Nous ne sommes pas à l'abri d'une énième opération de communication destinée à flouter les raisons profondes de cet échec (17-38) en ouverture de l'édition 2024 des Six Nations censée consoler Français et Irlandais de leur défaite en quarts de finale, une nouvelle "option revanche" pour masquer l'essentiel, à savoir que le jeu offensif pratiqué par ce XV de France est actuellement inexistant, ses ressorts cassés, ses joueurs sans convictions et sa conquête bancale, alors même qu'on nous promettait un renouveau après l'injection de trois techniciens (Patrick Arlettaz chargé de l'attaque, Laurent Sempéré spécialiste de la touche, Nicolas Jeanjean pour la préparation physique) dans un staff qui, vendredi soir, émargeait au niveau ProD2, et encore n'est-ce pas très gentil pour la deuxième division professionnelle française...
Il y a encore quelques saisons de cela, quand il était possible d'exprimer une critique sans risque d'être bâillonné, la question aurait été posée de la pertinence d'offrir le capitanat à Grégory Alldritt dont il nous est apparu sur le terrain, au plus fort de la tempête, que sa personnalité qu'on annonçait combative était malheureusement à l'image de la prestation tricolore, à savoir transparente. Ce n'est pourtant pas les Coqs en stock qui manquent pour prendre temporairement la suite d'Antoine Dupont, à commencer par Charles Ollivon.
Car elle planait sur le stade Vélodrome, vendredi soir, au coup de sifflet final, l'ombre de Dupont. Le grand blessé du Mondial 2024 devenu le grand absent du Tournoi 2024 n'aura jamais été aussi présent dans les esprits qu'au fil des tristes partitions maladroitement interprétées par ses remplaçants, Lucu derrière la mêlée et Alldritt avec le brassard. Comme beaucoup d'anciens capitaines tricolores, je ne peux que regretter qu'au moment où le XV de France avait besoin de lui, le ministre de l'intérieur manifeste si peu d'attachement et choisisse d'inaugurer les chrysanthèmes du rugby à 7 dans l'hypothétique chance que la France passe cet été le cap des quarts de finale aux Jeux Olympiques plutôt que de partir à l'abordage du Tournoi.
Nous pourrions aussi ironiser sur les certitudes du grand timonier Fabien Galthié considérant, il y a deux mois de cela, qu'il ne s'est pas trompé en traçant un cap pour atteindre l'or du trophée Webb Ellis, à l'image de Christophe Colomb croyant toucher l'Inde alors qu'il mouillait dans une crique des Barbades. Le coach national aux grosses lunettes avait même promis de continuer à naviguer ainsi à vue alors même nous lui proposions de changer de sextant. Il faut espérer que ses conseillers en communication l'aident à guérir promptement sa blessure à l'égo, cette boursoufflure dont le XV de France est la première victime.
A l'évidence, à Marseille, les Tricolores de Grégory Alldritt manquaient d'entrée d'allant alors qu'ils avaient embouché le refrain de la revanche. De la même façon qu'ils manquèrent de lucidité et de précision au Stade de France, en octobre dernier face à l'Afrique du Sud au moment de conclure leurs temps fort ou d'aller chercher, d'un drop-goal, le succès qu'ils étaient en train de construire pour peu qu'ils posent la dernière pierre. Faut-il chercher les raisons de ces échecs consécutifs dans une préparation psychologique défaillante ou du moins incomplète ? Je le crois.
Après avoir pleurniché au sujet de l'arbitrage de M. O'Keefe, puis perdu une semaine en babillages à Marcoussis pour finir par abandonner un résultat au profit de la Verte Erin, il est grand temps d'appeler une nouvelle génération - Posolo Tuilagi, Marko Gazzotti, Nolann Le Garrec, Hugo Reus, Emilien Gailleton, Nicolas Depoortere - pour l'aider à prendre ses responsabilités au plus haut niveau international. Attendre serait aussi idiot qu'indécent. Au fait, qui pourra signaler à Galthié qu'il serait utile d'électrifier la ligne de conduite en nommant un capitaine susceptible d'apporter la lumière en courant continu et non alternatif ? D'autant que la réception que nous promettent les Ecossais, victorieux au Pays de Galles (26-27), va faire très malt et mérite la plus grande attention.
Galthie a promis de jouer plus haut donc delocalisont le prochain au Mont blanc
RépondreSupprimer;-)
SupprimerRichard, tu m'as demandé mon avis la semaine dernière et je n'en ai pas changé. Galthié a été nommé à la tête de l'entreprise XV de France avec une mission : remporter la Coupe du monde. Il a demandé les pleins pouvoirs et un budget colossal : il les a obtenus. Mais il a échoué. Très loin du but. Dans n'importe quelle entreprise il aurait du quitter ses fonctions immédiatement. Sauf qu'il est protégé par un contrat béton, autre héritage de l'ère Laporte. Donc, il masque ses problèmes soit derrière des silences, soit derrière des expressions fumeuses comme "l'intensité combattue" ou ces putains de data qui sont une sorte de pyramide de Ponzi ( sur le papier ça marche). Hier j'ai vu une équipe se faire désosser par de magnifiques Irlandais.
RépondreSupprimerLes 30 premières minutes irlandais sont à la fois de l'intensité combattue et courrue...
SupprimerP.S : je suppose que mon avis était trop tranché pour que L'Equipe le publie !
RépondreSupprimerNon non. C'était juste un problème de place accordée, diminuée pour cause de pub ah ah
SupprimerEn évoquant les écrits non-publiés, voici un extrait de ce que j'avais concocté pour L'Equipe concernant l'après Coupe du monde vu d'Irlande :
Supprimer« Personne ne veut évoquer cet échec mais tout le monde en parle », précise un ancien international irlandais au sujet de la défaite en quarts. Jamais le pays n’avait vécu une telle déception concernant un match de rugby, reconnait pour sa part Gerry Thornley, éditorialiste à l’Irish Times. Cinquante mille supporteurs s’étaient déplacés en France pour l’encourager l’équipe, chacun pensait qu’elle remporterait la Coupe du monde… Cette défaite touche encore le pays, comme si quelqu’un était mort, » dit-il, sans avoir le sentiment de forcer le trait.
Pas de débrief, aucune déclaration ni explication pour faire le deuil de ce fiasco : le coach Andy Farrell, récemment reconduit dans ses fonctions, a néanmoins répondu à quelques questions il y a quinze jours de cela. Pour autant, « personne n’a critiqué l’équipe, note Thornley. Seulement pointé une faillite récurrente de l’alignement et les trois pénalités contre notre mêlée sifflées par Wayne Barnes. »
Par ailleurs, le choix du flanker Peter O’Mahony comme capitaine en remplacement du retraité Jonathan Sexton a été apprécié par ses coéquipiers, et personne au sein du staff technique reconduit en intégralité n’a signalé un changement de style dans le jeu de cette équipe d’Irlande qui conserve ses mondialistes.
Le mondial est toujours pas digéré. Le tournoi promet d'être long...
RépondreSupprimerPas pour les Irlandais. Eux digèrent bien... mieux que nous
SupprimerBonjour à tous, bin dites-donc, très franchement notre petit monde du blog devient de plus en plus mordant, agressif et resassant son désamour envers FG, les éditos succédant aux éditos et, me semble-t-il, tous alimentés par une fureur et une rage envers le sus-dit, comme si cette défaite en 1/4 en CDM devait être trainée jusqu'à jusqu'à .... Jusqu'à quand au fait ???
RépondreSupprimerAu point que l'on hésite, pardon j'hésite, souvent à répondre ou alimenter la conversation, ce qui est tout de même un comble sur cet espace très côté ouvert , NON ????
Alors les verts nous ont corrigé, plein de raisons à cela, et d'abord eux ces beaux joueurs Irlandais, mais je suis d'abord très très triste, pac'que quand on perd, et après un match comme celui-ci, et bien ça me plombe le coeur.
Les 60 et quelques millions de sélectionneurs de chez nous, ceux du blog compris, ont certainement et vraisemblablement ce matin LA solution, j'ai tellement hâte qu'ils nous la donnent, et la donnent en prime aux joueurs !!!!!
Allez, bravo les Verts, levons les nôtres à la santé de nos joueurs et de leur encadrement, qui ont certainement en ce moment plus besoin de retrouver le collectif et la joie de jouer que de se faire sermonner comme de vulgaires incompétents.
Allez les bleus, et .... le CAB bien-sûr, qui après avoir raté le gros coup à Provence vient se relancer ce vendredi au stadium, et on y sera bien entendu.
@+ de vous lire
Ah ah, tu n'as pas connu l'époque Fouroux, toi, visiblement. Ca défouraillait davantage, ça sulfatait copieux. Le petit Caporal n'aurait pas survécu à une défaite en quarts et une branlée majuscule en ouverture du Tournoi. Ou alors il aurait fait trinquer les joueurs. Il n'avait pas hésité à virer Berbizier, Blanco et Rodriguez en 1989 après une grosse défaite contre l'Australie à Strasbourg...
SupprimerSans parler du Père Lerou qui se faisait chambrer par Colombes sur l'air des lampions (Lerou, démission) parce qu'il avait eu le malheur de sélectionner le solide Pierre Lacroix et sa passe jugée lente plutôt que Pierre Danos et sa vista de matador.
Là, je nous trouve à bonne distance et fleurets mouchetés concernant Galthié, sachant que de toute façon à moins qu'il ne démissionne, restera jusqu'à la fin 2027, quels que soient les résultats du XV de France et son jeu. Ce qui a le don, effectivement, de nous irriter.
SupprimerJeu de mot goûteux, ou de bon goût, comme on veut. Et ça pourrait continuer sur le mal(t) écossais.
RépondreSupprimerSi les irlandais ont repris sur le même tempo de la CDM pour tisser leur toile, on ne ressent pas forcément la même impression chez l'EDF.
Bien que les joueurs assurent ne pas trop comprendre les effets de l'Irish et s'être préparé à tous les niveaux pour ce match phare. Ils n'ont pas dit pour autant qu'ils avaient hâte d'en découdre pour prouver justement que le passé proche était loin d'eux. La roue tournait mais pas forcément à leur avantage. Et le score n'a pas fait dans les sentiments.
Un manque global de confiance ressort de cette rencontre d'ouverture chez des français qui cherchent à s'accrocher pour pouvoir s'élancer à nouveau.
Reste plus trop à caqueter et attaquer l'opération qui(l)ttez pas on arrive.
Jacques, s'il existe bien un lieu où on peut exprimer un désaccord sans se faire insulter, c'est bien ici. Et pour tout dire j'attendais justement une réaction comme la tienne ou celle de Jan Lou avant d'intervenir et "hurler avec les loups". Mon premier message deviendra le second.
RépondreSupprimerOn a besoin d'avis différents et de pouvoir les exprimer et les confronter, y compris avec le boss du blog et son caractère bien trempé, et ce avec un sentiment de "sécurité" qui n'existe pas beaucoup par ailleurs.
J'ai presque plus "besoin" ce jour de ton commentaire plutôt que de la chronique sans concession de Richard qui ne fait que confirmer avec efficacité et "tranchant" mon penchant au "défaitisme".
Tout comme j'ai plus besoin d'en rire (à suivre) que de pleurer ou ruminer.
Car ce n'est pas nouveau avec ce que j'ai déjà écrit par le passé. Un grand chelem suivi d'une tournée d'été victorieuse en AfdS ou NZ ou Australie valent mieux qu'une victoire en coupe du monde. De mon point de vue d'ancien "réfractaire à la coupe du monde" sauf pour ce qu'elle apporte pour le développement et la visibilité du rugby dans un plus grand nombre de pays que ceux "d'origine".
Donc cette défaite "sans manière" est plus "traumatisante" pour moi et porteuse d'inquiétudes pour la suite compte tenu des différentes variables.
Si cela pouvait juste servir à changer les discours, d'arrêter de parler de l'objectif 2027, de statistiques positives sur le dernier mandat par rapport aux autres (comme si tout pouvait se comparer).
Et surtout de dire qu'on peut encore gagner le tournoi comme l'an dernier à la veille de Irlande France où on comptait sur les Anglais qu'on avait atomisé chez eux pour aller faire un résultat à Dublin.
Jacques surtout la similitude de tes propos et des tes préoccupations est de manière troublante parfaitement identique à celle de mon voisin grand supporter de Brive venu voir le match chez moi.
"mais je suis d'abord très très triste, pac'que quand on perd, et après un match comme celui-ci, et bien ça me plombe le coeur."
Il aurait pu dire ces mots quand je l'ai raccompagné. Idem pour le reste...
Et surtout presque mot pour mot il m'a dit "après avoir raté le gros coup à Provence Brive va faire un gros match vendredi soir prochain contre Nevers pour remonter encore au classement ".
