Le sport professionnel n'a jamais eu pour vocation de semer des graines d'humanisme sur les terrains mais plutôt de récolter les fruits mûrs de sa pratique. A cet égard, la tentation a toujours été grande de regarder de l'autre côté de l'Atlantique, et il suffira de constater ce qu'il a été possible de réaliser avec une balle ovale à partir d'un très lointain cousinage avec le rugby des origines, ce football américain dont certaines pratiques prolifèrent autour des rucks et au plaquage.
A l'annonce de la création d'une ligue fermée composée de douze des plus grands clubs anglais, espagnols et italiens, grande fut la surprise des observateurs des choses du football professionnel européen et terrible leur colère, comme s'ils découvraient soudain que le sport, à savoir ce ballon qui roule de pieds en pieds vers les filets, n'était que l'infime partie d'une économie qui a fait de la vente de maillots floqués une manne bien plus importante que ne l'est un coup-franc dans la lucarne ou une reprise de volée acrobatique dissertés à loisirs.
Pour retourner aux sources du football, je ne saurais trop vous conseiller la lecture de l'ouvrage signé Basile de Bure intitulé Deux pieds sur terre (éditions Flammarion) qui reconcilie les extrêmes, formation et professionnalisme, banlieue et Ligue 1, jeunesse et histoire, sport et littérature, récit d'engagements et de construction mené avec finesse par un passionné des Lettres et du dribble dont le père, Gilles, fut l'âme d'un petit groupe d'amis qui aimaient se retrouver régulièrement au Bistrot d'Henri, rue Princesse, autour d'un flot de poésie et de quelques nectars.
Nous l'avons écrit ici il y a plus d'un an, qui dit crise - l'actuelle est sanitaire mais pas seulement - dit opportunité, mais il ne nous viendra pas à l'idée pour autant de plaindre le Bayern Munich et le PSG de n'avoir pas sauté en marche dans ce grand train, ne gardant finalement comme viatique que ce fair play si souvent bafoué. A trop miser sur sa puissance financière pour recruter et s'offrir un titre, on finit souvent par trouver plus riche que soi et s'écraser le nez sur un plafond de verre en scrutant le ciel.
Il se murmure que le rugby professionnel français aurait lui aussi dans ses classeurs un dossier de ligue fermée qui ne concernerait, pour le coup, que huit clubs. Une passerelle avec certains clubs anglais, voire sud-africains, aurait même été empruntée. Ce n'est qu'un projet lancé il y a de cela quelques temps mais qui pourrait bien être remis sur le tapis, comme au casino, pour voir, rien que pour voir, histoire de relancer une discussion sous l'éclairage de la Super Ligue.
Cela dit, le rugby d'en France n'a besoin ni du modèle américain ni du marché commun réinventé par les ténors de football de ce vieux continent pour se distinguer. Il vient d'inventer le derby à double détente, la première période sous un maillot, la seconde dans le camp d'en-face, une création bien plus osée que la fusion conçue par le couple Thomas Savare - Jacky Lorenzetti, et je revois encore les suiveurs de tous bords et les lèche-balles courbés à Bagatelle devant le buffet pour s'empiffrer de petits fours en trouvant "tellement génial" ce mariage contre culture, objet non identifiée, ovoîde hétérozygote vite dégonflé.
Pour le cas où des clubs français auraient l'intention de singer le football d'ici dans ce qu'il a économiquement de plus libéral, juste leur rappeler qu'en 1930, devant la menace d'exclusion de la France du Tournoi des Cinq Nations pour faits de professionnalisme - déjà - , dix puis bientôt quatorze clubs créèrent une fédération dissidente, l'UFRA (Union française des clubs amateurs) dont le but, ainsi que l'indique sa raison sociale, était de redonner tout son éclat à l'amateurisme.
Cette initiative dura deux saisons, comme autant de titres remportés par le Stade Toulousain, mais surtout, elle favorisa le création du Jeu à XIII en France. Je ne résiste pas à la tentation de vous servir la déclaration d'un président des Quatorze au moment de rendre les armes et de rentrer dans le giron de la FFR, dégouté qu'il était de voir la tournure prise par cette secession, : "Dans ces conditions, ce n'était plus possible, ironisa-t-il en parlant des joueurs. Il fallait les payer plus cher pour qu'ils restent amateurs..."
Et si l'enfer est ainsi pavé de bonnes intentions, force est de constater que le rugby français du temps de l'amateurisme "marron", des dessous-de-table et des primes déguisées, n'a jamais vraiment déraillé : il s'est réinventé. Du coup, on aiguisera le double tranchant du constat à la fois goguenard et désabusé de ce dirigeant à l'heure où ceux qui poussèrent de toutes leurs forces dans les années 90 pour que le rugby sorte de sa gangue sont les mêmes qui regrettent amèrement que la boite de Pandore ne se soit pas refermée sur les rebonds un peu traîtres du néo-libéralisme.
Tu me coupes l'herbe sous le pied. Bel article.
RépondreSupprimerCe n'est pas un gazon maudit...
