jeudi 4 avril 2019

L'autre soi

Ils sont cent qui représentent les écoles de rugby jusqu'à l'équipe nationale. Depuis plusieurs jours, glorieux et inconnus se posaient la même question : que faire pour relancer le XV de France ? Mardi et mercredi, elle sera posée par référendum aux présidents des clubs de rugby amateur. Ne soyez pas surpris : c'était une promesse de campagne. Alors, êtes-vous favorable à ce qu'un "étranger" (je déteste ce mot) dirige le XV de France ?
Pas certain que les bénévoles de clubs amateurs soient les mieux placés pour décider du choix d'un professionnel du management au chevet de ce XV de France, lequel claudique dans les zones internationales avec seulement 37 % de victoires en test-matchs depuis le mois de janvier 2012. Ecroulée sous les ères Saint-André, Novès et Brunel - qui pourtant savaient bâtir - la sélection nationale périclite saison après saison. Qui la redressera ?
Oublions un instant le Mondial 2019 et le stress d'une victoire impérative en ouverture, le 21 septembre, face aux Argentins. Hier denrée mineure - Pierre Albaladejo me rappelait qu'international, il avait refusé deux tournées d'été chez les gauchos sous prétexte qu'il n'apprendrait rien d'ovale là-bas et qu'il avait par ailleurs du boulot au camping  -, l'Argentine est aujourd'hui notre ennemi majeur. Nous aurons le temps d'y revenir.
Gatland, Jones, Hansen ? Why not. Laissons la porte ouverte. Les premiers dirigeants d'importance du rugby français étaient l'un Américain (Allan Muhr), l'autre Ecossais (Cyril Rutherford). Les joueurs nés au-delà de nos frontières - Melville, Van Heerden, Benazzi, De Villiers,Marsh, Nakaitaci, Spedding, Le Roux, Vakatawa, Willemse, etc. - ont chanté La Marseillaise, ce que Jean-Pierre Rives a toujours refusé de faire parce qu'il détestait l'idée qu'il faille faire couler "un sang impur" dans nos sillons.
L'Argentin Gonzalo Quesada et l'Anglais David Ellis ont renforcé le staff technique tricolore, ce qui n'a jamais suscité la moindre polémique. Le dernier tabou tombera-t-il ? Ce serait surtout un camouflet pour les théoriciens français, de Deleplace à Peuchlestrade, en passant par Villepreux, Barrière, Quilis, Barthez, Saby, etc. Ce serait certainement aussi la fin d'un savoir-jouer à la française, ce flair travaillé qui consiste à lancer des actions spectaculaires dans un courant contraire.
La démocratie antique impliquait à tour de rôle des citoyens libres, cultivés, concernés, engagés dans la vie de la cité, la res publica. Cet aréopage, microcosme ovale, est constitué ici d'un philosophe et d'un historien, d'anciens internationaux (41), de chroniqueurs-consultants (15), d'entraîneurs (13), de dirigeants (11), d'anciens joueurs professionnels (6) et amateurs (4), de théoriciens (2), d'éducateurs (2), de préparateurs mentaux (2) et physiques (2).
Pas invité au RIC de Bernard Laporte, ce club des cent a été consulté et, comme vous pouvez le lire en cliquant ici (version internet de L'Equipe), le "non" l'a emporté - 54 % -  sans que cette préférence soit significative en termes purement statistiques. Dans ce bloc du "non", tous pensent qu'il y a assez de techniciens français de qualité pour subvenir aux besoins de la cause et relancer le XV de France.
Mais au fil de la discussion que j'ai eue avec chacun d'entre eux, à l'évidence le problème n'est pas dans le choix de tel ou d'untel pour s'occuper du XV de France - sujet cosmétique - mais dans l'absence de projet fédéral, d'une vision à long terme, et surtout de liens de subordination entre les clubs pros et la FFR pour mettre l'équipe de France en évidence au milieu de la vitrine.
En miroir, dans une approche humaniste, Pierre Albaladejo, Jean-Pierre Rives, Jérôme Bianchi, Eric Blondeau, Thomas Castaignède, Benoît Dauga, André Herrero, Dominique Harize, Cédric Heymans, Thomas Lombard, Jean-Pierre Lux, Franck Mesnel, Philippe Sella, Robins Tchale-Watchou et Dimitri Yachvili, pour ne citer que les plus connus des intervenants, se sont déclarés favorables à l'ouverture.
Blogeur de Côté Ouvert, le philosophe Christophe Schaeffer propose de "mettre ainsi les internationaux français dans une zone d'inconfort pour aller chercher en eux quelque chose qu'ils ont perdu." Pour l'ancien international Christian Badin, "le jeu qui était le nôtre n'est plus. Seul quelqu'un d'extérieur pourra faire taire tout le monde et parvenir à accorder chacun autour du XV de France." L'éducateur Philippe Glatigny, au contraire, évoque "notre estampille et les racines du rugby français," soulignant "les capacités de certains entraîneurs français qui éviteront qu'on se coupe de notre histoire."
"Nous avons des joueurs étrangers dans nos clubs, constate le Biterrois Claude Saurel, coach globe-trotter (Géorgie, Russie, Maroc, Tunisie). Pourquoi être restrictif concernant les entraîneurs ?" Didier Camberabero veut profiter de cette occasion pour "faire table rase", Jean-Michel Aguirre pour mettre "fin aux querelles de chapelles." Ce que Thierry Roudil, préparateur physique et grand voyageur, résume en deux phrases : "La France est huitième nation mondiale. Il y a dans sept pays des techniciens dont la voix portera quand celle des entraîneurs français n'est pas entendue par leurs joueurs."
Les adeptes du "non" ne forment pas un bloc compact : leur spectre va du "travail sur l'identité du rugby français", dixit le psychologue du sport et ancien deuxième-ligne international Yann Le Meur, à l'inéquation d'un "copier/coller du modèle anglo-saxon" assure le préparateur physique du RC Toulon, Thibault Giroud, qui a travaillé dans des staffs anglo-saxons. Bertrand Fourcade, qui entraîna Tarbes et l'Italie, en fait une synthèse : "Notre rugby plagie les Anglo-Saxons avec ses temps programmés. Il faut revenir à notre jeu, inventif."
Ainsi se dessine l'avenir des Tricolores, têtes lourdes, épaules basses et bilan percé. Puiser chez soi ou s'ouvrir à l'autre. Altérité/ipséité : d'Aristote à Paul Ricoeur, cette réflexion traverse la pensée occidentale. Ne pourrait-on pas imaginer réenchanter une identité en se tournant vers un nouveau paradigme ? Le sujet, clivant, tiraille les esprits ovales. Une chose est sûre : étranger ou indigène, d'ailleurs ou d'ici, il est surtout temps d'en finir avec les vieilles ficelles, les cautères sur jambe de bois et le bris de vaisselle.







