mardi 1 mars 2022

La harpe et le sillon

Sur le mur d'enceinte de Murrayfield est désormais gravée depuis le 26 février 2022 cette inscription : "C'est avec un parfait mépris pour les règles du rugby tel que joué à son époque que Gaël Fickou prit le ballon dans ses mains dans l'axe des poteaux écossais et, d'une foulée chaloupée, courut dans un large travers pour s'en aller marquer, seul, en coin, après avoir passé en revue la moitié de la défense adverse." Une plaque presque identique ornait le mur d'enceinte du Lansdowne Road de Dublin que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître, les moins de trente non plus, avant qu'il ne soit démoli. Elle rendait hommage à l'Australien David Campese en des termes similaires. C'était le 27 octobre 1991, en demi-finale de Coupe du monde. Cette action est gravée à jamais dans ma mémoire. Un large travers, aussi, devant la défense néo-zélandaise pour marquer en coin, au pied de son rival, l'immense John Kirwan.

C'est le privilège des princes que de faire fi des règles et des coutumes pour créer leur propre univers. Gaël Fickou, c'est désormais une certitude pour ceux qui en doutaient encore, fait partie de ces êtres à part, joueurs uniques dans leur genre, capables de repousser les frontières du réel, de faire vieillir les normes. Car enfin, il n'y a pas pire injure à jeter au visage d'un trois-quarts que de lui reprocher de courir en travers pour manger l'espace de ses partenaires, leur dénier une existence. Un acte d'égoïsme absolu qui était souvent, lorsque je jouais, la certitude de passer le dimanche suivant du poste d'ouvreur au mieux à celui d'ailier, mais le plus souvent de remplaçant.

Gaël Fickou, comme David Campese, et quelques autres aussi dont vous pourrez alimenter la liste en apportant un commentaire ci-dessous, ne s'est pas offert un luxe, encore moins un choix par défaut. Non, il a d'abord regardé comment s'étalait la défense, où étaient ses partenaires. Suivez son regard : il vise les intervalles, tente de redresser sa course, amorce un cadrage sur la passe, se ravise, et voyant qu'au fil de ses foulées les solutions se réduisent décide de viser le poteau de touche - que les footeux nomment le corner par un anglicisme dont ils ne partagent pas l'usage - sans le moindre doute sur l'issue de son arc-de-cercle. On en oublierait qu'il émarge aujourd'hui à soixante-neuf sélections, soit davantage que Vincent Clerc et Christophe Dominici (67), autant que Philippe Saint-André, pour ne parler que de la période récente, ce qui lui offre un petit pécule de confiance à distribuer.

Demain, il lui arrivera sans doute de commettre un de ces impairs magnifiques, comme David Campese en 1989, jour de match face aux Lions britanniques et irlandais, qui balança dans le vide une passe en arrière : cette cagade grandiose permit à l'ailier gallois Ieuan Evans, tout heureux, de marquer, et aux Lions de remporter la série de tests. Peut-être manquera-t-il une balle cruciale, du genre de celle que laissa tomber devant lui l'indéboulonnable capitaine écossais Stuart Hogg en fin de première période face aux Tricolores, samedi dernier, alors qu'il n'avait plus qu'à courir vingt mètres pour marquer un essai qui aurait peut-être - je dis bien peut-être car rien n'est moins sûr compte tenu de la valeur de ce XV de France - changé la face du match.

Quand ce n'est pas un mauvais réflexe ou un geste mal ajusté qui transforme l'or en plomb, c'est parfois le ballon qui s'y colle d'un rebond. Voyez plutôt celui qui échappa au pied de Maxime Médard, dimanche soir en clôture de la 19ème journée de Top 14 passée inaperçue entre trois tranches de Six Nations. Ce rebond fit le bonheur du Girondin Jean-Baptiste Dubié mais pas celui de Max Médard, le JPR d'Ernest-Wallon, que l'on vit glisser au sol de dépit et de honte, le pied gauche - mais alors vraiment très gauche - encore en l'air, frappant le vide là où aurait dû se présenter l'ogive.

Mais c'est toute la beauté de ce jeu que de compter, quand les temps semblent faciles, sur le sort contraire qu'inflige un rebond. Ce ballon est ovale. Il ne tourne donc pas rond, c'est un fait. Un fait exprès. Pour nous rappeler que rien ne rebondit parfaitement là où on l'attend et qu'il faut anticiper le pire. Regardez ses partenaires : ils se sont approchés de lui pour le réconforter, qui d'une tape amicale, qui lui ébouriffant les cheveux sur l'air du "Ne t'en fais pas, rien de grave..." Car le rugby, s'il tolère les exploits individuels, n'existe qu'à travers l'équipe et son esprit. Et puis entendez le public scander son prénom, "Maxime, Maxime". Supporter, c'est se souvenir de tout ce que les héros ont apporté.

Comme beaucoup, j'ai hâte d'être à vendredi. Pas le prochain, non, l'autre, le suivant. Onze mars. Vingt-et-une heure. Le toit sera fermé. Ou ouvert. Qu'importe. Le feu jaillira des torches galloises installées à la sortie des vestiaires au moment de l'entrée des équipes. Les chants descendront des tribunes comme ils descendaient naguère des vertes vallées de la Rhondda, quand le charbon coulait dans les veines minières. Le public aura entonné Delilah pour patienter. Gareth Edwards, qui déteste se voir en statue quand il se rend chez son horloger, ne se sera pas privé de dire tout le bien qu'il pense d'Antoine Dupont en direct à la télévision, et il sera vite l'heure des hymnes. Rendez-vous au premier ruck.

155 commentaires:

  1. Les chœur, disons classique, peut être beau, apprécié. Mais rien n'égale la chaleur et l'émotion vibrante et vivante de celui, de cœur, qui s'élève en direct dans l'Arms Park de Cardiff.

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  2. Mais qu'est de qu'il fait ce con ?
    Ou il va ce con?
    Il y va ce con !
    Oh le con !
    Ca c'est Bernard , jamais touché un cuir de sa vie mais on le garde parce qu'il a du vocabulaire.
    Allez, tout est dit, non ?

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    1. Et tellement bien résumé...

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    2. « Il est pas con, ce con ?! »…
      Fallait pas qu’il se manque le Fickou parce qu’à un pied en touche près on évoquerait bien moins élogieusement l’ellipse artistique du coffre-fort :-)

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    3. Ouais, mais pour du commentaire, c'est du commentaire...
      Allez, Hemingway et ses dialogues, enfoncé le Papa !!

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  3. Je suppose que tu parles de Poutine?

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  4. Difficile. Bel article dans "Contre Pied".

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  5. Richard, chauffeur de stade aux larmes par anticipation et toute le reste est littérature...Fickou, ce jeune joueur qui a débuté il y déjà fort fort longtemps et dont on ne mesure pas l'influence dans le jeu de lignes de cette équipe...Maxime...Médard... portant le Stade à bout de bars et de nerfs et qui justifie, comme tu le sous entends et à lui seul la formule de Picasso qui veut qu'on mette longtemps à devenir jeune. Et ces deux-là resteront jeunes à tout jamais...
    Benoit

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  6. Je n'interviens plus que très rarement sur ''coté ouvert'', trop d'activités diverses, et aussi l'impression de ne pas être au niveau technique question rugby et pas au niveau non plus en matière littéraire, mais je lis toujours attentivement les textes de Richard (et les commentaires des uns et des autres !)... Et là, c'est super, j'ai tout compris et j'ai trouvé ça très juste et très beau !

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    1. "Pas au niveau non plus en matière littéraire", qu'est-ce qu'y faut pas entendre, j'vous jure...

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    2. Pour le niveau je ne connais que le passage...
      Unkown... qui es tu ?
      En tout cas cest gentil

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    3. Désolé, je n'avais pas vu que mon message était étiqueté "unknown" !

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    4. Bon, manifestement le logiciel m'en veut ! C'est Daniel qui se réveille !

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    5. Et moi je m'a trompé de Unknown...
      Rien de tel que l'inconnu pour se perdre !

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  7. L'émotion de Cardiff, oui, André.
    Au point qu'un gamin de seize ans, cinquante ans plus tard trouve toujours un prétexte chaque année au moment du "Lands of my Fathers "pour s'isoler un instant!
    Allez :
    La Muse n'est pas vaincue par la main cruelle des traitres,
    Ni réduite au silence, la harpe de mon pays.

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  8. Les princes de l'air ne sont toujours pas français.

