dimanche 21 novembre 2021

La nuit transfigurée

 

Certains instants parlent d'éternité. On aimerait prolonger ce rêve éveillé. Et s'y replonger dès qu'un voile de tristesse, d'abandon, de nostalgie, que sais-je encore, nous enveloppe l'esprit. Depuis que le XV de France s'est frotté aux Néo-Zélandais, ces moments magiques apparaissent de décennie en décennie pour frapper les imaginations. Certains marquent aussi les All Blacks de cicatrices. Ceux-là n'auront pas longtemps à souffrir de la lourde défaite (40-25) encaissée samedi soir dernier. Deux ans pour en guérir, c'est largement suffisant. En attendant, nous n'oublierons pas ce succès, d'où il vient et, on l'espère, vers où il nous transporte.
L'histoire du rugby français est intimement liée à la Nouvelle-Zélande. Ne serait-ce qu'au souvenir du premier test-match officiel d'un XV de France pré-pubère, le 1er janvier 1906. L'USFSA (ancêtre de la FFR qui naîtra quatorze ans plus tard) avait dû rémunérer les All Blacks, tout juste nommés ainsi, pour qu'ils acceptent de détourner leur tournée sur Paris, ses joies nocturnes et ses monuments historiques. Et inversement. Il fallut attendre un demi-siècle (1954 à Colombes) et la génération sacrée (Jean et Maurice Prat, Lucien Mias, Gérard Dufau, Roger Martine, André Boniface, Henri Domec) pour que les Tricolores puissent vaincre cette équipe. Score minuscule (3-0), exploit majuscule.
Depuis lors, l'épopée bleue se nourrit de victoires sur ces joueurs qui portent le deuil de leurs adversaires. Après 1973 dans le sillage de Max Barrau et de Walter Spanghero au Parc des Princes, le 14 juillet 1979 à l'Eden Park d'Auckland est entré dans la légende dorée d'une génération qui ne l'était pas moins (Rives, Dubroca, Dintrans, Paparemborde, Joinel, Gallion, Codorniou, Aguirre). Et il faut croire que chaque portée tricolore tient pour heure de gloire, à défaut de titre mondial, son succès face aux All Blacks. 1986, 1994, 1999, 2007, 2009 : le palmarès du XV de France est ponctuée de fulgurances qui alimentent la chronique.
Et même certaines défaites - 1968 et 2011 à Auckland - se détachent du lot commun qui consiste à perdre le plus souvent contre cet adversaire hissé au rang de légende voire d'allégorie autant que de mystère tant il domine son sujet, inspire ce jeu, le régule et le dispense pour la plus grande joie de spectateurs éblouis. Alors les battre, oui, comme ce fut le cas samedi soir, c'est vaincre aussi dans un même élan ces propres démons tout en désacralisant un mythe tenace.
Regardez ceux qui reviennent de Saint-Denis comme des pèlerins qui auraient vu la Vierge à Lourdes : ils sourient béatement et ce sourire ne les quitte pas. Ils ont vu les rois de France, ces rois de l'équipe de France, et c'est un peu, dans cette nuit transfigurée, comme s'ils avaient reçu la lumière. C'était l'heure bleue, ce moment bascule entre jour et nuit, entre crainte et espoir, entre attente et délivrance, entre défaite et succès, un temps charnière symbolisé par Antoine Dupont et Romain Ntamack.
Leur ainé, André Boniface a coutume de dire qu'on ne se souvient d'une action que si elle se conclue par un essai. C'était pour lui une façon de regretter toutes les attaques, certaines somptueuses, qui moururent en touche ou d'un en-avant. On aimerait bien sûr garder longtemps en mémoire la relance initiée par Ntamack, fils d'Emile, qui aurait pu et dû alimenter un chapitre du French Flair par l'essai qui s'annonçait, signé Penaud, fils d'Alain. Au lieu d'être malheureusement plongée dans l'oubli à venir par la faute gourmande de Cameron Woki, grisé, alors que s'offrait un "trois contre deux", aperçu en bout de ligne, mais pas par lui.
Ce fil, cette transmission, cette filiation, c'est aussi la marque d'un XV de France à papa, histoire de famille faite pour relier joueurs et passionnés. C'est bien à une communion que nous fûmes conviés, samedi soir à Saint-Denis. Certes, pas devant avec la famille mais derrière, avec les amis. Ce fut largement suffisant pour nourrir un bonheur durable comme il en est de la construction, de l'architecture, du développement. A condition que ne soit pas récupérée cette belle affaire.... C'est toujours le danger avec un succès : si la défaite est orpheline, la victoire, elle, a cent pères.

112 commentaires:

  1. Oui que du plaisir durable avec également le grand match des filles.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison Martine
      Les filles ne comptent pas pour des billes
      Mais je nai pas vu le match

      Supprimer
  2. Des yeux qui cherchaient à se rassurer,
    Des yeux hagards en gare,
    Plus de correspondance pour la victoire
    Des yeux en regain
    Et des yeux perdus...
    Dans ces cumulonimbus un coup bleus, un coup blancs, un coup rouges
    Le sang du coquelicot coule
    Il est pas toujours blanc le grand nuage ?...
    Il faisait moins le malin, déboulonné et dérivant sur l'océan. Le coq avait mis un de ces bazars dans la fougère à moitié couchée.
    Ils s'étaient bien amusés avec ces jeux de ligne. Les territoires restaient marqués mais ils s'étaient démarqués dans un style alliant french flair et efficacité. Ils pouvaient maintenant respirer les effluves de cette prochaine échéance mondiale qu'il allait falloir honorer de la meilleure manière, à dominicile...
    Certainement la victoire et sa transmission la plus aboutie. Et un Mozart a l'ouverture ?...

    RépondreSupprimer
  3. What you will, Bill

    “…Le jeu a commencé il y a bien longtemps
    Avec hé, avec ho, et les rires et les larmes
    Le spectacle est fini, et pourtant, et pourtant
    On voudrait nous charmer, tous les soirs, tout le temps.
    …/…
    Quand ceci sera éclairci, et quand sonnera l’heure dorée
    Une solennelle combinaison sera faite
    Entre vos chères âmes. Cependant, soirée si douce,
    Nous ne voulons pas partir d’ici ! Venez pourtant, Romain ;
    Car tel vous serez tant que vous serez un homme ;
    Mais quand bientôt on vous verra dans de plus amples vêtements
    Vous serez l’amant de Bill et le roi de son imagination…”

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui joli et bien vu Pom
      La nuit des rois
      Bel enchaînement ma foi

      Supprimer
  4. Personnellement… samedi soir j’ai vu la vierge et des Dieux… au stade 🤩