75 commentaires:

  1. Comme l'élevage du vers à soie est en totale perdition, celui des coquelets l'est aussi. Juste une analyse généraliste. Le problème est déjà tricéphale : Un président qui en soit vraiment un et qui travaille pour le rugby français et pas pour son porte monnaie, une LNR qui doit rester sous l'égide de la FFR qui doit mener enfin une vraie politique de formation, avec un vrai projet de jeu correspondant à notre identité française, (quel jeu avec quels joueurs cher à Christian...Badin) en lien quand même avec nos racines, en discussion avec nos techniciens les plus influents qui voudraient s'y joindre. Et un entraineur français, ou étranger mais avec dans la tête un coin de culture française qu'il jardine et qu'il pourrait développer aussi à sa façon. On est donc encore (et c'est bien français) sur une situation multi hypothèses, multi pistes (avec des difficultés graduelle) pour laquelle faudra pas se tromper de couleur suivant le niveau auquel on sera, avant de l'emprunter. Enfin, faudra pas palabrer non plus pendant 107 ans. La roue tourne, et faut éviter de louper son train.

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  2. suite pour les agapes, j'ai annoncé , pour qu'il n'y ai pas trop de doublons dans le frais, ensuite, reste ce qu'il y a dans le porte feuille....., Uzerche ce n'est pas le désert.... et surement aussi ou meilleur qu'ailleurs

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  3. Tant que le rugby français sera gouverné par la LNR le peu de joueurs éligibles au xv de France qui officient dans le cac 14 ne seront ni préparés ni entraînés ni motivés par le xv de France.

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    1. Et je me pose quand même la question suivante : Des entraîneurs étrangers cités dans le plateau à gratin, lequel est véritablement prêt sur la forme, à venir tremper dans cette pétaudière en terme d'organisation et gestion du rugby français actuellement. Faudrait s'allonger sur un nombre certains de garanties qu'on arrive pas à faire évoluer pour l'instant, afin d'obtenir une signature, pour officier pour de vrai. Pas que pour le pognon.
      Et je parle pas de la parole donnée aux zamateurs l'autre soi disant consultant, style brosse à reluire. Pas que le sang d'impur, la démarche aussi, pour abreuver le sillon à Bernie.

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  4. D'accord avec Georges , achetons local pour " la mange "
    Passionante tribune Richard qui j'en suis sur alimentera les discussion dans moins d'une semaine
    Le problème du Rugby Français ne se résume pas qu'à la seule qualité du coach mais bien évidement de la vision qu'il a du jeu , des ses compétences , de son savoir faire , de sa capacité à obtenir des résultats et du respect qu'il inspire aux joueurs et à ses pairs , étranger ou pas , la n'est pas le pb à mon avis et l'estampille "fabriqué en France " indique seulement une provenance , "le slip Français " a du succès bien sur mais il est loin d'être leader mondial , oui je sais ...
    La décision doit être prise dans quelques mois donc il faudra bien s'en remettre au coach et son projet , encore faudrait il que " l'étranger " soit intéresse par la France , pas si sur ... de garanties difficiles à donner quant aux moyens

    De toute façon ce sont les clubs amateurs qui décident , non mais de quoi se mêle t-on ????

