Je n'imaginais pas, au moment de l'écrire pour L'Equipe, que cette phrase était destinée à mener un lecteur assidu, Sylvain Pebay, jusque sous les poteaux d'Ibos pour transformer, samedi 27 août, le terrain de la Bianave en stade Roland Bertranne. De quoi faire mentir l'adage qui veut que l'on ne soit jamais prophète en son pays. Ainsi, à 73 ans, le plus modeste des champions, deux Grands Chelems (1977 et 1981) au palmarès et recordman des sélections (69) de 1981 à 1989 - soit entre Benoît Dauga et Serge Blanco, excusez du peu - trouve grâce aux yeux de ses plus proches contemporains. Coéquipiers et adversaires, eux, connaissent depuis longtemps - dès 1969 si j'en crois son maître, mentor et ami Jeannot Gachassin - les mérites et la gloire dont ce discret serviteur du jeu a refusé de s'envelopper.
Au printemps 1983, nous rédigions avec l'ami Jacques Rivière un ouvrage - Rugby au centre - appelé à magnifier le rugby "à la Française" dans ce qu'il doit à la subtilité du jeu des trois-quarts centres, de René Crabos à Didier Codorniou, soit un siècle d'attaques millimétrées et de complicité affirmée en guise de viatique autour du monde. L'immense Jean Dauger nous avait alors confié cette appréciation au sujet de Roland Bertranne, à l'époque jeune retraité : "Bertranne, c'est le centre exemplaire. J'aurais aimé jouer avec lui, l'avoir à mes côtés. On peut compter sur un joueur comme lui dans les coups durs. En attaque comme en défense, il a toujours tenu son poste avec efficacité."
Jean-Pierre Lux, Jean-Martin Etchenique, Claude Dourthe, François Sangalli, Christian Badin, Joël Pécune, Christian Belascain, Didier Codorniou, Patrick Mesny et aussi Yves Lafarge, ses partenaires par ordre d'apparition au centre en équipe de France, n'ont jamais exprimé autre chose que cette parfaite symbiose qu'ils ressentirent au contact de leur frère de jeu, soutien explosif et dynamiteur de défense, certes, mais aussi associé aux plus tranchantes des inspirations offensives. Au point que Jacques Fouroux, son capitaine en 1977 et son entraîneur en 1981, confiera un jour où le XV de France, surclassé lors d'une tournée en Australie, manquait de mordant : "Donnez-moi quinze Bertranne et je battrai toutes les équipes du monde !" De mémoire, je n'ai pas souvenir qu'un autre que lui ait reçu pareil compliment.
Humble, ce lion préférait l'ombre à l'éclat médiatique mais, pour autant, la mairie d'Ibos a voté en novembre 2021 l'installation d'une plaque à l'entrée du terrain de la Bianave, désormais baptisé "Stade Roland Bertranne", dût la modestie de l'enfant du pays en souffrir. Plus de deux cents convives sont attendus samedi, pour la plupart partenaires d'un jour, amis de toujours. Rendez-vous est donné peu avant midi sur la place d'Ibos. Quant à l'inauguration prévue à 16h30, elle sera suivie d'une rencontre entre Bagnères et Lannemezan, à deux semaines de la reprise du championnat de Fédérale 1, d'un vin d'honneur puis d'une troisième mi-temps, qui s'annonce pour le moins festive compte tenu des invités attendus. Nul doute que certains "anciens" encore verts auront des envies de cavalcade dans les mollets...
L'acte de naissance de Roland Bertranne au XV de France est daté du 27 février 1971 à Twickenham. Autant dire un baptème de choix dans le Temple... Titulaire au centre sous le capitanat de Christian Carrère, il inscrivit l'un des deux essais tricolores du match nul (14-14). Placé ensuite un temps à l'aile, comme André Boniface avant lui, puis Philippe Sella ensuite, il imposa sa présence au centre à partir de novembre 1974, tous muscles bandés. A l'exception de frères - Behoteguy, Camberabero, Spanghero, Boniface, Ntamack, Lièvremont et consorts - jamais XV de France n'a associé deux natifs d'un même village, Ibos en l'occurrence, sous le maillot bleu. Ce fut son cas, aux côtés de Joël Pécune à sept reprises entre 1974 et 1976.
