Le (magnifique, fulgurant, formidable, remarquable, tonitruant : choisissez) succès écossais face à l'Angleterre, sans oublier l'excellent Irlande-Galles bourré jusqu'au bout de suspense, place la victoire tricolore dans un vélodrome de Marseille vide au tiers très loin des canons actuels du rugby international. Et encore ne parle-t-on ici que de la pratique de l'hémisphère nord et pas encore de la tournée dantesque qui attend le XV de France en Nouvelle-Zélande dans quatre mois.
Au lendemain de ce vilain succès bleu qui met fin, enfin, à une série de huit rencontres infructueuses, une partie du staff échangeait avec une poignée de journalistes dans le club-house du stade d'Aix-en-Provence. Dehors, une pluie fine. Dedans, un voile posé sur ce match de bas de gamme. A côté de moi Jérôme Bianchi, debout et à l'écart. Discret. Trente ans d'amitié indéfectible. Le genre de mec avec lequel tu es en phase une fois pour toutes, sans avoir à régler de nouveau la longueur d'onde.
Ostéopathe pour les équipes de France de Coupe Davis et de Fed Cup, membre du staff de Sharapova et maintenant de celui de Wawrinka, Jérôme vit moitié au sud de Los Angeles moitié à Aix, sa vie d'après rugby consacrée au tennis, sport dans lequel il excelle. Nous avons quitté un peu avant la fin la conférence de presse tricolore pas vraiment convaincus par ce que nous y avions entendu. Une phrase faisait néanmoins écho chez Jérôme, habitué au très haut niveau international.
«On a des problèmes pour jouer ensemble». Je ne sais plus qui a prononcé cette phrase; Jean-Baptiste Elissalde, peut-être, qui débute dans la profession d'entraîneur national. Elle a enclenché chez Jérôme Bianchi la machine à remonter le temps. «Je me souviens de ce que nous disait Daniel (Herrero, bien sûr) : "L'initiative, c'est ce qu'il y a de plus important en rugby. On ne fait que 10% de bons choix dans un match. Alors, pour que l'équipe tourne dans le bon sens, on fait comment avec les 90% restant ? Et bien on s'adapte. Et le plus vite possible." Il faut réagir. Ce qui permet que la mauvais choix devienne le bon.» Je me serais cru de retour à Toulon, dans les années 80.
Comme tout le monde depuis vendredi soir et cette victoire sans âme ni neurones du XV de France face à de vaillants mais limités Italiens, Jérôme Bianchi, qui n'a pas perdu sa fibre ovale, tente de comprendre ce qui cloche. «La qualité des joueurs est là», assure-t-il en évoquant les Tricolores, ses frères, lui qui fut international en 1986. «Mais ce qui me frappe, c'est qu'ils ne réagissent pas les uns en fonction des autres. Un joueur prend une option mais personne autour de lui ne la comprend en temps réel.»
Il est bien placé pour le mesurer. Passé du sport le plus collectif qui soit, le rugby, au sport éminemment individuel qu'est le tennis, Jérôme Bianchi insiste sur ces notions de «réaction au partenaire» qui fait, pour lui, «la différence entre un sport individuel et un sport collectif.» Implacable. «Dans un sport individuel, il n'y a pas d'autres intervention que la tienne. Il n'y a pas de mouvement, pas de spirale ascendante ou descendante. Cette spirale, ajoute-t-il, qui est la clef du plaisir du jeu de rugby, par exemple, et du plaisir d'être ensemble pour le pratiquer. Dans un sport collectif, il y a du mouvement. Et il est créé par l'adaptation.»
Le haut niveau, précisent les experts, se construit à partir de la vitesse et la précision. Dans tous les domaines. La vitesse, c'est souvent ce qui fait qu'un excellent joueur de club ne peut pas franchir le cap international. On y ajoutera le mental. A ce sujet, j'y reviens, le XV de France n'a toujours pas de préparateur mental intégré, de développeur de la performance. Même les Ecossais s'y sont mis. Depuis quatre saisons. Et ça a l'air de leur réussir. Mais ils n'ont pas chez les joueurs d'ego à protéger et du côté du staff de pouvoir à maintenir. Là aussi, le rugby français est dépassé.
A haut niveau, la vitesse, la précision, l'adaptation, et le mental sont donc les 4 feuilles du trèfle qui apporte la chance de gagner.
RépondreSupprimerActuellement, l'EDF en est guère qu'au trèfle avec une toute petite feuiĺle de mental. Le reste est à la pousse, qui manque singulièrement d'engrais et de mouvement pour arriver au sommet... Au salon de l'agriculture, Jack se gratte la moustache en maudissant ces vers qui viennent bouffer dans sa serre, ainsi que les taupes (14) qui lui salopent son gazon
... Maudits soient ils, tous. Au secours Monsento. Et en plus faudrait faire du bio. Le moral n'est pas encore au bio fixe !
La vitesse, encore et toujours, d'action, de réaction, de compréhension aussi.
RépondreSupprimerCes joueurs qui seraient sous d'autres cieux excellents, comme Jérôme n'en doutons pas, sont ici formatés par des entraîneurs qui les enferment dans des multitudes de lancements, de combinaisons.
Rajoutons pour faire bon poids un physique plus taillé pour le lancement du marteau que du 800m et vous aurez compris.
De l'élevage, quoi, forcément en liberté,sont perdus.
Allez Chevreuse
le balancier,
RépondreSupprimeren puisant dans la définition du mouvement (déplacement d'un corps, changement de position dans l'espace), j'ai de suite pensé au balancier. Mouvement immuable que celui de la comtoise qui vous rappelle que le temps est un tic tac permanent ou la régularité est le métronome même de l'heure. Point de leurre dans nos mouvements aussi insipides que lents, le balancier n'est plus à l'heure internationale loin s'en faut. Pourtant celui ci rythme la course, le mouvement par le sens du contre pied, de l'accélération, du coup de rein, de la feinte, cette noble attitude, ballon en mains, qui fait que votre adversaire vous regarde passer, impuissant d'efficacité. Regardez Ecosse Angleterre et vous comprendrez que le balancier n'était fait que de cornemuses, que tous ces joueurs donnaient de la puissance à l'impact par des coups de rein portés par le balancier des jambes, en plus de l'envie de gagner. Regardez cette gestuelle homérique de Russel qui mystifie tous les codes connus de la passe par un balancier du corps et des épaules qui permet de donner du sens à la vision du jeu! Extraordinaire au ralenti cette gestuelle décochée après un coup d’œil d'aigle et une vision posée de l'attaque. Imparable pour donner du mouvement et du sens à cette allégorie rugbystique digne de Braveheart. L'adaptation, l'initiative, ne proviennent que de la transcendance au jeu. "Flowers of Scotland", bien plus que de la poudre au nez, est un formidable chant vecteur d'une énergie transmise par tout un peuple à 15 garçons revanchards d'une histoire ancienne millénaire. Toute l'Ecosse était pour la remise de la "Calcutta Cup" dans le dignité la plus totale ! Nous ne sommes plus empreints de culture rugbystique, nous ne connaissons plus nos racines, celles de nos ancêtres qui ont porté les couleurs de Marianne au firmament ! 75 professionnels, pas un de plus, pour porter une nation, celle là même qui nous lie par le sang et qui n'ont jamais renié Marie Stuart ! L'initiative et l'adaptation étaient écossaises l'instant d'une après-midi de rêve.
j'aime bien que tu fasse référence à notre Reine "Marie Stuart" car ne l'oublions pas , elle fut Reine de France ...
SupprimerJe le dis depuis longtemps , la république n'est pas bonne pour nous ...et si nous nous rallions au Royaume d’Écosse , nos rugbymen vont y trouver les valeurs morales qui leur manquent.
après ces digressions , je vais dormir et reposer mon cerveau , il en a besoin ..
La technique c'est la répétition du geste en allant de plus en plus vite, jusqu'à rupture, dixit mon père.
