Il n'y a que les nations richement dotées pour s'empaler dans le dilemme et finir par pourrir deux purs talents qui ont le malheur d'évoluer ensemble. Associés contre nature, l'un à l'ouverture et l'autre au centre, Matthieu Jalibert et Romain Ntamack n'ont jamais pu exprimer pleinement leur potentiel offensif face à l'Argentine, samedi soir dernier. L'addition des deux n'a été qu'une soustraction, nourrissant à l'infini un concert de regrets. Chaque observateur privilégiera sa version, son option ; reste qu'on n'agrège pas un centre par défaut et un ouvreur d'autorité sans que l'un comme l'autre n'y perde en liberté d'expression.
Les Géorgiens, qui s'avancent en ordre serré, n'ont pas ce luxe inouï dont nous nous prévalons qui consiste à immoler aussi vite qu'encensés leurs meilleurs joueurs. Modestement, puisant dans leur cheptel d'exilés, les hommes forts de cette lointaine contrée composent une équipe de gros bras et de fortes têtes dont l'unique objectif consiste au pire à ne pas sombrer dans le ridicule, dimanche à Bordeaux, au mieux conforter ceux - peu nombreux et guère efficaces - qui souhaiteraient élargir le Tournoi à sept équipes, voir huit si l'Afrique du Sud venait à choisir la direction du nord plutôt que du sud.
Daté du dimanche 13 octobre 2002, l'acte fondateur du rugby géorgien est signé d'une poignée de durs à cuir. Ce jour-là, devenu depuis fête nationale ovale, les Lelos parvinrent à vaincre l'ennemi juré, cette Russie qui leur avait barré le route des qualifications pour le Mondial 1999. Reste gravé au coup de sifflet final le grondement de la foule massée dans l'immense cratère de béton en forme de stade, tonnerre de joie qui fit trembler tout Tbilissi. La Géorgie naissait au monde, juchée sur les épaules de son entraîneur, le Français Claude Saurel, et d'un staff de fidèles : Thierry Roudil, Patrick Fort, Jean-Louis Salomon et François Holveck.
Comme avant elle l'Argentine, la Géorgie s'est patiemment construite avec ses exilés volontaires, principalement des avants recrutés par de nombreux clubs professionnels français au titre de main d'oeuvre robuste et peu coûteuse, option somme toute vertueuse qui permit aux Lelos de s'aguerrir. Non pas que le caractère leur fasse défaut, eux qui avaient pour la plupart lutté contre l'envahisseur russe et vu mourir des amis, des voisins et des membres de leurs familles dans ce conflit, mais disons plutôt que la France leur offrit, à ce moment-là, l'opportunité d'enrichir leur bagage rugbystique.
Douzième nation mondiale dans un gruppetto au sein duquel émargent Fidji, Samoa, Italie, Tonga, Roumanie, Uruguay et Etats-Unis, la Géorgie domine l'Europe hors Tournoi depuis 2004, cinq Coupes du monde au compteur, et s'est récemment dotée d'une franchise - Black Lion. Elle évolue dans le championnat d'Europe composé de clubs et de sélections russes, belges, espagnoles et hollandaises. Si l'issue du test-match dominical en terre girondine doit être une nouvelle défaite après celle de Marseille en 2007, les Lelos n'auront sans doute pas à regretter le nouvel éclairage que leur offre le XV de France : leur emblème, un soleil à sept branches, ne symbolise-t-il pas le temps à l'image de l'eau d'une rivière que nous regardons s'écouler depuis la berge ?
Ce temps nous relie, génération après génération. Ainsi ai-je été comblé le week-end dernier à la Foire du livre de Brive par la visite de mes amis Lionel et Patricia. Entouré aussi par Christian Badin, Pierre Besson, Pierre Balineau, Hélios Ruiz, Daniel Dubroca, Yann Manhes, Pierre Villepreux et Jean-Jacques Gourdy, au soutien de Jeux de Lignes. Benoit Jeantet et moi avons déjeuné en compagnie de François Garde, puis débatu avec François Chevalier. Relancer avec Léon Mazzella, échanger avec Hélène Legrais, partager avec Jérôme Cordelier, féliciter mon voisin de stand Michel Peyramaure pour sa longévité (centenaire, le créateur de l'école littéraire de Brive avec Tillinac, Bordes, Soumy, Viollier, élargie à Signol, Bergounioux et Millet, reste alerte), et rire avec Xavier Emmanuelli, assis à ma gauche, participe aussi de ce festin d'amitié et d'affinités.
