C'est un vent froid pénétrant, et cette claque de bienvenue cingle la joue. L'hiver du Glamorgan bloque le thermomètre sous les dix degrés quand le ciel d'orage plombe un plafond gris, bas et lourd d'où tombe souvent un rideau de pluie froide. Ainsi nait le sentiment d'être au pire endroit à la mauvaise heure. Mais les amoureux du rugby s'y retrouvent.
Les panneaux annoncent Caerdydd et vous percevez, à cet instant, que si l'entrée vous est simplement accordée, rien ne garantit que vous en sortirez indemne. Cardiff s'exprime en gaélique et s'élève le long de la rivière Taff. Les Romains l'ont érigée et de leur passage restent des fortifications en centre ville. Mais c'est le charbon qui l'a construite, veine sombre dont la manne coule dans les vallées de la Rhonda magnifiée par John Ford.
Sous le crachin, ce port de commerce étalé à l'entrée d'une baie vaseuse apparait en habit de suie avec ses rues moisies et ses sombres avenues entourées de basses collines en forme d'accoudoirs entre lesquelles il semble disparaitre non sans avoir au préalable rendu, de son vivant, un hommage à son mythe ovale, Gareth Edwards - sacré meilleur rugbyman de tous les temps devant les All Blacks Jonah Lomu et Colin Meads - modestement immortalisé par une statue de marbre installée dans un sinistre centre commercial.
A mi-chemin s'avance discrètement le coude blanc de l'Angel Hotel, qui est au rugby ce que Bayreuth est à l'opéra et la Scala de Milan au bel canto, symbole du rugby de tous les âges, celui du ballon en cuir aussi bien que des maillots moulants en lycra. Qui monte les marches vers le hall d'entrée met ses pas dans l'histoire qui relie des supporteurs et leur équipe. Mieux, un peuple et ses représentants. Car au pays de Galles le rugby est res publica, affaire publique, et les élus recueillent pour la postérité les suffrages par l'exemple de leur valeur au combat.
Grande est la dette contractée. Nos ancêtres les Gallois ont réinventé la composition d'équipe - avec deux centres - et perfectionné les séquences pendulaires rebaptisées récemment "large-large". Ce mouvement de balancier qui éclairait le terrain d'un bord à l'autre, les Gallois, maillots rouge, l'ont enclenché à l'orée des années soixante, quand le Principality Stadium s'appelait encore l'Arms Park et ressemblait à une cour de ferme, et nous en sommes les héritiers.
Au tournant du siècle, le pays de Galles a su se reconstruire sur les ruines du rugby amateur, celui des pubs et des club-houses, des villages et des chœurs d'hommes gorgés de bière et de psaumes. Quatre Grands Chelems témoignent de cette renaissance (2005, 2008, 2012, 2019). Aucune autre nation n'a fait aussi bien. De cette caverne en forme de stade ouvert au cœur de la cité monte le souffle chaud du dragon, un des nombreux symboles nationaux (poireau, plumes d'autruche, jonquille), et des flammes accompagnent l'entrée de Diables Rouges.
Depuis la nuit des temps, les enfants de Gaëls disposent d'un mot, Hwyl (prononcez "hoïle"), pour exprimer ce ciment qu'est la chaleur partagée. En rugby, elle est clameur et raconte la complicité, la communion, la fusion. Ainsi chante le rugby. Composée d'irrationnel et d'émotion, d'ivresse et aussi de recueillement au moment de représenter ce que la terre des ancêtres a de plus poétique, cette émouvante passion se dresse face au XV de France. Les Gallois peuvent perdre. Mais ils ne se sont jamais inclinés.
Le peuple gallois mériterait qu'on s' incline devant lui sans perdre...la face 😊
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SupprimerExcellent commentaire et joli mot d'auteur. On te verra à Uzerche, Philippe ?
SupprimerJe l' espère
RépondreSupprimerOn fera un point précis fin mars.
SupprimerUne victoire en terre galloise est un Graal, un Siege Perilleux dont seuls ceux qui ont l ame suffisamment bien trempee peuvent triompher au risque de se trouver emportés par le souffle d Y Ddraid Goch. La tête du Dragon se mérite. Il faudra des Siegfried pour vaincre la Bete et commencer à se vêtir d une cape d invincibilité.
RépondreSupprimerBien tourné, avec de multiples références.
SupprimerMessage personnel : non Philippe Glatigny, ce mot n'est pas valable au scrabble !
RépondreSupprimerencore que... du dragon.
Supprimerpas trop le temps de jouer en ce moment, mais quand je retrouverai le moment; disons début avril, je te remettrai quelques branlées au scrabble...ou le contraire
Supprimermatch une veille de Galles-France en 2006, de vétérans de Metz et Verdun contre le club minier de Tylerstone, avec la présence dans les gradins du grand John BEVAN.
RépondreSupprimernous sommes renforcés par Alain LORIEUX,
Coup d'envoi et une générale en guise d'apéro
touche et le grand Alain se fend d'une Vahamahina,l'arbitre le sort.
notre demi de mêlée se fait marcher dessus par le pack gallois, l'arbitre ne voit rien, regénérale
notre deuxième demi de mêlée se fait aussi chatier et re générale
je passe demi de mêlée et quitte à mourir, je pense qu'il vaut mieux rester debout et décoche un petit coup de chausson à un gallois ouvertement hors jeu. l'arbitre n'a rien vu, le public oui.
