Les internationaux disposent d'un sixième sens dès qu'ils évoquent leur matrice, ce XV de France dont ils sont issus, qui les a fait naître. Interrogés en amont de ce France-Angleterre dont on espère qu'il sera le camp de base d'une belle ascension jusqu'au sommet Webb-Ellis mais dont on évitera de faire l'alpha et l'omega du savoir-faire bleu, ils ont été unanimes sans se concerter. « Je suis confiant : sans le surestimer, ce XV de France est tout à fait capable de passer cet écueil » prophétisait Philippe Sella. Olivier Magne, lui, voyait « le XV d'Angleterre en situation défavorable, fébrile, peu sûr de son rugby, de ses forces, de son caractère, de son organisation tactique. De sa relation, aussi, avec son entraîneur, qui a l’air très compliquée. Tout est réuni pour que cette équipe d’Angleterre se fasse corriger au Stade de France. Et je ne vois pas comment une défaite française pourrait survenir. »
Pis, « l’Angleterre peut encaisser une défaite record, surenchérissait Thomas Castaignède. Ce n’est pas le meilleur XV de Rose du XXIe siècle. Les Anglais sont en période de transition et s’ils nous redonnent les ballons au pied, ils vont être punis sévèrement. » Pour Serge Betsen, « il faut que l’équipe de France garde la discipline qu’elle a montrée face aux Gallois. Dans ce contexte, une victoire contre l’Angleterre démontrerait qu’on a franchi un nouveau palier. » Ce qui est donc le cas. Et Marc Andreu de conclure : « Toutes les nations du Tournoi se valent, que ce soit par la qualité des joueurs ou des systèmes de jeu. Ce qui fait la force du XV de France, c’est son état d’esprit positif. » Ca, c'était avant.
Grand Chelem, donc, le dixième, et de belle facture. On peut y distinguer la structure sur laquelle Fabien Galthié et son staff vont monter l'attente. Défense, occupation du terrain, conquête. Je connais quelques entraîneurs que ce triptyque va enjouer, eux qui insistèrent pour qu'il soit le socle du XV de France dont ils avaient la charge, et je pense là plus précisément à Jacques Fouroux et à Pierre Berbizier, qui ne cessèrent de l'imprimer dans l'esprit de leurs joueurs. Avec les résultats que l'on connait. Quatre Tournois remportés d'affilée entre 1986 et 1989 pour Fouroux, trois tournées victorieuses en séries de test-matches pour Berbizier en Argentine, Afrique du Sud et Nouvelle-Zélande entre 1992 et 1994.
Pour autant, ces réussites, on le sait, n'offrirent aucunes garanties à l'heure de disputer la Coupe du monde. Toute la difficulté que rencontre le rugby français est résumée dans ce hiatus. Forte du plus gros réservoir de joueurs au monde - derrière l'Angleterre -, la France n'a d'autre position, quand les planètes sont alignées, que d'occuper la première ou la deuxième place du Tournoi des Six Nations. Tout autre classement doit être considéré comme un échec. Pour cela, les clubs et l'équipe de France fonctionnent en synergie. C'est fait. Et que la FFR et la LNR se tiennent côte à côté. Le symbole ne vous a pas échappé: René Bouscatel et Bernard Laporte étaient - c'est une première dans le Tournoi - épaule contre épaule au moment de la remise du trophée à Antoine Dupont. Dans ces cas-là, en amont, le XV de France a tout loisir de s'exprimer.
On peut donc regretter les années de querelles, les occasions perdues, le potentiel gâché, les discordes et les tensions. Rudyard Kipling, en écrivant Le Livre de la Jungle, pensait aux Français, querelleurs et forts en gueule, quand il dépeignait le peuple singe, ces Bandar-Log et leur chef King Louis. Que de générations sacrifiées sur l'autel des pouvoirs institutionnels et des luttes d'égo, quand on y pense. Ce Grand Chelem 2022 pourrait être celui du grand coup de gomme tant il met en exergue l'impérieuse nécessité d'avancer liés, comme on le dit d'un ballon porté, groupé, pénétrant, à proximité de l'en-but adverse. Cette arme sur le terrain l'est aussi en coulisses.
Bien sûr, nous pourrions évoquer ligne après ligne ce Grand Chelem porteur d'espoirs. Savourons l'instant. Sans chercher à regarder au-delà du trophée. Il suffit au bonheur des convertis. Il sera temps, l'année prochaine, de chroniquer l'édition 2023. Sans doute ma dernière avant de remiser le clavier. Mais nous n'en sommes pas encore là. Carpe Diem. Ce jour que ne pourra plus cueillir Martin Aramburu, compadre argentin lâchement assassiné de cinq balles dans le dos par un nervis d'extrême droite connu des services de police, la veille de ce Crunch, non loin de la Rue de la Soif où sont fêtées tant de victoires et noyées autant de défaites.
Je veux garder vif en mémoire le geste de Josh Adams offrant à Ange Capuozzo, son vis-à-vis, la médaille du meilleur joueur du dernier Galles-Italie remporté avec panache et conviction par la Nazionale ; Capuozzo, auteur d'une relance slalom géant passant en revue la moitié des Poireaux soudain plantés pour offrir d'un délice de passe intérieure l'essai à son coéquipier Padovani. Tout le rugby en un plan séquence. Le jeune et frêle grenoblois se rendit dans le vestiaire gallois redonner à son généreux adversaire cette médaille qui ne lui revenait pas. Ce jeu n'a que faire de breloques.
"Quand Pantagruel fut né, qui fut bien esbahy et perplex, ce fut Gargantua son pere, car voyant d’un cousté sa femme Badebec morte, et de l’aultre son filz Pantagruel né, tant beau et tant grand, ne sçavoit que dire ny que faire. Et le doubte qui troubloit son entendement estoit, assavoir s’il devoit plorer pour le dueil de sa femme, ou rire pour la joye de son filz ? D’un costé et d’aultre il avoit argumens sophisticques qui le suffocquoyent, car il les faisoit tresbien in modo et figura, mais il ne les povoit souldre. Et par ce moyen demouroit empestré comme la souriz empeigée, ou un Milan prins au lasset."
RépondreSupprimerRire ou pleurer ? Ta chronique nous met face au dilemme la victoire des Bleus - pas mes favoris mais quoi !? - et la mort d'un joueur ... Heureusement cet ange bienvenu nous console un peu mais nous garderons ce sentiment de malaise, de joie incomplète comme s'il y avait un prix à payer .
Finalement ce n'est pas un aboutissement mais un début : pour le rugby l'année 2023 va être dure . Et je ne veux même pas évoquer les crises mondiales qui rôdent .
Trinquons : c'est encore dans un bon verre partagé que réside parfois un certain bonheur .
A la vôtre ! 🏈🍺
Hello Sylvie
SupprimerJean-Pierre Elissalde, qui nous lit, tient à préciser en lisant ton commentaire : "Pour l'anecdote, la place de la chaîne, (aussi nommé quartier grec car il était lieu de passage entre l'île de Groix et la mer Egée) est ainsi appelée car cette fameuse chaîne qui fermait le port de La Rochelle la nuit aurait servi, dit la légende, à attacher pantagruel dans son berceau."
Ah ces Rochelais ! Ils nous feront toujours rêver plus haut ! 🏈❤
SupprimerPrecision
SupprimerLe sms de JPE était par trop sibyllin.
Eb fait le quartier de la chaîne était habité par des marins de l'île de Groix, que les Rochelais appelaient "les Grecs". Je nai pas vérifier et je fais confiance à JPE
Vérifié
SupprimerDe toute façon, hein, quand la légende est plus belle que la réalité...
SupprimerBien sûr, Martin Aramburu. Il faut y penser: à lui, à sa famille, au monde comme il va. Et comme il va plutôt mal apparemment. Lui, Dominici il y a déjà deux ans, et tout le reste encore bien pire.
RépondreSupprimerMais le rugby continue...La vie continue...Alors? Alors, quelle bonne idée de se raccrocher à un ange. Un ange qui nous a montré la voie; la voie de l'inspiration. Car je pense différemment de Marc Andreu. Il ne me semble pas que tous les joueurs soient si semblables que çà. Et encore moins les systèmes de jeu. L'équipe de France se distingue nettement par certains joueurs clés et une capacité à conclure - ce qu'elle n'arrivait pas durant les dix années précédentes- sur des actions qu'elle seule -en Europe en tout cas- est capable de réaliser. Bien sûr il y a de beaux joueurs dans les autres équipes, mais peut-être pas assez et les systèmes utilisés par les différents entraineurs ne me semblent pas correspondre à leurs caractéristiques. J'attends de voir avec impatience l'alchimie qui a l'air de se produire entre l'équipe d'Italie et son nouvel entraîneur K.Crowley.
Encore une fois cette chronique arrive à balayer en 7 paragraphes beaucoup d'informations, et de sujets à réflexions différents. Le 4ème paragraphe 100% rugby (quoique) résume bien la situation du rugby français, son potentiel et ses fragilités. Quand l'économique se met dans la partie, parfois ça déraille. C'est à la fois une joie de retrouver le rugby français à ce niveau, mais comme tu l'expliques si bien, rien de plus normal, puisque son réservoir est immense. Vous aurez noté que l'Italie qui vient enfin de remporter un match, et quel match a vu un ange passer sur le terrain. Cet Ange est un JIFF. D'ici qu'on se retrouve dans quelques années à attirer la jeunesse Néo Zélandaise qui viendrait goûter aux joies de la formation/vie française comme on a attiré de jeunes Sud Africains, ou des Fidjiens...
