Nous avons assez vilipendé, ici, le souhait acharné de nombreux présidents de Top 14 et de ProD2 de reprendre la compétition pour ne pas tenter d'y apporter une nouvelle explication. "Ils n'ont pas d'alternative : tout leur modèle économique repose sur le fait que des matches soient joués, sur la billetterie, les droits télé, le partenariat, etc. Pour eux, aujourd'hui, il n'y a pas de revenus, il n'y a que des coûts. Déjà que le modèle était fragile, s'ils ne repartent pas très vite, ça va être une catastrophe," nous explique un lecteur assidu de Côté Ouvert, par ailleurs membre du think tank d'un célèbre cabinet de conseils en stratégie,
Fragile, le rugby français ? Oui, semble-t-il, précise François Candelon, puisque c'est de lui dont il s'agit. "Les clubs professionnels sont des entreprises, des PME. Il y aura des faillites à la pelle et donc aussi des faillites de clubs, dans la même logique d'agent économique." Et cet ancien trois-quarts centre de l'école Polytechnique de poursuivre : "Dans chaque entreprise, je conseille de monter deux cellules : une cellule de gestion de la crise et des opérations au quotidien et une cellule d'anticipation. Et là, il ne faut pas se priver de réfléchir et d'ouvrir de nouvelles pistes.
S'il apparait clairement que la LNR soutient la reprise des championnats professionnels sans montée ni descente et se heurte à la volonté de la FFR d'assurer une promotion aux meilleurs de ses clubs semi-professionnels de Fédérale 1, la Coupe d'Europe des clubs vient de prendre de plein fouet la proposition de Bernard Laporte, membre actif du comité exécutif de World Rugby, de créer une Coupe du monde des clubs.
Décrypteur de l'économique mondiale, François Candelon revient de Chine où il a séjourné de nombreuses années et nous apporte un éclairage sémantique loin d'être anecdotique : "En chinois, dit-il, le mot crise est composé de deux caractères. Le premier dit danger et le second dit opportunité. Les crises sont souvent des accélérateurs du changement. Il y avait déjà des choses à l'œuvre, sauf que là, nous allons faire en deux ans ce que nous aurions mis dix ou quinze ans à produire. Proposer un championnat du monde des clubs, c'est imaginer le futur. Au-delà d'être une culture à laquelle nous tenons tous, le rugby, dans le monde actuel, c'est aussi un spectacle, et donc l'idée vaut la peine d'être creusée."
Remettre les choses à plat, phosphorer et aller plus loin pour ne pas subir la crise sanitaire et ses effets dévastateurs apparait donc la solution la mieux partagée. Au point que World Rugby n'a pas enterré le concept de son vice-président, l'Argentin Agustin Pichot, à savoir la conception d'un championnat du monde des nations entre deux Coupes du monde. Mais dans ce cas précis, le trop n'est-il pas l'ennemi du bien ? Créer une nouvelle compétition à l'échelle internationale ne risque-t-il pas d'éteindre à terme le Tournoi des Six Nations, voire la Coupe du monde ?
Pour répondre à cette interrogation, "il faut, souligne François Candelon, effectuer une analyse beaucoup plus fine." Pour le prospecteur qu'il est, "la question du renouveau du Tournoi, par exemple, est davantage liée à la qualité du jeu produit. Du coup, il faut faire attention à ne pas multiplier les dates." Pour deux raisons : "D'abord éviter les doublons, ajoute ce passionné de rugby, prenant l'exemple du Stade Toulousain, champion de France en titre et grand pourvoyeur du XV de France "qui n'aurait pas été qualifié pour la phase finale si le championnat s'était arrêté là... "
La deuxième raison tient à la prudence sanitaire. "Attention à la santé des joueurs !", insiste notre interlocuteur. Et d'effectuer un parallèle avec le monde du travail. "Ce que le coronavirus nous rappelle, c'est que la santé et la sécurité des employés est au cœur de toute entreprise. Et encore plus dans des entreprises comme les clubs sportifs. Car les joueurs, ce sont les acteurs du spectacle", conclut cet amoureux des arts que nous retrouvions au restaurant Chez Henri, rue de la Soif aux côtés du regretté Gilles de Bure, autre ami d'Ovalie.
Dans l'embrassement des idées, des concepts et d'un changement de paradigme que nous appelons tous de nos vœux, il n'est peut-être pas souhaitable de multiplier les représentations, nous dit en substance ce témoin des grands mouvements du monde. Reflets du confinement qu'il nous faut apprivoiser comme une figure imposée, nos différentes réflexions de reclus forcés auront au moins permis de mesurer les bienfaits de la lenteur. Ainsi, et seulement ainsi, nous pourrons plonger, plus sages et mieux éclairés, dans le maelstrom de la reprise qui ne manquera pas.
Personnellement, à la lecture de cette chronique, je crains le pire. Tout sera fait, manifestement, pour que rien ne change...Repartir sur des bases encore plus folles, c'est ce que je ressens dans tout cela. Aucune remise en cause profonde...Il faut sauver le modèle économique et ses sous, point. Et puis, au fond, à l'image de ce monde du rugby qui ne correspond plus à grand chose pour moi, je me demande aussi pourquoi je participe encore à cette chronique et en quoi elle présente d'ailleurs un quelconque intérêt à la vue du peu de participation des uns et des autres une fois le sujet lancé sur le tapis. Lancé pour quoi? Pour qui? Et dans quel but, quel intérêt finalement?
RépondreSupprimerAndré, participer à la chronique est une liberté. Je n'y suis pas assidu parce que j'ai des journées bien remplies même en ce moment mais je prends toujours un certain plaisir à vous lire et aux talents différents de chacun. Ce qui nous réunit est la passion pour le sport plus que pour un sport, et nous sommes bien meurtris en ce moment du fait qu'on n'a rien à se mettre sous la dent.
Supprimerl'intérêt, c'est d'écrire, de lire. On n'écrit plus et là, une page nous est offerte par Richard pour étaler nos passions, notre verve, nos inquiétudes, nos déprimes mais aussi notre enthousiasme.
Et puis, on peut aussi de temps en temps, sortir du club house pour aller vers d'autres occupations.
Merci Philippe. Je sens qu'André a un petit coup de moins bien.
Supprimer"Je me demande aussi pourquoi je participe encore à cette chronique et en quoi elle présente d'ailleurs un quelconque intérêt à la vue du peu de participation des uns et des autres une fois le sujet lancé sur le tapis. Lancé pour quoi? Pour qui? Et dans quel but, quel intérêt finalement ?"
Vous venez d'ailleurs tous de faire mentir André dont l'entrée en matière sur le premier ballon dès la première minute de jeu est comme un rituel ici. Alors, André, oui, tu sers a minima à quelque chose : donner le coup d'envoi !