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  9. Comment se fait-il que lors des matchs de l'EDF rugby on ne parle plus de l'intelligence situationnelle qui est partout dans son jeu. C'est bien Toulouse dont maître Pierre Villepreux a mis cela au point. Fickou a joué à Toulouse tout jeune. Les Toulousains sont nombreux en équipe je crois. Le staff il me semble a ajouté des éléments de stratégie dans le jeu. Pour jouer à Cardiff ce ne sera pas tout à fait comme à Édimbourg. Les mineurs de Walles vont mettre un autre charbon mais il faudra qu'ils soient dans le jeu 80 minutes. EDF a 2 equipes celle qui entre et celle qui finit. La situation de jeu depuis 3 ans est en évolution. Pas de panique intérieure chez les jeunes du moment. Belle éducation nouvelle, ils ont et font encore des études. Ensuite au dernier match la situation finale ne ressemblera pas aux 5 autres d'avant. J'ai mis NZ dedans. Elle a marqué du monde parmi nous, mais c'était la fin de voyage des AB. Eux on reverra une autre situation de jeu en 2023. Le dernier brouillon d'études est d'aller au Japon mais surtout de voir une première fois la championne du monde AfSud. Le but projet en études est 2023

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  10. Bonjour Richard. Une question un peu hors sujet mais en tant que spécialiste du rugby, tu pourras peut-être m'aider.
    Gamin, j'ai assisté au Stadium à un match de la tournée australienne face au Comité Midi-Pyrénées. C'était en 89. J'arrive pas à trouver les compos.
    Me suis toujours persuadé que j'avais vu Campese ou Lynagh ce jour là mais j'aimerais vérifier! Idem pour la sélection du comité. Où dois je chercher?

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    1. Je couvrais ce match pour L'Equipe. Je vais jeter un œil dans les archives

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    2. Ah,sacrée coïncidence!
      J'avais 9 ans à l'époque donc mes souvenirs sont plutôt limités!
      Mais j'ai peur que la froide réalité m'enlève le fait d'avoir réellement vu Campese sur un terrain...
      Merci pour la proposition en tout cas.

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  11. Pour moi 91 restera une des plus belles phases finales et l'Australie était magnifique ... Voila mon souvenir ...

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  12. Campese, Fickou...Certes; Maso et Trillo et en plus ils jouaient ensemble...!
    Galles/France match de gala à 21H le show m'impressionne mais les contacts sont de plus en plus rudes...
    Show à l'américaine, Super Bowl, devant les caméras, pouvons nous penser, rapidement à plus de protection pour ces athlètes...
    Et penser aux champions du monde Sud-Af 1995, aujourd'hui , trop vite, disparus ...Joost Van Der Westhuizen ,Chester Williams...!

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  13. un souvenir? je devais avoir 12 ans, c'était à Sapiac avec USM/Dax, c'est Bala qui tape une pénalité des 30m en coin contre un fort vent, le ballon ne s'élève pas à plus de 4 ou 5m et il passe.
    Un autre c'est au travers de Denis Lalanne pour un match en 1958 en AFS quand il décrit le retour de Jean Barthe sur l'ailier Springbok filant à l'essai...

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    1. Tu sais que tu l'as sur Youtube, ce fameux retour de Barthe sur Prinsloo...
      (et le drop victorieux ajusté par Martine)

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  14. Dans la droite ligne de ce que notre EDF a produit de jeu à la mi-tournoi, je pense pour la suite de ce tournoi que ce doit être l’année de la consolidation de l'équipe/du groupe qui passe inéluctablement par l'addition de performances répétées, au contraire, comme par le passé récent, de quelques prouesses en pointillé, bref s'inscrire dans la durée, pour aller vers les rendez-vous ciblés avec envie, ambition, et , non négligeable, en inspirant crainte et méfiance chez nos adversaires..
    C'est peut-être ça, le plus grand challenge de FG, conserver sur une série de rencontres un esprit de mobilisation extrême, ce qui évidemment est bien différent que préparer match après match en fonction de la seule prochaine échéance, d'autant que maintenant plus besoin de se cacher, l'EDF se retrouve dans la situation que connaissent bien AB et SPR, aligner les performances et les victoires en haussant son niveau jusqu'à l'excellence et maintenir ce niveau sur un temps long.
    Pour cela, je pense que le managérat de l'EDF par FG est parfaitement adapté, puisque visiblement les joueurs sont convaincus du projet de jeu, se le sont même accaparés, et il me semble que beaucoup de latitude est donnée à chacun dès lors que son comportement, hors et sur le terrain, entraîne vers le haut. Beaucoup d'autonomie semble être laissée aux joueurs, on ne ressent pas de véritable cadenassage du groupe, le détachement de FG avec tout le toutim qui accompagne chaque match, la distance qu'il prend avec l'ébullition évènementielle, à mon sens est élément essentiel de la sérénité du groupe qui n'a pas peur d'entreprendre,
    Les joueurs, à travers les entrainements, tournées et tournois, connaissent leur valeur, n'ont pas/plus de complexes vis à vis de celui-ci ou celui-là, ont beaucoup d'assurance et de goût pour le jeu et un véritable esprit d'entreprendre. Et puis je comprend la relation FG/Joueurs à des lieues de la relation Maître/Elèves ou Gourou/Disciples, les joueurs sont jeunes mais très professionnels, FG est plus un partenaire qu'un chef, un guide qu'un gardien. Ceci explique, à mon sens, que les joueurs se rendent naturellement maîtres de leurs objectifs, avancent tous avec la même ambition collective, en fait je les sens très libres dans leurs têtes, et si c'était ça la plus belle réalisation de ce groupe ?????

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    1. Oui, il semble être sur de sa méthode le Fabien.
      Création d'un effectif cohérent, état d'esprit irréprochable cimenté par un engagement sans faille sur le terrain d'abord.
      Et puis des premiers objectifs de jeu réalistes pour commencer, la fameuse dépossession qui a bien fonctionné, créé la confiance aussi, et toujours d'actualité dans les temps faibles.
      Le coup d'après c'est la maîtrise du couple infernal défense/attaque, ou l'inverse...
      On est dans le sérieux la,le plat de résistance, le Rugby!
      Historiquement ceux qui ont trouvé cet équilibre garnissent les étagères .
      Allez, le reste viendra tout seul!

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  15. Tout-à-fait d'accord.
    Et Ibanez fait sans doute '"terre" si débordement. Beau duo.

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  16. Pipiou m'ayant mis en appétit, revu le petit film sur le grand combat de 1958, les images du vestiaire Français avant de pénétrer sur le pré magnifiques, on voit Roques se diriger placidement vers la sortie, puis le match, Barthe et Marquesuzaa terribles défenseurs, et si on ne ressent pas trop la dimension du combat qui, à de fugitifs moments transparait, je trouve que l'on voit bien qu'il y a énormément de courses, d'un camp à l'autre dans la profondeur et d'une ligne de touche à l'autre, les 2 équipes ont la volonté de porter le ballon vers les espaces et c'est plutôt très bien fait, les remises en jeu -touches et mêlées- sont rapides, donc les types étaient de sacrés athlètes compte tenu du peu de volume d'entraînements.
    La fin du match avec ces 2 drops de Lacaze et Martine, Mias le casque de travers et les bras au ciel, un joli moment, j'imagine même pas l'état dans lequel devait être D.Lalanne.

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  17. apres les bons conseils j ai vu les images de afs france de 58 de beaux mouvements une application esthetique des passes
    encore un joueur mort a l entrainement cadences infernales et suivi medical peut etre en ccause cette vicyime officiait en semi pro
    les terrils Gallois se pointent va falloir suer pour en prendre les sommets
    belle bataille en vue

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  18. On voudrait bien, en ces temps de malheur, disserter sur le sport en pensant que ce dernier, sous toutes ses formes, est à l'abri voire à l'écart des vicissitudes de la planète et des différents belligérants qui s'y promènent.
    Mais pas moyen d'échapper à cette chape qui nous étreint, cependant je m'interroge sur les sanctions qui tombent les unes après les autres sur les équipes Russes sportives toutes disciplines confondues, les dernières portant sur l'exclusion des athlètes aux jeux d'hiver paralympiques.
    Juste ou pas juste ?? Unanimisme ou formalisme ?? Attribuer les JO à un pays comme la Chine, champion interplanétaire des droits de l'homme et grande démocratie, ça ne pose de soucis à aucun comité, pas plus que la coupe du monde de foot au Qatar, pays héraut de l'esclavage, financier du terrorisme et autre grand champion des droits de l'homme, l'indignation c'est modulable mon bon monsieur, des exemples contradictoires j'en ai plein d'autres, il en est tant dans l'histoire du monde avec lesquels on s'est accommodé, acoquiné, un petit peu arrangé (CDM foot 1934 en Italie, JO 1936 Berlin, CDM foot en Argentine ... ).
    Donc, est-ce juste de dire à des athlètes qui depuis des années se préparent pour une échéance, vraiment votre pays il est pas bien, pas bon, pas fréquentable, allez zou faites vos bagages et retournez dans votre pays de M.... ?????
    Ici à la maison, Madame adepte de l'exclusion Russe de tout tout tout (sport, culture, commerce ....), comme meilleur moyen d'inciter le peuple russe à comprendre le réel et se révolter, moi je pense plutôt que ces mesures vont surtout servir à renforcer les ultras.
    Pas facile, mal à l'aise avec tout ça, je voudrais bien causer ovale et franchement ça ne vient pas vraiment.

