Longtemps oublié sur son petit rocher atlantique enclavé loin des grandes routes ovales, traditionnellement occupé à former la jeunesse locale aux fondamentaux de ce jeu collectif d'obédience anglaise, récompensé dans les années soixante-dix par trois titres de champion de France juniors Reichel et Crabos, le Stade Rochelais newlook est à quatre-vingt minutes d'une performance historique que n'aurait jamais imaginée Arnaud Elissalde monté de son pays basque natal pour présider aux destinées sportives de cette équipe de pêcheurs hauturiers : devenir le premier club victorieux de la Champion's Cup juste après avoir été le dernier vainqueur de la défunte Coupe d'Europe.
L'historique "Nono" aurait sans aucun doute réajusté de plaisir son béret en voyant le pack rochelais régulièrement briser la ligne d'avantage en alternant ses puissantes figures de proue sur l'étrave - Atonio, Skelton, Alldritt, Botia, Danty -, sa mêlée éprouver lourdement à chaque rendez-vous l'adversaire, et sa charnière Kerr Barlow - Hastoy dicter le tempo des matches au ras des rucks autant que dans l'occupation du terrain par de judicieux jeux au pied. Car tels sont, depuis les années 60 du siècle dernier, les préceptes immarcescibles du rugby rochelais, à l'image de ce que représentent les tours Saint-Nicolas, de la Chaîne et des Quatre Sergents, piliers du port.
Espérons que l'esprit du 8 mai, jour de victoire, préludera à cette finale bis repetita entre la tour James Joyce et la caravelle, l'avatar du trèfle et l'agrégat jonquille. Car si les gens de Dublin présentent un pedigree digne du Tournoi des Six Nations, les Rochelais n'ont rien à leur envier. Néo-Zélandais, Australiens, Fidjiens, Sud-Africains et Français sont tous capés, au point que Ronan O'Gara et son staff pourraient aligner, eux aussi, une équipe uniquement composée d'internationaux. Ainsi vogue le Stade Rochelais, adaptée au courant professionnel, construit et désormais armé sans état d'âme pour conquérir des titres par la force, ainsi qu'en témoignent ses derniers voyages au Matmut Stadium - (6-36) face à l'UBB, (47-28) devant Exeter - et à Marseille (8-23) contre Toulon.
Sur quels critères basculera cette finale qui s'annonce très équilibrée ? Comme souvent dans l'hémisphère nord, conservation du ballon, enchaînement des temps de jeu, discipline et patience présideront aux débats. Mais il n'est pas irréaliste d'imaginer par ailleurs quelques inspirations géniales. Mais avant d'en arriver là, il faut juste souhaiter que l'arbitrage vidéo, cette plaie du rugby contemporain qui s'affuble tristement de toutes les précautions, n'aura pas raison de notre engouement à force de multiplier les ralentis et, surtout, ne suscitera aucune polémique post coïtum, comme ce fut malheureusement le cas il y a peu.
Finaliste de la Coupe d'Europe et du Top 14 en 2021, champion d'Europe l'année suivante, le Stade Rochelais a désormais les moyens de succéder au Stade Toulousain auteur du doublé H Cup-Top 14 en 1996 puis en 2021. C'est dire la place qu'il a prise dans le paysage rugbystique français en quelques saisons, fort aujourd'hui d'un socle de partenaires économiques et financiers en forme d'arc-de-cercle qui relie Nantes à Royan en passant par Poitiers, territoire naguère en friche ovale devenu florissant. Deux échelons plus bas, en ProD2, Nevers et Vannes s'affronteront en barrage d'accession à l'élite. Les barrières, comme autant de blocages, sont faites pour être repoussées.
Question figuratif ou symbolique, si le trèfle est plus accommodant que le poireau, si la rose est plus importante que la jonquille, pour autant l'attente est forcément sur des cocoricos plutôt qu'un air Molly Malone. Et on comptera sur l'éclat du jaune pour aveugler la cohorte celte. Craindre Leinster mais à temps faire être leur maître.
RépondreSupprimerLes critères seront bien sûr le physique notamment dans l'axe, la rapidité et la propension à éjecter rapidement le ballon des rucks, les off loads, l'habileté et l'attention à ne pas tomber les ballons, l'alternance au pied notamment le 50/22, bref tout ce qui pourra éviter que l'irlandais vienne jouer le vers pourrissant la racine du jeu jonquillant et qui pourrait laisser le pont trop loin d'un succès programmé. En somme faire gaffe aux paniers pour que la pêche aux moules reste fructueuse.
Et esquiver bien évidemment la punition arbitrale et son acolyte vidéo planant souvent comme un vautour au dessus des têtes de ces poulets dont quelques uns font pourtant la maille.
Pour que la coupe soit pleine de guiness et dessiner une jonquille dans la mousse.
LR n'est pas encore une institution comme le ST mais ça pourrait le devenir. De fait, devenir ce que LR est capable de devenir.
Toujours aussi poétique, Sergio... Tu arrives à faire tourner mes mots pour les réajuster. Bel excercice.
SupprimerEn gagnant la Coupe d'Europe l'an dernier (et surtout en faisant plier le Leinster), les Rochelais ont un peu surpris leur monde. Mais depuis, ils confirment, tant en championnat qu'en Coupe d'Europe new look, leur statut.
RépondreSupprimerParadoxalement, je les verrais plutôt réussir cette année en Top 14 que pour cette finale irlandaise, où le Leinster, échaudé l'an dernier donc averti, et sur ses terres, sera "profilé pour le succès", comme le dit Ritchie; avec l'aide éventuelle (et localement bienveillante) du seizième homme (y compris derrière un écran vidéo).
Mais à voir jouer Toulouse hier soir, va t'en savoir...
Moi aussi, Jacquouille, moi aussi. Le Leinster à domicile c'est une montagne trop haute à gravir. Mais pour le Top 14, attention au Racing 92 en demi-finale et à Toulouse en finale. Deux équipes capables, de façon différence, d'arrêter le Stade Rochelais. La seule question est : pendant 80 mn ?
SupprimerB comme barrières, blocages mais également comme battre.
RépondreSupprimerÇa peut être aussi chacun champion chez soi. Leinster programmé chez lui et La Rochelle en Top 14.
Ou jeu de dés (D) comme doublé.
Tout ceci reste plein de P comme perplexité, programmé voire perdre.
Les jeux ne sont pas encore faits...
BDP
SupprimerBon les gars, on pleurera après cet enfoiré d'arbitre sur le coup de sifflet ultime, foutons lui tranquille pour l'instant !
RépondreSupprimerPar contre un réalisateur TV Belge ou Suisse, ça m'arrangerait, quand-même.
Perso les vois bien taillés pour contrarier le trèfle, les Maritimes.
Bougeront pas devant, voir mieux, défendent comme M.Maginot, leur charnière est propre.
Sur 80mn c'est pas sur, la question reste posée !
Mais ça serait instructif de savoir en enfin si les Verts ont un plan B, non ?
Allez, CAC/LR, Juniors 2, 1970 ou 11, 6/0, circulez...
Jan Lou, tu as vu le nombre d'arbitre français de champ durant la Coupe du monde ? 1 !!!! Tout est dit. Nos referee du Top 14 ne sont pas jugés à la hauteur par Joel Jutge, patron des arbitres mondiaux, qui nous avait fait l'honneur de venir partager une journée à Uzerche avec les blogueurs de Côté Ouvert. Mais surtout, quand on regarde les décisions de certains anglo-saxons en matière de sifflet, il y a de quoi s'inquiéter... Surtout si c'est pou qu'ils soient désavoués une semaine plus tard, mais trop tard.
SupprimerOui mais pour le coup on ne peux pas trop accuser les perfides !
SupprimerDroit dans se bottes le Joël, pour l'arbitrage on est pas au niveau, c'est tout.