Remettre tout à plat : oui. S'arrêter, informer tous les licenciés du jeu de rugby de toutes les possibilités de changement du modèle rugbystique français, parler des avantages et des inconvénients de chacunes, les réunir en petits groupes travaillant sur chaque sujet via internet, rendre compte de toutes les idées, faire voter tous les licenciés et exécuter ce qui a été décidé
RépondreSupprimerdéjà rien que pour le championnat fédéral d'abord, et pour les championnats territoriaux
RépondreSupprimerAndré
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi sur le fait que ce mode de rugby ne me convient pas , mais le blog a une vocation, c'est celle que nous pouvons écrire sur le rugby, sur le sport en général ou un lien social qui me permet aujourd'hui de ne pas te connaitre physiquement , ni tes coordonnées , mais simplement de te demander si toi et ta famille aller bien , si vous êtes en bonne santé , ce qui est quand même le plus important aujourd'hui.....quand au développement de ce sport , je pense être trop vieux, pas assez économiste , pas assez proche des clubs pour savoir ce qui est bon , mais a mon sens une coupe du monde des clubs est une hérésie..juste mon avis ...si on savait simplement consolider le présent ce serait si bien ...amitiés a tous et bises de Bastia
trouvé !!!
Supprimerdésolé , une grosssssse fôte tant pis pour moi j’écris trop vite
RépondreSupprimertkt, tu n'es pas le seul... Et puis franchement, ça n'a pas une importance fondamentale. On connait tous la ruse du clavier qui dérape.
SupprimerComme dans toutes les prises de décision il faudra trouver un compromis entre le modèle économique qui doit être préservé voire amélioré et la mise en place d' un calendrier sportif qui soit à la fois visible mais surtout vecteur de pérennité pour les clubs et d' intérêt pour les spectateurs et les supporters.
RépondreSupprimerla pandémie va mettre fin à la mondialisation marchande effrénée. On en a pour plus d'un an de pandémie, sans parler des autres pandémies qui pourraient arriver plus tard. Le monde a changé. Il va y avoir une relocalisation de toutes les économies. En rugby seuls les clubs qui ont un tissu éducatif et social local riche et une formation performante vont perdurer.
SupprimerIl me semble qu'on ne pourra pas échapper au calendrier unique pour unifier le Nord et le Sud.
Supprimerje peux me tromper mais j'ai l'impression que cette crise sanitaire démontre les méfaits de la mondialisation. Fournisseurs à l'arrêt dans un premier temps, business éhonté sur le détournement des outils de première nécessité selon la loi du plus fort, propagation sauvage et rapide d'un virus.
RépondreSupprimerEt la première proposition pour l'après, est de créer une coupe du monde des clubs, des nations, après avoir tenté de créer un championnat de franchises.
le sport aux USA est basé sur la tradition d'un championnat qui fonctionne de cette façon depuis quasiment l'invention du sport américain.
Nous, c'est autre chose, rugby de provinces chez les Celtes, de grands rassemblements de joueurs chez les anglais, d'école, d'université, de clubs chez nous.
je crois au contraire, que cette crise nous enseigne d'être plus assidu sur les fondations de nos entreprises. Nous disposons de combien de jours de trésorerie d'avance ? un mois, 2 mois ? le monde est à l'arrêt et avant de penser globalement, il faut solidifier localement, sinon on risque de couper notre rugby d'élite de la base et le nombre de licences est fortement corrélé non seulement aux résultats de l'équipe de France mais surtout à sa conduite sur et en dehors du terrain. On ne va pas gagner le tournoi mais on aura montré des valeurs qui auront tout de suite aimanté les supporters que nous sommes. Qui s'intéresse au rugby à 7 en dehors des jeux olympiques ?
Alors, créer des joueurs interplanétaires, franchement, c'est presque arrogant de la part du président de la FFR.
exactement
Supprimeril est téléguidé par les fonds d'investissements
SupprimerMondialisation ou globalisation ? Vous avez quatre heures avant que je ramasse les copies ;-)
SupprimerPlus que l'opportunité d'un danger je vois le danger de l'opportunisme dans cette proposition indécente de BL . Moi je lis très bien les idéogrammes, peut être dans un autre sens .... M'est avis que nous avons et aurons d'autres chats à fouetter ( pas trop fort, les pauvres bêtes !) . Déjà se compter à l'issue du truc, se remonter psychologiquement et envisager de reconstruire tout ce que cette crise aura démoli . Le rugby pour moi viendra loin, loin, très loin après .
RépondreSupprimerPour le blog je ne peux qu'abonder à la fois dans le sens d'André et de Marco : pas assez d'intervenants encore mais blog utile et nécessaire comme courroie de liaison . Bonne après midi .
On ne compte pas au nombre mais à la qualité et là, franchement, on est servi.
SupprimerEn revanche, il est lu. Beaucoup. Et pas de nombreuses personnes qui servent et aiment le rugby.
"par" et non "pas"...
SupprimerLe discours de ton grand témoin analyste de l'économie mondiale (ou plutôt mondialisée...) est révélateur en creux.
RépondreSupprimer"Les crises sont souvent des accélérateurs du changement" ? Mais ce serait être très naïf de croire que le changement en question sera un progrès pour tous. L'"opportunité" dont il parle revient surtout par mécanisme à profiter de la crise, du choc (pour parler comme Naomi Klein) pour imposer ce qui n'est pas aussi simple à faire en temps normal avec des garde-fous juridiques, institutionnels ou sociaux à l'oeuvre. La situation, la sidération actuelles en sont une expérimentation in vivo.
Et croire que "la santé et la sécurité sont au coeur de toute entreprise", ça me fait doucement rigoler; parlons-en à tous ces corps de métier, souvent précaires, qui sont à l'honneur ces jours derniers, les caissières, livreurs, transporteurs, employés chez Amazon, tous les métiers du bâtiment, et j'en oublie beaucoup, qui vont bosser d'abord pour le commerce avant que l'on se préoccupe des conditions dans lesquelles ils travaillent et de leur santé.
Et j'oubliais une catégorie, tiens: les joueurs de rugby professionnels, actuellement désoeuvrés, mais que leurs présidents de club rêvent de faire reprendre, et dont on ne peut pas vraiment dire, depuis de nombreuses années, que leur santé était au coeur des préoccupations, avec la multiplication des matchs, les exigences sportives et les règles en ce sens évoluant lentement.
On peut comprendre le mécanisme économique de la nécessité de jouer pour les clubs. Mais cette nécessité diminue au fur et à mesure que l'on descend les échelons du rugby. Vitale pour le rugby pro, elle devient bien moindre pour les clubs amateurs qui peuvent être aidés par la Fédé, soit directement, soit sans rien leur réclamer pendant 1 ou 2 ans pour les licences.
Les clubs pros, eux, dont le budget dépend essentiellement du sponsoring et des droits TV, peuvent commencer à se tourner vers ces mêmes sponsors, dont on va pouvoir apprécier maintenant la solidité (la solidarité ?) de leur partenariat, et à réfléchir à l'évolution de leur modèle économique si fragile et dépendant. L'essentiel de l'actualité sportive tourne actuellement, faute de spectacle (au sens de la société du spectacle de Debord), autour de son aspect purement économique. C'est le signe fort de ce que la professionnalisation généralisée du sport a pu en dénaturer l'essence.
Plus donc que le spectacle dont parle François Candelon (The show must go on !), le rugby (ou le sport) a une autre dimension, à la fois de développement personnel et de lien social. A l'heure où l'on se lamente de manquer de jeux (mais pas encore de pain !), voire du grand air où pratiquer sa discipline favorite, un retour sur le sport comme rapport à son propre corps (et au monde) devrait donner à réfléchir.