RépondreSupprimerFaut-il espérer que le sacrifice d'un club comme le Stade Toulousain, en 2023 encore plus qu'en 2022 devienne quelque chose d'ordinaire, indiscutable. A moins que Richard, féru de "sports américains" vienne se proposer comme nouveau président de la FFR en 2023 après sa fin d'activité professionnelle et imaginer une révolution plus grande encore dans le rugby français, à choisir entre "concentrer tous les internationaux dans un seul club à deux ou trois exceptions près" ou une "même famille rugby", ou bien imaginer un système de draft à la française pour répartir plus équitablement toutes les pépites du rugby français entre tous les clubs. Puisque même la pro D2 peut fournir de suite ou à très court terme des internationaux.
C'est bien aussi d'avoir su trouver un difficile équilibre entre un drame qui n'a rien à voir avec le rugby et de tenter de nous plonger malgré tout dans un Carpe Diem salvateur en ces temps pour le moins "troublés" voire dramatiques. Merci encore de nous partager tes chroniques gratuites à tous les sens du terme et qui te demandent temps et talent.
Concernant mon "dernier agacement" et tes réponses, j'ai rajouté tes réactions et ma nouvelle réponse au bas de mon article https://urlz.fr/hKUF et mes "expériences/connaissances" en terme de médias. J'y explique pourquoi je réagis dans ton blog (puisqu'il s'agit d'un de tes articles introduit par ton "soleil, cigare, chocolat coup de téléphone") mais je me garde de "polluer" ton blog, c'est pour ça que je publie "à l'extérieur" et que tu as la liberté de ne pas lire. Et tu peux supprimer au besoin mes interventions tes réponses, et ce commentaire que je republierai sans ce dernier paragraphe.
Hello Letiophe
Supprimerne change rien, j'aime bien tout ce que tu écris. C'est tonique, différent, très personnel.
Tu es notre Villière, devant et derrière.
Amicalement
Et bien dis-donc me voilà très honoré par cette "comparaison", car même si je n'ai pas vraiment envie de faire une hiérarchie derrière le stratosphérique Toto, j'avoue que je suis absolument admiratif du parcours de ce joueur et de son activité sur un terrain (cf https://youtu.be/P4F48MIWAT4). Et comme tu l'as dit par ailleurs ce qui est très agréable ici, c'est qu'il y a des "personnalités" et des formes d'interventions très riches, différentes et originales.
SupprimerEt oui, un sacré pif nos anciens monstres sacrés!
RépondreSupprimerMonsieur Uttley pour qui nous avons grand respect par contre....
Soit Miss Roger lui a confisqué la zapette depuis quelques saisons, soit une lointaine ancêtre à fauté avec ce bon monsieur De La Palisse, voir un peu des deux !
Parce que " bien " jouer au Rugby, au sens classique du terme, ça reste nécessaire mais c'est loin d'être suffisant maintenant.
Jamie George joue aussi bien que Julien Marchand mais il arrive toujours 1/2 seconde après, et sauf Itoje ( et encore!), le petit centre Marchant p'têt , le constat est identique pour chaque poste.
On encense Edwards, parce qu'il le vaut bien, rendons grâce à Giroud qui le mérite tout autant.
Allez Chevreuse
Effectivement Uttley m'avait précisé qu'il s'était éloigné du rugby. Mais son plan n'était pas mauvais.
SupprimerJamais les Anglais n'auraient dû nous redonner autant de ballons .même bien tapés in the box.
On peut aussi s'éloigner du milieu du rugby et garder un oeil pertinent sur le jeu et son évolution...
SupprimerCertes les options tactiques d'Eddie Jones n'ont pas été payantes, mais avait-il beaucoup de choix ? Nous redonner les ballons n'était pas si idiot que ça: notre jeu se reposant sur une défense intraitable, nos "erreurs" à exploiter pouvaient venir de nos utilisations offensives (outre les ballons à récupérer dans les airs avec le choix de Freddy Steward ailier). Mais pour ça il aurait fallu que les Anglais nous pressent plus qu'ils ne l'ont fait, et puissent empêcher les éclairs de talent français (comme sur l'essai de Dupont qui arrive à échapper à Jamie George et Ben Youngs sur ses premiers appuis).
les "pundits" britanniques convergent tous vers ce que Courtney Lawes a bien résumé sur bleus: précision et talents individuels hors norme.
SupprimerWilkinson et Woodward étaient tous deux époustouflés par notre vitesse de sortie de ballon et soutiens dans les rucks. Wilkinson était en admiration de la connection entre les joueurs en phase offensive ... pour l'équipe d'en face, indéfendable!
« The Boss is always right ( …and he makes sure that he helps the team to perform their tasks to their best abilities, Amen ) »
RépondreSupprimerMon âme exalte le sélectionneur,
Exulte mon esprit en Fabien, mon Sauveur !
Il a penché ses lunettes de chantier sur son humble EDF;
désormais tous les âges me diront bienheureuse.
Le Sachant fit pour moi des merveilles :
Saint est son nom !
Son amour s’étend d’âge en âge ( mais 28 c’est mieux )
sur ceux qui le rejoignent.
Déployant la force de sa haute intensité,
il disperse le Médard,
Il renverse le puissant Picamoles de son trône,
il élève l’humble Jaminet,
Il comble de biens l’affamé Villière,
renvoie le Lauret les mains vides.
Il relève le joueur, son serviteur ;
il se souvient de son amour de la défense, des gaufres et de la dépossession tatanesque,
De la promesse faite à ses pairs
en faveur du Graal mondialisé, ce momentum, à jamais.
Gloire au Père, et ses Fils, Edwards, Ibanez
et Giroud, les Saint-du-corps-et-de-l’esprit.
Maintenant et à jamais,
dans les siècles des siècles,
au moins jusqu’au 28 octobre 2023.
Enorme! S'il fallait illustrer ce que je viens d'écrire au dessus en réponse à Richard. Je suis allé rechercher à la source, et je me suis amusé à imaginer comment tu aurais pu transformer aussi l'analyse qui en est faite. http://www.interbible.org/interBible/cithare/psaumes/2019/psaumes_20191021.html
Supprimer
SupprimerMerci Letiophe…le merveilleux dans le Cantique, c’est qu’après maints échecs du plan de Dieu….jeu ? (…et là pour le coup, si tel Sisyphe, une fois encore, nous nous étions pris les pieds dans le tapis, basculant inéluctablement dans le Quantique selon Saint Jonny d’une énième défaite encourageante ) la prophétie enfin, se réalise 😉
Hommage et dommage pour la vie de Aramburu, vrai joueur international bien connu et hommage a l'international italien qui joue Grenoble pour rendre sa médaille au Gallois qui l'a transmise
RépondreSupprimerHommage au staff de EDF et toute son équipe pour ce qu'elle prépare depuis 3 ans. Le JEU elle l'a appris avec chaque Je. Ils sont nombreux, différents du passé et effectivement accompagnés de leurs clubs à l'initiative du lien FFR et LNR. Jamais loin de l'esprit de Toulouse par les dirigeants.
Pourquoi ne pas imaginer que l'an prochain, nous avons les possibilités de continuer de dominer le VI Nations et entrer enfin au titre de champion du monde?
Galthié est prolongé , alors les stratégies seront adaptées pour agrandir le chemin que nous voyons depuis 2 ans.
Nous voyons une autre façon de conduire ses projets de sport et de ses activités. Nous continuerons d'être récompensés dans le rugby. Le golf et le tennis peuvent apprendre ce que ce sport d'équipe démontre pour avoir le même espoir.
Un ange s'en va, un ange s'en vient. L'EDF obtient la chanson qu'elle mérite et le pass pour prétendre à cette coupe du monde 2023. Martin A. se voit refuser la porte de la vie, ayant perdu les clefs au mauvais moment et mauvais endroit. Côté ouvert, côté fermé...
RépondreSupprimerLes masques sont tombés. C'est l'histoire de mecs qui voulaient être majeurs...dans un art mineur, au hasard de rebonds de ballons capricieux.
Marcus n'a pas encore suffisamment la mèche rebelle mais les rosbeefs sauront peut être reficeler leur jeu. Les bleus ont su bâtir un collectif et une confiance les embarquant vers le grâal, peut être.
L'important c'est de prendre les clefs du camion pas de s'en faire virer.
Quel plus bel hommage ce soir que cet essai de Mallía en tout début de match
RépondreSupprimerEffectivement
SupprimerEt ce regard vers le ciel
Le niveau de ce blog est juste stratosphérique.
RépondreSupprimeren premier lieu bravo pour cette convaicante victoire et l apotheose de ce grand schlem
RépondreSupprimerAtonio a musele son adversaire que l on annoncait comme un tsunami il est explosif certes maais peu de degats et d avancee au final
les Anglais tout juste sortis du brexit ont entame leurs rugbyexit meconaisables ils sont devenus une puissance en lethargie quand a la France elle affirme sa mue fini le spectacle une froide determination en defense et la rigueur des consignes a relegue l imagination la creativite au musee
tout est trop parametre Ntamack trop sobre cadenasse par les options limitees qu on lui octroie
une merveille de voir l engagement l adresse des avants les ailiers trepignent ils recherchent le moindre filon pour en extraire des onces d essais
GALTIE bien installe fort de ses succes maintiendra ce style mes suppliques il n en a que faire et avec l arrivee de nombreux jeunes je lui souhaite bien du travail pour sertir cette profusion de carats
Frêle l'Ange? ce n'est qu'une vision un peu lointaine de cet "ELASTOC", ça fait déjà longtemps que je l'observe , comme je l'ai ecrit auparavant, après avoir vu un reportage dans jour de rugby qui lui était consacré il y a je crois plus de 2 ans. Il parait un peu foufou à se jeter dans la mélée et son équipe ne perd quasiment jamais le ballon....
RépondreSupprimerC'est l'emission rencontre à XV, et j'ai retrouvé ceci:https://www.facebook.com/watch/?v=787031522194141
RépondreSupprimerMickey l ange
RépondreSupprimerAnge,
RépondreSupprimer"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête" disait Blaise Pascal, théologien et philosophe.