Pas tant sur la qualité des siffleurs, et encore, mais surtout sur le nombre, la formation ,la rémunération....
Allez, depuis le début Monsieur l'Arbitre
Par ailleurs, visite de Jan Lou à la maison, hier matin pour la café, rencontre qui s'est poursuivi par une dégustation de rhums... Match retour prévu à Chevreuse début juin. Les Quinconces ne sont pas morts car ils boivent encore...
RépondreSupprimerBientôt on va aussi juger de la manière dont un arbitre fait usage de la vidéo à bon essient et prend des décisions en conséquence incontestables. J'y reviendrai un jour peut être. Moi qui aime la vidéo, le montage, l'image par image, le ralenti, je me régale et je suis probablement le seul, en tout cas ici, à apprécier ces interruptions. Je n'y connais rien en super bowl et ma comparaison sera peut-être hasardeuse.
RépondreSupprimerMais c'est comme si depuis quelques années, avec une accélération notable ces derniers mois, j'assistais à un spectacle audiovisuel qui me plaît beaucoup. Il associe encore un peu 😉 de ce jeu de rugby que j'allais voir dans des stades et qui "passait" rarement à la télévision et toute la "magie télévisuelle" que l'on peut trouver dans des séries, des émissions où il y a enjeu, dramaturgie et compétition.
Là les images, j'aime les images et Fred Godard aussi 😉, deviennent presque le sujet principal et ce n'est pas pour me déplaire. Mais je comprends que ça déplaise, car toutes ces situations où la vidéo est convoquée ou aurait dû être convoquée et qui sont suivies de décisions parfois "incroyables", voire déjugées durant la semaine qui suit, sont en train de poser plus de problèmes que d'apporter des solutions. Platini avait peut être compris tous les risques inhérents à l'introduction de la vidéo comme élément d'assistance à l'arbitrage.
Il m'est arrivé de décortiquer une situation de récupération d'un ballon sur une situation défensive lors match de l'équipe de France. J'observe alors image par image comment l'action de Moefana sur l'adversaire fait tomber le ballon qui heurte le pied de l'adversaire et par la forme du ballon, un rebond favorable le renvoie miraculeusement dans les bras de Dupont qui va provoquer une action gagnante. Le rugby se joue encore à un bout de "cuir" de ballon qui heurte le bout de "cuir' d'une chaussure.
A vitesse réelle on ne voit rien de tout cela.
On en est donc rendu à un point de non retour.
Je ne suis pas certain qu'il y ait des arbitres bien meilleurs que nos arbitres français.
Il y a des limites physiques qui empêchent l'arbitre d'être dans la meilleure situation possible pour juger instantanément d'une action sans se tromper.
Avec la vidéo on pensait qu'on pourrait assister l'arbitre dans ces limites de perception d'actions en mouvement rapides.
Or on constate là encore, que malgré des images parfois claires, la subjectivité et l'interprétation parfois très contestable de l'arbitre vient "gâcher la fête".
Cette émission est d'ailleurs intéressante :
https://www.francebleu.fr/emissions/100-ubb-l-emission/rugby-dans-le-money-time-l-arbitrage-peut-etre-different-4731699
On y entend Michel Lamoulie toujours en activité de formation.
En 2013 il recevait un trophée de l'IRB pour "services distingués rendus à l'Arbitrage".
C'était Joël Jutge ,directeur des officiels de matchs de l'élite qui lui remettait cette distinction en disant:
""Il n'est pas seulement une personne qui a une grande passion pour le développement des officiels de match, il est également un homme d'une grande intégrité et très respecté par les officiels de match du monde entier."
Et c'est amusant de constater qu'il est question de money time dans l'émission et que M. Lamoulie doit lui aussi se soumettre à cette contrainte en toute fin d'émission. Mais il arrivera à "placer son dada"
"Tous les arbitres que j'ai encadrés connaissent ma chanson : dans le money time, on ne doit siffler que des fautes claires et évidentes. On n'a pas le droit de faire basculer un match sur une décision dont l'évidence et la clarté n'apparaissent pas aux yeux de tout le monde, et en particulier aux yeux des joueurs et surtout des coaches."
Tiens au fait Money Time ça veut dire quoi ?
Ubb, Racing, Angoulême, Carcassonne, Brive, Perpignan doivent en avoir une petite idée.
C'est une expression de basket, quand à la toute fin d'un match, on peut arrêter le chrono, jouer des séquences de quelques secondes, développer des stratégies pour remporter la partie, parfois d'un tout petit écart.
SupprimerPar analogie, en rugby, c'est le moment où se joue un match, dans les derniers instants. Et les défaites à la dernière minute peuvent coûter cher, si c'est ce que tu voulais dire, Letiophe.
SupprimerExactement ce que je voulais dire, ça porte très bien son nom.
SupprimerJe crois l'avoir déjà dit avant, mais il a raison, Maciello: on est à un bout de cycle, dans l'arbitrage français. Quand tu perds quasiment en même temps Poite, Garcès et Gaüzère, ça fait un vide.
RépondreSupprimerOn notera aussi que dans les grandes nations, il y a encore, contrairement à nous, de vieilles gloires qui laisseront un trou à leur départ (Wayne Barnes, Jaco Peyper), et que nous ne sommes pas les seuls concernés: l'Afrique du sud, Championne du Monde en titre, ne compte qu'un seul arbitre dans le panel des arbitres du milieu de la CDM 2023, ainsi que la Nouvelle-Zélande, alors que 4 arbitres anglais y figurent, et aucun écossais, gallois ou argentin.
Bien vu, Jacques. Sous couvert d'anonymat, un arbitre reconnu et connu me disait que le recrutement des arbitres internationaux français par les clubs d'élite est la première cause : il n'y a pas eu de transmission d'expérience entre les anciens qui partent et les jeunes qui ne demandent qu'à écouter et apprendre de leurs ainés.
SupprimerC'est d'ailleurs une question que je me posais: ce recrutement des arbitres dans les staffs des clubs en France ne se fait pas ailleurs, notamment en Angleterre ?
SupprimerIl faut peut-être attendre quelques années pour voir si leur présence a un effet sur le respect de la règle par les équipes (ou si les français restent très français: un ancien arbitre de haut-niveau est encore le meilleur moyen de savoir comment contourner la règle...)
En tout cas, la refonte de Côté Ouvert (écrire à visage découvert et non plus derrière un pseudo) apporte davantage de profondeur et de richesse rugbystique dans les commentaires. Comme quoi, ce n'est pas le nombre qui compte mais la qualité.
RépondreSupprimerNon pas que la qualité épistolaire n'était pas présente auparavant (loin de moi cette pensée), mais elle était moins centrée sur le rugby., partait un peu dans tous les sens. Je remarque que la refonte que j'ai souhaitée recentre les échanges sur le terrain. Je suis aussi toujours étonné de voir à quel point ce blog est lu (beaucoup de lecteurs ne laissent pas de commentaires). Pas plus tard que hier soir, place Saint-Sulpice à Paris, lors d'une soirée-dédicace du dernier ouvrage de l'ami Léon Mazzella - Petit éloge amoureux du Pays basque -, où deux membres de l'assistance, des supporteurs de l'UBB que je ne connaissais pas, m'ont parlé de Côté Ouvert. Ca fait toujours plaisir.
SupprimerEt ce sans utiliser les réseaux sociaux, si ce n'est le relais de mon copain et confrère David Reyrat (Le Figaro) sur Twitter.
SupprimerMême si à certains moments on pouvait souhaiter recentrer sur le jeu (moi en tous cas), j'ai néanmoins toujours trouvé qu'un des intérêts du blog était justement de savoir replacer ça par moments dans un contexte plus général, avec des passerelles et des angles de vue variés qui apportent de la richesse.
SupprimerComme disait Lacouture, "le rugby, c'est un monde", mais un monde dans le monde, en quelque sorte.