Bonjour à toutes et tous,
RépondreSupprimertout d'abord bravo pour avoir répondu aussi vite et avec autant d'ardeur et de profondeur au thème de cette chronique.
Vos commentaires m'inspirent quelques réflexions supplémentaires :
1- Le rugby, d'entre tous les sports de balle collectif, est le seul qui fasse évoluer à la fois ses règles (nb de joueurs, remplacements, décompte des points, etc.) et sa pratique (touche, mêlée, plaquage, etc.) de façon régulière depuis sa création. Du coup, il ne va pas s'arrêter là.
2- Déjà en 1910 les nations regrettaient que la France dispose d'un championnat et il a fallu attendre soixante-dix ans pour qu'elles nous emboitent le pas et ne se portent pas plus mal depuis. Même mieux si l'on considère l'Angleterre.
3- Coupe du monde en 1987, Coupe d'Europe en 1995 : à chaque fois qu'une grande compétition a été mise en place, les conservateurs ont crié au scandale. Il en sera de même pour un championnat des nations et un coupe du monde des clubs. Et je ne parle pas du rugby open, puis pro, puis de la poule unique.
Il y a aussi une distinction très importante à opérer en permanence : le rugby amateur et le rugby professionnel. Un peu comme en musique. Tout le monde peut se nourrir en pratiquant un instrument de musique et en improvisant (en témoigne mon ami André Buonomo, qui improvisait à la façon de Franz Liszt dans Canzione (années de pèlerinage, Italie). Mais tout le monde ne peut être membre d'un orchestre philarmonique.
SupprimerIl s'agit toujours de musique ou de rugby, d'un instrument ou d'un ballon, mais pas au même niveau de pratique. Il n'y a pas grand chose de comparable entre un joueur amateur qui pratique le rugby pour en apprécier le lien social et un professionnel dont c'est la source de revenus, comme il n'y a peu de chose en commun entre un musicien amateur qui tripote un instrument de temps à autre et un musicien professionnel qui lit une partition en direct au sein du Philarmonique.
Philharmonique, pardon.
Supprimer1- Le rugby, d'entre tous les sports de balle collectif, est le seul qui fasse évoluer à la fois ses règles (nb de joueurs, remplacements, décompte des points, etc.) et sa pratique (touche, mêlée, plaquage, etc.) de façon régulière depuis sa création. Du coup, il ne va pas s'arrêter là. C'EST UNE DES RICHESSES DU RUGBY / TOUJOURS EN TRAIN DE S'ADAPTER
Supprimer2- Déjà en 1910 les nations regrettaient que la France dispose d'un championnat et il a fallu attendre soixante-dix ans pour qu'elles nous emboitent le pas et ne se portent pas plus mal depuis. Même mieux si l'on considère l'Angleterre. POUR UNE FOIS NOUS ETIONS PRECURSEURS
3- Coupe du monde en 1987, Coupe d'Europe en 1995 : à chaque fois qu'une grande compétition a été mise en place, les conservateurs ont crié au scandale. Il en sera de même pour un championnat des nations et un coupe du monde des clubs. Et je ne parle pas du rugby open, puis pro, puis de la poule unique. ILS AVAIENT PEUT ETRE RAISON DE GUEULER
Il y a certes une distinction entre le rugby amateur et le rugby pro: l'esprit du jeu. Et cette distinction se creuse et la faille s'élargit toujours plus.
SupprimerMais il n'empêche: le rugby pro se nourrit du rugby amateur (non non je ne citerai pas Bouthier en exemple...). De même que si tu supprimes les conservatoires, malgré leur ... conservatisme tu supprimes le vivier des orchestres philharmoniques, si tu coupes le rugby amateur du rugby pro, tu supprimes le vivier. Même le PSG recrute en Ile de France...
je pense, Richard , qu'il y aura plus que les conservateurs qui vont crier au scandale. la CM de 1987 s'inspire sans pb de celle du foot, idem pour la coupe d'europe des clubs. Est ce qu'à ces différentes époques tu avais comté les conservateurs? Tu vois bien , qu'ici avec les contributeurs, peut être un peu plus férus d'economie, il ya beaucoup de doutes.
Supprimermais nous l'avons dit ici, plusieurs, qu'un championnat du monde des clubs n'est pas réalisable. L'hémisphère sud ce sont des franchises ou des représentants de régions. Pour le petit Nord, pour l'instant c'est des clubs et des espèces de franchises en Irlande. Les niveaux ne sont pas comparables, dont acte négatif.Quant à organiser un championnat du monde des nations en plus de la coupe du Monde et en supprimant les tournées et aussi le Tournoi des 6 nations principales sources de revenus pour les fédérations, faudrait bien trouver l'équilibre financier pour chacun.
RépondreSupprimerL'avenir est pour moi lointain, tant qu'on n'a pas le vaccin! Donc plusieurs trimestres. Quel est l'avenir des sponsors, au travers d'un projet politique national ou européen, les citoyens auront ils envie de voir s'ecouler des capitaux pour uniquement le plaisir du peuple au travers des participants(joueurs) plus ou moins payés.
Donc avant que les entreprises reconstituent des marges, probablement visées pour couvrir la dette nationale et les impôts destinés au fonctionnement il y aura beaucoup de discussions politiques et des votes des citoyens.
Actuellement et à courte échéance va falloir que le sport pro la joue piano piano
regardons ce qu'il se passe en foot : deux blocs et demie si je compte l'Afrique. il n'y a pas de coupe du monde des clubs ou de championnat des nations, sans doute parce qu'ils ont compris que ça tuerait la coupe du monde et les coupes continentales.
RépondreSupprimerPourquoi toujours vouloir se répandre en de nouvelles formules.
il est évident qu'un joueur de fédérale n'a rien à voir avec un pro mais je crains qu'on agrandisse les marches pour les volontaires qui tenteraient l'aventure
Coupe du Monde et Coupes d'Europe d'Europe de rugby avaient à leur création une raison d'être sportive. Une Coupe du Monde des clubs ne l'a pas vraiment.
RépondreSupprimerLa première nécessité serait de refondre le calendrier des championnats domestiques et le calendrier international. On pourra toujours tourner le problème dans tous les sens, quand chez nous c'est l'hiver, en bas c'est l'été, et vice-versa.
Ensuite Georges fait justement remarquer qu'un club façon hémisphère nord et une franchise façon hémisphère sud n'ont rien à voir. A faire se rencontrer 2 modèles économiques (et sportifs) très différents, on risque le déséquilibre façon PSG dans le foot français (ou Brive-Auckland 1997).
Mais à la limite, c'est Philippe qui enfonce le clou: si même le foot n'a pas organisé, ou juste pour un seul match sans réel intérêt sportif, un championnat entre les meilleurs clubs européens, sud-américains voire africains, c'est que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Sinon on se doute bien que ce serait fait depuis longtemps.
Ne pas négliger non plus le côté campagne électorale de la proposition de Laporte: il est au côté de Bill Beaumont pour la (vice-)présidence de World Rugby, et l'opposition avec la liste Pichot soutenue par les 4 nations de l'hémisphère sud (NZ, Afsud, Australie et Argentine) peut se résumer à: rugby de clubs hémisphère nord fort économiquement contre rugby de franchises hémisphère sud fort sportivement. D'où la proposition d'une Coupe du Monde des Clubs (Nord) contre une Ligue des Nations (Sud).