ça part en sucette mais nous avons juste compris que devant des Gallois, quel que soit le niveau, si tu t'échappes, si tu la joues naîf, il t'écrivent "WELCOME" sur le dos avec leurs crampons.
bref, on perd, et le soir on vient faire connaissance avec les vieux gallois qui rigolent de la farce dont nous avons fait les frais. la stout pour nous remettre d'équerre et quelques galloises, pas toutes de première beauté (faut le dire) pour assurer la conversation.
voilà ma dernière expérience en tant que joueur de rugby
Allez les Bleus
Je ne suis jamais allé au Pays de Galles (je préfère les endroits ensoleillés !) ni donc y voir un match de rugby... Mais quand je lis la superbe chronique de Richard et les commentaires des uns et des autres, je me dit qu'il faut que je m'entraîne sérieusement au karaté et à la bière si jamais me venait l'idée saugrenue de plonger dans ce monde à part !
RépondreSupprimerMais quand même quels autres sports, à part probablement le vélo, inspirent autant les bardes sportifs ? Peut-être parce que ce sont deux sports où la résistance à la souffrance et le don de soi sont la condition de la réussite...
La pente des gradins fait forte impression, tel le colosseum, prêt à laisser s'exprimer les gladiateurs de l'ovalie.
RépondreSupprimerLes supporters, si proches, comme les milliers de griffes d'un dragon, semblent propulser physiquement les joueurs en attaque et les retenir en défense.
CdM 2015, le stadium etait vert, les joueurs celtes étouffant nos bleus comme des trifoliums envahissants.
Le week-end d'après, les vagues d'une marée noire paralysaient nos bleus, laissant le rugby francais englué sur place, imprégné de pensées sombres et nauséabondes.
Alors, que nos coqs vaillants livrent un fier combat, ergots contre griffes, bec contre flammes, chant contre cri ...
Allez les bleus !
Je suis désolée mais les seuls vrais dragons gallois sont Drogon, Viserion, et Rhaegal . Alors en ce qui me concerne Hwyl peut aller souffler dans un pipeau ! Non mais sérieux Ritchie tu crois qu'on n'a pas regardé Game of Thrones ?? Et surtout lorsque les dragons se pointaient, il ne manquait pas un blogueur devant les écrans , question d'honnêteté intellectuelle ...Au passage c'est quoi ce machin rouge tout rikiki là haut ? Tu aurais dû prendre Rhaegal, ça c'est du dragon qui te fiche la frousse pas besoin d'envoyer la torchère, juste le regard du tueur qui tue avec la mort . Rhâââ !
RépondreSupprimerNos petits coqs Bleus là il leur faudrait au moins Jon Snow en capitaine et Khal Drogo en 2e latte pour avoir une chance infinitésimale de revoir la mère patrie un jour, parce que face aux dragons sus cités, ils seront grillés nos poulets . Surtout si c'est la foldingue Daenarys qui pilote Dragon Ball ... Moi je dis ça je dis rien ... J'en entends déjà grogner mais qu'est ce qu'elle raconte il ne reste que Drogon !! Comme si un seul dragon ne suffisait pas !!! Je me gausse ...
Un conseil : faut dire aux smart guys de l'EDF de recruter Iribaren au plus vite, plus malin que les Stark ( pas dur ) plus ambitieux que les Lannister ( ça c'est dur !) aussi barré que les Targaryen ... je ne vois que lui pour vaincre le dragon . Sinon deux phrases encore de la série qui me semblent adaptées au Tournoi quand il va se faire peur au Pays de Galles : La première est "All men must die "; à laquelle la bonne réponse est "All men must serve " . Cool hein ? Je savais que vous aimeriez !!
Fafner, pour le Wagnerophile que je suis.
SupprimerEt voilà ! Un dragon mercenaire !
SupprimerA part ça ce n'est pas faux d'aller piocher chez Wagner, lequel piocha lui même dans les mythologies nordique et germanique alors tu imagines comme Martin -l'auteur de GOT- allait se gêner ... y'a du Shakespeare, de la Guerre de Cent ans, des Croisades, des bouts de la Guerre des Deux Roses, les Rois Maudits, l'Empire romain et le Seigneur des Anneaux ... bref une sacrée macédoine .
Mais ça peut plaire comme avec ceci https://www.youtube.com/watch?v=yxHLfYOD3sw ça finit pas "Oh ... to rule again ..."
Paradoxe du rugby gallois.
RépondreSupprimerCelui qui a su, question de survie, faire fusionner des clubs historiquement antagonistes.
Mais aussi celui qui, peut-être, est resté dans son jeu le plus fidèle aux valeurs de Clive Rowlands et des Dawes, Edwards, Barry John, JPR Williams, Price ou Mervyn Davies.
Plutôt de la logique pure, non ?
SupprimerAllez Chevreuse
Vos "comment taire" sont beaux. Tout simplement. Et complémentaires. Pour jouer derrière ça, va falloir relancer de très loin.
RépondreSupprimerPas toujours trés sympa les Gallois, en souvenir de 1964(je crois) ce jour où ils ont éteint des velleités nationales d'un rugby complet et ouvert suite à la fameuse interception....