En haute tenue, ce salon littéraire bruissait de mille confidences et d'une même passion après deux ans de jeûne. Dans notre petite zone de marque, regroupés autour de l'idée que la balle ovale est une magnifique métaphore pour qui veut bien s'en saisir, mot à mot, nous étions cependant tous un peu déçus de n'avoir pas autant vibré que nous l'attendions après les promesses bleues, plus imaginées qu'entrevues. Le Top 14 est très (trop) souvent un filtre déformant qui ne rend pas assez compte de l'exigence internationale. Que l'Ecosse, petit pays mais immense nation de rugby, parvienne à force de caractère et d'organisation à vaincre l'Australie nous rappelle fort à propos aux vertus incorruptibles de ce jeu.
Le meilleur service que l'on pourrait leur rendre, à ces deux jeunes, c'est d'arrêter d'en attendre monts et merveilles à chaque ballon que Dupont lâchera. A trop en attendre, on est forcément déçu.
RépondreSupprimerUn score lourd contre les Géorgiens ne prouvera rien, l'enjeu de ces 3 matchs c'est le dernier, et encore, on ne pourra éviter de mesurer son résultat à l'aune du premier match de la Coupe du Monde 2023, alors qu'il va d'abord falloir le regarder en termes de contenu, et d'un contenu qui peut encore s'enrichir (ou s'appauvrir) pendant 2 ans, pour l'une et l'autre des 2 équipes.
Mais commençons donc par respecter les Lelos; la Géorgie, pays merveilleux où festoyer est inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco, et qui cumule avec la Nouvelle-Zélande, l'Argentine et l'Afrique du sud (et nous !) cette sainte Trinité: montagnes sauvages, rugby et bons vins...
Clair et net, Pipiou. On peut ajouter l'Ecosse et retrancher le vin pour y placer le whisky, non ?
RépondreSupprimerAjoute, ajoute.
SupprimerFaut bien un bon whisky pour affronter les rigueurs des montagnes écossaises...
(qui sont plus rudes que nombre de massifs bien plus élevés)
Des bruits de salon où l'on cause du futur grondement de crampons contre cette tribu noire venue une fois de plus défier notre occident et graver à nouveau son empreinte fougérée sur le gazon de nos espérances. C'est gravé sur leur peau. C'est inscrit dans le Haka. Le terrain, un salon où l'on cause les yeux dans les yeux de respect, de trucs qui forgent le caractère, où l'on parle du soutien pour porter ce ballon au rebond capricieux dans l'embut adverse. Enfin, eux jouent et parlent après, nous on joue et parle gauloisement en même temps, portant parfois préjudice au score espéré sur cet échiquier de noir et de blanc. Pourtant actuellement, le cheptel est de qualité avec du talent en doublon, comme cela a déjà été par le passé. Le problème étant de le gérer en toute simplicité.
RépondreSupprimer"C'est rien mais c'est si compliqué la simplicité.
Ça parait toujours avoir existé...
Combien d'usures, de désordres
D'aventures ou bien de contre-ordres,
C'est rien mais c'est si compliqué, la simplicité..."
Bref ça marche,ça matche ou pas cette histoire de 10/12. Mais laisser quand même le temps en croisant le Caucase, qu'ils soient plus loquaces, éviter les gestes barrières, que ça ne reste pas juste le dernier salon où l'on cause...
Façon single malt double cask, pour un bonheur automnal à 7 rayons de soleil...
Bravo pour cette intervention notre cher Sergio!
SupprimerThank's, le soleil était de sortie hier, bien porté par la bise du sud...
SupprimerUne fugue, comme écrivent les compositeurs...
SupprimerBuissonnière...
SupprimerJ'espère que le salon littérature de Brive nous offrira pas loin un autre salon des Quinconces, l'occasion de rencontres avec les joueurs du centre de France.
RépondreSupprimerPas encore bien vu en EDF tellement l'électricité d'Argentine n'est pas correctement comprise, adaptée, et arbitrée depuis des années. Toutes leurs intentions de joueurs faibles du Sud, ne sont pas ordonnées dans les échanges de jeu, de petits coups d'affrontement ont montré l'énervement né dès le début du match.
Notre num 10 favorisé à ce poste montre qu'à Bordeaux il n'a pas construit d'avions. Urios lui laisse ouvrir le le jeu sans très souvent ne pas l'organiser pour toute son équipe surtout quand les avants ne mettent pas d'ordre dans leur affrontement. A Toulouse la ligne 2,8,9-10, 15 met de l'ordre dans le jeu. Pas toujours appris et compris dans les autres équipes, selon la philosophie du rugby ancien et moderne.