La crise du coronavirus pourrait rebattre les cartes; certaines fédérations sont en faillite (USA) ou exsangues (Australie). Or on sait que depuis quelques années, les nations du sud, Nouvelle-Zélande en tête, en faisant la loi sur les terrains sportifs ont aussi une position dominante dans les affaires du rugby mondial. Déjà fragiles économiquement, les nations du sud pourraient l'être encore plus et ne pas pouvoir empêcher leurs forces vives de céder à l'appel des salaires de footeux proposés en Europe à leurs meilleurs joueurs (c'est déjà un problème en NZ). D'un autre côté les gros clubs européens vont également être impactés par la crise, et, peut-être, ne plus pouvoir proposer des salaires si persuasifs.
Une précision quand-même, des franchises Sud Af participent au championnat des Celtes et ça semble fonctionner.
SupprimerAllez Chevreuse
très bon lancement ......
SupprimerHé ben, y a de la matière et il se fait tard, ici, mais quelque remarque, quand-même :
RépondreSupprimerComme Pipiou le coeur sur la main des gentilles entreprises , suis pas sur, fô demander aux ados qui fabriquent nos tablettes leur avis .
Suis pas sur non plus que la crise actuelle calme les ardeurs de la mondialisation galopante.
Mais que Pipo et Mario, pardon Bill et Nanard nous fassent une poussée d'urticaire , qu'il piquent des aiguilles dans une photo d'Augustin,j'aime bien.
Allez " les joueurs sont les acteurs du spectacle "je déteste cette phrase !
« ...De notre Rugby glorieux et mutilé, Marcoussis et ses environs furent témoins d'un des plus grands événements de l'Histoire. Nous attestons (?) qu'ils n’en furent pas trop indignes. C'est ici que, quelques semaines après le désastre initial, débuta la victoire finale des Instances de la France. C'est ici que l'effort de ceux qui avaient failli ne jamais céder et autour desquels s'étaient, péniblement, rassemblés l'instinct national et, reformée, la puissance française tirant des événements sa décisive justification.
RépondreSupprimerEn même temps, c'est ici que sur le sol de nos grands anciens réapparut la Fédé ; la Fédé légitime, parce que reposant sur l'intérêt et le sentiment de la nation ; la Fédé sauvegardée dans ses droits, sa dignité, son autorité, au milieu des vicissitudes du dénuement et de l'intrigue ; la Fédé préservée des ingérences; la Fédé capable de rétablir autour d’elle l'unité nationale, d'assembler toutes les forces de la patrie et de l'Union Française des Présidents de clubs, de porter la victoire à son terme, en commun avec la Ligue, de préserver les intérêts de chacun de faire rendre la justice et de commencer notre reconstruction. ( Amen )
..../....
Des Grecs, jadis, demandaient au sage Solon : « Quelle est la meilleure Solution ? » Il répondait : « Dites-moi, d'abord, pour quels dirigeants et à quelle époque ? » Aujourd'hui, c'est du rugby français qu'il s'agit, et à une époque bien dure et bien dangereuse ! Prenons-nous tels que nous sommes. Prenons ce confinement comme il est. Nous avons à mener à bien, malgré d'immenses difficultés, une rénovation profonde qui conduise chaque dirigeant, pratiquant, supporter de chez nous à plus d'aisance, de sécurité, de joie, et qui nous fasse plus nombreux, plus fraternels. Nous avons à conserver nos spécificités sauvées avec tant et tant de peine. Nous avons à assurer le destin du Top14 et de l’EDF au milieu de tous les obstacles qui se dressent sur leur route et sur celle de la paix des braves. Nous avons à déployer, parmi nos frères les hommes, ce dont nous somme capables, pour aider notre pauvre et vieil emblème, le Brennus. Soyons assez lucides et assez forts pour nous donner et pour observer des règles de vie nationale qui tendent à nous rassembler quand, sans relâche, nous sommes portés à nous diviser contre nous-mêmes ! Toute notre Histoire, c'est l'alternance d’inimitiés sournoises et de fécondes valeurs d'un sport libre, groupés sous l'égide d'une fédération se voulant forte... »
De Gaulle discours de Bayeux, mazette ! Tu nous gâtes !!
SupprimerOui, Gariguette, un chef, un vrai qui jettera là, au lendemain d’un séisme majeur, les bases de la future Constitution. Comme disait Chevėnement de ce discours : “Reste l’essentiel : Rien ne remplacera, en fait, la vertu des hommes.”
SupprimerCertes, mais on notera que cette ode à une nouvelle forme de gouvernance ne fut pas entendue immédiatement et ne sera adoptée que 12 ans plus tard.
Ce qui laisse place à de longs atermoiements.
Et ça, en Ovalie, on sait faire.
Je confirme:je n’écris pas mais lis le blog tous les jours et je continuerai.
RépondreSupprimerBernard Landais
Au moins ça Bernard, c'est bien.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerA un m'ment donné, faut arrêter avec toutes ses supputations, alors qu'on n'a pas encore viré les corons. A un m'ment donné si ces virus attaquent trop la tête de certains, va falloir chercher un petit typhon qui écrêterait et ferait tomber à l'eau ces Riri, Fifi, Bali Balo sur leur moto, le nez dans les biffetons trop éloigné de la réalité du terrain... financier déjà et humain bien entendu. Trop de sport tue le sport. Déjà pérenniser nos championnats et coupe du monde bien évidemment plutôt que de vouloir relancer la machine à spéculos. Le principe et la raison ne sont pas forcément de se mettre en danger rapport à une opportunité qui reste jamais que ce qu'elle est. Quant à l'harmonie musicale, tout les musiciens ne jouant pas la même musique au même niveau, faudrait déjà que le chef d'orchestre fasse son boulot correctement question recrutement. Allez, Rassembler plutôt que coloniser, Rassembler plutôt que diviser. Un pré fleuri pas un champ de sacs à patates...
SupprimerConnexion Internet enfin rétablie, le technicien avait coupé ma ligne en venant réparer celle de la voisine d'en face ! En plein confinement ça tombait mal, mais comme je fais partie des privilégiés qui disposent d'un jardin ça m'a obligé à m'occuper de lui et il est bien content ! le muguet fleurit (un 7 avril !?!), j'ai été obligé de commencer à ôter des bourgeons sur mes 4 vignes tellement ça sortait dans tous les sens, et je fais la conversation avec le merle qui essaie de se cacher dans la glycine en fleurs...
RépondreSupprimerMais bon, je vous retrouve donc il faut se remettre au turbin, d'autant que le sujet du jour est passionnant ! quelques réflexions en vrac, donc :
- je suis moi aussi très inquiet sur l'avenir des clubs... Ils ont voulu le rugby pro, ils en voient aujourd'hui les inconvénients. Mais foin de morale, c'est clair qu'une entreprise dont la masse salariale représente les 2/3 du budget (et je suis peut être en dessous de la vérité ) et qui n'a plus rien à vendre ne peut pas tenir bien longtemps. Et même s'ils mettent les joueurs en chômage technique pour reporter la charge sur le contribuable, les plus fragiles d'entre eux vont manger grave...
- Des clubs vont disparaitre, et d'autres vont prendre la place. Tant qu'il y aura des gens prêts à mettre 100 balles dans un billet, il y aura des gens prêts à leur fournir le spectacle.