N'oublions jamais que les "authentiques supporters" ont aussi (et d'abord?) l'amour d'un club chevillé au cœur qui peut dans certaines circonstances particulières passer avant l'EdF.
Hier avant le match j'ai proposé à un supporter de Perpignan un choix cornélien:
- Victoire de l'EdF et défaite de son club
- Défaite de l'EdF et victoire avec bonus de l'Usap
Il avait honte de m'avouer son choix.
Moi je nai pas honte de vous révéler avoir pris plus de plaisir à regarder un match à enjeu de notre championnat domestique (USAP-Racing) que le match d'hier soir, où j'avais tout de même du mal à "apprécier" â sa juste valeur, le jeu clinique, bien léché et ultra dominant de l'Irlande.
J'ai pas vu USAP/Racing moins clinique que l'Irlande mais pour autant un jeu intéressant et à sa juste valeur avec beaucoup de soutien et quelques belles combines ayant bien bombiné les français. Largement en-dessous leur niveau, c'est plutôt ça que j'ai pas apprécié.
SupprimerComme j'ai préféré voir au même moment des italiens ayant fait rêvé à une victoire contre des anglais qui s'en sortent finalement. Et là j'ai pas aimé l'incapacité des italiens à pas aller au bout car ils avaient la place encore une fois minimum pour un nul sans leur trou en 2e mt et une pénalité assez facile manquée. Peut-être contre l'EDF 🤔😄
Comme cette remontada galloise (26/27 pour l'instant ) menés 27/0 à la mt par des écossais euphoriques.
😉, largement plus intéressant que la victoire essoufflée et poussive du SF à Oyo.
les matchs de tantot n ont faient que confirmer dans le monde du rugby spectacle noblesse du jeu tous les joueurs des autres nations ont de vrais acteurs alors que la troupe francaise n offre que de pietres figurants et un metteur en scene insignifiant
RépondreSupprimerSur ce match-là, c'est plutôt vrai. Italiens, Gallois et Ecossais nous ont régalé.
SupprimerQuelques réflexions...
RépondreSupprimerSuite à l'immense désillusion de la Coupe du Monde, débuter le Tournoi contre la redoutable équipe d'Irlande ne pouvait que nous donner des réponses INCONTESTABLES sur l'état psychologique et mental du XV de France et son niveau rugbystique.
En effet, l'an dernier, les Irlandais nous administrèrent une belle fessée et remportèrent le Tournoi en réussissant le Grand Chelem. De même, beaucoup ont ignoré leur superbe performance lors du quart de finale perdu contre Les All Blacks, match somptueux que je considère comme l’un des plus beaux si ce n’est le plus beau qu’il m’ait été donné de voir.
Plusieurs événements m’ont gêné en amont.
La défection du capitaine Antoine Dupont, alors que nous venons de subir une des plus grandes désillusions de l’histoire du rugby français.
Le choix de son successeur, Grégory Aldritt. La logique semblait se porter vers celui qui l’avait précédé dans cette fonction, Charles Ollivon. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple… et créer quelques zones d’ombre, assurément.
Enfin les annonces de « l’intensité combattue », expression à l’étrangeté formelle et sémantique mais critère d’hyper-compétence apparemment, et de se préparer à 200 plaquages proclamaient le retour à la dépossession, tout bonus pour des Irlandais au credo Possession, Conservation, Continuité.
Tout ceci a clairement joué dans l’entame catastrophique des Bleus, sans boussole, sans l’agressivité, la férocité et la détermination nécessaires à ce niveau de la compétition et donc sans ballon. Comme si le ressort était cassé… !!!
« Intensité combattue » supérieure faite d’impact physique dominant et de duels constamment gagnés grâce à un surplus d’agressivité, de conviction et de vitesse d’exécution, le XV du Trèfle a imposé son rythme, gagné la bataille stratégique et tactique. Notamment grâce à une conquête touche, où les lancements « ballon libre » et « faux mauls », à la recherche d’un jeu dynamique façon Leinster, ont remplacé leurs sacro-saints ballons portés et mis en lumière nos difficultés dans le replacement défensif.
Mais comment a-t-on pu se passer de Woki qui règne sur la touche sans partage ? Ce choix correspondait à notre stratégie pour nous imposer dans « l’ intensité combattue ». Les Irlandais nous ont conduits dans « l’intensité courue » et, ce faisant, se sont imposés dans ces deux domaines.
La marque à la mi-temps ? Un miracle pour les Bleus, certes réduits à 14, face à la mainmise totale des Verts sur le match. Seules, quelques velléités de rébellion s’appuyant sur l’efficacité des mauls et la mêlée dominatrice où Atonio martyrisa Porter purent donner le change.
Plus grave, les Coqs ne furent jamais en mesure de mettre un semblant de jeu en place.
Enfin l’absence de Dupont révèle combien le joueur a pu inverser maints résultats, entre prouesses offensives et sauvetages défensifs décisifs, et souvent masqué nos insuffisances du jour.
De dépossession en possession, les joueurs du XV de France semblent déstabilisés, en perte de repères. La remise en question du staff et des joueurs est inéluctable. Il est urgent de revenir à plus de clarté et de simplicité, - et d’humilité ?-, à la fois dans les propos et les choix de jeu. Le prochain rendez-vous contre l’Ecosse nous donnera des indicateurs à ce sujet et sur la capacité de rebond de cette équipe.
Whaou, riche analyse qui balaye un match dont le XV de France et son staff ne vont pas sortir indemnes. Effectivement, après le quart, voici l'entame du Tournoi, mal coupée.
SupprimerJ'ai été marqué, aussi, par la tête et les propos de Galthié en conférence de presse, lunaire, encore plus qu'après le quart, comme s'il était perdu. Cela dit, quand on voit l'absence de jeu de cette équipe de France, on peut imaginer que c'est en rapport.
Il y a aussi le cas Edwards : la défense française (certes en infériorité numérique) est poreuse, sans agressivité, incapable de retourner l'adversaire pour récupérer le ballon.
L'absence de condition physique digne du haut niveau est à signaler.
L'animation offensive est indigente.
L'alignement a perdu de sa superbe.
Bref, les nouveaux membres du staff ont besoin de trouver leurs marques. En deux semaines, imposible de faire du bon boulot, visiblement.
Heureusement pour nous, l'Ecosse a montré ses limites habituelles : magnifique dans le jeu de mouvement, trop courte physiquement sur la durée d'un match, en témoigne la deuxième période toute à l'avantage des Gallois.
Il y a donc moyen de l'emporter à Murrayfield à condition de choisir le jeu pratiqué.
Oui ben mon cher Lethiope Zan Lou il fait ce qu' il peut avec la connexion qu'il a !
RépondreSupprimerIci ils ont quatre coupes du monde mais peu d'électricité, et j'aurais bien voulu revoir le match et lire quelques commentaires avant d'écrire des conneries.
Donc impressions vite fait, au soutien de Nini en effet.
L'infirmerie est toujours remplie à ras bord, et on ne peut sur ce coup accuser le staff bleu.
L'option Woki et la non sélection de Willemse pour la CM avaient peut être du sens.
Mais surtout, et j'ai cru ne jamais le lire, même si ça va de soi sans le dire dans le propos d'Alain,l'unique, énorme et fatale raison de ce vrai premier gros raté de l'ère Galthier c'est la lenteur du pack d'abord.
Pas de lucidité, d'agressivité, de défense et de tout ce que vous voulez si l'autre est toujours en avance à l'impact.
Allez Allan,content de te relire.
Sur l'absence de Dupont qui ne serait pas là joie, faut dire que Lucu a été en dessous les minimas et d'autant plus, force est de constater le manque.
RépondreSupprimerEntre choix des bons joueurs, clarté sur le plan de jeu, agressivité défensive l'EDF devra avoir augmenté les curseurs contre le chardon.
Au-delà la condition physique, c'est l'explosivité qui n'y est pas.
Quant au coaching va falloir montrer que les choix de remplacement effectués sont appropriés
Pour le capitanat, il est clair qu'Ollivon est plus pertinent
une lueur d espoir dans le jeu grace a Toulouse j ai revu avec delectation par l initiative de N Tamack un regroupement jeu debout cette phase permet une reelle protection du ballon une avancee avec la balle bien au chaud loin de ces ridicules empilement du jeu au sol avec ces liberations aleatoires et ces dangereux deblayages
RépondreSupprimersans parler du temps perdu a rajouter des wagons a un train a l arretpourquoi a t on abroger ce jeu
ce soir enfin du spectacle la vitesse folle de l ailier beglais et la demonstration qu en france il ya des centres quisprintent en defendant comme des lions
si sa seigneurie Don Galthie pouvait en prende note sans DATA
Salut à tous, P..... de matin, chagrin, coeur étreint Arms-park éteint et une certaine idée du rugby qui prend le trou comme il le faisait si bien, ondoyant insaisissable furtif et comme à l'époque personne ne pourra le reprendre avant qu'il n'atteigne la terre promise, le cuir posé dans l'en-but accompagné de ce sourire affiché qui te dit que tout ceci n'est pas vraiment sérieux.
RépondreSupprimerTriste, triste, pour moi côté terrain il était tout, m'a aspiré sur les terrains, m'a inspiré m'a conforté dans ce que l'ovale était un jeu et que dans n'importe quelle rencontre il y avait de la place pour le JEU, M.... y'a des jours où c'est pas glop.
Salut !!!
Si tu as la possibilité possibilite d'acheter L'Equipe ce jour, il y a un long texte sur lui, avec les témoignages de Jo Maso et Gareth Edwards...
SupprimerOui, Nini, elle paye un bien lourd tribu cette équipe des Diables rouges, la référence de notre adolescence, Cardiff.......
SupprimerQue des seigneurs du jeu, et celui là encore plus, un dévoreur d'espace, de lumière aussi.
Allez les Rouges
Pensées pour Barry John, ouvreur scintillant d'une génération incroyable.
RépondreSupprimerLe XV de France à la recherche d'explications à sa défaite cuisante. Pas une explication unique mais un faisceau de faiblesses qui se sont coagulées ce jour-là : carton rouge (manque de maîtrise répété), absence du meilleur joueur , qui est aussi un excellent défenseur, faiblesse du fond de terrain sur les ballons hauts , quelques joueurs pas assez investis ou efficaces sur les plaquages , un seul vrai sauteur en touche (Ollivon) donc contres irlandais facilités. J'en oublie sans doute. Amitiés à tous. Jean.
Ce blog d'échanges est précieux et judicieusement dénommé "ouvert". J'ai plaisir à vous lire et à parfois contribuer.
RépondreSupprimerMerci à vous, Jean, d'y participer. Je signale par ailleurs aux copains du blog que vous êre l'auteur d'une remarquable ouvrage sur l'histoire de ce jeu devenu sport, dont le titre est : "Rugby station !", aux éditions Interstices. Il est sous-titré "Histoire, langages et culture de rugby". A titre personnel, je l'ai trouvé passionnant et remarquablement documenté.
SupprimerMerci, cher Richard, pour cet arrêt chaleureux à " Rugby Station !"
RépondreSupprimerFrance-Irlande: Je ne suis pas un grand stratège du rugby mais quelques chose me chagrine. Pourquoi s'entêter à mettre en place une stratégie dite de dépossession (rendre donc le ballon à l'adversaire, pour mettre le pression, provoquer les turn-overs etc...) face à une équipe qui ne demande que ça...Des ballons, qui les conserve mieux que quiconque sur la planète ovale et vous les rendent (les ballons) qu'une fois qu'ils auront franchis votre ligne d'en-but...Et comme en plus y'a pas de plan B...
RépondreSupprimerBonsoir Miguel, cette stratégie de dépossession pouvait fonctionner à l'époque où l'arbitre favorisait - ou du moins ne pénalisait pas - le gratteur. La nouvelle orientation Word Rugby a modifié cet état de fait lors du Tournoi 2023. Dès lors, la "dépossession" était caduque. On a vu le XV de France changer un peu son fusil d'épaule en préparation du Mondial et durant la compétition. Et comme par maléfice, cette stratégie revient au pire moment - d'accord avec toi - face à l'Irlande...
SupprimerAngle de réflexion : n'était-ce pas un terrible aveu de faiblesse face à la pression défensive irlandaise ? Du genre : "on tape au pied, si ça ne gagne pas ça débarrasse", digne de l'époque où tu animais le jeu autour du pack du Stade Français ? ;-)
Ou alors ne pourrait-on pas dire que Fabien Galthié est un coach surcoté ? Mais surtout qu'il n'est pas bon stratège ? C'est un sujet de discussion qui m'intéresse car ses thuriféraires ainsi que le grand public le voient comme un novateur - surtout parce qu'il use et abuse d'un néolangage tout droit sorti d'un stage de motivation en entreprise.