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  5. Pourquoi, s'en manquer de respect, demande t'on l'avis du monde amateur. Parce que c'est le seul qui coopte encore BL.
    Et puis c'est un peu comme dans une entreprise. On demande à la base de réfléchir sur une problématique et on met en place la solution proposée. Si ça marche, bravo pour le chef, si ça plante, c'est la faute à la base....

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    1. Pas d'accord le monde meurt de ce verticalisme pédagogique. Le xv de France appartient à tous les licenciés, amateurs, pros ou semi amateurs. Il ne faut mépriser le monde amateur. Car il est bien éduqué et sait ce qui est bon pour son jeu. Il est même le garant week end après wek end de l'esprit du jeu. Au contraire il faut plus de démocratie semi directe dans le jeu de rugby et dans la société. Sinon, c'est la révolte ou le soulèvement qui guette. A trop mépriser les gens du rugby, la LNR et la FFR vont faire tout dégoupiller. Espérons un soulèvement ovale jaune intelligent et clairvoyant.

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    2. Frédéric, quelle compétence aura une président de club amateur pour décider si oui ou non il faut un entraîneur français ou pas pour manager le XV de France ?
      C'est du populisme mais de la démocratie semi-directe.
      Car pourquoi donc Laporte va-t-il rencontrer Gatland cette semaine ?

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  6. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  7. Miroir,
    La sclérose congénitale du rugby français atteint son apogée pendant que l'égo frontal bataille, pense et dicte sa pensée en quête d'un pouvoir absolu. Point d'horizon bleu ni d'habits de lumière dans des hommes qui ont gagné leur "montera" grâce à l'ovale. Aujourd'hui, il est temps qu'ils rendent dignement ce que le rugby leur a donné sans chercher le profit, la gloire ou la reconnaissance. Aussi sibyllin que cela puisse être que de cantonner l'éducateur a son rôle et ne lui laisser aucune prérogative qui n'appartient qu'au monde des savants, il est clair que nous souffrons de ces paradoxes absurdes ou la bêtise règne en maître. Etats généraux, RIC, congrès, bref quelque soit le mot employé refonte totale du rugby français, des structures organisationnelles et financières, du monde amateur et du monde professionnel, de la méthodologie du jeu, refonte des ligues, ... pour pouvoir espérer émerger en 2030. Ne pensons pas 2023 ! La réponse d'Albaladéjo est claire : d'abord mes affaires et mon pain puis le Seigneur si c'est un dimanche férié !! Le renouveau doit s'enorgueillir d'idées neuves, d'outils modernes et d'augustes semeurs qui n'ont pas peur de retourner la terre. Ce en quoi je regardais hier soir furtivement à une heure très avancée de la soirée le débat et ses conclusions des gens en lice pour les européennes ! Les mêmes, recalés à la Présidentielle, qu'il va falloir recaser pour qu'ils croûtent car ils ne travaillent pas ou peu et passent leur temps à jouer au tribun sans en avoir la culture, l'étole ou l'étoffe. Le rugby c'est du pareil au même, du recyclage improductif et parasitaire. Point de Danton, de Robespierre ou de Marat pour décapiter les têtes vue l'absence de Montagnards, de Girondins ou de Jacobins ! Beaucoup d'individus des basses oeuvres qui agissent en sous mains pour leur profit personnel ... rien de plus glauque et d'ennuyeux que de vivre en vase clos ! "Aucun n’est prophète chez soi" disait La Fontaine ce à quoi je citerai "Le monde visible n’est que le miroir de la volonté" Schopenhauer.

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    1. Entre soi, le miroir de la volonté est il actuellement le miroir du rugby ??

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    2. Il y a un miroir qu'on lui présente et dans lequel il se regarde et ce n'est pas reluisant.

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  8. Plus Cornélien on fait pas à moins d'y mettre du moi et du soi et de voir lequel tombe à l'eau le premier?

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  9. Déjà pas trop me pousser pour faire l'éloge d'un passeport universel, couleur arc en ciel,tiens!
    Alors dans notre microcosme du Rugby, fût il planétaire, la définition d'étranger,fô m'expliquer.
    Certaines" racines" de nôtre Rugby sont pourries ami Philippe, et l'important serait de s' en débarrasser au plus vite .
    On ne le fera pas avec des hommes du sérail, fussent ils d'exellents techniciens, ce qui n'est pas prouvé à l'échelon international,loin de la !
    Allez Chevreuse

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  10. un Consul américain métis a restructuré le rugby stéphanois et présidé le Rugby Club Stéphanois puis le Stade Forézien Universitaire après fusion, ancêtre de l'actuel RC St. Etienne lui même héritier du CASE (fugitif pensionnaire de ProD2 en 2010).