Mais je suis quand même rassuré: même sans pseudo, je peux continuer à écrire des bêtises et des taquineries sans risquer la tournée générale au club-house !
Comme je le supposais, PSA sans passer par l'échafaud prend de la distance avec le management terrain. Money Time pas à son avantage. Sa gestion hoquète comme avec Toulon et l'EDF notamment. Il devrait continuer à gérer le recrutement. Son message passe mal dans le vestiaire puisqu'il y a eu accrochage ce W.E. avec Haouas et Willemse. C'est pas une référence mais c'est ainsi. Les 2 resteront en tribune. Je l'ai jamais senti fédérateur.
RépondreSupprimerLa seule bonne chose pour le MHRC c'est le retour envisagé au club de Paillaugue dans le staff qui devrait être aussi le lien dans le vestiaire avec les joueurs. Après, être plutôt jonquille et trèfle à 4 feuilles, faudra voir
C'est quoi cette histoire de rhum ?
RépondreSupprimerMoi je suis un grand blond aux yeux bleus, genre surfeur golden coast ,et ne bois que de l'eau pour préserver ce corps de rêve.
Tu as du te faire abuser par un usurpateur , m'étonnerait pas que ce soit un petit gros dépenaillé aux cheveux blancs , c'est pas la première fois !
Allez la famille Ricci.
C'est pas comme si "comme fou" n'avait jamais existé pour échanger et publier sur des sujets de "haute volée" ou "historiques" ou "à la marge du rugby".
RépondreSupprimerhttp://commefou.blogspot.com/
Qu'est ce qu'il t'arrive Richard de décider de nous proposer un pont plus grand que celui de l'ascension😉
RépondreSupprimerDe la journée 24 où La Rochelle est allé encore gâcher la fête d'un club qui délocalise dans un grand stade, voilà que tu enjambes allègrement la journée 25, pressé de retrouver Godot?
Le pont Samuel Becket est loin d'être étroit et il y a largement le temps de penser à y passer dessus pour aller déjouer les pronostics.
La Rochelle est taillée pour cette coupe. Elle a failli pourtant trébucher à domicile en 1/8.
Ce qui peut dont arriver au Leinster, il faut y croire.
La pression sera bien sur l'équipe du Leinster favori programmé pour gagner cette finale. La Rochelle n'a plus rien à prouver.
Et alors que les supporters de l'ubb et Toulon atomisés par LR pousseront derrière les jaunes et noirs, il semblerait que que ce soit pas la même chose en Irlande.
https://www.lerugbynistere.fr/news/rugby-champions-cup-et-si-les-irlandais-supportaient-le-stade-rochelais-lors-de-la-finale-a-dublin-0705231613.php
Quand aux affres du rugby actuel (vidéo, arbitres, commotions) il me semble que cette phrase de Samuel Becket (dans "En attendant Godot") est fort à propos :
"Voilà l'homme tout entier, s'en prenant à sa chaussure alors que c'est son pied le coupable."
Oui, oui, je fais l'impasse sur la journée de Top 14. La Rochele fait tourner son effectif, moi aussi. Sur le sujet, 51 700 spectateurs à l'Aviva Stadium : guichets fermés.
SupprimerPopelin - Pi. Boudehent, Olivier, Danty, Alonzo - (o) Reus, (m) Ju. Le Bail - Bourdeau (cap.), Tanga, Hatherell - Picquette, Lavault - Colombe, Lagrange, Paiva. C'est même l'équipe "ter".
SupprimerIl est sûrement gentil, Francky,mais c'est pas bon !
RépondreSupprimerIl constate qu' "on est à la fin d'un cycle ", nous on constate qu'il était aux commandes, plutôt.
Mieux encore , la défection de Gauzere et Ruiz semble le plonger dans un abîme de réflexions.
Soit il vit sur une autre planète, soit il nous prend un peu pour des jambons ,ou bien?
Allez, optimiste quand-même, c'est bon c'est bon...
La chaussure c'est pas le pied ça c'est sur
SupprimerSi tu fais pas la bonne pointure.
Semblerait qu'il y en ait pas mal qui déchausse. Et pendant ce temps en attendant d'autres devraient faire Gros dos ?
Sinon la différence entre Leinster et hamster c'est que l'irlandais ne tourne pas dans le vide. Pas plus qu'il ne tourne à vide entre guiness et irish whiskey. L'éventuelle défaite rochelaise ne serait donc pas fort de café. Sauf des pavés dans le marc qui changeraient la donne.
Il n'y a pas de coupable il y a que des mauvais joueurs.
Rapport à cela, j'ai pas dit du bien sûr Montpellier et PSA. Et au LOU p'tite crise aussi avec Garbajosa critiqué et remis en cause par certains joueurs. Comme ça je ne pourrai pas le plébisciter puisqu'il s'est fait lourdais de Montpell mais quand même sur le terrain la parole est aux joueurs alternant le bon et moins bon, et encore contre Perpi. Bon, je connais pas les tenants et aboutissants avec les joueurs et le staff mais ça semble pas très clair le long des bords de touche et dans les vestiaires.
Mais PSA futur vice président MRHC passe au travers comme Laurent au Racing, tandis que Garba risque de se faire coincher comme son ex compère Collazzo à Toulon. Certains sont programmés cible et fusible, d'autres infusibles pouvant chanter "va z'y c'est bon"
Ben mon Jan Lou, "aux commandes", c'est bien beau, mais de quoi ? Quand ton gus a décidé d'arrêter, tu fais quoi pour le retenir ? (surtout s'il a atteint la limite d'âge)
SupprimerDe toute façon, t'as la réponse avec un seul chiffre: celui en bas du chèque quand tu signes pour un poste dans un staff du Top14 (les zéros avant la virgule, hein...). A mon avis, ça doit être difficile de trouver mieux ailleurs, surtout que les arbitres du Top14 ont souvent un boulot comme les autres, et pas avec des aménagements de salaire en fin de mois. Et en plus, en Top14, avec des perspectives d'avenir: regarde Ruiz qui basculerait déjà comme entraîneur principal de Soyaux...
Personnellement, je me suis régalé avec Nevers-Vannes. Match très engagé, haletant, intense et incertain jusqu'au bout. Les Vannetais ont un moral en acier trempé.
RépondreSupprimerCe soir, Mont-de-Marsan vs Agen. Comme aux grandes heures ? Pas certain. Mais la ProD2, c'est sympa pendant la phase finale. Qui regardera ?
SupprimerSi Oyo est censé être au-dessus, derrière tout est ouvert. S'il devait être sorti, ça serait une véritable commotion...
SupprimerPour la 2e 1/2 finale Mont de Mar sans Agen contre Grenoble ?
Et une finale Sud-Est Oyo/Grenoble
Ouaip,bien parti pour les Landais, plutôt en place devant.
SupprimerLa tête dans le sac les pauvres Agenais,c'est plus un money time, carrément le jackpot !
Allez SUA
N'empêche, haletante fin de rencontre à AGB...
SupprimerRichard écrit "attention au Racing 92 en demi-finale et à Toulouse en finale. Deux équipes capables, de façon différence, d'arrêter le Stade Rochelais"
RépondreSupprimerCe n'estpas faux. Selon mon impression qu'il existe des clubs qui "se réussissent plus ou moins entre eux"
Mais faut-il encore que le Racing arrive en demi finale. Jusqu'à hier j'en doutais.
Mais ce soir je crois cela possible car Toulon a une double contrainte: une finale de coupe d'Europe à préparer et respecter la règle des Jiff. Donc pour Toulon, la place de 6 ème va être compliquée à garder si l'UBB de son côté fait le job.
Journée passionnante donc demain. Mais on voit bien que tout ne repose pas sur la volonté d'un club de s'en sortir par lui même (oublions l'arbitrage).