- On apprend dans toutes les bonnes écoles de management que les obstacles sont des opportunités. Je ne doute pas un instant que ça sera le cas pour le rugby. Reste à savoir qui décide de ce qui est opportun ou pas. BL ne me parait pas présenter toutes les garanties...
- Vouloir créer un championnat mondial me parait une aberration pour trois raisons : ce qui fait le sel de la coupe du monde, c'est sa rareté, quel intérêt aura-t-elle si tous les ans les meilleurs se rencontrent à plusieurs reprises ? L'autre sel de la CdM, c'est la confrontation entre des visions du rugby et styles de jeu différents, un championnat mondial conduirait très vite à l'uniformisation et au désintérêt du public. On se plaint tous, à juste titre, que le calendrier est trop chargé et l'alourdir encore est le meilleur moyen de pousser les clubs à "faire tourner" et d'appauvrir le jeu. Prenons pour une fois l'exemple des manchots : le foot est devenu une énorme machine à fric, mais il se garde bien d'un championnat mondial pour toutes les raisons évoquées ci-dessus.
- dire que le rugby est un spectacle me file des boutons ! On va bientôt en arriver à décider à l'avance du déroulement des matchs, de qui va marquer un essai, quand et comment pour que le plouc dans les gradins ait l'impression qu'il y a du suspense. Un match de rugby c'est pas une pièce de théatre écrite à l'avance, c'est un sport ! (voilà que je vais ressortir la formule éculée de la "glorieuse incertitude du sport", masi qu'est-ce que vous êtes capables de me faire faire !)
Bon faut que je me calme, j'ai l'adrénaline qui monte et le coeur qui s'emballe, parait que c'est pas bon en ces temps de coronamachin...
Mais que ça fait du bien de vous retrouver... à Romans en ce moment on a bien besoin de chaleur humaine...
amitiés/bises à tou(te)s
Daniel
Plaisir partagé Daniel, et assez , beaucoup,d'accord sur ton vrac !
SupprimerBon, si ce sont les rejetons des écoles de management qui sont a la barre on est pas sortis.
En bons ayatollahs de l'ultralibéralisme, c'est pas une pandémie, une guerre ou un strip-tease de Roselyne Bachelot qui va les interpeller!
Et puis sommes nous condamnés, en un mot,a attendre une crise pour réformer ce qui merdoie depuis longtemps.
C'est pas le Rugby pro mon sujet, qu'ils se demerdent.
Bien sur les plus vertueux, ceux qui vivent a peu près de ce qu'ils génèrent vont morfler,pas moral, et alors ?
Ce qui m'adrénaline c'est le monde amateur, lui il est vraiment en apnée depuis longtemps , et s' il va logiquement moins souffrir , le deconfinement ne changera rien a son quotidien.
L'autre grand couillon est bien d'accord, qui trouve plus important de bricoler un "Galactic-Championship "...passons.
Allez, la voisine, ça va ?
Sur ce blog, ils y a ceux qui écrivent, comme toi André, et ceux qui vous lisent, comme moi.Pour autant, une passion commune,celle des mots.Lorsque tu voyages dans tes pensées, tu m'embarques avec toi.
RépondreSupprimerGrâce aux chroniques de Richard, et à vos interventions, j'accède à une culture plaisir, bien éloignée de la culture opportuniste, qui te perturbait il y a quelque temps.
Profitons donc du temps qui nous est donné, si ce n'est imparti, pour trouver un remède assurant la viabilité économique de notre rugby. Pour les clubs les mieux lotis, l'équilibre financier passe par une demi finale en championnat, doublée d'un quart de finale Européen. Pour les moins bien lotis, l'équilibre passe par un maintien en Top 14. Preuve d'un manque flagrant de fonds propres.
Bernard Laporte propose donc une Coupe du monde des clubs. Avant de m'interroger sur la faisabilité, sur l'établissement d'un calendrier, je m'interroge sur la finalité. Selon les estimations, un gain prévisible entre 300 et 500 millions d'euros par édition, avec pour effet d'enterrer les coupes d'Europe.
La solution serait donc une augmentation des recettes, ce qui pour moi ne serait qu'une fuite en avant. Je ne peux pas solder ma dette, j'en contracte une plus forte.
J'en retiens cependant que la solution est mondiale, et non pas nationale.
Jumelée avec une augmentation des recettes, je travaillerai sur une diminution des dépenses, si ce n'est un maintien. Pourquoi ne pas travailler sur un salary cap mondial, avec un plafond identique quelque soit le pays.
Pour contrer les effets pervers de ce système, et maintenir les revenus liés aux produits dérivés, l'idée pourrait être d'avoir deux joueurs par clubs dont la rémunération ne serait pas prise en compte dans la salary cap. Pour ne pas instaurer une inégalité réelle de revenus entre joueurs , il faudrait prévoir un plafond maximum de revenus pour ces deux joueurs. L'excédent étant reversé afin de pays les charges.
Nous pouvons craindre alors un nivellement du jeu, j'y vois moi un championnat beaucoup plus incertain et passionnant. Plus la possibilité de faire l'impasse sur certains matchs.
Dans l'immédiat, afin de limiter l'impact financier, il faudrait que le joueurs acceptent une diminution significative de leurs salaires et que les vrais supporters ne demandent pas le remboursement de leurs abonnements.
Mais à l'heure où la crise économique prend le dessus sur la crise sanitaire, je trouve mes réflexions superflues. La question est : la relance de l'activité économique est acceptable au prix de combien de morts?
Les entreprises de services qui auront su s'adapter en termes de télé travail, et de connexions sécurisées, ont l'opportunité de survivre tout en tuant la concurrence. Il en sera de même des entreprises qui reprendront le plus rapidement leurs activités en mettant en place les règles sanitaires. En ce sens, observons l'attitude actuelle des chinois, relancer l'économie entre chaque vague.
Mais ne nous trompons pas, dès l’apparition d'un vaccin, nous repartirons comme en 40, et j'espère bien faire encore partie de tous ces fadas.
Comme j'ai pris le clavier (André doit s'en mordre les doigts), et sans transition, je trouve que le ballon qui illustre la chronique est franchement défraîchi. Il m'a fait penser à une feuille morte, une passe en feuille morte. C'est ça qu'on appel un ballon mort au rugby?
Non, ce ballon peut être en cuir... il est là tout seul et il attend des jours meilleurs
SupprimerProposition de pur opportunisme .
RépondreSupprimerEt probablement inapplicable, les sudistes sont plutôt bien organisés, tout va bien merci!
Mais ce n'était bien sur pas le but, fô bien occuper l'espace, faire le buzz .
Travailler sur un vrai championnat d' Europe regroupant en une saison régulière les meilleurs du Nord serait sûrement plus constructifs.
Allez Chevreuse
Prudence sanitaire : « Attention à la santé des joueurs «
RépondreSupprimerNombreux sont ceux qui s’accordent à dire que c’est la première fois dans l’histoire de notre état, qu’il a été fait le choix de privilégier des vies plutôt qu’une économie face à une crise.
Une réponse apportée semble t il sans l’ombre d’une hésitation et partagée par un grand nombre d’autres pays même si certains peine encore à trouver en leur dirigeant un discours disons « tranché » sur le sujet.