Reste que d’avoir atteint le Mont Blanc avec panache certes ne veut pas dire qu’il en sera de même pour être sur le toit du Monde en 2023. Gravir l’Himalaya n’est pas une sinécure et tous les alpinistes aguerris le savent. Tout compte, le mental, le physique, la météo, la chance, l’intuition et la pratique des hauts sommets. Point de sherpas après le dernier camp de base. Donc logique ce Grand Chelem pour avoir été à Béziers, Galthié ou pas, ou Piqueronies a fait mieux que lui en toute discrétion, un tournoi des VI Nations en 2018, 2 fois Champion du monde en 2018 et 2019 avec les moins de 20 ans actuels en instaurant confiance et autonomie tel un Ange. Peu médiatique et tout aussi efficace sans Giroud, sans Shaun, sans Fabien et tout cela à 41 ans à peine. Autant dire que les lauriers à tresser lui reviennent avant tout. BL, le pourpre et amaigri Cardinal, ne sont en rien pourfendeurs de la réussite actuelle. Cette génération, brillante, creuse seule son sillon au-delà de toute espérance, au-delà des staffs, au-delà du plausible et du convenu tels que beaucoup l’ont écrit. Dupont en est la signature de cette génération, celle qui croit en elle avant de croire au quand dira-t-on, celle qui croit à l’instinct pur et dur nous gratifiant de nombreux essais contraires à la rhétorique du tableau noir. Des anges démoniaques, pleins de simplicité et de lucidité, remplis de sobriété, tout le contraire d’une génération passée de mercenaires galvanisés par l’argent et les paillettes. Le nouveau credo du rugby de demain est sous nos yeux dépassant largement ce qu’ont pu être nos anciennes gloires conformistes et asservis à la théologie de quelques sachants. Cette jeunesse croit en elle et le fait savoir sous toutes ses formes démontrant finement et sans prétention aucune que pour jouer au rugby il faut une foi sans limite, une amitié irréprochable, un instinct de l’herbe inépuisable et une rate à toute épreuve. Depuis plus d’un demi-siècle, je n’ai vu et ressenti une telle ferveur chez nos joueurs, une telle pureté dans le combat, la gestuelle et une telle intelligence situationnelle qui doit combler son auteur. Ils doivent continuer de s’aguerrir à la loi du Talion, vengeance narcissique de tant d’années de disette ou le rugby devenait un contre sens même au jeu de mains. Plaise à vous toutes et vous tous, loyaux contradicteurs, de penser différemment, "ange ou bête" le curseur entre les deux est parfois plus étroit qu’il n’y parait. La route vers l’Himalaya se dessine lentement mais surement et certains ne savent pas encore qu’ils n'arriveront jamais au sommet car pour être un "Ange" il faut que Dieu le veuille. Là est toute l’histoire de l’humanité.
Hello !!! Euh, dieu le saint frusquin les anges et les démons, bien beau tout ça m'enfin tous ensemble z'ont guère remporté de tournois les types-là, et puis ça reste assez mystérieux leur jeu, pas mal de coups défendus et l'esprit ludique et convivial du jeu à des années lumière de ce que l'on aime, non ????
RépondreSupprimerQue celui-ci ou celui-là ait plus de qualités que l'autre, que l'on apprécie plus lui plutôt que lui, au pesant de leurs parcours, ça reste un jugement -pas dernier-, pas non plus enlever le mérite à des ceux que l'on n'aimerait pas, pour ce seul motif.
Les joueurs d'aujourd'hui pas trop les monter les montrer comme des exceptionnels, toutes les générations ont eu leur lot d'individus de classe et même hors-classe, avec la même foi, la même envie, amitié solidarité affectif sens du combat et gestuelle parfaite, toute jeunesse croit en elle, les réussites viennent ou pas, et sont plus ou moins flamboyantes au gré des générations, celle de notre EDF héritière de son passé et ses glorieux aînés, pas de génération spontanée, juste une recette simple, de l'entraînement et des rencontres, en fil rouge le JEU que l'on veut pratiquer les JOUEURS pour le mettre en oeuvre et des hommes pour le cimenter.
Différence notable quand-même, aujourd'hui plus de joueurs de rugby mais des patrons/contremaitres/ouvriers du rugby, salariés (et bien et à temps plein) pour pratiquer un jeu, ferait beau voir qu'ils ne pratiquent qu'un jeu de misère.
Les sommets certes différents par leur nature, gravir la colline est déjà un bel apprentissage, monter sur les plus hauts sommets de belles victoires, et tenter d'escalader le toit du monde un beau défi, tant d'autres équipes de France rugby ont vaincus les premiers qu'il n'y a pas de raison que le dernier là-haut ne soit pas atteint.
Alors, que dieu ou quiconque le veuille ou pas, on s'en fiche un peu, ce qui m'intéresse c'est ce qui se passe sur le terrain, tout en s'assurant que l'environnement de notre sport reste garant des fameuses valeurs du rugby (on peut en discuter), après ça reste l'affaire finalement de la rencontre de 2 équipes, des décisions de monsieur l'arbitre, du faux rebond de la gonfle et d'un seul ballon arraché dans un ruck ou grignoté dans un maul, petite histoire d'un après-midi ovale dans la grande histoire de l'humanité.
L'exaltation du tournoi passée, retour au quotidien, l'Ukraine à la télé comme un feuilleton, aujourd'hui la destruction de Marioupol en direct, ne manquez pas les ruines de Livl demain puis l'apocalypse de Kiev en prime-time samedi, l'humanité vous dites, l'humanité, ah !!!!!!!
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerLes anges du moment vont-ils faire que nous puissions partager et échanger nos découvertes de ce nouveau jeu, dans une rencontre amicale à Uzerche? La lecture de L'Equipe et du Midi Olympique nous montre qu'enfin le rugby d'aujourd'hui a changé et que l'étape magnifique vue en VI Nations est seulement une étape pour préparer la vraie histoire de cette EDF, des joueurs attentifs et sérieux, accompagnés par un staff intelligent et attentionné, programmés il y a 2 ans grâce au lien FFR-LNR coordonné comme jamais.
Le Top 14 va arriver à sa fin avec toutes ses équipes complètes. Les internationaux de Toulouse vont renforcer cette équipe et lui redonner l'image de meilleure d'Europe et de France. Ses joueurs de l'an dernier sont devenus plus forts comment ne peuvent ils redevenir Champions en C1 et Top 14 encore cette année?
Je vais aller chercher du jambon de cochon noir de Bigorre chez Antoine Dupont qui a transformé tout le village de Castelnau Magnoac avec son frère. Entrepreneurs remarquables ces jeunes. J'en porterai si nous nous voyons un jour à Uzerche à moins que j'ailles seulement à Brive pour mon plaisir de la pêche à la mouche.
Bonne fin de championnat en TOP 14 et ProD2 où des Italiens et Géorgiens en plus d'Espagnols se préparent l'année prochaine où au 41ème match nous serons champions. Beaucoup de rêves permettent à chacun d'avoir une vie meilleure. L'eau est notre vie:https://reflexions.golfentredeuxmondes.fr/leau-est-notre-vie-notre-lien-avec-la-conscience-illimitee/ .
Au sujet d'Uzerche il y a bien quelque chose de prévu mais je ne sais plus à quelle date????
RépondreSupprimerA propos d'Uzerche, le cricri briviste on en entend plus parler... Il en pense quoi actuellement de ce re nouveau du rugby français (joueurs et coachs), avec la perf au bout ?
SupprimerIl y a une coïncidence qui me plaît dans cette équipe de France, c'est une commune origine géographique, quasiment culturelle, d'un noyau de joueurs: Baille, Marchand, Dupont, Jelonch, Alldritt, viennent tous de ce pied des montagnes touchant à la fois Haute-Garonne, Gers et Hautes-Pyrénées, et s'ils tutoient les sommets du jeu, montrent en même temps qu'ils restent profondément et simplement attachés à leurs racines, que ce soit Dupont relançant l'hôtellerie familiale que Jelonch n'oubliant pas les fêtes de Vic, et sachant pour certains revenir visiter leur club formateur à Auch. C'est en gardant ainsi les pieds sur terre qu'on ne prend pas la grosse tête et que l'on peut rester simple en étant pourtant le meilleur. Comme l'écrivait Denis Lalanne pour illustrer cette abondance de biens, "Ce n'est peut-être pas le meilleur de son village, mais c'est le meilleur du pays !".
RépondreSupprimerJ'aime donc cette idée que si le rugby de village est devenu un rugby professionnel de grands clubs, les internationaux qui le pratiquent n'oublient pas le "terroir" dont ils sont issus, qu'il soit pyrénéen ou parisien, de la banlieue des montagnes ou des cités (tant qu'il y a du relief !).
(et dans l'Equipe du jour, une interview passionnante de Karim Ghezal sur le travail de la touche en EDF et toutes ses implications sur le jeu)
Passionnant cet axe Toulouse-Paris ça va faire plaisir au reste des Français !
SupprimerDommage ... j'avais presque fini par croire à un rugby national représentant toutes les composantes d'Ovalie ...presque ...
Extrait de vie pour toi Sylvie. Dimanche matin ma femme demande qui a gagné le Tournoi. Mes deux garçons de répondre en coeur "Toulouse"
SupprimerBon on rigole mais à terme ça risque de poser des problèmes ...
SupprimerC'était dans la symbolique, Sylvie, pas dans le catalogue...
Supprimer(y'a 12 ou 15 ans, tiens, j'aurais pu écrire quasiment la même chose sur l'excellence de la formation par chez toi, avec ce formidable réservoir d'internationaux sortis du moule berjallien, là-aussi un terroir de rugby au pied d'autres montagnes).