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  19. Allez encore une petite couche sur cet essai de Fickou, action antithèse de ce sport ? Question tracer son sillon, il l'a fait... Pas droit, bien de travers certes, mais de quoi arriver au bout du champ sans se faire gauler et pas prendre la foudre. Question harpe ? Ben, c'est comme s'il jouait que d'une corde. Un concerto à une corde.
    Grosse dissonance pour Max et ses barouflettes, où une totale insouciance avec incidence minime sur le score final, pour un p'tit gars redevenu minime débutant...
    Comme si le ballon avait la gale...
    Question Galles, Fickou est demandé sur le pré pour un nouveau sillon à tracer pour l'EDF. Gaffe au dragon gallophone et gardien du stade. Faudra pas se tromper de sillon pour atteindre le cœur. Et sinon question invasion, un petit conseil russe ?😁😁

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  20. Juste dire, pour parler d'autre chose, que je viens enfin d'attaquer et de terminer le livre de Jean-Luc Fabre sur Alain Estève. Très intéressant et impressionnant. Il y a de quoi dire...

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  21. Du coup, j'ai fait quelques recherches sur Alain Estève et je viens de voir "Comme à confesse, épisode 35 avec Alain Estève" (25'21''). Très intéressant et parfaitement en accord avec le bouquin de J.L.Fabre.

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  22. EDR sur le pré en ce samedi matin pluvieux, petit tour autour du pré pour se changer un peu les idées et retrouver des rires et de la joie.
    Y'a des ballons, ça pépie ça crie ça appelle ça râle aussi, les éducateurs, aujourd'hui comme hier, tentent de tenir tant bien que mal leur troupe dans l'exécution de la trame de la séance, bien sûr beaucoup d'adaptation est nécessaire et pas facile.
    Je remarque et j'entends tout de suite que sur le terrain les gamins sont beaucoup des Dupont Jalibert ou Villère, les plus costauds s'identifient à Alldritt et Baille, je suis quand-même rassuré par rapport à l'époque où tous les gosses voulaient être Chabal !!!!!
    Une belle mosaîque de couleurs très flashy dans les casques les mitaines et les protège-dents, c'est carnaval !!!!!
    Sur le terrain, beaucoup de mouvement bien sûr, mais par rapport à la formation des formateurs, petites remarques, qui ne vexeront personne puisque nous sommes entre nous : quand gamin j'apprenais le b.a/ba du rugby et bien je ne vois pas vraiment de différences avec l'apprentissage, et ça me laisse plutôt interrogateur, le jeu a beaucoup évolué, préparer les gosses au rugby qu'ils pratiqueront dans quelques années n'a quand-même rien à voir avec le jeu 50 ans en arrière, même si la trame et la chaîne du truc sont inchangées.
    La séance reste très formaliste, encadrée, guère d'initiatives ou opportunités laissées aux petits, le schéma bien appris par l'éducateur, dirigiste, on ne s'écarte pas de la fiche. Par exemple, ça m'a beaucoup frappé, le geste du plaquage est valorisé, mais on reste sur le plaquage, càd que le plaqueur fait le bon geste et s'en satisfait (l'éduc aussi), alors que se relever et contester fait aujourd'hui partie intégrante du plaquage, idem sur les percées (nombreuses à ces âges compte-tenu des différences de gabarit, ce qui devrait occasionner aussi un débat sur les catégories de poids en plus que des âges) où les soutiens convergents sont ignorés dès lors que la trouée est faite. Je remarque aussi, sur les premiers temps de jeu, une sorte de règle non-établie mais que l'on met en œuvre, soit le premier alerté est costaud et il tente de franchir avec comme seule argument son physique plus développé, soit il joue au pied, recours abusif et aveu de faiblesse, genre je sais plus quoi faire de la balle je tape dedans pour m'en débarrasser, et toujours du même pied. Peu de profondeur qui permettrait de réchauffer l'infortuné que l'on a exilé à l'aile, là-bas, loin.
    Autre observation, faite depuis un bon moment, les petits sont «spécialisés/Affectés» à un poste, le minot qui est n°9 au fil des séances il reste 9 et ainsi de suite, quand on voit ce qu'ils vont rencontrer dès lors qu'ils grandiront, peut-être que ce ne serait pas si bête de leur faire toucher des bouts des crampons la réalité de tous les postes.
    Après, hein, ils font du bon boulot tous ces bénévoles, et ils fédèrent très bien leurs groupes, tous passionnés ils récitent ce qu'ils ont appris en séances de formation dans leurs ligues, peut-être que l'on conceptualise trop le rugby dans ces instances je ne sais pas, peut-être aussi je regarde trop dans le rétro va savoir, quand après une séance, au goûter qui suit, on cause avec les éduc et les gamins, tu vois bien que les gosses lorsque tu parles te regardent comme leur grand-père quand il leur dit de se laver les mains avant de manger, c'est n'imp !!!!!!
    Belle journée de TOP.14, ST au SF pas gagné, du coup pas sûr de retrouver les gars du Capitole dans les phases finales, sacré truc. Intéressant de voir comment Molla va régler la machine, c'est pas facile et au ST pas habitués à bricoler comme on peut le faire dans les vestiaires de Brive, Pau ou Perpignan, mais c'est dans les difficultés que l'on voit les bons artisans, n'est ce pas.

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  23. Une rencontre homerique(aux merites) de castres quels beaux joueurs Dumora genial createur Cambezou toujours au front en jouant a 14 ils ont stoppes L Atrad teqm

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    1. Castres,jamais de vagues, toujours placé, un bouclard de temps en temps histoire de réveiller Jean Jaurès,voilà un bel et bon club , presque anachronique dans ce top business, non ?
      Allez le Tarn.

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  24. Casques, mitaines et protège dents !
    Au nom du principe de précaution il serait judicieux d'y ajouter des air bags et autres radars anti collision.
    Allez, casques Vuitton, mitaines Lacoste ?

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  25. Castres anachronique, atypique, on peut le dire. A l'image il y 1 longtemps déjà de l'abbé (Pistre), ils sont en train de démontrer qu'il faudra composer avec eux, et démonte le top 6 avec leur jeu de voleur de poules. Ça gêne forcément les oies du ST et consorts. Et Pau veut venir s'y gaver aussi. Picqueronies, Darricarère, PH Broncan, la revanche ? Faudra compter avec eux.
    Mais les jeux ne sont pas fait, on en est qu'aux oeufs brouillés...

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  26. Le CO, toujours aussi urticant, mais PHB au top, digne fils du sorcier du Gers, les valeurs du groupe jamais laissées en chemin, le collectif et cet espèce d'habit de résistant jamais tout à fait soumis, esprit perpétuel au fil des saisons assimilant mutations, nouveaux, anciens, partis, revenants dans un collectif sans arrêt en température chaud-bouillant, mais surtout depuis 2 saisons un jeu très affirmé qui, au-delà de l'esprit frondeurs/chamailleurs/Pénibles, nous montre un jeu avec beaucoup de mouvement, de justesse dans sa mise en oeuvre, les résultats suivent, dans le parcours de PHB c'est aussi l'aboutissement d'une grande variété et curiosité du rugby, chez nous et en Angleterre, et les Idées du bonhomme arrivent à maturité en même temps que l'on sent chez lui une vraie certitude de ce qu'il veut construire, comment et où emmener son groupe.
    Alors ça reste parfois très urticant un match du CO? cependant de plus en plus souvent, ça devient agréable et très rythmé, au-delà de l'identitaire mis en exergue, et qui parfois ne repose plus vraiment sur quelque chose de concret, le CO est devenu une sacré belle équipe, à-même de défier en TOP.14 n'importe qui.
    Sans ça, le RCT enfin digne de son rang, Pau et Perpignan pas décidés à se faire tondre, RAC c'est comme ses voisins du PSG z'ont envie ou pas, match de ce soir très intéressant, je vois plutôt la capitale gagner la bourriche et le Capitole regarder bêtement son ticket perdant, très curieux de voir comment l'encadrement ST va gérer la suite.
    Henry Broncan, quel type, enseignant dont on rêve d'avoir fréquenté sa classe, le coeur l'âme et les deux crampons pour toujours arrimés dans la grasse terre des vallons gersois de Lombez-Samatan, le fils a été à bonne école, bon sang ne saurait mentir.

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  27. Et ne pas oublier D. Darricarère, vice-champion T14 entraîneur du C.O. en 2014-2015. Il avait fait monter La Rochelle auparavant champion pro D2 en T14, et également aux côtés de S. Picqueronies en 2018 et 2019 avec les U20... De quoi aussi tracer du sillon avec le C.O.

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  28. Oui, mais pas oublier non plus que tant pour la finale CO 2014/15 que l'accession LR 2009/10, un certain Serge MILHAS était aux commandes de l'encadrement avec Darricarère, rendons à Serge ce qui est à Serge d'ailleurs les résultats plaident pour lui, son engagement absolu et son caractère très entier lui ont valu par la suite quelques embrouilles avec les vestiaires et vous savez comment finissent ces affaires.
    La saison après le CO, il est parti entrainer le Saint-Jean-de-Luz olympique en féd.2 qu'il amène au titre de champion de France, disant assez du bonhomme.

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    1. Tout à fait, au même titre qu'il était aux côtés de Picqueronies avec les U20. Il n'empêche qu'il s'agit d'un technicien intéressant au même que les co entraîneurs qu'il (a) fréquente(é).

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  29. Jouer le titre ou l'exil... Encore des vers dans le fruit pour l'UBB, Toulouse, et aussi Racing et Montpellier.
    Difficile de se remplir la panse pour jouer correctement de la harpe et tracer le bon sillon...
    Les marmites restent sur le feu. Et avoir tous les ingrédients pour pas se louper sur la recette et la présentation finale...