Entre l'alter ego et le héros, les liens se sont au fil des rencontres nourris d'estime réciproque, au point que l'un n'aurait pour rien au monde manqué samedi les réjouissances en l'honneur de l'autre. Des liens que chacun des participants aura tout loisir de retisser. Ainsi Pierre Berbizier : "Je ne peux pas oublier ce moment : c'est Roland qui m'a accompagné pour ma première sélection (17 janvier 1981, contre l'Ecosse). Nous avons pris l'avion depuis l'aéroport de Tarbes-Lourdes, puis le taxi ensemble à Paris. J'ai senti l'ancien qui prenait le petit nouveau sous son aile. C'était initiatique," avoue le Bigourdan, venu en voisin. "Roland s'est toujours mis au service du collectif, sans chercher à briller." Et l'ancien demi de mêlée, capitaine et entraîneur du XV de France de conclure : "Samedi, ce sera son jour de lumière..."
Ah, Bagnères, c'est l'équipe de ma jeunesse (avec le Stado, bien sûr, où curieusement Bertranne n'est pas naturellement allé jouer). 2 finales perdues, faute d'un gros pack, donc tout pour l'attaque, de Mournet à Aguirre dernier rempart (mais premier relanceur !), et Bertranne en papa au milieu et Gourdon pas loin à l'aile. Et ça jouait...
RépondreSupprimerDe toute façon, Ibos est un point névralgique; localement, ne dit-on pas que le méridien de Greenwich passe exactement entre les deux flèches de sa collégiale ? (en fait c'est faux, mais on s'en fout)
Roland Bertranne a rejoint Bagnères pour se trouver sous la houlette de Jeannot Gachassin, son idole.
SupprimerLe "petit taureau" (comme on parlait "du petit prince" pour Didier Codorniou) n'a pas l'air d'inspirer plus que çà; alors que c'est certainement un des plus grand centre français toutes époques confondues. Une sorte d'André Boniface par sa modestie et son jeu collectif, mâtiné d'un Philippe Sella pour sa puissance physique et son explosivité. J'ai toujours adoré ce joueur.
RépondreSupprimerPour moi, et je tiens ça directement de PIerre Berbizier, Roland Bertranne est le précursseur de Philippe Sella puis de Yannick Jauzion. Son seul défaut aux yeux de ceux qui l'ont critiqué, c'est qu'il n'a jamais aimé ni voulu parler de jeu, d'attaque, de technique, d'esprit offensif, de French Flair, de rugby "à la Française". Alors qu'il était fan absolu de Jeannot Gachassin et jouait au sein d'une équipe de Bagnères qui comptait de magniques joueurs, comme Mournet et Ara à la charnière, Rispal aec lui au centre, Gourdon et Dancla à l'aile, Aguirre à l'arrière.
SupprimerQue dire ? Pour ceux qui comme moi ont quelques décennies derrière eux ; le nom de Bertranne évoque des souvenirs , évoque sa jeunesse passé a regarder ces belles équipes qui nous donnaient des frissons et des envies de faire pareil ...j'ai joué centre et ailier et j'aurais donné beaucoup pour avoir le dixième de leur talent et à la différence de certains d'aujourd'hui j'aurais payé pour porter le maillot bleu ( comme beaucoup d'entre nous qui savent ce que cela représente) ...je vais peut être aller faire un remplacement dans la vallée d'aspe , si cela se fait j'en profiterai pour aller faire un tour à Ibos et saluer le stade comme je l'ai fait à Mont de Marsan ...et à St jean pied de port ...bises à tous
RépondreSupprimerPense à allez à Montfort en Chalosse au musée dédié aux frères Boniface, ainsi qu'à Saint-Sever, sur la tombe du père du rugby français moderne, l'immense René Crabos.
SupprimerDurant un voyage cycliste vers Saint-Jean-de-Luz, je me suis arrêté à Montfort-en-Chalosse. Vu quelques photos et parlé avec le patron...C'était bien.