Comme le Coronavirus, le rugby passé professionnel a amené son lot de problématiques. Celle de la santé des joueurs en a fait rapidement partie. Sans parler de dopage, la fatigue des organismes due à un « surcroît d’activité «, à des styles de jeu mettant le corps à rudes épreuves a dû accentuer le nombre de blessures et leur gravité. Le prix à payer pour être inscrit sur une feuille de match, percevoir un salaire et faire sur le terrain la gloire de clubs riches de nombreux sponsors et spectateurs.
Jamais pour autant toute ou partie des dirigeants n’a eu une position ferme sur le sujet et choisi de privilégier la santé à la finance.
On peut imaginer deux raisons à cela.
La première est que peut être le nombre de blessés n’était il pas suffisant pour prendre une telle décision ; mathématiquement, statistiquement, la situation ne présentait pas un risque sanitaire en tant que tel.
La deuxième, est que les joueurs sont les seuls responsables de leur blessures, en ayant, en toute connaissance de cause, accepté les risques en cooptant le système qui leur était proposé. Un choix qui pourrait se voir être remis en cause s’ils venaient à revenir sur leur mode de pensée en ces temps particuliers.
Le rugby et ses modes de fonctionnement se verraient, de fait, devoir être repensés.
Chirurgical, comme d'hab !
SupprimerAllez Pimpin
Consultations pré opératoires les samedis et dimanches de 10h à 12h en shot gun.
SupprimerLe cabinet est momentanément FERMÉ
Comme dirait un ami, "y'a du level"...
RépondreSupprimerVos commentaires mériteraient chacun une chronique.
Vous me rendez fier d'avoir créé ce blog il y a maintenant neuf ans.
Confinement level J 23
RépondreSupprimerEn ces moments singuliers je suis plutôt sur une lecture d'infos en diagonale, pas comme un fou non plus. Quelques unes me semblant plus affûtées ou plus franches du collier, donc un peu plus épluchées mais de manière épitomée plus que chirurgicale... Juste sur une aperception des choses autour de nous, de moi, de ce drôle de temps qui passe ces temps-ci.
Biologiquement, ça me fait penser à Ricet Barrier et "les spermatozoïdes", beaucoup de prétendants, combien d'élus ? Le plus grand nombre bien sur, on l’espère. D'un côté "morpionibus", de l'autre tous ces spermatovulonibus derrière la porte de ce "jour d'après". Zoologiquement plus que zététiquement parlant, je m'arrange avec l'idée que je me fais de la zoologie. Mais pas besoin de tests pour m'apercevoir que l'humain dans ses comportements n'est guère plus intelligent que les poules. Par contre, il caquète bien autant dans tous ces poulaillers feuilletonistes. Sinon, de l'intérieur quelqu'un me dit d'arrêter de blasphémer, va savoir qui...
Ce matin, le soleil m'a sorti de sous la couette pour la petite heure d'activité physique autorisée. Temps superbe. Jamais vu autant de gens qui courent dans le coin. Je me dis qu’il est plus facile de courir après le temps lorsqu'il est au ralenti. Papiers en main et masque d'improvisation genre kid in the city, je déambule en musique style c'était mieux avant. Donc, je revisite un Led Zeppelin live. Big jet plane façon Discovery. Une bonne pollution de l'air au milieu de ces particules résiduelles de ker o zen dans l'atmosphère. Question d’aéronomie. Des gens regard sombre, effarouché changent de trottoir sur un petit bonjour éventuel, comme s'ils allaient être fusillé du regard pourtant affublé de mes lunettes de soleil. Pas trop dans l'opportunité d'un danger, plutôt angoisse sonore corangeanovirus... Je prends mon pain (plusieurs). A côté, ça filait lentement chez le marchand de légumes. Je repasserai plus tard. Pas de temps à perdre, il est tard monsieur, faut que je rentre chez moi confiner.
Allez, gaff'à toujours la même chose. Le rrruuby, on verra après.
Si vous n'avez pas lu encore Comme fou , l'autre blog de Richard eh bien il est encore temps ! Cela m'a donné une idée et si chacun joue le jeu ( les excuses de "pas le temps" sont caduques ! ) donc si chacun en met un ou deux on fera un vrai blog interactif . Bon alors je commence ; j'ai demandé à différents acteurs du rugby comment ils vivaient le confinement, on peut même faire parler ceux qui ne jouent plus ou les disparus !
RépondreSupprimer- Walter Spanghero : je vais te dire, ça me gonfle, parce que je n'ai pas eu le temps de faire des provisions, alors avec 150 kg de cassoulet seulement que veux-tu que je fasse ? C'est la misère gastronomique ! Je vais te coller une mandale, ça me calmera le tempérament ...
- Christophe Urios : Le confinement ? Tu me demandes à moi ce que j'en pense ? Et pourquoi je te le dirais ? Je ne te connais pas, con ! Ah si juste une déclaration pour te faire plaisir, petit : j'emmerde Boudjellal . Ne me remercie pas, c'est de bon coeur ...
- Jean Pierre Rives : Ca ne me gêne pas le confinement, je fais ce que j'ai toujours fait . Je plie des barres d'acier, je les tords, je les étire, je leur parle, je leur lis des vers, et je leur raconte le rugby .
- Mourad Boudjellal : Je suis chez moi à tourner en rond, je relis mes bandes dessinées, celles que j'édite aux éditions du Soleil, c'est les meilleures et puis aussi j'emmerde Urios, et ça c'est très important ! D'ailleurs j'emmerde tout le Top 14 enfin ... ce qu'il en reste ( il pleure )
- Le petit caporal (non pas le mien, l'autre !) : Confinement ? Tu me dis qu'on doit rester enfermé chez soi ? Première nouvelle ! Il n'en est pas question, moi je fais les choses comme je le sens, et là c'est l'heure de l'entraînement alors j'y vais ! Et ceux qui n'y seront pas ils feraient mieux de se planquer, parce que sinon ça va souffler dans les bronches .
- Le Petit Caporal ( le mien ) : Citoyens français ! Chassez tous les ministres qui ne font que se plaindre et déplorer les malheurs de la France ; ce sont des remèdes qu'il faut apporter, des ressources qu'il faut réunir et le courage des peuples qu'il faut ranimer . Bonaparte
- Antoine Dupont : Dessine moi un ballon . Ovale .
A vous !
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RépondreSupprimerLes "Gauloises Caporal" : Nous sommes ouvert. Allez-y doucement quand même en ce moment, prenez des douces et avec filtres.
SupprimerLe petit caporal (l'autre du Gers) : M'en fout, j'suis sous bois en terre depuis longtemps. Je repasse pas par la case départ et je touche pas 20 000.
P'tain, il est où le suivant... j'en fais quoi du témoin ??
Serge Simon : M'en fout aussi, j'suit déjà Cancer
Camille LOPEZ : Fait chier, me suis encore niqué la cheville de toute façon...
Olivier GIROUD : Je leur ai concocté un petit parcours dans leur salon : départ porte d'entrée direction mur en face, escalades direction plafond, retour plafond, descente par le mur face porte entrée, retour sol et direction fenêtre ou baie vitrée (selon), passer par le plafond pour descendre mur en face, arrêt 5' récupération, répétion 10 fois, 50 séances de 10, en direct par Skype, je surveille s'ils ont bien compris...