SupprimerSi le dimanche à Bamako c’est jour de mariage, nous le samedi c’était jour de derbys ! Enfin c’était censé l’être ! Le hasard du calendrier (pas celui de Cesar) avait inscrit trois derbys la même journée. Avec pour l’un d’entre eux, un protagoniste qui aurait pu se tromper de vestiaire et de maillot ! Situation au demeurant incomparable avec le foot, les transferts étant encadrés par deux fenêtres à des dates bien précises.
RépondreSupprimerRevenons à nos moutons blancs! ( métaphore idiomatique)!
Avec la disparition au sein de l’élite du SCTulle, du RC Vichy et d Aurillac, m’est avis que le derby du Massif Central commença à prendre forme en 1976 lors d’un quart de finale épique, constellé d’envolées comme le score l’indique (3 0)!
D’après les anciens qui garnissaient le Stadium (ancien nom d Amédée Domenech), rien ne valait les Brive Tulle, Brive Cahors voire Brive Limoges!
Quand on parle de Brive, le quidam a plutôt tendance à penser à P Sebastien (sans savoir qu’il fut président du CAB) plutôt qu’à Michel peyramaure, et s’agissant de Clermont, à E. Michelin plutôt qu’à Helene Brion, féministe, ennemie de la guerre, qui est le triomphe de la force brutale ! Force brutale comme en 1993, avec un derby agrémenté de soupes de phalanges, de jaunes et de rouges pour chabrot !
Sans oublier qu’en 2003,à l’issue d’un match gagné par la bande à Penaud ( le père), Alain Hyardet avait eu l’idée originale d’emmener ses joueurs vaincus ( je n’ai pas dis jaunards pour éviter un pléonasme) visiter l’usine Michelin en guise de prise de conscience !
A l’heure où les vaccins sont enfin à disposition, ou presque, espérons que les prochains derbys se dérouleront face à des tribunes garnies, comme les bourriches gagnées à une époque lors d’un tirage au sort qui ponctué la mi-temps !
Inimaginable à cette époque de penser qu’un joueur puisse changer de club à trois mois du terme de la saison, et encore moins chez le voisin honni...
Comme Cassius Longinus, qui avait choisi Pompée face à Cesar (celui du calendrier)...
Pensées pour Hubert, né à Neuvic (comme votre serviteur) qui nous a quitter dans la plus grande discrétion à l’image de l’homme qu’il fut ! À trois mois de la fin, il ne serait pas parti pour le camp d’en face... mais comparaison n’est pas raison...
Et mon vieil ami, Claude Raoul, connu dans les années 70 dans son Café-Tabac-Billard du 87, Avenue du Maréchal Foch à Saint-Cloud. Retourné depuis sur ses terres brivistes: au Chastand, plus exactement. Un ancien joueur de Terrasson. Car les derbys existaient aussi aux niveaux inférieurs...Peut-être encore aujourd'hui? Je ne sais pas. En tout cas, c'était un formidable supporter de son CAB...au sens ou je l'entends et le ressens, moi qui ne l'ai jamais été vraiment; supporter! Toute une trame vivante d'êtres humains et de façons de vivre...Une vraie amitié, une vrai famille, un réel enthousiasme.
SupprimerPour parler d'autre chose, je suis tombé hier sur une émission de cuisine à la télé animée par Julie Andrieu et qui se passait dans la vallée de Chevreuse. J'ai pensé à qui vous savez...
Alors, pour les uns et pour les autres:
Allez Brive...Allez Chevreuse...Allez tous les autres.
C’est l’ancien joueur du CAB, me semble-t-il, jo Snyman qui entraîne Terrasson actuellement...
SupprimerCà, je ne sais pas...
SupprimerRitchie, ta dernière phrase pose la question de jusqu'où ce professionnalisme (rugby, foot) ira, puisque certains armateurs ovales se sentiraient actuellement dépassés... Cocufiage déclaré genre "je suis venu te dire que je m'en vais", certes, passe d'être cocu, mais pas d'être plaqué, du moins l'argent du plaqué dans cette situation.
RépondreSupprimerMaintenant ce ressenti exprimé peut l'être pour cacher le fait que finalement, ce genre de compromis arrange son compte en banque.
Ce genre de pratique n'apporte strictement rien au personnage même s'il a certainement des explications à évoquer. Les engagements (et les prises de risques engagées) doivent être honorés si on veut être estimé. Ne serait ce également de respecter les valeurs humaines qui ne font que décroitre, même dans ce sport. Quelle image est apportée via cette affaire au XV de France ? La faute à qui, au joueur, aux présidents de clubs, à l'agent du joueur ? J'imagine qu'il aura des soutiens d'un certains nombre de collègues internationaux, car les transactions sont souvent tendues et les rebonds pas toujours favorables. Ce qui n'était pas foncièrement son cas. Quand on pense qu'à l'époque des "pardessus", la fameuse licence rouge tombait sur le joueur qui voulait muter avec interdiction de jouer pour le nouveau club pendant 1 an, et donc plus d'EDF. Sauf exception comme JP Rives ou Jo Maso, pas pour Christian B par exemple...😉, ou Elie Cester. En tout cas, une 2e affaire SF/Racing 92 se joue sur le tapis du Casino, mais sans banco. La roue tourne mais la machine a été bien carambouillée.