RépondreSupprimerC'est assez significatif qu'au même moment, à savoir samedi 27 août, se tiendra le jubilé de Guilhem Guirado et que cela n'a pas suscité chez moi le moindre enthousiasme. Sans doute que l'époque où Guirado fut titulaire en équipe de France correspond à l'une des pires périodes tricolores (2014-2019).
RépondreSupprimerSans oublier qu'un tiers de ses sélections ont été obtenus au titre de remplaçant. A ce titre-là, Roland Bertranne compterait quinze sélections supplémentaires, portant son total à 84. Vous me direz, ça ne change rien, ou pas grand chose.
SupprimerGuirado portera toujours comme un fardeau le capitanat d'une équipe qui perdait tout le temps, comme François Moncla, joueur, partenaire, éducateur et capitaine exemplaire, a toujours porté comme une croix la tournée désastreuse de 61 en Nouvelle-Zélande. Et si Guirado n'a sans doute pas été un talonneur hors-norme, n'était-il pas, après tout, le reflet technique et moral du rugby hexagonal de cette période ? Après tout, on garde une autre image de Dusautoir, qui n'a pourtant pas réussi lui non plus comme capitaine à transcender ses partenaires et son équipe.
SupprimerComme pour Bertranne, le temps permettra sans doute de revoir les hommes (et les joueurs) à leur juste valeur.
En corse on dit " ne pas confondre la merd...et le fiadone " qui est un gâteau très bon , que parfois on peut arroser de blanche ....ce n'est pas gentil de ma part mais comparer guirado ( surement très gentil garçon) à une légende comme Bertranne n'est pas vraiment opportun ...parce que des talons en France on en a eu de très bons pour ne pas dire d'excellents , et des centres comme Bertranne pas tant que ça ...Même Jeff Tordo qui pourtant n'en était pas un de métier fut meilleur que lui et qui s'en souvient ? surement pas les jeunes ...
RépondreSupprimerAh ah je savais qu'en lançant Guirado, ond allait se réveiller... concernant Dusautoir, pas le plus grand des motivations, certes, mais victoire cez les NZ en 2009, GC en 2010 et finale CM en 2011
RépondreSupprimerSon chemin de croix c'est 2012-2015.
RépondreSupprimerhttps://www.ladepeche.fr/2021/08/06/roland-bertranne-une-bombe-atomique-9717303.php j'ai beaucoup apprécié cette chronique de Richard et je me permet de faire ce supplément
RépondreSupprimerBien vu, Georges.
SupprimerGuirado de la meduse trop enclin a aller au sol meme avant contact un talon bien moyen sans grands moyens
RépondreSupprimeralors que le sieur BERTRANNE avait tout le bagage technique vitesse engagement d un cote une piquette locale et de l autre un grand cru
L'avis est tranché mais il a le mérite d'être très clair. Cela dit, aller au sol aujourd'hui dès la contact avec un défenseur est demandé par les coaches pour assurer la conservation du ballon.
SupprimerMon avis ? Laissons Guilhem vivre pleinement son jubilé et ayons une pensée, samedi, pour Roland le preux (Roncevaux est quand même à trois heures de route de Bagnères), honoré par ses pairs, ses compatriotes et ses pays.
RépondreSupprimerComment comparer, deux postes, deux époques et surtout deux managements totalement différents!
RépondreSupprimerGuirado fût excellent a ses débuts en bleu, la suite sera morne et longue, il n'en est que peu responsable.
Mais quel plaisir d'évoquer Roland Bertranne, évidemment le père spirituel de Sella, un joueur solide, un équipier rassurant.
Allez Bagneres
je n en veux pas a GUIRADO simplement il ne laissera aucune trace indelibile en l encyclopedie du RUGBY
RépondreSupprimerbien sur que l on peut et l on doit comparer 2 joueurs de 2 epoques differentes en rugby comme ailleurs il existe un absolu a la recherche des gestes et des personnes qui ont magnifies ce jeu tout est comparable ou alors tout est semblable le temps ne fais rien a l affaire
Un vrai débat. Ce qui est sûr c'est la place qu'occupent les joueurs dans l'histoire et la mémoire, l'esprit et l'imaginaire. Cest subjectif. Nous avons chacun notre anthologie, avec ses héros, ses mythes et ses faillites. Pour moi, Bertranne et Guirado sont de grands serviteurs du rugby français et international.