RépondreSupprimer1966 ?
SupprimerEt oui 66, interception Stuart Watkins, l'EDF perd d'1 pt et loupe son 1er grand chelem qu'elle réalisera en 68.
Supprimerhttps://www.lequipe.fr/Rugby/Article/-vous-etes-des-gros-cochons/637346
RépondreSupprimerDésolé article incomplet, se suis pas abonné
Si le dragon Gallois crache à nouveau son feu c'est qu'il a retrouvé son carburant (œil).
RépondreSupprimerAttention aux bleus de ne pas se faire charboniser.
Le Hwyl est un état d'esprit, un don particulier.
Au rugby, sport qui règne au pays de Galles, le "hwyl" requiert une parfaite condition physique, mais aussi un tempérament, sinon une émulation collective. Émulation collective que l'on retrouve dans leurs chants.
Je me suis alors demandé comment tuer le dragon, et je suis tombé sur ceci
Selon la tradition chrétienne, ce monstre personnifie le diable et symbolise le chaos. Dans les légendes, le chevalier rencontre toujours sur son chemin un dragon semant la terreur dans la région. Pour vaincre ce monstre qui symbolise l’adversaire le plus fort et le plus merveilleux que l’on puisse combattre, il doit être capable de se dépasser et faire preuve de courage, de maîtrise de soi, des valeurs qui résument l’idéal chevaleresque. Affronter le dragon lui permet de devenir vraiment lui-même : bref, de se réaliser.
Bel effort Lulure tiens celui ci est pour toi avec un beau dragon et ses fils joueurs https://www.youtube.com/watch?v=or_sJ_wrhQc
Supprimera dragon of fifteen hearts
SupprimerMince au correcteur qui me transforme oil en œil et qui ne corrige pas mes véritables fautes
RépondreSupprimer16 printemps, au talon à Pontypool devant deux ou trois milles rougeots et quinze décérébrés, tu le sent bien le souffle du dragon!
RépondreSupprimerLe rondouillard de la veille qui payait des mousses à son futur vis a vis je l'ai jamais revu , par contre le vrai" hooker", certainement au plumard à 9h ,on s' est bien retrouvés une fois par décennie environ,depuis.
Pour l'instant il me fiche vraiment les flubes, élasto de travers et sourire à la con.
Béru a tout compris, il me serre la taille et se libère une narine aux crampons du mec, ambiance. ...
Hervé ( qui fera une belle carrière a Romans) possédé par le dragon sûrement nous a tenu la baraque une mi temps, et on en a ramassé une trentaine quand même!
Pas de générales, pas de moulinets, pas leur culture, mais le quart d'heure de bienvenue dure 80mn.
Je les ai joué six fois pour une victoire chez nous, mais comme dit La Guille,un demi siècle plus tard et malgré nos rangs éclaircis on sera jamais seuls dans la principauté.
Allez Chevreuse
j'aime beaucoup lorsque tu racontes tes souvenirs ... on sent la larmichette pas loin ..
SupprimerBeaucoup d’artistes se sont prêtés il y a quelques années à donner de la couleur aux coqs de Cédric Soulette.
RépondreSupprimerParmis eux Hervé Di rosa. On y retrouve sa signature : L’œil. Son œuvre en compte plus d’une dizaine sur tout le corps du gallinacé.
A imaginer que ce coq Français soit sur le terrain en place de capitaine, il aura donc en vis à vis un dragon Gallois, emblème de la force.
Un duel intéressant ou la puissance fera face au sens « démesuré » de l’observation. La sagesse des yeux de Di Rosa permettront probablement après analyse une distribution optimale du jeu ainsi que de prévenir et donc d’éviter toute forme de faille dans le système dont on sait que l’Equipe de Galles ne manquera pas de s’engouffrer pour conduire les Français à leur perte.
Le "hwyl" serait il une sorte de French flair gallois ? Sauf qu'il ne s'agit pas que de rugby . Etat d'esprit propre aux fils du dragon, il reste bien mystérieux ; et à vrai dire chaque peuple outre Manche a ses particularités ainsi l'Irish "craic", mélange de goût de la fête, du fun et des bons moments de la 3e mi temps surtout . Le hwyl est plus compliqué à expliquer car il est à la fois du craic mixé avec la psyché galloise, la mystique de ce peuple peu banal ; il désigne aussi la façon de réciter, de scander la poésie galloise . Me demandez pas c'est pas explicable !
RépondreSupprimerAucun équivalent connu dans d'autres langues ; ça amuse beaucoup les Gallois qui prétendent que la vue des maillots blancs anglais déclenche le hwyl illico, enfin ils racontent ceci :
"The English don't have a word for "hwyl". The nearest they have is, "Joie de Vivre"!"
C'est un beau programme, non ?
Beau programme, ça dépendra pour qui. Tiens le "hwyl" c'est aussi une marque de parfun, à base de boisé (cyprès), thym, vétiver, résine oliban (encens), épices et tout, tu devrais essayer Gari...
