dimanche 19 avril 2020

Vous passerez par Limeuil

Jadis, les maisons s'élevaient une fois le cantou construit, cœur de séjour où mijotaient sur la braise le contenu des soupières et les discussions recuites commencées la veille. Son feu, autour duquel se rassemblait la famille élargie, compensait toute difficulté, qu'il faille éclaircir la soupe ou combattre le gel qui descendait trop tôt cette année-là. "Au-dessus était accroché un crucifix pour apaiser ceux qui souffraient. A cette époque, le doliprane et la chloroquine n'existaient pas," rappelle le maître des lieux.
Tout en haut, sur la place du village de Limeuil, Jacky Adole a rafraichi une de ces sobres bâtisses en pisé, adjoignant au plafond quelques épaisses planches de grange après avoir affermi le toit qui menaçait de s'effondrer. Adossée au rocher qui n'a jamais pu être raboté depuis le XVIe siècle - quand l'égérie de Ronsard s'installa sur ce promontoire -, et prolongée par un court escalier qui dégringole dans le jardin, cette maison de peu a repris vie.
Quand au téléphone je l'ai surpris, l'ancien entraîneur du Stade Rochelais terminait quelques ouvertures et plaçait ses ouvrages sur un rayon afin d'accueillir bientôt les voyageurs inattendus, les touristes hésitants, les amis de passage et les visiteurs occasionnels. "Je rêve, et ce cantou m'ouvre des perspectives, dit-il, de sa voix grave et chantante. Celle d'une maison de lecture, pour ceux qui voudront y entrer. Mes livres seront posés, ouverts, et ils diront, lisez-moi..." L'occasion, surtout, d'échanger avec son auteur quand sonnera la déconfinement.
Voisin d'Aquitaine, Michel de Montaigne notait dans sa tour, située à une centaine de kilomètres de là, que "ce n'est pas un léger plaisir de se sentir préservé de la contagion d'un siècle si gâté". A l'heure d'internet, de la toile mondiale, de la connexion immédiate, du grand Google et du clavier analogique, Jacky Adole rédige "à contre-courant, rit-il, avec des taches sur un cahier à petits carreaux où glisse en pleins et en déliés une plume Sergent-Major," comme ce manuscrit qu'il m'envoya par la poste et allait devenir Mon sac de rugby, accueilli en 2002 par Atlantica et l'impayable Jacques Darrigrand qui réglait si peu ses auteurs mais aimait tant ce jeu de villages.
Depuis ont été publiés sur un rythme constant Déjà... (2006), Le guetteur de Dordogne (2010), Comme un vol de demoiselles (2013), Constance Cassabelle (2014) et récemment Vieux Cons (2018), ce qui constitue une œuvre. Là où se marient Dordogne et Vézère, ce vieil enfant du Club Athlétique Périgourdin, fils de Carcassonnais et père des premières belles pages ovales du Stade Rochelais a trouvé comment souder son âme au terroir.
Il y a du phrasé de Jean Lacouture et du terroir de Georges Pastre dans le style de saveurs et de valeurs qui est surtout le sien, avec de grands sentiments, des tranches de vie minuscules et des routes champêtres. "Du brut et du sauvage flirtaient sous l'écrin des falaises, un parfum naturel et juste ce qu'il faut d'isolement préservaient l'équilibre. Dans un tel décor, on pouvait évoquer l'ancienne taverne et les exubérances des gabariers. La belle Dordogne, enchevêtrée dans les multiples courants de la Vézère, se demandait bien s'il n'était pas souhaitable de s'enfuir tout de suite, et on la voyait roulée sur elle-même, cramponnée au promontoire" écrit ainsi Jacky Adole dans Déjà...
Puisqu'il est question ici de Georges Pastre, mais aussi des Anglais et des Français qui combattirent pendant cent ans entre Dordogne et Vézère, le chantre languedocien notait à quel point les rivières alimentent l'histoire. Avon par exemple, sur les berges de laquelle "deux dons fameux ont pris naissance : le premier à Rugby, le second à Strattford. D'ailleurs, le grand Williams a appelé Rugby l'un de ses personnages d'une de ses admirables pièces historiques. Moi, je remercie chaque jour les Anglais d'avoir inventé le football-rugby, et, souvent, de nous avoir donné Shakespeare." On trace rarement aussi beau trait d'union.
C'est bien l'auteur d'une imposante Histoire générale du rugby en cinq tomes qui nous a offert la plus belle histoire en ouverture des Ovaliques, celle du capitaine Edgar Mobbs qui, à chaque attaque sur le front de l'Artois, "se hissait le premier sur le parapet de sacs de terre, et, calculant la distance du point où il fallait aller, d'un coup de soulier ajusté, bottait le ballon haut. A suivre..."
Et Pastre de poursuivre : "Les Tommies n'arrivaient pas tous au point de ralliement. La Faucheuse en plaquait quelques-uns, à chaque fois... Pour Mobbs, cet attaquant-né, cela arriva le 29 juillet 1915. Ce jour-là, le ballon était monté haut, haut, haut... Vous pensez, le ciel était si bleu..." Ce récit terminé, la gorge serrée, je lève les yeux. Pas un avion, pas un nuage. Aucun bruit. La métaphore soudain m'étreint. Pendant que montent en première ligne - hier comme aujourd'hui - les soignants nous disposons, contraints, du temps et de l'espace. Du silence aussi. Mais nous sommes en vie.