Les rebonds ne sont pas toujours défavorables sauf à la vertu qui prend un beau cadrage débord...
Grande est la tentation de mettre d'un côté les gentils (UEFA, FIFA...) et de l'autre les méchants (12 clubs qui ne pensent qu'à l'argent et méprisent tous les autres). Un peu simpliste, non?
RépondreSupprimerGrande est la tentation, sans ironie cette fois-ci, d'éclater de rire en entendant les menaces d'exclusion des joueurs des CDM et EUROS. Vous connaissez un tribunal où ça a des chances de passer? Et même si c'est le cas ça signifie donc se passer, à vue de nez, des 100 meilleurs joueurs mondiaux. Dès lors à qui allez-vous vendre votre CDM et votre EURO?
Le format des coupes d'Europe a changé tellement de fois, et ça a toujours entrainé des réactions démesurés. C'est donc trop dur de ne pas jouer les Madame Irma et d'attendre un peu avant de se prononcer? Visiblement pour le monde actuel oui...
Finalement, là aussi, ce petit terrain de banlieue, se retrouve entre deux tours!
RépondreSupprimerPour le foot, le fait est qu'avant de hurler au loup, il faut se rappeler que le format actuel de la Ligue des Champions repose sur la même logique que cette Super Ligue qui fait couler tant d'encre depuis 2 jours. Et qu'à l'époque où elle a été imposée, les mêmes arguments actuellement entendus étaient avancés.
RépondreSupprimerEt depuis, les clubs que l'on retrouve dans le dernier carré de cette compétition sont quasiment issus de ces fameux 12 clubs qui seraient concernés par le projet.
Il serait plus utile de se pencher sur les conditions économiques de ce nouveau format de compétition; je ne serais pas étonné que la part des clubs y soit plus prépondérante -et les retombées financières- que dans le format actuel. C'est la logique professionnelle: toujours plus.
On le retrouve identique en rugby; ne revient-elle pas régulièrement, cette idée de réduire le nombre de clubs de l'élite ? Et là-aussi, force est de constater que ceux qui arrivent au bout des phases finales chaque année sont les poids lourds économiques du rugby français. On me dira "Oui mais Castres...". Outre que ce pourrait être l'exception qui confirme la règle, c'est aussi oublier que même sans noms ronflants et transferts médiatiques, un club peut avoir les moyens.
Ce "toujours plus", on le retrouve dans cette possibilité de recruter des jokers comme l'ont fait, pour des raisons sans doute différentes, le Racing et Pau (et d'autres ?). Toujours plus...
Là-aussi, les commentaires du proprio du Stade Français regrettant l'état d'esprit de Fickou me laissent dubitatif: qu'est-ce qui l'obligeait à le laisser partir de manière aussi précipitée ? C'est avant tout un homme d'affaires: contrat avant tout. Ou alors il y a bien trouvé un intérêt quelque part... (l'argument "On ne peut pas garder un garçon contre son gré" relevant maintenant du folklore...)
cette course a toujours plus d argent les clubs de foot ou de rugby n en sont jamais rassassies avec chaque fois le meme credo on fait cela pour developper ce sport
RépondreSupprimerun MESSI paye 20 millions d euros jouera t il mieux tout cela n est que fadaise le but ultime se resume a l enrichissement de plus de privilegies
les clubs a limage des grands trusts ayant releguer l etat a n etre qu un servile sujet veulent s emanciper des fedes pour devorer la manne des droits tele
il faut vite tout renationaliser
Le stade de Bobigny,comme un symbole!
RépondreSupprimerDe tout ce que la banlieue pourrait apporter au Rugby, et l'inverse.
Et en creux de tout ce que le professionnalisme n'a pas donné au monde amateur.
En même temps on n'a rien exigé, rien demandé, ni même susurré poliment !
Allez Julie, jolie Julie. ..
Suis bien d'accord sur " ... En même temps on n'a rien exigé, rien demandé, ni même susurré poliment !", c'est bien vrai, tout marchait bien comme ça, de débrouillerie en dépatouillage, d'arrangements en aménagements, de bénévolats en bénévolats toujours plus prégnants, la machine, les clubs, les équipes, ça tenait la route, les budgets s'équilibraient à grands renforts d'exercices d'équilibres de trésoriers contorsionnistes de haut vol, et donc on ne demandait rien puisque l'on arrivait à vivre et partager notre passion, transmettre et grandir, vieillir et voir les petits grandis continuer le jeu.
SupprimerOn n'a rien demandé, qu'est-ce qu'on a été con ?????
On n'a rien demandé, on doit rien à personne !!!!!
Allez CAB et allez Jolly-Julie
Coucou, mon palpitant un peu en accélération avec les propos d'André, et ses lignes sur le CAB et Terrasson.
RépondreSupprimerLe CAB je passe -mais y reviens toujours-, vous connaissez mon goût pour les couleurs blanc/noir des Coujoux.