    RépondreSupprimer
  5. Samedi, je n'ai rien vu, mais je suis heureux que nous ayons le brouillon en rugby des qualités créées en handball pour les Jeux Olympiques de Tokyo par un meneur de Toulouse : Claude Onesta. Le staff épatant de l'EDF du moment, imaginé et décidé par un Président au nom particulier: Laporte est sur la même voie. Un staff pas de Paris, juste la défense pilotée par un Ilien britannique. Le nom Laporte montre une fois de plus dans ses projets de Bègles que ces choix et décisions lui permet d'ouvrir et mieux harmoniser une maison du rugby ancienne et nouvelle.
    La maison nouvelle du rugby de Nouvelle Zélande est en difficulté. Son ouvreur B.Barrett n'a pas été apprécié par son entraîneur: Ian Foster n'est pas à la hauteur. Pourquoi faire jouer les All Blacks en blanc. La pandémie et l'esprit économique du pays lui ont demandé d'agir autrement dans le futur. Erreur de sa par t de ne pas inclure l'esprit du pays dans ses décisions. Pas de conduite correcte à la suite de Steve Hansen. Il a pris des assistants à Wellington, pas à Christchurch, putain de ville où il y a des tremblements de terre. L'histoire de cette équipe AB-NZ change. Attention, pays efficace en America's Cup sur la mer. Autant dire que 2023 sera modifié pour aller mieux en championnat du monde, avec lieu de compétition en France.
    Nous sommes en progrès, pour les deux ans les journalistes et les 68 millions de sélectionneurs de notre pays ont un le poste de demi 9-10 de Toulouse décidé pour entrer dans chaque match futur sans blessure. Le remplaçant talonneur est aussi de Toulouse. Le 8 (axe de pouvoir) est à imaginer en fonction de l'adversaire , nous en avons plusieurs de grande qualité et le 15 est lui aussi en place. Mec bien au poste qu'il aime avec 3 qualités de joueur: précis avec ses pieds pour mettre le ballon au milieux des barres et courir vite en défense et attaque.
    Les NZ vont revoir leurs erreurs (potentiel d'assister autrement le coach) , peut-être les AF aussi mais les anglais ont permis de battre toutes les équipes de sud cet automne.
    Deux ans vont demander à chaque pays de revoir son jeu pour espérer éviter que la France soit championne du monde. Effort à faire pour eux car l'esprit de conscience et la confiance vont permettre à EDF rugby de devenir plus attentive et attentionnée pour ses futures compétitions.
    Bonne chance à chacun, le chemin de France dans ce jeu est plus efficace que dans le passé. Merci Fabien, enfin tu peux faire avancer tes idées.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ah, Michel, c'est presque une lettre de candidature à la FFR. Si BL et FG nous lisent (Fabien sans doute, Bernard pas sûr), ils ne manqueront pas d'apprécier.
      En tout cas, beau pont entre la NZL et la FRA, le sud et le nord, sur fond de management. mMis pas que...

      Supprimer
  6. J'ai commencé à lire cette chronique, et je me suis dit:
    On reconnait là le meilleur de Richard Escot, cette capacité à nous "élever", à nous parler d'histoire(s), à donner de la solennité à un moment rare. A ne pas faire un compte rendu ordinaire de match. J'étais presque rassuré au fil de la lecture, "lui au moins ne va pas gâcher mon plaisir en rejoignant cette cohorte de "gens", journalistes ou pas qui vont pointer du doigt la gourmandise, le péché d'orgueil, la cagade, (etc.) de tel ou tel joueur. Ce qui est tout à fait normal quand il s'agit d'écrire un article avec des notes ou des étoiles sur les performances objectives et statistiques (réussites et ratés) de chacun des joueurs.
    Mais bon, il fallait sûrement que Cameron (notre tirailleur des temps modernes?) soit sacrifié sur l'autel de cette subtile construction "filiale" ponctuée par une non pas moins belle formule "bien sentie" ("aperçu en bout de ligne, mais pas par lui") pour nous assurer que Penaud fils serait allé conclure l'action initiée par N'Tmack fils. "Un trois contre deux d'école" m'explique-t-on partout au cas où je ne l'aurais pas entrevu moi non plus depuis mon canapé, malgré mon manque de lucidité à cet instant précis d'un visionnement à haute intensité, en direct. Ce dont je ne suis pas sûr du tout, mais je n'ai aucune qualité et expérience pour m'autoriser ce doute.
    Tout comme je ne peux assurer avec certitude que si Penaud avait loupé son interception, les 7 points n'auraient pas été du côté des bleus mais des blacks. Pourtant n'y a pas de raison vu leur niveau et leur expérience qu'ils ne sachent pas négocier un trois contre 1 ou 2 (si Villière revient bien, ce dont je nedoute pas, par contre).
    A quoi ça se joue un match.
    Je reviendrai sûrement plus longuement via un lien pour ne pas polluer ce blog avec une analyse trop peu experte et un tantinet "oui mais si..."
    Sur ces trois matchs on a retrouvé cette identité bien française qui fait qu'on ne sait jamais convaincre véritablement sur des matchs contre des équipes prétendument plus faibles et qu'on arrive à se transcender quand on rencontre des équipes prétendument plus fortes.
    Qu'adviendrait-il si un jour l'EDF devenait cette équipe prétendument plus forte que les autres 8 fois sur 10? Ressemblerait-elle alors à l'équipe qui a vaincu l'Argentine et la Georgie, ou a celle qui a vaincu les blacks.
    Les blacks ne perdent pas leur jeu quand ils jouent contre des équipes plus faibles. Leur manière de les respecter est de jouer "pareil" et de leur mettre entre 40 et 100 points.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, sacré Letiophe. Tu as raison, tu l'as bien senti, j'étais parti pour... Pour ne pas pointer, ne rien mettre à l'Index. Mais voilà, quand j'en suis arrivé à Ntamack et sa relance, LA relance, celle qui supplante toutes les autres (le mec dans son en-but avec trois AB au cul et qui repart), j'ai regretté amèrement qu'elle ne soit pas élevée au rang de momument historisque. Mais à cause d'une passe oubliée (on sait tous que dans un "trois contre deux", il faut vite donner le ballon au partenaire du milieu qui est le mieux place pour gérer la situation), cette relance sera elle aussi oubliée dans quelque temps.
      J'aurais aimé que Woki en parle mais comme personne ne lui a posé la question (où alors j'ai manqué l'épisode) et que sur cette action avortée les AB prennent le carton jaune qui va bien nous servir par la suite, et bien, hop rideau.
      C'est l'époque : on pardonne tout tout le temps à tout le monde.
      Moi je suis un vieux con (jeune, déjà, j'étais con et j'ai ajouté quelques années) : je n'ai pas oublié l'anecdote que me comptait Maurice Prat qui avait pris une claque de la part de son frère en plein match parce qu'il avait oublié un "deux contre un" et marqué un essai sans passer le ballon à son ailier.
      J'assume ce décalage et désolé (ou pas) d'avoir gaché ta fin de lecture, Letiophe.
      Autres temps, autres moeurs.
      ;-)

      Supprimer
    2. c´est vrai ... 41 points contre la Géorgie ... 40 contre les ABs ... un monde de différence rugbystique ...

      Supprimer
  7. Il est normal de pointer la "gourmandise" de Woki. Ritchie le fait comme l'entraîneur d'une équipe qui aura passé 50 points à son adversaire dans l'après-midi, mais ne voit quand même que ce qui a moins bien ou pas fonctionné. A ce moment-là du match, soit quand on peut enfoncer le clou définitivement, il faut être encore plus lucide: le jeu était extérieur, l'accélération quand il reprend l'intérieur, Woki aurait dû la pousser dans le sens pour fixer Havili et libérer l'espace à Danty et Penaud.
    Les aficionados, dans la course de taureaux, admettent parfaitement la peur devant la bête de la part du torero: mais ce qu'ils n'acceptent pas, c'est de ne pas respecter les "fondamentaux" de la lidia, les terrains respectifs de l'homme et de la bête, le respect du taureau et de son combat.
    On ne va pas jeter la pierre pour autant à Woki, qui a fait un très grand match (et donne raison à ses entraîneurs contre les sceptiques pour l'avoir monté de 3ème à 2ème ligne: comme quoi le "wokisme" a du bon !).
    Mais la gourmandise est un vilain défaut quand on veut rester dans la perfection du haut-niveau; on peut se demander ainsi si T.J. Perenara n'a pas perdu sa place de titulaire samedi soir sur une seule action contre les Irlandais, où, au-delà d'une animation du jeu peu dynamique, il cherche, mais sans succès, à faire sous les poteaux la même valise que le 9 géorgien contre nous.