84 commentaires:

  1. d'abord une invitation au voyage, à la découverte, dans une des plus agréable petite région française

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. N'hésite pas à t'y rendre en fin de confinement. Il sera ravi

      Supprimer
  2. merci Richard de m'avoir fait (et de me faire un peu plus) découvrir un "grand" du rugby et de la littérature ! ... sûr que je passerai un jour à Limeuil !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Facile à trouver. La place du village, à l'entrée du château, tout en haut. Et tu demandes Jacky Adole. Immanquable. A mon avis, ce sera prêt cet été.

      Supprimer
  3. Richard , pour moi c'est un très beau "papier" , une chronique qui fait voyager , qui fait rêver , qui fait penser , qui donne des envies. Chacun y trouvera la sienne ...
    Je le connaissais rugby puisque tu nous en a tant parlé mais pas écrivain, après ce confinement j'essaierai de trouver ses livres ...Christian , j'espère avoir du temps , j'aimerai avoir du temps et je passerai te prendre et nous irons par les petits chemins le rencontrer ..Bises de Bastia où je commence a m'emmerder grave ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. super projet Marc, je t'attends !
      Je connais bien les petits chemins pour y aller, en longeant la merveilleuse Dordogne depuis Souillac jusqu'à Limeuil via Sarlat-la-Canéda, Domme, La Roque Gageac, ... et au retour Lascaux !

      Supprimer
  4. C'est curieux ce besoin d'écrire chez les rugbymen : confinement oblige, plus un match, pas la moindre tournée, pas d'interviews ...
    Alors on pense . Et on écrit car " la passion s'accroît en raison des obstacles qu'on lui oppose " * . Et chemin faisant on relie les époques entre elles, les lieux et les gens, et cet ensemble hétéroclite devient une chanson de geste . Une chanson de geste est un récit versifié (un long poème) relatant des exploits guerriers appartenant, le plus souvent, au passé . Comme on en brasse des souvenirs en ce moment, comme on embrasse toute une vie de rugby qu'elle soit réelle, parce qu'on a joué, ou bien imaginaire, parce qu'on l'a rêvée . De simples réminiscences - l'essai du bout du monde - nous suffisent à décrire les vestiges de nos jours passés ; un mémorial s'élève peu à peu avec les auteurs rencontrés au fil de tes chroniques Ritchie . La trame et la chaîne, le fil d'Ariane, la toile des exploits : tout s'imbrique à notre insu, le grand silence des jours confinés est en effet propice à l'introspection ovale ou autre .
    Les voici les Boni, les Prat et Martine, les Spanghero, les Rivesetskela les Du Toit, les Campese, les ... les ... Tous ensemble dans un match improbable joué uniquement dans notre tête et pour notre plaisir seulement . Car "l'esprit oublie toutes les souffrances quand le chagrin a des compagnons et que l'amitié le console "* . Loin des réalités des championnats interrompus ou repris, des disputes de présidents et des incohérences de World Rugby . Et c'est dans ce rêve éveillé imposé par le confinement que nous créons une vie parallèle tissée de nos meilleurs moments de sports et de leur évocation par les meilleurs auteurs .
    Dame ! C'est qu'il faut survivre au temps, et à l'ennui qui menace ...
    "Le temps est très lent pour ceux qui attendent, très rapide pour ceux qui ont peur, très long pour ceux qui se lamentent, très court pour ceux qui festoient. Mais, pour ceux qui aiment, le temps est éternité." *
    * toutes les citations * sont de Shakespeare .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Formidable passe à hauteur.
      De adole a pastre
      De pastre a Shakespeare
      Du big will a Gariguette
      Et retour au blog
      Belle attaque classique

