mercredi 28 novembre 2018

L'équipe d'enfance

Prolonger le temps d'une victoire quand les Fidjiens nous réconcilient avec ce sport sans avoir besoin d'user d'un logiciel si ce n'est celui, intégré à leur approche, du simple plaisir de jouer. Les terrains sur lesquels ils ont naturellement pratiqué la très ludique version à 7 sont de jachère mais il y germe tout le talent du monde, y pousse la spécificité du rugby, à savoir la passe, la course, l'improvisation, la liberté; une identité bafouée ailleurs par ce qui est devenu trop spectacle.

Pendant que nos pères respectifs, Jacky et Jean-Claude, colonisaient le salon en réfléchissant conjointement aux essors collectifs des All Blacks et à l'avenir des juniors rochelais, nous déboulions nous aussi du jardin d'herbes folles vers le champ en friche qui le prolongeait, pour embellir de trois fois rien notre terrain de jeu. Mon copain Jean-Pierre avait le don de transformer le moindre objet en incomparable cadeau, prodige qu'il continue de réaliser.

Nous appartenions tous deux à l'école de rugby rochelaise et en acceptions les règles : préférer un plaquage désintégrant à une passe de génie, dégager son camp en toute occasion y compris en situation de surnombre offensif, respecter la hiérarchie tacite qui va du pilier gauche à l'arrière, se présenter cheveux courts le dimanche matin avec ses crampons passés au cirage noir et des lacets propres. Et aimer le sandwich au pâté de foie, notre festin d'après-match.

Pour échapper à la rigueur de cette éducation ovale s'ouvrait donc à notre horizon un terrain vague, ou plutôt un vague terrain boursouflé de monticules et de grosses pierres tranchantes, inégal et glissant. Trois longues branches de bois mort assemblées devenaient poteau de fortune. Dans ce champ des possibles s'est construit notre imaginaire. Son souvenir demeure intact.

Rassemblant voisins et amis, nous disposions ainsi de partenaires et d'adversaires qui s'affrontaient le samedi après-midi sous la pluie fine qui collait la terre meuble à nos chaussures. En ce début des années 70, nous rejouions les matches du Tournoi des Cinq Nations. Maculés de boue et de rêves, nous étions l'équipe d'enfance,  .

Je suis ensuite entré par la porte des mots dans le théâtre ovale ; j'ai côtoyé les plus grands artistes, écouté les metteurs en scène, savouré les pièces écrites en direct, apprécié le travail des éclairagistes et partagé les subterfuges de deus ex machina qui finirent par ne plus avoir de secrets pour moi. Une traversée qui m'a augmenté, supplément à la vie devenu manière de philosophie puisqu'elle impose la résilience, l'altérité et la reliance.

Documentaliste à L'Equipe aussi compétent que passionné, mon collègue Thierry Clémenceau m'a récemment transmis quelques documents qui allaient être broyés dans la machine à recycler le papier. L'un d'eux recèle un joyau, colonne rédigée en 1976 par un certain Gilbert Lasserre, ancien joueur du PUC et banquier de son état. L'envie de la partager résonne depuis quelques jours déjà. La voici en guise d'épilogue car elle incite à la prolongation :

«J'ai un peu joué, il y a vingt ans. Ce dont je me souviens, c'est du battement secret de mon cœur. C'est de l'odeur de la terre, de l'herbe, de l'embrocation, de la sueur. C'est l'éclair du ballon qui vient et qu'on passe très vite en dansant sur un pied. C'est la ligne blanche en face, et ce coin de pelouse vierge derrière, où il serait bon d'aller s'aplatir. C'est l'oubli du reste du monde, sauf bien sûr de la fiancée qui est là dans la tribune et à qui on dédie en secret, tel le toréador, les oreilles et la... J'allais dire une bêtise ! J'ai gagné des matches, j'en ai perdu d'autres, ça n'a pas d'importance. De cela, il ne restera de toutes façons que le battement du cœur et que l'odeur de l'herbe.»

206 commentaires:

  1. C’est étonnant ce paragraphe de ton Gilbert.
    Chacun a sa madeleine de Proust quand il pense au rugby.
    Pour moi, c’est l’équipe, l’avant match dans le vestiaire, cela se voyait tout de suite si nous allions jouer un plus fort que soi ou un plus faible.
    Juste à l’ambiance tu ressentais la confiance.
    Et la sortie tu partais en ce temps avec tes 8 équipiers et on se regroupaient tout de suite car le combat commençait là
    Notre tortue romaine se mettait en place.
    Nous savions que nous pouvions compter l’un sur l’autre aucune peur même si l’equipe D’en face semblait plus forte.
    Et le demi d’ouverture mettait en jeu le ballon, et là le combat commençait avec tes frères
    Voilà
    Le Gé comme vous pouvez le voir tout cela me manque pourtant que de coups j’ai pris mais pour les coéquipiers ce n’étaient que du plaisir
    Souffrir pour l’equipe

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    1. Pour moi, rien à voir avec la souffrance mais plutôt la façon dont j'allais pouvoir, tactiquement, apporter un plus à l'équipe pour transpercer ou déborder l'équipe adverse. J'ai plutôt vu le rugby comme "un jeu d'échec joué à toute allure" (ce n'est pas de moi mais quand j'ai lu cette phrase, elle m'a immédiatement parlé).

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  2. Tu subodores mon odor ? Exactement ce dont je me rappelle ado. Avec aussi, cette odeur d'huile camphrée dont j'aimais bien m'enduire les jambes. Même lavées, mes chaussettes la sentaient encore dans mon sac. Sinon, j'aimais moins le dolpic.
    Et ce moment de vestiaire avant d'aller en découdre. Je me rappellerai d'1 qui se promenait tjrs avec son rouleau de PQ dans le vestiaire !! C'est vrai Gé que cette entrée sur le terrain était 1 peu notre tortue, surtout pour le 8 de devant qui avait intérêt à être bien barré. On se prenait pour des hommes, des vrais, des qui en ont. Enfin quand il y avait des maousses costauds, tu cherchais le regard des autres pour savoir ce qu'ils en pensaient...

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    1. Ah ah, Sergio, toujours le sens de l'allitération.

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    2. Oui, mieux vaut l'allitération, qu'être alité !

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    3. Au fait, ce genou ? Opéré ? Prêt pour le jeu à toucher de la mi-avril à Treignac ?

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    4. Le genou, ça sera pour fin 2019, normalement. Du coup, à Treignac, j'arbitre et suis porteur d'eau... non bénite. Sinon C'est bien tjrs les 13 et 14 avril. Quelqu'un avait posé la question, il y a 1 mois et demi environ, mais il m'a pas semblé avoir vu de réponse...

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  3. c'est tout ce qui a construit notre passion pour ce sport: jouer aux gendarmes et aux voleurs à tour de rôle en emportant le butin pour le déposer à l'abri. Oui, on a pris des coups, on a aussi fait mal, et on est devenu homme par l'éducation du terrain et, il faut bien le dire, de l'après-match.
    Oui, j'ai appris à boire de raison et plus que de raison en 3ème mi-temps et oui, j'ai passé des soirées en galante compagnie, que je n'aurais sans doute pas vécues en dehors du rugby.
    dernièrement, "notre" boite de nuit fêtait ses 95 ans. Je ne pense pas que les premières clientes étaient présentes mais tous ceux et toutes celles qui se sont succédées sur les canapés en skaÏ et le bar en bois ont contribué à forger des souvenirs aussi forts que ceux vécus sur le terrain quelques heures plus tôt.
    j'ai commencé en U12 pour finir en O32 (o pour over) mais cette tranche de vie est notre estampille marquée sur le flanc.
    le vivre par procuration en tant qu'éducateur a permis de transmettre l'envie, le ressenti, l'évolution vers le futur adulte. Le reste, c'est à chaque gamin de tracer son chemin, et j'espère que le fait de se remémorer ces moments fugaces dans une quarantaine d'années, leur dessinera un sourire tel que le mien à la lecture de ton papier, Richard

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    1. Merci Philippe
      Retrouver le sourire
      Tel est le but de cette chronique

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  4. Ah c'est con l'odeur de l'herbe hein ? On tond sa pelouse et remonte alors le souvenir d'un match du dimanche matin entre copains. Va expliquer ça toi...

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  5. Beau renversement de jeu de Ritchie, qui comme savait si bien le faire Gwynne Walters lorsque deux équipes s'égaraient un tantinet dans les limites de l'affrontement, menaçant même de rentrer chez lui et les laisser s'expliquer sans lui, remet le RUGBY, le jeu, son identité et ses valeurs au centre de nos débats.
    Les mots ajoutés aux autres, les points de suspension et tous tous les adjectifs et leurs ponctuations, à la fin font des phrases et celles-ci peuvent blesser, chagriner, énerver, révolter, sans que l'on n'y prenne garde. Ici nous jouons et échangeons, et sur ce terrain, nous perçons plein centre, débordons sur les ailes, traversons mot-mot les lignes adverses, sans que jamais le soutien ne manque, alors si comme un vulgaire rantanplan de pacotille je te m'ai joué un peu perso, me coupant des soutiens attendant la passe, mea culpa !!!!!
    La première tournée est pour ma pomme, salve de jus de houblon, le goût du jaune m'ayant quitté depuis belle lurette, sans que cela n'ait à voir avec le fleurissement automnal de nos ronds-points ou autres péages, dont on recausera certainement plus avant si j'en crois l'actualité.
    Je reviens un peu plus tard sur les odeurs d'herbe, d'huile camphrée et les saveurs du pâté de campagne, sur ce sac préparé avec tant de soin le samedi soir et qu'il suffisait de rouvrir le dimanche pour qu'en sortent, magie toujours renouvelée, les sens de ce jeu, le bonheur !!!!!
    Allez la nuit est déjà tombée ici, demain le jour nouveau recommence et les saisons continueront leur ronde éternelle, me demande quand donc le jour se relèvera t'il sur notre EDF, stationnée en saison froide ????.

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    1. Je renverse sans prévenir mais ce qui est formidable c'est que les Quinconces suivent comme un seul joueur.

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  6. L'objet et sa forme.
    Mon premier ballon, en plastique pré-gonflé.
    Le tenir, le faire tourner dans mes deux mains, sentir sa forme. A 8 ou 56 ans, c'est toujours pareil.
    Un ballon de foot, c'est rond de quelque côté qu'on le prenne, c'est un truc dans lequel on tape ou qu'on fait rebondir, un simple objet.
    Un ballon de rugby, c'est plus que ça et même autre chose; quelque chose que l'on donne, ou que l'on reçoit, don, cadeau. Un prolongement. Difficile de mettre des mots sur cette sensation.

    Et puis l'odeur; mon premier ballon en cuir. J'ai encore son odeur dans le nez. Ah, pas un Wallaby, hein, trop beau trop cher, pour ceux qui savaient jouer, mais du bon cuir quand même, qui ne "vivait" pas pareil que l'autre, avec de vrais rebonds. Et mon père, ce con, qui l'a foutu en l'air un jour sans me le dire (bon d'accord, j'avais dépassé la quarantaine...).

    Sinon y'avait encore les vestiaires tout en béton et les crampons fournis par l'école de rugby du club, en plastique moulé d'une pièce qui nous mascagnaient les arpions. Moi j'avais la trouille parce que j'étais plutôt solitaire, petit et débutant. Les autres étaient débrouillés et plus costauds.
    Et l'odeur de l'herbe, oui, quand au printemps la mairie faisait tondre le vague terrain sur lequel on jouait et que les parties improvisées pouvaient reprendre le soir avec les jours qui s'allongeaient.