    Je rejoins quand même Letiophe sur le "oui mais si..."; dans leur match contre les Irlandais que j'ai enfin revu hier, les Blacks auraient pu se retrouver devant à moins de 10 mn de la fin de leur match si l'arbitre, excellent au demeurant, n'avait pas sifflé un en-avant qui doit se jouer au centimètre ou pas loin. Ça n'enlève rien au succès des Irlandais, et surtout à la manière; j'ai trouvé plus de rythme dans ce match que dans le nôtre de samedi soir, plus caractérisé par des séquences à très haute intensité que par un rythme soutenu (tout comme le match entre anglais et Sud-Afs où on a plus eu droit à un énorme affrontement physique qu'à un gros volume de match, globalement).
    Bref, d'ici quelques années, si ça continue comme ça on aura -comme au tennis- un système de vérification qui pourra déterminer s'il y a en-avant (et de combien de centimètres...). Les arbitres perdront un temps fou à vérifier, et on perdra en vérité du jeu ce que l'on gagnera dans l'absence d'erreur.

    RépondreSupprimer
  8. Absence d'erreurs, il y en a eu au moins une de la part de Barne où il ne demande pas la video sur la 1re action dangereuse où Jaminet ne marque pas et pour cause puisque le défenseur black éjecte le ballon de la main en dernière ligne au moment où il vient aplatir.
    Quant à Woki, pour moi il est pardonnable car difficile était le choix et Lethiophe sait que je pense comme lui... Pas sur que ça allait au bout car la défense bien partie pour glisser sur la touche. Hier soir sur Sport 3, où ça niainiaitisais sur la victoire avec Cameron comme invité et Vincent clerc expert, personne ne lui posé la question...
    J'ai trouvé le match intéressant par le jeu parfait fourni par les français devant des blacks cherchant à respirer et les rebondissements de la 2e mt, plus chaotique certes, avec ce retour magistral des blacks (19 pts en 14 mn) étouffé par Tamack, et Penaud super culotté qui vient de son aile intercepter le départ d'un contre sur ballon de récup black. Sa dé fense en est spéciale car plusieurs fois on le voit décalé en défense à l'intérieur (pour tenter de bloquer l'extérieur ?) et être parfois en difficulté quand ça arrive jusqu'à l'aile. Des Irlandais qui ne proposent que du défi physique, rythmé en 1re mt certes et de la collision pour 3 pts d'écart, de justesse à la sortie. Moins joli...

    RépondreSupprimer
  9. Ah par pitié épargnez Mister Barnes, il fût le premier rayon de soleil pour cet Austerlitz !
    Pas de grand match sans bon arbitre et si en plus il renvoie les vidéastes a pôle emploi, son rond de serviette est assuré à ma table pour le rosbif du dimanche midi!

    Pas encore revu le match, par peur de briser le rêve, mais je garde aussi le souvenir d'un surnombre pas si évident, avec deux noirs, (oui, blancs) qui chassent fort.
    Et si c'était plutôt le soutien intérieur qui manquait?

    On y reviendra donc, et sur l'emploi de Cameron, peut être plus lucide à ce moment s' il avait joué à son poste.
    Sur l'envie et le talent il a fait le job, probablement pas mieux qu'un de ces pur deuxième lignes dont nous disposons actuellement.
    Par contre il a probablement sa place dans n'importe quelle équipe comme flanker, même si on est pas trop dépourvus non plus.
    Allez, l'important c'est qu'il joue, celui la.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh lalalala la relance de son en-but de Ntamack aussi folle que précise…devait se conclure par l’essai de ce début de siècle mais Woki a oublié l’ouverture vers l’extérieur pour un 3 contre 2 inoubliable….Grrrr!
      21 minutes de temps de bon jeu et 2 essais made in Toulouse, voici enfin la première mêlée. L’impact des Blacks, tant attendu,se retourne comme une crème renversée.
      Mieux, Cyril Bayle, pilier 115kg, prend soin de remettre le son dans les oreillettes du referee le concert Rock and Flair peut reprendre. Penaud, en solo, soulève le Stade de France.
      Whaaoo !
      Vivement le Tournoi…certaines dates sont déja Sold out …🏉🎸

      Supprimer
    2. Hello Noël
      Et bienvenue dans le club house de Cote Ouvert
      Passion musique rugby F1
      Ancien de la Section Paloise perdu à Boulogne Billancourt
      Accessoirement un peu de télé...
      La biz amigo

      Supprimer
    3. Barnes a eu la sagesse de laisser les deux équipes faire le spectacle et de jouer un second rôle.
      Sur l´action, les journalistes neutres britishs plaisantaient sur l´empressement de Barnes à lancer la mêlée pendant que le public grondait et criait au scandal et que Dupont commençait à réaliser l´erreur! Benjamin Kayser au micro riait mais jaune. Petit moment de télé sympa! 😉

      Supprimer
  10. Connaissez-vous Romain de Toulouse, qui dans une course à lui couper le souffle, créa une brèche dans la défense Néo-zélandaise, soufflant un vent de révolte. Manquait juste une chanson de geste pour Woki et l'histoire serait gravée dans le marbre.
    Des fils d'Émile, d'Alain, voir même des fils de Dieux ce Samedi soir
    Quand je pense que nous avons des fils cachés, qui n'ont pas encore déboulonné leurs aînés, qu'ils soient pères ou même frères

    RépondreSupprimer
  11. Oui, Sergio, après revue les deux défenseurs ( 20 et 10 peut-être )jouent bien le coup.
    Dos tourné au porteur, course vers l'exter ils lui mettent le doute, l'incitent a prendre le ( faux ) trou.
    Allez,bien joué!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. voilà! les défenseurs ont fait du très bon boulot car ils ont bien glissé ... juste ce qu´il fallait pour faire hésiter le porteur de ballon! S´il avait fait la passe on se retrouvait, probablement, très vite face à un 2 contre 2 ( et non pas un 2 contre 1) qui mènerait au pire à un ruck entre 3/4 dans leurs 5 mètres avec Woki qui viendrait comme premier déblailleur. Puissance assurée mais de là à un essai ... pas sûr!
      Au mieux à un duel de 3/4 très talentueux! pas d´essai assuré non plus ...
      Je pense qu´on voulait tellement que cette relance magnifique finisse par un essai! 😉

      Supprimer
    2. Et p/en revenir à l'action de Jaminet avortée par je ne sais plus quel black qui tape sur le ballon, là pourrait même y avoir essai pénalité et jaune si Barne... Mais je sais pas s'il y avait pas un en avant plus tôt sur 1 ruck🤔

      Supprimer
    3. oui j´en parle juste au dessus! 😉
      probablement un carton jaune en effet plutôt qu´une mêlée AB suivie d´un coup franc.

      En revisionnant le match, j´ai aussi changé d´avis sur la gourmandise de Jaminet. C´est un coup de pied fantastique qui sort du terrain, donc pénaltouche trouvée, mais Barrett fait un numéro d´acrobatie pour volleyer le ballon. Le ballon retombe proche de la ligne et malheureusement pour nous, se comporte comme un ballon de foot et reste sur le terrain plutôt que rebondir comme un bon ballon de rugby patriotique et sortir en touche!
      Alors oui, Jaminet aurait du taper un peu plus court mais comment lui en vouloir?

