Difficile d'identifier les défaites qui auraient pu être évitées durant la saison domestique, les victoires au terme desquelles il manque un point de plus au classement pour un essai encaissé ou un autre manqué de peu dans les dernières secondes. D'août dernier à juin au cours duquel surgit une dernière levée explosive avant que la phase finale n'affute ses couperets, chaque journée - pour les avoir suivies - fut riche de révélations. Le classement n'a jamais été aussi serré et je ne sais quelle signification donner à un tel regroupement qui laissera forcément de côté deux ou trois méritants.
De Vancouver à Madrid, Antoine "Goldfinger" Dupont a indéniablement boosté France 7 et deux succès à l'appui annoncent pour l'ovale tricolore le meilleur pour les Jeux Olympiques à venir après la déconvenue du dernier mondial à XV. Il est donc naturel d'imaginer que l'ex-meilleur joueur du monde apportera son talent au Stade Toulousain lors des deux dernières rencontres de la saison. Et ce même si son remplaçant, le tranchant Paul Graou, a été mieux qu'une doublure, proposant au ras des rucks des inspirations derrière lesquelles ses coéquipiers s'engouffrèrent.
Malheureusement, trop souvent, les promesses du printemps s'éteignent lorsque s'enclenche la course au Brennus. Là où les relances transfiguraient le visage d'une partie dans le temps additionnel qu'on aurait voulu ne jamais voir s'arrêter, les joutes frontales reprennent une place écrasante. Plus question de lâcher les brides puisque les chevaux de trait labourent la pelouse. Depuis la nuit des temps de jeu, plus l'enjeu domine moins le mouvement s'épanouit. Les observateurs ne cessent de le rappeler : un titre de champion de France se gagne d'abord devant.
C'est bien la limite du rugby français des clubs d'élite que de resserrer en fin de saison sa palette pour n'offrir que les couleurs sombres des combats obscurs livrés dans les rucks ou dans les mêlées, jeu d'arcanes, de cache-ballon et de gagne-terrain, posture conservatrice qui profite du fait que la règle favorise celui qui va au sol au détriment de celui qui chercher à magnifier l'intervalle.
Le Stade Toulousain, aujourd'hui, fait la différence, par sa capacité à passer en deux passes de l'affrontement en petit comité au développement dans l'espace. On a vu, cette saison, une multitude de formes de jeu, de la plus classique à la plus débridée, mais rarement toutes exprimées en quatre-vingt minutes. Ce transfert du rude au gracile, Toulouse le maîtrise à la perfection. Son meilleur atout ? Ce rugby total devenu depuis 1985 son ADN.
Là où la plupart des clubs fluctuent et varient en fonction de leurs entraîneurs respectifs, parfois contre nature - ou plutôt contre culture - rares sont ceux qui demeurent fidèles à leurs idéaux. J'ai en mémoire les critiques qui s'abattirent sur Ugo Mola lorsqu'il osa prendre la succession de ce monument qu'est Guy Novès. Si tu veux tracer droit ton sillon, accroche ta charrue à une étoile, écrit le poète. Des étoiles, le Stade Toulousain en fait constellation.
En analysant ce que proposèrent depuis onze mois La Rochelle, le Stade Français, Bordeaux-Bègles, le Racing 92 et Toulon, on voit poindre l'absence de continuité dans leurs systèmes de jeu. Les moments d'euphorie, d'embellie et de confiance alternent avec des retours contraints et contrits à moins de prises d'initiatives et de risques au gré des déplacements et des contre-performances, des impératifs d'apothicaires et de la gestion d'effectif.
A l'heure où la dernière journée livre son verdict, je placerai à part Perpignan pour la bonne et simple raison que les Catalans n'ont jamais cédé à la facilité, trouvant assez d'énergie pour transformer leurs forts caractères en puissance collective parfois irrésistible. L'USAP mériterait le titre de meilleur second rôle tant ses performances, spectaculaires, ont animé cette saison au point de repousser Clermont, Castres, Lyon et Pau, que certains annonçaient hauts et forts.