RépondreSupprimerAutant demander aux intéressés, là c'est une interview de Greg Laidlaw il y a un an, il parle du jeu de l'équipe, "it doesn't come overnight, it comes through time, it comes from playing with each other for longer and playing bad games and playing at an international level.... it comes from our game plans, because of the players we have ..... blablabla confidence ..."https://www.youtube.com/watch?v=0JVyc5oHA0Q
RépondreSupprimerVoilà, ça se construit et ça prend du temps et faut accepter de faire de mauvais matches- bon là en EDF on tient le bon bout ! - Il cite à peu près tous ses potes du Chardon, se la pète pas du tout pas vraiment charismatique - parle très vite avec cet accent écossais un peu compliqué à saisir - et pourtant ça fonctionne très bien tout ça . (En plus pour gagner la Calcutta's Cup, soit une infâme cafetière hideuse !!)
Alors le secret c'est aussi je crois la simplicité . Celle qui donne l'assurance du geste, l'assurance de soi et des autres, la confiance aveugle en l'autre . Ca ressemble quand même beaucoup à de l'AllBlackitude non ?
... bien sûr mon cher Ritchie, vitesse et mental, les deux facteurs limitants, à tous les niveaux, surtout le ht niveau,
RépondreSupprimer.... la vitesse: c'est génétique (avec très peu de potentiel de progression).. et le mental: c'est dans les .... hein? ..comment ils disent en Espagne? ... hein ami Tautor ... comme ceux qui descendent dans l'arène ?.... y'a-t-il un apprentissage du mental ? ...des techniques, certainement, mais le mental en lui-même?... s'apprend-t-il?
... mais je n'ose croire que nos petits bleus manqueraient de mental, (c'est quand même le minimum), ...manque de vitesse, pour certains, c'est sûr, ...mais je pense que c'est surtout de l'intelligence de jeu dont ils manquent !
...et l'adaptation, c'est la marque des meilleurs, d'une intelligence que confirme le choix tactique ! Voir plus vite (prise d'infos) décider plus vite (choix d'action) et réaliser juste (exécution gestuelle)... dans l'ordre pour toute action !
On va peut être commencer par les fondamentaux : Belleau ne sait pas faire ses lacets tout seul ! Il a cependant du mental : il les a refait au moins 3 fois pendant le match contre La Rochelle avec beaucoup de calme ( choix tactique pour exaspérer l'adversaire ? guerre psychologique ? ) Il voit vite ( oh zut mes lacets sont défaits !) il décide vite ( M'sieur! j'peux refaire mes lacets ? ) et réalise juste ( au bout de 3 essais, ça a finalement tenu ) . Allez zou ! Belleau en EDF ! 🐙
Supprimer... bien vu Gariguette, .....mais 3 essais pour les lacets, c'est pas "terrible"... ( alors le reste !!! )
Supprimer😂😂😂 👍👍👍
RépondreSupprimerSi elle ne possédait que 10 %, pour parodier Daniel Herrero, des qualités essentielles qu'on lui dénie, l'équipe de France en serait à trois victoires et l'on verrait Brunel d'un autre oeil, même si le fonds de jeu reste invisible.
RépondreSupprimerNous mettons alternativement l'accent sur les difficultés individuelles des joueurs et celles, collectives, de l'équipe. Reste à se pencher sur leur influence réciproque. Jérôme Bianchi, dont les avis doivent être entendus, est peut-être trop gentil lorsqu'il note que 'la qualité des joueurs est là'. Oui, probablement, pour la moitié de l'effectif ; non, certainement pas, pour l'autre moitié. Nous-mêmes, réunis autour d'une conception d'un rugby pas trop bourrin, serions-nous d'accord pour déterminer les deux moitiés ? A Marseille, Bastareaud ne fut-il pas, et de loin, le moins bourrin des Français ?
A propos de la très classique et néanmoins très actuelle opposition sport individuel - sport collectif, Jérôme Bianchi lâche le mot 'adaptation' et je ne doute pas que chacun l'ait compris dans le sens correct. Toutefois, ce même mot nous a naguère amené à le condamner dès lors qu'il s'agissait de s'adapter à un adversaire, qu'il soit présumé plus fort ou plus faible. L'EdF était soupçonnée de se préoccuper davantage de 'l'autre' que de son propre jeu. Par ailleurs, s'adapter, c'est aussi, pour faire une bonne chaîne, tenir compte du maillon le plus faible. Or, nous aimerions beaucoup que les Bleus tiennent compte du maillon le plus fort, d'où nos exclamations sur le rôle du capitaine. En fait, j'attends le jour où nos adversaires devront s'adapter aux Français. Un exemple d'adaptation au sens où nous l'entendons ? L'Ecosse, qui, une fois encore, s'est parfaitement adaptée aux fortes paroles de 'Flowers of Scotland'. Mais pas du tout à celles de 'Land of my fathers'.
Personnellement, mais je ne demande qu'à changer d'avis, je doute d'un rapprochement rugbystique entre l'Ecosse et la France. Comme si Valeurs Actuelles achetait L'Humanité.
Ainsi, Gariguette, Belleau a mis trois fois genou en terre sans se lasser. Manquerait plus qu'il ait une g..... d'empeigne !
Les Écossais ? Créateurs de désordre , se trouvent les yeux fermés , le cœur ouvert , brave heart avec une mêlée qui résiste et cette vitesse qui fait qu’ils avancent sur chaque impact , ont été contres en touche au moins 3/4 fois ce qui aurait été rédhibitoire pour certains , pour eux pas grave ce qui se perd dans les airs se regagnent au sol ...
RépondreSupprimerIls pourront regretter d’avoir eu un départ si laborieux contre Galles et de s’etre fait peur contre nous ...
Nous les verrons bientôt contre l’etalon or ( vert ) Irlandais
Bref un samedi de gala qui nous rappelle pourquoi nous adorons ce sport et le Tournoi
Espérons que nous perdions bientôt comme des Gallois pour plus tard gagner comme des Écossais ou des Irlandais , en fonction ...
Écosse, Irlande, 2 types de jeu différents. Un où ça peut casser ou passer, à l'image de son ouvreur. L'autre, plus répétitif, patient et moins ingémieux. 2 jeux qui déstabilisent les défense. Ce qui n'est pas le cas de celui des français, à part les déstabiliser eux mêmes ! Et pourtant, dire qu'ils ont été proches de conclure, ayant fait dire à JB,"on est pas loin..." Pas loin et si loin à la fois... À croire que l'adversaire s'était mis à leur niveau. Ou tout simplement qu'il faut être 2 pour faire 1 bon match. Jacquot à voulu en croquer. Mais il manque singulièrement le croquant, dans tous les sens du terme. Faut revoir la recette. Mais quand on te laporte pas tous les ingrédients en cuisine, ça couine par St Simon ! Et en plus s'il n'y a pas le liant, en cuisine, quand tu passes à table, tu te fais pas plaisir. Et qui fait que comme Belleau, tu te lassés...
RépondreSupprimerMais Garriguette, va essayer de le choper au lasso, ce mouvement de simplicité. Des mauvais cow vous, pas dignes d'Hollywood.
C'est un paradis escarpé, un oiseau effrayé, C'est rien mais c'est si compliqué la simplicité, ça parait avoir toujours existé, combien de cahier, à tenter de raturer de l'apprivoiser... combien d'heures de désordres d'aventures ou bien de contrordres, C'est rien mais C'est si compliqué, la simplicité...
Dixit Gaëtan Roussel
SupprimerIl faut reconnaitre que j'ai vu des matchs de ProD2 bien plus plaisant que ce France Italie mais enfin ne jetons pas le bébé avec la baignoire.
RépondreSupprimerEt comparons ce qui l'est objectivement. Car l'EDF de ce Tournoi ne ressemble à aucune autre équipe : les celtes et British ont un groupe quasi fermé depuis au moins 2 saisons quand nous cassons du joueur (et de la table de nuit) à tour de bras.
la clé internationale étant l'alliage entre vitesse et précision, qui ne peut venir que de la répétition et de la connaissance commune des joueurs, je ne vois pas trop ce qu'on peut attendre de cette EDF expérimentale, qui change 1/3 de ses joueurs à chaque match ou presque, face aux machines bien rodées.