      Supprimer
  12. Richard, j'ai apprécié la teneur argumentée de ta réponse. Avec cette anecdote sur les frères Prat. Et je regrette en effet de ne pas savoir ce qui serait débriefé par le staff sur ce choix précis et bien entendu, comme toi j'aurais aimé qu'on questionne Woki, voire le staff sur son choix, remis en cause par certains et pas par d'autres. A-t-il analysé la situation (comme n'tmack qui l'a expliqué par ailleurs) aperçu le trois contre deux et fait son choix en connaissance de cause, égoïstement ou bien selon des consignes, plans expérimentés par ailleurs?
    Et si je cherche encore d'où me vient ce "ressenti d'injustice" qui me fait sur-réagir, je me suis souvent interrogé à plusieurs reprises au fil de ce blog sur "l'origine" de ce trait de caractère fort chez toi que tu explicites et assumes parfaitement dans ta réponse "C'est l'époque : on pardonne tout tout le temps à tout le monde."
    En cherchant une citation sur le pardon, j'ai trouvé celle-là qui me plait bien, même si c'est ta liberté de ne vouloir ni trop oublier ni trop pardonner.
    “Le pardon est un choix que tu fais, un cadeau que tu donnes à quelqu’un même s’il ne le mérite pas. Cela ne coûte rien, mais tu te sens riche une fois que tu l’as donné.” Lurlene McDaniel
    Amusant car ce lundi rugbyrama, en rapportant les propos de Ntamack qui s'explique dans l'Equipe sur ce qui l'a motivé à relancer (un instinct de survie pour éviter le pire, c'est mon analyse), introduit ses propos de la manière suivante "cette prise de risque finalement payante - puisque si les Bleus n'ont pas marqué d'essai, ils ont obtenu une pénalité dans les 22 mètres néo-zélandais et l'exclusion temporaire d'Ardie Savea".
    Ntmack apporte d'ailleurs dans sa réponse de l'eau au moulin du camp des "pardonneurs" et me conforte dans ma manière "affective" d'appréhender ce moment du match sans jugement trop "sévère" sur le choix de Woki :
    "C’était un moment crucial. Nous étions dans un temps faible et cette action met un sacré coup derrière la tête des Néo-Zélandais. Ils se voyaient récupérer une mêlée à cinq mètres de notre ligne. Finalement, ils prennent un carton jaune et trois points. C’est grâce à cette bouffée d’oxygène qu’on bascule vers la victoire. Les Blacks étaient revenus très forts, on était dans un sacré temps faible. Il nous fallait une action ou un geste qui nous redonne confiance. Cette relance nous fait un bien fou".

    RépondreSupprimer
  13. Mais je suis tout à fait capable de pointer moi aussi les erreurs des uns et des autres. J'y reviendrai certainement à une autre occasion, car comme le dit si bien Jean Lou, il est bon de "rester sur les effluves du match en direct car de le revoir et le décortiquer en vidéo, brise assurément le rêve, mais rétablit peut être certaines vérités, ou les mets en question ou en fait apparaitre d'autres que l'on n'a pas voulu montrer.
    En fait c'est ça qui m'a agacé. Pourquoi se focaliser sur cette action, et s'imaginer qu'elle ne demeurera dans les mémoires que parce qu'elle se serait conclue par un essai. les choses peuvent changer. La preuve, il en est un qui en ce moment surfe sur un nuage de louanges et à juste titre (cf article du jour de l'Equipe "Jaminet Crédit à taux plein"). J'appelle ça la Jaminetmania tellement je trouve ça un poil exagéré. On ne veut voir que tout ce qu'il apporte de positif dans cette équipe, et c'est vrai que c'est considérable. A commencer par ses performances de buteur, car dans le rugby moderne, même si on peut le regretter, et même si ce ne fut exceptionnellement pas le cas samedi soir, ce sont souvent les points au pied et non les essais qui concrétisent une domination qui entraine des fautes converties en points pour l'adversaire, et qui scellent de plus en plus souvent le sort d'un match. Demandez aux anglais.
    ET demandez aux supporteurs perpignanais pour qui Jaminet peut souffler le chaud et le froid.
    Rappel Perpignan-Stade Français, extrait compte rendu du match de l'Equipe
    74ème Jaminet rate sa tentative de coup de pied de pénalité. Il était à pratiquement 50 mètres. (22-20)
    75ème Jaminet est pris sous un bon jeu de pression parisien. Il est pénalisé au sol. (commentaire gentil, en fait il fait une relance qui s'imposait pas et se fait coffrer)
    Pénalité de Barré ! Il était à 40 mètres pratiquement dans l'axe. (22-23)
    80ème Les Parisiens s'imposent sur le fil et font un pas vers le maintien grâce à cette victoire chez un adversaire direct et la défaite de Biarritz. Après avoir survolé la rencontre, Jaminet a raté le coup de pied de la gagne et commis la faute de la défaite.
    Je vous laisse trouver tout seul "le froid" de samedi. L'équipe dimanche le note à 8 et n'en parle pas, ni du choix discutable de Woki noté à 7. Lundi Midol attribue 3 étoiles à Woki et Jaminet sans taire leur gourmandise respective dont l'une a coûté plus cher que l'autre soit dit en passant. Incroyable, il n'y a qu'une personne en France pour trouver à redire sur Jaminet, et Sergio en en a fait les frais par ailleurs. Encore mon côté "c'est trop injuste" vis à vis de Dulin encensé il y a encore quelques mois (très bien expliqué dans l'article de ce jour sur Jaminet)
    Donc oui Pipiou "il est normal de pointer la gourmandise comme le fait tout entraineur même après 50 points" saut que l'entraineur j'espère qu'il n'oublie personne et même Dupond et Ntmack n'ont pas été parfaits, car "le jeu ne demande que faute".
    ET je remercie Jean Lou qui de son regard expert explique mieux que moi pourquoi les défenseurs ont eu une attitude qui n'a pas incité Woki à jouer vers l'extérieur
    En voilà en tous cas un qui explique clairement pourquoi il n'a pas été égoïste ce jour-là: https://urlz.fr/gQ2K
    Merci encore à tous pour vos avis et éclairages.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il n'y a pas à se prendre la tête, tout le temps. Il n'y a peut être pas de hasard, mais des faits qui selon les circonstances ont été abordés bien ou pas bien. C'est comme ça. Et si sur sa relance NTM se fait prendre ? Et l'interception de Penaud qui vient la chercher au milieu de la ligne ? Le black qui reçoit le ballon de récup reçoit une passe en l'air qui l'empêche de voir vraiment en face sauf qu'il s'en doute peut-être et fait une passe sur 1 pied, récupérée par Penaud juste devant les mains du black à qui ça devait arriver. Gros timing de l'instant. Sinon, c'est du 3/1 et coup de poker de Penaud dont il serait intéressant d'avoir l'avis. Et si la passe est mieux faite et que le black ait le temps d'analyser, qu'il lobe Penaud ? Il y a peut être un essai au bout. Mais ça ne s'est pas passé comme ça... On est quand même peu de choses.m😉 On les sent bien, ou pas.

      Supprimer
    2. Quant à Jaminet, pas de fixation à avoir et ça m'étonnerait qu'il souffle le chaud et froid chez les supporters perpignanais. Pour en avoir discuté avec un, il y a10 j., ils attendent l'instant fatidique où ils vont le perdre pour un grand club Top 14...

      Supprimer
    3. Bah Sergio, c'est déjà fait, non ? Il a signé au Stade pour l'année prochaine.
      Max "JPR Williams" n'est pas éternel...

      Supprimer
    4. Letiophe
      Concernant Woki (on aura jamais fait aussi long sur une passe), je ne vois pas en quoi éviter de parler de son action consiste à pardonner de la même façon que d'en parler consiste à accuser.
      C'est l'époque...
      Il faudrait juste accompagner c'est cela ?

      Supprimer
    5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
  14. On ne se "focalise" sur cette action que parce que dans le rugby, on peut la refaire et en discuter toute la nuit sur une table en se servant des verres pour figurer les joueurs (donc pas mal de verres vu le nombre de joueurs...).
    Le score étant de 27-25 à ce moment-là, on peut être certain que Woki en aurait largement pris pour son grade si on avait perdu le match; voire que cédant (stupidement) à la pression, l'expérience de le faire monter en 2ème ligne aurait été mise de côté pour en revenir à des solutions plus "sûres" (ne l'a-t-on pas fait -et avec raison- avec Ntamack et Jalibert ?). L'histoire de l'EDF abonde d'exemples dans lesquels la frilosité l'emporte sur l'audace et la prise de risque.

    On a raison de penser que replacer Ntamack à l'ouverture a été très pertinent, vu le match qu'il fait; ça n'enlève rien au talent de Jalibert (et à la possibilité de reprendre, différemment, la polyvalence 10-12).
    On a raison de penser que Jaminet mérite amplement sa place; après 2 premiers tests où il a assuré dans son rôle et face aux perches mais sans plus, il a fait un grand match complet et offensif en faisant taire les critiques; ça n'enlève rien au talent de Dulin (ou de Ramos) (et à la possibilité de les voir revenir comme titulaires).