Alors, ton avis ? Votre avis ? Galthié tacticien mais pas stratège ?
https://www.sudouest.fr/sport/rugby/vi-nations/xv-de-france-fabien-galthie-est-surement-un-grand-technicien-mais-pas-un-meneur-d-hommes-juge-mourad-boudjellal-18438349.php
SupprimerJe partage ce point de vue. FG est un excellent tacticien. Mais pas un stratège. Au contraire d'Erasmus, qui d'ailleurs lui a mangé le cerveau dans la semaine avant le quarts de finale.
SupprimerLapalissade ou question d'un béotien?
RépondreSupprimerLe niveau d'un joueur ne dépend-il pas de ses partenaires et du niveau/système de jeu de son équipe et de celle d'en face?
Si vous regardez à nouveau Connacht-UBB et France Irlande et que vous vous focalisez sur l'activité et le niveau de jeu de deux joueurs (Bundee Aki et Lucu ) il y a quelque chose qui interpelle, non?
Peut-être que de me donner des explications sur tous les paramètres qui font que c'est "le jour et la nuit inversés" donneront aussi des pistes de réflexion sur l'organisation du rugby français, le fonctionnement d'une équipe de club par rapport à une EdF, le fonctionnement d'un staff de club par rapport à un staff d'EdF, la différence entre Irlande et France, etc.
Quand à Dupont c'est un génie ce mec, si on part du principe qu'il n'a pas abandonné le navire mais juste choisi d'attendre un peu la prochaine traversée, car il sentait bien (avait compris?) qu'après la coupe du monde ratée ou même réussie surtout, il aurait du mal à se remobiliser en entrainer ses troupes dont il sentait qu'elles vivraient forcément un contrecoup ... à la montpellieraine😉
Un génie du rugby car déjà en pleine préparation lors de ses derniers matchs à XV, pour être performant à 7, ça se voit.
Il me tarde de le voir bientôt si canal+ décide de retransmettre.
Un beau coup de la FFR pour donner un coup de projecteur au 7 qui en bien besoin.
Beaucoup d'hypothèses qui restent ce qu'elles sont mais n'apportent pas de réponses fondamentales. En ce qui concerne Dupont, il avait déjà pris sa décision avant CDM mais tout simplement pour son désir de participer aux JO, voir d'y bien figurer avec l'EDF VII, point. Bon allez dans tous les cas ça permet une transition, forcément.
SupprimerQuant à FG va falloir qu'il montre autre chose stratégiquement s'il veut pas paraître surcoté.
Mon interrogation est plutôt de savoir aujourd'hui comment les joueurs le considèrent. Surtout pour pratiquer ce jeu de dépossession et d'intensité combattue. Le genre de truc qui te perd un peu au milieu du gazon. Est ce que les joueurs y vont pas un peu a reculons, même en y travaillant conscieusement dessus ? Ce qui pourrait expliquer une défense pas suffisamment haute, agressive et qui n'a pas été corrigée en 2e mt. Supputation qui n'apporte pas de réponse non plus pour l'instant. Bon les U20 n'ont pas été cliniques non plus. Faut dire qu'ils en ont perdu quelques uns dans l'antichambre de l'EDF senior...
Sinon, Barry John jamais vu joué.
Les 1ers matchs diables rouges que j'ai vus étaient avec Gareth Edward et Phil Benett, et JPR bien sûr.
Bon il nous reste Maso.
Autre comparaison donc:
Supprimer- Etzebeth (Kolbe)... Toulon (club moyen) ... équipe nationale...joueur transfiguré...
- Bundee Aki...Connacht (club moyen)... équipe nationale... joueur transfiguré...
Pourquoi chez nous en France c'est un tout petit peu, parfois, souvent, toujours (rayer mentions inutiles) le contraire ?
Si on prend l'équipe de France, il faut partir du principe que les quinze meilleurs joueurs du pays à leurs postes ne constituent pas la meilleure équipe.
SupprimerUne équipe nationale, c'est autre chose que l'addition de quinze joueurs.
Pour la constituer, il faut des joueurs qui apprécient d'être ensemble. D'autant qu'ils ne se voient que quelques semaines par an. (cf Grand Chelem 1977).
Ou alors quinze joueurs interchangeables qui entrent dans un système de jeu huilé.
Il n'y a pas de règle si ce n'est celle décidée par l'entraîneur en chef.
Pour réussir, les paramètres sont les suivants :
- Un président de la FFR qui a confiance en en son entraîneur national et réciproquement.
- Un entraîneur en chef avec une vision sportive et un style efficace de management
- Un staff choisi par lui en fonction des compétences requises pour le style de jeu pratiqué
- Un panel de joueurs sélectionnés en fonction de leurs qualités techniques et physiques liées au système de jeu, mais aussi de leur force mentale et de leur capacité à se sublimer dans les moments importants.
entraîneur en chef
Ces planètes furent parfois alignées dans l'histoire du XV de France. Mais pas en ce moment.
SupprimerQue penser des choix des joueurs de rugby.
RépondreSupprimerVoilà que l'on critique l'abandon de Dupont en rase campagne, tout comme on a critiqué le retrait volontaire de Jefferson Poirot de la scène internationale après la coupe du monde 2019.
Mais on espérait quoi au juste?
Le rugby est professionnel, donc la carrière et l'après carrière passent avant de se "vider les tripes" pour un pays où il fait bon vivre et gagner bien sa vie sans coupures de courant.
Je trouvais à redire sur le choix de Philippe Sella avant que le rugby devienne professionnel,
Cf lien ci-dessous
L'or du rugby
Et oui Jan Lou, mon admiration sans bornes pour le prof joueur et/ou entraîneur de rugby, encore et toujours😉
Et pourtant désormais, épousant les choix et intérêts particuliers des joueurs de rugby, je ne trouve rien à redire à aucun choix récent ou passé et surtout pas au choix de Dupont.
Pire je rêve d'entendre Lucu et Jalibert faire leur autocritique devant les reproches qui leur sont fait (cf l'Equipe de ce jour pour Jaja) et annoncer leur retrait immédiat de l'équipe de France où leurs défauts desservent l'équipe quand leurs qualités servent leur club😉
Parfois je m'imagine dans le cerveau de tel ou tel joueur de l'équipe de France qui rêve le soir avant de s'endormir que le staff de l'EdF est le même que son staff de club.
Enfin disons que c'est moi qui rêverais de voir un système "loufoque" où les principaux acteurs du rugby français, staff de Toulouse Bordeaux, La Rochelle, etc. (bref tous les staffs), anciens entraîneurs de l'EdF ou personnalités qualifiées seraient réunis sur plusieurs sessions au sein d'une convention sur le modèle d'une convention citoyenne
Voir ce lien
afin de définir, voire se répartir les tâches pour les destinées de la vitrine internationale de notre rugby plutôt que de confier la tâche à un "homme providentiel" qui finit immanquablement, quel qu'il soit par être "remercié" avec des indemnités. Car rare est celui qui quitte ses fonctions pour de bonnes raisons (je suis fatigué, j'apporte pas autant qu'avant, j'ai besoin de me renouveler ailleurs).
Mais sur Fabien Galthié il y a déjà beaucoup de choses qui ont été écrites dessus, j'en avais juste fait une synthèse un peu exhaustive dans mon article
J'aime bien Galthié
Dernièrement sous forme de pirouette, mais pas que, il regrettait qu'on n'ait pas assez suffisamment mis en valeur sa performance aquatique
Voir
cet article
Ça démontre si besoin est, que son image et ses résultats personnels comptent beaucoup. J'ai pas dit "passent avant le collectif".
Alors il a encore de belles années pour continuer à garnir son armoire à statistiques. Le 80% ne va certes pas redescendre de si tôt. C'est mathématique.
Mais attention aux statistiques moins flatteuses qui lui seront aussi attribuées:
Plus gros écart au score dans un match du tournoi depuis 1914.
Certes le palmarès de PSA ne pourra être atteint... mais on se fout des comparaisons avec le passé.
Le ranking en vue du prochain tirage de la coupe du monde , il faudra y penser puisque c'est ça l'objectif suprême, donc pas surpris outre mesure par le coup de mou en cours et à venir (?) sur ce tournoi. Car désormais sans sombrer dans le pessimisme on a du mal à envisager plus d'un nouveau grand chelem (dans deux ans au mieux) lors de cette mandature...
J'espère que tout le monde mesure la difficulté d'un staff de joueurs U20 qui chaque année voit un effectif qui se renouvelle en partie et quasiment totalement en l'espace de deux années.
RépondreSupprimerA moins que ce soit la solution ? Intervertir les staffs de temps en temps pour apporter des compétences supplémentaires?
Hier soir j'entendais sur le plateau de canal+, Dusautoir parler à propos de l'UBB (on pourrait en dire autant du ST) de système de jeu et d'habitudes de jeu , quels que soient les joueurs utilisés.
Et si en plus les joueurs ont quelques qualités "intrinsèques" forcément ça aide un peu, n'est ce pas Antoine?
U20, c'est Sisyphe. Tu remontes le rocher chaque année. Et il faut en être heureux. C'est un principe. Camusien. Avant les U20, tu as les U18 et tu peux voir qui a le potentiel pour le très haut niveau. Les jeunes étaient regroupés à Marcoussis toute l'année pour bosser sur les mêmes principes. Aujourd'hui, ils sont dans leurs clubs respectifs. Mieux formés pour les exigences du rugby pro. On en voit les effets avec trois titres de champions du monde.
SupprimerRichard, ce n'est pas la stratégie qui m'inquiète c'est le statège...
RépondreSupprimerEt les explications du stratège sont dignes des meilleures théories mathématiques capables de remporter la médaille Fields...De toutes les façons je ne comprends rien au rugby...
Richard je crois avoir compris ce que tu as expliqué plus haut à propos du staff.
RépondreSupprimerMais cette phrase m'interpelle
"Un staff choisi par lui en fonction des compétences requises pour le style de jeu pratiqué"
Est-ce que ça veut dire que ce ne sont pas deux mais trois membres du staff de l'EdF qui sont partis au Stade Français ?
Ce qui expliquerait que le Stade Français ait une défense de fer, des fulgurances en attaque (cf le sort jeté à l'UBB puis à Oyonnax à l'extérieur).
Bref le Stade Français ressemble à l'équipe de France du dernier mandat, non?
Et donc Shaun Edwards y serait parti, ce qui expliquerait que la défense de l'EdF est moins performante?
🤣🤣🤣
L'explication de Magne se tient aussi...
RépondreSupprimer"Je n’imaginais pas la France avec tant d’écart sur l’Irlande du point de vue du jeu. Je ne pensais pas voir deux équipes aux visages aussi différents. L’une, l’Irlande, qui a maîtrisé son rugby sur quasiment 80 minutes. L’autre, la France, qui semblait manquer complètement de repères. On aurait dit une équipe qui se découvrait. Peut-être qu’elle a des difficultés à se débarrasser de la déconvenue de la Coupe du monde.
L’équipe alignée à Marseille était composée de joueurs qui avaient un vécu important ensemble. Ce qui a été frappant, c’est le manque d’envie, le manque d’initiatives, l’absence de volonté de jouer. C’est une équipe de France qui s’est réfugiée derrière un rugby minimaliste qui ne lui a pas réussi.
Et cela commence à devenir de plus en plus gênant de voir des joueurs ne pas pouvoir exploiter leurs qualités. Celles qu’ils expriment dans leurs clubs respectifs mais qu’on ne retrouve pas en équipe de France. (Là, adéquation avec Christophe...).
Avec ce que l’équipe de France a proposé, elle aurait pu jouer à 18, elle n’aurait pas gagné. Dire le contraire, c’est se mentir. Quant aux cartons jaunes, ils sont pour moi un signe de fébrilité. Je pense que la déception, les frustrations de la Coupe du monde n’ont pas été encore évacuées. Je sais qu’un travail de débriefing a été entrepris auprès des joueurs avec des psychologues du sport. Mais ce match contre l’Irlande nous ramène à une dure réalité.
On s’est débarrassé du ballon au pied et on a été incapable de créer. C’est quand même récurrent dans le projet de jeu de Fabien Galthié de se séparer du ballon pour mettre la pression sur l’adversaire. Mais on s’est aperçu que face à une équipe comme l’Irlande, très forte dans la conservation, cela nous a posé beaucoup de problèmes. Il voulait qu’il y ait de l’intensité sur les rucks. Mais est-ce qu’éviter de faire des rucks, ce n’est pas mieux ? J’ai du mal à comprendre où Fabien Galthié veut aller.
L'un des facteurs prégnants de notre prestation est managérial et de l'ordre de la préparation mentale et psychologique.