Charles OLLIVON : Le naturel doit primer avant tout
Mohamed HAOUAS : J'fais une fourchette à la porte et je sors quand je veux
Bernard LAPORTE : S'ont cons ces parisiens, se cassent tous de la capitale. Je bouge pas de Marcoussis, en survêt, toute façon on a plus de Béhèm...
Fabien PELOUS (Averel) : Qu'est ce qui z'ont dit Joë pour le confit ?
Rantanplan : je coure, je coure, je coure à Virusse.
P'tain, il est où le suivant... j'en fais quoi du témoin ? Allez encore 1 tour
SupprimerRitchie : Comme fou... l'opportunité d'un danger.
Bien joué, Gariguette. Je me lance. Que du vécu. Sinon, c'est pas drôle.
RépondreSupprimerJean Condom : [Il m'a donné rendez-vous à la Brasserie du Théatre, à Bayonne, avec une attestation de déplacement et a commandé un lait fraise avant de se montrer pour une fois loquace.] "Mais je l'ai toujours été. Dans les regroupements. Personne ne me voyait. J'étais au travail obscur, celui des hommes de devoirs. Je l'ai fait. Sans un mot. Sans me plaindre. Au combat de l'ombre. Alors je continue. Bon courage aux soignants, aux militaires, aux caissières."
Jean Iraçabal : [club-house de Larressore, au pays basque, où il réside, un jour de pluie, pas de chance]"...(long silence) Pfffft...(haussement d'épaules) Et bé quoi ?...(silence)...(long silence)..." [A ce moment-là, après trois minutes de face-à-face muet, je lui tends la main, qu'il me serre en la broyant et je m'éloigne sans un mot. En recomptant mes phalanges pour voir s'il ne m'en manque pas une. Mais j'ai mon interview. Reste à écrire trois feuillets.]
René Deleplace : [chez lui, à Fontenay-aux-Roses, dans un petit pavillon entouré d'herbes sauvages et hautes, devant une bière de Noël, en écoutant une pièce pour cor d'harmonie] "Je n'ai besoin que de regarder les étoiles pour comprendre le rugby. Le terrain est tracé là, dans mon esprit. Il faut étirer la ligne défensive en translatant latéralement le paramètre rebondissant d'un pôle à l'autre pour mieux pénétrer dans l'axe profond. Et tout cela, ici, dans cette pièce. Car le rugby est une construction de l'esprit avant d'être un combat corps à corps."
Lucien Mias : [au téléphone] "Je n'ai plus envie de parler de ça... C'est derrière nous... Loin... Il faut laisser les jeunes générations se construire leur histoire, leur aventure. Parce que c'est une aventure, le rugby. Laissez-moi. Vous savez, je ne sors plus, je n'en ai plus envie. Cette tournée, on en a assez parlé. D'ailleurs, nous en avions déjà parlé tous les deux, alors pour revenir là-dessus."
"Isole toi si tu veux, mais jamais seul."
RépondreSupprimerRIBÉRY :
RépondreSupprimerIch bich eine confiner
DESCHAMPS :
Des nouvelles de Cantona, il tousse ?
POULIDOR:
Heureusement qu'on est morts, Jacques l'aurait encore chopé le premier
CERDAN:
T'inquiètes Edith, au moindre soucis à New York je saute dans l'avion.
SHUMY:
................
RINER:
A Levallois on est immunisés contre tout.
BERNADETTE :
Je savais bien qu'on serait emmerdées avec la Coronna
PLATINI :
Aucun cas déclaré au Quatar
GAILLAGUET:
Les enfants sont peu impactés
EDDY JONES:
Les Français doivent s' attendre à du brutal
LAVILLENIE:
Ne lui tendez pas la perche , restez chez vous
FOURCADE:
Enfin libr ...... oh merde !
ARMSTRONG:
Avec la Chlorochyne j'en aurais gagné dix
BOLT:
Reconnaissance éternelle au bon docteur RAOULT
ESTROSI:
Pas mieux
Et bien sur, notre prix spécial du jury, le jeune RICHARD:
J'ai été positif à l'insu de mon plein gré
Allez, un (e) intrus (e) s' est glissé (e) dans cette liste de confidences exclusives, saura- tu le (la) retrouver ?
C'est Bernadette ! J'ai bien rigolé mais pas un rugbyman ? Mais quoi qu'est ce ? En attendant ta prochaine succulente livraison sais tu que ...
Supprimer* Morgan Parra s'est confiné avec ses gros et ils l'ont bouffé !
* Rantanplan propose ses services : on peut le promener c'est marqué sur l'attestation ...
* M Garcès met tout le monde à 10 m pour éviter la contagion ...
Ben non,y avait un piège!
SupprimerC'est Moôsieur Eddy,seul rugbyman, mais aussi tous les autres sont des mammifères à sang chaud.
Allez, m'fatigue ce confinage!
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RépondreSupprimerJavais lu ça sur Twitter oui. Attention au copie colle. Pas sur que ce soit autorisé.
SupprimerJe préfère les commentaires personnels...
Tu as assez de talent Sergio pour livrer toi-même tes textes -)
SupprimerJ'ai travaillé sans préservatif...
Supprimer;-)
SupprimerLe procès de la Promeneuse.
RépondreSupprimerSéances publiques.
Jeanne : – “Si je n’y suis, Dieu m’y mette, et si j’y suis Dieu m’y garde”
L'ÉVÊQUE Cauchon : - “Nous requérons et admonestons la promeneuse de répondre vérité sur les nombreux et divers points contenus en son procès qu'elle a niés ou sur lesquels elle a répondu mensongèrement, alors que nous avions sur eux informations certaines, preuves et présomption véhémentes.”
Regnault de Chartres : - “La promeneuse ne voulait croire conseil, ainst faisoit tout à son plaisir”
JEAN BEAUPÈRE : - “Quand vous êtes allée sur les quais de Seine, aviez-vous gants ou masque ? de quelle couleur ?”
Jean D’Estivet : - "Qui te fait si hardy, truand, de laisser approcher de l'extérieur ? Je te ferai mettre en telle tour où tu ne verras lune ni soleil d'ici à un mois, si tu le fais plus”
Jean Beaupère: - “Quand avez-vous commencé à ouïr ce que vous nommez vos voix vous enjoignant de sortir ?
- Comment était cette voix ?
- Quel enseignement vous donnait cette voix pour le salut de votre âme ?”
LOYSELEUR. - “ Promeneuse, nous vous exhortons pour le salut de votre âme. Est-il vrai que vous eûtes ces voix et apparitions ?”
La Fontaine : - “Nous vous rappelons que vous avez assailli Paris un jour de confinement, que vous vous êtes laissée choir sur un banc près la tour de Beaurevoir, que vous ne portez habit de protection. En tout cela, croyez-vous point avoir fait péché mortel ?”
MARTIN LADVENU : “Mylady Notre-Drame de Paris nous a envoyés vers vous pour vous induire à vraie contrition et pénitence, et aussi pour vous ouïr en confession.”
GUILLAUME ERARD : - “Tu n'auras pas plus long délai. Et si tu ne signes pas cette attestation, tu seras immédiatement brûlée.”