Terrasson par contre ça me cause enfance, famille, les baignades dans la Vézère, les randonnées à bicyclette mais sans Paulette (le prénom de ma maman qui n'était pas invitée à nos découvertes de la vie), les dimanches au stade qu'était toujours plein comme un oeuf ovale, les odeurs d'huile camphrée et de synthol, les week-ends de Pâques où une multitude d'équipes, Britanniques, bataillon de Joinville, Périgueux, Angoulême, venaient s'affronter avec les gars du coin renforcés par quelques CABistes (j'y ai vu jouer Domenech, dont la seule présence éclipsait toutes les autres, du Préfet au maire en passant par les internationaux de toutes les nations).
USCT Union Sportive Cublac Terrasson, ça fouraillait dur de dur sur les terrains, mon père et son frère, dont je vous ai déjà entretenu un autre temps, avaient porté la tunique blanche et bleue, ici ça voulait dire quelque chose et ça vous posait un homme et un joueur.
Le stade porte aujourd'hui le nom de mon oncle, grand joueur et grand formateur de générations de joueurs, le club navigue dans les eaux des séries territoriales cahin-caha, les tribunes, toujours aussi belles, restent désespérément vides, pandémie ou pas, le week-end de Pâques les grilles restent closes la ville dort et rien ne frémit de l'effervescence d'antan. C'est ainsi.
Pour les entraineurs qui se sont succédé depuis la descente -les descentes- du club, oui quelques anciens de Brive ou d'autres clubs des environs, même des locaux, l'encéphalogramme sportif du club reste bien plat, seules les caisses du trésorier ont du mouvement, se vidant régulièrement à l'aune des prétentions des ceusses qui viennent pour redresser la barre !!!!!!
J'habite aujourd'hui entre Brive et Terrasson, le rugby y est en souffrance, ses vieux serviteurs, je pense, ne s'y retrouveraient certainement pas.
Rugby, fruits de la passion, ou raisins de la colère ?
RépondreSupprimerBien vu, mon cher Lulure.
RépondreSupprimerL’ascenseur est encore une fois en panne dans une des tours du quartier dit populaire de Bagatelle.
RépondreSupprimerThéo sera en retard sur le terrain même s’il habite tout à côté ; 14 étages à descendre à pieds avec des chaussures à crampons, pas facile.
Libéralisme, néolibéralisme, capitalisme lequel d’entre eux voudra bien finir par expliquer à Gigi du 4ieme qu’un ascenseur c’est un peu comme le canal de Suez.
Mais de quel Bagatelle parles-tu? Celui que je connais, entre pont de Suresnes et pont de Puteaux (..."filles de Garches et enfants de Puteaux"...), et Bois de Boulogne n'était pas, à mon époque et à ma connaissance, très "populaire". Sans doute un quartier de Toulouse...Sinon, amusante l'image du Canal de Suez.
RépondreSupprimerPar ailleurs, j'en profite pour souligner le plaisir simple et, sans doute fugitif, de voir les puissants reculer sous la pression immédiate et viscérale du peuple du foot britannique. Cà fait réfléchir si l'on considère que cette activité -le foot- est un certain reflet de notre société...Comme Agnelli et son discours industriel en est un autre. Alors, il reste donc encore des réactions quand on plante l'aiguille dans les parties vives des êtres humains! Ce qui m'interroge -entre autres- c'est de voir cette mini révolution pour un jeu alors que, la plupart du temps, pour des actions politiques et sociales bien plus graves concernant nos propres vies et notre avenir, les réactions sont quasiment nulles; en tout cas indifférentes dans le meilleur des cas.
Et par ailleurs encore, je voudrais demander à Jan Lou d'où il sait que la photo du terrain entre les tours est celui de Bobigny. Bobigny où j'ai passé une grande partie de mes dimanches entre 1960 et 1965. Je jouais au Stade Français et, quand la Faisanderie -dans le parc de Saint-Cloud- était occupée, ,nous allions "recevoir" à Bobigny où le Stade possédait des terrains. J'aimais assez cette sorte de plaine avec des terrains un peu pelés et même, pour celui du fond, légèrement en pente. Pas le même cadre que le luxe, calme et volupté du Parc, mais sympa malgré tout. Surtout plus populaire, décontracté, avec des odeurs de Pastis et de cigares quand on sortait des vestiaires pour aller d'échauffer sur les terrains. Beaucoup de souvenirs dont, pour n'en signaler qu'un, le souvenir d'Haroun Tazieff, pilier gauche des "folklo" du Stade. Mais je pense que je radote et que j'ai déjà raconté cette anecdote. Tant pis....
André, soit tu connais les lieux, ce qui n'est pas mon cas, soit il existe des applications permettant de trouver d'où vient la photo. En l'occurrence un texte et une photo dont l'intitulé est
Supprimer"Faire du rugby en terre de foot : Bobigny et son club de “rebelles”
Rebelles car pratiquants le rugby en terre de foot
Merci pour l'info. Je viens de lire le document. C'est bien Bobigny, mais pas le même que le mien...Je pense que ce Club n'est pas implanté sur les mêmes terrains sur lesquels je jouais.
SupprimerCette photo fait le lien entre le rugby à Bobigny et le foot au Red star...