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  30. Castres héroïque
    Pau spectaculaire
    Toulon sans pitié
    Perpignan percutant
    Paris chanceux
    Joli week-end domestique

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    1. Mais rien ne peut dépasser l'attente ménagée d'ici à vendredi soir

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    2. Ca fait longtemps que je n'avais pas été aussi impatient d'être à un coup d'envoi

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    3. Pour être honnête je dirai 2011 pour la finale d'Auckland

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    4. Hébé, si l'EDF gagne au Millenium, dans quel état seras-tu pour le dernier match contre les Anglais ?

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  31. Autre temps, autre vie.
    Personnellement, et bien malheureusement pas à cause du rugby, mais je n'y arrive pas. C'est triste à dire; le contexte général me bouffe les intérêts particuliers. Vélo, rugby, Jeux, tout çà me parait assez dérisoire actuellement. Je regarde, lis, recherche, roule, passe le temps, mais sans grand plaisir...Toujours ce nuage noir au-dessus de ma tête. C'est ainsi. Je n'y peux rien. Mais j'attends quand même ce match, presque plus pour l'oubli de quelques instants que pour l'intérêt en lui même.
    Voilà.

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  32. PAU se remplume dans la poule
    Le LOU au jeu brillant victime d une sortie de route
    CLERMONT a bien rechappe

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  33. Une question à votre attention: et si le ST ne se qualifie pas pour la phase finale remettra t on en cause ,avec virulence, ces pu t ains de doublons?

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    1. Comme d'habitude.
      Il me semble -mais je me trompe peut-être- que Mola, avant les vacances de Noël, avait dit qu'il ne fallait pas prendre ces week-ends de doublons comme excuse par avance; mais ça, c'était avant...
      Oui ça déséquilibre la compétition, mais une compétition elle-même déjà déséquilibrée au départ: Brive, l'USAP ou Biarritz ne pourront jamais financer les armadas du Stade, du Racing, du SF, de Montpellier ou de Clermont; et s'ils sortent une pépite, ils ne pourront pas s'aligner sur les salaires proposés par ces écuries. Exemple: Jaminet qui part au Stade l'an prochain. Donc les doublons, ce sont d'abord des soucis de riches. Les petits clubs ne viendront jamais s'en plaindre, au contraire, ce sont les seuls matchs où ils vont pouvoir jouer avec les autres "à armes égales".
      Sur le match d'hier soir, j'ai trouvé l'arbitrage "flottant"; très favorable aux toulousains en 1ère mi-temps, "oublieux" en toute fin de match. Je ne sais pas si ça équilibre, c'est plutôt de l'ordre du fait de match; plus que le contest de Yoyoutte, c'est la mêlée écroulée par le gaucher parisien 30 secondes avant et non-sifflée qui détonne: la même faute, exactement et par le même (coude au sol et perte d'appuis), l'avait été quelques minutes auparavant. Les arbitres aussi se trompent ou voient les choses différemment.

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    2. quoiqu'il en soit, si le ST ne participe pas aux phases finales, le titre de champion aura toujours un goût de frelaté

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    3. Problèmes de riches, c'est aussi ce qui me venait à l'esprit avant de lire Pipiou.
      Et ç'est à se demander si ça ne ré-équibrerait pas un peu,plutôt ?
      Les doublons c'est assurément une belle conneries mais très franco-française, topquatorzesque même.
      On boycotte le tournoi, on réforme notre championnat ou on reste comme ça et on ferme sa ...
      Allez Chevreuse

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  34. Dis-donc, Georges, toi qui est un spécialiste de l'"EST", bien autant que des doublons, que penses-tu de la situation actuelle bien complexe?

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    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    2. D'abord un rappel de ce que disait Havel: "la Russie tentera toujours de retrouver son espace de la nuit des temps" et Havel ce n'est pas n'importe qui.
      Comment ont étè ou non respectés les accords de Minsk 2015 de la part de Kiev? Quelle est le % exact de russophones dans le Donbass? Apparemment des Cosaques plus attachés à la Russie qu'à l'Ukraine dans cette partie du Monde.
      Poutine arrivera à occuper les villes importantes mais pas les campagnes, et l'Ukraine c'est plus grand que la France.
      En ce qui concerne Kiev et l'attente des chars pour avancer, je pense qu'ils ne savent du nombre de bazookas qui les attendent, et un tir de bazooka c'est un char en moins. En attendant ce sont les civils qui souffrent , et avec les images montrables ça pourrait rendre la Russie au ban du reste du Monde pour longtemps.
      Pour la petite histoire, mon père vient de Lithuanie, après que ses parents aient été expropriés vers 1922/26 d'une exploitation agricole moyenne parcequ'ils étaient Russes (d'origine Cosaque)

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  35. Un peu comme mon ami Alain Balaszynski -dit "le révérend": père russe à la limite de la Pologne. Il m'a dit à peu près le même chose que toi. Tout çà est épouvantable et particulièrement inquiétant quoi qu'il en soit.

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  36. Terrible...Le Covid a encore frappé...Tao et Penaud forfaits! A suivre...

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    1. Fickou et Alldrit grippés, Dupont touché au bras... Oups... Il faudra de la ressource à Cardiff...
      Plus que deux jours à attendre... la tension monte...

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    2. La température aussi, s'il faut en croire les bulletins médicaux sortis de Marcoussis.

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  37. EDF, du coup on passe à un banc de 5 AV et 3 ARR, même si Penaud et Tao étaient vraiment au top du top, je ne pense pas que cela influera sur la prestation globale, à voir bien sûr.
    Momo à la place de Bamba, je trouve très logique, d'une part parce-que le second en tant que finisseur n'apporte plus sur les dernières rencontres le plus que l'on attend de de lui, et aussi parce-que Momo a perdu sa place sur des critères extra-rugby, dès lors qu'il revient logique de lui remettre le crampon à l'étrier.
    Le covid des 2 du XV devrait nous faire réfléchir à nos attitudes dans nos vies sociales, on voit bien aujourd'hui que l'épidémie repart à la hausse au fur et à mesure des reprises scolaires des différentes zones !!!!
    Le bras de Dudu aussi célèbre que la cheville du pousse-ballon parisien, voire du nez de Cléo, quelle épique époque vivons-nous !!!!!!!!!!!!!!
    Ici, petit territoire très mobilisé vers l'Ukraine, engagé dans différentes actions de soutien et secours, la rencontre de vendredi très anecdotique, et chacun très réservé au moment de s'enflammer pour ce qui apparait comme chose futile. Plus que jamais, les équipes du tournoi se doivent de jouer le rugby dans toutes ses dimensions, sans calculs, bien sûr la compét, bien sûr le grand chelem, le classement, les résultats, les contrats, mais le jeu doit nous faire, leur faire, de l'émotion, du sacrifice sans plan comptable, de la folie même, être à la hauteur et donner un peu de lumière à ce monde qui n'en peut plus de devenir fou, con, fou et con à la fois !!!!!!!!!!!!!

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    2. C'est amusant car j'ai écrit mon premier commentaire (et même un autre à venir) sans avoir lu ce commentaire. J'y trouve des similitudes (COVID, Ukraine, futile)
      Par contre j'essayerai en tant que parfait incompétent de démontrer combien ce choix de 5/3 malgré ce changement de circonstances à la place d'un 6/2 qui aurait dû redevenir la règle est un des nombreux signes qui me font penser qu'il est possible que le match et ses aléas nous surprennent défavorablement

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  38. Ce qu'il a de bien le rugby, c'est que le gros con qui prend un carton rouge, même armé physiquement comme un porte-avions, il enlève ses protections, baisse le nez et penaud regagne les vestiaires la paille au cul ..... Et le feu dedans !!!!!!!!!!
    Ce qui ne va pas bien dans le monde, c'est que le gros gros con il prend plusieurs cartons rouges mais il ne sort pas et fanfaronne, laissant l'arbitre/l'ONU tout rouge ....... De honte !!!!!!!!!!!!

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  39. Feuilletant nostalgique quelque albums de banc d'école,
    Me suis rappelé entre quelques gaudrioles
    Avoir appris dans l'ordre les conjonctions de coordination MAIS OU ET DONC OR NI CAR ….....
    L'âge faisant, m'en souviens mais dans le désordre MAIS OU ET DONC MON RI CAR !!!!!