SupprimerSinon, retrouvé cet article du Monde du 12/10/11, sur ces gallois qui avait retrouvé leur "hwyll", que d'évocations, extrait :
Le "hwyl" (prononcer "oïl"), un mot intraduisible, qui désigne un état d'esprit. Dans Garthowen (1899), la romancière Allen Raine le définit comme "un don particulier", "une inspiration extatique soudaine". En rugby, sport qui règne sans partage au Pays de Galles, le "hwyl" requiert une parfaite condition physique, mais aussi un tempérament, sinon une disposition pour générer enthousiasme, ferveur et émulation collective. "C'est notre manière de jouer au rugby et celle qu'a le public de nous soutenir", expliquait le centre Tom Shanklin, contraint, en raison de blessures, de prendre sa retraite avant le Mondial.
Le "hwyl" a connu deux âges d'or. Le préhistorique, consécutif à l'invention par les Gallois du système à quatre trois-quarts, leur a permis de dominer le rugby européen au début du XXe siècle et de remporter le premier grand chelem en 1911. La référence la plus encombrante reste les années 1969-1979 avec pas moins de huit Tournois des cinq nations remportés. Cardiff ne pensait jamais guérir de sa nostalgie pour ses "quatre fantastiques ", Gerald Davies, J. P. R. Williams et les deux fils de mineurs, Barry John et Gareth Edwards, statufié dans le centre-ville.
Cette génération semblait indépassable à mesure que le rugby gallois, né avec la révolution industrielle, périclitait dans les années 1980 pendant que les mines fermaient une à une. Régulièrement désolants en Coupe du monde, les Diables rouges n'ont enrayé durablement le déclin qu'à partir de l'arrivée du sélectionneur néo-zélandais Warren Gatland en 2008, sitôt concrétisée par un grand chelem.
Des grands anciens, les jeunots Sam Warburton, Rhys Priestland, Leigh Halfpenny ou George North seraient donc les lointains héritiers, voire mieux. "On ne craint plus personne aujourd'hui", affirme leur entraîneur technique Neil Jenkins. A commencer par les tenants du "French flair" que le "hwyl" entend bien brider. ...
L'hymne gallois est le seul à parler de poètes...
RépondreSupprimerCôté dragon, j'apporterai rien de plus. Vous en avez bien parlé et je suis pas culturé dragon. Si ce n'est le christianisme qui a collé cette étiquette de méchant. En Asie, on est pas sur la même trâme.
RépondreSupprimerAu Principality Stadium (Millenium donc), pas terrible comme appellation à côté de l'Arms Park jouxtant avec ses fantômes de diables rouges qui rôdent toujours, faudra se taper "la terre de nos ancêtres" en apéro. A prendre forcément avec des glaçons pour refroidir le cerveau. Hymne gallois à la beauté de la patrie qu'on peut même enfer de la poésie... pas que de la boétie ! Et après, après on sort les armes, enfin les hommes, les rugbymen quoi, ces gladiateurs en crampons venus pour défendre l'idée d'une victoire pour la patrie et aujourd'hui un petit peu pour l'argent aussi... mais c'est un autre ébat dans un autre débat.
Les dragons seraient ils sur l'expecattitude ? Ce coquin de (h)Wy(l)n Jones dénonce la tricherie des coqs en mélée pourtant par moments emmêlée, relayé par son coach désirant en murmurer à l'oreille des zarbitres. Coup de crampon envenimé visant l'intox et l'infection cervicale. Craindraient ils nos dragons ball Z à ce point dans leur hémicycle au toit fermé à double tour ? Sera ce la clé du match ?
L'hwyl est sur le feu comme dirait un certain qui se reconnaîtra...
Pendant ce temps, le coach Giroud continue d'attiser sa propagande physique à user les organismes. Et de 5 encore. Quand je disais que les 42 n'étaient que l'arête centrale pour 2023, à cette allure. Commencent à racler les fonds de tiroirs (Raka, Jelonch en baisse que j'ai pas trouvé à son avantage samedi dernier). Mais l'envie, l'émulation sont là quand même, les mulets à souhait aussi. On en perd quelques uns au cours de l'ascension, mais c'est le prix à payer, à priori. A fortiori aussi.
Allez,faudra pas faire le poireau pour aller au charbon. Sinon, mine de rien, direction les mines de sel pour ceux qui passeront à travers (hein Labit ?)...
Paris, le 20 de Ventôse
RépondreSupprimerAu Citoyen Talleyrand, ministre des relations extérieures
Citoyen Ministre faîtes afficher cet arrêté dans l'heure, surveillez tout particulièrement le Citoyen Escot on le sait prompt à désobéir . S'il y a rébellion, faîtes le emprisonner pendant la durée du Tournoi .
ARRÊTÉ
Les Consuls de la République arrêtent ce qui suit :
Le ministre de la police générale notifiera à tous les journalistes qu'ils ne doivent se permettre de rien imprimer dans leurs feuilles de relatif aux mouvements des armées de terre et de mer.
Bonaparte , Premier Consul
Ah ah ah... bien joué
SupprimerOuouhh, ça sent le dit d'acte😇☹😖😤
SupprimerCitoyen Ci j'étais...!!!!!!!!!!🤣😲😭
L'arrêté est véridique j'ai juste pris quelques précautions supplémentaires en raison des espions British qui rodent sur le blog ...😤😤😤
Supprimertiens ,comme un début de dictature!......