Je suis le premier à pointer le manque de talent de classe mondiale dans notre pays mais enfin ils faut aussi reconnaitre que les circonstances n'aident. et je tenterai un parallèle audacieux : en 2011, les NZ se sont vu contraints de rappeler en catastrophe le 4° choix en n°10 et sont ainsi passé à 1 point de se faire humilier par l'EDF qui a produit jusqu'à aujourd'hui le parcours (en CDM) le plus dégueulasse !
La seule question à se poser, et à résoudre, c'est surtout de savoir comment on fait pour avoir un groupe stable ? sans stabilité, pas de répétition et donc pas de résultats. Laidlaw ne dit pas autre chose. Et les Irlandais le prouve à chaque sortie : ils font la même chose depuis longtemps et sont quasi imprenables, leur charnière a 50 capes, etc...
C'est vrai que c'est plus facile d'avoir une culture commune et les réflexes qui vont avec quand il faut agréger 2 provinces plutôt que 14 "entreprises de spectacle"....
La médecine française n'est plus ce qu'elle était. Au lieu de nous abreuver de ses protocoles commotion allô maman bobo, elle ferait mieux de se pencher (pas trop quand même, gaffe à la descente de lit) sur les protocoles table de nuit qui nuisent aux carrières de quelques paires de JIFF et menacent les relations internationales. Aurait-elle peur de l'International Board (planche internationale, note du traducteur) ? Laporte a-t-il pris le contrôle du syndicat des menuisiers-ébénistes ? Avec Simon cussonné ?
RépondreSupprimerEtant malgré tout parvenu à me recentrer sur le Top XIV, j'ai été fier de 'mon' Ouest, qu'il s'appelle Agen, Pau ou même La Rochelle et l'UBB, dont la liste de défaites encourageantes justifie les sélections de ses meilleurs loosers.
D'abord merci Richard pour le thème de cette séquence.
RépondreSupprimerensuite réponses à Alain, Le rendu grimaçant de Zatopek, c'était pour lui une forme de décontraction, tout simplement. les valeurs ancestrales, chez nous, voir notamment au niveau du rugby et de la sélection , je m'avance en soutenant que parmi ceux qui ont étè les plus marquants, ils viennent, de par leurs parents, d'ailleurs que de France....
Quant à la vitesse, il y a presque que nous, les Quinconces, qui y croyons,en tout cas pas les selectionneurs officiels, voir Machenaud....
je me demande depuis longtemps, pourquoi c'est Doumeyrou et non pas Aguillon, qq'un à la réponse?
de rien, Goerges, de rien...
SupprimerOui. Ni Doumeyrou, ni Aguillon (très bons joueurs au demeurant).
RépondreSupprimerPassionnante chronique !
RépondreSupprimerJe me suis souvent interrogé sur ce blog sur l'écart de performance de nos joueurs selon qu'ils sont en club ou en EdF... La chronique de Richard comme les commentaires qu'elle a déjà provoqués me semblent apporter la réponse évidente ! On ne peut jouer ensemble, c'est à dire "tous pour un, un pour tous", qu'à condition que chacun sache instantanément ce que l'autre pense et va faire. A cela, deux réponses possibles ; soit l'unicité de la formation (avoir une culture commune du jeu), soit bien se connaitre c'est à dire partager un peu plus qu'un petit rassemblement de temps en temps ! la première solution me semble étre celle des blacks et peut-être des anglais, la 2° plutôt celle des celtes ou de l'argentine... En fait c'est probablement un subtil dosage entre les deux, un peu plus de ceci ou de cela suivant la culture ou les moyens de chacun...
Chez nous, chaque club a sa culture à lui, et les internationaux ne passent pas beaucoup de temps en ensemble (oui, je sais, les rassemblements sont plus nombreux et plus longs, le problème c'est qu'il n'y a jamais les mêmes joueurs !!!)...
Tant qu'on n'aura pas changé ça, on sera à la place qui est la notre, celle d'une équipe d'amateurs (je ne parle pas du fric, je parle du sérieux !).
Ca a au moins le mérite de nous donner envie de poster sur ce blog !!!
Merci Daniel.
SupprimerPas de changements dans les 31. Pas de mouvement, donc. Et tant pis si Gourdon, Picamoles, Belleau, Lamerat, Huget pouvaient amener quelque chose contre l'Angleterre.
RépondreSupprimerBonne synthèse Daniel
RépondreSupprimerOn pourrait préciser que nos joueurs ont quand même un référentiel commun, celui du top 14 qui manque de pot n'est pas le bon.
Ça nous ramène tout droit à cette notion de vitesse, ou plutôt de rythme, de cadence, en simplifiant un peu un des fameux trois P chers aux Kiwis.
Des vif-argent, des flèches génétiquement favorisées on en à comme tout le monde même si la préparation d' chez nous n'est pas la meilleure pour favoriser l'athlète.
Mais ça suffit pas, la seule chose qui compte vraiment c'est le déplacement du ballon,et la c'est une autre histoire.
Allez, accélérez les garçons, le mental ne devrait s'en porter que mieux.
La performance de l'EDF me fait penser à la meteo en ce moment; en fait il y a le temps qu'il devrait faire ,le résultat de vendredi ,et il y a le ressenti ,ce que l'on en pense nous ,et çà c'est vrai qu'on se gèle un peu...Pour ma part je râle contre ces écossais qui nous on enlevé la joie d'être les premiers à leur rabaisser le caquet à ces rosbiffs .Bon comme c'est fait tant pis si on ne les bats pas .
RépondreSupprimerMaintenant que nous avons - à juste raison - célébré le rugby écossais, il serait temps de se pencher sur les hoquets de la Rose . Je ne les avais pas trouvés très incisifs lors de leurs premiers matches mais à votre avis comment expliquer un tel raté ? Je vous parle de ratés et de hoquets car c'était mon impression : une belle mécanique qui tout à coup s'étoufferait . Que leur a-t-il manqué, que n'ont-ils pas fait - ou pas assez fait - pourquoi Dieu s'est-il tout à coup détourné de sa créature ? ( oui de temps à autre j'aime la métaphore biblique ...) Why ? Warum ?
RépondreSupprimerle physico-physique trouve peut-être ses limites. A vouloir que même les aliens puissent faire la différence entre terriens et joueurs de la rose, l'imbuvable Jones est peut-être en train de faire pire que Woodward : cassé toute l'équipe avant e sacre mondial. Les stages d'avant saison ont vu nombre de joueur se blesser plus ou moins lourdement à l'entrainement, provocant au passage des quintes de tous de la part des clubs, qui sont pourtant sur une tout autre posture vis à vis de leur équipe nationale que notre LNR.
SupprimerLes voir trébucher me fait toujours plaisir, encore plus après les démonstrations d'arrogance dont leur sélectionneur fait son miel mais je ne crois pas à une "casse" psychologique. Il leur tire tellement sur la couenne qu'il finit par user ses joueurs.
Oui je pensais à une sorte de burn-out sportif ( ça existe ça, docteur Tautor ? ) Curieux aussi comme ces blessures en cascade(s) se produisent juste avant les grosses échéances ( je pense à l'ASM) ...
Supprimer😂😂 Dieu s’est peut être détourné de tant d’arrogance ... il paraîtrait dixit Jones qu’ils font d’enormes séquences physiques et au delà de la fougue Écossaise , je les ai trouvé physiquement poussifs contre Galles en deuxième mi temps et la comme si cette première mi temps de l’orchestre philarmonique Écossais les avaient laissés sans voix ... pas de swing low swing charriot
RépondreSupprimerIrribaren , Russel ça va être quelque chose ...
RépondreSupprimerToto et Lolo vont devoir s’habituer à l’imprvisible , au fantasque ...
c'est sur que ce n'est pas avec les petits tas qu'on va remplir l'U Arena. et fantastique est de la même famille que fantasque.
Supprimerpar ailleurs Beaucoup avaient trouvé Russel , en dessous, pour ses 2 match d'avant, pas moi en tout cas
Sans adaptation c'est 15 individualités qui tentent de "jouer".
RépondreSupprimerAvec, c'est une force collective qui crée du jeu !