Cette année selon la volonté du ST et LR en fonction de leurs échéances et de leur motivation, c'est le sort de plusieurs clubs qui sont entre leur mains. Aussi bien pour rester dans le 8 (Merci à LR qui est venu battre l'UBB dans son stade délocalisé mais qui a réservé le même sort à Toulon) que pour la descente (Perpignan peut encore y croire au vu de l'équipe envoyée par Toulouse qui se sait qualifiée).
Racing donc, qui a gagné miraculeusement son match contre l'UBB, peut se racheter 😉 en battant Toulon sans lui laisser le bonus.
C'est dommage car j'imaginais un scénario "croustillant" pour sauver l'UBB dans les 6:
Toulon va battre le Racing, puis bat l'UBB.
Le Racing va perdre à Clermont sans point de bonus et sort des 6 à l'avantage de l'UBB.
Urios en conférence de presse d'après match prononcerait alors la phrase suivante: "Vous voyez? L'ubb même quand j'y suis plus, je les aide à finir dans les 6. Mais l'an prochain pas de blague on sera à leur place"
Bref ce top 14 est un peu fou, pipé diront certains, et il n'a pas besoin de moi pour imaginer des scénarios improbables, utopiques ou farfelus.
Et je persiste et je le blogue: des quarts en top 14, ce n'est pas une idiotie. C'est un juste retour à l'équilibre.
https://lerugbyestunjeu.blogspot.com/2023/05/top-14des-quarts-de-finale-svp.html
Perso, je trouve la formule actuelle équilibrée. 14 clubs. Les 6 meilleurs (c'est un peu moins de la moitié et ça reste donc la crème de la crème, peu ou prou). Privilégier les 2 équipes en tête est logique. Reste 4 à faire jouer. Barrages donc. Ca donne trois week-end de phase finale et un peu de repos pour les 2 premiers. Pourquoi changer ça ?
SupprimerJan Lou, ma foi tu as raison, vu la tournure du match, je trouvais bizarre le commentaire à 5 minutes de la fin qui disait que Agen pouvait encore gagner le match. Donc j'en suis certain désormais, Agen qui revient à 6 points et qui attaque depuis ses 22 après la 80ème, c'est plus du money time, c'est du cinéma!
RépondreSupprimerJ'avais oublié que Canal + est aussi la chaîne du cinéma.
Punaise Vincent Bolloré peut tout se permettre. Je comprends mieux désormais ces retournements de situation au classement, ces UBB Toulouse "et à la fin c'est Toulouse qui gagne", ces money time improbables avec le rôle incontournable de l'arbitre, etc.
Si ca se trouve ca dure depuis longtemps et tout le monde est au courant sauf quelques naifs comme moi.
Mais oui, c'est bien sûr, tout est clair pour moi désormais, pourquoi n'y ai-je pas pensé plus tôt?
C'est comme l'histoire du père Noël.
"Mais c'est du cinéma tout ca!". C'était déjà la phrase qu'on lançait aux personnes qui regardaient avec crédulité le catch à la télévision.
Et qui commentait le catch avant de s'occuper du rugby?
https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i13343348/roger-couderc-pris-a-parti-lors-d-un-match-de-catch
Bref si à l'époque où le rugby a commencé à faire parler de lui, on a choisi Roger Couderc pour le faire découvrir au grand public devant sa télévision, ce n'est pas le fait du hasard.
Il me revient maintenant une question énigmatique que m'avait discrètement posé Richard aux Quinconces. Il avait dû se rendre compte que je faisais partie de ces naifs qui croient que c'est la réalité.
Je me demande donc à cet instant si je suis le seul à me faire piéger par cette dramaturgie orchestrée semaine après semaine par la ligue, Canal + et la complicité des journalistes et des clubs et de leurs présidents. Ah les joutes entre Mourad Boudjellal et Jacky Lorenzetti...
J'ai presque failli y croire à l'histoire entre Haouas et Saint André dans le vestiaire. C'était crédible étant donné l'actualité judiciaire de Mohamed Haouas. Les tournures de phrases dans les articles étaient pertinentes et à peine voilées : "Le tout donnant lieu à un échange musclé entre les trois hommes, sous les yeux du reste du groupe." (Rmc sport)
😉😅🤣
Petite dédicace à Pascale (si, si avec un "e"). Richard, j'espère que tu m'en voudras pas que je laisse ici mon imagination déborder et inventer une situation aux Quinconces qui n'a pas eu lieu😉
SupprimerChristophe, la fin de match entre Mont-de-Marsan et Agen n'est pas du cinéma. Et s'explique autrement que par un raccourci. Gros déficit montois en mêlée d'entrée de rencontre. Retour du pilier faible à la 71e et début de la remontada agenaise. Deux essais en deux minutes. Tu passes de 30-10 à 30-24, cad à portée d'essai transformé (c'est toute la thématique de mon compte-rendu dans L'Equipe ce jour). Et là, les Montois n'ont plus qu'à défendre comme des barbelés, les supporteurs landais sont en apnée.
SupprimerBien entendu. Mais l'occasion était trop belle pour m'imaginer ce texte et surtout rendre hommage à Roger Couderc. Comme tu l'as bien expliqué cette Pro D2 est très intéressante. Je ne risquerais pas à dire que Oyonnax va la gagner. On pourrait imaginer que ce Mont de Marsan là va se faire dévorer par Grenoble. Mais justement Mont de Marsan a démontré l'an dernier qu'on pouvait affoler les statistiques et tout perdre à la fin
SupprimerC'est pour cela que j'ai nommé mon blog perso "lerugbyestunjeu" dans l'url et que le titre est "Les (in)certitudes du rugby"
Beau coup de Perpi qui est toujours accroché à sa bouée.
RépondreSupprimerChaud pour Pau à Bordeaux et Brive qui doit pas s'encastrer chez eux
Commentaire à la mi temps, pour moi.
RépondreSupprimerLes cinq dernières minutes avant les citrons c'est toujours important, fô surtout pas en prendre!
Un mi money-time si vous voulez.
Après les Agenais s'y remettent, pas le choix, mais c'était mort.
Allez, l'interception finale, ben oui, un grand classique.
Toulon submergé au Havre a bien facilité la vie au Racing. Limite pathétique par moment. Comment choisir à se trouver à présenter 21 JIFF sur cette avant dernière journée qui avait de fortes chances à être qualificative pour Toulon. Avec Bastareaud capitaine invisible. Sachant qu'il y aura encore à gérer dans ce sens sur la dernière journée.
RépondreSupprimerRacing Fantomas par moment en cours de saison restera dans les 6.
C'est pas encore le cas de Toulon lors de la dernière journée, qui sortira de sa finale européenne pour laquelle ils ont fait tourner au maxi ce samedi pour garder de la fraîcheur jusqu'au bout.
Et être dans la norme JIFF
SupprimerGestion des matches à l'extérieur. Le Racing ne faisait visiblement pas partie des objectifs varois. C'est plutôt bien vu avant une finale européenne, même si ça fait désordre d'en prendre quarante en voyage. Idem pour les Rochelais qui ont fait l'impasse en déployant leur équipe bis. Pareil côté toulousain. Trois impasses. Moche pour le Top 14 mais il faut faire reposer les stars avant la phase finale, qui promet d'être relevée.