    Letiophe a raison: la gourmandise de Woki est un fait de jeu, pas le tournant du match; ce qui le fait basculer, c'est la relance elle-même, parce qu'au bout il y a 3 points et le carton -parfaitement mérité- de Savea. Et là, même avec seulement 5 points d'avance, les Blacks, à un de moins, accusent le coup physiquement et mentalement.

    (M'enfin si tu veux, Letiophe, je peux encore plus charger la barque de Woki, histoire de prolonger la discussion plus avant dans la nuit; comme ça, on aura encore d'autre verres pour re-refaire l'action sur la table...)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pipiou, c'est la mienne. Tu reprends quoi ?

      Supprimer
    2. Ben, le tout-venant a déjà été piraté par les mômes, mais on pourrait se risquer sur le bizarre ?
      Nous, par contre, on des adultes, hein ?
      Bon, ça va rajeunir personne...


      (je laisse les amis blogueurs continuer...)

      Supprimer
    3. De la Pom ? Y’en a !
      Sinon, rapport à Jaminet, Woki et consorts, “les choses entraînent les choses, le bidule créé le bidule, y’a pas de hasard.
      Allez, on cause trop, on se déshydrate.” ��

      Supprimer
    4. Ah ah ah cest pas faux. Patron, la même... pour la route...

      Supprimer
  15. Merci Richard.
    Ne pas oublier la grande victoire en 95 au Stadium. Pour le 3ème succès consécutif face aux blacks. Si je ne dis pas de bêtise.
    J'étais au Stade. Et chaque prise de ballon de Lomu était un frisson. Sadurny qui se fait la belle. Le contre de Dourthe et son essai plein de rage. Le feu d'artifice sur celui en bout de ligne de St André.
    Inoubliable pour l'adolescent que j'étais.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui
      Trois victoires d'affilée
      Mais le doublé historique de 1994 au kiwiland a occulté la victoire suivante. Me semble-t-il...
      Qui es tu Marianne ?

      Supprimer
    2. Dans le même ordre d'idées 2000 est pâle en comparaison de 1999... et je devrais l'enlever...

      Supprimer
  16. Je suis un amateur du Stade Toulousain. Marianne est le prénom de ma douce. Je vous lis souvent. Et pour une fois, je souhaitais rajouter ma petite pierre...

    Évidemment, en comparaison avec la tournée triomphale de 94, la victoire en 95 est un peu oubliée.
    Mais je n'ai jamais connu une ambiance identique au Stadium. Faut dire que le jeune Lomu venait d'exploser à la face du monde. C'etait électrique dans les travées.
    Et voir, même en fin de carrière, les Zinzan, Michael Jones...C'est un grand souvenir.
    Trop jeune pour avoir vu France 87, cette génération des bleus est la celle à mon humble avis qui avait la carrure d'un champion du monde.

    RépondreSupprimer
  17. Réponses
    1. Bienvenu donc...
      Mais quel est ton prénom, le vrai ?

      Supprimer
    2. Lucas. Merci pour l'accueil.

      Supprimer
    3. Hello Lucas. Bienvenue et te voici contributeur, donc. On compte sur toi pour relancer de l'en-but et payer ton coup au club-house.
      Où habites-tu ?

      Supprimer
    4. Non, je suis sur Bordeaux. Et offrir sa tournée est une base!

      Supprimer
  18. Pipiou j'aime bien ta manière d'envisager les choses pour en discuter avec sérieux, professionnalisme et entrain, hips😂
    Tout ça peut être résumé à une histoire de fixation. La mienne sur Jaminet, Sergio tu en es témoin est mon "exercice de style", une fixette plus qu'une fixation.
    Un peu comme si on se donnait comme sujet de dissertation ici "démontrez en quoi au vu de ce match de samedi, Dupont (ou N'tmack) n'a pas encore fait le match parfait"
    D'ailleurs l'équipe type de la semaine de planet rugby (merci Steph) a de quoi me "plaire"
    https://www.planetrugby.com/team-of-the-week-autumn-nations-series-round-four/
    Je confirme le sentiment laissé plus haut par Sergio que Woki (ou les journalistes de stade2 sur la 3) n'était pas à son aise avec des questions sans intérêt. Mais il lui a été rappelé son "caractère ambitieux" par ses propos "il n'y a qu'une équipe de France". Il voulait en être et s'est donné les moyens d'en être un élément peut être incontournable dans les 23.
    Sur un plateau TV, il y a de meilleurs clients, mais pas tant que ça justement, c'est aussi la particularité de ces joueurs. Ce qu'ils ont de plus intéressant à partager aux autres c'est sur le terrain.
    J'aime aussi quand Pipiou écrit "L'histoire de l'EDF abonde d'exemples dans lesquels la frilosité l'emporte sur l'audace et la prise de risque."
    Effectivement on devrait d'abord se dire que l'audace, la prise de risque, accompagné d'un mauvais choix parfois (qu'on devrait vite oublier et pardonner) sont peut être des valeurs qui caractérisent le french flair ? Cf Accoceberry dans la vidéo que je vous ai transmise qui parle du joueur Saint André bien moins frileux que l'entraîneur Saint André.
    En tout cas c'est certains que les supporters perpignanais l'ont bien compris avec Jaminet et savent utiliser une balance pour peser tout ça. Et il faut vraiment remercier Galthié d'avoir su évaluer ça en Australie et lui avoir donné (s'il en était besoin) une grande confiance en lui.

    RépondreSupprimer
  19. Richard,
    Encore une fois je regrette de ne pas avoir son avis à lui ou au staff. Peut être dans l'Equipe d'ici quelque temps? Il est évident sans t'offenser que des propos du joueur et/ou de Labit disant "on a bien regardé les images et analysé et il est parfaitement clair qu'il y a eu une erreur de choix même si elle se transforme positivement" me fermerait le clapet définitivement sur ce sujet.
    Quant à la passe la plus longue, je ne préfère pas te la remettre en mémoire,je t'avais bien agacé sur le coup 🤗
    Du moment que tu n'évites pas d'en parler et que tu n'évites pas qu'on puisse t'en faire respectueusement reproche sur la forme, ça me va. C'est aussi une époque où la qualité de nos échanges et débats ici devient une exception 🙏

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah Letiophe,
      voici bien un échange propre à stimuler mon clavier.
      Il ne s'agit nullement de fermer un clapet mais au contraire d'ouvrir le champ des possibilités de réponse à une question que finalement personne ne se pose.
      Et c'est bien comme ça, ça inerve les neurones ovales.
      Déjà, au sujet de la passe la plus longue, n'oublie pas 1966, cette passe de Gachassin qui n'arriva jamais à André Boniface. Il y avait le Grand Chelem au bout de Cardiff.
      Dédé Boni avait annoncé sa retraite internationale et il fut privé du voyage à Naples en fin de saison. Sanction ? Pas vraiment, hein ? Jo Maso allait le remplacer. Filiation plutôt.
      Ah cette passe. Dans le vent de Cardiff, ballon intercepté et cette molasse d'arrière français (Claude Lacaze) qui, sur soixante-dix mètres, ne parvient pas à plaquer l'ailier Watkins... Personne n'en parle mais il aurait pu rattraper le coup, mais le plaquage ce n'était vraiment pas son fort. Bref. Cette passe, Gachassin en parle encore aujourd'hui, imagine...