      Supprimer
  5. oui, c'est ça , parfait Gari , (comme d'hab') , soyons confiant ,seul le virus du rugby est incurable, car lui attaque le coeur et l'âme, ....et le confinage, le temps qui passe et l'ennui qui menace n'empêchent ni le partage, ni les souvenirs !

    RépondreSupprimer
  6. Pour se protéger de la contagion nous sommes tous, comme Michel de Montaigne montés dans nos tours même si elles n’ont pas toutes l’architecture d’un château du XIV siècle et que la vue depuis leurs fenêtres exiguës n’amène pas forcément la sérénité d’un parc ou autres allées dûment entretenues.
    L’un s’est isolé volontairement pour échapper au monde et ses modernités et pouvoir coucher paisiblement sur papier le fruit de son imagination ou de ses réflexions.
    Pour les autres, leur retraite n’est qu’un choix imposé pour amenuiser les conséquences d’une pendemie meurtrière.
    Rien n’empêchait Michel de Montaigne à se déplacer librement pour faire partager ses écrits ou accéder à ceux des autres.
    Téléporté en avril 2020, librairies, musées ou autres lieux dédiés à la culture étant fermés et les déplacements prohibés, sans les gâteries de notre siècle, peut être aurait il rapidement dévalé ses escaliers en colimaçon.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense fortement que François Mitterrand et peut être Malraux n'auraient jamais fait fermer les librairies et les bibliothéques et je ne ferai pas de commentaires....

      Supprimer
  7. Nous sommes dans le virtuel conceptuel

    RépondreSupprimer
  8. Tres beau texte Ritchie !
    Les rivières sinueuses comme nos veines et les chemins de notre vie.
    Ton texte donne envie ... la Dordogne aussi, contrée toujours mystérieuse pour moi. Les britons l'adore et ne m'en disent que du bien, comme les gaulois d'ailleurs.
    A qui La possession d'un tel joyau a certainement alimenté cette rivalité ancestrale!

    Richard cœur de lion venait d'Aquitaine aussi ...

    RépondreSupprimer
  9. Par Limeuil nous sommes passés, en te lisant.
    Et pour ce faire, nous sommes grimpés haut dans l’arbre pour ne pas ressasser la phrase de l’attestation préfectorale :
    “- Blogueur ! Descends de là tout de suite, tu vas te casser un bras ! Ou une jambe, ça dépend des jours.”
    Mais le sait-il, lui, ce modérateur de tempérament, que pour le branquiblogueur fana de livres et de jeu, “si je n’avais pas eu mon nez, je l'aurais pris en pleine gueule" ?
    Alors, du haut de notre arbre de confinement, fuyant les turpitudes du moment, nous avons entrepris notre voyage autour de sa cime “portant tous en nous nos bagnes, nos crimes et nos ravages”.
    Sans plus poser pied à terre donc, car ce serait renoncer. Ouvrir grand la fenêtre de nos imaginaires et grimper sur la branche nous tendant les bras, fuyant vers la canopée des mots.
    “Le plaisir qu’on trouve à voyager depuis sa branche est à l’abri de la jalousie inquiète des hommes ; il est indépendant de la fortune.
    Est-il, en effet, d’être assez malheureux, assez abandonné, pour n’avoir pas un réduit où il puisse se retirer et se cacher à tout le monde ?
    Voilà tous les apprêts du voyage.”

    Merci pour la balade.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. j'ai tout trouvé mais je ne dirai rien, z'ont qu'à se remuer le neurone, les zôtres ! 😎😉

      Supprimer
    2. Aha ! Je ne doute pas un seul instant qu’au-delà des citations, tu as trouvé l’auteur ( non cité ) auquel ce texte rend hommage 😉

      Supprimer
    3. J'aime bien le petit dérapage volontaire qui remplace chambre par branche et fait glisser le texte. De la belle ouvrage, Pom...