SupprimerBonjour le "Quintet"
RépondreSupprimerPlaisir de lire du rugby pèle mêle, de comptoir pour ne pas dire du club house. A cinq d'entre vous, tout est vu et dit. Oui entre le trèfle vert, porte bonheur, et le jaune couleur de la joie et de la fête, ! l'enjeu est de taille entre 2 et 5 étoiles quand on connait la réputation du Michelin. A vrai dire, LR, en pleine effervescence malgré la défaite hier soir chez Mr BTP, devra être à la hauteur de l'équipe nationale du Leinster. Le ST s'y est cassé les dents avec fracas. Le 16e homme sera irlandais comme aurait pu dire Roger Couderc ! Une belle finale en perspective ou la météo et TMO seront à coup sûr les régulateurs du jeu. Bon, en top 14, on comprend vite qu'entre les JIFF, l'équipe III, la course aux qualifications et à la descente est pipée ce qui interroge beaucoup sur les possibles arrangements entre riches hommes d'affaires. A vous lire, la Pro D2 a plus de saveurs et garde l'attrait du rugby de clochers. Ce qui est ennuyeux c'est qu'il faut attendre les accédits aux phases finales pour s'en rendre compte. L'arbitrage français se saborde avec des performances qui font couler beaucoup d'encre avec le recours pénible et incessant au vidéo arbitrage. La sanction est tombée, surement logique, en gardant Mr Raynal arbitre de terrain, lui le champion de la vidéo ! Le copinage quelque part ? Bravo au bibliothécaire de service d'exhumer de vieux souvenirs, c'est toujours plaisant et ça meuble !
Bon dimanche à vous tous.
Sextet
SupprimerHello à tous, ce matin le maillot du CAB tout délavé, plus de blanc que du noir qu'a déteint !!!! Triste clap de fin hier, un CO de tradition, enuyant et emmerdeux à loisir, mais bon sans surprise, par contre côté Coujou quelle tristesse, déjà le résultat de l'USAP avant le coup d'envoi (super côté sportif) avait plombé l'ambiance du stadium pourtant fréquenté comme rarement cette saison preuve que le bon peuple y croyait encore et venait le dire, mais surtout une rencontre comme rarement le CAB en avait emballé cette saison, mais un en-avant ici un soutien tardif là une passe cagade ailleurs et une étourderie plus tard qui font que tu ne marques pas et les épiciers visiteurs qui te passent l'addition sans ciller, bon sur la saison pas trop de discours à pérorer, hein, 8 défaites à la maison, pas de moisson à l'extérieur, encore heureux que quelques-uns avaient décidé d'être aussi mauvais pour entretenir le suspens.
RépondreSupprimerDonc la PRO.D2, bof !!!!!! L'abonnement ??? bof .... Le Nini et sa Nana ??? Pas glop ...................
Je sais pas qui était le pimpin de service hier au centre du stadium, avec un joli costume de clown et un sifflet, et ses 2 inutiles qui astiquaient les lignes de touche, mais si la rencontre a atteint un tel niveau doivent y être pour quelque chose, ils sont jugés et y'a retour sur leurs prestations pour nos arbitres ???? Ceci dit, sont pour rien dans le résultat, mais responsables de la teneur de la partie, et une partie de rugby c'est ce que l'on vient regarder.
Et maintenant ici en Corrèze comment qu'ça va l'faire ??? Collazo encore ??? Avec qui ??? Hier encore on a bien vu et senti, mais ça fait un moment, que le staff briviste l'est pas au niveau, les anciens joueurs pas forcément de bons entraîneurs, allez faudra quand-même y repartir, la PRO.D2 pas le Paradis non plus plutôt l'enfer.
Clap de fin et mots/maux de la fin pour Marcel ce matin au comptoir de la pétanque: "ces matches décalés pour que le diffuseur et les annonceurs se goinfrent, quelle connerie !!!!!!!!!!!!!!!!" "ces Toulousains, que des enfoirés" !!!!!!!!!!!!!!! "tous ces bodybuildés qui connaissent pas le mot passe, robots à tête inerte et charge creuse, quelle connerie" !!!!!!!!!!!!!!!!!!!! "La saison prochaine, on se limite champignons et pétanque" ... (mais en septembre on en reparle !!!!!!!!!!!)
Bon dimanche à tous
Bah, laisse passer l'été en pente douce, Nini
SupprimerMi-temps Stade Français-Lyon: 28-0.
RépondreSupprimerJ'ai rarement vu une équipe être à ce point à côté de son match...
Même Garbajosa semble absent en bord de touche.
Bon, fin du match: 31-31.
SupprimerComme quoi la vérité d'une mi-temps n'est pas la vérité du match.
C'est un truc qui m'a toujours laissé perplexe; comment le mental peut s'inverser à ce point collectivement (et pour les 2 équipes).
Moi aussi... ca me laisse coi
SupprimerBen oui, on a tous connu, parfois dans le bon sens heureusement.
SupprimerCette sensation de marcher sur l'eau, d'un seul coup tout s'emboîte, on ne saura jamais pourquoi.
C'était pas souvent mais les vieux croûtons qui tenaient ( bruyamment)le bas bout du club house hier ne se souvenaient bizarrement que de ça !
Allez Chevreuse
RépondreSupprimerCAB, pas glop, Garba c'est pas la joie, Poche Pif Paf déjà à Dublin....
Sinon ?
Ah ben oui, Chevreuse , électrique , fatigue des gros beaucerons, la réserve, pardon, l'équipe B se qualifie aussi, le club house déborde et c'est bon.
Allez, il est la le Rugby !
Sinon Christophe, si R. Couderc faisait son cinéma sur les marches du rugby, les frasques et autres histoires rock en bollesques étaient moins connues à l'époque, ressurgissant ultèrieurement dans les ouvrages de certains, Canal et ses astres tente de faire ouvrir ces palastres de nos cerveaux serviles et ca marche, ca matche aussi, mais ya plus la magie du cinéma
RépondreSupprimerMais il y un barbu qui rucke et une belle au bois résumant
SupprimerPetit arrêt dans la famille de mon épouse, vignerons a Irancy, climat Palotte, Pinot noir bien sur, mais un peu de" César ", tu connais?
SupprimerAllez, hautement recommandable.
Tu te rapproches de la Drôme.
SupprimerConnaissais pas ce cépage d'origine romaine à priori. Particularité aussi de la mention des lieux-dits particularités des terroirs et parcelles dont la palotte dans cette palette. Connaissais pas non plus.
Particularité du village Gamay à côté de St Aubin, Chassagne Montrachet, berceau du même cépage qui fut arraché en Bourgogne pour favoriser que le pinot et laissé en Beaujolais.
Le vin c'est toujours surprenant et quand c'est recommandable...
C'est surtout intéressant de redécouvrir des cépages oubliés. Attention, hein, c'est aussi une mode, le "vieux cépage oublié", ça ne donne pas nécessairement des vins très intéressants, il faut que ses qualités se retrouvent vraiment dans le verre; souvent les vieux cépages ont des qualités qui peuvent être utiles en complément pour donner de la complexité, un peu comme les 13 cépages du Châteauneuf du Pape (que quasiment personne n'utilise vraiment en dehors de 3 ou 4).
SupprimerJe ne connaissais pas ce César, un croisement de pinot noir. Du local, quoi (jamais bu d'Irancy, on connaît pas tout, hein...)
La bonne culture viticole et surtout la vinification y sont pour beaucoup aussi pour ces vieux cépages et donnent d'excellentes surprises en supportant très bien la vinif en monocépage pour certains. Bien sur d'autres un peu moins (des goûts plus spécifique à côté des standards actuels) mais peuvent être assemblés avec des cépages actuels. Sur l'IGP Collines Rhodaniennes 7 cépages oubliés ont été intégrés). Nous avons un vigneron (maitre de chais chez Cuilleron - Côte Rôtie/Condrieu) qui le fait très bien (à titre perso sur 26 St-Uze. Voir sa page Facebook (Lionel Brenier), Thomas Finot sur l'IGP Isère quasiment que d'anciens cépages mis au goût du jour ou Benoit Salel (Domaine Salel et Renaud sur 07 Laurac en Vivarais), voir leur page FB aussi.
SupprimerUn bon terroir et des bons faiseurs, ça aide !
SupprimerTiens ça me fait penser aux tomates anciennes,depuis notre arrivée je ne vois que ça sur les marchés ( Dijon, un bonheur !), sauf que ça n'a pas de goût.