      Supprimer
    2. Concernant Woki, bien sûr qu'il aurait pu marquer, bien sûr que les AB glissaient en gloussant en défense, bien sûr, bien sûr. Mais ce n'est pas mon sujet.
      Regarde la passe aveugle de Ntamack pour Jaminet. Elle signifie confiance et connaissance. Partenaire et placement.
      Ce que je regrette, c'est que Woki (deuxième-ligne) au moment où il reçoit le ballon ne regarde pas à sa droite et vise tout droit, se voyant déjà héros derrière la ligne. Une passe, c'est faire confiance au partenaire. Ils sont deux à sa droite. Le coup est jouable. Deux qui courent vite, très vite. Pas lui. Et puis après la passe, le ballon peut revenir intérieur.
      La passe, c'est l'essence de ce jeu, sinon tout le monde foncerait droit, ballon sous le bras.
      Voilà ce que je regrette. Pour la postérité. Pas pour ce match qui est très bien comme il est.

      Supprimer
    3. Regarde l'essai du bout du monde 1994 à Auckland; Regarde-le, bien. Tous mes interlocuteurs me parle de l'instant Benazzi. D'ordinaire, selon sa (mauvaise) habitude, Abdel aurait été péter dans un défenseur, jusqu'au moment où il se serait retrouvé au sol, brisant le momentum. Là, il feinte la passe et sert son partenaire sur la droite. C'est la passe bascule. Et l'action se poursuit, comme boostée. Jusqu'à l'essai.
      J'aurais aimé un instant Woki.

      Supprimer
    4. Et pour conclure, Letiophe, sans pour autant refermer le débat, notre blog est un espace privilégié. Les commentateurs surgissent, les nouveaux s'impliquent, les anciens s'éloignent pour différentes raisons, aant de revenir. Ou pas.
      Mais nous échangeons à belle hauteur, à bon auteur.
      Et oui c'est rare. Je dirais presque unique.
      Gardons l'espace, préservons-le. Et continuons à passer le ballon, en passeur d'idées.
      Cdlt

      Supprimer
    5. Prolongeons le plaisir de cette relance en appréciant les détails, comme la passe aveugle de Ntamack pour Jaminet (il ne le regarde pas, mais il sait qu'il est là), le ballon juste relevé dans sa course.
      Dans sa prise de balle, Woki jette bien un coup d'oeil à droite, mais Danty est un peu en retrait, et Havili joue très bien le coup en reculant sur la même ligne. Dans l'idéal, c'est lui que Woki aurait dû aller chercher pour libérer l'espace; mais l'idéal, c'est fait pour que l'on puisse ensuite refaire l'action 100 fois au bar...
      Notre voisin Le Pilier (de bar ?) qui a trouvé la 2ème ligne Black "vidée" voudra bien noter quand même qu'après plus d'une heure de jeu, c'est Whitelock qui fait l'effort et revient plaquer Dupont sur la passe intérieure de Jaminet, et que sur l'accélération de Woki, c'est... Retallick qui s'arrache pour le reprendre... (bon, je titille, je titille, mais un pilier qui cite Elisée Reclus ne peut être tout à fait mauvais !)

      (et merci à Letiophe pour la vidéo -pleine d'humour- d'Accoceberry: où on apprend que cette fameuse dernière passe à Sadourny donnée quasiment sur la ligne, en fait c'est une histoire de vaches landaises...)

      Supprimer
    6. La passe lisse est une évidence ...😉

      Supprimer
    7. Sinon, il y a bien cette passe du black, qui tente sur un pas sans regarder, interceptée par Penaud... détruisant l'espoir de ces partenaires

      Supprimer
    8. Comme dit Pipiou, quand on regarde la liste des matches NZ depuis le 2/10 contre afs,
      23/10 : USA... très dur
      31/10 Galles réserve hors fenêtre internationale (C.R.E.A.M oblige)
      6/11 Italie.
      Je peux comprendre la contrainte morale liée à la bulle. Mais ils n etaient pas les seuls.
      Sans manquer de respect au monument, il s attendait à la réception Irlandaise et se sont un peu ratés.
      Par contre ils pensaient se refaire en France,et sont mécontents du service. Impolis de Francais, ils les ont pas laisser commander ce qu ils voulaient.c est pas le bon volatile qui s est fait rôtir.

      Supprimer
    9. Et puis cette relance...
      Une vraie relance a la française qui arrive une fois tous les X ans.
      Elle aurait mérité mieux pour la postérité, pour le résultat il est ce qu il est. On parle du début, de la fin, mais pas du milieu.
      Moi j aimerai surtout relever l instant charnière, celui où le talon remplaçant sert le pilier gauche remplacant qui sert sur le pas Romain Ntamack.
      Mais c est peut-être remuer le couteau dans la plaie. ;-)

      Supprimer
  20. St-André joueur moins frileux que St-André entraîneur, ah ah,

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Encore que je trouve Montpellier plutôt bon cette saison

      Supprimer
    2. Ah ouais, 3e pour le moment. Z'ont pris un coup de chauffage...

      Supprimer
  21. En leur consacrant 3 articles aujourd'hui, l'Equipe enfonce encore un peu plus le clou pour 3 joueurs qui ont perdu leur place de titulaire indiscutable: Dulin, Haouas et Leroux. Alors-même qu'ils n'ont absolument rien à se reprocher (d'ailleurs on évoque la relance hasardeuse de Dulin en toute fin de match (perdu) contre l'Ecosse, mais pourtant pas un mot pour la passe désespérée de Jaminet qui nous fait perdre un test -et la série- en Australie à la dernière seconde...).

    Si on veut construire dans la durée et au meilleur niveau, la seule gestion de l'homme en forme du moment me semble, à terme, contre-productive. Et risque de provoquer des tensions préjudiciables à l'entente et à la confiance du groupe.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour le coup je ne peux m empecher que c est la polyvalence d aptitudes qui est recherchée. Jaminet étant aussi buteur.

      Si je suis d accord que la politique de l homme en forme.conduit a ce qu o.a toujours détesté... le manque de stabilité, je crois que le mot d ordre c etait multi tache cette automne.

      Comme tu dis, Jaminet a fait la même en Australie... mais c etait sa première sélection et aujourd'hui il est a 91% au but.

      Supprimer
  22. avec son superbe sauvetage et sa flamboyante relance N TAMACK m a rappele une mauvais osuvenir lorsque son pere avait empecher BOURGOIN de disputer la finale en marquant a la derniere minute un essai suite a on ballon vole sur chandelle dans l en but berjalien cette zone est la terre de leurs exploits
    pour moi les BLACKS ont eu peur et ont sombre face a la furia francaise que de talents en un jour concentres et exprimes
    par contre super DUPONT a moins survole la rencontre il ne nous a pas ebloui comme d habitude

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Regarde son activité de placages et tu seras surement ébloui

      Supprimer
  23. Ben oui, Pipiou, a ce niveau une équipe devrait presque être "immortelle "
    Traverser les décennies en étant amendée subtilement à la marge uniquement quand les circonstances l'imposent ,retraite, blessure. ...
    Et bien sur le remplacent prévu à cet effet, passant de finisseur a titulaire.
    Dans ce monde idéal le titulaire de France B que dans ma grande bonté est ressuscitée rentre dans les 23.
    On rigole mais regardez sous le long nuage blanc et dites moi si on voit beaucoup de révolutions de palais, le changement dans la continuité qu'il disait l'autre !
    Allez Chevreuse

    RépondreSupprimer
  24. oui Ritchie je l'ai vu et revu l'essai du bout du monde et si j'ai transmis cette vidéo commentée par Accoceberry c'est bien aussi pour apporter de l'eau au moulin de ceux qui espéraient l'essai pour conclure dignement cette relance d'un tout autre niveau que celle de Saint André d'ailleurs.
    Acco explique bien avec ses mots (amusant et tendre) "l'exploit" de Benazzi.
    Acco le dit bien, "peut être que j'aurais pu le marquer moi même mais rien n'est moins sûr (l'histoire truculente des vaches landaises) alors que faire la passe à Sadourny (Danty) c'est faire la passe à un copain qui a plus de chance de marquer l'essai."
    Woki a beaucoup d'ambition comme tous ces jeunes et il peut prendre des risques pour l'équipe (ou pour briller) comme son essai en Australie. Mais c'est ce dosage entre ambition personnelle et collectif qui est difficile à trouver. Je pense que N'tmack aurait pris une gifle de Jean Prat sur un de ses essais marqués dernièrement avec Toulouse 🙂