RépondreSupprimerLe temps et ses pairs magnifient l'un. L'autre termine à peine sa carrière. Mais RB porte 2 GC, GG une période sombre
SupprimerPour autant dans les années 69-71, Walter, Dauga, Maso et consorts ont perdu bcp de matches mais ils ont laisse un halo doré. Ce n'est pas le cas de Guirado. Le charisme ne s'improvise pas ni se decrete
SupprimerEt avec lui toute une génération perdue : de Slimani à Spedding en passant par Le Roux et Vahaamahina
SupprimerLe Roux, encore possible...
SupprimerOh si, il fait beaucoup le temps, le bon vieux temps, il enjolive, il rajeunit nos artères, il secoue nos neurones fugueurs et c'est très bien comme ça!
RépondreSupprimerCertains y gagneront une réputation parfois flatteuse, d'autres un peu moins, question de contexte.
Ma tante Jacqueline, grande prêtresse de la compta bleu et blanc rue Eblé (qui nous lit ), aura une pensée affectueuse pour son vieux collègue Jean François, le héros malheureux de cette finale ingagnable de 81, parti lui aussi rejoindre cette fabuleuse ligne d'attaque .
Allez Bagneres , encore !
Je ne savais pas que tu avais de la famille Ciel et Blanc.
SupprimerOuaip, et pas que !
SupprimerMonsieur André, un élégant ailier et responsable de notre école de Rugby pendant plus de trois décennies en était le secrétaire général, on dirait DA aujourd'hui.
Colombes, le Parc des Princes et autres Rolland Garros ne nous coûtaient pas cher, son réseau nous a aussi permis de jouer régulièrement outre Channel .
Toujours bon pieds bon oeil, L'équipe a 9h, suz-cas à 18, non mais !
Allez Dédé
De mémoire, le XV de France d'avant Bertranne a souvent dispose d'un joueur robuste à centre. De mémoire je cite Louis Junquas, Maurice Prat, Arnaud Marquesuzaa et Jean Piqué. Avant l'ere doree : Maso, Trillo, Lux, Dourthe.
RépondreSupprimerLe chameau était quand-même plus roboratif que les trois autres toreadors , non ?
SupprimerUn dur au mal, rassurant et très complémentaire de ces magnifiques créateurs.
Allez Chevreuse
Je parlais de gabarit, type musculeux et dense
SupprimerJe viens de revoir une interview d'André Boniface et j'ai été fort surpris d'entendre qu'il ne trouvait pas (à l'époque de cette interview) de 3/4 qui l'intéressaient vraiment -hors Mermoz et Trinh-Duc, mais qui ont "plongés" à son avis- et qu'il préférait les avants. Curieusement, ses deux favoris, je vous le donne en mille, sont Picamoles et Guirado....!
RépondreSupprimerComme quoi on peut etre un grand centre et ne pas trop savoir quoi penser des avants ah ah... cela dit à l'époque de cette interview, LP et GG étaient les Tricolores les plus tranchants...
SupprimerComme quoi un grand joueur genial adule des joueurs enterrant le ballon alors que lui le faisait vivre bizarre bizarre
RépondreSupprimerTout à fait d'abord avec toi Allan. Cela dit comme nous tous Dede Boni n'a pas dit que des trucs très justes
SupprimerJe viens de lire "Miracle de la marche" d'Olivier Villepreux. Pas mal....Je relis Jean Giono et je réfléchis.....
RépondreSupprimerTu nous diras...
SupprimerEn supposant que d'autres réfléchissent aussi....
RépondreSupprimerConcernant Giono ? Quel ouvrage ?
RépondreSupprimer"Les Grands Chemins", par exemple.
RépondreSupprimerEt 10 - 3 à la mi-temps pour l'Australie...Tout çà est un peu flou.