Marketing , génétique et snobisme, ça aide pas !
Sinon pas de Drôme cette année, capitale des Gaules, puis capitale Pro D2 de la saison prochaine.
Allez,fô que j'appelle le Nini, des fois qu'il connaisse un coin frais pour boire une camomille!
Ce fameux César est certes confidentiel mais pas oublié, on l'utilise depuis toujours pour ces "coteaux auxerois "
RépondreSupprimerA l'ombre du prestigieux voisin de Chablis Irancy qui profite des mêmes circuits commerciaux semble rester prospère.
Allez pas volé.
Oui, une différence entre ce qu'on appelle des cépages oubliés dont certains sont retrouvés et remis au goût du jour après.étude procédure reculture et d'autres anciens et, ou rares par leur implantation ou utilisation
SupprimerPuisqu'on est dans les cépages, suis passé voir mon ami Gérard Bertrand.jenzi profite pour faire le plein de bouteilles, certaines étonnantes en provenance du Larzac
RépondreSupprimerJ'y pensais justement de le voir en passant dans le coin. Je dois aller voir un petit vigneron à Joncels (vallée de l'Orb). Lui me connait pas. J'ai dû jouer une fois contre lui, je crois. Après il faut y tomber dessus. Il a des choses intéressantes, lui-même semble intéressant et les Terrasses du Larzac sortent de belles cuvées aussi.
RépondreSupprimerC'est sûr que si on veut faire de belles découvertes, le Languedoc, y'a pas mieux.
RépondreSupprimerEn plus, chez G.Bertrand, c'est à La Clape; magnifique terroir méditerranéen.
(de toute façon, un mec qui a joué au rugby -et à quel niveau...-, fait de bons vins et en plus aime le jazz, ça peut pas être le mauvais bougre...)
Bonjour les viticulteurs !
RépondreSupprimer"richard escot11 mai 2023 à 20:54"
En tout cas, la refonte de Côté Ouvert apporte davantage de profondeur et de richesse rugbystique dans les commentaires.
"richard escot11 mai 2023 à 20:58"
Non pas que la qualité épistolaire n'était pas présente auparavant (loin de moi cette pensée), mais elle était moins centrée sur le rugby., partait un peu dans tous les sens. Je remarque que la refonte que j'ai souhaitée recentre les échanges sur le terrain.
En quelques jours, l'œcuménisme rugbystique passe du coq à l'âne sans sourciller un peu comme le rebond ovale. C'est amusant cette versatilité de l'esprit et ce gout assumé pour les vieux ceps de vigne qui n'ont jamais fait la renommée internationale du vin français, tout au plus locale. Mais en ce jour de fête, monter vers le divin n'est qu'affaire de palais dont Monsieur Serge a l'air d'être un disciple confirmé. L'ascension sera t-elle fulgurante pour recentrer le débat rugbystique de nos équipes qualifiées pour les coupes d'Europe ? Surement que oui pour Parisse, italo-argentin, qui mériterait de partir avec le Mérite accroché au maillot. Mais aussi pour Mr Azéma qui a su en premier redresser ce club laissé en friche par Mourad. Côté Atlantique, Mr Merling, homme d'affaires effacé, enraciné à son club, devrait pouvoir accrocher une 2e étoile au maillot comme signature du travail de fourmi effectué. Le rugby français aurait besoin de se nourrir de ce genre d'homme, toujours dans la droiture, loin des paillettes et des strass, tel un if. En cette période élective à la FFR, il serait la bienvenue.
Je lève donc mon verre, compte tenu de l'heure, à votre santé, vous, vignerons de table et d'expérience.
Bonne Ascension !
"vieux ceps de vigne qui n'ont jamais fait la renommée internationale du vin français, tout au plus locale", que nenni. Pour certains vieux cépages ou oubliés, ceux-ci y ont contribué indirectement puisque aux hasards d'hybrations ils ont donné pour certains les cépages français actuels. Ex. La dureza et la mondeuse sont les parents de la syrah.
SupprimerL'ascension se fait dans le verre pour l'instant. Et le château l'Hospitalet de G. Bertrand c'est bien et ça fait cas tard.
RépondreSupprimerSinon Leinster sera surexcité, avide de revanche et ayant misé tapis (vert) sur cette échéance. Avoir les bonnes cartes en mains pour LR, les bonds rebonds et la grinta du moment.
Côté toulonnais, ben pas faire comme le Charles de Gaulle garé au port et ses petites pannes récurrentes problématiques pour l'avance à l'allumage. Et l'autre Charles à la barre (belle personne aussi) pour le gain de la course finale.
Côté FFR, on voit encore pas venir grand chose de bien. Faut dire qu'il y a beaucoup d'enfumeurs qui font que donner soif mais pas grand chose pour l'épancher.
Bonne nouvelle, nous tenons notre archiviste.
RépondreSupprimerT'inquiète Pifou ,le Rugby reste bien l'ADN de ce blog.
Pour autant on ne s'est jamais interdit quelque diversion entre potes, tout est histoire de mesure.
Tiens, à propos, l'Inspection Générale,après avoir dérouillé par deux fois déjà nos Pipo et Mario de la FFR,elle est ce coup ci plus mesurée, elle aussi.
Juste une gestion financière inquiétante, une politique salariale généreuse, un traitement des dossiers lourds évanescent, des bricoles quoi!
Allez, si cette engeance repasse je signe au twirling bâton !
Ah ah ah... sacré Jan Lou... bien dit... mais d'après mes infos, même si les douze de Florian Grill sont élus, il y aura barrage... et pas en phase finale
SupprimerRevenons au référentiel bondissant, donc.
RépondreSupprimerIrlandais et Rochelais n'ont pas attendu ROG pour échanger, les Huguenots dans un sens, les Jacobites dans l'autre,j'en passe....
De bon augure pour un agréable partage du ballon, des rencontres policées, un débat courtois ?
Allez, pas sur !
Mais d'abord Glasgow-Toulon... pour l'apéritif. Quels sont les cépages dans le Var ? On y fait un excellent rosé. J'ai n jours goûté celui de Porquerolles avec les Toulonnais de 1989 : excellent. Espérons la même cuvée
RépondreSupprimerOuais, l'apéro, ça ne se galvaude pas !
RépondreSupprimer(et puis les vins du Var en apéritif, ça a quand même une autre gueule que la Guinness du plat principal, y'a pas photo...)
Dans le Var, tous cépages du Sud méditerranéen; et heureusement qu'il y a Bandol, Palette et Cassis pour faire autre chose (et quelles choses !) que du rosé.
Un aparté: je viens de relire "Le rugby au centre" dans un exemplaire gentiment arrivé il y a quelques temps de Palaiseau, et l'iconographie ayant été bien enrichie, j'y retrouve cette magnifique photo (p.177) de Patrick Nadal qui illustre avec perfection l'esthétique de la passe comme une offrande. Un pur bonheur !
Ah, Patrick Nadal ! Un de mes belles rencontres... une amitié réciproque et durable... un poète ovale
SupprimerAujourd'hui installé à Bayonne
SupprimerL'enfant terrible du French Flair. Rimbaud en crampons
SupprimerPour l'apéro en crampons si on reste dans les blancs côtes azuréens, on a entre autres la rolle (appelé aussi vermentino) histoire de rock'n roller l'adversaire, la clairette clair dans le jeu, le bourloulenc histoire de bien les bourbouler, l'ugni blanc tous unis rouge et noir (jaune et noir aussi of course), le sémillon histoire de bien sémiller, un cépage ancien rebaptisé le rousséli (appelé précédemment rosé du var qu'on trouve uniquement au domaine Bouisse-Matteri à Hyères qui cultive un autre ancien cepage, le mourvaison) pour les faire ruisseler.