Pas de mouvement, pas de création...
La rose piquée au vif va être piquante pour nos bleus.
Tiens le ST new look
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/top-14-stade-toulousain-embauche-regis-sonnes-comme-entraineur-avants_15685162.html
et enrôlé Kaino, 34 ans, comme futur espoir en 3e ligne .... Quant aux Roosbeefs, a mon avis, on va manger bleu voir saignant 😂 à moins d'un plat mal préparé ...le chef Jones n'a pas l'habitude des indigestions ... le Crunch risque d'être goûteux mais pour qui ? Quel noeud ce Neymar: entorse de la cheville et fissure du Ve métatarsien, lui qui pose nu dans la neige ... Comme quoi la cryothérapie ça ne marche pas bien sauf dans le 51 😂👍🥂
l'engagement de Régis, c'est , à mon avis, la prime à l'intelligence, pour celui qui est allé voir ailleurs en Irlande, comment ça se passe, il y a eu un reportage à son sujet sur "rencontre à 15", et apparemment il a beaucoup observé et appris.
SupprimerEn préambule ...
RépondreSupprimerOn vient de vous informer que vous êtes sur la feuille de match du prochain match de l'équipe de France :
- Vous sautez de joie. Quel plaisir de jouer sous les couleurs de la France ; quel plaisir de jouer pour donner le meilleur de vous même pour que le groupe puisse briller.
- Vous êtes ravi. Vous allez leur montrer qui vous êtes.
- Vous êtes dépité , c'était le seul we alors que vous ne jouiez pas avec votre club ou vous pouviez partir et profiter pleinement de votre famille.
- Hors de question que vous vous enlaciez au moment des hymnes avec celui ou ceux avec lesquels vous avez un contentieux personnel ; vous essayerez de vous blesser miraculeusement avant le jour J.
interessant comme sondage, mais ......
SupprimerPouvoir et argent, toujours complices
RépondreSupprimerhttp://www.minutesports.fr/index.php/2018/02/27/president-stade-toulousain-grande-difficulte/
Sur la compo du XV de France, petit calcul qui fixe les idées : 11 joueurs issus des 3 1ers du top 14, 16j des 4 1ers, 18j des 5 1ers, 20j des 6 1ers et 11 joueurs issus du 8e au 11e clubs du top 14. L'hétérogénéité est bien là, a peine 1/3 des joueurs des 3 meilleurs clubs, 1/3 des 3 suivants et un dernier tiers des moins bons clubs. La probabilité statistique d'obtenir des victoires a partir d'un tel clivage devient aléatoire. Il suffit de voir la cinétique des clubs, de leurs résultats en top 14 et coupe d'Europe pour se rendre à l'évidence que nous sommes bien à notre place au 10e rang mondial.Comment faire un amalgame homogène alors qu'on a recours à des joueurs de 10 clubs dont les profils sont bien différents, dont les enjeux sont diamétralement opposés, dont les entraîneurs n'ont pas les mêmes schémas de jeux et dont la présence pour certains est aléatoire par le jeu des blessures. Autant dire que JB et son staff, eux aussi hétérogène, est loin du compte en terme de résultats .
RépondreSupprimerTautor, que tu aies tort ou raison dans ta conclusion n'empêche pas de s'interroger. J'ai encore dans les oreilles les invectives de ceux qui déploraient la sélection d'un Robert Vigier ou d'un Jacky Bouquet au prétexte qu'ils jouaient pour des clubs dits faibles. Ceux qui critiquaient l'arrivée massive des Lourdais criaient aussi fort. Mais tu insistes surtout sur l'hétérogénéité de la sélection et de son manque de relation avec les résultats des clubs. Tout cela constitue en effet autant de sujets de réflexion. D'ailleurs, je me suis plusieurs fois interrogé sur une éventuelle surreprésentation de mon 'club de coeur', l'UBB.
SupprimerL'ennui, c'est la difficulté à proposer mieux. Par exemple, un 'anti étrangers' dirait que les bons Français sont souvent confinés dans les clubs sans autre prétention que de rester en Top XIV. D'autres rétorqueraient que la valeur des prétendants actuels au maillot bleu se situe en moyenne autour de 12-13/20 et descend sous les 10 en match international. Dès lors, qu'ils proviennent de Montpellier ou La Rochelle, ou bien de Brive ou Agen ne change pas grand'chose. Enfin, quelle(s) équipe(s) peut ou peuvent raisonnablement prétendre constituer l'ossature ?
En revanche, tes calculs mettent certainement en évidence le point commun entre sélection et clubs : il y a peu de talents évidents, mais une bonne demi-douzaine d'équipes qui rêvent de remporter la coupe d'Europe, ainsi que des sélectionneurs qui déclarent que nous allons remporter le prochain championnat du monde. Cherchons le hiatus.
PS. De quels clubs proviennent les internationaux de football ?
PS 2. ON a réussi à ne pas prononcer le mot pognon.
Cette hétérogénéité, d'où vient elle ? de la blessure des "cadres". à l'infirmerie il y a de quoi faire un groupe de 23 entre les 3/4 meilleurs clubs des dernières années ET qui proposent un jeu cohérent, gagnant (et plaisant) : l'ASM le SR peuvent fournir à eux seuls une gros contingent qui présente l'avantage d'être porté sur un jeu qui se rapproche le plus su standard international. En complétant avec un peu de toulonnais et un peu de racingman, on a une put.... d'EDF. Soit les 4 clubs qualifiés en 1/4 de finale de HCup...... mais ils sont presque tous blessés et c'est là qu'on voit le vide de notre réservoir international. et qu'on attend les bleuets : 3 matchs, 3 bonus.
SupprimerLulu
SupprimerL'ASM 12e actuellement certes avec beaucoup de blessés rame depuis le début de la saison,le style est la les résultats meilleurs en coupe d'Europe mais est ce suffisant honnêtement ? Regarde la montee en puissance de ces équipes depuis le début du tournoi Irlande, Galles et Ecosse, les temps de jeu, les courses, bref les stats, nous sommes minables à côté.Nous n'avons pas le standard international. Le RCT champion d'Europe c'est l'arbre qui cache la misère avec la pleiade d'étrangers, LR en coupe d'Europe plouf,le R92 qualifié par les cheveux, un peu comme notre EDF en 2011 en finale par le plus grand des hasard et qui méritait sur ce match de gagner. Bon le rugby c'est ça quelque part un eclat tous les 10 ans point.
Charles
SupprimerUn staff hétérogène avec Bonnaire sans diplôme, Elissalde sorti de pole emploi après 6 ans de disette au ST, Bruno pas entendu dire que c'était un cador (comme Dal Maso, quoique devant ça bat de l'aile chez les rosbeefs) et JB une fois Champion de France (sans parler de l'aventure italienne, record des cuillères de bois).Le cocktail est loin d'être étoilé ... mais bon c'est mieux que GN (8e rang mondial), une victoire, deux défaites, mais 10e rang mondial.Il y a pire.
la comparaison avec la montée en puissance des celtes est biaisée : la ligue celte, c'est pas le TOP14 notamment sur l'usure physique des joueurs, les joueurs ne jouent vraiment qu'en HCup et le Tournoi. Quand ils sont venus en TOP14, ils ont été très en dessous de leur niveau et sont repartis penauds.
SupprimerMon propos était par rapport à un groupe homogène, et depuis 2/3 ans, c'est quand même ces clubs là qui sont sur le haut de la pile.
Ce qui ne veut pas dire que la pile est belle, entendons nous bien !
Je viens d’apprendre la fin de Flair Play ou d’intercalé
RépondreSupprimerLa presse magazine n’est pas aidée
😭😭😭😭
Tout est brutal
SupprimerBotté en touche
Tout à l'horizontal
Nos envies, nos amours, nos héros ...
Et si l'on disait le contraire
Ou si l'on ne disait rien
Si l'on construisait les phrases à l'envers
Ou si l'on soulevait demain
Qui serait l'adversaire ?
Entre nous qui serait le plus malin ?