RépondreSupprimerCe sont les Sud-Afs qui ont été un peu flous aujourd'hui...
RépondreSupprimerMalgré le score trop flatteur pour eux, mais ils étaient à côté de leurs pompes.
2 essais tableau noir pour les Australiens, un cad' déb d'école pour Korobeite qui laisse son bristol au vieux Pollard le nez dans le gazon, une percée plein champ de Lolesio avec une dernière chistera comme une coquetterie d'artiste: les Australiens sont merveilleux quand ils jouent comme ça et rappellent leurs meilleures heures. Dommage pour eux qu'en fin de match ils se soient laissés un peu griser en perdant un bonus offensif qui leur tendait les bras. Une équipe Sud-Af vieillissante à l'image de Pollard, Vermeulen ou Stein passés complètement à côté de leur match.
Ben voilà, tout est dit. Les Boks sont dans le creux. Fidèles à leur jeu mais stériles. Reste maintenant à voir ce que vont donner les Pumas à Christchurch
SupprimerA Addington, plus précisemment. Dans un stade qui est d'habitude réservé au rugby à XIII
SupprimerJuste à côté de la prison d'Etat, ah ah...
SupprimerPas mal, 15-12 pour les AB : les Pumas sont dans le coup et les Néo-Zélandais très indisciplinés (8 pénalités contre eux en première période, c'est beaucoup trop à ce niveau de compétition. Bien sûr il y a les fautes "professionnelles" devant l'en-but pour empêcher l'adversaire de marquer un essai - ils sont coutumiers du fait depuis très longtemps - mais les soutiens sont en retard au sol...)
RépondreSupprimerJe ne regarde pas les matches, mais au suivi de leurs déroulements, sur l'Equipe d'une part, au travers de vos commentaires d'autre part, il me semble que pour la hiérarchie des équipes à ce jour "J" précis, c'est un peu la bouteille à l'encre. Aussi bien chez nous, en Europe, que chez les gens du Sud. Finalement, l'équipe de France me semble être une de celles qui combine un ensemble de qualités un peu au-dessus de tout le monde. A développer, bien sûr...
RépondreSupprimerA l'heure de jeu, les Pumas mènent 18-22 à Christchurch. Avec 17 points de l'ailier Boffelli, boureau - jusque-là - des All Blacks. Reste vingt minutes à tenir pour l'exploit !
RépondreSupprimerNZ vaincus . Bravo à l'Argentine . Pour moi ce matin au vu des 2 matches orange is the new black . Très enthousiasmée par les Australiens vifs et explosifs 👍🏈
RépondreSupprimerDes Argentins solides en défense qui se nourrissent des fautes d'une équipe All Black peu inspirée, sans jus ni leaders de révolte. Argentins pourtant restrictifs dans le jeu (volontairement ? quand l'équipe en face perd son match toute seule, pourquoi ne pas lui laisser le ballon et l'initiative quand on sait qu'elle va le perdre et faire des fautes ?), et qui ont pourtant été dominés en mêlée fermée.
RépondreSupprimerLa victoire en Afrique du Sud n'était qu'un sursaut, le mal est plus profond et Foster (voire Sam Cane) va sauter.
Ouaip, un séisme de plus a Christchurch!
RépondreSupprimerEt pourquoi au petit stade d'a coté, le Lancaster est devenu trop grand pour les Blacks, déjà pas trop en odeur de sainteté dans le pré-carré des Crusaders?
En tout cas le kiwi sent sacrément le pâté, la !
Déjà moins surpris par la prestation des Bocks, ce qui confirme l'impression des dernières semaines, a suivre...
allez, les cartes sont battues et rebattues, c'est bien.
Le grand stade de Christchurch n'a toujours pas été reconstruit après le séisme de 2011. Fautes de crédit. Alors ils ont joué dans un stade de treizistes. M'as de tôt façon il n'y aurait eu que 20 00p spectateurs pour oir les Pumas
SupprimerAh bon.
SupprimerC'est vrai que l'érosion des spectateurs est un réel problème la bas, mais les Blacks, quand-même, je croyais qu'ils remplissaient encore les travées.