Oui je sais mais à présent les flux changent : les clubs étaient dépecés par le FCG puis c'est passé au LOU voire l'ASM ... là c'est direct vers le ST ou Paris .
SupprimerDonc terroirs c'est mignon mais force économique qui écrase tout c'est pas faux non plus ! 🏈😉
En mode retour ou furtif, peut importe, tel un drone de ces puissances mystiques invisibles, Tautor, tu évoques plus communément la rate...
RépondreSupprimerLe foie aussi pourquoi pas, dans ce milieu 3e mitemptiste. La foi plus sûrement... Cette relation de confiance qu'on (ils) se font ou qu'on nous (leurs) accorde. C'est ce qui les rend croyants, confiants dans leurs objectifs. Là est leur ferveur, leur religion est ovale. Et il s'essaient à l'écriture de leur propre bible, sur et aussi en dehors du pré, un peu comme des moines, dans leur préparation pour la quête d'un grâal bien sûr. Alors là, on est au delà de l'argent, normalement, ou pas. Parce qu'il y en a qui vole, brille, autour, au-dessus. Et voui, c'est professionnel cet atmosphère, cet univers. C'est dans l'air, faut faire avec son temps.
Mais "unis vers l'uni" comme qui dirait un certain...
Alors oui, il y a pas eu de baguette magique du dieu machin. Les gars y z'ont été découverts, formés (pas encore formatés top 14 par exemple) par des personnes, éducateurs, entraîneurs genre orpailleurs. Et puis il y a ceux qui vont mettre une petite pièce dessus genre spéculateurs parce que ça peut rapporter gros.
Mais chez ces jeunes joueurs, ya aussi cette petite étoile du nord qu'ils ont repéré et qu'ils essaient de suivre. Toucher l'ange, pas le démon. Parce qu'ils pourraient en toucher d'autres, d'étoiles, bien plus, de quoi faire des toiles.
Ainsi va la vie en ovalie, ou ailleurs d'ailleurs. Bon, il y a encore un moment de "vraie vie" là dedans pas encore dystopique, qui fait qu'on peut croire encore à quèquechose, avoir la foi en eux parce qu'ils ont le feu pas le diable... Aahhh l'humanité...
Satan est un ange déchu ... je dis ça je dis rien ...
SupprimerJe lis que Dupont devient ambassadeur de la SNCF ... d'ici que les trains soient à l'heure ! Mais c'est qu'on y croirait presque !
RépondreSupprimerPour faire suite au post remarquable de Tautor je me suis rappelée d'un livre de Jef Kessel qui racontait les aventuriers croisés au cours de sa riche et dense existence . Le croirez- vous ? Le titre c'est "Tous n'étaient pas des anges "
Certes non mais ô combien extraordinaires ! je vous préviens c'est pas du Cabrel, pas pour les gonzesses façon Rousseau ( Sandrine pas JJ ! ) y'a du mec sévèrement burné, pas déconstruit . Bref c'est disruptif ! Bonne lecture 🏈🥳
"Disruptif"? Vous avez dit disruptif, ma chère cousine?
SupprimerDupont, SNCF, gare de triage, ça me rappelle quelque chose 🤔
SupprimerSans doute le grand Albert Cigagna.
SupprimerPuisqu’il est ici question de mecs pas déconstruits susceptibles de grimper les cimes, il m’est avis que nos angelots, dès lors qu’ils apercevront les premières pentes himalayennes, seraient bien inspirés de déterrer la bienfaisante Yarchagumba.
SupprimerFaut prendre des forces, hein ! Parce qu’avant l’Éverest, y’a le K2. Vous savez, le second couteau, le truc moins prestigieux mais tordu à point style Argentine 2007 si vous voyez ce que je veux dire. Et si ça ne passe pas, ben, z’auront le temps et l’énergie de participer au renouvèlement du cheptel de futurs cracks forcément toulousains.
Tous les himalayistes, Pom, te diront que l'Everest, c'est plus facile que le K2; moins au nord, moins froid, moins technique. faire l'Everest, c'est même devenu un véritable business en soi pour les sherpas qui traînent au sommet (ils appellent la voie normale népalaise "l'autoroute à yacks") des amateurs aussi fortunés et équipés que peu expérimentés, à coup d'oxygène en veux-tu en voilà dès 6000 m., voire de toute une pharmacopée auprès de laquelle la pharmacie d'une équipe de cyclisme pro fait pâle figure, qui se tirent à leur jumar sur une corde fixe continue. Tout ça géré par une ou deux agences spécialisées qui en ont fait leur chasse gardée et font payer l'équipement de la montagne fait en début de saison.
SupprimerL'Aventure, quoi...
J’sais bien tout ça Pipiou ! Le monde en général s’enflamme pour le toit du monde, alors que le traquenard, le vrai, c’est l’étage en dessous, au K2. Mais tout cela n’était que métaphore rugbystique 😉
SupprimerDonc ça va être plus coton de battre les Sud-Afs en novembre 2022 que gagner la Coupe du Monde en octobre 2023 ? (Va savoir...)
SupprimerEt l'Annapurna, alors ? Moi qui suis allé au Népal, arrivé à 3 500 mètres d'altitude, dans un village en replat qui offre une vue inouie sur ce mont, on sent bien la différence entre trekking et alpinisme. Jusqu'à 3 500, il y a des chemins, pentus mais accessibles. Faut être solide, mais à l'époque, j'avais encore mes deux genoux valides (j'en un depuis un qui coince sérieusement).
SupprimerRitchie, question treck, si j’avais eu le quart de la moitié du dixième du talent d’un Graham Green, j’aurais pu accoucher d’un recueil de nouvelles intitulé « Voyage avec ma mère ». Jeune homme, j’eus en effet l’occasion de faire un merveilleux treck au Népal, en compagnie de ma mère….asthmatique ! Quelle riche (et pauvre en oxygène) idée. Faut dire que c’est elle qui finançait. Alors, bon.
SupprimerJ’ai passé plus de temps à la soutenir, tirer, porter qu’à profiter du paysage.
J’me voyais en Herzog/Lachenal teinté de Bonatti; je ne fus que yack souffreteux ��
D'où qu'y viennent nos joueurs de l'EDF, quelques-uns de même origine géographique et d'autres d'ailleurs, on s'en tape un peu, non ???? Des Hauts-Pyrénéens des Gersois et des gars des cités parisiennes, et des tas des différentes provinces de notre pays, oui et alors ???
RépondreSupprimerNous sommes tous attachés à nos racines, me semble, que l'on soit de Chevreuse ou de Lannemezan faut bien que l'on soit de quelque part, ce n'est quand-même pas la sélection de Midi-Pyrénées ou d'Armagnac-Bigorre que l'on va voir hein, faut s'élargir l'horizon, peut-être que la chaîne des Pyrénées sert d'écran au monde !?!?!?!?!
Tiens, au sujet de revenir visiter son club formateur, voir Bamba et son implication très sociale, sociétale et aussi très matérielle auprès des gamins de sa banlieue.
La foi en eux, croire en eux, OH OH Hé on parle de rugby là, l'EDF est en train d'arriver à bâtir ce que des centaines d'entraîneurs en France, à tous les niveaux, s'efforcent saison après saison de construire, un collectif, un référentiel commun et partagé, et du lien par dessus tout, au final c'est toujours du rugby et simplement du rugby après tout.
Au passage, hommage à Toulouse donc, ses maquignons toujours bien avisés sur les marchés de joueurs, et repérant bien vite entre les bestiaux mis très tôt sur le foirail les quelques-uns qui peuvent aller jusqu'au salon national et ramener la médaille. Comme la trésorerie est bien épaisse, tout comme les liasses des anciens en blouse grise qui prenaient le capitole pour monter au salon, plus facile d'entretenir un cheptel conséquent, et puis pas oublier non plus que tous nos clubs formateurs s'enfoncent, saison après saison, dans les petits championnats de territoires, dont tout le monde hormis les encore attachés à leurs couleurs, se fout comme de l'an 40.
Retour au championnat de chez nous, le choc ne risque t'il pas d'être trop grand ????
Vivent les riches ! Ah au moins j'aurais lu de quoi rigoler . Sans oublier la larmichette sociétale du p'tit gars de banlieue qu'est bien sympatoche . Ah Nini tu n'as pas changé c'est même à tes tirades que je t'avais identifié .
SupprimerSinon y'a des morilles ?
coucou,
Supprimersi tu réponds ici à mon envoi précédent, j'ai bien peur que tu aies pris au premier degré l'hommage aux riches, quand le texte se comprenait pourtant à l'envers, si tu as bien rigolé tant mieux après tout on est ici -aussi- pour rigoler. Ce qui ne me fait pas toujours rire moi, c'est le ton professoral que prennent les commentaires aux commentaires, lire entre les lignes que tel envoi est bien sympatoche, n'arrive pas à bien savoir si l'envoyeur n'est pas finalement un grand couillon égaré dans un cercle d'érudits.
J'adore lire les avis d'ici, tous les avis, j'aime bien aussi digresser dés lors que l'ovale est au centre du jeu, s'il faut passer à chaque fois sous les fourches caudines d'un jury auto-proclamé et se faire recaler ou déclasser au nom de ........ De quoi, au juste ???? ça n'est plus le vestiaire convivial que j'attend de ce lieu.
Bon, vrai aussi que l'on n'est pas obligé de venir, mais comme dans toute équipe on est bien content parfois de se compter 15 pour jouer, et bien content même de compter sur le 15ème peut-être pas vraiment au niveau.
Oui bon, Chevreuse ça compte pas c'est le centre du monde!
SupprimerMais dans le fond du car on chantait un mec qui avait son centre du monde a Sète et qui aimait pas les centre du monde , a cause que ça fait des vieux co.., pardon des imbeciles heureux,les centres du monde .