Et si l'on disait le contraire
Ou si l'on ne disait plus rien ?
https://www.youtube.com/watch?v=dNo2xJjHskU
Deux choses:
RépondreSupprimerLa fin d'Intercalé. Dommage, mais extrêmement prévisible au vu des ambitions des chroniqueurs d'une part, du niveau du lectorat global actuel d'autre part.
L'autre sujet qui me fait bondir, c'est celui du manque d'homogénéité dont vous parlez à propos du rugby français. Je souris doucement. Quand je ne vois plus qu'un seul jeu totalement stéréotypé -à part une ou deux équipes peut-être, et encore- parfaitement encadré dans des règles simplifiées et télécommandé par des entraîneurs quasiment tous issus du même moule et développant les mêmes rengaines.
Alors, oui, à une certaine époque, on pouvait parler de styles de jeu absolument différents, de philosophies totalement contradictoires. Les jeux basques (avec des différences fondamentales entre Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Le Boucau...), catalan, lourdais, montois, dacquois, tyrossais, bitterois, agenais, parisiens...Et je simplifie car il ne me parait pas utile de refaire l'histoire, de rabâcher inlassablement les mêmes scies que nous connaissons tous! Mais un peu de mémoire quand même et que diable pour resituer le débat ne peut faire de mal à personne comme le souligne l'article de fond "Autrement" du dernier Télérama:
- "Le passé, c'est révolutionnaire".
Je Viens de lire l'article de Richard sur l'équipe , perso j'ai mis Teddy Thomas !
RépondreSupprimerMaintenant je pense que le tournoi est cuit et surtout qu'il n'a servi aucune préparation de cet été , ni de la composition du futur groupe pour la prochaine CM !
Celle ci est dans un an, il y a à venir quelques matchs internationaux , je ne suis pas suffisamment qualifié pour dire qui est bon ou qui est moins bon, peut être que psychologiquement je pourrai donné mon avis sur les personnalités de nos joueurs ayant passé plus de 20 ans a côtoyer handicapés mentaux et psychiques mais là encore , je ferai de nombreuses erreurs a vouloir juger des hommes !
La sélection doit faire table rase du passé et ne garder que quelques hommes, elle doit sélectionner des jeunes pour les former et aguerrir en 1 an , quitte a prendre des tôles !
En revanche , je pense que l'EDF doit se parer d'un excellent psychologue pour faire l'analyse des futurs sélectionnés et voir s'ils sont compatibles pour :
- 1 jouer dans un groupe qu'ils ne connaissent pas
- 2 être altruiste pour jouer pour la France même sans être payés
- 3être suffisamment ouvert d'esprit pour jouer un jeu différent de celui qu'ils jouent le dimanche en club
- 4 déterminer s'ils sont là pour gagner leur vie ou jouer au rugby ? les deux sont compatibles s'ils sont au même niveau , en revanche si le gain financier est plus important que le jeu , alors on se doit de les laisser de coté !
Moi personnellement , il y a quelque chose qui me gêne , cette façon de ressembler aux footeux et de se promener un casque audio sur la tête ; en ce qui me concerne , c'est un acte d'individualisme par rapport à la notion de groupe ; c'est juste mon avis !
bonne soirée ; le germain va se servir un bourbon, prendre un livre et se glisser dans son bain! Bises à toutes et tous
Ces temps sont fous. 1 EDF et 1 rugby anxiogène, il neige en Corse...
SupprimerDommage de ne ps réintégrer Gourdon, de se passer d'Huget un des meilleurs sur le ballons hauts. Tant pis pour Thomas, Belleau, Macalou. Pas de chance donné à Cyril Baille. Et ne parlons pas d'Irribare !
RépondreSupprimerCe groupe pour la mission anglaise m'est allergene, froidotogene comme le temps, me parait pas du tout mouvementogene mais certainement toujours érotogene !. c'est tout.
Maussadotogenement,
Le vent froid a projeté mes maigres écrits dans les cieux...
RépondreSupprimermais non ! Les voici ( et diablement intéressants qui plus est ! )
Supprimer"
Deux choses:
La fin d'Intercalé. Dommage, mais extrêmement prévisible au vu des ambitions des chroniqueurs d'une part, du niveau du lectorat global actuel d'autre part.
L'autre sujet qui me fait bondir, c'est celui du manque d'homogénéité dont vous parlez à propos du rugby français. Je souris doucement. Quand je ne vois plus qu'un seul jeu totalement stéréotypé -à part une ou deux équipes peut-être, et encore- parfaitement encadré dans des règles simplifiées et télécommandé par des entraîneurs quasiment tous issus du même moule et développant les mêmes rengaines.
Alors, oui, à une certaine époque, on pouvait parler de styles de jeu absolument différents, de philosophies totalement contradictoires. Les jeux basques (avec des différences fondamentales entre Bayonne, Biarritz, Saint-Jean-de-Luz, Le Boucau...), catalan, lourdais, montois, dacquois, tyrossais, bitterois, agenais, parisiens...Et je simplifie car il ne me parait pas utile de refaire l'histoire, de rabâcher inlassablement les mêmes scies que nous connaissons tous! Mais un peu de mémoire quand même et que diable pour resituer le débat ne peut faire de mal à personne comme le souligne l'article de fond "Autrement" du dernier Télérama:
- "Le passé, c'est révolutionnaire". "
Envoyé par André Boeuf à Côté Ouvert le 27 février 2018 à 17:43
Andre
SupprimerRavi de te voir revenir sur le terrain ... Stéréotypé ben oui il n'y a plus de formation dans les clubs ni à l'école ... Le propre de cette époque révolue c'est que primo les étrangers étaient rares, que les éducateurs étaient des anciens du club, qu'on ne transigeait pas avec le style du club et qu'on avait l'amour du maillot, deuzio beaucoup de nos anciens étaient des autodidactes (pas de muscu, pas de stéroïdes, pas de magnéto mais beaucoup de com, de vie en groupe), pas où peu d'argent,et une soif de réussir socialement ... Aujourd'hui beaucoup sont surpayés par rapport à leurs prestations, n'ont aucune culture rugbystique et sont passés par x clubs ... Refaire du neuf avec du vieux n'est sûrement pas la solution, le contexte socio économique a changé mais pas les fondamentaux et là nous sommes tres mauvais
.... oui André et Tautor, bien vu, (comme d'hab') .... rien à rajouter ... sauf sur un point (que relève André) et qui me semble essentiel, les entraîneurs! ... et là, je pense qu'il y aurait beaucoup à dire !!!!
SupprimerOui, la fin d'Intercalé. Je viens d'avoir Christophe par sms. Un mail m'attend. Qui m'expliquera. Triste fin. Mais peut-être pas point final, des relances peuvent jaillir. Confiance.
RépondreSupprimerQuant à aligner notre meilleure équipe face à l'Angleterre, fini de rêver. Pas de Baille, d'Iturria (mais bon, il a le nez cassé), de Gourdon, de Picamoles, de Belleau, de Lamerat, de Thomas (il a la cheville douloureuse), voire Huget en pleine bourre tout comme Médard. On préfère garder le groupe, le protéger, lui éviter la concurrence, privilégier les bons petits gars aux vilains fêtards. Epoque lisse. Et notre rugby dévisse. Comme la Coupe, sacrifiée au profit du dieu dollar, moderne moloch.
Comme la coupe davis aussi qui risque de changer de format dont vont s'emparer les financiers organisée sur terrain neutre sur une seule semaine avec toutes les équipes, comme 1 tournoi.
SupprimerVous connaissez ma passion pou l'e-sport hé bien il faut bien le dire, eux sont autrement plus stricts que Jack Brunell ( oui j'ai décidé d'angliciser son nom c'est plus smart ) ainsi un gamer de Counter-Strike Global Offensive, a été banni d'un tournoi jusqu'en 3016. Pour un comportement inappropriate hors e-game . Voilà sont comme ça en e-sport, alors camembert les laxatifs ! trouvé ceci sur un forum, je pense que l'auteur voulait dire les "laxistes" mais c'est-y pas mieux comme ça ?
SupprimerEt oui Tautor, André me le coupe sous le nez, on s' en bat d'ou ils viennent vu que c'est du meilleur championnat du monde qu'on à bien à nous!