    Coqueluche de la "gentry" stéphanoise de 1906 à 1927, le US Consul William Hunt a fait beaucoup pour installer le rugby dans la ville; Jusqu'aux années 1930, celui-ci comptait plus de licenciés que le foot-ball (à des époques où la pratique sportive était très peu structurée et par la facilité de son approche, le poofball a toujours eu en fait davantage de pratiquants, mais le haut niveau était au rugby).

    pour lire une article sur William Hunt, qui assistait aux matches du haut de son cheval : un très bel article du HuffPost (en anglais); sinon le livre de Christian Sigel, agrégé d'histoire et mémoire du "rugby stéphanois", malheureusement épuisé -le livre, pas l'auteur-.

    https://www.huffpost.com/entry/the-rugbyloving-us-consul_b_6764064

    The Rugby-Loving U.S. Consul in St. Étienne
    (Intro)
    William Henry Hunt, president of Racing Club Stéphanois, bid adieu to his rugby players as they departed St. Étienne for the battlefields of northern France a century ago. He did not see most of them again as so many perished in the Great War’s carnage. The esteemed president did, however, help their families and others through his leadership and position as U.S. Consul. As a result, Hunt’s standing reached new heights during the war. His influence served to cement rugby’s place amongst the Stéphanois.


    Donc ici, aucune frilosité à l'encontre de dirigeants ou coaches étrangers !!!

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    1. Sympatoche moment d'histoire sur ce fils d'esclave bienvenu pour l'ovale mais ensuite dont les différents mauvais rebonds ont fait perdre l'engouement.
      Sinon, nouveau contact pour me récup dimanche au retour sur St-É vers 16 h à "Terrenoire". Tu connais ?

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    2. Très interessante cette histoire. En fait, l'histoire du jeu de Rugby regorge de ces aventuriers qui transmettaient et colportaient le jeu de RUgby à travers le monde. Sauf que depuis que le jeu a abandonné une de ses idées fondatrices, l'amateurisme, la donne a changé. Les aventuriers se sont transformés en mercenaires qui viennent pour la plupart pour remplir leur compte en banque sans se soucier de beaucoup d'autres choses. Quand le CAC 14 aura dégonflé sa bulle et que le budget de ses clubs retrouvera un peu de décence alors là oui voyager à travers le monde du rugby prendra son sens originel.

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    3. Et un rebond originel est davantage aventureux qui suscite plus d'attention pour le capter.

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    4. Il est arrivé la même histoire au Stade Rochelais avec un consul américain métis qui lança le club. Une tribune de Deflandre porte son nom et j'ai la chance d'échanger régulièrement avec son arrière-arrière-petit fils.

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  11. Gérard-michel Thermeau semble avoir écrit 1 ouvrage sur le consul. Il y a 1 interview en ligne sur RCF radio qui date de 2017 je crois.

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  12. Bel hommage à Robert, intendant et amateur pur sang
    https://www.midilibre.fr/2019/04/05/rugby-robert-verlaguet-intendant-de-lasbh-nounou-denfer,8111573.php

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  13. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  14. Hansen en route vers le Japon rejoignant K Read. Le jeu des chaises musicales commencent sans BL.
    https://www.facebook.com/53366179781/posts/10158532688554782/

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    1. Hansen disait qu'il voulait respirer un peu après les All Blacks.

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  15. La performance est non négociable

    https://www.linkedin.com/feed/update/urn:li:activity:6519465055837396992

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  16. Uzerche à J-6
    N'oubliez pas que nous vivrons trois jours avec ce que chacun apportera.

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  17. Je suis toutes fait d'accord. Moi je dis que Tous les licenciés doivent voter et pas que sur le sélectionneur mais sur l'évolution du jeu de Rugby

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    1. Le Rugby français il est largué aussi dans le monde amateur.
      Un gamin de vingt printemps qui débarque senior en série, à part son enthousiasme et sa bonne volonté, neuf fois sur dix il n'a pas grand chose en magasin pour briller le dimanche à 15 heures, alors lui demander son avis sur l'évolution du jeu et les qualités de Gatland et consorts....
      Déjà fédérer les clubs pour qu'ils exigent leur du, à savoir des méthodes de gestion, de recrutement puis d'apprentissage de la vie en équipe et du jeu de Rugby.
      Je préconise une cure urgente de modestes talenquéres!
      Allez Chevreuse

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    2. Oui, pas les mêmes que celles de l'Arêna. Pas les mêmes fonctions. Du coup supporters ou consommateurs affairistes ? Bref éthique esprit du jeu, pas des affaires.

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  18. https://www.ladepeche.fr/2019/04/05/stade-toulousain-le-demi-de-melee-pierre-pages-veut-meler-dietetique-et-recherche-spatiale,8113121.php
    Doctorant pharmacien dans une belle aventure personnelle et conseillé par Deylaud. A ce sujet pourquoi on ne parle presque jamais de Philippe?

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    1. P'tain, encore 1 expérience que les blacks vont nous piquer et exploiter. Comme dab.

