Ce n'est pas encore le Goncourt mais c'est déjà un joli challenge qui s'engage sur cette quatrième édition : choisir le meilleur ouvrage de rugby de l'année. Pour cela comptez sur un jury dont la composition doit tout à l'initiateur de ce projet, à savoir le sénateur du Tarn, Philippe Folliot, et à ses deux piliers, David Reyrat, du Figaro, et votre fidèle chroniqueur qui est, désormais, en période jubilatoire.
Pour rappel s'y coudoient Jean Colombier, Pierre Berbizier, Laura Di Muzio, Emmanuel Massicard, Jean-Christophe Buisson et Max Armengaud. Nous y ajoutons, pour densifier l'ADN de notre équipe, le lauréat de la précédente saison, à savoir Jean-Louis Tripp, co-auteur de la saga Les Vents Ovales, bande dessinée qui place dans son tome 1 l'Ovalie en première ligne.
Cette saison se referme bientôt et avant Noël sera placé dans toutes les bonnes librairies le bandeau gagnant : Prix La Biblioteca 2025, traçant un beau sillon ouvert par Didier Cavarot (Monsieur Rusigby, au bureau ovale de la saison blanche), puis prolongé par Benoit Jeantet (Le ciel a des jambes), nos deux premiers lauréats. Deux ans après la Coupe du monde disputée en France, la production éditoriale et littéraire n'a pas été aussi fournie, c'était attendu, mais elle n'en est pas moins dense, et surtout variée. Biographie, autobiographie, récit, recueil de chroniques ou de souvenirs, album, somme historique : nous disposons d'une riche palette.
Réunis le 28 octobre - et c'est vraiment un plaisir que de se retrouver au pied de la tour Eiffel - nous allons partager nos impressions, nos coups de cœur, nous allons pousser nos favoris, présenter leurs atouts et avantages, parler style, évoquer aussi le sens que nous donnons à nos choix selon un process qui nous est propre et rappelle la phase finale du championnat : barragistes, demi-finalistes, finalistes et champion ! Ludique mais acharné.
Nous ne trahissons pas de secret, ce qui se dit reste dans le vestiaire, cette charmante salle de restaurant d'où descendent des rires et des éclats, des aphorismes et des anecdotes, sous le regard bienveillant de notre secrétaire, Marie-Dominique Hérail, gardienne de ces histoires. Puis, le vainqueur choisi, nous poursuivrons ailleurs mais à portée de drop les débats et en ouvrirons d'autres en dégustant Armagnac et cigares jusqu'à en oublier l'heure, le temps, et toute contraintes.
Bien entendu, nous n'allons pas nous quitter sans que je vous offre dans le désordre la liste des sélectionnés : Gilles Navarro (Lucien Mias, une légende du rugby français), Pierre Triep-Capdeville (Nous étions rugbymen), Jean-Paul Basly (Elastoplast 70), Francis Meignan (Ces dames d'Ovalie), Guilhem Herbert (Parce que Toulon) et David Berty (Le rugby et la vie, même match). Et il se pourrait qu'un septième candidat, Henry-Noël Ferraton surgisse in extremis du Cantal avec un roman (Sixième sens, édition l'Arbre de Rinou) qui place le rugby en arrière-plan. Une chose est certaine à ce stade de la compétition : les demi-finales seront très disputées et celui qui, le 25 novembre prochain, recevra le trophée dans les salons du Sénat - si, si, il y a un trophée - l'aura obtenu de très haute lutte.
Roland Barthes, qui n'est pas l'oncle d'un champion du monde contrairement à ce qui fut écrit il y a deux décennies dans un grand quotidien sportif par un publicitaire soucieux de bien "vendre" un reportage consacré au plus chauve des gardiens de football, écrivit : "La littérature ne permet pas de marcher, mais elle permet de respirer." En ce qui nous concerne, elle offre une belle course au fil des lignes. Alors laissez-vous tenter par ses rebonds et déposez ici votre avis, il m'intéresse, si d'aventure vous avez le cœur à découvrir ces ouvrages et à nous éclairer.