RépondreSupprimerLe référentiel commun ils l'ont, juste que c'est pas le bon
Allez Chevreuse
Une question me taraude : si l'image du XV de France continue à se détériorer à cette vitesse, le sponsor majeur ( voyez qui je veux dire ? çui qui vend des bourrettes ) ne va-t-il pas quitter le navire, histoire de ne pas couler avec ? J'y ai pensé en apprenant que Matmut dit ciao à l'UBB ... Sinon IKEA pas interessé par quinzistes français experts en mobilier ?
RépondreSupprimerNous avions raison et PSA était un abruti.
RépondreSupprimerNous avions raison et Novés était un imbécile.
Nous avons raison et Brunel est un crétin.
Et si nous essayions la modestie ? Juste une fois, pour voir.
Ecorchons vifs Laporte et Simon : Beauxis fera-t-il dès lors de vraies passes ?
Soumettons Altrad et Boudjellal à la gégène (simple hasard, bien sûr) et nos avants enfonceront-ils aussitôt le pack adverse ?
Rouleaucompressons Goze : nos centres redécouvriront-ils le jeu créatif ?
Réduisons la saison à 25 matches et les neurones reviendront-ils dans les cerveaux ?
Fermons les salles de musculation et un plan de jeu descendra-t-il des cintres ?
Chassons les estrangers et nos p'tits gars accéderont-ils au niveau international ?
Nous sommes contre des tas de choses et je saisis de moins en moins par quoi nous les remplaçons.
Les grands anciens que nous invoquons à tour de bras ne masquaient-ils pas un piètre niveau général ? Dans les années 70, l'entraîneur d'un club réputé met ses titulaires sur des vélos de course. Objectif : couvrir 10 bornes à 30 de moyenne. La moitié n'y est pas arrivé.
Donc, beaucoup d'aspects mériteraient une remise en cause complète. Exemple : on rabâche que les Gaulois ont un problème avec le professionnalisme. Mais, naguère, au temps de nos exploits, n'étaient-ce point les Anglo-Saxons qui avaient un problème avec un amateurisme à bout de souffle... Des amateurs, dans le sens le plus péjoratif, ce que semblent montrer nos milliards de licenciés, qui jouent au rugby comme je joue à la pétanque, deux fois par an quand je ne parviens pas à échapper au Pernod.
Ce rugby est comme la politique : toujours en quête de l'homme providentiel, celui qui sauve la patrie en jetant la Constitution par la fenêtre, tout en instaurant la démocratie parfaite. Farceurs !
PS. On n'a pas perdu d'avance contre les cochons roses.
Tout est dit, ou quand Charles touche au sublime.
SupprimerAllez, ce dernier jour de vacances commence au mieux !
Charles
SupprimerDire des vérités et enfoncer des portes ouvertes relèvent du sublime. Pas certain pour ma part. La part de démocrate qui se cache en toi oublie comme bien souvent de proposer une nouvelle constitution in concreto. Peut être à Treignac avant la fessée 😂. D'ailleurs, l'homme providentiel existe t-il vraiment ? Si on prend Altrad oui, le rugby francais s'enrichit comme un cochon rosé. Si on choisit son cousin Boudjellal, le rugby français devient la première nation de gladiateurs.Et si on prend la doublette Laporte Goze à la pétanque nous aurons le Pernod dans le maïs. Toi le Girondin des Ardennes, aurais tu un caporal dans ta manche pour régenter notre rugby ? Moi, Montagnard des Frontignes, je vais en parler aux ânes de chez moi pour voir s'il existe encore un ours pyrénéen capable de renverser la table au profit du rugby français 👍.
Un deuxième degré, voir deux et demi chez ( Guevara) Charles ce matin qui aurait, une fois n'est pas coutume, survolé les Frontignes.
SupprimerAllez, un type bien le Régis,isn' it ?
Au poker menteur, le ST est aux loges, bien loin du terrain hélas
RépondreSupprimerhttps://www.ladepeche.fr/article/2018/02/27/2750180-le-stade-toulousain-repond-a-fiducial.html
Au fait, ne semble t'il pas curieux que R. Sonnes s'acoquine avec Lacroix et consorts, à moins qu'ils aient été potes en tant que joueurs ?
SupprimerStade toulousain champion de France 1994
SupprimerTitulaires Joël Dupuy 15 Émile Ntamack 14 Remplacé après 79 minutes 79e Philippe Carbonneau 13 Remplacé après 64 minutes 64e Olivier Carbonneau 12 David Berty 11 Christophe Deylaud 10 Jérôme Cazalbou 9 (cap.) Albert Cigagna 8 Régis Sonnes 7 Jean-Luc Cester 6 Franck Belot 5 Hugues Miorin 4 Claude Portolan 3 Remplacé après 77 minutes 77e Patrick Soula 2 Christian Califano 1 Remplaçants Patrick Diniz 16 Jean Joanny 17 Didier Lacroix 18 Entré après 77 minutes 77e Christophe Guiter 19 Entré après 79 minutes 79e Ugo Mola 20
Entré après 64 minutes 64e Thomas Castaignède 21 Entraîneur Guy Novès Serge L
Stade toulousain champion de France 1995
Titulaires Stéphane Ougier 15 Émile Ntamack 14 Philippe Carbonneau 13 Thomas Castaignède 12 David Berty 11 Christophe Deylaud 10 Remplacé après 35 minutes Jérôme Cazalbou 9 Albert Cigagna 8 Régis Sonnes 7 Remplacé après 76 minutes 76e Didier Lacroix 6 Franck Belot 5 Hugues Miorin 4 Claude Portolan 3 Patrick Soula 2 Christian Califano 1 Remplaçants Pascal Lasserre 16 Christophe Guiter 17
Entré après 76 minutes 76e Richard Castel 18 Hervé Manent 19 Entré après 35 minutes 35e Éric Artiguste 20 Olivier Carbonneau 21
Entraîneurs Guy Novès Serge Laïrle
Est ce plus clair Sergio, Christian ? Regardez l'organigramme du ST actuel et comparez le avec 1994 1995. N'y a t-il pas des similitudes ?
Comme disait G. Brassens https://www.youtube.com/watch?v=L9oEcWFjF3M
... Sonnes, Servat, Bouillou,... va falloir accorder les violons !! ... mais faut bien un boulot non? ... ah! il est fort ce Mola, chapeau, il arrive à les tordre les présidents !.... trouve toujours un truc pour s'en sortir....
RépondreSupprimerReste, Christian, que le jeu de Toulouse semble retrouvé et c'est un vrai plaisir à regarder. Qu'il s'en sorte, franchement, grand bien lui fasse. Je n'ai rien contre lui et il ne m'a jamais porté tort. Tant que ça joue...
Supprimerpropos à nuancer car nous venons de battre Agen et Brive, pas les mieux classés .... néanmoins ça change de la disette habituelle et chronique ... et être 3e laisse de l'espoir pour tous
SupprimerJe me permets d’intervenir.
SupprimerLe ST mon club préféré
Peut il avoir tort non
A t’il laissé gagner les autres pour remettre du piment à un championnat qui lui était de fait destiné. Comment pouvez vous l’ignorer le ST c’est Dieu du monde rugby. Est ce que dieu se trompe. Jamais.
Si vous ne l’avez pas compris je vous l’expliquerai à Treignac
Le Gé
💪💪😊😊😊👏👏
SupprimerRichie, moi non plus, je n'ai rien perso contre lui, j'écoute, je regarde, j'analyse un peu les infos qui m'arrivent, j'ai quelques antennes dans le milieu, je constate, et puis, je l'ai vu faire à Brive, bis repetita ailleurs,...
Supprimer.... et le jeu retrouvé à Toulouse, tout les amoureux du jeu historique du Stade l'espère, même si l'histoire ne se réécrira pas malheureusement. Le jeu, ce sont les hommes d'abord qui le font, les joueurs surtout, un peu les entraîneurs. Et si ça joue bien ou mieux cette saison, voir les changements dans l'effectif principalement !