      Supprimer
    4. ben oui l'Hauteur quoi, un rien perché mais ça se lit bien ...

      Supprimer
    5. @gariguette, perché pour perché, j’avais pensé à Henri Roubier. Mais là, le scénar était bancal.

      Supprimer
    6. ah ben là s'ils trouvent pas avec tous ces indices ...

      Supprimer
    7. « Les souvenirs du bonheur passé sont les rides de l’âme. »
      Allez,sacrés savoyards!

      Supprimer
    8. ça en fait déjà un, bravo Janlou ! tu es un maistre !

      Supprimer
  10. Hors sujet, d'accord...
    Mais un p'tit coucou pour Georges, ça peut pas faire de mal,,ou bien ?

    "Partenaires en première ligne à l’UBB, Laurent Delboulbès et Adrien Pélissié connaissent de quoi sera fait leur futur : Ils reprendront les fermes familiales installées dans le Tarn-et-Garonne où l’un élève des canards, l’autre des bovins."

    Allez, le bonheur est dans le 82,pis c'est tout.

    RépondreSupprimer
  11. En vitesse...

    En passant par Limeuil
    tu peux pas bouffer la feuille
    De Vézère en Dordogne
    D'Adole et autres trognes
    De Lascaux, d'anglais
    Ces falaises en chapelets
    Confluence de l'histoire
    Dans ces grottes à mémoire
    Perchés sur leurs tours
    Scrutant de nous voir venir
    Chasseurs rêveurs ovales
    Enfin faire le détour
    Pour percevoir ces annales
    En verres et contre-pied
    Et de nous assujettir
    Sans finir à cloche-pied

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. peaufines, peaufines mon cher ami, tu vas pouvoir nous sortir une antalogie que tu déposeras à Limeuil....

      Supprimer
    2. Effectivement, Limeuil avant Uzerche.

      Supprimer
  12. Si je puis oser un jeu de mot, cote ouvert, ou le flash mobbs sous la bombarde de l armée des Hombres de la culture.
    On regarde la chorégraphie qui se joue, on ose parfois y rentrer.cela relève plus du Bolchoi que de la tectonique des claques...
    Mais c est toujours un plaisir...

    RépondreSupprimer
  13. N.D.E : je n oublie pas les filles soit dit en passant...

    RépondreSupprimer
  14. Lu Le Midol : un entretien très lumineux avec un philosophe du rugby, Bakkies Botha . Où l'on apprend qu'il aurait aimé jouer le rugby des années 80 et si possible en France qui compte 6 des joueurs les plus rudes dans un classement de 10 ; BB est seulement 9e, c'est dire combien les philosophes sont appréciés, les Français surtout .
    Ah l'écouter raconter ses démêlés avec Sylvain Marconnet - je vous laisse découvrir , Marler à côté c'est un archange . Que des bons souvenirs à Toulon pour notre BB international . Je suis certaine qu'avec davantage de gros gibier genre grandes antilopes, il aurait fini par s'y établir .
    Il est resté dans un certain rugby puisqu'il s'occupe ( entre autres activités) de vendre des boeufs, et garde une dent - enfin s'il lui en reste - contre les numéros 9, des gâche métier, des pisse vinaigre, des peine à jouir qui ont fait rien qu'à l'embêter ! Du gros rugby, pas que bourrin : son évocation du Top 14 tel qu'il l'a vécu vaut son pesant de cacahuètes en or .
    En filigrane, on le sent s'attendrir sur ses souvenirs, un peu triste même .Le temps est à la nostalgie pour ces "gros", désoeuvrés, en manque de contacts ; Bakkies dit qu'il pourrait encore jouer 20 mn d'un match actuel ( s'il y en avait !) on te croit BB, on te croit ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci du tuyau, je m en vais de ce pas m atteler a cette tâche

      Supprimer
    2. ah ces images face à Gorgodze! Gorgodze , le grand oublié de ce pseudo classement des "grands" qui ont joué en France, surement que si on demande à un Néo -zélandais de commenter ce dit classement il va commencer par en rire.