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RépondreSupprimerPlutôt qu'un jeu de gagne terrain et dépasser les lignes
RépondreSupprimerun bon 50/22 pour mettre en orbite plutôt en mode chaloupé que groupé pénétrant pour passer cette ligne et venir amadouer le jury saisissant le bon rebond pendant le money time pour récompenser le lauréat
Je vois bien David Berty, je sais pas pourquoi...
Enfin juste pour dire de lire entre les lignes.
Ca va être très relevé...
SupprimerJean Pierre ou Jean Paul Basly ?
RépondreSupprimerAllez, le doute m'habite.
Tu as raison
SupprimerJean-Paul
Richard, tu as fait une exception pour Roland, je t'en remercie, ce qui prouve que tu apprecies à une très grande hauteur ce monument du Rugby français et international
RépondreSupprimerGeorges
SupprimerCe n'est pas une exception
J'ai laissé quelques necrologies dans le bestiaire de L'Equipe avant de quitter le terrain. Elle-ci en fait partie...
Oh punaise, ça fait froid dans le dos...tu en as laissé combien?🤣
SupprimerBon faut pas lancer le grand jeu des "15 necros, une par poste laissées par Richard"😐🥲
Un bestiaire qui sent l'embrocation, donc .
SupprimerAllez Chevreuse
Oh , Bertranne, merde .
RépondreSupprimerImmortel ou presque en équipe de France celui la.
Me rappelle la ( vilaine) finale contre Narbonne, il ne s'echappais pas le petit trapu.
Allez Bagnéres
Et moi la belle finale face à Béziers, à l'issue de laquelle Bagnères a fini par s'incliner mais avec grand panache.
SupprimerAguirre, Gourdon, Rispal, Mournet, Cigagna... Quel jeu flamboyant, inspiré par les préceptes de Maître Gachassin
SupprimerBagnères, ce sont mes souvenirs de jeunesse.
SupprimerUne équipe moins équipée devant contre les grosses écuries, mais qui se sauvait par le jeu offensif derrière, où du 9 au 15, ça jouait ou pouvait jouer dans le XV de France. Et Bertranne, c'était le papa de tout ce beau monde, avec Jean-Mi Aguirre.
Oui, petit taureau furieux comme le disait Roger de chez Couderc, un sacré combattant qui faisait quand même pas bon croiser le ballon dans ses mimines.
RépondreSupprimerLe recrutement bat son plein dans l'équipe des disparus, et ça va s'accentuer grave, plus ils se renforcent et plus les agents recruteurs se rapprochent de nous, pauvres de nous !!!!!
Mais veut pas y aller, même avec un contrat en or, trop bien ici.
Allez le Bagnères des Jeanmimi des Jeanfrançois des Jeannot mais aussi des Albert (dit Matabiauu) et d'un autre petit toro furieux, l'ami Frédo de chez Torossian.
Notre rugby à la une, entre les velléités de grève à Grenoble et les éructations à Montauban, on a décidément le sport qu'ils ont choisi, pas glop.
Torossian, c'était Antranik, la papa...
SupprimerAh oui, désolé suis allé un peu vite du père au fils, même si côté hargne et tripes y'avait la même ADN. Me souviens d'un après-match au café de France à Auch avec le père, sensation d'être au comptoir à-côté d'un rocher pas facile à bouger ....
SupprimerJe travaille a Cauterets pour deux semaines , a 40 mns de Bagnères où j'avais travaillé l'année dernière;je suis en plein pays du rugby des champs , des pyrénées ; l'année dernière, vous vous doutes bien qu'étant a Bagnères, j'étais passé au magasin de sport de Bertranne et j'avais discuté avec sa fille qui m'avait dit que sa santé n'était pas au mieux moi qui espérai le voir et lui dire mon admiration.
RépondreSupprimerPeut être qu'un jour , un de nos écrivains dira 77 avec la même touche de romantisme que Denis Lalanne avait eu pour son livre magnifique " le grand combat du 15 de France"
Il manque à notre rugby d'aujourd'hui ces épopées qui sentaient si bon le cassoulet et la torgnole ....