RépondreSupprimerDu côté français, la Coupe du Monde n'a pas été perdue par le staff et les joueurs mais par l'arbitre...Car "avec les stats nous aurions dû gagner"...
Côté irlandais, ils conviennent avoir perdu face à un adversaire plus fort, ce en quoi ils doivent encore progresser sans jeter le travail accompli mais avec des axes de progrès.
D'où une remise en question bien différente, absente chez les uns, prégnante chez les autres.
Ceci doit être à l'initiative du staff en premier lieu et des joueurs dans la foulée bien évidemment.
Nous avons vu le résultat de ces deux démarches.
Une fois la déconvenue passée, et si le mal n'est pas profond comme l'affirme W. Servat, alors nous sommes en droit d'attendre LA remise en question et un grand match de notre équipe nationale comme cela fut souvent le cas dans son histoire (comme dans celle des clubs qui composent nos championnats).
Dernèrement, l'Ecosse nous a posé problèmes par sa ténacité, sa détermination, sa volonté de possession, sa qualité technique et son ambition de jeu total mais elle présente des manques rédhibitoires en termes d'impact physique et de puissance individuelle et collective que nous avons souvent su exploiter.
Si Samedi dernier, l'heure de vérité a consisté à consacrer la meilleure équipe de l'hémisphère Nord, Samedi prochain elle résidera dans le fait de situer le véritable niveau actuel du XV de France.
Le stratège jusqu'à ce fameux petit point ( enfin deux !)manquant n'inquiétait pas trop.
RépondreSupprimerNotons au passage que les louanges n'étaient pas au niveau, c'est le moins qu'on puisse dire, des critiques actuelles.
Aujourd'hui Galthier ne prête pas seulement le flanc a la critique, ce qui n'est pas interdit, il paye surtout la déception des consommateurs de sport qui estiment ne pas avoir reçu leur dû!
Ce n'est pas le microcosme des hasbeen populaciers tendance RMC qui me dérange, juste méprisables, mais ce qu'est devenu le sport, juste inquiétant.
Ritchie nous rappelle plus haut l'après Coupe du Monde des Irlandais, plutôt semblable à la nôtre, alors d'ou vient la contre performance?
On parle de paramètres requis aussi, dont acte mais celui qui nous a le plus manqué à Marseille c'est le principal, la fraîcheur physique.
Le blanc sein, la confiance du Prez ok, nécessaire mais pas suffisant , reste le monolithique Top 14 qui ne nous permettra jamais dans ces conditions de rentabiliser le potentiel bleu , sûrement le plus riche,pourtant.
Regardez le parcours des Irlandais , pas que, l'année précédent la Coupe, leurs temps de jeu,idem en pire avant ce nouveau tournoi, édifiant.
En vérité je vous le dis,le joueur français est soi blessé soit, au mieux sur les rotules!
Dans ces conditions les résultats en dents de scie sont inévitables, les résultats des dernières saisons limite miraculeux, mais on venait de tellement bas !
Allez Chevreuse
J'ai l'impression que le même refrain reprend.
RépondreSupprimerLa France a perdu et c'est une catastrophe.
Le ton est dramatique et on jette le bébé avec l'eau du bain.
Le potentiel de l'EDF ne m'inquiète pas, le potentiel du rugby français de haut-niveau ne m'inquiète pas.
On a perdu contre les Irlandais parce qu'ils y étaient d'abord collectivement plus que nous avant de se retrouver numériquement à un de plus (mais ça aussi c'est un signe). Rien à dire, ils nous avaient déjà battus l'an dernier, c'est une des meilleures équipes du monde, les circonstances du match et leur cohésion habituelle face à notre inconsistance collective ont fait le reste et le score.
Ce qui me dérange plus, c'est cette sorte de déni dans lequel persiste Galthié; un nouveau cycle commence après l'échec (et déjà il aurait fallu reconnaître l'échec), c'était le bon moment pour recommencer à construire sur la durée, Et notamment avec des forces vives qui ne manquent pas actuellement. Résultat, un groupe presqu'identique, des performances individuelles de trentenaires qui posent question (les 2 centres) quand par ailleurs les jeunes pousses sont éblouissantes, piaffent et ne demandent qu'à s'aguerrir au plus haut-niveau. Bref il serait temps que le Stade Toulousain passe le relais à l'UBB et à ses jeunes pour la fourniture d'internationaux en nombre.
En dehors du rugby-jeu (vendredi soir même en avançant nos ébats on a loupé le premier quart d'heure: finir -honorablement- notre propre match nous a paru plus important que de ne pas louper le coup d'envoi marseillais), le rugby international tourne maintenant autour de deux choses: la Coupe du Monde, n'en déplaise à Letiophe, qui est devenue le Graal, et au-delà des résultats "intermédiaires", le niveau pour y parvenir. Les Sud-Africains ont intégré ça depuis longtemps, qui ne cassent pas forcément la baraque pendant 4 ans mais savent gagner au moment où il le faut.
L'EDF, avec les moyens qu'il faut pour ça, est sortie de 10 ans de marasme pour retrouver le meilleur niveau mondial, s'y maintenir, gagner des matchs de prestige. Maintenant il lui faut apprendre à gagner tout court.
Avant le fameux quart, je disais en rigolant que si on perdait en CDM cette année, on gagnerait dans 4 ans avec la nouvelle génération championne avec les U20. Je maintiens (y compris avec des noms encore inconnus). Mais ça commence maintenant. Quitte à perdre des matchs dans le Tournoi ou en tournée; mais avec ceux qui nous feront gagner plus tard. Pas des cadres-grognards qui ont bien mérité de la Patrie (on ne le leur enlèvera pas) mais sont maintenant -même avec de beaux restes- usés par les ans et les campagnes.
Bonjour Jacques,
SupprimerC'est ça l'intérêt du débat ici. Même si je voudrais bien effacer d'un coup de baguette magique l'existence de la coupe du monde, il me faut bien accepter sa réalité.
Donc j'accepte de te suivre dans ton raisonnement.
Effectivement "la France a perdu et c'est une catastrophe" est un vrai sujet. Car on a tendance à être très bipolaires. Soit on se voit soulevant la coupe dans quelques semaines, soit on se voit avec la cuillère de bois à la fin du tournoi. Il faut juste espérer une explication simple.
En rugby quand on tombe sur une équipe qui nous est clairement supérieure à l'instant T, on peut vite sombrer individuellement et collectivement, à un instant T.
Exemple de l'Angleterre à Twickenham.
Pour ma part, je ne souhaite pas voir de suite des jeunes lancés dans le grand bain, pour laisser une chance aux anciens qui ne semblent pas vouloir laisser leur place (ça se fait pas je suppose) de démontrer qu'une équipe plus à leur portée leur fera retrouver un certain nouveau.
Il me semble qu'un bon match en Ecosse, voire une victoire serait une excellente occasion....pour changer un peu l'équipe en douceur. Contre l'Italie ce serait parfait.
Idéalement je positionnerai Ramos en 10, car même s'il incarne parfaitement le joueur qui ne s'est pas remis de son quart, il reste buteur...mais moins performant.
J'offrirai sa première cape à Buros à l'arrière. Son seul défaut par rapport à Jaminet et Ramos est de ne pas buter.
Je mettrai Lucu et Jalibert sur le banc pour entrer à la 60eme si tout va bien par ailleurs. Je reste persuadé qu'il faut les associer en équipe de France pour finir les matchs.
J'aurais bien aimer sélectionner Madosh Tambwe, mais il n'est pas éligible hein? 😉
En pleine possession de ses moyens, il est bien plus qu'un remplaçant de luxe à l'UBB pour Penaud ou Bielle Barré.
C'est le "quitte à perdre" qui risque de te perdre dans ton objectif. Car c'est bien le ranking Gallois lors du tirage prématuré pour les poules de coupe du monde qui leur a permis de décrocher le tableau le plus facile.
SupprimerDonc les défaites qui annoncent des victoires possibles dans le futur vont plomber le ranking. Il faut rester minimum dans les 6 et je ne sais comment seront déterminés les tableaux à partir des 8ème. Est ce que c'est comme au tennis en fonction du classement de manière à ce que le premier et le second du classement (avant coupe du monde? Au sortir des poules?) ne se rencontrent qu'en finale si tout se passe bien pour eux?
Ton analyse sur les SudAfs est juste. Si l'on rajoute ce qui a déjà été dit par ailleurs (ce sont les 6 derniers mois qui suffisent à préparer une coupe du monde), alors il faut imaginer l'inimaginable.
Ce n'est pas alors Dupont qui ne joue pas le tournoi, ce sont 33 joueurs qui au sortir du tournoi 2027 ne jouent plus que quelques matchs ciblés en club, en concertation avec les préparateurs physiques de l'EdF.
Ceq mêmes 33 joueurs premium ayant bénéficié d'un super calendrier à compter de mi juin 2026: 2 mois et demi de break complet (avec programme d'entretien) reprise en club deux semaines avant début coupe d'Europe, etc.
Bref des moyens et des sacrifices que le système économique du rugby français ne peut et pourra jamais se permettre.
Je crois bien que c'est à l'issue du tournoi 2027 que le classement sera "gelé" pour établir le tirage au sort dirigé des 6 poules avec deux qualifiés par poule et les 4 meilleurs troisièmes. Fastoche d'aller en 8eme.
Et oui, je ne suis pas fan de cette coupe du monde mais j'en connais déjà ses nouvelles particularités qui donnent plus de chances à 16 équipes (au lieu de 8) à vivre l'incertitude d'un match à élimination directe.
Grosso modo selon les classements obtenus en poule en 2023, les 1/8 auraient pu ressembler à
Galles Uruguay, France Samoa, Uruguay Irlande, Japon Fidji, Australie Ecosse, Angleterre Tonga, Nouvelle-Zélande Portugal, Japon Afrique du Sud
Le classement à l'issue des poules
1 Irlande
2 Galles
3 France
4 Angleterre
5 Nouvelle-Zélande
6 Afrique du Sud
7 Argentine
8 Fidji
Les oppositions logiques en 2023 auraient dû être pour les 1/4
Irlande et France dans tableau haut, Galles Angleterre dans tableau bas.
Avec
Irlande Fidji, France AfdS (et oui encore!!!),
Galles Argentine, Angleterre Nouvelle-Zélande
Cher professeur de français.
RépondreSupprimerCe ne sont pas les hommes lettrés qui manquent ici. Je n'en suis pas. Mais je pourrais jouer vaguement à l'imposteur, voir à la suite.
Mais ce que tu as en plus des autres, c'est l'art de la pédagogie. Expliquer ce qu'il y a à comprendre ou apprécier dans un texte, un poème.
Il y aurait peut-être un travail d'analyse à faire sur l'œuvre de Fabien Galthié.
Dans le livre "Jeux de Lignes" Richard Escot nous dévoile trois de tes poètes favoris.
J'ai d'abord imaginé (enfin pas tout à fait moi) un poète contemporain, je te laisse le découvrir.
Intensité
RépondreSupprimerLe combat rugueux, la mêlée serrée,
Où chaque corps s'engage et se heurte, C'est l'intensité combattue, l'âme éperdue, Qui donne au rugby sa beauté meurtrie.
Le sprint fulgurant, l'essai marqué,
La course folle, le ballon porté,
C'est l'intensité courue, la passion dénudée,
Qui fait vibrer le cœur et enflamme l'esprit.
Dans le regard du joueur, la rage et la flamme,
Le désir de vaincre, la peur qui se trame, C'est l'intensité du combat, le tumulte de l'âme,
Qui se joue sur le terrain, dans un ballet de coups et d'acclamations.
Chaque ruck, chaque plaquage, une bataille acharnée,
Où chaque homme se donne, corps et âme,
C'est l'intensité du rugby, une force inégalée,
Qui unit les joueurs dans un destin commun, une même allégresse.
Alors quand sonne le coup de sifflet final, Et que la victoire se dessine sur le visage des vainqueurs,
C'est l'intensité du triomphe, la joie sans rivale,
Qui récompense le courage et célèbre les valeurs.
Fabien Galthié
J'ai bien évidemment convoqué les grands anciens que tu affectionnes. Mais est ce que tu y retrouves un peu de leur "style", je suis incapable d'en juger, moi qui comme nombre d'élèves actuels, ai utilisé un chabot IA, celui de Google, Bard.
RépondreSupprimerJ'ai fait la requête suivante
"Faire un poème à la manière de xxxxx en utilisant les expressions "intensité courue" et "intensité combattue" utilisées dans le rugby"
Sais tu que désormais si tu étais professeur, tu aurais à te mettre au clair en consultant ce type de document à ton intention :
Agents conversationnels en classe
Alain, il faut relever le défi
SupprimerL'Albatros
RépondreSupprimerSur l'onde amère et noire du spleen qui me berce,
Je flotte, las et pâle, comme un albatros vaincu.