      Supprimer
    3. classement fait par des Gallois, plutôt pas trop mauvais non ?

      Supprimer
    4. Les classements cest comme les dictionnaires ou les anthologies.
      Tu as trois sortes d'attitudes : ceux qui sont ravis d'y découvrir quelque chose et ceux qui râlent de ne pas y trouver ce qu'ils connaissaient.

      Supprimer
    5. Je vois que personne n'a été surpris par ce commentaire. La troisième attitude, c'est de ne pas le lire. Mais ça intéresse qui ? ;-)

      Supprimer
  15. Tiens je vous copie un extrait d'un édito d'Axel Kahn, le président de la Ligue contre le Cancer : "On le savait antipathique, le bougre, ce Sras-CoV-2, alias Covid_19 venu de nulle part. Ou alors d’une chauve-souris, le cas échéant après un détour par un laboratoire d'études de haute sécurité type P4. Il nous tue, il nous ruine, mais ce n’est presque rien, encore. Il le fait de plus de manière politiquement très incorrecte, sexiste (il en a contre les hommes), âgiste (il en a contre les vieux), grossophobe, dur aux faibles, il les cumule. Et si ce n’était que cela ! Il a aussi les verts dans le nez...."
    Je pense qu'en fait c'est le rugby qui est visé par le Covid, qui s'en prend aux hommes, aux contacts et aux rapprochements sociaux et humains . Rufo dans le Midol est bien d'accord qui pense que le rugby reviendra, mais vacciné . Et dire qu'un rigolo avait pris pour pseudo "Ovale masqué" ... il doit bien rire sous son masque . Rire jaune .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh ben si c'est Rufo qui le dit, alors ....
      Notre Bakkies s'est bricolé une belle reconversion .
      Il commercialise toute une gamme d'herbes, sauces, etc...pour le Braai , barbecue taille Boer !
      J'en apporte si toutefois. ....
      Allez, ça sert va quoi que Zan Lou y se décarcasse! 🍖🍖

      Supprimer
    2. Sinon, y a aussi la reconversion de Yannick Jauzion, ingénieur agronome, qui cultivé le ginseng (origine Chinoise), aujourd'hui en bio, qui stimule le système immunitaire et la mémoire, tonifie l'organisme. Marché sportif ??? Corrige aussi le dysfonctionnement érectile, Allo la serveuse du bambou bar ??

      Supprimer
    3. ha ben c'est du sérieux comme dirait Sarko, l'un dans les plantes ici avec du vrai ginseng asiatique, du Panax Ginseng qu'il a acclimaté, donc c'est du Panax français , Cocorico !
      https://www.jardins-occitanie.fr/?gclid=Cj0KCQjws_r0BRCwARIsAMxfDRg_QydddfPc0tE365xvJy2B2jEQ7u0ZKa5Jwi4EZiDtvSNr-2lFRJEaAh3uEALw_wcB
      "Jauzion, le roi du Panax "ça aurait plus frappé les imaginations je trouve, mais bon hein, il fait comme il veut ... mais faîtes gaffe, parce que sur les boîtes de Panax c'est marqué 30 jours, 60 jours, 90 jours ... j'espère que la dame est patiente Sergio ! sinon ça va faire long pour les résultats souhaités .
      L'autre c'est clair : Bakkies the butcher, y'a de la viande et un boucher et voilà, bon c'est écrit en moldo valaque mais faut demander à Janlou
      https://www.facebook.com/pg/bakkiesthebutcher/posts/?ref=page_internal
      A vos commandes, messieurs !

      Supprimer
    4. M'en cause pas,ma Bourguignonne à moi que j'ai en a commandé tout un stock ,des z'afair au Platane, ça patiente chez ma mère à coté de mes achats de Bourgueil !
      Allez, pas un mot à la serveuse du Bambou, hein!

      Supprimer
    5. Panax, d’accord mais Xanax, quand la pente de la courbe des revenus est atone, y’aurait visiblement preneur.

      Supprimer
    6. Effectivement, pas les mêmes valeurs... Allez un peu d'opopanax pour purifier tout ça.