SupprimerEt je vous conseille le livre de Basile de Bure "Deux pieds sur terre." Ça se dévore
Supprimerà moins que je me trompe, le "football" l'opium du peuple aurait dit un dictateur d'une grande puissance
RépondreSupprimerPardon c'est de Karl Marx au sujet de la religion. Mais pour beaucoup le football est plus qu'une religion
RépondreSupprimerOui, André, un appui prolongée sur la photo t'ouvre l'appli Google.
RépondreSupprimerBagatelle c'était aussi une plaine de jeu glaciale et boueuse dans le Bois de Boulogne pour les ecoles de Foot et Rugby,pas de vestiaires, un robinet pour quinze, en janvier c'était top.
Les équipes parisiennes ,Scuf, finances,... n'avaient pas d'autre solution pour recevoir et préféraient souvent venir chez nous .
Quant au bon Monsieur Haroun,croisé aussi bien plus tard, fallait pas le toucher parce qu'il était vieux, mais lui n'avait aucun scrupule a t'emplater, avec le sourire, un gentleman!
Allez Chevreuse
Haroun ex maire de Mirmande à 18 km de Valence. Savais pas qu'il avait taté de l'ovale et de la viande à emplater. L'effet volcan sans doute...
SupprimerUn bel interview du nouveau président de la fédération de badminton par Olivier Villepreux. Une autre approche du sport, du professionnalisme. Différente quand même de celle du foot, basket, rugby,... Un beau sport individuel quand même, impressionnant à regarder au haut niveau. Relativement familial aussi. Pour l'avoir pratiqué une dizaine d'année, c'est le sport individuel où je me suis le plus éclaté, plus qu'au tennis. Pour moi des pratiques tardives mais où je me suis toujours investi pour acquérir la technique. Ce qui n'était pas le cas d'un certain nombre d'adhérents les pratiquant plus d'un côté soft sans volonté réelle d'évoluer et qui disparaissaient finalement rapidement des courts. Le côté consommation... comme toutes ces salles de sports ou nouvelles activités physiques urbaines.
RépondreSupprimerC'est vrai que je m'y suis beaucoup amusé et même plus; mais entre amis ou en famille. La compétition, je l'ai pratiqué durant 40 ans au Tennis-de-Table en tant que Pongiste! C'est le côté contradictoire et amusant des deux termes: Tennis-de-Table et Ping-Pong...! Je suis passé au TDT en 1977, après une fracture du nez au Rugby. Et j'ai continué en parallèle du vélo.
RépondreSupprimerOn s'énerve, on s'énerve et pffuit ! 3 jours après déjà finie la super ligue des footeux !! Peut être un subterfuge de nos élites pour que nous gardions le moral ? C'est vrai quoi : on s'engueule sur un thème et on te tire le tapis sous les pieds ! Même pas le plaisir de s'engueuler une semaine ...
RépondreSupprimerSuggestions pour les gensss qui nous gouvernent ( sic) : décider la fondation d'une super ligue rugby/ scrabble ; celle pétanque/ biathlon me semble prometteuse aussi, quant au summum, le nec plus ultra c'est la ligue trioliste pizza/handball / boomerang ... si avec ça on tient pas le blog 3 mois ...
Agnelli, président de la Juve :
RépondreSupprimer" Le football n'est plus un jeu "
Tout est dit, non ?
Allez, ne comptez pas sur moi , surtout dans ce blog de haute tenue que ce résidu de Fiat est un gros con, pas de ça ici !
VANITAS VANITATUM ET OMNIA VANITAS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerEt sic transit gloria mundi , d'ailleurs!
SupprimerAllez, revenons au français, sinon les autres ne vont pas suivre !
Merci,tu as assez papauté en latin
RépondreSupprimerEn gros, tu nous prends pour des cons, des ignares, des incultes ...et tutti quanti!
RépondreSupprimerAh non André, je jouais juste sur papoté et papauté en lien avec l'expression latine employée par Jan Lou. Je suis certain qu'il était dans l'humour, je l'ai pris comme tel, et il faudrait pas basculer dans l'humeur
RépondreSupprimerMais il faut bien faire avancer le Schmilblick...
RépondreSupprimerEt, de plus, je répondais à Jan Lou (11h12)....
RépondreSupprimerMais oui, André, et c'est aussi comme ça que j'avais compris ta réponse.
SupprimerAllez, t'as sûrement croisé Maitre Jacques au Ping dans l'Ouest parisien?
Exact.
RépondreSupprimerQuasiment de la classe...lui en 49, moi en 46. Mais, oui, je l'ai vu jouer. Mais je n'ai jamais tapé la balle avec lui...De toutes les façons, çà aurait été juste pour échanger 2 ou 3 balles. Trop fort...Si match, 21-0 (à l'époque) deux fois. Peut-être 1 ou 2 points sur un coup bizarre...Et encore, pas sûr!
Par contre, à l'ACBB, j'ai joué contre le père Hatem, dont le fils a été un moment en équipe de France....Et puis, j'ai vu et fait quelques échanges avec Claude Bergeret qui jouait en Haute-Savoie, et qui était venue jouer en région parisienne et faire quelques démonstrations pour je ne sais plus quelles raisons....Voila pour les noms ronflants, mais j'en ai connu quelques autres pas piqués des vers...Ce serait trop long....