Allez Chevreuse
Alors? Comment çà c'est passé à Ibos? Personne de chez nous n'y était?
RépondreSupprimerPerso j'étais à Bruxelles
Supprimerhttps://www.ladepeche.fr/2022/08/28/ibos-roland-bertranne-au-centre-de-toutes-les-attentions-10509912.php et c'est un article pour abonnés, il ya qd même une belle photo
SupprimerClaude Atcher mis à pied par le ministère ; en voila une bonne nouvelle ....enfin le ministère montre ses muscles et fait le ménage !
RépondreSupprimerenfin le furieux et brutal Atcher mis au banc il a cru imposer comme sur les terrains une terreur le voila remis a sa place et pret pour l execution finale
RépondreSupprimerLaporte et son porte flingue DON SIMON doivent commencer a sinquieter
je viens de lire que la fede a lache ATCHER
RépondreSupprimerLaporte jete son pote aux lions la suite sera copieuse
un thriller a suivre
Mise à pied à titre conservatoire jusqu'à décision de l'autorité ad-hoc, pas monter la guillotine trop tôt non plus, après faut démonter et rétro-pédaler, c'est pas glop !!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerBon, ici beaucoup de pas très pro-Laporte et consorts, c'est entendu, mais quand-même déjà de nombreuses dissertations depuis des saisons sur les dirigeants FFR, bande de soudards sans foi ni loi, qui sans être abracadabrantesques (les dissert') ont souvent fait un petit pschitt à la fin.
Bon, bin le gars l'est plus le DG de la CDM, c'est qui le remplaçant, vous avez un candidat qui lave plus blanc que le blanc ?????
Sauf que là, ça fait un gros pschitt.
RépondreSupprimerFaut pas se leurrer: Atcher prend pour tout le monde. Parce que tout le monde à la Fédé fait du Atcher depuis la première élection de Laporte.
Comme pour Laporte, sa compétence n'est pas mise en cause, même si elle a souvent flirté avec la légalité et les conflits d'intérêts (pour rester poli). C'est le mélange des genres qui commence à faire tâche (et donc peut-être des limites franchies trop impunément). A un an de la Coupe du Monde, évènement qui va au-delà du sportif, le pouvoir en place ne peut se permettre qu'un gros scandale (que la presse ne manquera pas de grossir, vu l'estime qu'elle porte à Laporte et réciproquement) lui éclate à la gueule juste avant les festivités et la concorde nationale. Le management "rude" d'Atcher n'est qu'un prétexte, bien sûr: c'est le même qui a cours à Marcoussis depuis que Laporte, Simon et consorts y sont entrés.
Pendant ce temps-là, le monde du rugby continue son chemin et les affaires tournent. Mais sans vagues.
En tout cas j'espère que personne n'est surpris, nous savions Atcher, bien plus que Simon , sur le porte bagages de Laporte depuis le début ( monsieur l'Arbitre )
RépondreSupprimerPorthos qui fait le show, mais Aramis tire les ficelles .
Atcher ne tombe pas pour l'ensemble de son oeuvre, loin de la, et son associé n'y peut pas grand chose, sinon prendre note.
Mais l'affaire est sérieuse, ça vient quand-même de l'exécutif, et le boss n'y a plus ses entrées, l'édifice se lézarde encore !
Allez Chevreuse
Mais heureusement nous avons aussi de bonnes nouvelles!
RépondreSupprimerAprès les si humanistes sponsors de Toulouse, Biarritz. ...., nous avons le plaisir d'accueillir le Sieur Osborne a Brive, du lourd aux côtés de la famille Bolloré, que des gens bien comme il faut .
Allez supporter, tu peux dormir tranquille, de Luxembourg a Singapour, en passant par Malte ou Panama, on s' occupe de ton club.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerOui, les gros titres ce matin dans La Montagne, désintéressé au possible, juste l'ambition d'aller chercher le Brennus dès que possible en investissant dans ce qu'il faut, et surtout sur le centre de formation pour donner au bon peuple des enfants du pays champons, le rêve, quoi, l'autre gars du même calibre à Sarlat la saison dernière tout pareil même avant ses multiples mises en examens, ça fait quand-même pas rêver ce genre d'annonces.