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  19. Une paire pour BL pour être visionnaire ..
    Bravo au SF
    https://actu.fr/sports/rugby/pro/top-14-stade-francais-va-permettre-supporters-malvoyants-voir-match_22735163.html

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  20. Pas vu les rouges et noirs du ST se laisser emporter sur la rade à Mourade par les rouges et noirs du RCT. Finalement des rouges et noirs ont gagné...
    Sinon, vu gagner notre petit génie du vélo, Guillaume Martin, au sommet de l'Etna, enfin de l'étape. Du panach', de l'intelligence de course (style celle à Pierrot, mais sur la selle). D'autres classiques à venir avant le tour (pour lequel il avait été chroniqueur pour le Monde l'année dernière) avant de voir ce qu'il vaut devant les cadors du moment, puisque son équipe belge Vanty-groupe Gobert a pu s'engager, même si elle ne sera pas sur le même fuseau financier, voire celui des stimulants. Bien sur le vélo et dans sa tête, ce mastérisé en philo a sorti récemment un bouquin, "Socrate à Vélo", désengonçant les sportifs dont les cyclistes et l'intellect. Un vélosophe, comme il appelle. Ca pédale dans le ciboulot et avec le grand braquet. Coucou à André, tu as dû y jeter un oeil...

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  21. Mathieu Lartot avait raison après Irlande-France : la grande famille du rugby Français n'existe pas. Autant de chapelles, de divisions, d'incapacité à s'unir... En fait 2 questions s'opposent pour le nom du futur sélectionneur : "Pourquoi un étranger réussirait-il là où tant de Français ont échoué?" et "Combien de coachs Français entrainent encore à l'étranger?". Mais si on s'arrête à ça on oublie d'autres détails (top 12? préparateur mental?...) qui sont en fait beaucoup plus important.
    Par contre le french flair n'a jamais disparu car il n'a jamais existé. C'est comme en cyclisme où parler de talent n'a aucun sens. Il faut parler de gestion de l'aspiration sur le plat ou en montée, de gestion du stress et des trajectoires dans les descentes, de placement sur un secteur pavé... Et bien en rugby il faut parler d'intelligence situationnelle, de qualité technique, de préparation physique (dopage parfois???), de coaching judicieux ou non... Parler de french flair n'a aucun sens car on pourrait appliquer ça à pas mal d'équipes. Donc cette fameuse "identité pour le rugby Français" est une légende et rien de plus. On part donc vraiment de zéro et on peut donc tout se permettre : plagier les autres et/ou créer notre propre jeu. Mais il va bien falloir choisir un jour ou l'autre!

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    1. Pas OK avec toi, Thibault. Serais tu un disciple de Laporte, qui a dit quele french flair n’a jamais existé. Il serait qu'une invention des Anglais pour flatter l’équipe de France. Est ce la panacée ? Avec Bègles, c'était un jeu solidaire, collectif, mais de rapetous. Pas du flair français. Il existe bien, encore, mais avec parcimonie quand tout va bien. Et comme tout va mal... Déjà historiquement dans la capacité des joueurs à produire un jeu de déplacement, dans l'évitement, l'intervalle, utilisant vitesse et technique, et faits pour attaquer.
      "Le French flair, c’est aussi l’amour du beau jeu, l’envie de continuer quand d’autres « auraient tapé en touche » pour se débarrasser du ballon", selon J. Marot que Christian à connue à Brive.
      «La grande différence avec le rugby d'aujourd'hui, c'est que nous, on avait des combines mais pas de jeu vraiment structuré… Le French flair, c'était surtout ces actions de jeu libre.
      C'est pourquoi on ne peut pas effectivement dire que c'est un style de jeu. Ce sont juste des moments d'inspiration, de lecture du jeu, une capacité à mettre le feu au jeu, qui ont permit ces faits d'armes historiques, de créer ses lettres de noblesse, et quelque part la crainte de l'anglais de se voir dépasser dans ces moments là. Ca reste quand même une identité bien française. Même si on peut toujours trouver certaines similitudes sur des actions d'essais d'un peu partout, il y avait toujours cette petite folie qui se différenciait d'une note plus académique chez les autres. Par contre, il est clair que l'organisation, la structure des défenses actuelles compliquent beaucoup plus les choses qu'avant le professionnalisme. De fait, moins de jeu bien léché, la gagne à tout prix, la peur de la défaite encore plus forte, tannées par l'exigence hiérarchique (patronale) de rendement et d'efficacité. Pognon oblige.

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    2. Pas d'accord avec toi, Thibault.
      Ca remonte à 1961.
      Ce serait long à expliquer en quelques mots, mais pour faire court, c'est la capacité à générer une action à partir d'un ballon de récupération, ou une balle qui tombe au sol.
      Entre 1961 et 2014 (essai de Fickou contre les Anglais au SdF), les exemples sont très nombreux. Mais ça se travaille.

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  22. «Aux armes, citoyens !
    Formez vos bataillons !
    Marchons, marchons !
    Qu'un sang impur...
    Abreuve nos sillons ! »
    Je voudrais juste revenir sur ce que disait JPR à propos du sang impur.
    J’ai mis longtemps à apprendre de qui on parlait dans ce vers, pensant, comme la majorité je crois, qu’il s’agissait du sang de nos ennemis.
    Et bien non : le sang impur est celui des citoyens, du peuple, par opposition à celui des nobles (qui ne sont pas là pour défendre le pays puisqu’on leur a coupé la tête…) qui était, par naissance, pur.
    Quand on sait cela, on cautionne notre hymne puisque le sang versé est celui du sacrifice de nos soldats.
    Peut-être JPR le savait-il et avait décidé, malgré tout, de ne pas chanter ce que je ne me permettrai pas de commenter.
    Bernard