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  40. Bonjour
    Bon on va peut-être considérer cet endroit comme un "bulle" dans laquelle on continuerait à faire semblant, ou pas, de se préoccuper de choses futiles comme le rugby international ou domestique.
    Quand je parle de futile, je parle évidemment du point de vue du (télé) spectateur, car si on en doutait encore, ce dimanche soir sur Canal+ on nous a rappelé que la vie de joueur ça peut devenir un "enfer" pour certain.es, tout autant pendant que après.
    Je me remémore ma colère de supporter de l'ubb à l'encontre de Lionel Beauxis (tapez "Beauxis raté" dans un moteur de recherche) au moment de visionner le témoignage de son épouse sur le plateau TV, et là je ressens un très très gros malaise à l'intérieur de moi.
    Donc je vais me charger ici avec d'autres pessimistes pourquoi pas, pour ces deux derniers jours à démontrer combien c'est finalement ce match de vendredi et non les deux précédents qui est le plus compliqué à gagner.
    C'est ça la magie d'un très bon tournoi. On peut vivre ça chaque année alors qu'une coupe du monde c'est complètement autre chose. Pour ma part je préfère résolument deux barils de grand chelem (ou tournée de 3 matchs gagnée en NZ, Australie, AdS à ce baril de Coupe du monde qu'on cherche à nous fourguer depuis tant d'années en nous matraquant que de pas le posséder est une tache indélébile.
    Vous l'aurez donc compris, je suis donc Skip et pas Ariel
    http://www.culturepub.fr/videos/ariel-lessive-l-echange/

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  41. Je pense depuis un moment que nous aurons le Grand Chelem cette année et le championnat du monde de 2023 parce que le staff prépare bien les jeunes du moment. L'ensemble de l'équipe a fait ou est en cours d'études supérieures. L'éducation ouvre le Jeu et le J E de chacun dans tous les sports.On a fini par comprendre en EDF rugby depuis l'arrivée de B. Laporte.
    Peut être qu'il pleuvra à Cardiff avec son toit ouvert et à Paris où il n'y en a pas.Jones n'est pas compris par les joueurs anglais depuis 2 ans. Nous serons prêts vendredi pour manger les poireaux de Walles du début à la fin du match. Une nouvelle page d'histoire de l'EDF est en préparation à Marcoussis.

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    1. Ça c'est de l'optimisme où je ne m'y connais pas. Je vais tenter de démontrer le contraire. En tout cas que ce n'est pas une science aussi exacte qu'on puisse faire preuve d'un e telle confiance. Si déjà on peut m'expliquer la nécessité de Lebel sur le banc par rapport à un 6 ème avant, seconde ligne de préférence, ça me rassurerait quelque peu. Un doute sur Villière et sa blessure guérie par exemple ?

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  42. Tout sauf une science exacte, oui, encore heureux!

    Il ferait beau voir que dans un sport si confidentiel à l'échelle planétaire l'élite ne soit pas compacte.

    C'est aussi logique que réjouissant de voir que tout le monde peut battre tout le monde ( oui, d'accord), et d'avoir enfin repris le rôle de favori est un plaisir , pas une certitude, et c'est bien.

    Après, les ajustements sur le banc, on peut aussi le voir comme un retour à plus de classicisme, une marque de confiance à ses avants aussi.
    Perso le 6/2 m'a toujours semblé un peu risqué, et puis objectivement ,on a plutôt envie de lui faire confiance à ce Galtier que le monde entier nous envie, non?

    Allez, le Monde hein, p'têt pas le Gariguesque Dauphiné !

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  43. D'accord avec toi Jlou, talon réfléchi, ça doit être le golf. On peut que noter que ce staff gère à un niveau pas atteint par ses prédécesseurs. Donc confiance quand même dans ses choix. Lebel pourrait poser question car en club il n'est pas au niveau de ce qu'il a pu être. Le ST non plus d'ailleurs. On verra au moins ce qu'il vaut, s'il entre... C'est un peu la même chose pour D. Taofifenua (au Racing), qui faisait partie des 43. Déjà, que les 15 starter fonctionnent comme leur nouvelle appellation. A savoir un bon allumage. Après, maintenir le rythme reste un peu plus compliqué jusqu'à présent. Il y a quand même plus matière à être optimiste que de vouloir démontrer qu'il faudrait être pessimiste. L'EDF continue son chemin avec une capacité de confiance de chacun envers l'autre et le groupe qu'ils n'ont pas eu depuis longtemps. Globalement, la compo ne me paraît pas poser de problème majeur. Compte-tenu de la qualité du groupe. J'espère que Villière est correctement rétabli, ce qui n'était pas le cas de Jalibert sur lequel on a compté et qui a voulu peut être aller trop vite, rapport à sa concurrence avec NTM. Moefana devrait tenir son rang à la place de Penaud, comme il l'avait fait de l'autre côté. Les gallois doivent quand même craindre un peu en maintenant le toit ouvert et risque de pluie qui pourrait brouiller la donne en leur faveur. Alors oui le sport reste futile par rapport à des évènements de la vie, plus importants.
    Sans dénigrer les dangers, je remarque juste qu'on ne parle bizarrement plus du covid, mais des reportages diffusés et rediffusés, des débats en veux tu en voilà (même s'il y a lieu de débattre bien sûr), des soirées bienfaisance (Nagui et consorts toujours placés), campagne électorale au second plan. Et surtout la spéculation sur les prix qui va bien dont on explique les mécanismes naturels... ce matin je prend un peu de 95 à ma station pas chère à 1,98 € le l. Cet aprèm j'y repasse pour faire le plein pour p'tit voyage imprévu, il était passé à 2,12 €. Super, le mécanisme. Alors, y ya quand même de la buse dans l'air, si je ne m'abuse. Et je parle pas des sociétés de luxe continuant à commercer avec l'oligarque russe moyen d'une main et distribuant un p'tit chèque bienfaisant pour l'Ukraine, de l'autre.
    Sinon question lessive, rien trouvé encore pour un monde plus propre, et surtout pas les barils de pétrole ! Bref, fin de l'apparté.
    Essayer de garder la tête froide vis à vis d'éléments qu'on ne maîtrisent absolument pas, et envahissant les écrans de manière discrétionnaire comme dab. Faut faire couler l'encre comme on faisait pisser la vigne début 20e siècle...
    Allez l'histoire de cette EDF m'intéresse encore comme celle d'un coq licot au milieu des orties...

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  44. Un jour ou deux selon comment on compte.
    Ça me laisse du temps 🤗

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    1. Plus qu'un jour, Letiophe, car le match est demain vendredi...

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    2. Mais je ne sais pas trop comment tu comptes; et puis quand on aime on ne compte pas...

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  45. La tension monte, la tension monte, et comment !!! Salle des fêtes du village qui porte bien mal son nom, collecte de tout tout tout ce qui peut apporter du bien, du mieux, du vital, de l'utile et du nécessaire élémentaire à des bébés, des mamans, des vieux de la vieille, sur le terrain là-bas le toit n'est pas ouvert et le ciel est noir, les torches qui brûlent sur le stade n'ont rien de festives ou conviviales, les acteurs sur le terrain plongé dans le noir pas pour faire monter l'adrénaline chez les autres mais juste permettre se mettre à l'abri, l'arbitre depuis la première mêlée ouverte a rejoint son vestiaire, un peu lâche mais pas fou, le long des mains courantes qui ressemblent à des corridors humanitaires la file s'allonge vers la sortie qui n'est qu'impasse, les vols d'oiseaux migrateurs qui sillonnent les cieux plein sud ressemblent à des escadrilles qui viendraient semer quelques ogives en passant.
    Demain soir, juste pour le principe et quand-même faire savoir ce qui est important ici, des parements bleus et jaunes sur les chaussettes ou les cols et dossards des maillots ça aurait de la gueule, non ????
    Et puis, bien sûr, ce match de demain soir, sorte de buffet gastronomique préparé depuis des semaines et que soudain quelques restrictions mal venues, sanitaires ou morales, viennent gâcher et rendre fade, le jeu saura t'il, par quelque magie que les acteurs décideraient de nous offrir, nous rendre ce moment meilleur et vraie parenthèse de vie ????

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  46. Je ne sais pas vous, mais moi j'ai comme un mauvais pressentiment. Des covidés, des blessés, des fiévreux, Galthié qui nous fait une déprime. Oups... J'ai connu des avant-matches plus toniques.

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    1. Bah, justement c'est le meilleur moyen de voir si nos petits jeunes (et moins jeunes) sont imperméables à la pression.
      De toute façon, on a trouvé la solution: on ne teste personne depuis avant-hier; comme ça y'a plus de problèmes !!
      La (re)composition en 5-3 suite aux absences de Taofifenua et Penaud pousse vers l'offensive et le jeu; il faut espérer que ces intentions se traduisent sur le terrain.

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    2. Ah ça oui on va savoir.
      C'est même le sens unique de ce match.
      Contexte bleu compliqué, adversaire remonté à domicile et la pluie.
      Tout pour faire chuter le XV de France...

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    3. Le contraire eut été étonnant. De quoi aller à la mine...
      Pas le temps de faire le poireau dans l'attente d'une victoire. Mais SE faire le poireau.

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    4. Officiellement, le toit du Millenium reste ouvert pour raisons sanitaires, malgré la pluie annoncée.
      Et l'EDF a composé un banc en 5-3 avec Ramos et Lebel. Comme le staff est loin d'être bête, c'est un choix fort. La composition du 15 gallois et de son banc me paraît annoncer la couleur: ça ne sera pas rugby-champagne (et petits fours), mais rugby-pub (version vallée de la Rhondda).
      Ensuite, une fois que le match sera lancé...
      (on peut aussi trouver un gros beauf dans un cocktail mondain et de vrais élans lyriques après quelques godets dans un pub...)