Du coup nos bons maîtres nous ont emmené voir si des fois y avait pas aussi des racines du côté de Dublin, de Londres et même, surtout, de Cardiff.
Y en avait, des belles comme les nôtres,depuis j'en cherche partout.
Alors oui, naître quelque part, juste pour fixer ses premiers souvenirs, mais ça suffit pas, t'as raison,fô s'élargir!
Allez aux fêtes de Vic
Et puis ne pas oublier l'anniversaire du "22 Mars". Ce mouvement plein de révoltes et d'espoirs....Un peu comme cette belle équipe de France d'aujourd'hui.
RépondreSupprimerau fait l'axe Toulouse/Paris il passe obligatoirement par Montauban....et pour ceux qui ont des doutes, regardez Ghezal, Labit
RépondreSupprimer👍💪🏈🥳😅😅
SupprimerTss tss, Georges, je sais qu'on devrait jamais quitter Montauban, mais Labit est de Revel et Ghezal né à Toulouse, un gersois (encore un !)de L'Isle-Jourdain (bon d'accord, c'est à un lancer d'ail de Montauban).
Supprimertaratata, Ghezal y a joué au moins 3 saisons, avec un des meilleurs seconde ligne (niveau mondial bien sur) et Labit y a entrainé au moins 3 saisons, sourire
SupprimerComme quoi il faut savoir quitter Montauban...
SupprimerBonjour
RépondreSupprimerJ'avais eu l'occasion ici de parler du blog d'un ami qui a "l'Argentine au coeur".
Il a publié tout récemment un article sur le meurtre de Martin et son "traitement" par la presse argentine.
https://argentineceleste.2cbl.fr/un-rugbyman-argentin-tue-a-paris/
J'ai failli utiliser le mot assassinat mais je me suis repris, car mon ami Patrick, ne badine pas avec le vocabulaire. J'en ai fait l'expérience quand je lui ai fait cette remarque "commotion à la place d'émotion, acte manqué?"
Mais c'est moi "l'acte manqué". Je ne peux que sourire aux échanges ci-dessus. Il y a quelque temps désormais que j'ai fini de complexer d'être assez primaire et peu "cultivé" par rapport à certain.es. Et j'ai fini par m'en amuser. Donc à force d'entendre parler de protocole commotion, j'ai fini par n'en garder que son sens le plus restrictif.
Tautor, médecin-érudit et bien d'autres ici, connaissent assurément l'utilisation élargie de ce mot que mon ami me rappelle:
Christophe,
Commotion est aussi un synonyme de forte émotion. Extrait du dictionnaire CNRTL :
A.− [En parlant d'un animé humain] Ébranlement psychique et moral, vive émotion. Commotion voluptueuse et cruelle; commotion d'art, de joie, de plaisir :
3. C'était un joli nid de verdier avec quatre œufs gris-rose historiés de lignes rouges comme une carte de géographie emblématique. Je fus frappé sur place d'une commotion de plaisir indicible qui fixa pendant plus d'une heure mon regard et mes jambes. C'était ma vocation que le hasard m'indiquait ce jour-là. G. Bachelard, La Poétique de l'espace,1957, p. 96.
Ce rochelais d'origine, bordelais d'adoption va bientôt s'installer définitivement dans son autre région de coeur: la Bretagne. Certes le stade de la Rabine sera malgré tout éloigné de chez lui et il aura moins l'occasion d'aller y goûter du rugby qu'à Deflandre, Musard puis Chaban.
Et oui, il faut qu'une politique volontariste sans cesse testée et rarement réussie, fasse en sorte que le rugby soit présent à un très bon niveau en tous points du territoire. La pro D2 y contribue. Par contre en top 14, "la ligne" La Rochelle, Bordeaux, Castres, Toulouse, Pau Biarritz ou Bayonne ou bientôt Mont de Marsan?, épisodiquement Agen qui concentre plus du tiers des clubs de top 14 sur 1/8ème du territoire français, démontre que le rugby reste "viscéralement" un sport de "territoires".
Sommes nous prêts à voir un club à Strasbourg truster des titres en rugby, sous l'effet d'un personnage magique (type Altrad, Hans-Peter Wild) ? Je suis certain que non. Le président très "disruptif" (j'ai bon Patrick?)de Biarritz l'a bien "senti", lui qui était prêt à délocaliser la marque "BO" à Lille, alors même qu'on peut le trouver en tribune à Agen pour soutenir son club d'origine.
Il y a beaucoup à faire encore pour que le rugby soit un sport populaire à tous les sens du terme.Cela fait d'ailleurs des mois et des mois que je tanne Patrick pour qu'il fasse un dossier/papier sur le rugby argentin dans son blog, car il est très spécifique et bien moins "populaire" encore. Mais il m'écrit ne se sentir ni prêt, ni assez légitime sur un sujet qu'il ne maitrise pas assez. Mais je ne perds pas espoir.
RépondreSupprimerTout comme je ne perds pas espoir qu'à la faveur de la coupe du monde 2023, le rugby (re)rentre massivement dans les établissements scolaires et devienne une pratique sportive "populaire" en tous points de nos territoires.
C'est pour cela que, pour paraphraser un personnage atypique du monde élargi de l'Ovalie (qui va trouver? non ce n'est ni Burgess, ni Sénèque :-)
Même "si je m’en branle un peu de gagner la Coupe du monde, ce fameux trophée après lequel on court depuis plus de 30 ans qui veut juste dire qu'on aura battu 2, maximum 3 équipes de classe mondiale au cours d’un même tournoi" ; je crois qu'une réussite de l'organisation de cette coupe du monde en France et enfin une victoire finale de l'EDF sera un moteur extraordinaire pour la réussite de ce développement que j'espère. Et je sortirai ma vieille rengaine qu'il n'y a pas d'âge pour rendre au rugby ce qu'il vous a apporté. Et de manière totalement désintéressée, n'est pas "Guy-prof-de-Pibrac"?
https://www.lexpress.fr/actualites/1/sport/rugby-mon-prof-de-sports-s-appellait-guy-noves_1773495.html
L'auteur c'est Ovale masqué de Boucherie Ovalie . La suite était gratinée "... le reste du temps, tu l’as passé à faire de la muscu et des courses d’orientation dans les bois avec le GIGN. En phase de poule, tu as violenté des semi-amateurs roumains et des Tongiens en obésité morbide qui jouent en Fédérale 3. Franchement, t’as plus de mérite si tu arrives à gagner un Scrabble contre ta belle-famille le dimanche. Au moins, tu joues que contre des gens qui savent lire et écrire, alors qu’à la Coupe du monde de rugby, il y a des équipes qui découvrent la forme du ballon en tapant le coup d’envoi."
SupprimerCafé maintenant ! 🏈☕🥐
👏👏👏👏👏🤗
SupprimerLetiophe,
RépondreSupprimerla commotion de l'esprit et l'ébranlement du cerveau m'ont naturellement conduit à ressortir mon vieux Gaffiot, histoire de revenir à mon latin d'adolescent!
Quid Commotio :
1. "action d'agiter"; on peut dire littéralement que tu t'imposes,
2. "émotion, ébranlement des sens, de l'âme" (commotio jucunditatis in corpore, commotiones animorum); l'impression de plaisir corporel associée aux mouvements passionnés de l'âme sont toujours au rendez vous de tes propos.
En cela je me délecte toujours autant de fouiner dans ce dictionnaire illustré, pavé de souvenirs scolaires et émotionnels sur la grande littérature gréco romaine, celle là même qui a ciselé notre littérature au travers des siècles pour laisser place aujourd'hui aux sms, lol et onomatopées en tous genres, sorte de commotion cérébrale des mots évoluant vers l'encéphalopathie chronique verbale ou la pensée passe du coq à l'âne sans pour autant éclairer nos lanternes
Toujours fervent de la langue d'Oc ou Hoc (cela même), de l'Occitanie et de mes Pyrénées ancestrales, chères à Jasmin, Goudouli, Mistral, Laffont et au rugby des villages du Sud Ouest s'opposant ainsi à celle de l'oil chère aux gens du Nord. Ainsi, je vis le rugby et sa commotion comme une ivresse culturelle qui a su tirer la quintessence gauloise de son fondateur anglosaxon.
Merci à toi d'avoir su éveiller en moi autre chose que la commotion cérébrale qui fera dans quelques années plus de croix et d'ombres à notre cher rugby auréolé peut être d'un titre de Champion du monde.
"... il tomba, on nous le rapporta sur une échelle. Mon grand-père le soigna comme un fils. Mais il y avait commotion au cerveau, la lumière ne faisait plus d'impression sur ses pupilles, il mourut au bout de trois jours. Stendhal, Vie de Henry Brulard,
as tu appris le décès de l'épouse à Nino Ferrer il y a qq jours?
SupprimerKinou, non. La Taillade ne sera plus "le Sud".
SupprimerJ'ai eu grand plaisir à retrouver Tautor en ce milieu de chronique et de voir, maintenant, que ce n'était pas un feu de paille.
RépondreSupprimer2022 me rappelle 2002
RépondreSupprimerLe XV de France était en avance sur tout le monde dans l'hémisphère nord avec un jeau brillant, millimétré, connecté (le mot est devenu à la mode mais n'existait pas à cette époque).
Fabien Galthié et Jacques Brunel avaient instauré un "jeu par blocs" qu'ils jugeaient "révolutionnaire." Rien de ça. Je m'en souviens bien puisque j'avais interviewé Galtoche à ce sujet dans le Mag.
En fait, on apprendra plus tard que c'était le recyclage d'une structure australienne. Qu'importe, tout se transforme.
Bref, le XV de France arrive avec le sourire en Australie, désosse ces adversaires (Fidji, Ecosse, Irlande) et là, bim, il pleut et c'est fini : le plan s'avère être écrit sur du carton et prend l'eau.