    Et encore, moi j'ai de la chance: j'ai encore (tant que ça durera) l'odeur des vestiaires, la tension dans le froid humide de la nuit tombée avant de commencer la partie contre des types, des bedonnants et des dégarnis, ou des jeunes qui galopent et font des sautées de 25 mètres, et tous ne sont pas venus pour sucrer les fraises, et ce temps suspendu quand le premier ballon part vers le 10: ça y est, on est dedans, on vit.

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  7. Ah la la Ritchie merci de nous ramener , et de quelle manière a ce qui fait que l'on est la à communiquer sur ce jeu , à continuellement appeler nos vieux potes qui comme nous sont désenchantes ...
    Tout revient les images , les odeurs bien sur et les sentiments , cette impatience qui s'installe sitôt le dernier entrainement d'avant match , puis vient la veille ou quasiment à chaque fois on joue le match de rêve dans nos rêves et puis l'anxiété en préparant le sac , vérifiant si on a rien oublier , le telephone ( fixe ) pour bien confirmer le rdv , puis on retrouve les copains plus ou moins en forme ( certains avaient du passer la nuit dans la boite de Philippe la veille ) ; on fait le tour , ouf Jean Pierre et Antoine sont la , merde machin ne pourra pas être la et puis on bascule , nous sommes dans les vestiaires , Xavier notre brillant étudiant demande l'huile de camphre " afin que je puisse oindre mes longues jambes fuselées " c'est la même connerie tout les Dimanches mais elle nous manquerait si il ne la faisait pas ..... On s'échauffe , sérieux , on se répète les deux trois trucs importants , quasi à voix basse ,... Cette légère anxiété toujours la , on regarde ceux d'en face , on les connait bien sur ... on observe si tel est la ou pas , eh oui ca peut changer pas mal de choses ... Et puis le coup d'envoi , l'anxiété s'est envolée et c'est le plaisir absolu , d'être la , de tenter les actions de mon dernier rêve , passe volleyée pour mon ailier qui va au bout , d'être à la hauteur pour les potes , l'entraineur , nos pères et fiancée du moment et puis pour pouvoir se regarder dans la glace en se disant " j'ai fait ma part "
    Gamin le Rugby c'était une façon aussi d'être autrement , pas footballeur ... C'est un peu comme laisser tomber , modestement " moi ? je suis pilote de chasse " Dangereux oui mais bon mais tu sais .... on maitrise ... Allez ceux d'en face nous secouaient suffisamment pour nous faire comprendre qu'il y a avait encore un peu de boulot .. " Moi ? amateur jusqu'au bout "

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    1. De rien, Français, de rien. Tout revient en images, bien sûr. Et on aime ça.

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  8. Dans le foutoir innommable de mes affaires de sport gît, imperturbable, parmi ces machins absorbants, isolants, respirants d’aujourd’hui le maillot en coton dégueu du club de mes 15 ans.
    Et invariablement - mais ça, ici, vous le savez tous - sa vision me met le coeur délicieusement en joie.

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  9. J'aime beaucoup le texte de ton banquier... ça me réconcilierait presque avec cette profession qui ne me rappelle pourtant pas vraiment l'odeur de l'herbe !
    Mon sport à moi, c'était l'athlétisme, sprint et saut en longueur, et mon odeur c'était celle du sable mouillé des sautoirs. Le sable n'avait pas la même odeur selon qu'on retombait à l'endroit où d'autres l'avaient déjà retourné pour lui faire cracher les remugles cachés dans ses profondeurs ou qu'on retombait plus loin, là ou le sable encore intact sentait presque comme celui de la plage... Mais si je n'ai que peu pratiqué le rugby, je reconnais bien cette odeur d'herbe... d'herbe et de terre grasse (surtout quand un balèze vous écrasait le nez dedans !), une odeur charnelle partagée avec les copains. Finalement, on en revient toujours là quand on parle de rugby, que ce soit pour se souvenir de notre bon vieux temps ou pour commenter les désastres de l'EdF. Le rugby, pour que ça soit beau à vivre ou à regarder, c'est une histoire d'hommes qui s'aiment !

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    1. Et parfois l'ailier se cassait la gueule dans le sautoir qui se trouvait le long de la ligne de touche...

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  10. 9 février 1966
    Cher Camarade
    Dimanche 13 février nous rencontrons les minimes de Rambouillet sur leur terrain à 10h.
    Tu sais sûrement que l'équipe de Rambouillet vient de se former mais par compte que Chevreuse à une équipe minimes depuis bien longtemps.
    Il est donc inutile de te dire qu'il ne peut être question que d'une victoire
    Je compte donc sur toi pour te preparer soigneusement et être en pleine forme dimanche.
    Le rdv est fixé a 9h chez Mithouard.
    A.MATHIEU
    Quelle mémoire hein !
    Non, juste encadré au dessus de l'ordi .
    Allez Dédé ,95 aux prunes, tout bien.

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  12. Tout pareil que vous, premiers pas à Noisy-Le-Sec sur terrain galeux mi pelé mi herbu, cuir, vestiaires, douches, retour avec mes acolytes Dudu Francis Coco par ailleurs camarades de collège, arrêt chez l'épicière pour un pschitt citron ou orange avec quelques friandises, premier tournoi à Chantilly, le rugby immédiatement fait pour moi, ressenti aussi la trame d'une partie comme un jeu d'échecs, premier short du club avec poches et lacet, première paire de bas rouge et noir, rencontres du dimanche matin quand la ligne adverse était défendue par des épaisses murailles de brume, avant les samedis soir et la sacro-sainte préparation du sac, mes crampons toujours lavés et cirés, mes affaires pliées et rangées pour le match et l'après, plus tard match du dimanche matin puis avec les seniors pour jouer en réserve l'après-midi, prolonger un peu puis beaucoup le dimanche soir, pour mon premier essai en réserve soirée qui se prolonge dans bistrot à Pantin chez un pilier du club, retour zig-zag, coucher et ….. rendu tout ce que j'avais avalé, aï aïe aïe !!!!!! Bin non mon père étonnament calme et rigolard, ma mère tranquille et attentionnée, tous deux dans l'ovale bien avant moi, les rites d'initiation inchangés.
    Les odeurs, l'huile camphrée le synthol, les chevillières, la distribution des maillots, les chansons les rires les joies les tristesses les aînés qui te couvent, jamais payé le fameux sandwich-pâté de la 3° mi-temps, l'arrivée chez les grands, ceux que t'a bâdé depuis des dimanches et des dimanches, premiers débats en première pas toucher au petit, et bizarrement accord tacite pour ça des deux côtés dans moult rencontres pourtant ferraillantes et âpres. La suite une longue fuite en avant, plaisirs sans cesse retrouvés et renouvelés, des amitiés, des victoires et des défaites qui t'enrichissent, des souvenirs par milliers qui ressurgissent ici ou là, un amour indéfectible pour ce sport.
    la vie a fait que de souvenirs n'en ait que dans ma tête, maillots photos ballons et autres chose ayant disparues englouties dans les méandres de l'existence, parfois cahotique comme un faux rebond.

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    1. Ah l'arrivée chez les grands...
      Tout pareil que toi Nini
      Pas toucher au jeunot

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  13. Ca sentait le chlore .Vachement fort même et pourtant on aimait bien . On s'était inscrit tous les 3 au club de natation de notre bled mes 2 frangins et moi, on devait avoir 9, 10 et 11 ans quand on a commencé . Maillots de bain de compét' bleu aux armes de la ville, ça avait de la gueule quand on défilait autour du bassin . Et puis surtout en hiver on allait à la piscine couverte Vaucanson de Grenoble . Avantage : voyage en car avec les copains, on bouffait plein de bonbecs (boules meringues coco, grosses fraises et meringues, dentiers, car en sac ) . . Deux bassins ; une verrière immense qui donnait sur le lycée d'à côté, en hiver quand il neigeait on se collait en maillots contre les vitres pour faire rigoler les lycéens emmitouflés en dessous . On plongeait directement dès l'arrivée et on alignait les longueurs pour s'échauffer ; après place aux spécialistes . Brasse coulée pour l'aîné, crawl et pap' pour le suivant, moi j'étais meilleure en dos crawlé . C'était une piscine assez ancienne, d'architecture vaguement soviétique d'aspect ; je dis ça parce qu'en haut il y avait une galerie où siégeait le Soviet Suprême composé principalement de Gros Papas ( nom donné par les plus jeunes, en grandissant j'apprendrai par mes condisciples qu'eux les appelaient plus simplement les "Vieux Cons" ) anciens nageurs eux mêmes reconvertis dans l'accompagnement des jeunes prodiges .
    Donc on nageait, bonnets et lunettes réglementaires, moi j'avais du pot car en dos crawlé on voit le plafond . Je le connaissais bien ce plafond, ça faisait des dalles de béton avec des jointures assez épaisses, je les comptais, elles étaient plus fiables selon moi que les indications des entraîneurs . Tout en gueule ceux-là ( c'est très bruyant une piscine couverte) . Et puis il y avait le chrono géant : une immense pendule partagée en 4 quarts de couleur avec des aiguilles immenses "tu pars au vert allez 3,2,1 go ! " ...
    Vestiaires : c'était rapide on avait froid, envie de rentrer et re-bonbecs dans le car . Les frangins revenaient avec des yeux de lapin russe . On était crevé, on dormait bien . On sentait le chlore . Tout le temps .
    A partir du printemps on était à la piscine municipale ( "munie de ses poils" ) l'eau à 12° et les longueurs .
    Il se trouve que je suis retournée à Vaucanson faire de l'aquagym il y a 5 ans, le plafond n'avait pas changé . Nous on était dans le petit bassin, dans le grand, les clubs s'entraînaient : longueurs immuables et entraîneurs tout en gueule surveillés par le Soviet Suprême . Aux vestiaires ensuite, les mômes nous ont même refilé des bonbecs .
    Aujourd'hui dès que ça sent le chlore, je retourne à la Vauc's et je compte les dalles ...

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    1. Ah Sylvie
      Tu ne comptes pas pour que dalle ah ah

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    2. me suis mis à la natation depuis quelques années et les entraineurs sont devenus coachs sportifs et moins en gueule plus en conseils pédagogiques, mais on en chie quand même et on est fier de se faire un peu mal, comme avant

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  14. Si une fois dans ma vie je me suis senti paralysé ,ce devait être en 61 62 on devait jouer avec Saint Girons ,je devais être poussin ,contre Mazères le club de Cigagna Servat et mes parents avaient décidé de partir voir mes oncles à Toulouse .Mon père travaillait le samedi après midi et donc départ prévu vers 17h30 ,patratac impos de jouer ce match je voulais demander à mon père de me laisser partir jouer et j'avais échaffaudé un scénario qui me convenait ,en gros je restais chez un copain .Si j'ai eu une blessure(petite) dans mon enfance ,c'est ce moment là ,ou je ne parvenait pas à dire ce que je voulais et pas dit bien sûr et pas joué ce premier match de ma vie.Après on en a joué d'autres mais entendre les cops raconter çà et ne pas l'avoir vécu.. Sinon comme vous tous ,surtout cette odeur de camphre quand au début on rentrait dans le vestiaire des "grands",après ces frissons d'avant match la peur de mal faire surtout moi qui était buteur,le pipi de la peur ,ces phrases un peu ridicules mais rassurantes " si çà pète on est huit"nous on ne comptait pas derriere mais on y allait quand même .Et puis les troisièmes mi-temps dont je me rends compte que plus çà va plus on en parle et moins on parle des matchs et surtout j'étais beaucoup plus efficace de l'avis général à partir de 16h30 à moins que ce soit pour me faire démarrer ...Je ne sais pas si dans un autre sport je me serais épanoui autant et si j'aurais gardé autant d'amis ,merci le rugby.