Nous verrons demain dans la prochaine équipe comment l'analyse du match passé ouvrira le futur. Pas celui de dimanche mais du samedi suivant. Vu la mémoire de l'été passé pas loin des All Blacks, ces derniers donneront une intensité réelle au Haka d'entrée dans le match par l'équipe première. Depuis l'entrée de Foster après Hansen la recherche de polyvalence est venue là aussi. Pour l'entraînement en Italie une équipe 2 a été construite pour forger d'autres joueurs sur leur poste. Le 20 novembre seulement nous verrons les qualités de l'équipe polyvalente de France face à la plus forte AB du moment.
Le Top 14 quand EDF joue permet de lire les bouquins sympas achetés aux amis plutôt que de regarder la tv ou aller voir le match sur le stade pas loin de chez toi.
Bon dix zons qu'à Bordeaux, s'il n'a pas construit d'avions, il surfe quand même pas mal la vague, même si son épine dorsale ne lui donne pas tjrs tous les bons signaux ou bon tuyaux... Il faut bien la lire si tu veux pas partir en l'air avec ton bout de planche.
SupprimerPour les Quinconces, Michel, tout reste à voir... Pas sûr de le refaire. Une partie des bloggeurs de Côté Ouvert se retrouve ailleurs. Un essaimage. Ce qui est sympa et prouve que ce blog est vivant, et que les boutures sont vivaces.
SupprimerLe déluge , le naufrage de l'Arche de Noé : "faut pas rêver "...!!!
RépondreSupprimerLes Géorgiens aperçoivent le Mont Ararat ... (à ras rates) : interprétation libre, les rates sont des patates...tous les délires sont permis
Qui est cet Unknown ?
SupprimerIl y a déjà un signe avec le rappel d'Aaron Smith pour les 2 derniers matchs de la tournée et notamment le dernier face à la France. C'est logique: si jamais Perenara ou Christie venait à se blesser en Irlande, un seul 9 de métier resterait dans le groupe, faire venir Smith en cata depuis Auckland à peine quelques jours avant le match, avec décalage horaire et tout et tout, ne serait pas idéal.
RépondreSupprimerMais d'un autre côté, ça montre aussi que les Blacks prennent très au sérieux la tournée et ce test contre une équipe qu'ils retrouveront, à pareille époque ou à peu près, pour le match d'ouverture -déjà décisif- de la prochaine CDM. S'il y avait le moindre doute, là, on est prévenus.
Les AB, effectivement, n'ont pas prévu de prendre ce test à la légère. Ils en font sans doute un moment charnière, d'autant que ce sera le match d'ouverture. Une façon de marquer un territoire ?
SupprimerSoleil à 7 branches comme les 7 jours de la semaine, symbole du temps qui passe à l'image de l'eau d'une rivière qui s'écoule. Ce n'est sans doute pas par hasard que cet emblème me fait penser à une roue à eau.
RépondreSupprimerA l'aube donc du Lelo, un cours d'eau ou rivière servait souvent de ligne médiane ou de lignes d'essai.
Un truc qui soulait grave...
SupprimerCet entre-soi qui fait de notre sport un nain a l'échelle du monde, dont on peut compter les équipes compétitives sur les doigts de la main est parfaitement détestable.
RépondreSupprimerLa FFR, responsable pour l'Europe continentale n'a jamais aidé véritablement ces nations pourtant fertiles, les Blacks avec les Iliens c'est encore pire, ils les ont pillé sans vergogne!
Allez les Lelos
C'est vrai, extrêmement curieux cette hégémonie, limite dictat... entre nous soit-dit sans être un nain bécile. Sont restés des nains dociles 🤣🤣🤣
Supprimerj'ai vu qq images du salon de Brive 2021, et il y avait beaucoup de monde, presque surprenant
RépondreSupprimerAh ben, c'est la saison des champignons et les lelos aiment bien venir les ramasser au black...
Supprimer... pas salon , Georges , FOIRE DU LIVRE !...beaucoup de monde (80000 env.) et 652000 euros de livres vendus en 3 jours !
RépondreSupprimerCa fait 8 livres achetes par personne... oups
SupprimerPour ma part j'en ai acheté 4
SupprimerEt modestement vendu 50
SupprimerEt ça fait combien, au kilo ?