Mon aile brisée par l'intensité courue,
Ne peut plus m'envoler vers l'azur infini.
Jadis, j'étais un roi des cieux, libre et sauvage,
Planant au-dessus des tempêtes et des flots.
Je riais de l'orage et bravais les nuages,
Et mon âme vibrait d'une intensité sans mots.
Mais aujourd'hui, blessé et captif sur le pont,
Je suis la risée des matelots moqueurs. On me traîne dans la boue, on me jette l'affront,
Et mon orgueil se brise sous l'intensité combattue.
Je rêve encore des cieux et des espaces bleus,
Et j'entends dans mon cœur le chant des vents lointains.
Mais ma cage terrestre est trop étroite et creuse,
Et je ne peux plus fuir l'intensité des humains.
Alors, je me résigne à mon destin amer,
Et je me tais, attendant la fin du voyage.
Je ferme les yeux et je murmure une prière,
Pour que mon âme s'envole vers l'intensité des âges.
L'ovalie rugueuse
RépondreSupprimerSur le pré vert, où l'herbe est foulée,
Se livrent les guerriers d'une mêlée.
Le ballon ovale, tel un astre errant,
Guide leurs pas dans un ballet tonitruant.
Intensité courue, dans chaque foulée,
Leur cœur battant la charge endiablée.
Des corps qui s'entrechoquent, une symphonie,
Où la force brute rencontre l'harmonie.
Intensité combattue, dans chaque ruck,
Où l'adversaire est terrassé sans suc.
Des cris rauques et des plaintes étouffées, Dans la chaleur du combat, les âmes sont nouées.
Le temps s'efface, la douleur s'efface,
Seule compte la victoire, la course à l'espace.
Un dernier sprint, un dernier effort,
Et le ballon aplati, dans un cri de mort.
L'intensité retombe, le silence s'installe,
Sur le champ de bataille, où la gloire s'étale.
Vainqueurs et vaincus, unis dans l'effort,
Se serrent la main, dans un respect sans mort.
L'ovalie rugueuse, où se mêlent les âmes, Dans un combat d'honneur, où la passion s'enflamme.
Intensité courue, intensité combattue,
Le rugby, une ode à la vie, une symphonie nue.
Hymne à l'intensité
RépondreSupprimerI. L'appel du combat
Au cœur du tumulte, où rugit la mêlée, L'intensité combattue se révèle.
Cris d'honneur et de rage se mêlent,
Corps à corps, les volontés se heurtent.
II. La course folle
Tel un éclair dans l'azur du ciel,
L'intensité courue fend le terrain.
L'ovale glisse, un rêve rebelle,
Poursuivi par des fauves enflammés.
III. Danse macabre
Chocs violents, mêlée infernale,
Des titans s'affrontent dans une valse fatale.
Chairs meurtries, sang et sueur mêlés,
Le ballet macabre de la victoire se dessine.
IV. L'extase du chaos
Chaos rugissant, où l'âme s'exalte,
L'intensité triomphe, la peur se dissout.
Dans le tumulte des chocs qui s'entrechoquent,
Naît une ivresse où l'esprit se libère.
V. Ode à l'audace
Hommage aux guerriers, à leur fougue indomptable,
Qui bravant la douleur, s'élancent dans l'arène.
Leurs âmes brûlent d'une flamme insatiable,
Poursuivant l'impossible, défiant l'implacable.
VI. L'apothéose
Victoire ou défaite, peu importe le sort,
Car dans l'intensité, l'homme se surpasse. L'éternité d'un instant, où tout s'efface,
Gravé dans la mémoire, une apothéose sans fard.
VII. Requiem
Lorsque le silence recouvre le champ clos,
Et que la poussière retombe sur les corps, L'intensité s'éteint, laissant place au repos,
Un souvenir vibrant, gravé dans le marbre du temps.
VIII. L'héritage
L'esprit de Lautréamont plane sur la mêlée, Soufflant son inspiration dans les cœurs endurcis.
Que l'intensité guide chaque foulée,
Vers l'accomplissement de l'impossible destin.
Spleen et ideal, de Baudelaire ?
SupprimerCher Christophe,
SupprimerRichard ( j'ai bien saisi que les pseudos sont désormais honnis donc bannis de ce blog) tente une réponse à ce qu'il qualifie de "défi". Je comprends qu'il me met la pression par un jeu au pied de dépossession haut et court - du style pendez-le s'il ne récupère pas la "boutche"-. Je ne vais pas m'échapper et, si je l'ai bien récupérée, je ne vois guère ce que je peux faire de cette offrande ! Je ne ferai d'injure à personne si comme Richard je cite Baudelaire et quitte à perdre la gonfle dans mon élan de contre-attaquant de champ profond "l'hymne à l'intensité" m'a titillé et connecté au poème de Rimbaud "Le Mal". Enfin d'Isidore Ducasse comte de Lautréamont, je ne retrouve aucun... héritage ! C'est dire si la sénilité me guette fortement !
Pour conclure, cher Christophe
Lethiophe, tu es fou. Et génial. Quel régal ! C'est aussi pour cela que ce blog est à part.
RépondreSupprimerje leve mon vers a ce bel eloge
RépondreSupprimerJe dois reconnaître que dans ma troisième vie, celle de retraité, à la recherche constante de la sérénité - les deux premières, passionnées, celles de prof et d'entraîneur, depuis longtemps révolues - je n'ai aucunement la curiosité de rejoindre l'IA , ne serait-ce qu'à l'évocation de ce seul mot "artificiel" qui m'insupporte.
RépondreSupprimerCeci dit, j'aimerais vous lancer un appel à l'aide (adressé à tous et notamment à Ritchie et Christophe) et avoir votre sentiment concernant le néo-vocabulaire rugbystique français, "intensité combattue" et "intensité courue", dans l'espoir que vos idées apaisent mon irritation.
Ainsi dans l'expression "l'intensité courue ", je ne peux me résoudre à donner au mot "courue" un autre sens qu' un sens passif. Ce qui se traduit par "l'intensité qui est courue". Ainsi l'intensité serait courue ???...
Il me semble plus approprié de penser qu'il s'agit de "l'intensité que l'on met (mise) dans les courses" que l'on peut exprimer en "l'intensité des courses"
Quant à "l'intensité combattue" même analyse : "combattue" a ici un sens passif. Elle signifie "l'intensité qui est combattue" ce qui n'a aucun sens, si ce n'est antinomique. La signification à donner devrait être "l'intensité que l'on met (mise) dans le combat" ou "l'intensité du (dans le) combat".
Certes utiliser "l'intensité dans les (des) courses" et "l'intensité dans le (du) combat" n'est guère novateur puisque utilisé par tout un chacun dans le microcosme sportif. Certainement non sachant, trop simple et trop abordable pour le lambda ...
J'attends avec impatience les bordées que vous allez tirer !
Oui, mais avant cela, Alain, il te faut relever le défi lancé par Lethiophe, ci-dessus. Quels sont les poètes pastichés ?
SupprimerQuel défi ? Et de qui ? Qui est Léthiope ? Christophe ? Suis pas un blagueur euh blogger professionnel ! Pas compris...
SupprimerLa syntaxe de Galthié, ça me fait penser au vocabulaire des sociologues, qui donnent quand même souvent l'impression de redécouvrir la roue quand ils trouvent une expression alambiquée pour décrire en fait quelque chose de très simple, et que tout le monde connaît.
SupprimerVu comme ça, l'"intensité combattue", ça serait quand tu dois arrêter le gars d'en face qui porte le ballon, et l'"intensité courue", quand tu portes toi-même ce ballon et que tu dois franchir la défense en face. Bref, ce qui fait le rugby depuis la nuit des temps.
Mais bon, je dis ça je dis rien...
Et après tout, c'est à Galthié d'expliquer ce qu'il veut dire.
S'il y arrive...
(Alain: Letiophe, c'est l'ancien pseudo de Christophe Bedou. C'est quand Richard a souhaité nous faire abandonner nos anciens pseudos pour nos vrais noms que ça a mis un peu le bazar quand on emploie encore indifféremment les deux; mais on finit toujours par s'y retrouver).
Pardonne-leurs car il(s) ne save(nt)pas tout ce qu'il(s) dise(nt). Mais comme ça, fait français non ? Après, ben après faut gratter ce qu'il y a derrière. 37/18 pour l'Irlande... 1 cours de soutien pour la compréhension ?😄
SupprimerJacques pense aux sociologues, moi j'ai pensé poètes mais ça aurait pu être philosophes.
SupprimerEt donc Alain, ça risque encore plus d'irriter l'amateur éclairé de poésie que tu es, si je t'avoue que justement ces expressions "intensité courue" et "intensité combattue" qui n'ont pas de sens comme tu le démontres clairement , m'ont de suite fait penser à la poésie où il me semble que l'on peut prendre de la liberté avec l'association des mots.
C'est pour cela que m'est venue l'idée de faire écrire à Bard (agent conversationnel de Google) un poème qui serait écrit par Fabien Galthié. Puis dans la foulée, j'ai demandé à Bard d'imiter tes poètes favoris, mais je suis bien en peine d'apprécier le rendu. C'était justement l'occasion de te faire découvrir les affres de l'IA sous forme de clin d'œil humoristique 😉 Et donc de répondre comme par anticipation à ton "irritation"🤣
En attendant, j'apporte ma petite contribution matinale à ce feu d'artifices poétiques
RépondreSupprimerLe Confiteor de l'Attaquant
Que les fins de matches du Tournoi sont pénétrantes ! Ah ! pénétrantes jusqu’à la douleur ! car il est de certaines sensations délicieuses dont le délié n’exclut pas l’intensité ; et il n’est pas de pointe plus acérée que celle du débordement.
Grand délice que celui de noyer l'adversaire dans l’immensité de la relance et de la contre-attaque ! Solidarité, soutien, incomparable intensité dans le maillot bleu roi ! une petite passe frissonnante à l’horizon, et qui par sa justesse et son isolement imite mon irrémédiable existence, mélodie fascinante de la foule, toutes ces choses pensent par moi, ou je pense par elles (car dans la grandeur de la rêverie, le moi se perd vite !) ; elles pensent, dis-je, mais musicalement et pittoresquement, sans hors-jeu, sans en-avant, sans commotions.
Toutefois, ces pensées, qu’elles sortent de moi ou s’élancent des choses, deviennent bientôt trop intenses. L’énergie dans la volupté crée un malaise et une souffrance positive. Mes nerfs trop tendus ne donnent plus que des vibrations criardes et douloureuses.
Et maintenant la profondeur de l'attaque me consterne ; sa limpidité m’exaspère. L’insensibilité de la défense, l’immuabilité du spectacle me révoltent… Ah ! faut-il éternellement souffrir, ou fuir éternellement le beau ? Nature, enchanteresse sans pitié, rivale toujours victorieuse, laisse-moi ! Cesse de tenter mes désirs et mon orgueil ! L’étude du beau est un duel où l’attaquant crie de frayeur avant d’être vaincu.
Charles Ritchie Baudelaire
Plutôt saisissant après France-Irlande, non ?
Supprimer👍
SupprimerJe te sais capable d'écrire cela.
SupprimerJ'aurais même tendance à penser que toi tu n'as pas eu besoin, à l'inverse de moi, de l'assistance d'un "agent conversationnel" pour produire ce texte.
Donc même pour un écrit on va finir par se demander si la personne a bien écrit le texte ou si elle s'est appuyée sur l'IA pour l'assister😱
Et il semble évident que l'utilisation à bon escient de l'IA par quelqu'un qui maîtrise le sujet (Baudelaire) et son utilisation par une personne plus ordinaire produira des résultats très différents.
C'est le même problème avec une photo dont on ne sait pas distinguer sa part de naturel et sa part de retouche.
C'est peut-être pour cela qu'on aime regarder un sport en direct, du rugby en particulier. On a l'impression d'être dans quelque chose d'authentique.
Même si Roger Couderc a su démontrer que même dans le domaine du sport (catch) on pouvait faire illusion.
A l'époque le débat sur ce sport ne portait pas sur le dopage, mais sur le vrai et le faux de ce sport.
Comme souvent je m'y retrouve dans le propos de Pipiou, ne jetons pas en effet le bébé....
RépondreSupprimerSerais plus prudent sur le renouvellement par contre.
Les grands coups de balais, vieille spécialité de chez nous,n'ont pas souvent donné de bons résultats.
Une évolution mesurée oui, anticipée, des postulants qui font leurs classes, opposants, remplaçants,et un jour titulaires dans un collectif rodé, c'est mieux.