Suis heureux d'apprendre qu'il ne te porte pas tort ....
Concernant le jeu toulousain, ce sont d'abord les entraîneurs qui l'ont mis en place, Christian. Robert Bru, Pierre Villepreux et aussi un peu Jean-Claude Skrela. Mais surtout Pierrot. Les joueurs ? A l'époque personne n'aurait misé un centime sur les Portolan, Giraud, Janik, Lopez, Rougé-Thomas et consorts. C'est pourtant avec ces joueurs, dont personne ne voulait ailleurs, qu'il a construit le jeu "à la toulousaine". Il pouvait changer les hommes, le jeu restait. Novès a fait perdurer le truc à sa façon, qui fonctionnait ma foi pas trop mal. Jusqu'à la fin des années 2000. C'est à partir de ce moment-là qu'on a cru que les joueurs feraient la différence. A tort.
SupprimerQuant à Mola, j'imagine qu'il y a des gens qui l'apprécient, d'autres beaucoup moins. C'est le lot de chacun d'entre nous.
Dans le milieu des entraîneurs, il y a des têtus, des limités, des obtus, des faibles, des maladroits, etc, mais pas d'enfoirés.
Supprimer...mais oui Ritchie, je ne dis pas autre chose, les joueurs que tu cites, même si tous n'ont pas été internationaux, ont été de très bons joueurs, capable de comprendre et d'appliquer les principes de jeu qui ont fait la réputation du ST, à charge pour les entraîneurs de faire passer le message Deleplacien a des garçons "intelligents" qu'il faut convaincre du bien fondé de la méthode, confirmé par la réussite et les résultats qui se répètent!
SupprimerLa mise en oeuvre appartient aux entraîneurs effectivement, preuve d'une compétence à faire appel à l'intelligence avant les moyens athlétiques qui ne doivent être qu'à son service.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJe vous lis et je pense à un petit résumé (qui comme tous les résumés est bien trop concentré mais bon)
RépondreSupprimerOn meurt par où on a péché.
Je m'explique : Depuis le milieu des années 20 (après Crabos et les Joinvillais), le championnat de France a tenu à bout de bras le XV de France qui débutait dans l'histoire et dans le Tournoi. Et ce jusqu'en 1990, environ, soit la fin de l'ère Fouroux.
SupprimerBerbizier est parvenu à mettre un système en place au sein du XV de France avec bcp d'exigence.
Et après est arrivé le rugby pro, que la France n'a pas su comprendre, laissant aux clubs (création de la LNR)le soin d'organiser cette évolution.
Aujourd'hui, les clubs sont tout puissant, il suffit de voir Altrad. Certains sont mêmes toxiques.
Nos jeunes talents jouent peu, les présidents ne recrutent que des stars étrangères et plus personne ne veut d'un entraîneur français (ni en France ni à l'étranger).
Comment voulez-vous que le XV de France parvienne à nager à contre-courant.
Il faut réfléchir à la dissolution du rugby pro des clubs dans un projet national. Mais qui pour le mener. Laporte ? Associé à Boudjellal et Altrad comme cela se profile à l'horizon de la prochaine élection fédérale ? Oups... Le remède pourrait être pire que le mal.
En gros les années Lapasset, quoi.
SupprimerAllez, on à pas le fondement sorti des orties, en gros !
Merci Ritchie de mettre en lumière ce que je susurrais à Charles en attendant d'avoir la réponse des ânes montagnouls de chez moi ! Nous ne secrétons plus rien depuis fort longtemps à tous les étages de la pyramide. Comment cette hypocrisie collective professionnelle peut-elle continuer à faire croire le contraire d'une réalité aussi flagrante qu'évidente et pire comment les joueurs ne se rebellent ils pas ou plus au titre qu'ils sont salariés ? BLA bla ou ba BAL, ma foi la question reste posée ?
Supprimerles stars étrangères??? vu leur petit nombre et le nombre de leurs match je m'interroge. Mais surtout vu le nb d'iliens, galopant surtout vite et , au salaire surement peu élevé pour compenser en premier les hauts émoluments des soit disantes stars, ça donne , à mon avis un peu du foutoire actuel
SupprimerC'est drôle (ou pas) que tu évoques les années Lapasset, Jan Lou, parce que c'est exactement à ce moment-là où Pierre Berbizier a démissionné de son porte d'entraîneur en chef du XV de France, soulignant qu'il partait en grande partie parce que la FFR ne souhaitait pas prendre le virage du professionnalisme...
SupprimerC'est tout à fait çà pour la trame générale.
RépondreSupprimerSi j'avais le talent de Gariguette, Gérard ou Nini, je ferais un pastiche de la chanson de Maurice Chevallier "Ça fait d'excellents Français"...
"Et tout çà, ça fait
D'excellents Français,
D'excellents soldats
Qui marchent au pas
Ils n'en avaient plus l'habitude
Mais c'est comme la bicyclette, ça s'oublie pas!....
Le rugby, ça s'apprend tout jeune et ça ne s'oublie pas. Les fondamentaux sont en soi-même, et, quelques soient les approches collectives, les joueurs - s'ils sont globalement intelligents -de l'intelligence au moins du jeu- doivent s'adapter; ce qui est d'ailleurs une des définitions de l'intelligence. Si l'on retire cette intelligence globale à un individu doué de réflexion, d'humanité, de sensations personnelles, de sentiments, pour la découper en de multiples phases dites scientifiques (comme on utilise des éducatifs pour améliorer certains gestes par exemple), et lui faire sortir sa connaissance intime de lui même pour la projeter à l'extérieur et chercher à lui faire, par la suite, répéter tel ou tel montage, vous tuez chez le joueur tout ce qui fait sa spécificité.
Et vous vous retrouvez avec un football américain géré par ordinateur. Qui gagnera, d'ailleurs et presque certainement!
Mais est-ce finalement le but du jeu?
Pour reprendre Maurice qui nous montrait des hommes bien différents capables de se fondre dans une certaine philosophie, idéologie peut-être, communauté en tout cas, aujourd'hui il m'apparait une vision quasiment à l'inverse. C'est-à-dire une ensemble de groupes finalement désespérément, misérablement semblables dans leurs attitudes, langages, approches du monde, mais totalement séparés, individués, isolés dans toutes sortes de communautarismes absurdes et inconciliables.
Qui, quand et comment pourra-t-on retourner la crêpe?
N'étant ni dans l'ombre ni dans la lumière (comme dans les Ardennes, quoi), je n'accorde aucune importance aux coulisses d'un rugby français qui n'a jamais su se gérer, préférant copier le fonctionnement du football ou du water polo plutôt que de créer un monde reflétant l'esprit unique de l'ovale.
RépondreSupprimerPour le moment, la normalisation, la standardisation et les fausses libertés qui en découlent l'emportent parce qu'elles sont consubstantielles à l'esprit anglo-saxon, dont la suprématie n'a pu être contrebalancée par les exotiques Français, menés par les présidents Roumegous et Bordenave dissimulant leur muette jubilation 'd'en être' en plongeant le nez dans un single malt. Depuis, on s'entre déchire pour déterminer comment notre métro de retard va bien pouvoir doubler la rame précédente.
Pour le moment toujours, l'alliance objective Laporte-Altrad règne sur la locomotive, l'un fort du soutien des successeurs de Roumegous et de Bordenave, l'autre en démontrant qu'un échafaudage grimpe aussi haut que le bâtiment sur lequel il s'appuie. Décidément, non seulement la copie ne dépassera jamais l'original, mais elle se complaît à étaler ce qu'elle est : une imitation, forcément servile.
Dans cet océan de médiocrité, l'équipe de France inspire une réelle tendresse. Non seulement, elle tient la dragée haute là où on lui promettait trente points d'écart, mais elle continue de capter l'essentiel de la hargne dévolue à d'autres. Tous ces p'tits gars, qui n'auraient pas du être retenus, qui sont là parce que leur cousine connaît le neveu du président, ont été à un doigt (ou un orteil) de battre les prodigieux Irlandais et les merveilleux Ecossais, tout en étant en situation de prendre le point de bonus face aux Ritaux, sans une connerie de notre génial Dupont. Quelle Odyssée ! C'est encore loin, Ithaque ?