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  47. C'est amusant de lire ce commentaire de Richard après avoir rédigé mon texte. Comme si malgré tout ici, nous avions un pressentiment.
    Richard tu disais donc que tu attendais ce match avec autant d'impatience que celui que j'ai vu dans une rue d'Auckland en 2011, mais comme je l'ai écrit en début d'après midi en mode brouillon, j’ai peur qu’il ne se passe pas exactement comme on l'aurait souhaité. Et je décide donc de me préparer aux mauvaises surprises comme aux grandes émotions et joies à l'occasion du texte ci-dessous. (j'ai préféré publier autrement quand c'est trop long, pour ne pas "surcharger" par un commentaire trop long.
    https://lerugbyestunjeu.blogspot.com/2022/03/et-si-le-pays-de-galles-gagnait-en.html
    Demain je me chargerai de rendre hommage à ce blog et à Brice Dulin.

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  48. Personne n'a dit que le PDG ne pouvait pas gagner. Mais l'EDF possède des atouts pour gagner, on le sait.
    Pas que jouer de la harpe, mais surtout bien tracer le sillon. Confiance dans leur jeu, leurs moyens qui sont là.
    Le soutien dans le jeu et les rucks. Éviter trop de fautes et des points à enquiller par Biggard. Et... ne pas regretter Brice Dulin🤣🤣🤣
    Les bleuets s'en sont bien sortis même si tout n'a pas été parfait.

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  49. apparemment Capuzzo va jouer contre l'Ecosse...

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  50. Et alors, Georges? De l'humour au second degré?

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    1. moi je l'aime bien Capuozzo, chaque fois que je peux le voir avec Grenoble je le regarde

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  51. Ce matin, discussion avec mon père. Je l'avais invité à Cardiff pour ses 80 ans. Avec visite privée du stade et déjeuner chez un ancien capitaine du Poireau des années 80, Eddie Butler. Mon père me dit, en évoquant le match à venir ce soir : "Le rugby, c'est la flamme !"
    Pas mieux.

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  52. Sergio
    On parle quand même de favoris pour l'edf et d'outsider pour PdG. Je vais pas te faire toute la liste des titres vus dans la presse.
    Concernant la doublure de Jaminet, je suis obligé de convoquer ici un podcast concurrent de celui de l'équipe (Crunch) que j'aime tant mais toujours aussi irrégulier (rien depuis la victoire en Ecosse.
    ,"C’est votre nouveau rendez-vous rugby, chaque jeudi. L’ancien international français Imanol Harinordoquy, les journalistes du Midi Olympique Léo Faure et Arnaud Beurdeley, et le journaliste d’Eurosport Simon Farvacque débattent de l’actualité du ballon ovale dans "Arrêt Buffet".
    Jeudi de la semaine dernière, ils s'autorisaient de parler de Jaminet
    https://podcasts.eurosport.fr/eurosport-arret-buffet/202203031453-jaminet-menace-biarritz-toulon-ca-sent-le-soufre-arret-buffe
    (2:35) Première partie de l'émission : Melvyn Jaminet n'a pas été royal lors du succès du XV de France en Ecosse, le week-end dernier. De quoi lui coûter sa place à l'arrière, dans le XV de départ des Bleus pour le déplacement au Pays de Galles ? Voici les options dont dispose Fabien Galthié.
    C'est juste que même si je pousse volontairement le bouchon un peu loin avec ma "dulinmania" (ça m'a joué des tours par le passé ici cette manière de choisir de défendre tel ou tel joueur), j'ai à l'inverse l'impression qu'on est très très indulgent avec Jaminet et je voudrais pas qu'après l'avoir encensé, un peu comme Bouthier, il ait un coup de beaucoup moins bien.
    Je t'assure que j'espère que ce soir ce sera pas un enfer pour lui. Car comme je l'ai dit par ailleurs, le staff se tient à sa manière d'agir et profite bien souvent d'une blessure pour changer le statut de tel ou tel joueur dont on pouvait imaginer qu'il était indispensable.
    Aujourd'hui d'ailleurs je me le demande s'il reste beaucoup de joueurs indispensable qui ne puisse être remplacé.
    Qui sait si un Lucu sur un match comme celui de ce soir ne se serait pas révélé comme une alternative plus qu'une doublure... Que penser de Barassi et Hastoy en Australie, et notre centre-ailier à tout faire en rééducation, notre ex capitaine qui s'est illustré l'an dernier contre ce même PdG.... Que de possibilités et de potentiels. C'est ça qui est le plus réjouissant. Ce staff arrive au bon moment car les planètes sont en train de s'aligner: les efforts considérables ligue fédé et le vivier de nouveaux joueurs du rugby français.

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    1. Ben je pense juste qu'il faut arrêter ta dulinmania comme tu dis, et regarder l'ensemble de l'équipe. Question bouchon faudrait peut être allern chercher ailleurs, non. C'est tout. Je ne comprends pas ton omnibulation😉🤔🤫

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  53. Alors, les nerfs tiennent le coup?....
    Pour le première fois depuis des années, j'ai acheté, au retour de mon petit tour, "L'Equipe". Je ne dois vraiment plus être dans le coup: vraiment! J'ai à peu près saisi l'édito de Renaud Bourel, assez mécanique et un peu trop rempli de références chiffrées. Il m'y a manqué du souffle, de l'histoire, de l'enthousiasme, du délire peut-être...Tout cela n'est sans doute plus de ce monde. Et puis, la demi-page couleur de présentation des équipes ne me convient absolument pas. Obligé de réécrire tout cela au stylo sur un bout de papier à ma mesure. Techniquement, mais c'est entièrement dû à ma déconnexion du rugby réel -sur le terrain, je veux dire-, je n'ai quasiment rien compris à l'article sur la touche: les tenants et les aboutissants. J'aurais beaucoup de questions à poser sur ce sujet. La défense et Shaun Edwards, itou. Le reste, un peu du tout venant style plus personnel: sympa, mais sans grand intérêt pour moi. Y manque un peu d'allégorie, de rêve, d'imagination sans doute. En gros, une certaine platitude un peu triste. Tellement éloignée des états d'excitation que je pouvais ressentir dans ma jeunesse et que les mots de cette époque ne faisaient que multiplier par dix.
    Donc, oui, mes nerfs tiennent largement le coup et attendent sereinement le coup d'envoi. Nous verrons à ce moment là, et à ce moment là seulement si le tension monte subitement.

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  54. Vous êtes nombreux ici à savoir que les chroniques de Richard Escot me provoquent des réactions diverses selon les contenus.
    Par exemple celle-là je l’ai trouvée particulièrement à mon goût, j’utiliserai volontiers le mot "sublime". J’aurais pu l’appeler la diagonale du (comme) fou, tellement cette mise en abîme entre le geste de Fickou et la manière de RE de convoquer l’histoire du rugby tout en reliant tournoi des 6 nations et top 14 est prodigieuse.
    Et donc cette semaine j’ai eu envie de partager ça, mais un peu plus, car un match Galles France est devenu pour moi depuis ce blog une histoire de filiation entre un fils et son père. Mais c’était un après midi, pas un soir. Je ne sais pas si l’EDF a déjà gagné un vendredi soir au PdG.
    https://lerugbyestunjeu.blogspot.com/2022/03/richard-et-son-papa.html

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    1. Merci Letiophe. J'ose dire que cela fait écho au commentaire de André, un peu plus haut.

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  55. Georges, tu as raison sur les articles des journaux selon les journalistes quel que soit le sport ou tout autre domaine ils sont parfois difficiles à lire. L'amour du jeu et du je semble ailleurs...
    Depuis le temps que le Top 14 ne me convient pas avec les matches sans les internationaux, il me tarde le début du match de ce soir. Je suis enchanté du match de ce soir et de ceux de demain. Aucun ne ressemblera au passé dont on n'a rien à faire pour sun devenir.
    Je connais la puissance et le pouvoir du 8 dont Lynne McTaggart m'a fait la leçon il y a quelques temps. Si nous pensons à la santé des joueurs de EDF comme le fait le staff avec une éducation de jeu autre que par le passé nos jeunes sont sur le bon chemin. Quel que soit le résultat nous verrons comment ils avancent pour se préparer pour l'an prochain.
    Pour leur bien d'équipe, depuis des années la Ffr moderne est en action autour de l'EDF, ce qui me semble nouveau, nous aurons la lumière même ce soir. Pas un résultat essentiel une partie nouvelle à jouer mieux que la dernière.
    Bon match à tous, le pouvoir du 8 est d'encourager l'autre pour qu'il soit moins malade.

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  56. Longtemps je me suis mis en tenue de bonne heure.
    C'était le temps du Tournoi des Cinq Nations. Il commençait en Janvier et finissait en Avril. Dix samedi ou à peu près. Pas de doublon. Sauf un, en général. Et, à la télé en noir et blanc. Les matches à 15h00 pétantes. Avant, souvent, des slaloms ou des descentes de 13 à 15. Avec les Périllat, Killy, Goitschel, Famose...Un match par samedi me suffisait amplement.
    Le matin, préparation. Courir aller acheter L'Equipe. Petit déjeuner consistant en commençant la lecture de la présentation du match. Et puis les calculs effectués à partir des quelques chiffres donnés dans la composition des équipes. Juste signaler qu'en 1962 les packs tournaient -au mieux- à 740 kilos. Aujourd'hui, rajouter 200 kilos! Le cadre matériel des choses étant en place, les articles replaçaient le combat à venir sur les plans historiques, culturels, voire philosophiques. Un peu de vélo avant le repas de midi.
    Celui-ci, vite avalé, mise en condition réelle vers 14h. Autrement dit se mettre en tenue -crampons compris- et descendre s'échauffer dans la cour/jardin. Seul ou avec quelques amis, c'est-à-dire passes, coups de pieds, petites percussions et placages, quelques touches dans le lilas si seul et passes au mur sur le dessin du demi d'ouverture tracé à la craie...Jusqu'à la transpiration et l'essoufflement.
    14h45, rentrer dans la salle-à-manger -toujours en tenue, crampons compris- disposer L'Equipe et un stylo sur la table, attendre le signal de l'Eurovision -image et musique-...Nous y sommes.