SupprimerJe plussoie, des humanistes !!!!!!!!!!!!!!
ps: "tout le monde fait du Atcher à la FFR depuis l'élection de Laporte", un peu court jeune homme, pouvez développer et argumenter ????
Allez le CAB (quand-même)
Développer ?
SupprimerBah, suffit de se rappeler l'arrivée de Laporte et ses potes Simon et Conchy à Marcoussis (et à la tête de la Fédé). On ne peut pas dire que ça se soit fait dans l'harmonie et la discussion apaisée, que ce soit sur la gouvernance avec l'opposition de Gril, la manière de prendre des décisions engageant le rugby français (projet Grand Stade, sponsoring...), ou simplement le travail quotidien avec l'administration de la Fédé à Marcoussis (https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Ffr-une-enquete-souligne-un-mal-etre-a-marcoussis/969505). Et d'autres encore depuis 5 ans, Ritchie nous en avait touché quelques mots d'ailleurs.
Je veux bien qu'il y ait eu une réelle volonté de rompre avec les méthodes de la Fédé façon Camou, mais on ne peut pas s'abriter éternellement derrière ça (et je rajoute suite à ton post ci-dessous: et derrière les bons résultats de l'EDF) pour justifier des dérives en tout genre auxquelles, comme par hasard, la justice s'intéresse de près depuis des années. Si c'est un procès d'intention, ça commence à faire long.
............ Et puis vais vous dire, m'en tamponne un chouïa le coquillard des histoires magouilles justice et procédures, les spécialistes traitent et sanctionnent et ça me va bien, et puis la progression de nos équipes nationales me semble une belle réussite, plus due à une nouvelle organisation et un meilleur relationnel entre toutes les parties qu'à la génération de joueurs, certes talentueuse, mais à qui l'on a donné des moyens jamais vraiment octroyés jusqu'à présent.
RépondreSupprimerSi des brebis pas proprettes dans la camionnette, d'accord pour les abandonner et reprendre la route allégé, épicétou, hugh Cardiff emplumé a parlé !!!!!!!!
OSBORNE avec son taureau comme etendard penetre dans dans l arene du top 14 la corrida briviste va charger
RépondreSupprimerqui c'est ce Osborne ?
SupprimerCofondateur et PDG d'Hedosophia, un fonds d'investissement international accompagnant des entreprises du monde de l'Internet et de la tech, Osborne est décrit par le communiqué du CAB Rugby comme un passionné de rugby, présenté au club par Yannick Bolloré, président du conseil de surveillance de Vivendi.
SupprimerIl le savait pas en se rasant la semaine dernière qu'il était passionné de Rugby, le copain de Bolloré!
SupprimerC'est un spécialiste du "capital risque", poulain de Michael Bloomberg, qu'on ne présente plus !
De voir ces financiers purs et durs prendre partout et particulièrement dans notre sacro saint pré carré une place incontournable m'inquiète et me navre.
Mais je suis prêt à traverser le Bambou Bar tout nu sur les mains si l'avenir nous montre que ces philanthropes désintéressés remplissent les écoles de Rugby ( ou autre)pour le plus grand bien de nos chères têtes blondes, de nos modestes talenqueres aussi ?
Allez Chevreuse
mille excuces j ai cru qu il s agissait de la fameuse marque d alcool Espagnole creatrice du fameux toro qui orne de nombreuses routes en Espagne peut etre que cette personne ait un lien avec ce trust
RépondreSupprimerOsborne, grande maison de Xérès à l'origine.
SupprimerEt Glen Osborne, grand arrière All Black très offensif.
C'était aussi un arrière/ailier néo-zélandais. A dû jouer en France il me semble....?