Une tentative pour simplifier le propos en effet alambiqué du Galtoche :
C'est juste cette incontournable antienne vieille comme le Rugby.
Puissance, mais on devrait dire ici action, ou efficacité est le résultat de force multiplié par vitesse.
Lequel des deux ingrédients doit il être majoritaire ?
Ben..., ça dépend, de l'adversaire, de la situation, du planchot, du chrono...
S'adapter quoi, opposer le fort au faible, le rapide au lent, ça vous rappelle rien ?
Vieux comme le Rugby que je vous dis.
Par contre, annonce prématurée et adaptation tactique ne font pas bon ménage par définition.
Allez, ma voisine dirait c'est faire la boue avant la pluie, M.Fabien!
Il ne s'agit pas de grand coup de balai, mais d'esprit de décision: on passe à autre chose.
RépondreSupprimerEchec, nouveau cycle, on vient d'avoir des U20 champions du Monde en surclassant les autres, qui confirment en Top14, et encore aujourd'hui, on renvoie en club Depoortère et Gailleton qui brillent en club pour conserver Danty-Fickou qui de leur propre aveu sont passés à côté de leur coupe du monde et, c'est le moins qu'on puisse dire, ne font pas des étincelles en EDF depuis. Ils ne sont pas subitement devenus nuls, et les petits jeunes ont encore du boulot pour devenir indiscutables, mais ça commence maintenant...
Pour viser le Graal, il faut accepter de ne pas se focaliser sur le Tournoi 2024 (et même 2025): il s'agit d'apprendre à gagner, et pour ça, commencer par accepter de perdre. Mon exemple favori: Wilkinson a commencé par se prendre des tôles (et des belles !) dans une tournée 1998 dans l'hémisphère sud boudée par les cadres. 5 ans après, il est devenu le meilleur à son poste, et l'Angleterre champion du monde.
comme FG a un penchant pour inventer des mots je lui propose d in corporer l academie ( des 9 )
RépondreSupprimerayant requis les pleins pouvoirs durant ces 4 dernieres annees le voila reparti dans sa peregrination
en voulant emmener ses vieux grognards pour 4 ans de plus
il faut vite le demettre comment apres ce couac memorable il reste impertybable
alors qu il faudrait vite se separer d Antonio de Danty et de Fickou qui semble etre lui un vrai academicien avec un
siege perpetuel et incorporer ces jeunes au centre et aux ailes heureux qu enfin apparaise Roumat un sacre
sauteur et tres adroit et super passeur pas comme Aldritt un percuteur qui n offre aucune continuite dans le jeu
Très content pour Roumat à condition qu'il soit utilisé pour ce qu'il sait faire.
SupprimerJe suis désolé d'avoir embrouillé Alain et j'espère malgré tout qu'il trouvera le temps et l'énergie pour retrouver et lire "mes" poèmes clins d'œil à sa passion. C'était une "ouverture" vers un sujet qui m'effraie autant qu'il m'interpelle, car comme la coupe du monde, il va falloir faire avec dans les années à venir.
RépondreSupprimerCette histoire d'IA qui peut "remplacer" acteurs, écrivains il faut prendre en compte ce sujet pour en tirer le meilleur et éviter le pire.
Voir cette page ci-dessous à l'intention de ceux qui n'ont pas envie d'en savoir beaucoup plus mais de voir d'autres exemples que "mes poèmes".
Exemples d'utilisation de Bard
A aucun moment, je ne me suis senti poète. Au mieux le "plaisir" est le même que celui que j'ai à mettre le piano du salon en mode démo. J'ai le résultat mais pas la satisfaction de l'avoir écrit ou joué par moi-même.
J'ai donc répondu à ton interrogation Alain, en expliquant justement pourquoi ça m'est venu à ce moment là (il faut donc remonter dans les réponses à ton commentaire).
J'ai aussi très longuement😉 réagi au commentaire de Jacques car il y a de la matière. Sa manière bien à lui de trier pour distinguer les différents sujets à traiter.
Je viens de répondre à ton "défi selon Richard", sans réponse pertinente à proposer hélas ...Quant à l'IA, en effet, comme tu le précises et comme toute page nouvelle, les générations actuelles et futures devront s'accommoder de ses aspects constructifs et dommageables.
SupprimerAlain ta réponse me convient et m'éclaire.
RépondreSupprimerElle démontre probablement tous les progrès que doivent faite les outils gratuits mis à disposition.
J'avais écrit
Dans le livre "Jeux de Lignes" Richard Escot nous dévoile trois de tes poètes favoris.
...........
J'ai bien évidemment convoqué les grands anciens que tu affectionnes. Mais est ce que tu y retrouves un peu de leur "style", je suis incapable d'en juger, moi qui comme nombre d'élèves actuels, ai utilisé un chabot IA, celui de Google, Bard.
Pour affirmer cela (grands anciens que tu affectionnes) je m'étais donc appuyé sur un indice glané dans cette page du livre de Richard Escot et Benoît Jeantet:
page 205 "jeux de lignes"
Donc le premier poème "pondu" par Bard est signé de Fabien Galthié. Ne surtout pas en faire une critique svp, tout est parfait😉
Ensuite dans l'ordre Baudelaire puis Rimbaud et enfin Lautréamont. Donc à part le premier assez évident les deux autres c'est pas ça donc...
Aujourd'hui quand je fais la même requête pour Rimbaud
"Faire un poème à la manière de Rimbaud en utilisant les expressions "intensité courue" et "intensité combattue" utilisées dans le rugby"
J'obtiens un nouveau poème non signé. Il ne s'appelle plus L'ovalie rugueuse mais L'ovale d'extase (à la suite de ce commentaire)
Pourquoi cette présentation pour le poème Hymne à l'intensité?
Seul toi, est à même d'essayer de comprendre pourquoi le chabot "pond" ce poème quand je lui demande "à la manière de Lautréamont".
Il s'est manifestement "vautré"🤣
Scoop qui te fera ni chaud ni froid, Bard est renommé Gemini depuis aujourd'hui
lire ici pour les curieux
Je découvre donc à la lecture de l'article que j'ai probablement utilisé l'outil le moins performant. Il est donc probable qu'un meilleur résultat soit possible avec un outil plus perfectionné et non gratuit.
Pour Baudelaire aussi, les propositions sont différentes ce jour, de la fois dernière et je dirai "trop scolaires ou explicatives"
Voir ci-dessous
Baudelaire et l'IA
Rien ne vaut de le faire soi même...
SupprimerL'ovale d'extase
RépondreSupprimerSur le pré vert, où s'entrechoquent les âmes,
Se dessine un ballet d'audace et de flammes.
L'ovale d'extase, convoité, chéri, Dans la mêlée ardente, où les corps s'enroulent, crient.
Intensité courue, où chaque pas compte,
Vers l'en-but lointain, où la victoire se monte.
Ailes déployées, dans l'effort et la sueur,
Le guerrier du ballon, tel un dieu, se bat et se meurt.
Intensité combattue, où les chocs s'épousent,
Frères ennemis, dans une danse farouche.
Corps contre corps, l'honneur se dispute,
Dans la boue et le sang, où la gloire se sculpte.
Cris rauques et chants d'espoir s'envolent,
Tandis que les crampons mordent la terre qui vole.
Le public rugit, vibrant à chaque exploit,
Dans ce théâtre vibrant où l'homme se détruit.
L'ovale s'envole, traçant une parabole,
Vers l'infini du ciel, où l'espoir s'envole.
Un dernier soupir, un dernier regard vers l'en-but,
Le silence assourdissant après le combat brutal.
Victoire ou défaite, l'âme est toujours meurtrie,
Par la beauté tragique de cette symphonie.
Intensité courue, intensité combattue,
L'essence du rugby, dans sa vérité nue.
Hommage aux rugbymen, ces héros éphémères,
Qui sculptent leur légende dans l'effort et les chimères.
Leur chant résonne, dans l'enceinte du stade,
Et leurs exploits gravés, dans le marbre du temps passé.
Un petit bémol : j'ai fait, certainement par chance de l'ignorant, 2 sur 3 avec Baudelaire - mais qui ne l'aurait trouvé- et avec Rimbaud car je me suis "vautré", pour reprendre ton expression, sur le titre du poème que je lui ai attribué. C'est "l'Ovalie rugueuse" qui m'a fait penser au poème "Le mal" où Rimbaud traite de la guerre avec un réalisme saisissant. Et c'est pourquoi, à propos de Lautréamont cité dans le tercet que l'on pourrait qualifier de "futuriste à la mode IA", j'ai nommé "l'héritage" de "l'hymne à l'intensité", je ne risquais pas de voir une quelconque relation entre le texte et cet auteur. En effet, si ma mémoire ne me fait pas trop défaut ( c'est hélas une réalité engagée depuis quelque temps), le legs littéraire de Ducasse, que ce soit "Les Chants de Maldoror", "Poésies" ou "Lettres", n’est que prose poétique et ne se présente jamais sous forme de tercets. Je n'ai aucune explication à fournir quant à l'oeuvre de l'IA concernant Lautréamont, si ce n'est que cela me conforte dans ma grande méfiance envers ces outils. J’adore l’authentique, je hais l’artificiel.
SupprimerDonc 2 sur 3, score honorable !
"Allez Richard, un dernier pour la route" comme le chantait Léo ! (tu peux te joindre à nous Christophe !)
NB /: là je suis épuisé ! Les défis c'est bon pour les jeunes Richard ... Je passe le témoin avec volupté à qui le saisira !
Excellent, néanmoins. J'adore le ton. Personne n'aurait fait mieux...
SupprimerEt tu a raison, je préfère la création personnelle (pleonasme). Avec ses imperfections.
SupprimerMais c'était sympa, merci Christophe. Ça nous a réveillé et donné un peu de hauteur poetique aux associations néologismisques de M. Fabien
SupprimerOui perso pas d'intérêt et encore plus où est le plaisir de passer par I'IA pour pondre ?
RépondreSupprimerFaciliter l'intensité écrite ?
Dans un bar OK, mais si même pas barde....
Constructif peut être sur le fond Dommageable sur la forme...
Mais c'est que mon avis
L'alba trop, l'alba strophes...
Beau de l'air... du temps
L'intel lie g(e)ance arti ficelle🤔
Ah ah...
SupprimerCertes, Certes, mais certains diraient aussi "où est le plaisir de voir NTAMACK planter son essai par rapport au plaisir que le joueur a dû ressentir sur le terrain."
SupprimerPour ma part c'est pas une activité que j'affectionne, mais m'amuser à jouer à l'IA pour juste informer, faire comprendre par l'exemple pour mieux en débattre en connaissance de cause, c'est mon plaisir.
Le plaisir de la surprise de voir tel poème ou tel discours se pondre en 5s. Après je relativise, j'ai vu, j'ai compris.
Mais forcément c'est encore un truc de plus que les profs vont avoir à gérer (cf le document que j'ai mis en lien)
Les fakenews, le harcèlement (en ligne), les dérives identitaires et religieuses, les téléphones, l'utilisation d'internet, etc. etc.
Souvenez vous des années 70-90, ça devait être plus facile d'être prof, non?
Lorsqu'il s'assit, les conjurés (scuse...les blogueurs) l'entourèrent sous prétexte de lui présenter leurs hommages (tu parles, depuis qu'il a râlé après l'arbitre, Pom n'est plus le même...plus de jus, soupiraient-ils!).
RépondreSupprimerTout à coup, Letiophus Proditor se chargeant du premier rôle, s'approcha davantage comme pour lui demander une faveur; et Pom se refusant à entendre ses fadaises artificielles et lui faisant signe de remettre sa demande automatisée à un autre temps, un autre lieu, il le saisit par la souris; "C'est là de la violence faite à mon intelligence -faible, certes- mais sans artifices".
Et dans le moment même où tournant une fois de plus le dos au blog (c'est pas de sa faute si contrairement au traître Letiophus, il est nul en informatique) le félon des lettres le blesse en plein coeur de l'azerty.
Pom saisissant le com qui l'a frappé, le menace de sa pointe mine curieusement sans effet...
Pom fut ainsi percé de 23 coups (encore un coup des bras cassés de Fabienus desidari foirus momentum, ça)...que nenni; au premier seulement il poussa un gémissement , sans dire une parole...toutefois voyant s'avancer contre lui Letiophus Proditor, il dit "Illi ictibus sourisibus tu erat!"
Letiophus Proditor :
-T'es de peer en peer avec tes citations en cobol :-)
-R'commence pas ou Java te mettre une tarte!