      Supprimer
  16. En attendant, à mesure que le confinement se poursuit le Top 14 s'éloigne. On parle même de reprise en janvier 2021. Avec quels clubs ?
    En revanche, bonne nouvelle, les abonnés de lequipe.fr n'ont jamais été aussi nombreux. 277 000. Aucun autre site français ne fait mieux. C'est intéressant de savoir que l'actualité, c'est-à-dire les scores et les compte-rendus, n'est pas la seule source d'intérêt des passionnés de sport, véritable culture à part entière.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. .... , et Uzerche ?... pas sûr en septembre ???... non ?

      Supprimer
    2. Un peu plus sur que les phases finales T14, mais pas fait non plus

      Supprimer
    3. Uzerche ? On y croit. Nous sommes fin avril, nous parlons de fin septembre. A priori, les réunions de plus de cinquante personnes seront interdites mais peut-être pas les rassemblements amicaux d'une vingtaine de bloggeurs. Je vais voir ça avec les conseillers du Premier Ministre.

      Supprimer
    4. .... pas "terrible" , voir la perle du Limousin avec les masques ???
      Allez (dixit Zan Lou) vive carnaval !

      Supprimer
  17. Tu dors ?
    Oui
    Fô qu'on passe par Limeuil
    Brevannes?
    Non, Limeuil, en Dordogne, chez Adole
    Ton idole, je la croyais noyée en mer d'Irlande !
    Non, Jacky Adole
    Dans le Jura, ça va nous faire de la route !
    Tu le fais exprès: "Mon sac de Rugby "
    Dans le garage, ça fait vingt ans qu'il a pas bougé!
    Dors....
    Allez,fiction ( ?) d'ici 😊

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Limeuil, pour les purs de la feuilles, s'entend. Pour ceux qui savent à quel point d'exclamation s'encre dans nos rêves de réalité ce ballon oblong, cette olive rebondissante, ce trait d'union à deux bouts.

      Supprimer
    2. Ben oui 😊
      Tiens ce matin au réveil ma tablette me préviens que demain y a Uzerche!
      Super début de matinée hein.
      Allez, c'est loin la Corrèze, tais toi et confine 😢😢

      Supprimer
  18. Nous sommes faits de l etoffe de nos rêves

    Lorsque un seul rêve, ce n est qu un rêve. Mais si beaucoup d hommes rêvent ensemble, c est le début d une réalité.

    Alors autant rêver d Uzerche et A 20 peut-être qu apres la Tempête, nous y verrons le soleil de septembre

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un accroc dans l'étoffe pour le coup !
      Rêvons déjà que la faucheuse se calme un peu et réservons notre compassion pour tous ceux qui sont dans la peine .
      L'olive finira bien par nous offrir un rebond favorable.
      Allez, ,fait yech, quand-même!

      Supprimer
  19. Uzerche
    Aujourdhui sur la route je prenais cette direction
    Accompagne de Benoit
    Lisez et lisez
    Il en restera quelques choses

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Préparez vous car la prochaine chronique ne peut pas se resumer à un triel entre Gariguette, Sercio et Lulure avec Jan Lou en embuscade.
      Je vais mettre les Anciens en valeur. Et proposer aussi quelques surprises... tenez vous prêts. Soit samedi soit dimanche

      Supprimer
    2. Oui ben l'embuscade pas de danger !
      Suis en train de réparer l'escalier du jardin alors que je devrais être sur la route, quelque part entre Dax et Brive !
      Allez, en plus mi pèse su mon dwat eq lo martô 😨😨

      Supprimer
    3. Et au marteau de te dire "Pardonne-moi si je t'ai fait tant de mal, je veux que tu saches que je ne l'ai pas fait exprès ...

      Supprimer
    4. A mon kaf, sa i pwak sa...