A l'heure du bilan, Oyonnax, qui a révélé au grand public Reybier, Millet, Soulan, Bouraux, Miotti, Lebreton, Credoz, Phoenix, Raynaud, Geledan et Durand sous la férule de Joe El Abd - l'un des entraîneurs les plus sous-cotés de France - ne mérite pas de descendre en ProD2, même si Grenoble et Vannes feront de bons promus. Au ratio budget-buzz-résultats, c'est davantage Montpellier qui devrait occuper la dernière place, son staff pléthorique, son président médiatique et son effectif galactique sombrant dans le remugle des bruits de couloirs, des déclarations à l'emporte-pièce et des défaites affligeantes.
Le rugby est une histoire d'héritage. Il faut porter une idée avant de soulever le bouclier: elle consiste à initier les soutiens au porteur du ballon à cette aventure qui est plus grande qu'eux mais à laquelle ils participent. Comprendre comment se créent les intervalles emprunte à la vision globale qui n'est ni le combat, ni l'évitement mais le pouvoir d'allier les deux, et plus encore si affinités. Le rugby est un trésor, la chasse est ouverte.
Dans ces jardins gazonnés du top quatorzième arrondissement la chasse aux oeufs reste très ouverte. Là effectivement, les cloches de Pâques n'ont pas encore sonné.
RépondreSupprimerLes identités de jeu sont clairement moins identifiées. La faute aux défenses plus facilement en place, entre autres. La faute à la difficulté à mettre du liant dans des mouvements alliant physique, percussions du Bronx et off-loads, prise d'intervalles tendances lyriques sopranos.
On sait qu'à ce jeu ça se gagne d'abord devant. Mais derrière on affûte pour le bon intervalle, la bonne vitesse, le bon coup de pied. Et il y a le bon affûteur ou pas.
Et toute cette intelligence situationnelle a bien gérer dans le petit instant T du moment qui fait la différence ou pas.
Les bonnes lunettes au bon moment, et ça même Afflelou il a pas. Ou elles tombent trop souvent.
Mais surtout un collectif qui a envie et qui se fait confiance, un collectif qui transpire l'héritage si possible. Un collectif à la zèle andaise. C'est écrit sur les murs des vestiaires et dans les mémoires. L'histoire se crée entre autres avec l'histoire.
Et ça Mohad il a pas sur ses échafaudages. Ca reste le désert.
Ceux du Pic St-lou ont bien essayé, mais la légion mercenaire Afrikaner a débarqué avec ses tanks que pour labourer le gazon. Pas évident de changer de culture, surtout quand elle prend de l'âge. Et puis c'est un peu comme la vigne, elle ne se plaît pas partout selon les terroirs.
Au final seul Toulouse semble dans les clous, avec H. Mola au perchoir restant dans le bon discours et le droit sillon même s'il rencontre des cailloux.
Perpignan surprenant d'identitaire au milieu de la sécheresse du moment et Bayonne toujours la corne en avant (c'est le seul autorisé) mais encore corne de vachette.
Puis Oyo, même avec toute sa bonne volonté et celle d'El Abd qui aura bien oeuvré pour ce club et que j'aurais bien vu dans le staff de l'EDF, n'y arrive pas. Même s'il se construit il manque le toit. Pour autant je crois moyen à Grenoble ou Vannes.
Quant à Dupont, il se challenge à XV, à Vll. Il rebondit, s'écrit... avec un T, un D, bref il continue de se créer une vision toujours plus large, un jeu devant et derrière...
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RépondreSupprimerPour ce qui est de cette dernière journée, vu les enjeux et les affiches, je ne crois pas que le classement bouge beaucoup, sauf sursaut catalan en Béarn. Mais cette 7ème place sied très bien à l'USAP, il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre pour une équipe habituée ces dernières années à se sauver en barrages et qui a donc débuté cette saison en espérant surtout d'abord se maintenir avant tout autre chose. Il sera temps d'avoir de l'ambition l'an prochain, le club progresse bien et intelligemment, et propose même un rugby inspiré, offensif et attrayant qui rappelle à certains moments celui du Stade Toulousain alors-même qu'on n'est pas trop habitués à ça à Aimé Giral...
RépondreSupprimerLe Stade Toulousain est revenu à sa domination des années 90, avec même un rugby plus complet et total, en s'appuyant sur une génération d'exception; Jeux de main, jeux de toulousains, les avants rouge et noir ont montré cette saison qu'ils savent non seulement jouer eux-aussi en se mettant au diapason de leurs arrières, mais que lorsqu'il faut enfiler le bleu de chauffe et descendre à la mine, ils sont là, et c'est pas les Irlandais du Leinster qui diront le contraire.