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    1. Salut Bernard !
      Tu fais référence à une interprétation de ce passage de La Marseillaise lancée il y a une dizaine d’années par un prof de lettres qui a rencontré un grand succès. À juste titre : elle exonérait La Marseillaise de son caractère belliqueux, valorisant les révolutionnaires, le « peuple sacrifié » versant son sang pour la bonne cause.
      Or, rien dans les textes de l'époque ne confirme cela.
      Il est bien plus probable, et...prosaïque que les révolutionnaires aient tout simplement retourné l’insulte de « sang impur » sur les ennemis de la Révolution, français ou étrangers.
      Et si le qualificatif de sang impur du peuple ( opposé au sang pur des nobles) était omniprésente avant la Révolution, toutes les citations montrent que l’insulte inversée est omniprésente sous la Révolution.
      Donc, La Marseillaise est bien un chant guerrier, un tantinet vindicatif.
      À l’image de son époque, violente et troublée.

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    2. Salut Jean-Michel,
      Je ne partage nullement les opinions de ce Marseillais que tu fais bien de ne pas citer mais suis pas sur cependant de ton interprétation car il me semble avoir appris cela bien avant qu il eut commence à sévir.Je vais me renseigner .a suivre !

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    3. Eh ! les Puristes et jouvenceaux de l'histoire de France
      On peut dire aujourd'hui que coule au sein du rugby français "un sang impur" et qu'une guerre ou une révolution ne suffiront pas à éclairer vos lanternes sur l'impureté de la discorde. A etre belliqueux, soyons le ensemble et chantons le .... Hmmm que je vais aimer Uzerche, ne serait ce que pour me baigner dans la piscine.

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    4. Tenez rien d'impur chez les Fidjiens ou tout un pays chante les joies du rugby en toute simplicité.
      https://actu.fr/sports/rugby/pro/video-magnifique-chant-fidjiens-apres-leur-victoire-finale-face-bleus_22790053.html

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    5. Mais tenue française à Singapour à 7 nettement moins impure que les derniers temps, puisque 2e du tournoi perdant la finale contre les Fidjiens. Et Gabin Villiére dont le club joue en Fédérale 1 élu meilleur joueur du tournoi. 2e finale de tournoi. On en aimerait autant du XV.

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    6. JPR ne le savait pas. Et moi non plus. C'est fait maintenant.

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    7. Je pencherai pour la version chant guerrier plutôt que le second degré sur le sang des citoyens soldats, et plutôt à sans pour sang...

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  23. Le talent ( rien à voir avec la talenquére !), c'est quant les fées se sont penchées sur ton berceau.
    Aucune garantie de succès mais ça aide,nous autres besogneux pouvons en témoigner.
    Parlons plutôt de compétences, quand tu arrive fin Août tout seul dans ton petit maillot, on s' intéresse à ton niveau,ton acquis,fastoche ou dans la douleur on s'en fout.
    Et on n'est pas toujours un con ( si on nous lis du côté de Grenoble )
    Pour le reste, plutôt d'accord ( t'es content,hein !), rejoignons déjà le jeu requis à l'international en terme d'intensité, de technique individuelle et collective,ce n'est pas du plagiat, juste une remise à niveau .
    Au delà des résultats nous créerons de la confiance, il sera bien temps alors d'apprendre à s' adapter au jeu adverse, et c'est déjà une identité.
    Allez Chevreuse

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  24. Lorsqu’un patron décide d’un grand « projet d’entreprise » il est fort probable que ce dernier donne lieu à quelques changements dans la société ; qu’il amène le dirigeant à faire appel à de nouvelles compétences, savoir faire voire savoir être. Les ressources humaines se verront attribuer la lourde tâche de trouver en interne, au niveau national sinon international, les personnes capables de relever le défi patronal. Des ressources humaines conscientes que de part les qualités requises recherchées chez les candidats certains postes pourront rester vacants...
    Si l’on transpose au rugby, que feront les instances lorsqu’elles ne trouveront pas les joueurs capables de mener à bien le projet ( de jeu ) qu’elles auront imaginé ?
    Former les joueurs pour combler leurs lacunes ? Les futurs élus ne seront pas opérationnels immédiatement et la formation a un coût. De plus si la technique peut s’améliorer par l’apprentissage qu’en est il dû savoir être ??? Mieux vaut la encore ne pas se tromper dans le recrutement...
    Nombre de postes à pourvoir : 15

     

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    1. Pimprenelle, tu as tout bon sauf que tu te trompes de sens: par les temps qui courent, quand il y a nouveau "projet d'entreprise", les RH sont chargés de trouver en interne, non pas la ressource humaine susceptible de coller au projet, mais celle qu'il est nécessaire de faire dégager et si possible au moindre coût.
      Note que ça peut très bien se transposer au rugby, hein; mais plutôt au plus haut de la hiérarchie.
      Nombre de postes à dégager: 2 ou 3 au moins.