SupprimerPas vraiment Georges, "L'accusation de dictature militaire est donc lancée contre le Consulat. En fait, rien ne permet de l'étayer. Bonaparte affirme avec constance la supériorité du civil sur le militaire. Quelques citations : « Nous sommes trente millions d'hommes réunis par les lumières, la propriété, le commerce ; trois ou quatre cent mille militaires ne sont rien auprès de cette masse », ou encore : « Les soldats ne sont que les enfants des citoyens. L'armée c'est la nation ». Thibaudeau rapporte un propos de Bonaparte au conseil d'État : « Je n'hésite pas à penser, en fait de prééminence, qu'elle appartient incontestablement au civil ».
SupprimerCertes il faut faire la part de l'opportunisme au temps du Consulat : le souvenir du terrible comité de Salut public qui n'hésitait pas à faire guillotiner ses généraux est encore tout frais. Mais rien dans les faits ne permet de parler de dictature militaire." ...si tu veux en savoir plus c'est ici https://www.napoleon.org/histoire-des-2-empires/articles/lempire-entre-monarchie-et-dictature/
Personnellement je pense que DEMANDER poliment à des journalistes de la mettre en veilleuse c'est assez démocratique, un vrai dictateur les emprisonne ( ce que j'ai fait avec le terrible Escot Ha Ha Ha !) mieux il en fusille quelques uns pour l'exemple et basta cosi ! La situation évoquée c'est toutes les armées d'Europe coalisées contre nous, sans parler de la menace réelle de guerre civile en Vendée donc les journalistes ont collaboré avec Bonaparte sans faire de barouf . Après bien sûr c'est une autre histoire mais là on est fin 1799 début 1800 l'Empire est encore loin .
Marcoussis, le 20 de Ventôse
RépondreSupprimerProclamation du Premier Consul
Aux soldats de la vaillante armée de Marcoussis
C'est à vous, braves camarades, qu'il appartient de consolider l'honneur de votre pays et son succès dans le Tournoi .
Quand un peuple entier est armé et veut défendre sa liberté, il est invincible. Ce peuple gallois caché derrière son dragon ne doit pas nous effrayer, bien au contraire nous allons éteindre ses chants, puis sa flamme et enfin son hwyl .
C'est le soldat qui fonde les républiques, c'est le soldat qui les maintient. Sans armée, sans force, sans discipline, il n'est ni indépendance politique, ni liberté civile, ni victoire finale .
Mon premier soin a été de faire rédiger une organisation des équipes nationales qui doit être dans le plus bref délai mise à exécution. Désormais la souveraineté sera exercée par les mandataires du peuple, c'est donc au peuple entier à la défendre. Tous les citoyens doivent donc être animés d'un même désir et s'exercer également au maniement des armes et s'entraîner en sport pour pouvoir défendre et soutenir cette liberté, objet des sollicitudes et de l'envie de tous les peuples de la terre.
Soldats, on a mis en accusation Bonaparte, je le vois bien, pour avoir fait faire la paix et voulu gagner le Tournoi !
Mais je vous prédis, et je parle au nom de 80 000 soldats: le temps où de lâches avocats et de misérables bavards faisaient guillotiner les soldats est passé; et, si vous y obligez, les soldats de Marcoussis viendront à Cardiff avec leur général; mais alors ... malheur à vous !
Bonaparte, Premier Consul
En tous cas, l equipe de galles n a pas hérité de la grandeur que pourrait lui conférer son passé légendaire.
RépondreSupprimerEntre accusation de tricherie et mise en danger possible de biggar, c est plutôt moyen comme approche.
C'est tout à fait vrai, j'ai bien aimé les réponses de Galthié et Ibanez, Galthié en particulier a un ton presque impérial ( oui je sais ...) "C'est un manque de respect vis-à-vis de notre équipe, vis-à-vis du rugby français, vis-à-vis de notre nation ...Le Tournoi des 6 Nations, c'est un état d'esprit. " Parler de "nation " c'est du Bonaparte post Révolution ho la la ... d'ici qu'il envahisse le PDG !!
SupprimerIls ont relever le gant en tous cas
SupprimerParis, le 21 février 1828
SupprimerÀ Monsieur Wyn Jones
Wyn, je veux être, comme vous le voyez, brutal et odieux. J’arrive à des suppositions absurdes pour vous épouvanter et pour que vous n’ayez jamais à me dire : Vous m’avez séduit, vous avez abusé de mon abandon et de ma confiance. Maintenant, voici ma conclusion. Si, averti comme vous l’êtes, vous ne voulez pas prendre votre parti, vous repentir par exemple et m’oublier, si vous persistez à vouloir me voir sur le pré ou ailleurs, je consens à tout, mais à vos risques et périls. Je ne crois pas que vous couriez le plus petit danger et, quand vous m’aurez vu, vous rirez de votre peur et des airs que je me donne d’être si formidable. Mais, enfin, comme j’ai rendu malheureux tout ce que j’ai rencontré, je ne veux plus être responsable de rien. Disposez de moi à cette condition.
Quand je vous dis que je ne sais ce que je ferai, ce que je deviendrai, je vous dis la vérité. Toutes les probabilités sont que je serai libre samedi et que j’accomplirai mon pèlerinage au Principality ; mais il y a toujours dans ma vie de l’inconnu, et ma fortune est fantasque. Je me mets à vos pieds. Pardonnez-moi.