Exit le Mondial.
Il ne faudrait pas que ça parte en vrille de la même façon.
C'est toujours chiant d'être prêt trop tôt.
SupprimerOuais, la précocité, c'est jamais bon pour l'extase...
SupprimerConcernant Uzerche, les ami(e)s, rien n'y personne ne vous empéche de vous y retrouver. Mais à titre personnel, je ne pourrai pas être présent. Je serai dans le Sud, à Mougins, en famille, fin avril.
RépondreSupprimerEt ensuite à Saint-Paul-les-Dax, fin mai, pour le salon Art et Rugby (Le grand Maul) dont je suis l'invité d'honneur.
J'ai cru comprendre que certains membres du Blog (qui sont plutôt sur Whatsapp, qui visiblement demeure un essaimage actif, ce dont je me réjouis) s'étaient réunis au Pays Basque et que ça avait été trés sympa. Je ne vois pas pourquoi il n'y aurait pas un "Quinconces" organisé à Uzerche à l'initiative de l'un ou de l'une d'entre vous.
Uzerche ou ailleurs, d'ailleurs...
SupprimerLe pays basque, une autre culture 😉🙈😂
SupprimerUn ange passe,... Uzerches, on se cherche😗🤣🤣 Bon finalement, plus facile de prendre le trou...
SupprimerCompte tenu de l'essaimage aléatoire, le banc des remplaçants devant remplacer est vide à priori.
On attendra que le vestiaire se remplisse.
Richard, c'est trop drôle, tu es tellement dans le présent et le futur de cette coupe du monde à venir que tu finis par écrire
RépondreSupprimer"Fabien Galthié et Jacques Brunel avaient instauré un "jeu par blocs" qu'ils jugeaient "révolutionnaire."
En même temps ce lapsus révèle mon projet🤗 tu te prépares à prendre la présidence dès que l'opportunité se présente 😂😂
J'espère juste pour le rugby français, sa réussite et son rayonnement que ce ne sera pas un calendrier judiciaire qui viendra perturber la gouvernance de la FFR à compter de septembre.
Et moi j'espère bien que ce "calendrier judiciaire" pertubera les deux zouaves en place !
SupprimerLetiophe
SupprimerPour éclairer cette phrase : à l'époque (2002) Galthie bossait déjà la stratégie. Avec son coach Brunel. En tant que capitaine. Il ny a pas d'anachronisme ni d'uchronie
Alors là je me marre parce que moi à 12 ans je marquais déjà tous les essais en EDF, je menais la charge à Eylau et j'étais roi de la jungle comme Tarzan ! Ben oui en rêve ... pourquoi ? Ca compte pas ?
SupprimerSi , ça compte, mais je t'avais mâché le travail a Iena!
SupprimerQuant à Jane,je t'en cause pas....
Allez, a peine dix ans en plus !
🏈🥳🥳
SupprimerSous le ciel bleu azur de l'Essonne (a faire pâlir d'envie le Bamboubarien) le plus Rochelais des Palaisiens me précisait hier en son jardin le travail de fond entrepris a la Fédé.
RépondreSupprimerEt au vu des résultats il faut s'incliner .
Alors laissons donc le fameux "temps judiciaire" faire son office , sans haine et sans faiblesse ,le jugement c'est son taf, pas le notre .
Allez Ritchie, après hésitation j'ai attaqué le Sitjar,un bonheur.
Je rappelle simplement les charges : " Les qualifications retenues par le PNF sont les suivantes à l’encontre de Bernard Laporte : « corruption par personne chargée d’une mission de service public, trafic d’influence par personne publique, abus de confiance au préjudice de la FFR, prise illégale d’intérêts, recel d’abus de biens sociaux au préjudice d’AIA (Altrad Investment Authority), abus de biens sociaux au préjudice de (sa propre entreprise) BL Communication (compte courant débiteur)"
SupprimerVous voilà bien indulgents tout à coup ; les bons résultats effaceraient ils l'ardoise ?
Le Cardinal, poupre de ses indemnités de 12 000€ mensuel, s'en déleste, en attendant le jugement de septembre et l'annoncera au comité directeur de la FFR le 28 mars voulant échapper à une accusation de conflits d'intérêts. Étrange attitude.
SupprimerCertes non, mais si ardoise il doit y avoir, et il semble bien que ce soit le cas, ce n'est pas à nous d'en décider.
SupprimerAllez, la justice populaire ç'est pas trop mon truc .
Moi non plus, c'est juste un fait de Bamboubarien 😉🍷🥳
SupprimerBien sûr qu'on ne décidera pas mais de là à espérer comme Letiophe qu'il ne faut pas trop déranger la Fédé ... il y a un pas .
SupprimerC'est Simon
SupprimerSes petites transactions
Ça vaut bien un million
Tellement, tellement c'est bon
Moustache, Zannini,Rhoda Scott au Bilboquet....oh oui c'était bon !
SupprimerAllez les p'tits Français
Tu as raison, Jan Lou, comme toi je n'aime pas les procureurs populaires. Pour juger, il faut connaître tout le dossier. Et puis qui sommes-nous pour juger autrui quand nous ne sommes pas capables de nous connaître nous-même.
SupprimerLa Justice sera à l'œuvre en septembre.
Il sera temps ensuite d'en connaître l'issue.
A lire l'article de l'Equipe sur l'escroc qui a filouté Dominici c'est pathétique . Quand même le milieu du rugby ... quel panier de crabes !
RépondreSupprimerBon "le Parrain" ressort ... sans doute un signe .
Surtout, Sylvie, il n'y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Les signaux étaient au rouge concernant l'escroc Ben Romdhane. J'ai suivi un temps le dossier de reprise de l'AS Béziers : ça sentait de loin l'arnaque. Je crois surtout que Domi avait envie et besoin d'y croire. Avec un peu de lucidité, il aurait vu le danger. Mais il avait tellement investi personnellement (argent, émotion, contacts, temps, etc.) qu'il n'y avait pas, pour lui, de volte face possible.
SupprimerQuand même quelle fragilité chez ces hommes ; que de suicides, de dépressions et de mal être .
SupprimerJe l'aimais beaucoup dès que je l'ai vu jouer bien sûr mais aussi quand il parlait, j'avais bien accroché avec cette passion un peu folle qu'il dégageait . Ca me fait encore plus mal de voir qu'il est tombé sur cette merde d'homme .
SIMON le docteur es magouilles
RépondreSupprimerun ancien rafle tout
percevant un salaire stratospherique
juteux les contrats de la ffr pour entretenir sa cour
il a fait une cure d amaigrissement de corruption
genereusement il renonce a ses cachets
l eminence entame son declin pourvu qu il precipite celui de sa majeste
Bonne vision des choses Allan
SupprimerJe me suis permis de leur attribuer les titres de noblesse dont tu les avaient si bien qualifies
SupprimerOn le sait, toutes et tous " la nécéssité de maintenir le pouvoir donne sa valeur au mensonge politique" et je suis loin d'être un cynique...Alors, et au regard de tout ce qui a pu se " faire " ou se " laisser faire", auparavant ( la liste, pour peu qu'on veuille bien s'y pencher, serait bien longue. Bien longue...), je ne pense que c'était tellement "mieux" à la Fédération. La couleur des pratiques a changé, certes...Mais dans le fond...écrivant ce petit truc, je précise tout de même que je n'ai aucune sympathie particulière pour les personnes qui veillent actuellement aux destinées de la FFR. Bien longtemps que je regarde les joueurs et le jeu en lui-même auquel, autre petit précision, je n'entends pas grand chose...il y a juste que parfois c'est d'une beauté incroyable. Le rugby est à mes yeux une fiction...Certaines rencontres, je les regarde et le re regarde et même les re re regarde comme on revoit un film, comme on relit un poème ou un roman. Le reste...pfiou...Je suis juste content que Saint-André et Montpellier occupe les premirs rôles du top 14, preuve qu'il demeure un redoutable maître d'oeuvre, que Marc Lièvremont se réalise sereinement dans le commentaire de match et que Jacques Brunnel et Guy Novès profitent d'une retraite amplement méritée. Tous ceux-là n'ont jamais bénéficié des moyens alloués à Fabien Galthié. Eux le savent, lui le sait et après. Ils ont fait sans. Lui fait avec. Et pour conclure je laisse la parole à Santôka : « La sagesse est de voir le nouveau dans l’ordinaire en s’accommodant du monde tel qu’il est. Il y a des trésors cachés dans l’instant présent » Benoit
RépondreSupprimerParle pas de trésor ! Bernie et son Vice vont rappliquer illico ! 😱
SupprimerPour aller dans le sens de Benoît, j'ai vécu toute la période Ferrasse/Basquet et ce n'était pas mal non plus. Cela n'excuse rien, et parler des "dérives de la nature humaine" non plus, bien entendu. Juste remarquer que dans le domaine purement rugbystique, les choses ont réussi à se construire remarquablement.
RépondreSupprimerComme le rappelle Benoît, dans le concert de louanges actuel il est bon de se rappeler que si le staff travaille aussi bien (et en confort et en qualité), c'est parce que la FFR a accepté les exigences financières de la LNR et des clubs pour la mise à disposition des joueurs, lesquels ont accepté que leurs meilleurs joueurs soient absents, souvent et longtemps. C'est à ce prix que l'on obtient les résultats actuels, et ça relativise les critiques du "TOP 14 faussé par les doublons": ce sont des vases communicants. Bref, comme le dit Berbizier, Galthié a obtenu ce dont tout entraîneur international rêve: du temps. En ajoutant la qualité du travail du staff, le talent d'une génération de joueurs, ça laisse tous les espoirs pour quelques années voire plus.
RépondreSupprimerEt il est évident que plus la symphonie internationale sera grandiose, moins on entendra le bruit des casseroles judiciaires du Président de la FFR et de son entourage.