Au Pom, la tarte, hein, Proditor :-)
SupprimerGénial 🤣🤣 du "jus pur pom"😉
SupprimerHello les Globulus IA's Men
RépondreSupprimerNous avons repris la mer, œcuméniques de voir un XV de France plus mauvais qu'à l'ordinaire avec des schtroumpfs du 3e âge de plus en plus serviles, idiots et compactés par un Fabien Galthié des plus nauséabonds. Aura t-on le courage de lui dire qu'il est affligeant dans le Français de Verlaine ou de Rimbaud au pire de Baudelaire. Mettre l'IA au service de "l'intensité combattue et de l'intensité courue" est lui faire honneur. Heureusement le latiniste de service, Pom Proditor Empérator, remet la culture à sa place. Ici, beau, bleu, blanc et rouge saignant sans le béret ni la baguette ! Du malt à foison comme tout bon marin avec quelques écumes de poésie, d'envols et de rires ! Après l'écart en boucle, vous tournez sur l'IA en rimes au moment ou notre ovale s'enfonce dans les sables mouvants fermant la porte à nos jeunes centurions sans dire mot. Bravo. De la constance inquiétante ou même le philosophe "Alain G" se prête au jeu. Eh! les gars riez, vivez, déconnectez vous de la vase ovale dans laquelle vous vous enlisez, voyez la tourbe écossaise avec Capitaine Flint Russell la joie de vivre bien croqué par Le Garrec sur les réseaux sociaux ! Nous aimons ce bonhomme plein de talent, de verve et de sourire qui fait vivre le ballon au profit de ses coéquipiers, un métronome de la joie de vivre,
contrairement à son alter égo français Jalibert, un dépressif qui joue avec un suppositoire glycériné modèle Lucu. Nous fêtons, avec ivresse Dupont, parti vers le VII pour échapper au glauque Fabien dont il doit en avoir ras le pompon. Médaillé serait une belle controverse au XV soporifique ! Il faudrait que le Boss creuse un peu plus à l'ouverture histoire de lire avec saveur et complaintes tout le potentiel de l'IA. Allez, tombez le kilt pendant qu'on va plonger pour rêver de féeries aquatiques et sourire à la vie si douce en ces lieux poétiques. Salut Caius Proditor !
Bien vu et amusant cette fois.
RépondreSupprimerAh oui, c'est impressionnant 😉
SupprimerMagnifiques que vous êtes tous. Quel talent, vraiment. Vous me mettez en joie. A visage découvert, loin des forums de rageux qui n'assument rien, vous élevez votre pensée pour nourrir les notres. Et c'est bien pour cette raison, qui est un effet, que ce blog continue d'exister
RépondreSupprimerSinon l'EDF dans la continuité, même langue d'âge plus trop dorée.
RépondreSupprimerD'ores et déjà la perplexité continue de s'installer...
au delà d'une résilience du groupe ?
Heureusement que le chardon même si ça peut piquer, n'est pas si fourbe et n'a pas forcément la même intensité dramatico oppressive de l'Irish enflammé.
Entre kilt & malt les faire tilter de travers.
Russell peut flinter et flirter de traviole.
Le coq peut se sentir des humeurs viandardes pour peu que la moutarde lui monte au nez sur ces terres tourbées.
Pendant ce temps en parlant national, Blagnac est out et sans dessus le sou, déclarant fort le fait d'abandon.
L'actionnaire Michalak pas au courant lors de l'annonce, les joueurs non plus à priori...
Sacré problème qui pourrait déclencher l'annulation des points des matchs aller et un nouveau classement.
Entre trou d'air dans le bus et scratch financier, la boîte est noire et l'horizon, fédérale 2...
tous ces manipulateurs de l IA ne sont que des MENGUELE de l informatique cherchant a toujours retire a l homme son autonomie comme `pour le covid ne des delires de certains chercheurs sur que FG seduit par cette escroquerie va l ajouter a sa fameuse liste de DATA comme si la seule vision du matchn etait pas suffisante pour analyser la partie
RépondreSupprimerOH science qu en ton nomnait tant de duperies
Plutôt que Menguele, va voir le Dr Godwin Baxter😄 cf ci-dessous...
SupprimerAprès l'IA je suis allé faire un tour chez un autre manipulateur. Un manipulateur d'images et d'actrice qui provoque bien plus de critiques positives et négatives que Galthié.
RépondreSupprimerMais assurément son Antoine Dupont est Emma Stone. (Pauvres créatures, Lion d'or)
Quand je lis au hasard ce paragraphe dans une critique
"_En façonnant sa créature, c’est son cinéma lui-même que Lánthimos façonne. Un cinéma qui, comme sa poupée impériale, s’il est toujours aussi claudicant, commence enfin à apprendre à marcher. Un cinéma qui en fait toujours des caisses et semble vouloir dégueuler à chaque instant ses excès_"
Je ne peux m'empêcher de penser à Galthié et ce qu'il nous propose depuis le début de son mandat...."claudicant"...apprenant à entraîner avec de belles réussites, des pièces qui tombent du bon côté aussi, hésitant sur les stratégies jusqu'à demander à ses joueurs de jouer contre nature, Philippe ne peut être partout et donc pas voir "dépressif" et "glycériné" s'éclater à Musard (entraînement) ou à Chaban (matchs).
Mais je suis d'accord pour dire que Finn c'est le top niveau du joueur qui s'amuse puisque c'est un jeu et non la guerre. Quoique...à suivre...les Écossais savent se mettre en condition pour nous recevoir.
Quand à l'expression "en fait toujours des caisses et semble vouloir dégueuler à chaque instant ses excès" elle pourrait bien lui convenir à FG en certaines circonstances.
Mais voilà, je l'ai écrit par ailleurs, il "m'intéresse" Fabien comme personnage, comme acteur.
Mais quand je pense à lui, à son parcours je ne peux pas m'empêcher de penser au refrain de cette chanson :
Les histoires d'amour
Comme celle là
SupprimerGalthié Ibanez
La réponse de Fabrice Landreau aux propos de Boudjelall que j'avais mis en lien (article Sud-Ouest )
RépondreSupprimerhttps://www.charentelibre.fr/emissions-cl-tv/cle-sport/mourad-boudjellal-a-besoin-d-exister-balaye-fabrice-landreau-dans-cle-sport-18491818.php
J'ai peur que ce nouveau mandat ne soit pas celui du "tous derrière Fabien et l'équipe de France" mais celui où les pro et les contre vont se compter à coup d'interventions médiatiques.
Que Mourad veuille exister, c'est connu. Depuis le début. Mais ça ne l'empêche pas de donner son avis sur un entraîneur qu'il a recruté et qu'il a vite écarté
SupprimerJe pose ça la...
RépondreSupprimerPendant que le XV de France est en pleine galère, des chardons dans les chaussettes, son capitaine (ex mais quand même) emblématique fait le guignol chez McFly et Carlito...
Je suis ringard, je le concède ici et là, mais on vit une drôle d'époque, nous chante Clara sur trois accords de guitare. Une époque en toc qui vise à faire du clic, écrite sur un agenda sans une once d'épique, pour des gogos et des fadas qui rêvent encore de balle qui passe, des dormeurs d'ovale.
SupprimerC'est un lieu de verdure où chante un peuple à l'unisson
SupprimerAccrochant follement aux herbes des chardons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit stade qui mousse de rayons.
Un joueur, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Attaque ; il est lancé sur l'herbe, sous la nue,
Fier dans son lit vert où la lumière pleut.
Les pieds sur ses appuis, il perce. Souriant comme
Sourirait un enfant heureux, il fait un rêve :
Nature, berce-le chaudement : il palpite.
Les parfums font frissonner sa narine ;
Il file dans le soleil, le ballon sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux partenaires bleu-blanc-rouge à son côté droit.
Faut trouver l'auteur ? ... Plus sérieusement en 1969, déjà, un certain Léo F.... psalmodiait "Nous vivons une époque épique, mais nous n'avons plus rien d'épique !". Il est des visionnaires ...
RépondreSupprimerJe pense que c'est Richard car plus haut il a écrit :
Supprimer"Rien ne vaut de le faire soi même..."
Facile, le dormeur d'ovale...
SupprimerC'est malin Richard😗 Je savais même pas qui c'était ces deux là, j'ai cru à des pseudos que tu avais inventé pour l'occasion.
RépondreSupprimerEt bien non..
https://youtu.be/W3Y8bCDZFXE?si=D2c5cJMv9vBDlI7j
Tu ne m'élèves pas Richard ☺️
Et sinon je suis content que le sport ait retrouvé une ministre à plein temps🤣
Folle feinte dans l'impasse
RépondreSupprimerMauvaise passe du moment oubliant la victoire
Victoire... on lui courre
toujours après
Après... le match d'après, important ce match chardonnant suivant
Suivant... "au suivant", mais visite made in cales bien en tête
Tête, sur de larges épaules pour accueillir le stress
Stress... De stress à strass plus de menaces
Menaces, à part le temps rien à craindre, tout à bien peindre, hein Max ?
Max... non moi c'est pas Max, c'est Antoine
Je suis à sept en ce moment,
mais pas a sec... d'encouragements.
Good Luck quand même
Signé Antoine Dupond...😉👍
Tiens, j'en ai appris une aujourd'hui, à l'occasion du décès à 88 ans de Seiji Ozawa le très grand chef d'orchestre (*).
RépondreSupprimerJeune il se destinait à une carrière de pianiste, mais comme il était hyperactif, il faisait aussi du sport et jouait au... rugby, et 3ème ligne centre ! Or en 1949, au cours d'un match, voilà-t-y pas qu'il se casse index et majeur de la main droite. Piano mis de côté, son professeur lui conseille alors de se tourner vers la direction d'orchestre. Comme quoi le rugby mène à tout...
(*) grand chef ravélien, malhérien, et en général pour tout le répertoire du XXème siècle (Stravinsky, Bartok, Strauss, Messiaen).
Magnifique anecdote, grand directeur d'orchestre. Au Japon (sur le modèle anglais), le rugby est une discipline obligatoire dans les universités et les grandes écoles. Quasiment tous les députés japonais ont touché la balle ovale durant leurs études. Idem dans les grandes entreprises. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si elles sponsorisent des clubs.
SupprimerPour préparer ce match de demain, je voudrais revenir sur les propos des uns et autres sur l'équipe d'Ecosse et plus particulièrement Alain G le 4 à 12h55
RépondreSupprimer"Le prochain rendez-vous contre l’Ecosse nous donnera des indicateurs à ce sujet et sur la capacité de rebond de cette équipe."
Mais il a pris soin de rappeler que le match perdu était contre l'équipe qui domine le rugby mondial depuis trois ans, plus légitime encore que l'EdF à remporter ma coupe du monde 2023. Il est probable que sortie vainqueur de son quart, elle serait allée au bout pour retrouver l'AdS ou la France.
Il s'agissait donc plutôt de juger du niveau de jeu de l'EdF et surtout dans un premier temps de ses facultés mentales et psychologiques.
"Comme si le ressort était cassé " écrit-il.
Mais bien évidemment qu'il est cassé.
Je fais une analogie avec le match perdu de 2021 contre L'Ecosse à Saint Denis.
On a "remonté l'équipe comme un coucou" en lui faisant croire qu'ils pouvaient gagner le match avec le bonus et un très grand écart.
On leur a fait croire ensuite qu'ils étaient programmés pour gagner la Coupe du monde et que les matchs à gagner étaient les étapes nécessaires pour atteindre leur but final.
Forcément que ce but tant attendu n'ayant pas été atteint, c'est dur de se remobiliser. Je ne suis d'ailleurs pas sûr que même champions, dans les mêmes conditions de match (premier match pièces manquantes) il n'y aurait pas une certaine forme de démotivation si on prend les mêmes.
Quand Alain écrit
"Dernièrement, l'Ecosse nous a posé problèmes par sa ténacité, sa détermination, sa volonté de possession, sa qualité technique et son ambition de jeu total mais elle présente des manques rédhibitoires en termes d'impact physique et de puissance individuelle et collective que nous avons souvent su exploiter.
Si Samedi dernier, l'heure de vérité a consisté à consacrer la meilleure équipe de l'hémisphère Nord, Samedi prochain elle résidera dans le fait de situer le véritable niveau actuel du XV de France."
Moi j'ai envie de livrer un extrait d'un article de Marc Duzan dans le Midol au sujet de la série Netflix
".....
Un instant on découvre même que les visages de Gregory Alldritt et Julien marchand portant une cible en pleine face ont été projetés sur grand écran dans l'hôtel des écossais à la veille d'un match à murrayfield " Éclatez-les avec les dents putain" entend-on même dans le vestiaire du quinze du chardon peu avant cette rencontre."
On sera donc moins suffisants et confiants que le fameux 26 mars 2021 (défaite alors qu'on voulait leur planter plein d'essais) avec un fin de match des Écossais qui ne confirme pas leur fameuse "baisse"...