Branqui-dit-Blogueur vicomte du...
Wyn Jones se prénomme donc Léontine ! Ca lui va très bien ...
Supprimer😬😂
SupprimerDe retour dans la région, je prends note du "Hwyl" et de tous vos commentaires éclairés.
RépondreSupprimerJ'ai été assez choqué par les reproches faits par le pilier Gallois à propos de la mêlée française et j'ai apprécié les réactions de Galthié et d'Ibanez. Choqué, car impression d'un autre temps; du style des vieilles histoires de familles qui perdurent au-delà des raisons oubliées. Ce genre de choses ne devrait plus avoir cours, du moins sous cette forme: sans aucun recul, sans aucun humour, sans aucune intelligence et sans aucun argument technique. Pour moi, de la pure bêtise dans le sens de "la rumeur d'Orléans".
Quand j'étais jeune, nous faisions du stop avec un ami. En fait, cette fois, c'est nous qui avions pris deux "britanniques". Au bout d'un moment, mon ami Jean-Yves, Breton de Pédernec et parlant la langue -bretonnant, donc- se retourne et se met à parler avec eux. Lui en breton, eux en Gallois, assez bien pour soutenir une petite conversation. Alors qu'il est totalement nul en Anglais! Ces deux langues ont beaucoup en commun. Je me souviens de la célèbre interview de Georges Dumézil par Bernard Pivot durant laquelle il expliquait que toutes langues avaient des bases communes et que l'on arrivait à les classer par catégories et, finalement à faire des liens et à les comprendre. Sauf le Hongrois et le Basque. Tout çà pour dire que dragon se dit "Aérouant" en Breton, ce qui, en l’occurrence, semble assez loin de "Hwyl", mais, par contre, que les dragons bretons ressemblent beaucoup aux Gallois! A ce propos, je me suis toujours demandé pourquoi les Bretons n'avaient pas réellement accroché avec le rugby, à part quelques cas particuliers comme Le Droff, par exemple.
https://www.letelegramme.fr/soir/ovalie-pourquoi-le-rugby-a-t-il-eu-du-mal-a-s-implanter-en-bretagne-01-10-2019-12397063.php
SupprimerGariguette, merci pour ce début d'explication mais, pour ma part, il me parait un peu juste. Par exemple, que penser de la lutte bretonne dont j'ai vu des démonstrations à chaque 15 août? Moment fort de la religion catholique en Bretagne, avec processions, bénédiction des bateaux, défilés des bagads (idem en Gallois)... Je te jure que pour se palper et s'étreindre, çà valait largement les plaquages et les mêlées. Non, il y a quelque chose d'autre. Quelque chose qui n'a pas fait tilt comme dans le Sud-Ouest. Peut-être une identité trop forte ne laissant pas d'espace à une nouvelle passion? Peut-être, aussi, s'il y avait eu des mines comme au Pays-de-Galle...?
Supprimerpareil André je trouvais l'article à la limite un peu débile mais c'est confirmé ici : https://www.20minutes.fr/sport/2519611-20190519-rugby-pourquoi-bretagne-devenue-terre-ovalie .. texte intégral ici https://journals.openedition.org/norois/79
SupprimerJe crois que les curés bretons s'opposaient au contact des corps inhérent au rugby mais surtout à sa violence, sans doute moins évidente dans la lutte qui est un sport très codifié depuis des siècles . Quelques lignes de cet ouvrage montrent surtout que c'est le foot qui a tout emporté !( c'est pareil en Corse )
"La division géographique entre le football et le rugby semble s’amorcer dès le début du xxe siècle avec une pratique rugbystique localisée dans le Sud-Ouest et un football déjà répandu sur l’ensemble du territoire (Wahl, 1989 : 48). Comme nous le soulignerons, l’antagonisme entre les organisations catholiques et laïques semble être un élément déterminant dans le processus initial de la différenciation spatiale. Toutefois, la bifurcation, à savoir le passage d’une situation avantageuse à un retard irrattrapable, se produira avec la guerre 1914-1918. Le brassage de population induit permettra au football de se diffuser dans toutes les couches de la société, notamment par la rencontre au front des citadins et des ruraux. Comme le rappelle Alfred Wahl (1989 : 139), « c’est aux armées que le ballon rond a rencontré la France paysanne et qu’il a parfait sa conquête de la société »."
Bonsoir à tou-te-s...
RépondreSupprimerPour Uzerche, je crains bien que ça soit fichu... On vient de me confirmer que je vais partir en mission au Sénégal pour trois semaines et, si les dates ne sont pas encore tout à fait définitives, je serai probablement dans l'avion du retour pendant que vous serez en train de trinquer au rugby... Dommage, j'aurais bien aimé enfin connaitre "en chair et en os" tous ces noms et surnoms qui me titillent les neurones par leurs contributions savantes et originales ! J'aurais bien aimé aussi croiser Olivier Magne, que j'ai admiré en tant que joueur et que j'adore en tant que commentateur. En plus j'aurais pu parler un peu de la Grèce avec lui !
Heureusement pour moi, il y a au moins un des contributeurs de ce blog qui me pardonnera mon absence : je pars là-bas pour un audit du système d'urgence sénégalais et, promis,je n'oublierai pas de faire référence au Professeur Larang !