Par contre, vu la simplicité du jeu, c'est un excellent modèle de réflexion pour tout ce qui nous intéresse ici, dont le rugby en particulier évidemment. J'ai déjà dû essayer cette démarche il y a un certain temps déjà.
Encore et toujours du rabâchage...
Plutôt gros doigts le vieux beau d'Espagne et son guignol turinois.
RépondreSupprimerCaresser le supporter, on dit fan maintenant, c'est la première mesure a prendre, incontournable, même Dominici savait ça!
Allez Chevreuse
A l'attention de Ritchie:
RépondreSupprimerJe viens de voir tes notes du 23 à 00h12 et 00h14.
Le Red Star, c'était l'équipe de Saint-Ouen et la troisième "grosse" équipe de Paris -je parle d'un temps...les années 50/60- avec le RCP et le Stade Français. J'allais au Parc avec mon père y voir ces deux équipes de première division qui y jouaient en alternance et, parfois, pour je ne sais plus quelles raisons, en match d'ouverture, le Red Star et son beau maillot qui jouait en seconde division.
Je ne sais pas pourquoi tu fais ce rapport entre Saint Ouen et Bobigny si ce n'est pour une certaine proximité géographique. Sans doute, je suppose d'après le contexte, pour une vocation éducative commune...?
Quant au bouquin, je ne sais pas trop que dire après avoir été un peu échaudé par celui de Serge Collinet et son "Rugby au cœur". C'est le problème classique des magazines littéraires et de la critique du même nom, quand on ne connait pas bien ni les uns ni les autres.
le covid a signe dans plusieurs clubs et il peut encore mute avant la fin de la saison
RépondreSupprimer👍Et les licences rouges n'existent plus depuis longtemps...
SupprimerDans la lignée de la super ligue de foot, que devient la Coupe Davis de tennis?
RépondreSupprimerPas d'avis...🤔
SupprimerCe que je voulais souligner, c'est cette déshumanisation du sport pour n'en plus faire qu'une machine à profit de quelques uns. Quand je pense que, là aussi, je ne sais quel président -Pérez me semble--t-il- ose parler de "ruissellement" de l'argent monstrueusement gagné vers les clubs amateurs. Comme une sorte de suintement, de transpiration "généreuse" vers les pauvres hères. Mais que l'on donne tout cet argent aux miséreux et on verra si un raz-de-marée subit, une sorte de Tsunami n'existerait pas afin de remonter l'argent vers les plus riches par effet de succion...!?
Supprimeril me semble que PIQUE footeu du barca a rachete les droits et a organise uh tournoi a Madrid
RépondreSupprimerTout n'est pas booké cause covid, mais ça devrait se jouer sur une dizaine de jours dans trois villes dont Madrid qui recevrait de plus les phases finales.
SupprimerIl semblerait que les néo-cons sportifs prospèrent en Espagne, ,non ?
Allez Rambouillet
Et une Chevrotine dans l'enbut rosbif !
RépondreSupprimerRefusé, shit ....
Mais que ça découpe, my Goodness !
Allez Emilie
Mouais, une débauche d'énergie pour pas grand chose malheureusement. Une 9 bien trop lente et pas tjrs là pour éjecter les ballons. Commentaires d'Abeilhou des plus suce boulles. Pas mieux de son accompagnatrice qui est OK sur l'essai après visionnage alors qu'on voit rien et que l'arbitre accorde. J'ai changé de chaîne pour, Lyon/Clermont, mais bof...
SupprimerAllez Sergio, faut voir le bon côté des choses: comme l'arbitrage nous a ramené 30 ans en arrière, pendant 2H on a cru qu'on avait 30 ans de moins !
SupprimerDommage que les françaises n'aient pas pu mettre plus de rythme et déplacé le jeu sur les extérieurs, il y avait de quoi faire aujourd'hui contre des anglaises particulièrement empruntées et fautives.
Si elles n'ont pas mis plus de rythme, soit effectivement arbitrage 30 ans en arrière avec mains anglaises empéchant le ballon de sortir vite, soit la 9 française est hyper lente pour les éjecter ce que je dis plus haut. Du coup, une ligne anglaise défensive tjrs en place et des ballons perdus dans les rucks. Mais en jouant plus vite debout il y avait de quoi faire. J'ai arrêté ayant compris que la 2e mt serait à l'image de la 1re... Ce qui d'après le score est révélé exact
SupprimerAh oui, suis resté collé au canap !
RépondreSupprimerDes Anglaises cliniques,pros, et bien emmerdées par ces mortes de faim qui les ont dominées,tout simplement .
Un peu plus de sérénité sur la fin et ça le faisais.
Elles pourront regarder les numéros un dans les yeux , l'avenir se présente pas mal.
Allez Chevreuse
Pas là hier, vu le soir le ANG/FR de ces dames, BOUDU !!!!! Quelle empoignade, manquait pas grand chose à notre EDF, peut-être passer moins au sol où les autres retardaient à qui mieux mieux la continuité des avancées, sous les mirettes de l'arbitre pas venu trop là pour les en empêcher, et puis désespérante n° 9 que l'on avait envie de pousser par un coup de pied aux fesses -ou d'un bourrade dans le haut du dos, pour pas aller en justice illico- pour que l'éjection (sic) fasse un peu mousser le jeu.