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    1. Sans 3e mi temps il n'y aurait pas les deux premières.
      Parfois elle commençait avant le match...

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  15. Z'avez remarqué, c'est les odeurs, hein !
    Suffit d'une flagrance d'embrocation à 20 mètres et ça loupe pas, tout remonte.
    Nous c'était une saloperie fournie a l'hecto par un labo local, spicy grave, les mecs s' en tartinaient, et chaque année un degourdi oubliait de se laver les mains avant de pisser, gros succès garanti!
    On avait des joies simples !
    Allez, la pistoche à 12°, des rudes à Grenob, préfère encore une générale à Vincennes ( ou ASPTT, c'était chô aussi )

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  16. Bon, je vois que l'odeur de l'huile camphrée, de l'époque de toutes ces équipées d'enfance, vous parle. Ça n'existe plus, je pense dans les pharmacies Top 14. Comme on ne voit plus de gamins tripoter 1 ballon ovale pour le fun sur les derniers vagues terrains pouvant servir à cela, vu qu'on a tout bétonné. Reste la plage, non pas la discothèque du CABB, l'autre, celle où vient mourir les vagues. Mais où pourrait survivre cet esprit d'amusement, où celle de Treignac...

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    1. Vogue l'ovale,
      Sur les vagues de l'âme,
      Véritable lame de fond de la vie, Ode à la vie,
      Eau de vie.
      Dur à cuire
      Ce cuir toujours en vie
      Au tréfond de soi
      Au fond de toi
      Viva l'ovoïda

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  17. C’est pour demain, vendredi 13 avril 1966. Chance ? Pas chance ? Pas le temps d’y penser. Nous nous préparons depuis une bonne dizaine de jours et sommes prêts à y aller. Je suis désigné comme leur chef alors je dois montrer l’exemple ; pas leur montrer- encore moins leur dire -combien je me demande si je serai à la hauteur. Pas le droit de flancher ; facile à dire avec cette putain de boule qui te vrille le ventre. Vais-je y arriver ? Et eux ? Vont-ils me suivre ?
    « Ça va Bernard ? Prêt à prendre un bol d’air demain ? » Très drôle ; c’est vrai nous sommes tous volontaires. Pourquoi ? Je ne sais plus, faire le kéké devant les nanas ? Possible.
    Marre de ces pompes que l’on m’a filées avec un renforcement comme de la corne qui te rentre dans l’Achille à chaque pas. Tous les soirs j’y glisse quelque objet dur pour inverser la courbure, queue dalle oui.
    Ce soir, avec deux ou trois autres, nous filons dans un bouge. Tu parles, à peine entrés tout de suite repérés et reconduits d ou nous venons avec amusement mais fermeté. Au lit car demain sera une dure journée. Oui oui on sait.
    Nous sommes à Pau à l’ETAP (Ecole des troupes aéroportées) et demain avec les copains je vais sauter en parachute à partir d’un Noratlas dans le cadre de ma préparation militaire ; je voulais celle de pilote mais l’Armée vient de se rendre compte que cela lui coute très cher (1000fs de 1966) et l’a abandonnée.
    Ce sera maitre-chien, infirmier ou para. Conseil de famille (en 66 les Paras sentent encore le soufre de l’Algérie donc il faut l’aval du directeur de mon collège) et me voilà à l’ETAP à Pau. 14 sauts suivront mon premier.
    L’herbe, le camphre et le Dolpic rouge oui je connais mais pas avec le rugby (2 ou 3 matchs seulement en universitaire à Bordeaux)
    Vendredi 13 avril 2007, Mary entre dans ma vie : chance ? Pas chance ? Facile de répondre.
    Bernard Landais

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  18. Je partage ... N° 347186 73/08 , Tu étais la 7 ans avant donc quoi en dessous de 250000 ? Sacré moment hein !

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  19. Réponses
    1. Ah la on bascule...
      Histoire de prendre un peu d'altitude. ..

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    2. La, faut pas laisser passer l'occasion de saisir le ballon: 560623... Evidemment on est un peu loin de vos chiffres qui imposent le respect !!
      Une fois qu'on y a pris goût on sort d'à peu près tout ce qui vole :-)

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    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    4. 334668 72/08 1er RCP que de souvenirs et d'émotions entre les sauts et tous les matchs le dimanche a Pau , Lourdes , Bagnères ..mon sergent était pilier a Arudy ....on filait droit ....

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    5. Il va y avoir des choses à écouter et à partager en avril à Treignac. Démerdez-vous comme vous pouvez, mais soyez là les copains (et copines).

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    6. Bon je n ai pas de numéro car breveté prémilitaire.Avec mention TB ce qui m'assurait après mes 3 mois de classe du grade de caporal ou capo-chef sais plus.Mais j’étais sursitaire (étudiant en médecine) donc j aurais été aspirant.Mais j'ai été malade donc exempté... En octobre 67 un de mes meilleurs amis rochelais a eu le n° 2640000 .Dimanche dernier au marathon de LR un Vigipirate interrogé venu de Carcasonne a dit être breveté ....800 000 !

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  20. Et donc votre joueur préféré c'est Parra ? ✈😉 sinon ça veut dire quoi ces chiffres mystérieux ?

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    1. numéro de brevet de parachutiste ....et oui on se souvient des choses qui ont marqué et la peur de sauter est très marquante ahahahhah

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    2. En effet! depuis le numéro 1 en 1937 jusqu'à aujourd'hui, and counting...
      Marc, 1er RCP itou, un peu plus tard cependant :-)

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  21. Joyeux Anniversaire André, comme Robert Marchand continue a prendre de l'altitude sur le rugby, la littérature, le vélo pour notre plus grand bonheur et pour le tien principalement... A fond "Quinconces" avec toi. Belle journée

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  22. Ce Monsieur Marchand et son coup de socquette alerte fait mon bonheur, son rire aussi.
    Sinon, nous connumes quelques numéros qui avaient des heures de vol, aussi, ça compte ?
    Allez les bérets rouges, ça change un peu !

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  23. Merci, mon cher Tautor, pour tes gentilles pensées. Je m'accroche...

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  24. Bon jour à tous, 3 abrutis jaunes touts sourires et quelques palettes ce matin et de chaque côté d'un rond-point une vingtaine de voitures et camions bloquées, Nini dans l'une, à m'ment donné trop c'est trop, sorti avec quelques-uns déblayer et bousculé les jaunes qui riaient plus vraiment, avant que ça dégénère vraiment les bleus sont arrivés, les véhicules ont circulé, je crois qu'à ce rythme en tous les cas ici bientôt sur les rassemblements ça finira très mal entre jaunes et citoyens sans couleurs mais désireux de vivre tout simplement.
    J'ai un pote de toujours, gilet jaune à fond, c'est con mais même en discutant on bute sur un mur, de dialogue en fait il ne retient que «ça va pas, la vie est chère, c'est la faute à Macron épicétou» aucun argument ne l'atteint car il est sourd à toute raison, intoxiqué par les réseaux sociaux et les infos/intox en continu.
    Alors, raisonnablement, on peut en causer ici, donc quelques éléments: la dette publique de l'Etat est (grosso-modo) de 2500 milliards d'€ soit 100 % de notre PIB, par habitant on est endetté chacun (itou ceux qui naissent aujourd'hui) de 38000 €.
    La France rembourse chaque année 45 milliards d'€ d'intérêts (!!!!!!!!!!!!!!) à ses créanciers, et empruntera cette année 200 milliards d'€ pour d'une part couvrir le déficit du budget de l'Etat et rembourser les crédits arrivant à échéance. On comprend bien le déséquilibre de notre économie, puisque l'Etat s'épuise à donner à l'ensemble de la population un niveau de vie bien supérieur à ce que l'économie réelle de notre pays est en capacité de lui donner. Si l'on décide de ne plus recourir à l'endettement, qui de fait concourt à alimenter notre économie, les taux de croissance seront cqfd extrêmement réduits. Quel gouvernement acceptera de proclamer une politique de stagnation ???? AUCUN !!!!!!!!!!!! Donc notre dette publique inexorablement continuera à croître, les charges pour le budget seront de plus en plus lourdes, et bonne chance aux générations qui vont nous suivre de porter et supporter ce fardeau.
    Bon, c't'un premier jet pour poser les bases d'une discussion sérieuse, après on peut effectivement réfléchir au pourquoi au comment et de quelles manières nous pouvons tenter de changer les choses pour rendre la vie meilleure aux gens, à tous les gens, de ce pays qui est le nôtre, en discuter ici peut ouvrir de nouveaux horizons, pourquoi pas, et puis franchement dans un rond-point on tourne un peu en rond, non ?????. Prenons plutôt le grand large du côté ouvert ou l'espace est plus grand et l'horizon plus vaste.

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    1. on s'en fout : on a les bérets rouges avec nous ! Euh sinon le coup de la dette c'est mignon, tiens moi quand je m'ennuie je vais ici et je compte http://www.dettepublique.fr/
      t'as vu le débat l'autre soir ? Ben la dame à qui il reste 20 euros pour finir le mois, je pense toutes choses égales par ailleurs et grosso modo, que la dette elle s'en tamponne un peu .
      Ici on a des GJ intelligents : ils ouvrent les péages et instaurent des repas gratuits au resto U ! Les ronds points des points de ronds sont libres ( enfin presque tous ) .
      Et puis à force de payer les gens au lance-pierre faut pas s'étonner qu'ensuite ils jouent à Thierry La Fronde !

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    2. C'est super avec Nini, on part d'un petit rond-point et on aboutit à 2500 milliards.
      Il est où ton rond-point Nini ?
      J'arrive !! (des fois qu'il en reste un ou deux...)

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  25. Et les CAB dans un non match à Mt de Marsan où le ballon a passé plus de temps dans les airs que dans les mains des joueurs !!!!!!!!!!!!!! Une bouillie de rugby mais …………………….. Tout le monde il est content MDM "on a gagné" CAB "on a le BD".
    Et un jeudi soir en plus, merveilleux pour les supporters, s'en fout le diffuseur c'est sur le contrat et il touche, s'en foutent FFR et LNR, c'est sur le contrat et ils touchent, s'en foutent les clubs c'est sur le contrat et ils touchent!!!!!!!!!!!!!! Alors tout va bien, puisque tout le monde touche !!!!!!

    Euh, le jeu ???? Quoi le jeu ???? Qu'est-ce que ça vient faire ici ?????

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  26. LE CAB bien sûr, même à plusieurs de toute façon ça le f'rait pas ……..

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  27. André, Francois Barbier -en panne de blog- te souhaite un très bon anniversaire et je me joins a ses voeux .
    Bernard

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  28. et pendant ce temps là la FFR continue, avec apparemment un Serge Simon qui dépasse le plafond des bénévoles d'Association 1901. Un petit tour sur le Monde.fr de cet apm.....