Et les deux dernières confrontations en matchs de préparation voilà ce qu'on pouvait en lire:
"Après le revers concédé outre-Manche le week-end dernier, le XV de France avait à cœur de rebondir, à moins d'un mois de "son" Mondial. Mission accomplie, avec une victoire au forceps (30-27) sur la pelouse du stade Geoffroy-Guichard de Saint-Etienne. Après une première mi-temps à couteaux tirés, les Bleus ont réussi à faire la différence au retour des vestiaires pour finalement décrocher la victoire dans les ultimes minutes de la rencontre."
Donc ce sera un véritable test de forme, de caractère et de stratégie.
Vraiment pas facile.
Pour déterminer quelle est cette équipe européenne qui peut espérer viser une place de deuxième derrière une équipe d'Irlande qu'on sent progresser encore.
Comme le dit David Arrieta sur Twitter
"Crowley est beaucoup plus sexy que Sexton mais dans 15 ans, on en aura plein le cul de voir jouer à l'ouverture."
demain il va falloir y aller au chardon et tirer a boulets rouges de vivacite
RépondreSupprimerrien a foutre de IA de la determination de l envie cela me conviendra
C'est grosso modo ce qui disait Magne hier soir après le match des U20. On ne peut pas tout gérer sur le terrain avec des statistiques. Il faut laisser les joueurs analyser et prendre des risques.
SupprimerNormalement avec les datas, Mola aurait dû sortir R. Ntamack avant la fin.
Normalement cet essai n'était pas possible.
https://www.dailymotion.com/video/x8r12gb
Et pourtant il a eu lieu et a changé l'issue du match.
Donc "rien à foutre des stats" devrait être le leitmotiv de joueurs une fois sur terrain. Faire confiance à leur instinct et leur "grinta".
Ce matin au bord du Rhône, le ciel s'était rempli de pluie pour la journée
RépondreSupprimerMon verre, de St-Péray de chez Léménicier
Mauvais day dehors, dans mon verre plutôt content.
Des français Murs à ray field ?
Allez pas de pluie, sec comme un bon Aberlour...
Excellent début écossais. 7-0 à la 12e...
RépondreSupprimerFranchement, 22 minutes de jeu, 10-3 pour le Chardon, et tout ce que ce XV de France tente se termine mal. A l'image de la percée de Gaël Fickou, un peu trop perso, qui oublie LBB sur son côté gauche...
Supprimer13-10, on s'en sort bien considérant la domination écossaise dans cette première période.
SupprimerJaune orangé contre Atonio, Aldigheri qui entre à droite en mêlée défensive sous les poteaux tricolores, LBB qui sort, personne à l'aile gauche... Aïe
SupprimerEt une défense pas franchement agressive. Et FB satisfait...
SupprimerEt vous,... stérile tout ça, ça peut que capoter...🤔😄
RépondreSupprimerJe rêve : FG satisfait de la première mi-temps de son équipe, critique sur l'arbitre. Bref, tout va bien dans le meilleur des mondes...
RépondreSupprimerJe pense qu'il a fait entrer Prozac à la mi-temps...
SupprimerEt voilà, une décision d'arbitre. Etonnement, pas un mot du staff tricolore sur le sujet. Il est vrai que jamais un arbitre ne fait gagner une équipe, n'est-ce pas ? Perso, je vois essai de Rory Darge et je ne suis pas le seul. L'arbitre et ses assesseurs en décident autrement. L'Ecosse s'incline sur le fil, ce qui fait le bonheur de Tricolores acculés devant leur ligne d'en-but à la dernière minute.
RépondreSupprimerJe n'ai vraiment pas trouvé cette équipe de France dominatrice, équilibrée, précise, efficace.
Ca se joue à rien.
Victoire française donc et elle fait du bien, donc. Personnellement, elle ne me convient pas. Face à une nation qui a dix fois moins de licenciés que nous. Dans deux semaines rendez-vous face à l'Italie au Stade de France en prime time.
Le ressort SEMBLAIT cassé" avais-je écrit après la déconvenue irlandaise. En effet, il faut toujours manifester de la prudence après une contre-performance et s'il avait été cassé, l'EdF se serait effondrée après le 1er essai écossais dès l'entame. Force est de constater qu'elle a réagi en s'appuyant sur un état d'esprit supérieur à la semaine dernière en termes de combat, de solidarité et de générosité.
SupprimerNous avons fait le dos rond au cours d'une 1ère mi-temps nettement à l'avantage des Ecossais, nous nous sommes "accrochés" selon le jargon usuel et avons fait preuve d'efficacité en marquant un essai sur l'un des rares ballons utilisés -ballon de transition, marque de fabrique de cette équipe les années passées-.
1ère mi-temps qui mit en exergue une EdF convalescente, tant la conquête touche fut faible, la discipline l'une de nos forces en berne, la vaillance étant notre seule ressource pour s'opposer aux assauts écossais du fait d'une défense en attente, pas assez haute et le plus souvent sur les talons, ce qui leur permit de mettre de la vitesse et d'avancer.
Par la suite, les "finisseurs ", de Marchand à Boudehent en passant par Tuilagui et Roumat, ont bien rempli leur contrat et nous ont permis de revenir au score. Défense plus agressive, plus haute qui participa à ce que les Ecossais jouent contre-nature, en gestionnaire de marque, même si ce fut, je pense, aussi leur choix. Surprenant car le ping-pong rugby et le jeu au pied de dépossession ne leur ressemblent guère et l'action finale qui aurait pu pu/dû inverser le score - je n'ai pas vu la même image que le TMO tant mieux pour nous !!!- montre combien ils se sont trompés de stratégie et de tactique.
Avancées en portant le ballon grâce à l'activité de Marchand, Roumat, Boudehent et la puissance du phénomène Tuilagui, touche enfin améliorée et la jeunesse insolente et triomphante de Louis de Bordeaux.
Espérons que cette victoire à l'arrache donne un surcroit de confiance. Du temps et un match largement abordable (deux semaines et l'Italie) devraient être autant de remèdes pour permettre au convalescent d’effectuer un nouveau pas vers la guérison. Mais que de chantiers à régler, ne serait-ce que la touche et l'animation offensive aussi pauvre que rare ce qui est tout sauf une surprise, la dépossession étant prioritaire tant qu'il n'y a pas le feu au lac.
Oui, il faut aller la chercher loin la satisfaction...🤔
SupprimerEt comment puis-je oublier l'impact de Le Garrec, le gamin du Racing 92, plein d'audace, qui dynamise chaque ballon qui lui passe par les mains !
SupprimerMatch à peine d'un niveau de top 14. Ben, j'ai pas kiffé. Que dire de cette dernière décision qui fait gagner l'EDF.
RépondreSupprimerUn hold-up pour moi.
Une action individuelle au-dessus des autres de B.B. qui fait passer ses potes devant et l'action finale de l'arbitrage vidéo. Qui va pleurer ?...
Humiliation la semaine dernière, humilité pour un résultat qui n'est pas allé en faveur des scotts. Dire que c'est dans la douleur est pratiquement un doux euphémisme.
Charnière de départ tjrs pas au niveau, désespérance sur les réceptions up & under. Aldritt tjrs pas vrai capitaine et qui se blesse en vouloir trop en faire vu que personne fait grand chose.
Ollivon seul à assumer cette charge quoiqu'on en pense.
Mais FG sera satisfait, ainsi que son staff, forcément.
Et voilà, une décision d'arbitre, au même titre que la plupart de ces matchs internationaux qui basculent sur 1 ou 2 décisions justement, arbitrales, et bien moi m'en contente, la roue tourne de ce côté ou de 'l'autre, je n'ao pas d'avis sur la dernière action de l'Ecosse, ils sont bien assez nombreux à collègier observer analyser vidéoter et revidéoter pour tirer une décision finale, alors les pro-Scotland font la gueule, les pas fans de FG font la moue et les supporters Français sont heureux et contents, la bibine aura meilleur goût dans les pubs, on a gagné, et en être content me semble légitime, toutes réserves et analyses pointues et pertinentes et critiques par ailleurs à ne pas ignorer et dont on peut débattre, m'enfin encore une fois et même si ça vous paraitra un chouïa puéril on a gagné et c'est bien pour notre rugby.
RépondreSupprimerAlors donc pas ignorer la réalité du terrain, trouvé beaucoup de maladresses et précipitations chez nos joueurs, à bien regarder je les ai trouvé vraiment très tendus avec un manque de confiance individuel et ça se paye bien entendu dans le collectif, on sent bien Luccu affecté par ce que claironnent les 66 millions de sélectionneurs de chez nous, Aldritt engoncé de son capitanat et tout chamboulé entre son lui joueur équipier lui capitaine au final l'est devenu moyen partout c'est ballot. Les rentrants en 3ème et 2ème lignes ont fait un bien énorme, le petit 9 aussi, ai trouvé Ramos Danty bien timides, et Ollivon et Cros tout bons.
Ces jeux au pied de gagne-terrain me gonflent pas possible, à toi à moi à moi à toi quelle hérésie, pauvre ballon, pauvre rugby.
Supporte plus non plus ces rucks et le tortillard des équipiers qui viennent peinards un par un en mlarchant s'agglutiner aux fesses et encore et encore, vite vite règlementer la chose : ruck formé ballon gagné interdiction de venir s'y joindre et obligation au relayeur de jouer dans les 5 secondes.
M
La réalité du terrain... ben elle a bon dos. Il n'y a pas de hasard dit on. Donc on acte. Mais ça fait pas tout.
SupprimerUne douce écossaise plutôt qu'une douche écossaise. Juste de la confiance pour espérer avancer un peu plus sereinement. Mais ça fait pas rêver. Quant au gagne terrain...
Allez, Brive aux abois dans le bois,
Vannes qui peut 😄. VRDR pas mieux
OUPS, touche effleurée texte défloré !!!! Je poursuis donc : ................... Mêlée ordonnée, que de temps perdu, là-aussi règlementer on refait une fois et après c'est bras cassé à l'arbitre de choisir le fautif, l'est aussi là pour ça.
RépondreSupprimerJe trouve aussi les joueurs Français en manque de repères collectifs, de certitudes, même dans les annonces, pas de vrai leader jusqu'à ce que le grand Charles ait pris le galon et les rênes de l'équipage.
Autre chose, autant je kiffais le petit Dupont de Castelnau et ce qu'il mettait dans le rugby sur le terrain, autant je trouve sa trajectoire présente dans le monde du spectacle bien tristounette, ces fameuses valeurs finalement sont à géométrie variable et à intensité combattue, selon le montant des émoluments et c'est pas glop.
Sans ça, et autrement important mes amis, le CAB s'est pris les crampons dans le synthétique d'Amédée hier soir, Nevers belle équipe et les Coujoux bons hôtes puisqu'y z'ont laissé toutes les touches aux visiteurs, ont battu les record d'en-avant dans une rencontre, ont par 3 fois été sauvés par une maladresse adverse et pourtant, sur un malentendu et un poteau sortant, sont passés tout près tout près du match nul, ce qui aurait été cruel, franchement, pour les autres.
Actuellement au club-house de la pétanque y'a comptoir télé et rugby ANG/PDG, moi j'en ai ma claque de l'ovale, vous souhaite une belle et bonne soirée.
Allez le CAB, la France et au soutien de PHB et FG, et comment !!!!!!!!!!!
Ah pardon, pas Vannes mais Nevers qui rime avec revers
Supprimer"Dans deux semaines rendez-vous face à l'Italie au Stade de France en prime time."
RépondreSupprimerBen non Richard, la contrariété te fait déjouer 😉
A Lille les Italiens... 😉
Oui oui sorry
SupprimerPuisque nous sommes tous d'accord pour dire que Lucu n'est pour rien (ni Jalibert) dans la raclée infligée à l'Italie qui s'imaginait pouvoir se qualifier pour les quarts, les pôvres.
RépondreSupprimerPuisque il est admis que Le Garrec est plus vif et rapide, il est temps de prendre les décisions qui s'imposent et que j'appelle de mes vœux, car de mon point de vue Lucu et Jalibert sont très utiles sur le banc des finisseurs. Pour des raisons diamétralement opposées.
Il faut que Le Garrec commence le match et que Lucu le termine. Tous les matchs terminés par Lucu nous ont évité quelques frayeurs.
Ce jour donc, Lucu aurait mieux géré que Le Garrec cette dernière sortie (sa dernière sortie😉) et ne se serait pas fait piéger par "Sacré Finn" avec la suite que l'on connaît.
CQFD 1
Et puis il faut bien comparer ce qui est comparable, donc comparons Le Garrec avec Lucu, sur deux matchs "équivalents", contre l'Italie donc. Avec le même ouvreur bien sûr 😉 et presque le même paquet d'avants.
CQFD 2
Gardez du jus pour demain, la chronique arrive
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