RépondreSupprimerDommage, mais ces matchs féminins sont bien le seul endroit où je retrouve encore cet indéfinissable charme de l'ovale qui me fait encore regarder avec plaisir ces joutes ludiques, pourvu que le virus qui ronge ce jeu à tous les niveaux ne se répande pas trop vite -même si, pas naïf, bien voir que c'est parti pour- et que ça dure ... Un peu ... Encore un peu.
SVP, lu les mouvements à La-Rochelle et Montferrand, kékun peut expliquer les organigrammes sportifs d'un club pro de là-haut, y' des managers chefs, des directeurs sportifs, des responsables sportifs, un entraîneur en chef, des entraîneurs pas chefs ..... ??????? Qui fait quoi dans le barnum, le monsieur LOYAL c'est qui, et le responsable, dans l'ordre des priorités quels sont les étages dont on peut se séparer, un peu comme avec nos potes de l'ISF, sans trop de "frais", et les composants dont c'est plus difficiles de se passer ?????
Merci
Allez Rambouillet of course
les joueurs de rugby ont plus de capteurs plus de controleurs qu une fusee Ariane
RépondreSupprimermais que font ils de toutes ces notes comme ci de voir une partie n etait pas suffisant pour en tirer des enseignements
je n ai vu que le dernier quart d heure de France Angleterre feminin mais en aucun moment je n aai retrouve les charmes du jeu feminin a trop copier les hommes elles perdent leurs atouts
par contre l envie de la section Paloise m a seduit quel engagement capable de bien maitriser les attaques mais une faillite pour conclure dommage
L'engagement, les capacités à maitriser les initiatives adverses, certes mais après tout la base de leur métier, non ???? Et c'est bien là quand-même le minimum qu'ils peuvent faire, 7 jours matin midi et soir à répéter leurs trucs, si après ça y'avait des trous dans les lignes ce serait à désespérer. Et puis franchement plus facile de se placer, replacer, re-replacer, faire la ligne maginot, contrer au ras, plaquer, occuper la largeur et recommencer que prendre le ballon et créer quelque chose, un mouvement, un souffle, une respiration pour le jeu, un espace à prendre un intervalle à créer un décalage à susciter, après si faillite en fin de rencontre z'ont toute la semaine d'après pour réfléchir qu'à peut-être tout bétonner et creuser des tranchées z'ont perdu l'essentiel, et l'essentiel en ces temps c'est quand-même l'important.
RépondreSupprimerAllez, managers chefs, directeurs sportifs, responsables sportifs, entraîneurs en chef et autres entraîneurs au boulot !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Oui, comme je disais on se rapproche des messieurs chez le rugby de ces dames, sans doute pas pour le meilleur, mais pour l'instant ça reste encore un chouïa plus amusant et enthousiasmant, à suivre.
Allez Noisy-Le-Sec et le Père Léon.
Oui, ça commence a taper aussi chez les filles, déjà les rosbifettes sont pro, les nôtres surement pas loin mais doit on les blâmer de quitter le rôle obsolète de joueuses en jupon ou certains nostalgiques voudraient les enfermer?
SupprimerElles veulent jouer, gagner, et c'est louable.
Il n'aura pas manqué grand chose, un peu d'organisation, d'autorité aussi dans les mauls pour des ballons plus propres, et surtout d'adresse sur la fin, ça se travaille.
Pour l'engagement, l'état d'esprit pas de soucis!
Allez les bleues
à l'instar de mettre Sansus à la place de Bourdon
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RépondreSupprimerLa foire aux bestiaux
RépondreSupprimerJadis, la coutume locale était de faire un samedi du mois un étalage sur la place du foirail des plus beaux boeufs locaux. Les maquignons, maîtres du jeu, s'en donnaient à coeur joie pour distribuer les primes enrobées de papier Voltaire aux plus compliants du marché, les autres tendaient la main comme de pauvres mandiants. Rien n'a changé le rugby est devenu une foire aux "hormones" ou les codes et les règles sont bafoués en permanence. La moralité s'évanouit au profit de l'argent et des stratégies de pacotilles faussant l"image même du rugby celle de l'éthique et la droiture. Qu'importe d'ailleurs, vu les flux insoupçonnables d'argent actuels avec la Covid, les transferts des bestiaux ne sont que gouttes d'eau. Quand on voit qu'un seul joueur M'Bappé cristallise l'intérêt des clubs les plus riches, soit plus que le budget annuel de la FFR c'est à dire 150 M€, nos chers présidents sont de vulgaires "pairots" et n'ont pas la classe d'un maquignon. De voir Fickou, leader des bestiaux de luxes, au grand étonnement de Lorenzzini, et la fin de carrière hocquetante d'Huget (2 ans qu'il traîne avec sa tendinite d'Achille), la viande n'est pas chair payée et n'a pas plus ce goût si raffiné dévolu à la cuisine française. Normal, les épices hormonales sont comme les variants de plus en plus mortelles. Devant cette tempête médiatique et cette mascarade rugbystique et devant une telle perspective, il apparait plus que temps de faire appel à cette « audace prudente » qu’Aristote sollicitait déjà lorsqu’il était question, juste après une tempête, par temps incertain, de remettre les navires à flots parce que, même s’il est vrai que les bateaux sont plus en sécurité au port, ils n’ont pas été conçus pour cela.