RépondreSupprimerConcernant Nadal, mais aussi Boni, Maso, Codor, comme ces anciens cépages il serait peut-être bon de les cloner afin de remettre aussi ce french flair au goût du jour avant que celui d'aujourd'hui nous fasse un coup de canicule...
Incertitude ou certitude. Demi-finale 17 juin 1995 à Durban.Abdel a tout compris.
RépondreSupprimerTu connais bien Richard cette émission de France bleu 100% rugby qui se décline sous différentes formes selon les régions (UBB, Stade Toulousain, La Rochelle, Pays Basque, etc?)
Tu y es invité parfois. A Bordeaux par Dominique Bourdot, et tout récemment à 100% La Rochelle par Daniel Gimeno, qui te surnomme "le plus belou rochelais des journalistes de l'Equipe" pour ta dernière intervention au sujet de cette chronique du blog. Tu nous préciseras le sens qu'il donne à ce mot local. Une petite "pique" entre vous je suppose. Car le site lalanguefrancaise ne donne pas une définition très "positive" 😉
Soit dit en passant, n'hésite pas à nous signaler ici tes passages radiophoniques, ou en message privé si ça n'intéresse que moi. T'écouter est aussi une option intéressante. J'ai compris désormais que tu étais régulièrement invité sur France bleu La Rochelle.
https://www.francebleu.fr/emissions/100-rugby/la-rochelle épisode du 11 mai, "L'oeil de Richard Escot le belou du journal l'equipe"
Elections obligent, à Bordeaux ils font un focus sur les listes. Cf ta chronique "la rate au court-bouillon" qui annonce une possible catastrophe à venir. Ce mardi c'est Abdelatif Benazzi qui était l'invité.
Il fait partie des 12 membres de la liste Ovale Ensemble. Depuis Alban Moga de l'autre liste (« tous ensemble derrière le XV de France ») est passé dans l'émission (liens à la fin).
J'ai pu lire pas mal de choses plus ou moins agréables à l'encontre d'Abdel, mais pour moi c'est celui qui à l'inverse du très respectable Pierre Berbizier a compris que le rugby était à la fois fait d'incertitude (quelques centimètres, ou pas) et de certitude (l'AFDS devait gagner sa coupe du monde en 1995).
Et ce n'est pas tout le monde qui dans son autobiographie (écrite avec l'aide de Richard) peut se prévaloir d'une préface de Nelson Mandela!
J'ai découvert au cours de cette émission sa relation au club amateur d'Ychoux, (département des Landes limite Gironde)
cf cette émission https://vimeo.com/807849934
Ce qu'il raconte dans l'émission est loin d'être inintéressant même si je pense comme toi Richard que cette séquence d'élections juste avant la Coupe du Monde ne va pas mettre le staff, les joueurs et le rugby français dans les meilleures conditions.
En tous cas, lui ose reprendre le journaliste Arnaud Carré et son optimisme (la plus grande équipe de tous les temps, 16min40), en expliquant aussi d'où vient cette réussite (la politique des Jiff entre autre) et en mettant en garde:
"il faut être mesuré, on a une Coupe du Monde compliquée, on va jouer les Néo Zélandais, vous le gagnez, vous le perdez, vous prenez soit la meilleure équipe du monde, l'Irlande, soit l'Afrique du Sud championne du monde...pourquoi on a été orphelins?....ça serait dommage de le gâcher sur des facteurs "hors sportifs"...on est capables de le faire et on va le faire"
https://www.francebleu.fr/emissions/100-ubb-l-emission/rugby-abdelatif-benazzi-est-l-invite-de-100-ubb-4938122
https://www.francebleu.fr/emissions/100-ubb-l-emission/rugby-alban-moga-fait-partie-des-candidats-aux-elections-de-la-ffr-7405334
Non non, pas une pique. Pourquoi voir le mal partout ? Ah ah... Le belou est un habitant de Laleu (village à nord de La Rochelle, à côté du pont de l'île de Ré, devenu quartier à cause de l'urbanisme).
SupprimerLarge commentaire intéressant, Letiophe. Merci de nous relayer toutes ces infos.
SupprimerUne finale, ça se gagne, mais d'abord, ça se joue; Glasgow n'est pas dedans, au contraire des Toulonnais.
RépondreSupprimer2 erreurs en touche: 14 points.
Le rosé est bien frais !!
Tout bu en vingt minutes...
SupprimerEn Provence, un souvenir ému, Domaine Ott, inoubliable !
RépondreSupprimerAttention quand même, les Scotts se refont une santé sur cette fin de mi temps.
Le quart d'heure qui suit devrait être décisif.
Allez Toulon, ça se présente bien, fô pas gâcher, hein !
Syrah, Grenache, Mourvèdre, Tibouren et Cinsault : Domaine de l'Ile. Excellent.
SupprimerMais Ott, oui, bien sûr...
SupprimerMes parents avaient rénové une cabane de chevriers du côté de Vidauban (devenue un magnifique mas grâce à la vista de mon père qui travailler les meilleurs artisans du coin) et j'ai donc découvert le Domaine de Jale. Très bon en rosé, moins en rouge.
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SupprimerDes toulonnais ayant bien attaqué l'apéro et bien terminé au digeo. Au milieu le rosé varois fit son effet pour le barbeuque d'écossais sur la plancha de l'Aviva.
SupprimerDes commotions pour des émotions, le grand Charles a bien mené sa Gaule.
Beau pour Parisset et mention spéciale à Kolbé.
En attendant LR pour donner encore un peu d'amertume au trèfle.
Demain, je vous livre la recette rochelaise. Trouvé dans un des livres de mon ami Jean-Michel Blaizeau.
RépondreSupprimerUn p'tit match sympa , en bon français ovale traduire par " il ne marquera pas nos souvenirs"
RépondreSupprimerCeux des toulonnais par contre, et c'est le principal.
On retiendra l'émotion de Kolbé, de Parissé, c'est bien mais c'est tout.
Face à un cinq de devant rouge et noir peut être pas irrésistible les Calédoniens , plutôt en place,avaient sûrement un coup a jouer, non ?
Mais avec cette ligne de 3/4 ils pouvaient ramener la timbale a la coupe du Loch Ness,et encore !
Dans le vent a chaque inspiration varoise, pas fichus d'envoyer à dame un de leurs nombreux bons ballons, ne cherchez pas plus loin le fait du match!
Allez, la suite garçon, ça devrait être plus roboratif !
Le cinq de devant toulonnais a quand même bien tenu la baraque, non ? Notamment en mêlée, et avec un talon (bon sang ne saurait mentir !) qui a fait un gros match. Bon, faut aussi être deux pour ça, et les calédoniens ont mis une mi-temps pour sortir du bus.
SupprimerExactement ça... Disons 30 mn, car ils ont dominé dans les dix dernières minutes de la première période, mais la défense toulonnaise était sans pitié.
SupprimerBonjour les poètes ovale de la vigne,
RépondreSupprimerPetite finale hier soir comme le dit Mr Jan Lou, plutôt scotch que rosé, rien de majeur ou de foudroyant si ce n'est que le kilt a pris l'eau plus que l'air ! A vous lire, l'émotion était plus dans le verre que dans l'écran, un rituel en quelque sorte. Ravi de voir sortir par la grande porte Mr Parisse, 40 ans, après avoir tant donné au rugby. Mr Bastareaud mérite autant pour ses détracteurs et bravo à Mr Ollivon de s'être effacé pour ses aînés. Les larmes de Kolbe montre à quel point le parcours a du être difficile pour lui. De revenir au pays pour redevenir champion du Monde va lui faire du bien ! Encore trop de commotions et de blessures graves sont la signature de règles de jeu inappropriées. Enfin Mr Azéma peut revenir en Catalogne la tête haute après avoir repris une équipe moribonde digne d'un sabordage plus que sportif, municipal. Ce soir, les grands millésimes seront probablement de sortie quelque soit le résultat, descente oblige. Allez, Messieurs, ce soir, gardez les bouchons question d'écume et bon match.