      Supprimer
    5. Ben...y pwak un bon peu, mi gagn kas gozier !
      Allez, le marteau gisant à terre avait, mon cher Lulure juste envie de me dire "ben kouéé, ou lé gros dwa "

      Supprimer
  20. Tu m'es sympathique mais sur cette chronique, je suis plutôt resté sur la touche. Si "les discussions recuites commencées la veille" sont meilleures, c'est sûrement parce que la nuit porte conseil.
    Pour l'avoir mis en place à l'école, je connaissais le concept de la cabane à livres. Les enfants y déposent leurs livres en sommeil, et puisent dans les livres déposés par leurs camarades. En vacances du côté de Gramat, j'ai eu l'occasion de voir dans les villages, des anciennes cabines téléphoniques reconverties en cabanes à livres.
    Je découvre donc maintenant le concept de la maison à lire. Je ne manquerai donc pas de passer par Limeuil.
    Sur le conseil de Christian, j'ai voyagé dans mes souvenirs. Embarcation dans une gabare à La Roque Gageac, direction le château de Cadtelnaud en toile de fonds. Une fois à bord, je me suis laissé dériver aux grès des balades à lyre de Sergio, et Jean Michel

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. et du coup, as-tu identifié les énigmes de Jean Michel ? Jan Lou a trouvé Xavier de Maistre dans une citation de "Voyage autour de ma chambre " il reste "si je n’avais pas eu mon nez, je l'aurais pris en pleine gueule"
      et "portant tous en nous nos bagnes, nos crimes et nos ravages " et puis la trame où il s'agit d'identifier un "perché" voilà encore 3 noms à rechercher .

      Supprimer
    2. Walter Spanghero pour la tirade du nez

      Supprimer
  21. Pour le "perché", je miserai bien un fromage sur Jean de La Fontaine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. non , relis les indices plus haut un côté transalpin t'a échappé ... mais le reste est tout bon je crois faudrait avoir la bénédiction de Pom .

      Supprimer
    2. Allez Monsieur "Le Baron perché", donc .

      Supprimer
    3. Ben voilà, faut suivre Zan Lou :-)
      Sinon, y’avait un extrait du « sur un arbre perché » de Mikael Ollivier. À ne pas confondre avec celui d’Henri Roubier, éternel excité on ne peut plus, là, confiné :-)

      Supprimer
    4. Et en parlant de nez et olfactif hallucinatoire question protubérance, il y a aussi l'autre Don qui choque un peu perché également, de Bergerac charmante et paisible bourgade au bord de la Dordogne.
      Bref une remontée pour ces gars bien barrés en passant par Limeuil jusqu'à Uzerche, ou à côté de l'olfactif la perspective d'une Cenosillicaphobie ne devrait pas transparaître... Allez, la valeur est dans l'instant, l'olive est dans le verre. Ca n'est pas une mauvaise contagion.

      Supprimer
    5. T es a la vodka Martini sergio ? Shaken not twisted ?

      Supprimer
    6. L'olive, fruit de la sagesse, est aussi dans le vers, avec toi, Sergio

      Supprimer
    7. Oui, pas mal de ver à soi dans la vallé de la Drôme. Oliv(e), à une époque largement confite, je faisais du coktail, et on m'avait affublé du surnom, Elvis Coktello... A propos Martini, j'aimais bien aussi martini rouge/bourbon.

      Supprimer
  22. Ah au fait :
    10° et pluies à Uzerche !
    Allez, très bien ce virus, finalement 😢😢

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé ben on l'a échappé belle finalement ! Sinon parmi les curiosités bizarres, ici à Gre il fait 27° à l'ombre depuis une semaine et 45 jours sans pluie dont 40 en confinement, on parie que la pluie se pointe le 11 mai ?

      Supprimer
    2. Oh piting...
      Alors qu'il fait 25 degrés à Paris... et plein soleil

      Supprimer
  23. j'ai commencé à lire le 1er volume de la trilogie de Ken Follett. Quel narrateur et descripteur, il raconte au sujet des mineurs gallois , là c'est entre 1911 et 1914, comme ailleurs, à cette époque et plus tard, de véritable galères. Et bien sur les jeunes hommes pratiquent le rugby,voire la boxe à mains nues, et on se dit que c'est pour eux un agréable défoulement. Et tu extrapoles en pensant qu'ils sont depuis longtemps les meilleurs... d'autant que c'est une nation (non pas d'erreur de ma part)de quelques millions de membres

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les costauds des mines dans les vallées de Rhondda. John Ford au soutien. Les chants d'hommes et les champs de rugby...

      Supprimer
  24. Bon, allez, je suis en train de vous concocter l'épisode II des lectures ovales en quiz. Gariguette, Sergio et Lulure, nos grands lecteurs, sont déjà dans les starting-blocks...

    RépondreSupprimer