RépondreSupprimer(ah, ces maquignons...)
j espere que l association des 2 10 se maintiendra jusqu a la rencontre avec les BLACKS seul veritable test de l initiative
RépondreSupprimeril me semble que la confrontation avec les GEORGIENS ressemblera a celle des ARGENTINS
la frenesie que montre GALTIER a reunir chaque fois tant de joueurs me parait un abus de pouvoir pourquoi ne pas se contenter des 23 qui joueront le prochain match
comme disait GUTEMBERG il faut du caractere pour imprimer son sceau mais d avoir tant exigeances frole le pouvoir absolu
Associer deux dix qui sont ouvreurs en club et en placer un au centre, c'est risqué. Je crains que les NZL n'utilisent cet angle d'attaque pour nous percer.
SupprimerRitchie, la com ça marche en ce moment, figurez-vous...
RépondreSupprimerSinon, j'ai jamais pris le rugby pour une discipline, mais un sport comment dire social, fraternel. Mais ça se peut se concevoir de par ses règles naturelles.
"La com" ? Bah, ce n'est pas très beau, Pipiou...
SupprimerUne pensée pour un grand Monsieur souvent oublié a qui mon second pays de coeur doit beaucoup, vraiment!
RépondreSupprimerAllez M. De Klerk
non
RépondreSupprimerc'était un essai.
RépondreSupprimerD'après mes calculs et les indications de Christian , à la FOIRE du livre de Brive je trouve un peu moins de 0,5 livre par visiteur,sur la base de 20 € par livre
Un ouvrage par couple. Disons plutôt qu'il y a des gens qui en ont acheté 3 et d'autres qui se sont baladés.
SupprimerLe Droff est décédé jeudi soir à 82 ans, Un solide 2eme ligne eternellement fidèle à son club D'Auch
RépondreSupprimerRIP
Les cheminées se sont éteintes...
SupprimerMerci pour l'info... Suis le nez sur les test-matches de ce samedi, féminines incluses...
SupprimerExploit des filles à Pau devant les Black Ferns !!! Six essais à un. Quelle déculotée, si je peux dire...
SupprimerMatch magnifique des irlandais contre les blacks, on se régale 5 à 3
RépondreSupprimerOui, on se régale. Comme avec Ecosse-Afrique du Sud avant cela. Et les All Blacks, dominés, trouvent le moyen de mener 5-10, en deux passes... Alors que les Irlandais pèsent, pèsent, percutent, foncent droit mais se heurtent à un mur noir.
SupprimerS'ils l'emportent, les AB l'auront à fait à l'épaule.
SupprimerRarement vu les blacks defendrent tant chapeau les irlandais SEXTON toujours compte jamais KO les blacks en 3 mouvements relais en toiche super cadrage sans percussion et essai limpide tout l art NZ
RépondreSupprimerRegardé le match des filles, côté de chez nous du mouvement et de l'avancée toujours recherchés avec des soutiens au top, des accidents de jeu réduits au minimum et de l'appétit jamais rassasié, peut-être des choses à retenir au moment des Géorgiens puis des blacks mâles.
RépondreSupprimerLe Droff, oui un joli bébé élevé en plein air en plein Gers, me souviens vers le milieu des 60 qu'il ravissait les joueurs de Noisy Le Sec par son engagement et son sens du combat, un seul club son FCA autre époque autres moeurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Allez les filles.
Match abouti pour les irlandais, du courage, du coeur du panache ...quel match
RépondreSupprimerLe Droff, je mn en souviens très bien , un joueur de devoir
RépondreSupprimerExcellent preneur de balle en touche. Solide en mêlée. Mais barré par Dauga, Cester et Walter Spanghero. Seulement neuf sélections - en dépannage - entre 1963 et 1971, soit une par an.
SupprimerÉtait dans les 42 de l'époque... 🤔🤔
SupprimerJ'étais à Pau pour une surprise et je n'ai pas vu les filles qui ont bien joué manifestement face aux Blacks Ferns. Mieux qu'en finale des Jeux Olympiques de Tokyo en Rugby à 7.