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    1. Tu as mis l'éclairage, André ? Parce que le match est en nocturne. Mais oui, le Tournoi, c'est une ambiance, un monde, une passion, un partage.

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  57. Depuis si longtemps je me mets en tenue bien avant la rencontre, rien de visible à l'extérieur à la vérité c'est le jeu qui m'habite/m'habille depuis tout minot, depuis les culottes courtes de l'école primaire je crois avoir scindé ce monde ovale en deux parties égales du terrain, l'EDF d'un côté et mon club de l'autre.
    Le tournoi des 5 nations oui, ces samedis après-midis de religion partagés à la maison avec mon père, je me rappelle aussi travailler les samedis au collège, peut-être aussi que c'étaient des heures de colle, ma mémoire défaille, à la maison devant l'écran une communion cocardière mais mon père observateur et connaisseur pas trop démonstratif, moi idem, au collège un petit poste miniaturisé avec écouteur, la démonstration là-encore pas trop de mode. La semaine précédant le match, MO et l'équipe avaient si bien donné les clefs, la semaine suivante les mêmes entretenaient le feu et racontaient une épopée, quel que soit le résultat.
    Et puis le club, plus d'intermédiaire ni d'écran, mais le match du lendemain qui commençait le samedi soir, religieusement, après l'entrainement du jeudi le linge était lavé (merci maman), moi j'avais lavé et ciré les crampons, toujours une paire de lacets d'avance, je pliais les chaussettes (rouge et noir cerclé) le short le maillot de bain que je mettais toujours pour jouer (oui y'en a eu plusieurs hein !!!!!), les affaires de toilette et de rechange pour l'après. On jouait les matins sur les stades de la banlieue, rendez-vous au stade ou à la gare, brouillards, voitures des quelques accompagnateurs, le match, le retour, en montant en âge sandwich à midi avec les accompagnateurs du matin qui devenaient joueurs l'après-midi, et puis rencontre avec la réserve, nouvelle famille, le bistrot qui servait de cleubouze, apprentissage de la vie, de la camaraderie, découverte des chansons, j'ai souvenir d'un retour un peu tardif à la maison avec de la "température", à peine couché rendu les libations de la soirée, et .......... la sollicitude de ma mère et le visage de mon père qui devait bien rire derrière son regard impénétrable.
    Le stade en-bas du fort, tout près, j'en ai fait des séances tout seul, des entrainements bien plus exigeants que ceux du club, oui parfois j'étais celui-ci ou celui-là, toujours le coq en bandoulière, et puis LE 10 du PDG est arrivé et j'ai -un peu- trahi la patrie !!!!!
    Bon, voilà, match dans 3/4 d'heure, (pas de blague les Gallois hein !!!!) et la magie opère toujours, je suis comme le môme devant la gare, le coeur battant d'aller au-devant de ce rugby qui me porte et m'emporte, en ces jours de sinistrose profonde la respiration d'un match, si ses acteurs veulent bien retrouver leurs âmes d'enfants, voilà tout ce qui m'intéresse ce soir.
    Allez, envoyez l'eurovision ...........

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    1. Te Deum de Marc-Antoine Charpentier. Toute une époque.

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  58. Et qu'aucun grand escogriffe rouge ce soir ne s'avise de vouloir copier ce Stuart Watkins de malheur, grand corbeau déployant ses ailes sur 100 mètres en interceptant la passe de Dédé et résistant au retour de Guy, tournoi 1966 et exécution en place publique des inconscients croyant être sélectionnés pour s'amuser et jouer !!!!!

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    1. C'est une passe de Jeannot Gachassin...

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    2. En direction de André Boniface. Le ballon ne lui arriva jamais. Mais il fut viré. Lui et son frère qui n'y était pour rien. Cette décision des sélections avait mis Jean Prat en colère.

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  59. 9-10 a la pause. Match très tactique. Chaque équipe a eu 20 mn pour s'exprimer.
    Ca promet... si les Gallois ne traquent pas physiquement

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  60. À force de leur laisser l’initiative…

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  61. Bon, ben ça gagne. On va dire qu’on est bon en défense. Mais question émotion, on repassera.

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    1. Pas d'accord, l'émotion, elle est aussi dans la solidarité, l'engagement, la volonté de ne pas céder, et de s'aider. La défense, en ce moment, c'est le mot clé. Et pas que pour le rugby. Je peux te dire que de l'émotion, il y en avait autour de moi, au journal. Et de la tension dans les dernières minutes...

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    2. J’ai ressenti de la tension, effectivement ! J’ai apprécié la solidité, la solidarité bien entendu. Mais les coups de tatane systématiques, c’est pas mon truc.

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    3. Yep
      Mais n'oublie pas que ce jeu s'appelle Football-Rugby

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  62. Merci Shawn Edwards, belle défense comme prévu. Les finisseurs font bien les 80 minutes comme prévu par le staff. Respect solide en mêlée. En fait on a une bonne équipe, pas de perte du sang froid. Les Anglais vont charger la semaine prochaine.

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  63. Dans la douleur, mais c'est géré. Grosse défense bien sûr. Pas suffisamment la main sur le ballon. Bon, en terme d'émotion le suspens en est une. Et la gagne au bout la délivrance en est une aussi. Bon sang, mais c'est bien sûr dit Renaud Bourel. E tout cas, il ne fait pas mentir.
    Les anglais, quel que soit leur classement viendront chicaner la victoire pour priver de grand chelem.
    Et il faudra avoir coché suffisamment de cases pour gagner, comme dit FG

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  64. Quelle défense ! Depuis la 22e, sans fléchir... Des récupérations de folie, des interceptions, des grattages, tout l'arsenal y est passé...

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    1. Un essai (avec un joli duo Jaminet-Villière, les poids-plumes dans le fermé), certes, mais une ligne bleue hermétique. Un esprit de solidarité et une organisation bien pensée.
      C'est déjà un bon socle. Savourons. Avant de passer à la suite. C'est bien, aussi, le temps présent.

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  65. Allez, pour moi, rendez-vous demain pour la prochaine chronique. Là, je baisse le rideau. Comme les Bleus.

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  66. Oui, nez en moins un bel essai. Et des jalons encore plantés. Tout reste à faire contre les anglais pour finir les travaux après terrassement et planter le sapin sur le toit

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  67. Quel beau match comme ne l'indique pas le score... Quelle intensité ! A pleurer de bonheur...
    Merci aux bleus, et merci aux rouges, j'ai pas dit au rouge... d'ailleurs j'en ai presque pas bu!
    A certains moments en 1ère mi-temps, les bleus jouaient un rugby tellement jouissif que les gallois ont voulu donner le change et ils s'y sont mis eux aussi...
    C'est pas ça qu'on appelle l'Amour? je veux dire le vrai, celui qui fait trembler la terre? comme le souligne P₩ilar - dans Pour qui sonne le glas...
    Quand elle tourmente l'Ingles: ça aussi,, c'est jouissif.
    Mais chaque chose en son temps. On verra ça le week-end prochain !

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    1. Ah ah quel style ce Charette... on va voir demain ce que l'Angleterre peut offrir face à une grosse adversité

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  68. Qu'importe le flacon, ben oui, un peu quand-même, et les joueurs ont trouvé l'ivresse bien douce.
    C'est le principal, nous ne sommes,pauvres spectateurs,qu'une conséquence.
    Et puis cette tactique délibérée de Gallois un peu démunis actuellement était sûrement la seule a leur portée.
    Devant, au centre aussi ,et même a l'espèce de gonds nous souvenons de rouge plus écarlate.
    Que de dithyrambe hier sur notre attaque napoléonienne , sur notre ligne bleue des Vosges aujourd'hui, cette phalange trouve des solutions, non ?
    Allez, savourons,c'est pas tout les jours en principauté!