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  29. Merci à tous pour vos bons vœux d’anniversaire, et de fête par la même occasion.

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  30. Ben oui, le monde est mal fait, Simon crève le plafond et la bas , de l'autre côté de la mare aux canards, François n'a plus de quoi payer son abonnement Web 😆
    Déjà qu'on en à un qui se met grave sur les ronds points, l'autre qui sent le chlore, André qui vieillit....
    Allez, mais ou qu'on va ?

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    1. oui mais la vraie nouvelle du jour c'est quand même cette nuée de parachutistes sur le blog ! faut quand même avoir des cou ... euh du cran ! pour sauter d'un avion en l'air ( même au sol ) . Sinon j'ai changé de parfum le chlore était trop entêtant .

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    2. Enfin des bonnes nouvelles!
      Pis nous sur les carrefours on à Nini Girardin en ce moment, la classe!
      Allez, du cran !

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  31. Salut à tous, bon bin si la dette on s'en fout, les taxes et prélèvements injustes, mais MON hôpital, MON bureau de poste, MON percepteur, MON truc et MON machin MON bidule et MON chez moi parce-que c'est comme ça, sans tenir compte des réalités et des qui c'est qui paiera, et pi si visiblement on est toujours le couillon de kékun et que c'est mon tour, je sais pas où qu'on va, moi m'en vais simplement ailleurs pour un temps indéterminé, l'envie bloquée nette au carrefour du dialogue comme tous les couillons de mon espèce par les cons de bloqueurs-filtreurs. AH, les cons !!!!!!!!!!!!!!!!!

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  32. Nini,
    J'aimerais bien savoir ce que tu entends par "réalités"?
    Il faudrait peut-être lire ou relire "La réalité de la réalité" de Paul Watzlawick, pour ceux qui supportent les petites histoires psycho-sociales de l'école de Palo Alto.
    Pour ceux qui préfèrent le style romanesque un peu science fiction (enfin, à l'époque ou ce livre a été écrit), il me semble que "1984" de Georges Orwell ne devrait pas être mal.

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    1. Voir aussi du coté de Karel Capek, avec son roman sciences-fiction"la guerre des salamandres", écrit vers 1935, un régal pour ceux qui aiment ça

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  33. Bon, Nini, on va pas rentrer dans des détails trop techniques, mais la dette en soi n'est pas un drame tant qu'on peut la rembourser en empruntant à des taux raisonnables sur les marchés. Et ça, ça dépend du poids économique et politique du pays qui l'a contractée... Sais-tu que la dette des Etats Unis est autour de 180 % de leur PIB ? En fait, le vrai problème, c'est la charge de la dette, c'est à dire ce qu'on rembourse annuellement, par rapport au PIB ! Si un pays a une économie puissante et dynamique, et qu'il peut donc rembourser, il peut emprunter plus et moins cher (on ne prête qu'aux riches, c'est bien connu !)...
    Pour dire la même chose de façon amusante et plus familière, prenons un pékin moyen qui a un revenu mensuel de 3500 € / mois soit 42000 €/an (son PIB !). Il emprunte 300000 € pour acheter une maison à 2% sur 30 ans. Ca lui fait un remboursement de 13295 €/an soit +/-1116€ par mois. Sa banque lui prêtera volontiers puisque la charge de sa dette représentera +/- 30% de son PIB (son revenu ...) ce qui est le seuil considéré comme raisonnable par les banques. Et pourtant sa dette (300 000€) représente 714 % de son PIB !!!
    C'est pas le poids de la dette qui est le plus important, c'est la capacité à honorer sa charge annuelle...
    Par ailleurs, vouloir réduire la dette à tout prix est parfois contre productif : regarde ce qui s'est passé en Grèce... En 2006 avant la crise, la dette grecque représentait 130 % du PIB. Après 10 ans d'austérité brutale, elle représente à peu près 180 % ! L'austérité, en provoquant une contraction du PIB, a eu pour conséquence mécanique de faire augmenter le taux d'endettement ! Et pourtant l'UE félicite le gouvernement grec... Pourquoi ? parce que sa capacité à honorer la charge de sa dette, elle, s'est améliorée... au détriment des conditions de vie des grecs, mais c'est une autre histoire dont la Bundesbank se fiche éperdument !
    Après, si tu cherches des idées pour changer tout ça, je te conseille la lecture du bouquin de Thomas Pikety 'le capital au 21° siècle'. C'est de la science économique, mais c'est bien écrit et assez compréhensible si on s'accroche un peu !
    Et même, quand on y réfléchit un peu, c'est plutot mieux compréhensible que le plan de jeu de l'EdF !!!

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    1. Daniel, je pense que tu peux te recycler comme conseiller bancaire...

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    2. juste pour info le pékin moyen à 3500 euros .... c'est très optimiste ! le salaire moyen est de 2202 euros (net) quant au salaire médian c'est 1772 euros ... ça ne change pas grand chose à ta très claire démonstration ... peut être un peu l'échelle .

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    3. Sergio, ne me confies pas tes économies, je serais capable de te ruiner sans même trouver le moyen d'en tirer profit !!! la banque c'est pas mon truc ! mais l'économie politique m'a toujours passionné !

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  34. Serge Simon crève le plafond 😂 financier de la FFR ... plus qu'il ne l'a fait en Médecine ... Ça fait un an et demi que je dénonce des salaires excessifs a Marcoussis .... Le fisc devrait faire son beurre .... Et pas que lui si on creuse .... Quand rien ne tourne rond excepté Nini ....

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  35. ... à mon tour de te souhaiter bon anniv' (et bonne fête / si j'ai bien compris) André ! .. encore quelques tours de pédale et puis tout ira bien pour toi, ...avant ta "retraite cycliste" !!!!!
    .... bon, ... moi l'économie, j'y comprend rien, ... alors, je tape en touche !
    ....mais on va peut-être reparler d'autre chose sur ce blog, Richard avait superbement amorcer la pompe aux souvenirs de nos vertes années... et je me régale de vous lire, ...
    ....mais les gilets jaunes, m'en fout,... je préfère les bérets rouges, ...
    .....et y'a du lourd sur ce blog, chapeau les gars !!!.. vous sautez quand sur le rond-point de Nini ??? .. peut-être sur les Champs???

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  36. Putain vous me faites trembler ,il y en deux ou trois pas sûr que je me mette à coté d'eux à table à Treignac,çà risque "à pas m'intéresser" comme dirait mon copain agriculteur et choper un bon mal de crâne . Bon anniv et bonne fête à André .Le prénom a été choisi en raison du jour de naissance? Si oui t'as eu de la chance .....

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    1. Il y a de tout à Treignac. Et puis on peut sortir sur la terrasse déguster "un puro", aussi. Personne n'oblige personne à rester à table. Mais bon, quand c'est Tautor qui cuisine faut dire que c'est à savourer. Barto, avec nous...

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    2. M'enfin Zaza, c'est toi qui as le plus beau prénom : Michel, demande donc aux paras ce qu'ils en pensent !!

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  37. Et puis d'ici là gageons que le jaune sera passé. Et si ce n'est pas le cas, c'est qu'on est vraiment dans l'embarras.
    Après, faudrait pas non plus que les gilets jaunes nous fasse oublier ce pourquoi nous sommes réunis au club-house.

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  38. Encore merci...
    Pour Christian:..."avant ta retraite cycliste" = NIET! Plus de vélo, c'est la mort.
    Pour "bartolico": oui, le prénom a été choisi le jour de ma naissance. Par ailleurs, je ne pense pas que tu doives "trembler" pour quoi que ce soit. Ce serait bien dommage et pour toutes sortes de raisons.

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    1. Oui, André,mon Papa roulait encore à 87, puis allait saluer les potes à 88, puis c'est eux qui passaient, puis il est parti à 89, je nous souhaite à tous la même chose.
      Allez rouler, nager, marcher, jouer, bouger quoi !

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  39. Même pas peur André on est dans la même équipe ,quant au "puro" le dernier que j'ai fumé très mauvais souvenir ,c'était au mariage de mon employé fin novembre 1992 ,un con a eu le malheur de me dire que çà allait me faire mal ,donc je l'ai fumé ...qu'elle maladie moi qui n'ai jamais fumé de ma vie ,juste crapotté à 16 ans pour faire le gaye devant les filles ,qui devaient s'en foutre d'ailleurs ,par contre un bon coup de vin çà oui (voire deux)

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  40. le saint SIMON depasse le plafond
    sans son immense cerveau veut s echapper de sa boite craniene
    esperons que LAPORTE EN ARCHITECTE DE MAGOUILLES
    fasse vite surelever le bureau de son CIERGE ADORE

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  41. Exact Sylvie un archange ...eux un parachute et moi juste deux petites ailes ,sans pub dessus!

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  42. bien vu Gariguette ! en fait je pensais "couple moyen", quand on achète une maison on est généralement deux ! A vouloir faire simple on finit par dire des bêtises !

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  43. 25% des votants désapprouvent en AG financiere les comptes de l'exercice 2018 ... Ça commence à piquer grave. Et si le monde amateur remettait l'église au centre du village prenant conscience de la roublardise de BL et consors

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  44. D'accord Tautor, mais à l'issue d'un vote représentatif, ce qui n'était pas la cas depuis des décennies.
    Je n'apprécie pas plus que toi ces gens la mais quand c'est positif il faut aussi le dire.
    Après quand il nous affirme avec une tête de gillet jaune qui aurait croisé Nini qu'ils n'avaient pas anticipé le cas Novés, l'organisation de la coupe U 20 et les frais du Grand Stade, il nous prend pour des jambons, au mieux.
    Allez, changer de comptable, déjà?

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  45. Réponses
    1. "Note" pour Georges et son bouquin "La guerre des Salamandres" de Karel Capek.
      J'avais écrit sous sa remarque, mais ma réponse s'est retrouvée en fin de course et, donc, un peu énigmatique.

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  46. Des casseurs black blocs foutent le feu au musée de l'Orangerie. Cette guérilla urbaine à Paris ne va pas faire avancer la cause des gilets jaunes ailleurs en France.

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    1. Mouvement de revendication qu'on peut considérer légitime mais qui est dépassé par des fous furieux ultras des deux bords (gauche et droite) d'accord pour foutre le bordel et qui vire à l'insurrection dans quelques endroits précis. Je suis inquiet. Une de mes filles vit dans Paris centre et je peux vous dire que je crains pour elle.

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    2. On apprend à l'instant qu'il n'y a plus de réserve de gaz lacrymogène...

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    3. Visiblement la police ne maîtrise plus rien à Paris...

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  47. Bon, je sais, je vous emmerde avec ça. J'arrête. Désolé.

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    1. ... non non, va falloir rappeler les paras du blog pour sauter sur PARIS, au secours de Ritchie !!! (non, je déconne, bon, c'est pas le moment pourtant),...
      ... mais quand je vois que 200 ou 300 black blocs foutent le feu à Paris en une journée, après avoir prévenu,c'est quand même la honte pour nos responsables politiques et nos forces de sécurité. L'image de la France en prend un coup. Je suis très triste et pas que !!!!