RépondreSupprimerToujours attentif du rugby, sa philosophie et son évolution en plus des écritures, malgré l'âge j'étais invité à donner des clés à un joueur de golf de bon niveau, ancien demi de mêlée de lycée qui est au courant de mon projet: "Comment devenir champion du monde en golf?"? Vous en aurez des idées dans quelques temps. Je pense par exemple que des joueurs comme Richard Astre, Thomas Castaignède... pourraient être encore plus forts dans ce JEU tellement leur JE est clairement développé. Comme celui qui commence et est en poste EDF, à l'aile ou au centre: D Penaud. Certains AB jouent à ce JEU individuel. Comme l'ouvreur qui s'est blessé aujourd'hui qui avait pris la place de son remplaçant il y a quelques matchs. DEux ouvreurs qui jouent au centre rarement. La polyvalence est juste dans les équipes de leurs villes.
L'Irlande a fait semble-t-il son boulot avec une intention savante. Nous verrons demain EDF qui sera très différente samedi prochain, une histoire future qui va encore faire parler du monde. Je verrai le mach à Toulouse, j'aime moins aller et faire attention à Bordeaux.
La France atomise le Kazakhstan 8 à 0.
RépondreSupprimerUn essai et un drop de Mbappé, homme du match.
excellent
SupprimerS'il te plait arrête , Pipiou, on a déjà deux ouvreurs sur la feuille!
SupprimerAllez Fab, ne lis pas ça ......
Gare au noeud geprgien le defaire ou le rompre that is the question
RépondreSupprimerAh ah, excellent
SupprimerQuoi attendre véritablement de ce match ?? Peut-être pas monts et merveilles, plutôt une étape supplémentaire à la construction de l'édifice et la mise en place du collectif, et ce serait déjà ça.
RépondreSupprimerLes enjeux individuels nombreux, jusqu'à la prochaine CDM il n'y a pas pléthore de rencontres et de possibilités pour beaucoup de se targuer d'un rôle au sein du collectif, je pense que ce sont ces paramètres individuels et de postulats aux postes qui sont et seront tout l'enjeu des futures joutes, à commencer par celle de cet après-midi.
Allez, inspirons-nous de la devise de nos amis Géorgiens :"ძალა ერთობაშია", ou "La force est dans l'unité", ce serait déjà bien, pas se faire des noeuds.
Mais ce n'est pas le 10 officiel qui a fait marquer les essais aux autres
RépondreSupprimerLe sien le demi de l'instant présent est celui de Toulouse choisi au centre, une belle attention du moment de jeu. La réflexion pour la semaine prochaine est ouverte
RépondreSupprimerHébin, ce fut laborieux.
RépondreSupprimerPour battre les All Blacks, il faudra montrer (tout) autre chose.
C'est le plus revanchard qui gagnera.
D'accord avec toi, pas terrible terrible, si l'on veut bien enlever les trois essais sur ballon porté derrière pénaltouche, le moyen de marquer à zéro passe.
SupprimerUn essai de Jalibert sur un 5 contre 2 (et il prend l'intérieur tout seul), une belle combinaison Fickou (en 10) et Penaud, et le doublé de Penaud sur un beau mouvement, là.
Les All Blacks vont arriver chauds comme des réchauds ! Il faudra, oui c'est sûr, montrer autre chose car sinon la déconvenu sera au bout.
SupprimerCe match, les AB en font un point d'honneur. Ce sera le match d'ouverture en 2023. Ils veulent marquer leur territoire. Du coup, on va vite savoir où nous en sommes.
... le match ?...bof...on pourra peut-être faire un point dimanche prochain après le passage des A.B , sur le potentiel réel de ce groupe et de certains joueurs , ... mais j'en ai marre de ces matches joués à 23 joueurs (avec 8 remplaçants, c'est une autre équipe )... et puis ces permutations d'un poste à l'autre.., était-ce pour préparer le match de samedi ou protéger certains ???
RépondreSupprimerCertes, certes, pas très significatif la prestation de notre EDF, n'est-il pas ????
RépondreSupprimerDans l'évolution de ce groupe, petite étape de moyenne montagne, pas vraiment d'enseignements à tirer, et oui le col hors catégorie de la semaine prochaine autrement ardu et pentu, on y verra plus clair, mais bon, pour l'instant laissons-les dans leurs apprentissages.
A mon avis, pas autorisé plus que ça mais bon, hein : les autres ont fait beaucoup trop de fautes qui ont empêché l'EDF de jouer dans la continuité des première salves, trop de désordre que l'arbitre n'a pas su réguler, les simples pénalités additionnées pas une solution.
Alors, les matchs à 23, oui, une belle connerie, on fait rentrer un joueur pour qu'il apporte quelque chose, pas pour lui offrir une petite participation pour le remercier d'être venu.