Buvez donc un coup à ma santé et, si l'hôtesse a de quoi, j'en ferai de même à la vôtre à 10 000 mètres d'altitude !!!
Bon voyage-stop-
SupprimerEnvoyer photos hôtesse -stop-
Allez, le coup de la mission on l'à tous fait -stop -😂😂
Emmène 2/3 bouteilles, le vin voyage bien (certes mieux en bateau qu'en avion). J'ai connu 1 vigneron du Jura qui partait chaque année à l'étranger avec sa femme et embarquant quelques flacon pour faire découvrir. D'ailleurs à l'entrée, c'est ce qu'il annonçait devant chez lui : "Mes vins ont fait le tour du monde". C'est ce qui avait attiré mon père...👀
SupprimerMon opinion au sujet de Gael Fickou: une forme d'avertissement pour le coffre à ballons....
RépondreSupprimerPas faux.
SupprimerIls ont l'air de savoir ou ils vont quand-même!
RépondreSupprimerFickou ne sera jamais Boni,c'est sur, mais on ne peut pas nier son apport sur les trois ou quatre derniers matchs, globalement.
Et voir les choses d'une autre façon, aussi, conforter le p'tit jeune au centre sans déstabiliser un cadre de l'équipe.
Allez, tu le dis pas aux autres,hein, mais Fikfik,c'est un ailier !
..ben, oui Jan Lou, faut espérer, ..mais dis donc, j'saispas ... Fikfik ? "sera jamais Boni" (j'adore)... mais (le "...globalement" aussi !... ça veut tout dire )... sera toujours cap'taine de la défense ??? à l'aile ??? .... bizarre ... un coup centre, puis un coup ailier ? ... z'ont pas d'autres ailiers en magasin sur le stock des 90 du départ, ...malgré la casse ??? .... alors où ils vont ? ... hein Jan Lou, ...c'est toujours d'actualité de préparer la CDM ?
SupprimerT'as raison, Jan Lou, Fickou ailier, c'est pas plus mal.
RépondreSupprimerComme ça il ne se fera pas incendier parce qu'il n'aura pas fait une seule passe de tout le match comme d'habitude, c'est tout bénef...
(Je sais, je suis taquin...)
Ouaip,tu sais que je sais 😀
SupprimerC'est plutôt l'autre qui me soucie,le pôte à Gariguette.
North ou Adams pour peu qu'ils soient dans l'avancée. ....
Allez Teddy.
Ready Teddy Go ! The weekend starts here !
SupprimerThe audience is watching your latest moves n’ grooves !
André, Jean Le Droff n'était pas breton mais pur Gascon AOC, même si ces cheminées sont allées jusqu'en Bretagne...
RépondreSupprimerPas sûr que ce soient les siennes ?!?!?
SupprimerParis, le 22 de Ventôse
RépondreSupprimerAu général Galthié, commandant en chef de l'armée
Le ministre de la guerre vous aura instruit, Citoyen Général, de l'organisation que je souhaite que vous donniez à votre armée, pour qu'elle se trouve à même de remplir tous les objets que je désire obtenir dans la suite du Tournoi.
Votre chef d'état-major, Ibanez, vous a reporté les idées précises de ce que je désire faire. Il n'est pas impossible, si les affaires continuent à bien marcher ici, que je ne sois des vôtres pour quelques jours.
Attention cependant, les Anglais font toujours, aux îles, des dispositions qui nous obligent de laisser une grande partie des forces de ce coté.
D'ailleurs, quoique la Vendée soit pacifiée, et que j'attende demain Georges, que le désarmement soit presque terminé, il ne m'est pas possible, cependant, d'ôter davantage que 12 ou 15,000 hommes.
Vous devrez donc vous débrouiller avec les forces dont vous disposez sanas renfort d'aucune sorte . Mais je prépare une bonne division de jeunes guerriers qui n'ont point fait la guerre l'année dernière, et qui pourront donner un bon coup de collier.
Allez, soyez ambitieux pour la Nation, elle le mérite . Saluez tous nos braves soldats et parlez leur comme un père et comme un chef de guerre ; vous verrez qu'ils seront à la hauteur de nos espérances .
Salutations
Bonaparte, Premier Consul
M. De Talleyran ne répond plus aux missives du 1er Consul. Aurait-il eu maille à partir avec le dragon gallois ? A t'il été capturé ?
SupprimerParis, le 22 de Ventôse avant la bataille
SupprimerCitoyen Sergio, le Citoyen Ministre n'a pas à répondre, il doit exécuter mes ordres et vous seriez bien inspiré de faire de même . Le Ministre est au repos pour Cent jours sur les conseils du Docteur Tautor, au vu d'un pitoyable état de santé dû à ses moeurs dissolues . Pourquoi Cent Jours ? Je ne saurais le dire jamais dans l'Histoire on ne vit pareille durée pour soigner un ministre ... Et puisque vous persistez à intervenir sans aucun respect des règles de bienséance et de sécurité messagère, sachez que vous êtes aux arrêts et devrez écrire sur la bataille de Cardiff, 10 vers minimum avec de la fougue et de l'esprit . Voilà Citoyen ce qu'il en coûte de défier l'autorité consulaire .