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  48. Christian disait, un peu plus haut:
    - "....mais on va peut-être reparler d'autre chose sur ce blog, Richard avait superbement amorcé la pompes aux souvenirs de nos vertes années...".
    Je suis tout-à-fait d'accord. Il sous-tendait deux choses, à mon avis:
    - la première d'oublier un peu ici les gilets jaunes pour reparler rugby.
    - la seconde, totalement liée au thème de cette chronique -les souvenirs d'enfance- qui serait de se poser la question de savoir, au-delà de ces dits souvenirs, sinon mélancoliques du moins affectifs, largement développés par vous tous ci-dessus, si cet apprentissage, plus ou moins libre et sauvage, souvent hors les règles strictes du jeu dans les clubs, débouchait, au final, sur une formation du jeu, formation technique en particulier, différente de celle des autres nations de ce sport et qui aurait pu, par exemple, développer une agilité mentale et gestuelle à l'origine du jeu français dont les anglo-saxons aiment à parler sous le terme de "french-flair".
    D'après mes connaissances, il est clair qu'en Angleterre, peu d'enfants jouaient de cette façon dans la vie de tous les jours. L'apprentissage du rugby passait par les écoles et était immédiatement structuré. D'où un jeu stéréotypé, classique, plutôt rigide. Pour les autres, Écossais, Gallois et Irlandais, je ne sais pas...Mais je pourrais deviner, très certainement, en fonction de leurs styles de jeu caractéristique et relativement constants dans le temps (du moins, pour moi, de l'après guerre à aujourd'hui).
    Cette première question entraîne forcément la seconde qui est de savoir ce qui a changé chez nous pour en arriver à un jeu complètement inversé par rapport à celui d'origine. Autrement dit, tous ces jeunes joueurs issus de Massy, par exemple, auront-ils les mêmes souvenirs que nous et que toutes les générations qui nous ont précédé? Je veux dire, où jouent tous ces jeunes quand ils ne sont pas dans les clubs? Et, du coup, quel jeu jouent-ils?
    Je pense à moultes autres réponses et développements, mais j'en resterais là pour le moment.
    Qu'en, pensez-vous de votre côté, en particulier ceux qui côtoient encore ces jeunes, les écoles de rugby etc.?
    Je dirais juste, en conclusion de ces quelques pensées que, de mon côté, près et autour de chez moi, je ne vois plus jamais aucun groupe de jeunes, d'adolescents jouer au ballon (n'importe lequel) dans des prés, des jardins, des terrains vagues, des cours...Il me semble qu'un terrible rapport s'est inversé entre la liberté d'hier quasiment automatique et la notion sécurité d'aujourd'hui complètement écrasante.

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    1. ... ah! belle relance André, mais on va encore se répéter certainement,
      ....mais j'y reviendrai un peu plus tard (occupations familiales obligent), sur le pourquoi de la disparition de cette spécificité française, sur la disparition de l'apprentissage du jeu par le jeu libre ou sauvage, (toutes formes de jeu), sur les contenus des entraînements qui induisent forcément les prestations en matches (on joue comme on s'entraîne), sur la faiblesse (c'est peu dire) des éducateurs de nos écoles de rugby en terme de compétences pédagogiques et de connaissance du jeu (à part quelques exceptions ici ou là), ...etc...

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  49. Je découvre ce qui se passe par les propos de Richard et je comprends ses préoccupations.

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    1. Pas trop envie de parler rugby quand je vois ce qui se passe. La tombe du soldat inconnu a été profanée. Le musée de l’Orangerie prend feu. Ça me fout les boules.

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    2. Nous sommes là dans de la pure délinquance : Extrême droite, extrême gauche, casseurs, black blocs et voyous des zones de non-droit.

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  50. Allez place au rugby avec la succès d'Agen à Castres. Deuxième victoire à l'extérieur après celle, assez spectaculaire, de Clermont à Montpellier.

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  51. C'est quand même impressionnant.
    Beaucoup de choses à dire, c'est une évidence.
    Un sentiment de quelque chose de puissant, indéniablement; la violence étant "de surcroit" et, de toutes les façons et malheureusement quasiment obligatoire dès qu'une certaine décompression agit après des contraintes injustes -ou ressenties comme injustes- retenues depuis trop longtemps.
    Il est absolument clair qu'une certaine morgue existe du côté des "puissants", soutenue par une croyance absolue et absurde en une certitude des forces économico-capitalistes.
    Ce capitalisme qui, depuis qu'il existe, a tué plus de gens que le nazisme et le communisme réunis, d'une façon ou d'une autre et sous une forme totalement sous-jacente, justifiée, et apparemment obligatoire et indiscutable. Mais non. Ce n'est pas vrai....Tout est monté et démontré de toutes pièces par quelques uns qui en tirent parti et nient toute pensée quelque peu humaniste.
    Bref.
    Ces visions d'aujourd'hui me rappellent plus 1789 pour pleins de raisons qu'un 1968 qui était plutôt une révolte culturelle. Il suffit de peu -quelque étincelle abandonnée, quelque discours tel celui de Macron ce soir, la voix tremblante...- pour basculer dans des évènements encore plus violents. Et cela arrive très vite.
    Toute comparaison avec le rugby d'aujourd'hui serait tirée par les cheveux.

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    1. C'est surement plus le libéralisme, un capitalisme dévoyé qui est la cause de ce monde qui va mal.
      "Enrichis toi par ton travail et ton épargne ", sous réserve d'un encadrement strict de l'état, me semblait une bonne théorie, c'est un peu ce que font les scandinaves, voir feu le capitalisme Rhénan.
      Allez , tout est question de mesure!

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  52. Pour revenir au rugby, trouvé les quelques lignes ci-dessous dans une interview d'Ugo Mola dans l'Equipe... Ca me semble plutot en phase avec ce que nous défendons ici, non ?

    « Beaucoup d'observateurs, y compris vos adversaires, sont impressionnés par la vitesse que dégage votre ligne d'attaque...
    L'impératif de vitesse a toujours existé, sauf qu'aujourd'hui, avec les gabarits qui se développent encore plus, et ce rugby qui réduit le nombre d'espaces entre les hommes, qui fait que les mecs sont de plus en plus costauds, se déplacent plus, la bonne réponse, c'est la vitesse. Il faut associer la vitesse de course, l'habileté technique, et la capacité à lire les situations très rapidement.

    Chez les trois-quarts, votre recrutement est-il basé sur ce critère ?
    C'est une caractéristique souhaitée, oui. Depuis trois ans, je ne recrute que des garçons qui ont cette qualité première, symbolisée par (Cheslin) Kolbe, (Zack) Holmes, (Antoine) Dupont. Mais ce n'est pas tout. Regardez Romain Ntamack, qui n'est pas un petit gabarit (1,86 m ; 86 kg), sa qualité première, sans être le plus rapide, reste sa capacité à lire très vite associée à ses qualités techniques qui lui permettent de tout faire rapidement. La vitesse, ce n'est pas que les jambes. C'est l'oeil, c'est vite analyser, identifier, l'aptitude technique à réaliser plus rapidement que les autres. Si tu n'as pas ça, je suis convaincu que tu n'existes pas. Le rugby de demain va être orienté sur ça, la vitesse et les aptitudes techniques vont prévaloir sur le reste.

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    1. ... bien sûr, tellement évident, tu es toujours en difficulté face à un adversaire plus rapide(vitesse de course ) que toi !.. ...mais la bonne lecture du jeu, de la situation momentanée (et qui évolue en permanence et de fait, rapidement ) précède l'action !
      ... ce qui demande une (très) bonne connaissance du jeu, de ses formes, de sa logique, de son sens et surtout des principes d'efficacité (dont certains sont invariables) qu'il faut appliquer pour espérer réussir.
      Le meilleur joueur, c'est d'abord celui qui voit plus vite et donc qui va pouvoir préagir pour se mettre dans la meilleure situation quand il va être en possession du ballon. Je vois, je décide, je joue, ... dans l'ordre,... et savoir POURQUOI je joue comme ça, pour décider du COMMENT !
      .... d'ou l'importance du choix des joueurs et du jeu qu'on veut pratiquer !

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    2. Vision, décision, action, et vitesse à tous les étages!
      Donc une formation basée sur l'accoutumance a ces besoins ?
      Allez Chevreuse

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    3. celui qui décide plus vite tu peux voir plus vite et ne rien décider par peur.
      Celui qui décide plus vite et qui se sent responsable de ses choix. Comme dans l'entreprise, tu décides plus vite et tu entraines les autres à comprendre ta décision.

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    4. ... "ne rien décider par peur"?... excuses le Gé, ...comprends pas !
      ..."responsable de ses choix"...bien évidemment..et heureusement ,...même le mauvais choix, les erreurs qui doivent être acceptées par tous, notamment par l'entraîneur (et surtout l'éducateur), l'erreur étant "le germe de la créativité" ( P.V. )
      ... "entraîner les autres à comprendre ta décision"...toute la difficulté à mettre en place un jeu collectif efficace, c'est de voir tous la même chose pour jouer la même partition au même moment !
      Quand à la formation, elle se limite trop souvent qu'à l'apprentissage effecteur, (la réalisation), en oubliant les deux précédents, à savoir l'apprentissage visuel et l'apprentissage décisionnel !

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    5. Disons plutôt Gé qu'on entraine tout le monde à voir, décider et jouer plus vite, parce que chacun est, pour reprendre ton exemple, chef d'entreprise à son tour.
      Le décideur c'est celui qui à la gonfle, et les autres proposent des options.
      Allez Chevreuse

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    6. "L'erreur étant le germe de la créativité" :
      Positive réflexion pour de positives vibrations...

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  53. Au regard de ce que proposent les meilleurs il aurait pu dire le Rugby d'aujourd'hui.
    Allez Chevreuse

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  54. Et qu'est devenu l'ailier zébulon de La Rochelle, Gabriel Lacroix?

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    1. Blessé depuis début d'année. 6/7 mois d'arrêt. Mais n'est pas encore revenu à priori...

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    2. Dupont à l'ouverture du ST ce dimanche. Serin s'est trouvé à moitié démoli par ses histoires de polyvalences à l'UBB, où ailleurs, pour arranger l'entraineur, le club. Bientôt à l'arrière ou à l'aile. Mais aura t'il tjrs de la cuisse ?
      Et Castres qui s'est fait chassé chez lui en prenant des pruneaux dans le derche. Normal avec Urios ayant déjá 1 pied à Bordeaux. Comment le président castrais peut il accepter ça ? Il est dédommagé ?
      A propos de dédommagement, le dépassement du plafond autorisé concernant les émoluments pas si sain de Simon pour son activité non moins sainte au sein de la FFR, le trésorier, comme son président ne connaissent pas la législation avec vigueur ? A vouloir consommer trop d'essence les pompes sont vides. Cette équipe d'enfance au pouvoir démontre bien que l'effet rapetoux est tjrs bien là. Un vrai non sens qui n'a de sens que pour eux, évidemment.
      Qui va sortir les loups de la bergerie ? Au regard de l'approbation des comptes, les moutons n'ont pas revêti les gilets. De quoi rire jaune. Nos vertes années sont en déliquescence.