Les permutations, je pense qu'elles sont bien pensées, pas au milieu d'un match de CDM qu'il faudra se poser les questions, ça permet d'envisager des configurations diverses, et puis si visiblement on se trompe hé bien l'admettre et changer, tout ceci pour atteindre le meilleur niveau de jeu possible avec un collectif dont quand-même on devine les contours et le coeur.
Si je peux me permettre, Makalou et Lebel pas glop, Aldritt loin du même la saison dernière (syndrome LR ???), impression générale que les nôtres, titulaires et remplaçants, n'étaient pas plus motivés que ça de se mettre dedans à fond, plutôt de bons petits gestionnaires de carrières qui attendent le grand examen de fin d'année, de fin de tournée !!!!!
Allez belle perf' des commentateurs FR.2 entre les shvili et les agdze, même si plus facile pour Dimitri !!!!
J'ai oublié, trouvé NTK particulièrement juste sur chaque ballon qu'il a touché, mais en même temps j'aime bien l'impulsion que donne Jalibert au jeu dès qu'il touche le ballon, dilemne .......
RépondreSupprimerMais en attendant, même si leurs permutations ont bien fonctionné, la plus-value offensive de l'association Jalibert-Ntamack n'a pas été très efficace. On a souvent joué latéral, quand le ballon arrivait à Lebel il était coincé contre la touche et devait systématiquement rentrer pour cogner dans la défense.
RépondreSupprimerLes satisfactions du match: l'aile droite avec un Penaud tranchant, la touche avec Macalou en seconde mi-temps. Mais on a (encore) manqué individuellement de densité physique, la 3ème ligne n'a pas pesé offensivement ou défensivement (Cros et Jelonch semblent hors de forme), l'attelage Tao-Woki n'est peut-être pas l'idée du siècle pour caler la mêlée, et l'équipe en général a semblé manquer d'engagement, peut-être déjà la tête à samedi prochain (le staff aussi, d'ailleurs, avec tous ces changements vers la 50ème). Replacer Jalibert à l'arrière à la sortie de Jaminet est-il un signe ? Ne pas reconduire la paire Jalibert-NTM contre les All Blacks voudrait dire que les essais tactiques ambitieux de cette tournée d'automne n'ont pas marché et qu'on préfère assurer contre les AB. En revenant à Ntamack titulaire en 10 et Jalibert en remplaçant de luxe. Si le staff est conséquent avec lui-même, il doit persister, quitte à reconnaître après que ça n'a pas fonctionné.
Précédemment Christian disait préférer les joueurs créateurs, capables de le faire se lever de son fauteuil. Moi actuellement, les seuls joueurs qui me font bondir de mon fauteuil, ce sont ceux qui font des cagades. Alors pour le match contre les Blacks, remontés comme une pendule, j'aimerais plus de gestionnaires et moins d'expérimentations. De plus j'ai l'impression que l'euphorie tombe et l'ambiance se dégrade au sein du groupe. Certains joueurs "indiscutables" ne sont pas à leur niveau.
RépondreSupprimerDes joueurs "indiscutables", mmm et desquels donc ????
RépondreSupprimerQue l'ambiance se dégrade au sein du groupe, perso l'ai pas ressenti en les voyant jouer, mais sans doute me manque des infos ????
Des "gestionnaires", on en causait plus haut, c'est pas le genre de joueur que l'on attend, non ????
Je pense que certains ne sont pas -ou plus- au niveau d'exigence du rugby international, comme Jelongh Cros Atonio voire Marchand ou Danty, pour des tas de raisons que si je savais je vous dirais, mais forcément ces petits déficits impactent les prestations globales de l'EDF, la solution, sans doute plus que dans un changement de joueurs, dans un investissement et une exigence plus grands des titulaires en cours, après si ça le fait pas ouvrir le vestiaire à ceux qui piaffent, mais dans la progression de cette équipe depuis 2 saisons je vois plus challenger les quelques qui se reposent un peu trop confortablement installés en leur faisant voir tous ceux qui se pressent à la porte, et puis ...... les NZ révéleront sans doute les plus et les moins.
Ben... si "indiscutables "te désaligne les chakras disons "cadres", ou "ossature "!
RépondreSupprimerQui me semblait en place après les deux premières saisons, avec ce qu'il faut de morts de faim derrière, juste pour que l'indiscutable soit un peu discuté quand-même.
Et un peu moins maintenant que le Galtoche nous brouille la comprenette , un peu, doit avoir ses raisons.
Allez Chevreuse
Rendez-vous demain matin pour la prochaine chronique...
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