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  25. Ci-avant, une discussion sur le french flair, ... à mon idée c'est simplement la reconnaissance de LIBERTES dans le jeu de la part des britanniques corsetés dans leur obeissance à ce qui a étè défini.
    La preuve marrante, encore ce we des entraineurs de bord de touche qui font les 3 doigts, et que les joueurs font semblant de ne pas voir.

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    1. En somme le french flair ne serait qu’un doigt, majeur.
      Sacrés français :-)

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    2. Ouais, si tu veux, Georges. Mais ton exemple, 7 doigts au lieu de 3 pour une touche/groupé pénétrant en vue d'un essai, plutôt une liberté décisionnelle des joueurs vis à vis du Lolo, dans le choix d'une stratégie "pénalistisque". Rien à voir là avec du jeu libre d'impro, du beau jeu, pour une combine bien corsetée et structurée sur le physique pour réussir... ce qui n'a d'ailleurs pas été le cas. Et heureusement qu'il y a eu le coup du Lolo coaching des piliers à la dernière minute pour la dernière mêlée, pour arriver au nul... sur pénalité. Gestion de situation qu'on peut ou pas apprécier dans ce sport. Parce que là, OK bon coaching sur le principe, mais ça ressemble au football américain, n'est ce pas ? Le principe originel du remplacement n'est plus ce qu'il est. Là, c'est de la gestion R.H. et stratégie situationnelle. On peut envisager une feuille de match à trente joueurs et des gestions de situations qui hacheront forcément le jeu. Est ce l'avenir en ce sens, ça se discute...

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    3. Il faut réfléchir aux remplacements pour raison médicale. Quitte à revenir aux remplacements pour raison médicale et à paraître rétrograde.
      Accepter des remplacements quasi-illimités qui permettent foultitude de combinaisons, voire de combines tout court en jouant sur la règle, a dénaturé le jeu.
      Ce qui est par nature affrontement, que ce soit devant ou derrière, permet qu'à un moment, une équipe prenne le dessus sur une autre. Mais quand la règle permet de renouveler physiquement l'opposition, de proposer un type qui pousse toujours aussi fort ou court toujours aussi vite, cette notion d'affrontement perd ce qui fait son intérêt.
      Donc, comme il y a un corps arbitral indépendant des 2 équipes, pourquoi n'y aurait-il pas un corps médical (bien formé et équipé) indépendant des 2 équipes, susceptible d'intervenir sur tout type de blessures, notamment les commotions ou tout ce qui est très traumatique, et donner son aval aux remplacements ?

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    4. Malheureusement Pipiou on autorise ce qu'on ne peut pas interdire !
      Quel médecin, fût il une sommité, laisserai sur le pré un joueur qui se plaint d'un mal de tête même s'il est persuadé d'avoir De Niro devant lui.
      Et les amateurs ?
      Allez Chevreuse

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    5. Ce qui m'inquièterait, ce serait plutôt les types qui tiennent absolument à rester sur le terrain même s'ils tanguent un peu après un gros choc, et quand tu leur dis "Bon, Ok", te répondent "Ah, Merci Madame !"...

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  26. French Flair , bon sujet de discussion , merci Thibaut de l'avoir amené ... Cette expression est arrivée quand on avait deux styles opposés , celui de l'Angleterre bourrin avec des grands up and under et les échappées belles françaises de l'autre coté , sans faire d'impasse sur un pack de fer bien sur ...cf Raoul Barriere avec Béziers ou tout était calculé mais avec de la liberté et de inspirations avec le funambule Cantoni ( forme au ST ... Peux pas m'empêcher ... )

    French flair qui méritera d'être défini mais dont il me semble qu'il n'est plus la seule propriété des Francais depuis longtemps

    Aujourd'hui bien plus que par le passé , le Rugby se joue à XV avec des avants qui ont gagné en skills , sens du placement , vitesse , tonicité , et qui font peu de faute de gout ....

    Je serai content que nous rajoutions du pragmatisme à notre french flair , ce n'est pas antinomique et je trouve que nous en manquons depuis un certain temps , arrêter le déni sur ou nous en sommes et faire de vraies choix serait un bon point de départ !

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    1. Du pragmatisme, oui, en terme de jeu structuré qu'on réclame tant. Ce qu'on appelle "french flair" peut venir s'intercaler au hasard des situations, à l'intelligence de l'instant, et de ce qu'il pourrait déclencher comme déséquilibre défensif.

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  27. Est ce que quelqu'un connait le walking rugby pour les vieilles jambes et artères ?
    https://www.bbc.com/news/av/uk-34368206/mike-bushell-tackles-walking-rugby

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  28. Pour Uzerche, les coordonnées GPS sont 45°25'24.7"N 1°34'49.7"E

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  29. Et pour les arriérés biarrots qui fonctionnent à l'ancienne, il n'y a pas une adresse "classique?"

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  30. Ben si, après la coop à gauche, après y a un chemin a droite mais c'est pas la.
    Fô aller jusqu'au tas de fumier, pis après tu demandes au père Grocassou, mais avant 11h sinon c'est fou tu.
    Tu dis pas que t'es de Biarritz non plus.
    Sinon y a aussi le French Flair.
    Allez a Uzerche.