    RépondreSupprimer
  25. Question filiation j'ai entendu sur une émission de radio spécial UBB "Alexandre Roumat n'est pas conservé" mais j'ai lu par ailleurs qu'il a trouvé un nouveau point de chute au racing. Dommage. Il a pas du plaire à Urios à un moment donné.Du coup l'UBB va faire le forcing pour garder Woki...
    Top 14🎶🎶ton univers impitoyable 🎶🎶
    Sinon Pipiou je plussoie sur ton commentaire "gestion de l'homme en forme" ou du "dernier venu" .
    Mais je sais pourquoi Dulin n'était plus prévu (pour le moment) dans les plans du staff. Il aurait été le chat noir, lui qui a dépanné Saint André en 2015 à l'aile contre les blacks et qui a voulu faire une relance insensée comme Saint André lors de France Écosse 2021.
    https://www.leparisien.fr/sports/rugby/rugby-brice-dulin-la-deception-est-passee-28-10-2015-5226225.php
    Puisque Oliv parle de truc en plus pour Jaminet (son aisance sur les chandelles tapées par lui même ?🙂) Pourriez vous m'expliquer pourquoi la polyvalence arrière ailier (type Médard ou Huget ou Kobe tous à Toulouse) n'est plus aussi fréquente ?
    A moins que ce soit un plan concerté entre staff EDF et Toulouse ? Vous prenez Jaminet et vous en faites aussi un bon ailier de substitution.
    Car je pose la question qui fâche, les places sont chères et avec ce banc 6/2 et des mésaventures possibles (type obligation de faire jouer Dulin ailier alors qu'il détestait ça) je trouve le potentiel de la ligne de trois quart en danger à la moindre blessure tôt dans le match.
    Tant qu'à faire, vu cette évolution du rugby, les grands chelemards de 77 me comprendront, pourquoi ne pas autoriser un 6-4 6 avants remplaçants (pas moins pas plus) et 4 arrières remplaçants (pas moins pas plus).
    Vous en parlez à Bernard pour son prochain poste après 2023?🙂

    RépondreSupprimer
  26. .... et pourquoi pas 8 avants et 7 arrières ?????
    Allez, encore un effort !

    RépondreSupprimer
  27. nous étions 250 dans la salle pour la retransmission de ce match. Pas que des aficionados du rugby, c'était le repas suivant l'assemblée générale du club de sauvetage d'Hossegor. Autant dire que la première attraction était le haka, le reste...comme d'habitude. "c'est plutôt mon mari qui regarde, moi, j'y comprends rien", s'excuse ma voisine d'en face. Pas grave, ma belle, Philou va tenter de t'expliquer...
    et puis, cette Marseillaise, hein, ça vous met le haka après l'entrée principale et le plat. Je dis à ma voisine :" tu vois Marlène, là, je te dis qu'on va passer une soirée d'enfer. Tout y est, le drame, les choeurs, les frissons." elle me regarde, peu convaincue, sur la notion des frissons mais laissons place au jeu.
    Bam, premier essai, j'exulte. Marlène est perplexe, pas de grande envolée, un paquet de mecs qui pousse...et moi de lui expliquer que les efforts fournis à ce moment-là, et que tu sens que ça rentre bien, c'est une libération explosive.
    puis, NTamack qui nous envoie les All Blacks dans les tribunes par une feinte de passe. La, Marlène comprend que ce jeu est fait aussi de subtilités, d'intelligence et cette ambiance dans le stade, à la télé et dans la salle qui commence à monter.
    Puis vient la troisième couche, Mauvaka qui allie et force, et puissance et vitesse et...là j'explique à Marlène qu'on vient de mettre 25 points à la meilleure équipe du monde, qui ne perd que rarement. Elle fait confiance à mon enthousiasme et commence à comprendre que nous vivons l'exploit, même s'il ne se matérialise pas plus que cela.
    puis, 1, 2, 3 essais blacks. Marlène comprend. la moindre faiblesse se paie cash. A la faveur du ralenti, je lui pointe la passe au laser de Smith à Barrett. du grand art.
    "pourquoi ils ne l'attrapent pas ?!" me crie-t-elle, quand Ioane s'échappe pour planter le troisième. Que lui répondre ? bah c'est les Blacks, les meilleurs.
    alors que l'angoisse monte sur ce coup de pied dans la boite et l'arrivée de Ntamack, relance angoissante, passe magique, Jaminet intérieur pour Dupont et Woki, ah Woki qui regarde à droite et qui décide d'y aller seul. Marlène crie "oui oui oui !!!" Je suis trop accaparé par cette action pour découvrir une réaction spontanée qui laisse présager de belles promesses dans d'autres circonstances avec Marlène.
    et puis Penaud, là, elle a crié encore plus fort, ah s'il n'y avait pas la table qui nous sépare...mais je m'emballe et reste abasourdi devant ce spectacle et cette liesse. Un copain qui est au Stade de France m'envoie un sms pour me décrire le spectacle dans les tribunes.
    fin du match, on exulte, l'ambiance retombe, Marlène et moi sommes exténués, manquerait presque une cigarette.
    la soirée se termine, dans des discussions sages et sérieuses sur la préparation des championnats du monde de sauvetage en septembre 2022, sport où les néo zélandais excellent avec les australiens.
    vivement le tournoi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. “Wie einst Lili Marlène
      Wie einst…
      Wie einst Lili Marlène.”
      Question momentum, Marlène 1, Woki 0.

      Supprimer
    2. Excellent, Philippe, excellent. On y était. Tu as réussi à reprendre haleine, je veux contact avec Lili ?

      Supprimer
  28. Ah, avec les Blacks, on revient toujours aux fondamentaux.
    Les 3 P de Charles Sexton: Placement, Persuasion, Possession.
    Ah, on me dit dans l'oreillette que c'est pas Sexton, mais Saxton; j'ai dû confondre avec un Irlandais.

    Comme quoi, y'a pas que le Concerto n°2 de Rachmaninov pour emballer Marlène (re-zut, je confonds encore Marlène et Marilyn...)

    RépondreSupprimer
  29. Toujours avec un vif plaisir que je lis vos mots et analyses, clairvoyantes et donc éclairantes, oui, forécment...ça m'enrichit, moi qui reste un simple suiveur de ce jeu...On ne regarde pas toutes et tous les rencontres de la même manière et pour ma part, j'ai souvent besoin de plusieurs visonnages et re, un peu comme je le ferai d'un film...Vos façons de les regarder m'aident, après coup ( une fois la passion revenue à des temmpératures plus tempérées )à guider mes regards ici et encore là...ici ou là où ils ne seraient sans doute pas aventurer, et c'est à mettre sur le compte d'une sorte de paresse romantique. Bref...

    Cet après-midi, comme mes pas m'ont conduit vers le quartier Montorgueil où je n'étais pas retourné depuis quelque temps ( une zone grise en quelque sorte où j'ai longuement hésité à revenir chasser, non pas les causes perdues, mais quelques fantômes), soudain la silhouette de Fabien Galthié assis en terrasse, profitant d'un temps calme, du moins je l'ai supposé...C'était étrange parce que des images du match de Samedi dernier, une succesion de flash-backs, venaient se glisser entre mes rêveries de piéton parisien...Bien entendu, j'ai évité d'interrompre les siennes et j'ai continué de tailler la zone...plus neutre, du coup

    Benoit

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hou la, les Halles, notre refuge quant la rue de la soif se Guazzinisait un peu trop!

      Des Guinness au Sous Bock etc du solide à l' Ambassade d'Auvergne,Woki était encore une lueur dans le regard de son Papa que les verres vivaient déjà beaucoup.