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  69. Et bien l'émotion était bien là, et quand il s'agit de jouer et à chaque action remettre sur le tapis la victoire ou la défaite, quels meilleurs partenaires que ces rouges Gallois, comme les bleus d'Ecosse d'ailleurs.
    Oui bel et bien un beau match, ces bleus deviennent un peu plus madrés à chaque match. Impressionné par la défense bien sûr, surtout cette certitude qui ne peut rien arriver de grave à celui-ci ou celui-là s'il est mis en difficulté, tant on sent de collectif et de solidarité dans toutes les lignes, à preuve ces temps forts adverses que l'on combat d'arrache-pied, ces flèches-tampons rouges que l'on conteste d'arrache-ballon, une organisation impeccable des lignes de défense et des réorganisations de celles-ci dans le chahut, même sous grosse pression.
    Bon, j'ai eu mon compte d'émotions et n'en demandais pas plus, alors bien sûr tout n'est pas non plus idyllique: 2 occases en or massif pour Moefana qu'un petit jeu au pied par dessus le dernier défenseur aurait pu faire héros du soir, et accessoirement enterrer les dragons écarlates et leur espoir. Flament n'a pas apporté ce que les autres rentrants avaient emmené sur le terrain, j'ai trouvé Dupont très très bon, ici là et ailleurs, d'ailleurs on sent bien que c'est la boussole de ce groupe, enfin retour en grand écran, en long en large et en travers du JEU DE DEPOSSESSION, dans lequel soyons francs, on s'emmerde quelque peu au bout du 4 ou 5ème coup de tatane, de plus quand les 2 équipes y sacrifient !!! Bon c'est choisi, assumé, parfois tu y perds parfois tu y gagnes, mais même tactique et très réfléchi ce truc me donne le sentiment de se débarrasser de ballons dont on pourrait faire bien meilleur usage.
    Beaucoup apprécié l'arbitrage de l'Anglais, le match a tenu son rang et le monsieur y a -bien- pris sa part.
    Ritchie merci de m'avoir corrigé pour 66, effectivement passe de Peter-Pan mains vides et tendues d'André, course folle de Stuart et poursuite de Guy n'abdiquant jamais sur ce 100 mètres olympique et ne rattrapant le grand machin que sur la ligne.
    Allez, donc les Anglais, chez nous, grand chelem qui va alimenter la semaine, plus cette équipe joue plus elle grandit dans son rugby, je lui crois encore une belle marge de progression, la victoire dans ce tournoi serait une belle invite pour plus tard et un joli message à nos adversaires, tous continents confondus.

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    1. Lacaze qui poursuit S.Watkins.

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    2. fo que j'revoye alors ???? Y'a quèqchose qui cloche la-d'dans, j'y retourn' immédiatement !!!!!!!

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    3. Cardiff (Jacques), je ne corrige pas, jamais, j'apporte une précision.
      Effectivement, tu as raison, Guy le poursuit mais de beaucoup trop loin.
      Quant à Lacaze, il navigue devant Watkins qui zigzague, ne parvient pas à la toucher et encore moins à l'arrêter. Son plaquage est une catastrophe. Un international défendrait comme ça aujourd'hui, il serait cloué au pilori, risée de tous.
      Mais ce que tout le monde a oublié, ou n'a jamais voulu mentionner, c'est que André Boniface avait annoncé la fin de carrière internationale à l'issue de ce Tournoi 1966. Il voulait juste terminer la saison en beauté à Naples face à l'Italie. Ce que les sélectionneurs n'ont pas souhaité lui offrir. Et ce sont les lecteurs de L'Equipe (ouverture d'une souscription, don de un franc) qui vont payer le voyage des frères Boniface en Italie, pour assister à l'éclosion d'un nouveau génie au centre, Jo Maso.

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  70. Perso, Dupont a été le meilleur homme sur le terrain par sa capacité à gérer le jeu, à relancer ses partenaires, à surveiller le jeu adverse comme le lait sur le feu et être là pour défendre sur des situations dangereuse en soutien de coéquipiers pouvant être dépassé...
    Biggard pas loin derrière, en face.
    Défense énorme, pas pris d'essai ce coup ci. Attaque plus difficile mais un essai faisant la différence.
    Le résumé, donc, se suffire de l'essentiel...

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    1. Pour moi, le meilleur, c'est Villière. Ailier, demi de mêlée, troisième-ligne...

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  71. Dupont, bof, comme d'hab!
    On rigole hein, mais fô le mettre hors concours, Toto.
    Biggar,oui, grand bonhomme expérimenté, serein,content d'être la lui aussi,ça se voit.
    Un jeu au pied irréprochable et notons qu'a propos le fameux 50/22 devrait calmer un peu le non moins fashion dépossession .
    Mais palichon dans son animation offensive ,le Dan,malgré quelques bons ballons hier.
    Allez, la faute aux autres morts de faim, aussi !

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  72. un match decevant et pourtant un essai superbe qui aurait du oriente les francais a l offensive quel gachis ce jeu monocorde sans envolee un peu de pelote basque on frappe fort au pied et on attend les salves de l adversaire un manque cruel de panache qui malheureusement sera l apanache du prochain match
    GALTIE au visage macule de farine de riz fait partage son stress il impose cette retenue dans le jeu FABIEN libere toi ries un bon coup decompresse pour retransmettre de l enthousiasme
    un potentiel enorme censure ne demandant qu a nous ravir
    une victoire certes mais de la frustation( spatiale)

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    1. Comment être déçu d'une victoire à Cardiff quand tant de XV de France s'y sont cassés les dents ?

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  73. Hello, donc 1966, André, bin t'a raison et pas, le grand machin gallois fait un tchic-tchac sur C.Lacaze qui mord un peu mais le serre de près ensuite, cependant le grand truc là il allonge et derrière le frère de Papillon qui toutes ailes déployées pourtant n'arrive pas à gratter quelques centimètres, mais Guy le seul coq à encore courir après, y croire en dépit de tous, peut-être sur un malentendu va savoir le grand chose là peut se marcher sur un lacet, mais bon, bin non.
    Je pense pas que FG impose quelque retenue que ce soit à ses joueurs, s'il stresse c'est plutôt bien, non, les décontractés du banc n'en connais pas, ou alors intox. L'enthousiasme ils l'ont, je pense, en les voyant vivre et jouer, le potentiel est là et comment, pas de censure mais une construction, l'architecte inspiré et professionnel a trouvé les bons matériaux, l'amalgame et le mariage de tout ceci vers le projet final se construit pas à pas, on ne demande bien sûr qu'à être ravi, le chemin me semble bon, prenons le sans calcul et comme dit le Chevroteur-là savourons !!!!!!!!!

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    1. Cardiff, ça mériterait un lien vers une vidéo, pour nous permettre d'arbitrer vos débats André et toi 🤗

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    2. On dit Chevrotins, et tines pour les filles, surtout quant elles sont en chasse.
      Et même Vieux Boucs sur nos maillots, dans le dos pour que tu le voies !

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  74. A la présentation des équipes, en lisant le nb de sélections de chaque Gallois pour faire une moyenne supérieure à 40, je me disais qu'ils n'allaient pas tenir le rythme d'un match international de haut niveau jusqu'à la fin, pourtant ils ont tenu, mystère mystère.
    C'est bien de s'extasier sur la défense des bleus, ce qui suppose que c'est les autres qui ont le plus de ballons et pourquoi donc, à mon avis et en premier lieu, on a été mangé à la touche, sans compter un peu de favoritisme pour les lancés gallois de la part de l'arbitre.

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  75. Bon, allez, j'ai terminé (presque) de rédiger la prochaine chronique. Inspiré, ce matin. Comment ne pas l'être. Je la mettrais en ligne un peu avant 15 heures, ce samedi.

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  76. Avant de basculer sur une autre chronique, merci aux Italiens.

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    1. Et bravo à Georges pour son petit protégé très brillant.

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  77. Avec une fois de plus l'habituelle mansuétude arbitrale pour les gros contre les petits (l'essai marqué par Stuart Hogg n'aurait jamais -jamais, j'insiste- été accordé à l'EDF si hier soir on en avait marqué un strictement identique au Millenium), et une entrée fracassante du jeune grenoblois Capuozzo dans la carrière internationale avec 2 essais perso qui ne doivent rien à personne, dont un crochet qui envoie Stuart Hogg, excusez du peu, le nez dans les pâquerettes (Gariguette doit être bien contente, qui nous dit et à juste titre le plus grand bien du jeune homme). Au final un match plus serré que le score ne le reflète.

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    1. Merci Pipiou 😘 il fera des étincelles au Stade notre Ange 🏈🏈

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  78. Angleterre/Irlande, pas tout compris l'arbitrage de Raynal... Curieux que Furlong se fasse dominer 3 fois en mêlée. Rythme irlandais qui a été un peu cassé mais semblant meilleur que celui anglais.

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  79. Idem. Dans les derniers matches des arbitres quasi absents tellement discrets. Là, il est présent, Monsieur Raynal! Mais comme je n'y connais plus grand chose dans les règles et les batailles de mêlées, j'attends des avis plus éclairés que les miens. Quant aux anglais, impressionnants quand même.

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  80. La roue tourne... 4 essais irlandais à la sortie, certes avec la sortie rouge du 2e l. Anglais. Du coup, Smith discret à part les chandelles.
    Mais match pourtant bizarre sur les 3/4 de sa durée. A étudié la prestation anglaise qui semble avoir perturbé l'Irlande. Car ils viendront quand même nous rappeler qu'il y a plus de 500 ans, ils étaient déjà là à nous faire c....!

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    1. un Crunch pour un Grand Chelem...rare non ?

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    2. Un Crunch pour un Grand Chelem...rare non ?

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  81. Un Crunch pour un Grand Chelem...rare non ?

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  82. Un Crunch pour un Grand Chelem...rare non ?

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  83. Un Crunch pour un Grand Chelem...rare non ?

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  84. Un Crunch pour un Grand Chelem...rare non?

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