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    1. J’adore !!
      L’opte à titre perso pour trouver le pmu (probablement à côté de l’église) et demander mon chemin ; en espérant bien entendu que seul Grocassou ne soit au comptoir sinon je ne suis pas arrivée...

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    2. Entre tas de fumier et église, à la course dans la 4e à 16 h. Parcours du combattant ou chemin de croix ? Je pronegnostique pas.

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    3. 10 contre 1 dans la 4e. Guidée par les voi-es du Seigneur.

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  31. Gîte du Champ
    Le Champ
    19140 Uzerche

    (Bon, t'es pas plus avancé pour autant...
    C'est en haut d'Uzerche à côté du collège, faut traverser la Vézère au centre en bas et prendre la route de... Treignac -je déconne pas- avant de monter à droite).

    Je prie les aventuriers intrépides de bien vouloir noter qu'il y a une balançoire dans le gîte.

    Lulure, tu sais vers quelle heure on peut arriver ?
    Et y'a pas d'arrhes à verser ?
    Je peux co-voiturer depuis Toulouse ou au retour.

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  32. Location à partir de 16h00.
    J'ai déjà réglé les arrhes et j'invite chacun à son arrivée à me
    dire si présence pour 1 ou 2 nuits. En fonction je vous dirai individuellement le
    coût du séjour. Prévoir environ 40 € par nuit
    La caution sera payée par Ritchie ou par moi en fonction de notre heure d'arrivée respective

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    1. J'ai eu Madame Faugeron. Tout baigne. Elle nous attend à partir de 16h. J'y serai avec François, Philippe et le Gé.
      L'adresse est simple : Le Champ à Uzerche.

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    2. Au pire vous visez le Collège Gaucelm Faidit, qui doit être indiqué vu que c'est la gloire locale.

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    3. Grand troubadour moyen âge eux, et familié de la cour à Richard... Coeur de lion et des Plantagenêt.

      J'ai entendu s'éjouir
      Par amour, dans son langage
      Le rossignolet sauvage.
      Il me fait mourir d'envie,
      Car celle que j'aime
      Ne veut aujourd'hui
      Ni m'écouter ni me voir.
      Le doux chant que font l'oiseau et sa mie
      Conforte un peu mon courage.
      Je console donc
      Mon cœur en chantant.
      Je n'aurais pas cru pouvoir !
      Mais rien de ce que je vois
      Ne saurait me réjouir.
      Je reconnais ma folie,
      Il est juste que je souffre,
      Juste et mérité.
      J'ai laissé mon cœur
      S'enivrer de rêves fous.
      Résultat : angoisse
      Tristesse et dommage.
      Il faut que je me l'avoue.
      J'ai perdu l'année.
      Elle fut sans plaisir.
      Rien n'y vint à mon désir.
      Bien que j'aie fort à me plaindre
      Je m'incline et je supplie
      Celle qui a seigneurie
      Sur mon âme et ma personne.
      Elle ne put rien dire
      Quand je dus partir.
      Je l'entendis soupirer,
      La main sur les yeux :
      « Que Dieu vous protège ».
      Et quand en moi je revois
      Son ah" amoureux,
      Je me dis, en larmes :
      Sans elle plutôt mourir.
      La dame qui tient mon cœur
      Je la prie je la supplie
      De ne point m'être cruelle de ne point croire les fourbes,
      De ne point penser
      Que j'en aime une autre.
      De bonne foi je soupire.
      Sans mentir je l'aime.
      Mon cœur est vrai cœur.
      Je n'ai rien des faux amants
      Dont les tromperies
      Ont fait que l'Amour
      Ne récolte que mépris.
      Chanson sois ma messagère,
      Sans plus tarder cours et parle À celle qui me plaît tant.
      Hôtesse de toute joie.
      D'un mot dis-lui comme
      Je meurs de désir,
      Et si elle veut m'accueillir
      Rappelle à son cœur.
      Sans perdre un instant,
      Mon souci et mon désir.
      Mon amour si grand
      Que l'envie me tue
      De la voir et l'embrasser.
      Ma Dame Marie,
      Tel est votre Prix
      Que tous estiment plaisants
      Mes dits et mes chants
      Et l'éloge grand
      Que je fais en vous chantant.

      BOon, sinon j'ai celle là :
      C'est le troubaba, c'est le troubadour, qui ....

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    4. Je me doutais bien, Sergio, que tu allais trouver sa trace poétique...

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  33. Super intéressant tous ces commentaires je vais adorer ce week-end
    Donc ce que j’ai compris c’est que le nouveau sélectionneur devra avoir un sang impur pour abreuver nos joueurs
    Vache ça va être dur à trouver.
    Bon je vais regouter de ce rhum arrangé 😊

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  34. Ca n'z fait qu'un tour de sang, bagarre en U15 ... Le rugby tombe de plus en plus bas .... consternant avec des gamins
    hsttps://actu.fr/sports/rugby/amateurs/un-match-cadets-arrete-envahissement-terrain-une-plainte-deposee-coups-blessures_22838502.html

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