RépondreSupprimerNon il est Anglais on sait peu de choses sur lui mais il a un pedigree d'économiste brillant ."Osborne investira qunize millions d'euros en cinq ans avec un objectif précis : améliorer les infrastructures et la formation : "Le CA Brive est un club unique. Il joue un rôle majeur dans la vie corrézienne et occupe une place de choix dans l’imaginaire du rugby français. Le Top 14 est une compétition remarquable et le rugby français, aussi bien au niveau des clubs qu’au niveau national, est à un tournant tout à fait passionnant de son histoire. Mes nombreuses visites la saison dernière à Brive ont renforcé ma conviction que les supporters sont les meilleurs de France et qu’ils méritent que leur club retrouve la gloire du passé. Je serai un actionnaire pro-actif de long terme. En plus de renforcer l’équipe, j’ai l’intention d’investir dans les infrastructures du club, y compris dans la remarquable formation qui contribuera à faire émerger les prochaines icônes Brivistes"
SupprimerUn concentré de novlangue et de formules creuses. Mais bon, c'est un exercice obligé et à la limite, il ne pouvait pas dire autre chose.
SupprimerLe seul problème, c'est que tu peux remplacer "le CA Brive" par "le CSBJ Bourgoin", "le Stado tarbais", "l'AS Béziers", etc, etc..., ça marche tout pareil. C'est juste une question d'imagination (ou d'imaginaire, j'sais plus).
Soyons optimistes: qu'on le prenne au mot, et que l'investissement, comme indiqué, se fasse sur le long-terme et la formation.
Après tout ces gens pourraient mettre leur fric dans des structures autrement rentables qu'un club de rugby . J'ai cessé de baver sur le capitalisme depuis que Serge Kampf a tant oeuvré pour l'ovale . Espérons pour les Brivistes que cet Osborne sera du même acabit .
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerOn est tous plus ou moins ( perso pile poil) a Bac + 50, c'est dire, un peu de recul, de pondération par rapport à nos idéaux de jeunesse.
SupprimerJe ne renie rien, serais même plutôt toujours raccord avec moi même le jeune, un mec que j'aimais bien.
Mais je crois avoir compris qu'un capitalisme raisonné, (on dit "rhénan" pour faire culturé de comptoir) serait acceptable par le plus grand nombre .
Si l'histoire de Béziers n'était qu'une triste aventure de pieds niklés, décelable à la première minute, celle de Serge Kampf s'inscrit bien dans ce concept , avec des gros morceaux d'amitié dedans .
Celles de Michelin ou Fabre aussi, les gros morceaux , la, sont plutôt une recherche de paix sociale, mais on reste dans le concept.
Avec le nouveau Jeanne D'Arc de Brive on est dans une autre dimension, le libéralisme forcené, ( on dit "Anglo-Saxon" pour faire...oui, c'est bon!)
Ca rigole déjà moins, et ce n'est en effet surement pas la rentabilité directe qu'il vient chercher le pro actif , mais plus surement l'entregent de papa Bollo, son carnet d'adresse aussi.
Son vrai métier n'est pas tant la finance que les relations, un discret mais redoutable entremetteur, un chasseur.
Un go-between quoi, mais j'en connais de plus sympathiques!
Allez les pro-actifs ( non mais j'te jure!)
S'installer durablement en Top 14, puis viser le top 6, et enfin décrocher un titre, cela demande du budget, beaucoup de budget. Ce n'est pas une garantie (la preuve, le Stade Français, deuxième plus gros budget et fiasco total), mais c'est fortement conseillé.
RépondreSupprimerRegarder vers le haut semble (si je prends l'exemple de La Rochelle), incompatible avec la formation. Le Stade Rochelais était avant tout un club formateur. Aujourd'hui, ne sortent de La Grenouillère (la plaine des jeux où s'alignent les terrains pour les différentes catégories de jeunes) que de très rares joueurs. Le recrutement ciblé a une condition absolue pour décrocher un titre, pas la formation.
Certaines très grosses écuries peuvent cocher les deux cases : Toulouse, Clermont, Racing 92 ; et Toulon, qui semble rentrer dans cette catégorie. Et Montpellier, timidement mais sûrement.
Bon, allez, je vous laisse (sans vous abandonner pour autant), mais j'ai pas mal de boulot en ce reprise de Top 14. J'ai une petite idée de chronique que je devrais rédiger aujourd'hui, une fois mes articles terminés. A suivre...
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