Oui la torgnole manque car on est en train de faire un rugby émasculé de ses valeurs viriles sous des pretextes de prévention ...car à moins que je ne me trompe , est ce que la boxe anglaise a changé depuis que le Marquis de Queensberry a établi les règles ....et je pense qu'un uppercut est plus lourd a encaisser qu'une torgnole d'une mêlée relevée ...c'est mon avis de vieux con peut être ...
Bises à tous , car je regarde a travers la fenêtre et vois le soleil illuminé les sommets qui accueille notre Roland
Et ouais au fil des lignes le fil des ondes dévie là-haut pour un salut les copains
RépondreSupprimerIl me semble que ça devient plus dur pour faire partie de la légende. Ça peut arriver très vite mais avec les blessures, la concurrence tous ces matchs qui font que tu peux pas tjrs être à fond. Même chez les blacks...
L’ouvrage « Parce que Toulon » évoque-t-il le (court) passage de R. Bertranne au RCT?
RépondreSupprimerUne seule petite saison et puis s’en va me porte à croire que le petit taureau furieux avait rejoint Toulon un poil trop tard et certainement eut-il été plus à son aise aux temps héroïques du Mayol d’avant Mayol, vélodrome accueillant des corridas dont les faenas préparaient déjà l’estocade en un ballet en rouge et noir tellement local...Requiescat in pace, R.B.
Et sinon, spontanément, je voterais volontiers pour « Élastoplast 70 » dont le titre fleure si bon le vestiaire d’antan et de toujours…titre me faisant aussi (et quid donc de l’éventuelle opportune et sympathique filouterie de l’auteur?) irrémédiablement penser à Fahrenheit 451…décrivant un monde où toute lecture est interdite tant elle empêcherait les gens d'être heureux.
Montag, le pompier pyromane, amadoué par sa Clarisse réduisant au silence son Lecter de la littérature devenu agneau, prendra goût à la lecture et « quittera son travail de censure et de destruction des connaissances pour s'engager dans la préservation des écrits littéraires et culturels. »
Bon, je m’égare probablement; je n’ai pas lu le livre et n’ai, en dehors de mes délires personnels, aucune idée des intentions réelles de son auteur mais tout de même!..cela aurait de quoi tirer des larmes des yeux de ces virils gaillards férus de Ruby mais néanmoins sensibles jurés littéraires, non? 😅
Bonjour MIO, comme tout le monde vous devez être respectable, et ici nous sommes entre gens polis qui ont le respect débonnaire et très second voir énième degré toujours activé, mais très respectueusement merci de ne pas tout mélanger et de polluer un terrain qui n'est pas voué à régler tous les antagonismes, juste un ovale de sentiments bien à l'abri des vents contraires, sans ignorer qu'à l'extérieur le monde va mal, mais préservons ce carré de tout ce qui déjà, à longueur de journée, d'antennes et de publications, verse des tombereaux de ... (terme laissé au libre-arbitre de chacun, selon affinités) ... sur notre monde si anxiogène.
RépondreSupprimerAllez Brive, les Gaillards ont du gaz à revendre en ce moment !!!!!!!!
Laisse tomber Nini.
SupprimerCe type n'est personne, d'ailleurs il n'a pas de nom!
Allez CAB
cher mr Mio , quand on a des convictions , on les mets en pratique ; allez à Gaza aider les populations et revenez nous voir au lieu de polluer cet espace convivial même si parfois on relève la mêlée ; mais après au club house on s'embrasse ....et ne me dites pas "qu'avez vous fait" car j'ai fait sur le terrain quand il fallait le faire ....alors ouste carton rouge
RépondreSupprimerJe reviens sur la rencontre UBB/ST, qui donne la preuve sur les 3 fondamentaux du rugby à 15 à essayer de dominer pour vaincre. Au delà des autres points importants , ruck et maul.
RépondreSupprimerDonc le Stade perd, car il n'a pas maitrisé la touche , avec3 ou 4 loupés dans les 10m de la ligne d'en but.
Une melée fermée où il est largement dominé, donc revoir la maitrise du 5 de devant.