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    3. tu sais pendant mon enfance, il y avait aussi des presidents qui se servaient dans la caisse et qui prenait leur club pour leur entreprise familiale.
      Le rugby a toujours été très consanguin voir en trois mots.
      Tous ces gens ont été élevés et nourris dans l'amateurisme marron.
      Donc ils ne comprennent pas qu'ils doivent enfin rendre des comptes.
      Et comme ils disent c'est à l'insu de mon plein gré ou de force.
      LE Gé ce n'était pour la finance pas mieux avant
      Serge Six mon salaire

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    4. Lacroix a eu une fracture du plateau tibial ;il a joue avec les espoirs il y a une ou deux semaines mais douleur du genou donc il est sorti;pas de nouvelle depuis.
      Bernard

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  55. Toulouse largement aidé par l'indiscipline du SF qui a passé la moitié du match en infériorité numérique avec 4 jaunes. Inconcevable à ce niveau, sauf au café du Stade.
    Sinon, Merlin s'enchante à nouveau avec son équipe se plaçant dans les favoris. Du coup, ils sont plus forts de café.
    Et Perpignan toujours en galère devant des bordelais sans caractère dominant. Juste profiteurs des erreurs perpignanaises. Allo Urios, sinon bobo.

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  56. Pour voir et anticiper le jeu, il faut être bien placé... y compris pour les spectateurs ! Il y a un truc qui m'agace à la télé, c'est que dans le direct les images sont toujours prises par le côté, on voit des types se rentrer dedans sans qu'on comprenne pourquoi, jusqu'à ce qu'il y en ait un qui franchisse sans qu'on comprenne pourquoi non plus... Et puis il y a les "replay" et les ralentis, avec notamment des images prises dans le sens du terrain et là on comprend tout de suite ! c'est fou ce qu'on comprend mieux le jeu lorsqu'on a (presque, eux ils sont au sol !) le même angle de vue que les joueurs... Richard, tu connais sûrement quelques messieurs de la télé... Tu ne pourrais pas leur suggérer de filmer par l'arrière de l'équipe attaquante et de réserver les images latérales au replay ?

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    1. Daniel, l'excellent André Quilis m'avait envoyé un courrier il y a quelques temps de cela que j'avais relayé à l'époque dans L'Equipe auprès du duo Dolet-Chermann en charge de la Page 2/télé sur la fait que le meilleur angle de vue pour une rencontre de rugby était à partir du poteau d'angle (corner en football). Pour avoir, dans une sorte de compromis, la largueur et la profondeur.

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    2. On en a déjà parlé ici, je trouve qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire dans la retransmission télévisée des matchs. Qui a clairement évolué vers une réalisation tournée sur le spectacle, sinon le spectaculaire, le détail, au lieu de favoriser la lisibilité et la compréhension du jeu lui-même.
      Plutôt que nous proposer des images prises à la verticale au-dessus d'une mêlée, il faudrait effectivement travailler sur une réalisation dans le sens de l'équipe attaquante (ou défendante) pour comprendre le jeu de ligne, la notion d'intervalle et la vitesse à laquelle le jeu se déroule. Du reste, si j'ai bonne mémoire, il me semble me souvenir aux "actualités" de vieilles images de matchs des années 60 avec une caméra certes très en arrière mais proposant des images du terrain dans sa longueur, prises derrière les joueurs, et donc du jeu dans son vrai mouvement.

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  57. ... bien vu , Daniel ! ... on a effectivement une meilleure "lecture"...d'où l'intérêt de regarder (quelques fois) de derrière les poteaux !

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  58. Pour la suite, j'attends avec une impatience non dissimulée le texte marin mais pas que de mon ami Laurent depuis la Guadeloupe pour clore cette descente de rhum.

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    1. TU as le temps Richie !le dernier Rochelais ou Maritime est encore a prés de 800 miles de l'arrivée ! Et je ne sais pas si'il y en a d autres derrière.
      Bernard

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    2. Est ce qu'il y a un bateau -balais?

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    3. Après avoir regardé la carte le dernier semble être Loïc Le Doyen a 1060 miles de l arrivée donc pour le we prochain ? Laurent Bonnet te l annoncera .

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    4. Suis en vacances, les copains. Je profite un peu du temps qui passe mais Laurent bosse sur la prochaine chronique...

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  59. je l'ai dit, ici, il y a déjà longtemps. Je n'ai evidemment rien contre lui, mais pourquoi les selectionneurs de l'EDF sont encore et toujours à proposer DANTY comme possible international. Un point c'est tout

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  60. Et les regarder de la buvette ,en plus on a des commentaires de plus en plus aiguisés à mesure que le match se déroule (et que les demis tombent),souvent très pointus sur l'arbitrage .

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  61. Sur qu'il y a plus à boire et à manger à la buvette Top 14 (surtout en espace VIP), que sur le terrain où il n'y a pas à boire grand chose en terme de jeu.

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  62. Sinon, le remplaçant de Moustache connu après l'élimination des bleus lors de la COM 2019. Étonnant, non ? quels sont les faits de l'annonce ?
    Ah ces nanards quand même (Laporte, Tapie,...). Mais rien encore pour la prochaine élection de 2020... Soit cadenassée, soit les menottes.

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  63. Je viens de retomber sur une phrase de Georges Charpak, Prix Nobel de physique 1992.
    Elle pourrait à la fois éclairer le conflit entre gouvernants et bas peuple en général, entre Macron et Gilets jaunes un peu plus en particulier aujourd'hui, et, également l'attitude, l'état d'esprit de tout sportif et des rugbymen, plus spécifiquement ici. Voilà cette phrase, dite en conclusion à un rappel des camps de concentration dans lesquels il a séjourné un certain temps:

    - "partager est, je crois, la seule leçon valable de la vie".

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    1. C'est exactement le principe qui guide les entreprises du CAC 40 ! entre 2009 et 2016 elles ont partagé leurs bénéfices sous forme de dividendes pour les actionnaires = 67,4% ....
      et de primes pour leurs salariés = 5,3%
      Source : https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2018/05/file_attachments_vfrapport_oxfam_cac40_des_profits_sans_partage.pdf
      et les champions sont : Total (43,5 milliards euros ) puis Sanofi (37,9) et enfin Engie ( 27,6 )
      Bon ne soyons pas démagos non plus, partager 50/50 faut pas rêver mais quand même à ce niveau ... juste un peu plus d'équité non ?

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    2. La bonne jauge d'un entreprenariat "social", donc pérenne,et communément admise c'est 1/3 pour l'actionnariat, 1/3 pour l'investissement, 1/3 pour les salaires.
      C'est Pagnol qui à foutu le broncks avec les gros tiers et les petits tiers de l'ami Marius 😈
      Allez, les GJ au bar de la Marine !

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    3. Sans avoir pris plusieurs tournées à la Marine, je reprendrais une phrase de B. Cyrulnik pour prolonger celle de Charpak :
      "Le rugby est une belle école de l'éthologie"...

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  64. Celle là aussi de W. Boyd : "la politique, c'est le show-bizz des gens moches" (rien à voir avec le chaud-bises !). Et il poursuit Sur le principe de Peter : "les gens s'y élèvent jusqu'à leur niveau d'incompétence"... On crève le plafond en ce moment ! Look for Macron, Laporte...

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  65. En vrac, je viens de lire "le bloc-note du désordre". Remarquable et remarquablement en phase avec les évènements du moment...Et superbe humainement et artistiquement parlant.
    Je suis tombé, hier soir, sur une discussion sur FR2 au lieu du film prévu. J'évite généralement ce genre d'émission d'analyse; mais là, non. En grande partie à cause de la présence d'Emmanuel Todd qui est ce qu'il est mais que j'ai toujours fortement apprécié. Pour une sorte de folie mâtinée de simplicité, d’honnêteté, d’extrême originalité et de grande intelligence. Autour de lui, tout s'est mis en place et c'était passionnant.
    Et puis, aujourd'hui, après un peu d'air frais, j'ai écouté une sorte de conférence de ce même Emmanuel Todd invité à Science Po pour parler de "la Macronie". Près de 2 heures passionnantes là encore. Quelques formules amusantes et révélatrices:

    - "je n'ai pas voté pour Macron car cela impliquait d'accepter la servitude"...
    - ..."un nain intellectuel"...."un puceau de la pensée"..."...Problème de suffisance intellectuelle et de manque de formation"....
    - "Il a inventé l'irréalpolitique, une politique extérieure toute en verbe qui n'a plus aucun rapport avec la réalité."..."On s'envoie des grandes claques dans le dos"...

    Finalement, j'ai revisité mes classiques en ai relu sur W. les trois révolutions marquantes: 1789, 1830 et 1848.
    Et puis, celles de 1870, La Commune, terminée dans un bain de sang et celle de 1968, plus culturo-socio-intellectuelle et qui n'ont pas entraînées de changement de régime contrairement aux trois précédentes.
    Mais j'arrête là. Cela risquerait de m'entraîner un peu trop loin et, surtout trop longtemps. Peut-être, qui sait, un peu plus tard?

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    1. c'est vrai André, de mon côté, j'ai pensé à "The Square", ce film qui nous a occupés un bon moment ; soit l'irruption de la barbarie dans un cercle policé, https://www.telerama.fr/television/the-square-ou-lart-derangeant-de-ruben-ostlund,n5761728.php ... j'ai pensé aussi à Thoreau et La désobéissance civile, puis en remontant encore au Discours de la servitude volontaire par Étienne de La Boétie ... bref .... des thèmes abordés depuis deux ans environ ici ou sur Commefou, hasard ? Prémonitions ? En tout cas ça mijote depuis un moment ...

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    2. et sinon un sage (?) conseil de Nietzsche dans le gai savoir : " Vis dans l’ignorance de ce qui semble le plus important à ton siècle ! Mets entre aujourd’hui et toi-même au moins l’épaisseur de trois siècles ! Que les cris d’aujourd’hui, que le vacarme des guerres et des révolutions ne soient pour toi qu’un murmure !" Bon a priori je vais avoir du mal ...

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    3. André tu ne peux pas oublier la période 1940 1945 et le CNR, Conseil National de la Résistance , dont on détricote petit à petit tous les acquis sociaux et tous les équilibres.
      Quant à Emmanuel todd, avec un petit t, je n'oublierai jamais ce qu'il a dit sur le peuple Tchèque le qualifiant de peuple non historique!(repartant d'une vieille maxime teutone, même s'ils ont pris une branlée à Tannenberg, suite à l'intervention d'un des plus grand capitaine militaire de tous les temps, le génial Jan Ziska

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    4. Ah Ah Sylvie, je parlais justement de Thoreau et de La Boétie lors d'une petite soirée sympa pour présenter mon dico devant un petit cénacle de personnalités diverses et variées lundi soir. Et de la violence, aussi. De quelles violences parlons-nous ? Violence professionnelles, économiques, politiques, financières, etc. Comme quoi les esprits se rencontrent.

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  66. Mettre trois siècles entre aujourd'hui et moi-même, peut-être, mais interroger l'Histoire, qui est souvent un éternel recommencement puisque les ressorts humains restent invariants, certainement. Et l'histoire -courte histoire d'un peu moins que les trois siècles recommandés (230 années pour la plus ancienne,1789)- me montre que, lors des trois grandes révolutions entraînant des changements de régimes, toutes les opérations se sont déroulées autour des Tuileries. et en quelques jours décisifs...
    Est-ce suffisant pour en tirer des conclusions? Certainement pas, mais il y a beaucoup d'autres similitudes troublantes...
    Bonne nuit les petits.