Civilités
Bonaparte, Premier Consul
j'avais bien raison , cette directive comme un prémonitoire à la dictature....
SupprimerTu es surtout en retard d'une chronique Georges, nous sommes déjà passés à "sacré samedi" !
SupprimerPréparer la CDM,c'est bien, mais préparer le prochain match, c'est mieux non ?
RépondreSupprimerImagine que ça gagne tout a l'heure,pour faire le plein de confiance c'est parfait.
Alors oui,dans un monde idéal le remplacement poste pour poste s' impose, mais sur ce coup, avec North en face de plus, perso j'aurais pas mis non plus un poulet de trois semaines.
Christian, qu'en pense tu, on serait pas plus riches au centre qu'aux ailes en ce moment ?
Allez, Bulls/ Blues dans une heure,j'y cours
...ben moi si !... un poulet de 3 semaines, au moins face à North, on aurait pu voir s'il pouvait faire un bon coq ... au Chambertin !!!
Supprimer...maintenant, ailier ou centre, les 2 postes demandant tellement de qualité et d'aptitudes différentes, rares sont les joueurs pouvant jouer indifféremment centre ou ailier avec le même niveau de performance !....
....dépanner, remplacer ponctuellement, peut-être, mais déplacer un joueur, c'est toujours le faire douter sur ces qualités, sur la confiance que t'accorde l'entraîneur, ..et quand un joueur commence à douter ????
Franchement, ça me casse les co(q)uilles d'avoir à suivre un match de Top 14 en même temps qu'une rencontre du Tournoi. Le rugby devient fou. Tout ça pour les gros sous. On devrait isoler le Tournoi, le protéger.
RépondreSupprimerJe plains les supporters de La Rochelle qui vont devoir rentrer chez eux à toute allure pour avoir le début de Galles-France. C'est nul.
Argent, trop cher...
SupprimerCa et les 2 dates qu ils veulent rajouter éventuellement avec afs et consort. Ca résume bien quel type de développement vise sur les dirigeants qui n est certainement pas durable.
SupprimerAux haz arrêts
RépondreSupprimerObligé de m'exécuter
Et quémander
Un sursis au référé...
Cardifférence
Attendant d'être rayonnants infra rouges
Aux aguets d'une aurore enfin rouge
Que notre combat soit leur crainte
Louons nos hommes entrant dans l'enceinte
De ces hommes d'un seul type, guerriers
Et leurs envies érigées en lauriers
Si cette aube devait enfin apparaître
En vers et contre toute attente à paraître
Que ces bleus blancs rouges s'endiablent
Pour faire enfin abdiquer ce diable
Sergio, avec toi nous sommes nous aussi des poètes gaulois. Ne laissons pas cela aux Gallois.
SupprimerBon allez, vite fait, des pronostics ?
RépondreSupprimer25-20 pour les bleus.😁
RépondreSupprimerAllez première mêlée...
RépondreSupprimerPersonne pour lui parler a l arbitre ?
RépondreSupprimerFaut tenir devant 1 arbitrage qui surveille qu'1 côté
RépondreSupprimerRitchie, passe un appel à un ami, Joël par exemple.
RépondreSupprimerMaintenant on va voir si les vieux démons ont définitivement disparu
RépondreSupprimerIls l'ont fait et ça fait plaisir
RépondreSupprimerGt pas loin au prono ^^
RépondreSupprimerÉnorme. Bel état d'esprit
RépondreSupprimerUn diable qui n'a réussi que des crachats...
Pas très sportif. Mais bon.
A part TT sur 2 cylindres...
Comme contre l'Italie, faudra pas qu'ils se dispersent contre l'Ecosse...
Certainement 1 gros vestiaire français à la mi temps.
RépondreSupprimerEt faudra retourner à la mine pour les gallois...🤣🤣🤣
le dragon lâche de l'huile ?
RépondreSupprimerParis, le 22 de Ventôse après la bataille
RépondreSupprimerMESSAGE AU CORPS LÉGISLATIF
Législateurs, la République triomphe, et ses ennemis implorent encore sa modération.
La victoire de Cardiff a retenti dans toute l'Europe; elle sera comptée par l'histoire an nombre des plus belles journées qui aient illustré la valeur française; mais à peine est elle comptée par nos défenseurs , qui ne croient avoir vaincu que quand la patrie n'a plus d'ennemis.
Chaque jour a été un combat, et chaque combat un triomphe.
Le Général Galthié n'est plus qu'à deux journées de la victoire finale, maître d'un pays immense et de tous les magasins des ennemis.
Le Gouvernement, fidèle à ses principes et au vœu de l'humanité, dépose dans votre sein et proclame à la France et à l'Europe entière les intentions qui l'animent.
Telles sont les intentions invariables du Gouvernement: le bonheur de la France sera de rendre le calme à toute 'Europe, sa gloire, d'affranchir le continent du génie avide et malfaisant de l'Angleterre.
Tant de dévouement et tant de succès appellent sur nos armées toute la reconnaissance de la nation.
Le Gouvernement voudrait trouver de nouvelles expressions pour consacrer leurs exploits; mais il en est une qui, par sa simplicité, sera toujours digne des sentiments et du courage du soldat français.
Bonaparte, Premier Consul