"O temps ! ô moeurs ! Tous ces complots, le Sénat les connaît, le consul les voit, et Catilina vit encore ! Il vit; que dis-je ? il vient au sénat; il est admis aux conseils de la République; il choisit parmi nous et marque de l'oeil ceux qu'il veut immoler. Et nous, hommes pleins de courage, nous croyons faire assez pour la patrie, si nous évitons sa fureur et ses poignards ! Depuis longtemps, Catilina, le consul aurait dù t'envoyer à la mort, et faire tomber ta tête sous le glaive dont tu veux tous nous frapper."
RépondreSupprimer... et encore ... je me retiens !
"Mais quels sont ces hommes qui se sont emparés de la République ? Des gens couverts de crimes, aux mains sanglantes, d'une cupidité sans bornes, se faisant orgueil de leurs forfaits, pour qui loyauté, honneur, piété, bref tout ce qui est vertu ou vice est une occasion de profit." Salluste, la conjuration de Catalina et la guerre de Jugurtha
SupprimerTu sais que le prénom de Catilina c'était Sergius ? 😜😂
SupprimerBenoit, André,
RépondreSupprimerGardons le culte du terrain et son ivresse par respect aux joueurs, loin de la philanthropie en cours mais ne soyons pas faux culs ni béotiens de ce que le pouvoir peut donner comme image en faisant passer des vessies pour des lanternes. Les mots sont des maux auxquels les remèdes sont parfois nécessaires.
Pour avoir côtoyé tous les dimanches dans des chasses landaises Tonton Albert, Guy et leurs bandes, tous ces gens là avaient des affaires florissantes et n'attendaient pas les royalties du rugby pour en vivre. A tel point qu'Albert a légué tous ses biens à sa fondation. Bernard Lapasset, vassal de Tonton Albert, directeur général des services des Douanes a su tirer la quintessence du mandat précédent pour donner une autre impulsion au rugby français et mondial. Plus près de nous, Pierre Camou, banquier de métier, intègre, ne s'est jamais versé des indemnités à des fins personnelles. Il est donc important, dans un souci de sémantique de discerner le fait d'être Président d'une Fédération d'un sport dit amateur et d'être par ailleurs coquettement rétribué. Il serait donc temps de dichotomiser les choses en ayant un Président Amateur, défrayé dans sa fonction et un Président Professionnel, salarié de l'institution ce qui éviterait les confusions et permettrait de clarifier les intentions masquées de chacun d'entre eux. Nous en sommes loin mais l'étau se resserre afin que les pattes de mouches n'entachent plus la belle vitrine du XV de France.
Retour tonitruant de Tautor du terroir du patrimoine de solides references et de suite le debat s anime je savoure
RépondreSupprimerCertes, Tautor, certes...La chasse, les douanes, le cigare et les camomilles de minuit...C'est génial, c'est l'amateurisme marron puis le rugby pro en version ortolan...Mais enfin, tu auras du mal à me faire avaler que tout allait mieux avant. On peut mélanger " les torchons et les soviets " à l'envie, mais bon...Après, " ce qui est terrible sur cette terre, c'est que tout le monde a ses raisons " "Benoit
RépondreSupprimerEh oui ... c'est même la règle du jeu .
SupprimerBenoit,
SupprimerOui avant c'était sur le mode Audiard style "les Tontons Flingueurs" ou les comités se faisaient la guerre avec tendresse. Après place au "Parrain" et aux "Affranchis" ou le despotisme bigourdan a régné en maître. Puis est venu le temps consensuel de "l'Easy Money" avec du piment et de la soif et ou secrètement "le Traitre" s'aguerrissait aux bonnes manières mafieuses de la Côte d'Azur. Entre raison et faits, Montaigne disait "Chaque usage a sa raison " et Plaute de conclure "Les faits parlent d'eux-mêmes".
Cette sordide histoire sentait en effet le fenec depuis le début, reprenons pour s' en convaincre nos commentaires de l'époque sur ce blog.
RépondreSupprimerTautor me devance sur la métaphore cinéphile mais c'est vrai qu'avec Lautner aux commandes,Blier et Ventura,plus Jean Lefèvre dans le rôle du naïf ça pouvait marcher, passons.
Et finalement les instances du Rugby ont fait le job,bien mieux que les responsables biterois, le maire en tête et les abrutis de supporters pour faire la claque, comme d'hab.
Je ne doute pas que les chasses présidentielles de notre Artémis lomagol fussent des monuments de bon sens paysan et de probité, on ne rencontre pas de crabes échappés du panier dans la bucolique forêt landaise.
Pourtant l'époque n'en manquait pas, des King sise du Kamtchatka qui feraient passer les tribulations du Berny au pays des échafaudages pour une vulgaire étrille .
Allez Chevreuse
Size!
SupprimerCher Bambouarien,
SupprimerNi paysanne, ni présidentielle, la chasse avec mon Père (comme Pagnol) nous a fait côtoyer le beau linge de la fédération et celle de l'aristocratie viticole bordelaise pendant plus d'une décennie, à ceci prêt qu'on ne mélangeait pas les torchons et les serviettes, tu t'en doutes, mais que la présence d'un médecin de campagne, érudit, gascon et bon fusil, en interpellait plus d'un. Ce fumé argenté, composé de savants illettrés pour certains, de poivrots mondains pour d'autres et de quelques bénédictins et philosophes, convenait parfaitement à mon Père et me permettait de découvrir bien avant l'heure, que sorti de mes Pyrénées et de ma campagne Lomagnole, le monde était bien triste de sires huppés, discutant, avinés, cigares et armagnac en bouche, affaires, dentelles et niaiseries en tous genres. La probité blafarde de cette opulente assemblée ressemblait somme toute à des crabes aux pinces acérées. Artémis n'était qu'une poupée, voir une danseuse, idolâtrement parfumée comme une cocotte au goût douteux. Le monde a peu changé depuis, pire l'appât de l'argent et de la vilénie ont construit un univers bien éloigné de la mythologie gréco-romaine et de celle du rugby des champs.
Ah lala, la Lomagnolie à la folie, lol...🤣
SupprimerL'ail faisait (fait encore ?) fuir la vilénie🤔
Barien, si tu veux bien, je ne doute pas qu'il s'agit d'une erreur de clavier.
SupprimerSi Bébert 1ér,comme Henry IV profite de l'enluminure du temps,son régime était brutal, limite despotique, fait d'Ukases et de décisions arbitraires ( arbitrales aussi !).
Le tout nappé d'une épaisse sauce gibelote toute en bonhomie avec des gros bouts de populisme dedans.
Allez, autre époque, autres médias surtout.
Bah! Rien de grave, que la frappe 😉🍷🍷🏈
SupprimerIl ne devrait pas y avoir d'effet rétro dans cette histoire de l'ovalie. Le vintage est juste un effet artistique.
RépondreSupprimerÉtonnant la comparaison avec cette Rome antique...
Bon, le Bernie est encore là. Ce n'est que du sport. La guerre civile n'est pas là. Elle pousse ailleurs, peut-être, certainement...
Galthié a obtenu ce que Bernie lui a accordé afin d'asseoir sa présidence effet lune de miel, mais certainement un peu plus fiel dans le dark side...
Le deal fonctionne. Les casseroles sont éteintes pour l'instant... à priori. La question : faut-il avoir les mains sales pour les mettre dans le cambouis ?
Sinon, la braise est faible mais encore là. On parle de "vent" lorsqu'on ignore quelqu'un en le croisant. Mais Bernie ne reste pas à l'abri d'un vrai bon mistral trop puissant pour ses pompiers. L'effet mère de tous les dangers reste posté en lisière. Les barrières de feu sont en place. Suffiront elles ?
En tout cas même si les crabes ne sont pas tous dans le même panier, les troupes sont au beau fixe et les généraux ont la barre bien en main pour asseoir une hégémonie se développant par conquête encourageantes pour l'instant.
L'idéal politique, on en parle ou pas ?
Allez, simplifié pour l'instant le gazier... "Idéal simplifié", bon ma citation philosophique en reste à Voulzy, désolé 😁
Entre "avant" et maintenant, c'est peut-être aussi une question d'esprit.
RépondreSupprimerCe qui intéressait Tonton Albert et ceux qui l'ont suivi, c'est le pouvoir; et quand tu as le pouvoir, tu as les moyens et l'argent.
L'équipe dirigeante actuelle est le reflet de son époque: elle confond l'argent et le pouvoir; plus elle en a et peut en avoir, plus elle croit avoir de pouvoir. Si tant est même que le pouvoir lui importe. Comme les puissants quand ils ont ce pouvoir de l'argent, ils vivent et se sentent dans un monde détaché, sans règles: ce n'est pas pour eux, ils n'en ont même plus conscience.
Je ferai un parallèle avec la fête et l'ivresse; avant, on faisait la fête, et l'ivresse venait (ou pas) après, parce qu'elle procédait de la fête. Maintenant, on considère que s'il n'y a pas ivresse, et la plus grande et la plus rapide, il n'y a pas la fête. Dans ce monde pressé et confus, on prend l'une pour l'autre. Et à la fin, la fête (et l'esprit de fête) a disparu: seule reste l'ivresse (et la gueule de bois quand on revient sur terre par accident, défaite ou ... procès).
Et voui, "l'homme pressé" est devenu monde pressé...😁😉
Supprimerle dernier essai de La Rochelle un bijou de l audace de l initiative du collectif du soutien du culot sous la menace d un possible essai parisien ume recuperation courageuse et une envolee pour un exploit de 100 metres chapeau les gars
RépondreSupprimerDans le concert du prétoire d'ici et les condamnations par avance des forfaitants que ça ne fait aucun doute qu'ils sont coupables (et pas perdre du temps avec des actions de justice, hein), juste mettre la pédale douce sous les talons des procureurs par procuration et attendre que passe la justice donc, la vraie la seule, et puis on lira les attendus et les jugements.