Ingénions-nous donc à substituer une copie par une autre et continuons de faire ricaner les cochons roses.
Charles,
Supprimerj'aime bien ta peinture rosée, tu as raté une carrière voir une odyssée ! Tous vers Ithaque !
Dédicace Charles
Supprimerhttp://www.rugby-addict.com/video/rugby-general-bis/5a9699d6e05447621b24f698/la-passe-du-siecle-double-passe-sautee-qui-a-mis-ko-l-angleterre-credit-scotland-tv?lang=fr&utm_campaign=post-auto-video&utm_medium=facebook&utm_source=partenariat-rugby-france
Si jamais Gariguette retrouvait dans ses valises le petit écrit théoriquement publié, je ne serais pas obligé de me décarcasser à le ré-imaginer...! Cette pratique du détour est finalement assez amusante quand on sait que la "loi du détour" est une des nombreuses manifestations de l'intelligence.
RépondreSupprimerMerci d'avance.
"C'est tout à fait çà pour la trame générale.
SupprimerSi j'avais le talent de Gariguette, Gérard ou Nini, je ferais un pastiche de la chanson de Maurice Chevallier "Ça fait d'excellents Français"...
"Et tout çà, ça fait
D'excellents Français,
D'excellents soldats
Qui marchent au pas
Ils n'en avaient plus l'habitude
Mais c'est comme la bicyclette, ça s'oublie pas!....
Le rugby, ça s'apprend tout jeune et ça ne s'oublie pas. Les fondamentaux sont en soi-même, et, quelques soient les approches collectives, les joueurs - s'ils sont globalement intelligents -de l'intelligence au moins du jeu- doivent s'adapter; ce qui est d'ailleurs une des définitions de l'intelligence. Si l'on retire cette intelligence globale à un individu doué de réflexion, d'humanité, de sensations personnelles, de sentiments, pour la découper en de multiples phases dites scientifiques (comme on utilise des éducatifs pour améliorer certains gestes par exemple), et lui faire sortir sa connaissance intime de lui même pour la projeter à l'extérieur et chercher à lui faire, par la suite, répéter tel ou tel montage, vous tuez chez le joueur tout ce qui fait sa spécificité.
Et vous vous retrouvez avec un football américain géré par ordinateur. Qui gagnera, d'ailleurs et presque certainement!
Mais est-ce finalement le but du jeu?
Pour reprendre Maurice qui nous montrait des hommes bien différents capables de se fondre dans une certaine philosophie, idéologie peut-être, communauté en tout cas, aujourd'hui il m'apparait une vision quasiment à l'inverse. C'est-à-dire une ensemble de groupes finalement désespérément, misérablement semblables dans leurs attitudes, langages, approches du monde, mais totalement séparés, individués, isolés dans toutes sortes de communautarismes absurdes et inconciliables.
Qui, quand et comment pourra-t-on retourner la crêpe? "
voilà André, pas le temps de m'attarder car arbeit jusqu'aux oreilles, mais continuez ça m'a l'air très bien 😵😊
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerAndré, dans la décrépitude, tu peux pas la retourner la crêpe. C'est poubelle et refaire de la pâte sans se tromper dans la recette et les ingrédients, avec une bonne poelle qui n'attrape pas... ces couillons d'amateurs !
SupprimerTa solution est certainement la bonne.
SupprimerQuand nos élites téléproclamées courent comme des canards sans tête derrière la dernière mode venue du 9-3 tout en vagissant sur le sort de nos pôv' paysans qui savent même pas faire des suchis, on pourra parodier Maurice, en rayant 'excellents' avant de rayer 'Français'. Le rugby, du moins le mien, est un marqueur national. D'où ses déboires.
RépondreSupprimerPS. Je n'ai aucune sympathie pour la xénophobie, juste un penchant pour l'enrichissement par la différence.
Ah les marqueurs nationaux ... pas loin des stéréotypes ! Tiens voici 31 cartes redessinées en fonction des obsessions de chacun, chacune voire un tout seul ( Berlusconi !) https://www.boredpanda.com/mapping-stereotypes/ ... après ça on pourra s'amuser à redessiner les 6 Nations, et pourquoi pas le rugby (moderne) mondial comme on le voudra ... Français quoi !
SupprimerEt oui charles, aveuglés à se disputer cette Pénélope ovale,ils ont perdu la trace dIthaque, pour s'échouer à l'Estaque. Blousés par les prédateurs prétendus prétensants à son évolution et laissant cocufier leur rugby devenant un temps rosé cuvée royale parisienne, ville rose ou jaunards. Mais la fête ne dure qu'un temps. Adieu strasses, paillettes, noeud pap. A peine né, le mouvement rose s'est éteint comme un soufflé, laissant place à un avenir pour lequel les Rosbeefs s'entêtent à le maintenir morose.
RépondreSupprimerA tout hasard, je pose ça là : les Anglais ont fait leur révolution en 1989 à l'initiative d'un dénommé Geoff Cooke. Et sous l'égide de Don Rutherford, un copain de Villepreux. Que je pars retrouver demain jeudi d'ailleurs à Limoges.
RépondreSupprimerJ'en profiterai pour évoquer Treignac avec lui et voir quelles sont les 2 ou 3 idées qu'il souhaite évoquer le 14 avril en votre (bonne et belle) compagnie.
Supprimersacré caractère ce bonhomme Cooke, trouvé une vieille interview de 1999 à l"époque il disait que les problèmes du rugby anglais venaient des personnes et non des structures et il ajoutait ceci ""Instead of trying to get players to play to your vision of the game, you have to say: 'This is what I've got, what can they do well?' Then you try to improve on that and disguise the areas of weakness well enough to give you the win. If England had won the World Cup, no one would have given a stuff how they had played. But I questioned Clive's track record when he was appointed and the harsh reality is that for all the resources at his disposal he hasn't achieved a lot." Ouch. But Cooke's unparalleled record of success in his seven years with England has earned him the right to criticise.... commente le journaliste de The Independent . On sent le diplomate sous la rude écorce ...
SupprimerEuh, c'est en V.O. mais t'as oublié le sois titrage...
Supprimer"au lieu d'essayer de faire jouer les hommes selon votre vision du jeu, il faut se dire : "Voilà ce que j'ai, que savent-il bien faire ? "Après il faut essayer d'améliorer à partir de ce constat, et dissimuler ( il dit "déguiser" ) les zones de faiblesse suffisamment bien pour se garantir la victoire . Si l'Angleterre avait remporté la CM ; tout le monde se ficherait complètement de la façon dont ils avaient joué . Mais j'ai consulté le bilan sportif de Clive quand il a été nommé et la dure réalité c'est que malgré toutes les ressources à sa disposition il n'a pas réussi grand chose ." Waouh ! mais la suite de succès sans précédent de Cooke pendant ses 7 ans avec l'Angleterre lui a donné le droit de critiquer .....
SupprimerL'une des premières mesures de Cook fut d'interdire la consommation de bière pendant les stages du XV d'Angleterre. Un tollé général. Il ne tenait pas à être populaire, Geoff. Les joueurs ont gueulé, il a tenu bon en leur démontrant que la bière était bonne pour les troisièmes mi-temps mais pas pour les deux premières.
SupprimerTenez du brut 👍 a consommer sans modération
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/RugbyFrance/videos/10155434835529067/
Le Curling sport décrit comme très traditionnel et avec une éthique placée au dessus de la victoire ..
RépondreSupprimerEt le maniement du balai qui permet de changer la trajectoire et la vitesse de la pierre ...
Allez les caciques de la FFR et de la ligue en stage de curling immédiatement , ça réchauffera l’atmosphere et de balayer efficacement devant leur porte
Oui ben l'éthique était toc aux JO,y en à un degourdi de technicien de surface gelée qui s' est fait choper aux corticos !
SupprimerClive à quand même impulsé le virage des Rosbifs qui lui doivent beaucoup; il à payé cash sa faiblesse face à quelques gros pardessus , avait il le choix?
Allez Chevreuse