Excellent, Mr Philippe. Bien plus pur malt que la bibine calédonienne des trente premières minutes. En observant la performance toulonnaise, six entraineurs doivent apprécier qu'un tel adversaire ne soit pas en course pour la phase finale du Top 14. Car franchement, il a de la gueule ce RCT quand il est à effectif complet et se met à jouer, vraiment. Waisea, Serin, Wainiqolo, Parisse, Ollivon, Baubigny, Priso, ça déménage et ça tranche.
SupprimerBon, allez, c'est (presque) parti. Les demies de pro D2 pour encadrer LA finale. Comme promis, voici les éléments qu'utiliseront les Rochelais. Dixit Boboul et Carmignani, entraîneurs des arrières et des avants (ils passent un peu trop derrière O'Gara qui, lui, prend toute la lumière) : "Se mettre en configuration de dominant. Pas de paralysie ni de peur de mal faire ou de perdre. Garder les repères habituels. Casser la vitesse des actions du Leinster, perturber leurs lancements de jeu en les agressant, les obliger à batailler au sol et à se consommer dans les rucks, freiner leur libérations. Se montrer agressif sur les deux premiers collisions, tenir le ballon le plus longtemps possible pour les priver de possession. Etre très propre sur nos sorties de camp pour inverser la pression. Imposer notre puissance et les matraquer devant, sur les mêlées et les ballons portés."
RépondreSupprimerVoilà. Ca c'était le jeu rochelais lors de la finale remportée à Marseille l'an passé face à ce même adversaire. Aujourd'hui est (peut-être) un autre match. Il y aura sans aucun doute quelques fulgurances et surprises. Des deux côtés. Le Leinster, comme l'Irlande, joue bcp de petits côtés, côtés fermés. La Rochelle porte davantage le ballon vers les extérieurs. A suivre...
Les propos de Boboul et Carmignani sont tirés de l'ouvrage de l'ami Jean-Michel Blaizeau publié en fin d'année 2022 et titré "Stade Rochelais : ils ont touché le Graal"
SupprimerMerci pour ta précision Richard (belou = habitant de Laleu) car je n'étais pas allé aussi loin dans ma recherche du sens local de ce mot.
RépondreSupprimerQuand je ne comprends pas bien le sens d'un mot comme immarcescibles et donc de belou (proche de Bedou), je prends le dictionnaire.
https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/belou
Tu comprends mieux maintenant que je ne vois pas forcément le mal, mais que je cherchais à comprendre. Ce n'est donc pas une "vanne" ou une "pique" selon la définition donnée par mon lien.
En cherchant "Laleu belou", forcément je trouve des choses.
Comme dans https://larochelleinfo.media/marche-quartier-laleu-la-rochelle-circuit-court-bio/ où on peut lire "C’est au quartier de Laleu à l’ouest de La Rochelle, quartier cher au cœur des Belous (c’est comme ça qu’on appelle les habitants du quartier) que tous les mercredis se tient « Le grand bazar de Laleu », un marché bio de producteurs et d’artisans locaux."
Il semblerait que le belou soit un coquillage type "balane" que l'on trouve en bas des falaises de La Repentie et dont les habitants de Laleu faisaient pitance. Laleu, en revanche, vient de "la lieue" puisque ce village de pêcheurs était situé à quatre kilomètres du centre ville de La Rochelle et donc pas soumis à l'octroi (contribution indirecte pour tous produits entrants)
SupprimerLes Belous de Laleu, à mon époque, disposait d'une équipe de football très réputée, l'Avenir Maritime (vert et rouge), difficile à jouer à domicile considérant que notre terrain était en pente très prononcée et le public chaud bouillant, équipe dans laquelle évoluaient quelques solides dockers durs au mal qui travaillaient au port de La Pallice... Il est arrivé que l'Avenir Maritime fasse tomber, une année (j'ai oublié laquelle) l'Entente Sportive Rochelaise (qui évoluait quelques divisions au-dessus), moment de fierté transmis de génération en génération jusqu'à ce que l'épique s'éteigne.
SupprimerIl semble que Leinster craigne quèqu'chose de bien français si ce n'est rochelais qu'il ne pourrait maitriser malgré tout le travail effectué pour rectifier les tirs de l'année dernière. Cullen parle de rencontre chaotique...
RépondreSupprimerSinon, éviter les cartons car il savent en profiter, exit Toulouse (j'y suis ce W.E.).
Allez on préfère les coquillages belous qu'il finissent comme des belus...
Finissent pas
SupprimerDébut du Leinster à montrer dans toutes les écoles de rugby. Vitesse, précision, choix, réalisation. Oups...
RépondreSupprimerOui, c'était impressionnant.
RépondreSupprimer"était", parce que lorsque les rochelais prennent le jeu à leur compte, c'est aussi efficace.
Pour la 2ème mi-temps, il faut souhaiter que l'arbitrage sache rester lucide; et bien marquer la limite entre furia défensive et limites à ne pas dépasser (outre les oublis flagrants, comme sur la toute dernière action de la 1ère mi-temps).
Vu que la 2e mt. LR se remet dans le match même s'ils perdent des ballons au grattage, même si ça rentre sur les côtés ou taureau piscine mais s'entêtent pour envoyer Colombe voler vers la victoire. Leinster victime de sa furia en fin. Une volonté inouïe.
RépondreSupprimerDit PSA y aurait pas une histoire de Money Time ?
Et Cullen qui ignore O'Gara venu sur le terrain féliciter le staff irlandais...
Allez c'est qui la p'tite bébette noire ?
Quelle finale ! Quel match de rugby ! Le mental rochelais et la puissance du pack : pas d'équivalent en France et donc en Europe, élargie à l'Afrique du Sud... Enormissime... Doublé. Le Stade Rochelais devient pour l'Histoire avec une majuscule le dernier club champion d'Europe et le premier vainqueur de la Coupe des Champions. Putain... Le résultat d'un immense boulot en amont, dans les structures et les infrastructures, le recrutement, la trésorerie... Quand on pense qu'en 2010, La Rochelle évoluait en Pro D2... Quel chemin...
RépondreSupprimerHier, c'était un beau match, mais aujourd'hui, c'était le haut-niveau.
RépondreSupprimerLe mental des Rochelais pour ne pas lâcher avec trois essais à zéro après 20 mn, cette confiance pour revenir dans le match en jouant leur jeu, c'est fort. Et s'imposer sur la fin, comme il y a un an. Chapeau, c'est grand.
Après, le Leinster, devant la maîtrise rochelaise, s'est mis à jouer petit bras (j'ai trouvé que la charnière s'éteignait au fur et à mesure du match), voire à ne plus jouer du tout. Un peu plus d'assurance (Sexton !) aurait peut-être permis d'équilibrer un peu les choses.
Maintenant, l'erreur serait de penser que tout compte fait, cette équipe d'Irlande est tout à fait prenable pour la Coupe du Monde, puisque La Rochelle l'a battue (ou son double); certes c'est possible, on vient de le voir, mais si une équipe peut être clonée, un match, c'est plus difficile...
Ceci étant, les joueurs du Leinster, y compris internationaux (mais il n'y a quasiment que ça !), ont dû prendre un sacré coup sur la cafetière. Un peu comme les All Blacks souvent par le passé, quand leurs certitudes vacillent, ils perdent leurs repères, leur confiance et leur jeu; et un peu comme les All Blacks souvent par le passé, quand l'arbitrage a sur eux un oeil aussi sévère et perçant que pour les autres, ça équilibre les débats.
Et pour le Leinster, La Rochelle est maintenant le chat noir (et jaune).
Ne reste plus au Belou du blog qu'à plonger dans l'eau du port !!
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