      Allez Paris

      Supprimer
    2. Là aussi, comme une nouvelle, Galthié en terrasse, du moins sa silhouette. Sans doute venait-il de rendre visite à Marlène. Ou alors il attendait une glace à l'italienne...

      Supprimer
  30. https://www.ladepeche.fr/2021/11/26/info-la-depeche-rugby-eddie-jones-en-visite-au-castres-olympique-ce-vendredi-9953314.php hé oui c'est Beau le rugby

    RépondreSupprimer
  31. Ah la règle des trois P!
    A ce niveau de la conversation une mise au point s'impose:
    Vestiaires des bords d'Yvette, disons fin sixties ( oh merde)
    " les gars n'oubliez jamais la règle des trois P
    RYTHME CONQUETTE SOUTIEN"
    Nous avons beaucoup rigolé, jamais oublié, nos bon maitres n'étaient pas que comiques, un peu pédagogues aussi

    Allez Pace, Possession, Position , dans l'ordre s'il vous plait!

    RépondreSupprimer
  32. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  33. Bon je regarde le Stade Toulousain. Ah là là, ce Top 14 se ridiculise avec ses doublons qui obligent aussi à mettre des internationaux en vacances. Quelle est la compétition professionnelle, ailleurs dans le monde, qui se prive de ses meilleurs joueurs ?

    RépondreSupprimer
  34. Certes ça accrochait sur le jeu toulousain, comme une femme qui se serait pas limé les ongles...
    Quoi, l'EDF rendrait Toulouse moins bon ???😰😉😉.

    RépondreSupprimer
  35. Rugby d'hiver, terrains gras, petit jeu, petits scores.
    Après le festival de samedi dernier, le rugby français se (re)pose.

    Ce soir, pelouse synthétique et terrain couvert, sous l'oeil des caméras de C+ en prime time.
    Le rugby, c'est aussi devenu ça.
    Tant qu'on vient pas nous expliquer que ça ne doit devenir plus que ça, et qu'on nous laisse encore nous cailler en plein vent le dimanche après-midi accoudés à la buvette...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ça oui, Pipiou. Pluie, vent, grêle même à Biarritz, terrain gras voire boueux, froid. Retour vers l'ancienne formule à 15 heures, rugby sport d'hiver.
      Reste le vin chaud, ah ah... un incontournable.
      Bon allez on va revenir dans le gymnase pour Racing-UBB. J'espère, j'imagine, que ce sera spectaculaire. Du coup, on aura tout vu...
      Ca ferait un bon thème de chronique...

      Supprimer
    2. Rugby d'hiver
      A défaut d'être couvert
      Pas du rugby de maréchaux
      Couvert, de le jeu devint chaud

      Supprimer
  36. Décès de François Moncla . Je ne le connaissais que pour avoir entendu mon grand père et mon père vanter son talent . Triste dimanche .

    RépondreSupprimer
  37. Lui a aussi a botté le cul de l'anglais. Homme engagé et éclairé de gauche (par EDF),cégétiste communiste, collectiviste, quoi.
    Ses traces se perdent dans la neige du moment. Restent les écrits et témoignages du c'était mieux avant...

    RépondreSupprimer
  38. Merci sergio de rendre hommage à François Moncla, à l'origine de la création des écoles EDF, qui devaient formér des hommes....professionnel, sportif , mais avant tout savoir vivre ensemble, se gérer, se gouverner, vivre en auto gestion, en auto discipline....j ai eu la chance de vivre ce régime au sein de l'école EDF de SOISSONS CUFFIES, avec comme prof, mais aussi entraineur COCO LABORDE, quelle chance d' avoir été formé par ces grands hommes Merci, moncla, crauste, ducamp, garbail et bien sur coco laborde , Quelle belle éducation vous m' avez appris, merci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonsoir Oscario
      bienvenue dans le club-house de côté ouvert.
      Pouvez-vous vous présenter ?

      Supprimer
    2. un fidel suiveur de votre blog, qui le lit avec envie. Desun souvenirs communs, en junior, j 'ai connu les pompiiers qui arrosé le stade à aurillac avant les matches, un autre souvenir partagé à Tulle sur l'accueil
      Avant de connaitre Coco Laborde, c est Zéze DUFAU, à Vichy, qui m'a appris ce noble sport. Pas vedette , mais de leur enseignement , je suis fier et je les en remercient. fidel à votre blog,

      Supprimer
    3. Whaou, Zézé Dufau... Content de te compter parmi nous, Oscario.
      Tu vis dans quelle ville ?

      Supprimer
  39. que les années soixante commencent à devenir loin ....il est des champions et il y a les autres François Moncla était un vrai champion dedans et dehors du terrain ....quels internationaux d'aujourd'hui laisseront une trace comme Moncla Crauste Prat et les autres

    RépondreSupprimer
  40. Tristesse, oui. J'appelai régulièrement François Moncla. "Camarade" Moncla. Il me parlait de la Nouvelle-Zélande en 1961, du Tournoi, de Mias, des dirigeants fédéraux... Des avis tranchés. Un jour, peut-être, dans mon dernier livre sur le rugby, vous aurez l'intégralité de ces échanges fructueux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon dernier coup de fil, il y a un mois, l'a trouvé très fatigué, las. Il n'avait pas vraiment envie de me répondre, installé dans une maison de retraite. Il râlait un peu. Il n'avait pas l'air heureux de cette situation, il n'allait plus marcher en montagne, et m'avait fait comprendre qu'il n'y avait pas d'autre solution que de quitter le domicile familial.
      Lui qui était d'habitude prolifique avait le verbe difficile. Nous avons échangé pendant un quart d'heure, et je n'ai pas davantage insisté.
      Je vous conseille de lire sa courte autobiographie, "Récits et vie d'Ovalie". Instructive, sans acrimonie, qui parle de ses engagements et de sa vie hors-rugby, ce qui est interessant car cet homme discret n'aimait pas parler de lui.

      Supprimer
    2. Ah, François "les bas bleus"...

      Supprimer
    3. Le plaisir de voir la volonté (et l'efficacité) offensive des 3/4 bordelais est assombri par la nouvelle.
      Encore un "montagnard" qui s'en va.

      Supprimer
  41. Bravo a begles de magnifiques essais limpides les parisiens trop arrogants en 1ere mitempd
    Cela promet une sacree rencontre face a toulouse
    MÔNCLA un menhir toujors debout pour mener tous les combats

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Arrogants, oui, les Franciliens. Trois occasions gâchées par excès de suffisance et manque de précision et de rigueur. Pan sur le bec.

      Supprimer
  42. Avez-vous une idée de chronique ?
    Un portrait intime de François Moncla ?
    Des anecdotes inédites sur Patrick Nadal ?
    Le retour du Top 14 ?
    Autre chose ?
    Suis preneur d'une idée...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense qu'une chronique sur Moncla serait de bon aloi

      Supprimer
  43. Les bas bleus, oui. Ses mots bleus, "le jeu interdit le je"...
    Nadal aussi, enfin Patrick...

    RépondreSupprimer
  44. Le retour du Top 14, ça risque fort de se transformer en retour d'une situation chaotique (on a l'impression que depuis 1 an et demi, ça, c'est... invariant !).
    Sinon, François Moncla, oui. Est-ce que c'est propre à cette génération, née en 32-34 (donc trop jeune pour avoir pu participer activement à la guerre), de montrer des valeurs morales sur un terrain de rugby, et les garder en sortant des vestiaires ? Jean Prat en figure tutélaire, intransigeant sur le jeu, lui-aussi grand arpenteur de ses montagnes, horizon commun au sud, des Landes au Languedoc.

    RépondreSupprimer
  45. Récits de vie et d'ovalie , à été écrit par Olivier Dartiguolle, ancien porte parole du PC, un homme très bien

    RépondreSupprimer
  46. Riche semaine
    A demain mardi pour une nouvelle chronique
    Mais je ne sais pas encore laquelle...

    RépondreSupprimer