Enfin des buteurs un peu défaillant pour gagner à ce niveau, 10 points laissés en route.
je dirai humblement que sur ce match, le staf écorne son titre reçu à la nuit du rugby
Le ST oui, un peu dans le dur en ce début de saison, perso je crois surtout qu'il avait de l'avance, d'abord en trésorerie et donc conséquence en effectif et recrutement de "pointures", qu'il pouvait avec ces moyens entretenir de la dynamique toujours un peu renouvelée provenant de la concurrence interne, et que maintenant cette avance il l'a perdue, c'est normal, les autres sont pas couillons non plus, et donc ils progressent les autres quand le ST un peu confort auto-persuasion et peut-être auto-suffisance devant les titres et trophées, reste à son niveau mais se fait rattraper tout simplement, ce qui est plutôt bon pour le rugby non ???
RépondreSupprimerMais la maison "rouge et noir" ne manque pas de ressources, ils sont sans doute un peu "piqués" par les résultats du moment, "méfia té drôle" la bête blessée peut s'avérer dangereuse !!!!!
En parlant de bête blessée, sais pas si vous regardez bien en ce moment notre top.14, y' un 10 à UBB qui plane sur tous les matchs qu'il joue, allez Fabien astique tes lunettes tu verras mieux.
Mola voudrait presque nous faire croire qu'ils sont tombés dans le rugby lambda, lui qui voudrait toujours être sur la plus haute marche.
RépondreSupprimerAllez descend un peu ça sent pas encore les égouts
scandaleuse l intervention de la FFR a l encontre du joueur de Montauban ainsi lord Galtie est intouchable avancer une atteinte a l institutionne manque pas de culot quand celle ci remunere le soudeur a100000 euros par mois pour moi c est une offense aux joueurs qui acquitent leurs licences a ce niveau de remunerations c est un prix nobel qui a ete engage
RépondreSupprimerrevenons au terrain l eclosion de theo n tamack me rappelle Cigana pour la fluitide cette aisance avec le ballon et ce desir de toujours faire vivre le ballonil ya une telle richesse a ces postes que notre prix nobel va devoir revoir ses plans
Message à Mio
RépondreSupprimerIci c'est un blog rugby
pas un forum
Bien à vous
Au fait, au fait !
RépondreSupprimerJ'attends vos commentaires éclairés sur la présélection du prix La Biblioteca
Au fait, au fait !
RépondreSupprimerJ'attends vos commentaires éclairés sur la présélection du prix La Biblioteca
Hello les blagueurs du blog, quelques sujets dans l'actualité qui me donnent envie à commenter, alors si vous permettez: d'abord notre FG et tous ces pros (frustrés, vengeurs, dépités ???) du rugby qui se répandent comme du lisier dans les champs, pour dire tout le bien qu'ils pensent de notre bonhomme. Et bien je trouve que le seul truc remarquable dans cette boue est l'attitude de FG, tant en paroles qu'en attitude. Penser ce que l'on veut du bonhomme mais il a suffisamment montré et démontré ses aptitudes à diriger entraîner manager, tant en club qu'en EDF, qu'il me semble qu'on peut lui faire crédit de son bagage, et si dans ses manières de relationnel, au début de sa carrière, il n'a pas été un modèle dans l'humain, bon, personne ici n'a eu affaire à des managements quelque peu "brutaux", voire vexatoires ??? Alors je dois être le seul, et j'ajoute qu'après avoir joué j'ai beaucoup entraîné puis managé et je pense qu'il existe des joueurs d'ici ou là qui ne me donneraient pas le prix Nobel ......
RépondreSupprimerEnsuite, la FFR comme d'autre fédé montent le son sur la fameuse R360 (quelle connerie que ce nom), les valeurs l'éthique l'équilibre et les échanges bien établis, à mon avis, ne pèseront pas bien lourd devant le pognon qui s'avance dans le projet.
Allez, tout ça pour causer titiller énerver agacer, sans ça plus difficile ce jour en Corrèze de pas écraser un cépe que de faire un carreau à la pétanque.
Même s'il faut laisser sa chance au produit, les mémoires précoces , sauf appétence aux anecdotes de vestiaire, sont rarement des chefs d'œuvre.
RépondreSupprimerIl nous reste donc le binôme Mias /Navarro, un sacré sujet harmonieusement présenté j'en suis persuadé, et la fiction sur fond Ovale, pourquoi pas.
Allez, mes finalistes.