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    1. Ce qui rappelle fortement 1789, c'est le côté inorganisé de ce qui se passe... Quand j'étais étudiant et que je m'étonnais que quelques poignées de gens décidés aient pu faire basculer la monarchie, un de mes profs m'avait dit quelque chose comme : "il est à la mode (nous étions en 67, où l'école des annales était le maitre à penser de tous les historiens !) de lire l'histoire au travers des mouvements de fond de la société, et c'est utile pour comprendre comment les évènements naissent et se propagent. Mais à un moment où à un autre, il faut toujours deux ou trois individus pour craquer l'allumette et mettre le feu..."
      Ca n'est effectivement pas rassurant pour Macron, qui semble aussi sourd à ce que vivent les petites gens que Louis XVI et Marie Antoinette réunis.
      Vraiment ça se ressemble... la frustration accumulée depuis des années (faisons grâce à Macron qu'il ne fait que la même chose que ses prédécesseurs en plus vite !) qui débouche sur la rage et la violence, des revendications qui partent dans tous les sens (avez vous déjà lu des cahiers de doléances de 89 ?), un pouvoir qui ne comprend pas ce qui se passe parce qu'il ne peut pas imaginer qu'on peut penser différemment de lui, des réponses dont la vacuité le dispute à l'arrogance ("s'ils n'ont pas de pain, qu'ils mangent de la brioche" a été remplacé par "si vous trouvez l'essence trop chère, on va vous aider pour acheter une autre voiture"...), tous les ingrédients sont là !
      Et attendez janvier, quand les bulletins de salaire vont arriver amputés d'un impôt dont personne ne comprend comment il va être calculé ! Les gilets jaunes, pour la plus part, ne paient pas d'impot ou en paient peu, et là, c'est la "classe moyenne sup" qui va morfler. Gare à la suite ! Lenine disait :" quand la classe moyenne bascule du côté des prolétaires, c'est là que commence la révolution !"
      Oui, vraiment, mauvais temps...

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    2. Pertinente analyse, Daniel.
      Il est temps d'arrêter de se focaliser sur la violence, les "casseurs" et les Champs-Elysées.
      Lors des comparutions immédiates d'hier, il y avait certes les habituels extrémistes des deux bords et des jeunes de banlieue venus péter et piquer, mais la majorité était provinciale, entre 30 et 50 ans, et pourtant venue pour en découdre physiquement.
      Les préfets, aujourd'hui en première ligne, ne cessent d'alerter depuis quelques temps un pouvoir qui est même au-delà de la négation: il ne demande même plus ce qu'il en est du terrain. C'est une étape supplémentaire; plus que la déconnexion de la réalité, c'est vivre dans un monde parallèle, et au-dessus.

      Il y a un an, il y avait déjà eu quelques dégradations en fin de quelques manifs, et je me souviens m'être fait honnir par quelques-uns lorsque j'avais hasardé qu'il y avait symétrie entre cette violence physique et la violence sociale installée et alimentée par la politique suivie, et qu'il serait bon d'en être conscient et de se pencher là-dessus. La logique de ce qui se passe actuellement ne me surprend pas, c'est plutôt son ampleur et ce que cette désespérance générale peut amener le pékin moyen à faire.
      Et puisqu'on parle de 89, on retrouve en ce moment, non le droit à la résistance à l'oppression inscrit dans la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen reprise dans notre Constitution, mais l'esprit de celle de 93 et de son article 35: "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs".

      A l'heure où on table encore sur un vague moratoire pour calmer les esprits, je crains que le pouvoir ne soit encore stupéfait par ce qui s'est passé et n'ait pas compris la profondeur des évènements.

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    3. Surtout qu'il ne s'agit que d'un délai ou suspension de décision...
      Ce n'est pas là demande jaune. Du coup, leur venue à Matignon est aussi en moratoire.

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  67. Daniel,
    les gilets jaunes n'ont rien à perdre, pas de revenus de riches, pas actionnaires du CAC 40 , pas de patrimoine, pas d'indemnités parlementaires, pas de retraite dorée exonérée d'impôts, pas de piscine à 38 000€ pour 15 jours, pas de vaisselle à 500 000€, pas de moquette à 300 000€, pas de manteau de parade à 4000€, etc. et tout ce qu'on ne sait pas ..... le travail n'est plus une valeur refuge ... loin s'en faut, il sert à la finance qui spécule sur ton dos et continue à s'enrichir pendant que tu t'échines à économiser pour ta famille .... bref un comportement royal et déloyal qui conduiront certains à l'échafaud ... mais pas qu'eux, les délinquants aussi à l'attitude non patriotique comme si Daesh était de retour. Bafouer "le soldat inconnu", détruire des symboles comme l'arc de triomphe, toucher à Marianne, là on est plus dans le jaune mais dans le "rouge" sanglant comme en 1789 ... A ce rythme, le sang va continuer à couler tant sur des coupables que sur des innocents. Les collégiens aujourd'hui à Toulouse ont cassé, pillé, lapidé pour une cause obscure hormis le plaisir de se défouler en toute impunité ou quasi. La rage se répand non plus sur les animaux mais sur les hommes ce qui est bien pire. Le curseur des valeurs que sont "Liberté, Egalité, Fraternité" s'est déplacé dans la violence gratuite et idéologique pour certains, pour d'autres dans le combat d'une injustice sociale flagrante. Deux univers parallèles qui n'ont de commun que la vengeance ce qui est bien pire.

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    1. Plus on mérite le mépris, plus on a de penchant à mépriser les autres

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  68. Deux univers parallèles, c'est exactement ça...

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  69. En gros si je vous comprends bien un peu jaune devant ,et marron derrière .

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  70. Bien sûr que non. Que, non, je n'oublie absolument pas ce que tu soulignes. Ce n'est seulement pas le même propos; même s'il participe -le détricotage, commencé déjà sous Sarkozy, nettement en tout cas- à la situation actuelle; mais c'était une période de guerre mondiale, pas une révolution française.
    Quant à Emmanuel T(t?)odd, je ne le connais pas suffisamment pour connaître tout ce qu'il a pu dire...Il faut dire qu'il parle beaucoup et que ses propos sont parfois un peu délirants! Mais, en général, il le reconnait. Je me souviens de prises de bec avec Daniel Cohn-Bendit chez Frédéric Taddeï qui se reprochaient réciproquement de dire n'importe quoi!
    Je vais essayer de retrouver ce dont tu parles à propos des Tchèques.

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  71. En relisant l'ensemble de la chronique, il est clair qu'un très net virage sociétal nous a éloigné de l'objet d'origine qui était "L'équipe d'enfance".
    Toutes ces variations historiques réelles et inquiétantes ne peuvent-elles pas être retrouvées dans notre métaphore du monde -le rugby- encore et toujours représentatif, en plus léger, bien entendu, des soubresauts du monde dans lequel il évolue. Je ne sais pas trop, mais j'en ai une certaine intuition.
    D'autant plus que je suis à la fin de l'excellent livre de Jean-Pierre Oyarsabal, "Le sport est-il l'avenir de l'homme?", somme de ses chroniques parues durant des années dans "La Dépêche" et présentées ici par thèmes. Je ne peux pas ne pas faire le lien....

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    1. ah l'enfance ... moment d'innocence ...ça dépend pour qui !...Si tu apprécies Montaigne, un extrait des "Essais" commentant des événements graves ... Henri II vient de rétablir la gabelle, la Guyenne se révolte et Tristan de Moneins, lieutenant du roi de Navarre, est envoyé à Bordeaux pour mettre de l’ordre... Montaigne a alors 15 ans , son père est jurat de Bordeaux ( magistrat municipal)

      "Je vis dans mon enfance un gentilhomme commandant une grande ville, confronté à la sédition d’un peuple furieux. Pour éteindre ce commencement de trouble, il prit le parti de sortir du lieu très sûr où il était pour se rendre en face de cette foule de mutins. Mal lui en prit, car il y trouva une mort misérable*. Mais il ne me semble pas que sa faute tienne tant au fait qu’il soit sorti, ainsi qu’on le reproche ordinairement à sa mémoire, que d’avoir choisi la voie de la soumission et de la mollesse, et d’avoir voulu calmer cette rage plutôt en la suivant qu’en la guidant, en demandant plutôt qu’en exigeant. Et j’estime qu’une sévérité sereine, avec une attitude de commandement militaire assurée, confiante, comme il convenait à son rang et à sa charge, lui eût mieux réussi, au moins avec plus d’honneur et de dignité."

      *Ce fut une affreuse boucherie : le gouverneur fut saigné, écorché, dépecé, « salé comme une pièce de bœuf ». Suivant un récit contemporain : « joignant la raillerie à la cruauté, ils firent des ouvertures au corps de Moneins en plusieurs endroits, et le remplirent de sel, pour marquer que c’était en haine de la gabelle qu’ils s’étaient révoltés . 21 août 1548 Bordeaux
      Enfance ... en France ...

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  72. De mon côté, cette soirée, j'ai re-regardé deux magnifiques spectacles qui m'ont fait pleurer, l'un et l'autre, par leur puissantes racines dans mes souvenirs d'enfance.
    Tout d'abord, "La Flûte Enchantée" de Mozart...Ma grand-mère, musicienne et pianiste...Et puis , "Manuel Agujetas, Cantaor". Chanteur de flamenco, donc, de Jerez et homme libre...Là, c'est le côté Catalan de cette même grand mère qui est ressorti.
    Un peu moins dur que pour Montaigne, n'est-ce pas?

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    1. En fait il y a une suite, 40 ans plus tard Montaigne est maire de Bordeaux il doit faire face à une forte opposition entre les ligues catholiques et les jurats, il est d'avis "d'y aller franco" dirait-on aujourd'hui ..."
      Il était question de faire une revue générale des différentes troupes en armes . C’est le lieu des vengeances secrètes : il n’en est pas où on puisse les exercer avec une plus grande sécurité. Des signes évidents montraient que pour certains de ceux à qui incombait la charge de procéder à la revue, il ne ferait pas vraiment bon s’y trouver. On entendit donc des avis différents, comme il était normal pour une affaire aussi importante, et dont les conséquences pouvaient être graves. Le mien était qu’il fallait surtout éviter de donner quelque preuve que ce soit de cette crainte, qu’il fallait se montrer et se mêler aux défilés, la tête haute et le visage ouvert, et qu’au lieu de retrancher quoi que ce soit à la cérémonie (ce que les autres souhaitaient), il fallait au contraire demander aux capitaines d’avertir les soldats de faire leurs salves belles et fortes en l’honneur des assistants, et ne pas épargner la poudre. Cela servit de témoignage de faveur envers ces troupes suspectes, et produisit dès lors une mutuelle et utile confiance."
      Sans sa première expérience choquante du conflit qui sait s'il aurait pu faire face ? Transmis à nos dirigeants, bien empêtrés actuellement ...

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    2. Faut pas rêver Gariguette: si c'est comme pour le Moneins, je vois mal un édile Marcheur prendre le risque de devoir boire quelques litres d'essence surtaxée en venant à la rencontre de Gilets Jaunes...

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    3. Ce n'est pas la sanction infligée à ce pauvre Moneins sur laquelle je voulais attirer l'attention, plutôt sur le parcours psychologique du jeune Montaigne, de simple spectateur des atrocités à acteur de la résolution des problèmes . De ce que je connais de la formation de notre Jupiter, je doute qu'il ait dû affronter des crises semblables, de près ou de loin .... Par comparaison, De Gaulle étant à part bien sûr, je ne vois guère que Chirac pour avoir été littéralement au feu en Algérie, avant lui Pompidou affrontait la mort, la sienne ... Evidemment ce n'est pas un critère de choix démocratique mais par les temps qui courent, par le feu qui couve ... savoir garder son sang-froid peut être utile . A défaut : avoir joué au rugby peut être ?