Magistral ! 👌🙏🥳🏈
SupprimerNous avons aussi en rayon un beau top 15, un Pro D2 a 17 tout neuf.
RépondreSupprimerSelon nos informations les titres seront disputés au "ciseau-feuille-cailloux " dans le bureau de M.Bouscatel a six, Covid oblige!
Allez Chevreuse
Bonne blague 💄 maintenant que je suis élu à la LNR, je vous renvoie l'ascenseur et on se partage les jetons, tapis vert oblige
SupprimerAllez Lomagne
Et nous voilà à la foire aux bestiaux, maquignons/Présidents roublards et éleveurs/Agents vicelards, d'une main grassouillette tâtant à qui mieux-mieux du tendon hypertrophié, de la cuisse stéroïdée, des biceps stimulés, des cervelets testostéronisés, de l'autre boudinée serrant les liasses serrées à échanger lors des transactions.
RépondreSupprimerTout se passe ambiance feutrée comme si personne savait vraiment ce qu'il faisait là, à preuve la dernière affaire vente/achat du taureau Gaël à l'insu de leur plein gré et du vendeur et de l'acheteur, bête à bouffer la botte de paille, non !!!
Pour le reste, les amis, un nouveau mort en mêlée ordonnée, ce qui laisse pensif vu le protocole des entrées en mêlée si cadencé, pas glop.
Enfin, relisant tous les commentaires issus du sujet donc "côté fermé" du cap'tain de notre rafiot, remarque que le ton général va du négatif pâle au négatif très foncé, bien sûr les joueurs et les dirigeants de notre rugby pro, qui ont encore le pot de tâter de leur passion -ou de leur métier plutôt- ne font rien pour nous donner un peu de couleurs, mais quand-même on navigue de "déshumanisation du sport" vers la machine à "profit et pognon", la perte des valeurs éthiques, l'ascenseur en panne et le dédain dans l'ovalie du monde pro envers le monde amateur.
L'EDF féminin qui fait encore un peu bouillir la marmite, oriente sa cuisine vers les recettes de son homologue masculine, ce qui n'augure rien de vraiment positif dans l'assiette des clients que nous sommes.
La nouvelle LNR prouve que l'ancienne aurait pu finalement rester en place, penser que les formats du TAUPE.14 et PRO.D2 arrangés en maquignonnerie aux fins de sauver toute la bande des copains-coquins, c'est franchement nous prendre pour des couillons.
Au jeu du "ciseau-feuille-cailloux " que des perdants.
Huget, triste fin, certes, mais enfin conserver amoureusement une tendinite, même attachante, pendant 2 ans, faute professionnelle ?? Amateurisme ?? Faute du staff médical ?? Cadences infernales ?? Ou choix délibéré de toutes les parties, le joueur pas arrêter de jouer pour se soigner sans ça des impatients derrière qui piaffent et pourraient se montrer à la hauteur, l'encadrement pousser le gars avec ses qualités qu'on connait si bien jusqu'à la rupture, la casse et de toute façon y'a du monde derrière, ou alors on est dans un monde de professionnels dont l'amateurisme est con à pleurer, surtout l'Huget d'ailleurs.
Allez , allez, une entrée en mêlée à l'ancienne à cette première ligne adverse, morosité encadrée par fatalisme et résignation, leur en mettre un bon coup de torchon, puis retourner voir le tavernier du cleubouze pour noyer tout ça dans une bonne grosse pinte de 3° mi-temps.
Dans la lignée de Barry John, je repense à une phrase de Georges Orwell:
RépondreSupprimer- "Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n'est pas victime! Il est complice."
Je continue avec une lecture que je viens de faire dans Télérama à propos d'une parution:
RépondreSupprimer"Ceci tuera cela. Image, Regard et Capital". Annie Lebrun et Juri Armanda, éd. Stock, 306 p; 20 euros.
Quelques extraits de cet article:
-..."rôle central de l'image...au point à nous amener à ne plus discerner réalité ou fiction....L'humanité devient statistique...le regard sans yeux du monstre technologique...la masse des données ne propose à chacun que ce qui lui ressemble...l'image est en même temps devenue une sorte d'arme absolue...elle mise sur la puissance du nombre pour atrophier notre imagination...dictature de la visibilité et du capital... il est grand temps de nous délier de cette fiction d'une réalité augmentée. C'est à chacun de déserter ce monde de <>." Ainsi se termine l'article (pages 37,38,39 de Télérama n°3719 du 21/04/21).
Sans commentaire de ma part.
Les mots sont forts. Carton jaune pour "l'image" voire rouge à revisioner à la vidéo...? Sinon, tu tapes donc en touche, côté trop ouvert qu'il faudrait fermer plus ? Sinon, un coup de pied à suivre... Mais au rythme des rebonds, à suivre par l'arbitre bien sûr.
Supprimerce monde de "followers"...
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