RépondreSupprimerPour les retours à Tonton Ferrasse/cousin Camou/neveu Lapasset, mettre un bémol quand-même au "c'était mieux avant", parce-que c'était dirigisme et autorité unique non-discutable, vrai petit paradis des copains/coquins, on n'entendait pas beaucoup de moralisateurs pour critiquer, la soupe était bonne et chacun d'y piocher sans vergogne ni gène, et les dessous pas si propres.
Au-delà des plaidoiries, journée de championnat, ai pas compté mais les joueurs sont de plus en plus en plus empruntés pour attraper un ballon, bon pas grave dans la mesure où ils ne savent pas mieux faire une bonne passe.
Après la fenêtre internationale, sacré choc thermique, cet après-midi entre CO et CAB festival de maladresses, encore heureux que les Coujou poussés par le public aient joué par moments au rugby, très déçu par le CO au jeu très restrictif et de courte vue, ça leur a souri jusqu'ici mais quel dommage de s'entêter dans un combat et des chamailleries indignes de professionnels, la corde du combat et du défi "le petit contre les grands" est usée et tout ceci restreint l'ensemble dans son rugby, il y a mieux à faire. MHR c'est pas mal, RCT la galère semble terminée, et puis ST/LOU ça promet bien avec un bel échantillon de l'EDF sur le banc Toulousain.
A part ça, le monde accro à la saga Ukraine avec passion, des sites inspirés prendraient des paris sur tiendra-tiendra pas, combien de temps ..... Bon, c'est l'époque hein, pas meilleurs nous ici où l'on célèbre en fanfare fifres et tambourins le décès d'un assassin, limite qu'on le décore à titre posthume, bon je sais ce blog pas fait pour ça, hein, m'enfin il faut raison garder et s'efforcer précisément de pas monter les échafauds trop vite.
Les morilles ont foutu le camp, les ai vu passer leur baluchon en bandoulière, trop de monde dans les bois, ont migré vers les en-but du TOP.14 là elles ne risquent rien !!!!!!!!!!!!!
Sinon, la plèbe peut trouver quand même quelques satisfactions dans les arênes locales, avec des productions de gladiateurs chelemards porte drapeaux à la hauteur de celles nationales. Bien printaniers les p'tits tontons flingueurs.
RépondreSupprimerune belle demonstration Beglaise je ne vois aucune equipe pouvant l empecher de triompher
RépondreSupprimersolide de partout entreprenante royale en touches et en melees
Oui, je viens de regarder, brillant et un jeu très bien construit, Lucu avec du temps de jeu c'est également très très fort, pas si loin de super.D c'est tant mieux et pour le jeu et pour l'EDF.
SupprimerIl faudra compter avec cette équipe, par ailleurs pas encore en mode phases finales, dans laquelle il n'y a pas de vraie faiblesse et partout des atouts sérieux.
Ce soir on en saura plus sur le ST, le retour des cracks devrait rebooster l'équipe et l'appétit qui est là me laisse penser à de difficiles rencontres pour leurs adversaires.
Pas oublier les filles qui tracent leur route, sans parfois de dithyrambiques articles ou reportages, mais qui visent l'excellence tout comme les garçons, et qui franchement ne manquent pas d'atouts pour la conquête de leur graal.
Allez les bleues !!!!!!!!!!!!
Fédé, casseroles, Galthié, etc...
RépondreSupprimerAutant pour moi Ritchie, pas de lapsus de ta part. Tu parlais du Galthié, joueur et capitaine. Et du coup je réalise mieux que tout ce qui est exprimé à charge ici contre les hommes forts actuels de la fédé renforce les craintes "défi tombé de dominos".
Tant qu'à faire d'ailleurs il ne faut pas s'arrêter aux seuls président et vice président. Je ne suis pas tout à fait sûr que l'on ne doive pas l'octroi de la CdM 23 au sens "des affaires" de certains.
Gariguette Je comprends d'autant plus ton point de vue que tu as déjà expliqué ici que même des personnes ayant "purgé leur peine suite à un (lourde) faute, ne pouvaient se voir confier un rôle important de représentation plusieurs années après.
Donc c'est logique que tu sois particulièrement intransigeante sur des faits dont on peut supposer qu'ils sont suffisamment graves pour que la justice s'y intéresse encore.
Mais j'ai peur des conséquences.
Je rappelle ce mauvais souvenir pour moi de la coupe du monde précédente en France où l'entraîneur français de l'époque était déjà nommé par anticipation comme secrétaire d'état aux sports. Et avec cette histoire de lettre de Guy Moquet, ça avait fait un peu mélange des genres.
Donc exceptionnellement j'aimerais assez que la justice illustre sa lenteur habituelle et diffère la mise à plat de tout cela une fois la coupe du monde passée. Enfin c'est mon opinion fort discutable et choquante, j'en conviens.
C'est bien sûr toujours troublant de savoir que certaines choses positives qui arrivent au rugby français (la coupe du monde, le renouveau de l'équipe, l'accord FFR LNR) sont aussi la conséquence de certains choix de l'équipe en place et aussi de pratiques diverses qui entraînent beaucoup d'actions en justice à leur encontre. Un entraîneur français (selon le choix des clubs) et le recrutement de ce staff très complet, c'est quand même le fait de cette équipe qui a jeté Noves comme un malpropre, lui même recruté selon un procédé pour le moins opaque et peu équitable. Ceux qui avaient candidaté à l'époque en savent sûrement quelque chose, eux qui avaient proposé des projets parfois très "construits".
L'équipe actuelle a finalement fait moins semblant de donner sa chance à qui voulait candidater
https://www.lerugbynistere.fr/news/xv-france-la-ffr-lance-appel-candidature-poste-selectionneur-1004151340.php
Et finalement on en est revenu à lui:
https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Le-projet-de-jeu-de-galthie/628848
Donc je ne voudrais pas que Galthié, son staff, devienne une caution utilisée dans le cadre d'un jugement du type
" Regardez combien le rugby va mieux, selon votre décision c'est tout ça qui s'effondre monsieur (ou madame) le juge."
Noves est tombé une fois le président parti. Galthié et son staff pourraient donc voir leur mandat écourté si les choses se passaient mal ou très mal. Puisque Richard m'a rappelé ici combien le destin de Galthié et Laporte sont liés depuis très longtemps, pour le meilleur... et pour le pire aussi ?
Je ne suis pas intransigeante je me dis juste qu'une instance comme le PNF ( Parquet National Financier) ne mène pas une enquête de 3 ans pour laisser tomber comme ça .
SupprimerJ'ajoute qu'à mon petit niveau j'ai dû juger de situations compliquées dans mes classes pendant 40 ans et prendre des décisions qui me coûtaient parfois mais l'intérêt général était à ce prix . Ne jamais oublier qu'on nous regarde et qu'on nous juge aussi .
Cher Letiophe, je viens de lire la partie claire du "projet de jeu de Galthié" dont je n'avais pas eu connaissance à l'époque. Je me place exclusivement dans le domaine du rugby, le reste, je ne sais pas. J'ai toujours été un fervent pro Galthié. J'avais le sentiment qu'il était largement au dessus des autres et j'aurais voté pour lui à l'époque ou Saint-André a été nommé. Il m'a semblé qu'il perdait du temps. Mais, aujourd'hui, je me demande si, finalement, toutes ces années de réflexions et d'expériences ne lui ont pas été profitables. Je le place -différemment sans doute- dans la lignée des René Deleplace, Charlie Saxton, Pierre Villepreux...De plus il m'est réellement très sympathique: sur ce que je peux ressentir de lui à travers écrits, radios, télés puisque je ne l'ai jamais approché de près ou de loin.
RépondreSupprimerCe soir, avant de regarder le match Toulouse Lyon en différé, j'ai une pensée pour le patron de ce blog.
RépondreSupprimerJe ne peux m'empêcher de faire une analogie avec ce qui s'est passé ce week end et probablement ce soir.
Pour les deux matchs que j'ai vu en entier (Toulon Clermont et surtout SF UBB) on peut dire que les chelemards semblaient avoir encore très faim et ça s'est vu sur le terrain. Pour l'UBB c'était criant tellement l'impact de Lucu et Woki ont été déterminants sur la préparation du match, et durant le match.
Mais pour ce qui est de Richard, va-t-il "switcher" aussi rapidement que ça de l'EDF au top 14 pour nous faire vivre à sa manière la dernière ligne droite?
Pour la phase finale, je ne suis pas inquiet, il est à son pic de forme, comme dans le tournoi, probablement aussi car il pense à ce moment là que son séjour estival prochain en Espagne se rapproche.
Hello Letiophe
SupprimerMerci de prendre de mes nouvelles
Mais là, Tournoi ou Top 14, mon temps de libre est consacré à l'écriture de mon prochain livre sur le XV de France tandis que je prépare la sortie d'un ouvrage sur Petrarque et Kerouac...
A moins d'avoir une inspiration demain ou mardi... peut-être le derby...
A suivre...
Un ange passe. Toulouse passe aussi... à la nouvelle heure. A la bonne heure.
RépondreSupprimerToulouse s'est remis sur la route comme Kerouac, pour une ascension à la Pétrarque.
J'étais sur la route toute la sainte journée...
Ah bon, t'as pas vu en moi le doute s' immiscer alors ?
SupprimerLe doute sur les six nominés.
On risque l'embouteillage, les heures de pointe.
Et pourquoi pas Toulon en vedette américaine, vu la copie rendue samedi ça sent la remontada comme on dit sur RMC.
Allez Chevreuse
Allez
Quel est ton angle d'attaque Richard ? Sur Pétrarque et Kerouac je verrais bien la quête ... l'inaccessible étoile tout çaaa ...
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