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  73. Ben moi c'est les états d'âme de Tchalle Wallou qui m,ont fait pleurer, de rire !
    Allez voter, les joueurs, toute ressemblance. .......

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  74. Pour les puristes ....
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1926481717380778&id=100000569046716

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  75. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2336975163199358&id=1448240868739463
    Ne les oublions pas ...pour l'AFM 👍🏈

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  76. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1475672645780518&id=677178778963246
    Les Pyrénées, une terre de rugby et de traditions 🥂🏈

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  77. En revenant sur l'équipe d'enfance, on a pas parlé de la 3e mi temps. Ce moment de vie qui nous tous permis de forger notre jeunesse. Des équipées sauvages parfois. Mais quand même un désordre sacralisé et plus organisé, pas comme les gilets jaunes ! Ou on a pu rire jaune sur le coup, aussi.
    Mais ceci est 1 autre histoire...

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    1. si si, je me suis permis d'évoquer la formation d'adulte que la 3ème mi-temps a pu m'apporter, notamment à l'occasion de l'anniversaire de notre boite de nuit "QG" de nos fins de soirée

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  78. Devinette qui écrivait en 1972 ces lignes .Je vous aide car je ne vous sent pas trop en ce moment,vous êtes perturbés pour les uns par la façon de s'habiller ,faut il mettre des gilets jaunes puisque c'est la mode ou pas , Garriguette elle s'intéresse à un U15 qui a marqué x essais qui a joué à Bègles ,donc son nom commence par LA et finit par LANNE .Voici la fin de son texte ,je ne vous met pas tout ,parce que je viens de poncer l'abri de jardin et j'en ai plein le... "Avant bientôt avec son championnat annuel,championnat à outrance,avec ses saisons démentielles qui remettent les joueurs au travail au mois d'aout,le rugby français sera confronté à un problême qui se fait déjà cruellement jour dans la première division :la séparation en deux catégories ,en deux familles ,des équipes en compétition .Il y a les clubs de papa et les riches écuries de province.Et le jour ou se seront,non pas deux grands clubs mais deux puissants PDG qui s'affronteront en finale ,inutile de dire que le rugby aura cessé d'être le jeu des braves gens Ainsi n'en soit il pas .Il y voyait déjà clair l'ami Lalanne ,Rugby73 magazine ou il y avait les photos de toutes les équipe ,au passage un certain Badin à Chalon .


    ,a



    vec son championnat annuel,championnat à outrance,avec ses sa

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  79. C'est vrai, je me souviens des Rugby Magazine...Je les achetais en début de saison et je les ai presque tous eu...Tous ont disparus...
    Je me souviens bien de celui de 1962 dans lequel apparaissait l'équipe du monde de 1961..Il y avait les frères Boniface et Michel Crauste. Et puis, pour les autres, un max de Néo-Zélandais dont Wilson Whineray, Colin Meads, Vic Yates, Connor à la mêlée, Don Clarke à l'arrière... et puis des Sud-Africains....

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  80. Dans les petits matins blêmes des 70',on attendait le car chez Fernand ( un Bordeaux /Paris au compteur,quand même !)donc on revisait Chany d'abord, obligé, puis Lalanne,ça m'a jamais quitté.
    Allez, c'etait bien

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  81. Ça racle les fonds de tiroirs..
    Du coup, j'ai essayé de me rappeler en entier cette équipe du "monde" 1961 du Rugby Magazine de l’Équipe 1962.
    Don Clarke - Jannie Engelbrecht (?)/Guy Boniface/André Boniface/Jean Dupuy - Richard Sharp(o)/Desmond Connor ou Dickie Jeeps (m) - Kelvin Tremain/Vic Yates ou Doug Hopwood/ Michel Crauste - Abie Malan/C.Meads - Piet du Toit/Gabie Malan ou Dennis Young/ Wilson Whineray.
    Je ne dois pas être très loin du compte...

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  82. Au pif, de mémoire j'aurais pensé à Tony O'Reilly, sur une aile?
    Allez, sans garantie

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  83. Réponses
    1. Le deuxieme ligne et capitaine springbok etait Avril Maalan.
      Il te manque un peu plus bas- c'est normal- parmi les derniers grands centres celui de Mont De marsan Patrick Nadal

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  84. Il est amusant de constater qu'en 1962 (par exemple, mais ce serait valable jusqu’à ces,disons, 10 dernières années), les joueurs français cités ci-dessus étaient indiscutables. Du moins, on pouvaient en préférer d'autres comme Jacky Bouquet, Christian Darrouy ou François Moncla, pour rester dans les postes occupés dans l'équipe du monde de cette époque. Cela touchait plutôt au style de jeu que l'on préférait, au plaisir de la discussion, aux finesses techniques...
    Si l'on se tournait vers la passé, c'était plutôt et quasiment exclusivement, pour admirer la lignée, le pedigree de tel ou tel joueur.
    Ainsi, pour rester au niveau des centres, en partant des frères, eux-aussi, Jean et François Borde, de Jean Dauger, de Maurice Prat et Roger Martine, et pour poursuivre, par la suite par des Jo Maso, Jean Trillo, Jean-Pierre Lux, Claude Dourthe, l'école Lourdaise seconde ou troisième génération, Jean Piqué...Roland Bertranne, François Sangalli, Philippe Sella, Denis Charvet, Didier Codorniou...et j'en oublie certainement...cela donne le vertige..jusqu'aux petits derniers, comme Thomas Castaignède, Yannick Jauzion...il étaient inutile de se retourner vers le passé pour chercher des grands joueurs. Ceux de chaque époque l'étaient et s'en référaient à leurs propres "maîtres".
    Qu'en est-il aujourd'hui? Et qui sont ces joueurs? Et à qui peut-on s'en référer? Et qu'en dire?
    Je suis perplexe.

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  85. Dans les nouvelles "fraîches":
    - Le Gallois Ken Waters atteint de la maladie de Charcot....? C'est triste.
    - Pas d'Iliens dans le "Super Rugby"...! C'est triste aussi et autrement

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  86. qui se souvient du journal de rugby rose des annees 70
    dans lequel ecrivait Robert Barran
    le titre m echappe

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  87. Carnet rose, Art'rose ? Sinon, je vois pas.
    André à dû connaître.
    Déjà que Robert Barran me parle pas.
    Il était chaud le gars ?...

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  88. Exact Midi sport ou Rugby sport ,qui voulait faire la pige au Midol

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    1. ..oui, Midi Sport, c'était "'La Dépêche" qui voulait concurrencer le "jaune", d'ou la couleur rose ...
      Robert BARRAN, un grand bonhomme, excellent journaliste, membre du bureau du PC, qui nous avait accompagné avec l'EDF pour le match annuel en Roumanie, (je crois en 76) et qui à la descente d'avion, avait été récupéré par des émissaires roumains, sans passer par la douane, et que l'on avait revu qu'à l'heure du retour 5 jours plus tard dans l'avion !
      Me rappelle également la plaisanterie de JP Rives à la douane roumaine, glissant PLAY BOY au guichet à la place de son passeport, pour le plus grand bonheur des 2 douaniers rouge de plaisir en tournant discrètement les pages du mensuel planqué sur les genoux !

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  89. Stade Robert Barran à Plaisir.
    Perso j'aurais bien mis une pièce sur 'Miroir du Rugby", sans certitude.
    Allez Chevreuse

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  90. Décès de Barend Britz, légendaire 2ème ligne de l'Usap, suite à une agression dans son bar du centre de Perpignan.
    Le rugby catalan est en deuil.

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    1. Le Rugby tout court !
      Voir ta miminne disparaître dans le battoir du gentil golgoth,le sourcil interrogateur et l'oeil malicieux du mec qui t'as jamais vu mais qui t'aime déjà vu qu'il adore tout le monde, merde !
      Allez, période détours par les bars célèbres, ce fût long, mais bon.

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    2. Il y a pas mal d'histoires dramatiques dans le rugby, et coincidence ; Télérama de cette semaine attire notre attention sur une série de podcasts relatant une enquête autour de la mort mystérieuse d'Armand Vacquerin, j'ai commencé à écouter, c'est très bien fait et passionnant ... Une autre façon de "lire", très plaisante ma foi, c'est ici : https://www.nouvellesecoutes.fr/le-canon-sur-la-tempe/

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  91. Intéressant. Étonnant cette enquête. Quel intérêt réel de soulever tout çà? Un peu comme l'affaire Seznec qui n'en finit pas et qui n'intéresse, au fond, que la famille et ceux qui écrivent là-dessus. Finalement,on, n'en sait pas plus.
    Robert Barran était un grand troisième ligne du Stade Toulousain. Capitaine de l'équipe et plusieurs fois champion de France...Écrivain, journaliste tendance communiste...
    C'est un de mes livres sur le rugby que je viens de rechercher depuis qu'on parle de lui ici:
    - "Rugby, la technique, la tactique, l'entraînement". Pas un théoricien à la Deleplace, mais du bien concret.

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    1. "ça n'intéresse que la famille" ; précisément, la grande famille du rugby ! Ca brasse plein d'idées sur l'appropriation d'une histoire, la reconstruction effectuée des faits pour protéger la légende, racontée par les protagonistes, l'accent, la verve, les émotions ... c'est très vivant et parfois émouvant . C'est aussi la mémoire vivante d'une époque révolue du rugby .

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  92. Oui, c'est très bien fait, et çà m'a plu, mais je ne sais pas trop quoi en dire de plus. Une histoire de famille, certainement. Très personnelle et, pour moi, sans lien réel avec le rugby en dehors des noms connus et de l'accent.

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    1. l'épisode intitulé "Armand le Grand" est pile poil dans le sujet de Ritchie sur l'équipe d'enfance, avec ces joueurs qui racontent leur premier match, leurs premières impressions, leurs peurs ... ce ne sont pas des intellectuels, c'est souvent drôle en plus . La poursuite des lapins en renault 4 "je vais les choper ..." je suis persuadée que ça va plaire au blog !

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    2. ...oui Gariguette, tu as raison, ... et merci de nous faire découvrir "Armand le Grand", ... enfin.. pour ceux comme moi, qui ont connu le formidable joueur et surtout la gentillesse et la grande amabilité du garçon, en dehors des terrains .
      Mais un personnage assez mystérieux, dont le terrible destin interroge encore, et qui a laissé sa famille dans la douleur et ses amis dans l'incompréhension.

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  93. J'ai dû passer à côté des lapins...

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  94. Pensez "3637" comme vous pensez "ovale"
    👏👍🏈

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    1. Sinon je vous recommande aussi l'association "Un p'tit sou pour Zan Lou", d'utilité privée 😃
      Allez Chevreuse

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    2. Vivement Treignac pour te le mettre "le petit sou" hic hoc 🥂😂🏈

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  95. Puisque les conversations sur le rugby semblent être au ralenti, je glisse la possibilité de lire un petit article de Frédéric Lordon, du "Monde Diplomatique", que l'on trouve aisément sur internet, et qui s'intitule "Fin de monde".
    Intéressant.

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  96. Barend, Armand, & co, pas la fin du monde, mais destin en hic, quand même.
    Et Ben Arous, l'espoir du SF, encore 2 commos dont 1 arrêt cardiaque.
    Y font des coeurs en béton ? Parce que même la muscu quand t'es pris entre 2 murs, tu te trouves entre 2 eaux...

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