NICOLAS MIDI : - “Promeneuse, va en paix, la Mairie ne peut plus te défendre, et te remet au bras séculier.”
Enfin un peu d'espoir dans cette période morose !
SupprimerLe comité d’éthique de la FFR ( non, rigolez pas, ça existe) donne raison à la ...FFR dans la FFR, pardon l'affaire Montpellier .
Donc tout va bien , je vous l'avais dit qu'on voit le bout du tunnel
Allez Nanard, toujours plus fort !
Bon ben là j'avoue je suis largué complet...
SupprimerVoici mon seuil d'incompétence
SupprimerJe nai aucune idée de ce dont il s'agit.
SupprimerC'est les minutes du Procès de Jeanne d'Arc, la Pucelle ( rebaptisée la Promeneuse ) Pom a imaginé qu'on la mettait en accusation pour avoir osé sortir en plein confinement ... Les phrases sont authentiques plus le grain de malice ... Très astucieux !
SupprimerLa chaîne "Histoire" repasse la série " L'ombre d'un doute " en ce moment, et celle sur Jeanne d' Arc donne un éclairage différent, intéressant.
SupprimerTiens,c'est con que l'évêque Cauchon ne soit pas disponible, la FFR l'aurait pris pour son comité d'ethi....,heu de ...., enfin leur machin la 😆
Allez Jeanne, mon pucelage pour un pompier !
Ben alors, Ritchie ? J’ai cru un moment que c’était le Comité des tics à Zan Lou qui te plongeait dans un abîme de perplexité 😄
SupprimerPeut-être un peu trop la tête dans le rugby en cette fin de semaine. Suis mis à grosse contribution pour L'Equipe... Mais ce n'est pas une excuse : un France-Angleterre de cette qualité, le feu dans les jambes, c'était immanquable...
SupprimerSinon à la sortie du tunnel, la lumière sera t'elle diffusée ou pas pour tous les championnats ? Si on se dirige sur 1 fin de saison pour tous, et notamment en T 14/Pro D2 sans Montée, F1 2 montées proposées (Albi/Massy) qui n'auraient pas lieu et F2/F3 des montées (1er/2e actuels de poule) Honneur idem, sauf que pour ceux que les clubs doivent avoir une équipe espoirs à partir de F2 ou F1 je sais plus (que des jeunes) à la place de réserve âgés confondus et qu'ils n'ont pas tous que des jeunes, pour les plus petits, d'où des refus de montée (St Jean en Royans de F2 à F1 en Drôme, Vinay de F3 À F2 en Isère et 1 autre club aussi.. D'après ce que j'ai cru comprendre, pas de descentes, plus de poules et qui seront revues à la baisse
RépondreSupprimerannée(s) suivantes...? Bref, encore 1 gros étirage de cerveau pour lequel la commission de je ne sais plus quoi n'a pas été informée, d'où démission de 2 membres... + la guéguerre des PDTs T 14,La ruche FFR en bourdonnements et des abeilles pas prête de faire du bon miel...
Attention, on signale pour information que les Hôpitaux et cliniques public/privé ne sont pas aptes à pratiquer des rëanimations pour les clubs en difficultés respiratoires financières...
Rien compris?
SupprimerBon alors, à Chevreuse ça monte ou bien ?
Allez Sergio,les français veulent savoir 😁
1ER de poule Honneur, pas impossible qu'ils puissent monter avec ce nouveau chamboulement, il y aurait 15 poules en F3...
RépondreSupprimerLe foutoir est complet;
Supprimer(ooops! après avoir répondu à une palanquée de question inquisitoriales de Bill Gates, j'ai retrouvé l'accès, au blog..., Tant pis pour vous ! La vie n'est pas qu'un long confinement tranquille!)
RépondreSupprimerEffectivement, gros malaise à la fédé ... multiples causes, vues de loin, entourage de BL au départ, adaptation non maîtrisée aux oukases du ministère visant à calquer les comités sur les méga régions, déperdition inhérentes des forces vives territoriales, pollution ruisselante des clubs (err du music-hall d'élite) jusqu'aux clubs d'honneur et même de PH qui se disputent Fidjiens, Géorgiens et autres forçats du rrrrugby, recrutés évidemment avec des postes de lecteurs financés par des écoles primaires sous contrat, désintérêt croissant des jeunes pour des sports où on joue quand il pleut et qu'il fait froid, prévention croissante des mamans au vue des risques de commotions et autres joyeusetés, ok j'arrête ... d'autant plus que j'ai oublié le début...
Quelqu'un qui pourrait vous en dire plus, de l’intérieur, c'est Olivier Alégret, qui tient à bout de bras RugbyFederal.com, qui est une vrai média d'utilité publique du rugby amateur...
Le souhaitez vous? Le voudra t il?
Oui, il fait partie de ceux qui ont démissionné dernièrement, suite à la création d'une commission exceptionnelle des épreuves ayant décidé unilatéralement de ce foutoir. Un type très bien à priori, grosse connaissance du terrain (pas de diplôme particulier en la matière... ) mais qu'ils n'ont pas voulu consulter en finalité.
RépondreSupprimerNous l'avons vécu, nos successeurs le subissent encore,c'est avec sa bite et son couteau qu'on fait fonctionner un petit club.
RépondreSupprimerAucune organisation rationnelle a l'échelon national.
Je radote, tant pis, mais c'est d'une fédé fonctionnant comme une entreprise nationale a succursales multiples, genre mutuelle par exemple, dont nous avons besoin.
Avec un intranet de gestion,sportif bien sur, mais surtout de marketing.
Nos clubs ont besoin avant tout de recruter, c'est vital plus que jamais.
Il leur faut des campagnes de pub nationales,comme pour vendre des bagnoles ou des régimes minceur, une stratégie de sponsoring et de recrutement surtout .
Ou aller les chercher, comment les intéresser , les garder ,le reste viendra tout seul.
Allez Chevreuse
Hello du blog. Je sors désormais la tête du regroupement. Quinze jours "off" en pleine période de confinement, on ne ferait pas meilleur repos.
RépondreSupprimerBenoit et moi préparons le prochain Quinconces dédié à la littérature et au rugby.
Profitez de l'occasion pour dépoussiérer votre bibliothèque ovale.
On va partir sur l'idée d'un jeu. Ludus pro confinea.
SupprimerLa première ou le premier qui trouve le nom de l'ouvrage et de l'auteur marque un point, la cachet du commentaire faisant foi.
Attention, ça va partir.
Réaction après la bataille pour ma part. Elle sera relativement courte, car venant de lire tous les comm', je m'aperçois du côté fastidieux quoique intéressant.
RépondreSupprimerMonsieur Candelon conseille une cellule de crise ET une cellule anticipation en entreprise. Cette organisation est dérivée de la méthode militaire et des travaux de Lagadec. L'organisation de crise telle qu'on l'apprend en école de gendarmerie est la constitution d'une cellule de crise divisée en sous-cellules : décision, opérations, anticipation et communication. On peut effectivement conserver la cellule anticipation par temps calme, c'est une bonne idée, mais pendant la crise elle fait partie de la cellule globale. Tout cela est du détail technique, mais j'aime bien pinailler :)
S'agissant des propositions tout a été dit ou presque et je me nourris de ce que j'ai lu. Bien à vous. Julien