Espérons seulement que pour les phases finales, les autres équipes, qui ont aussi des arguments à faire valoir, "joueront le jeu".
Moi, plus que les matches du Top14 ce week-end, presque tous soporifiques, j'ai aimé le match entre Montauban et Narbonne. Oui, il a été gagné par celui qui a pris le moins de risques (comme les prochains playoff?) mais le niveau de jeu et la volonté de jouer de Narbonne étaient autrement rafraîchissants. J'ai aussi aimé que seuls les arbitres ( et nous devant la télé) aient pu voir les ralentis, sans craindre les débordements partisans.
RépondreSupprimerEn tant qu'abonné de l'USAP je ne peux qu'aller dans le sens de Richard. Depuis 6 mois je disais aux copains que cette équipe valait bien mieux que son classement d'alors et qu'elle envoyait un jeu intelligent, forte devant mais allant vite chercher l'aile et les intervalles. Quand l'USAP était 13ème, F. Azéma disait que le travail allait payer. De fait il a payé. Recrutement intelligent, continuité avec le travail du manager précédent et travail acharné, la recette est simple. Le match vendangé contre l'ASM fut une bévue qui coûte le top 6, mais le classement actuel me parait fidèle au niveau de l'équipe. Finir dans les 6 serait inespéré mais pourquoi pas ?
RépondreSupprimerAlors, évidemment, il reste le public. De mauvaise foi souvent, rugueux mais passionné, incandescent. Les penye adverses se disent toujours bien reçues à Aimé Giral. C'est l'attitude de certains envers l'arbitre qui me désole. Mélange de ressentiment du petit envers les grands, du régionalisme envers la Nation vu comme oppressante à leurs yeux, parfois simplement un manque de recul et d'intelligence, footballisation des esprits... J'espère que ce club historique, à l'identité forte, ne tombera pas dans les écueils nombreux du sport-spectacle moderne.
Footballisation, oui.
SupprimerTrouver un bouc-émissaire, c'est à la fois le moyen et la fin quand on tend vers un extrémisme.
En sport il est tout trouvé: l'arbitre.
Mais pas d'amalgame avec le chaud public d'Aimé Giral; siffler les visiteurs à la sortie du tunnel ou le buteur adverse, ça a toujours participé là-bas d'une forme de respect de l'adversaire, pas toujours finaud, mais bien réel.
Cher Diogene
SupprimerBienvenue
Comme tu le sais peut être. Ou pas. Ce blog accepte les commentateurs
à visage découvert.
Peux tu te présenter stp ?
Cdlt
Sorry
SupprimerJ'avais oublié
Julien Paul aka Diogene
Mais c'est mieux avec ton vrai nom. Si tu peux.
😉
Commentant peu, je n'avais pas conscience de ce problème ni des règles en vigueur ici. Voilà, j'ai retrouvé mon nom de naissance.
SupprimerLe Rugby , devenu pro à contre cœur pour mettre fin à son pittoresque amateurisme marron n'était pas pour autant protégé par ses sacro saintes valeurs.
RépondreSupprimerNous avons vu rapidement se peupler les gradins de nos stades d'une nouvelle génération de spectateurs.
On ne va pas se plaindre, j'ai souvenir de deux ou trois cent passionnés (frigorifiés !)a Colombes, on pouvait prendre ses aises!
Mais qui s'est occupé de ce nouveau public, la fédération, les clubs ?
Ah oui, les clubs, pour en faire des consommateurs de spectacle sportif, des acheteurs d'oripaux colorés.
Consumérisme, communautarisme, il n'y a qu'un pas, et qu'on suive les dérives du foot doit il être une surprise ?
Allez, je ne crois pas.
Z'ont des ballons ovales, vive la Bretagne
RépondreSupprimerBis
Allez, l'Ovalie gagne du terrain, c'est bien.
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RépondreSupprimerPour que Julien mette son nom
RépondreSupprimerCliquer sur lien ci-dessous
modifier son nom
Merci Christophe, c'est chose faite.
SupprimerPour ajouter de la réflexion sur les gens qui viennent voir du rugby dans les stades et qui avaient tant fait hurler Richard en 2015 à Bordeaux (rencontre quinconces, demi-finales, Botha qui se fait huer), je vous conseille l'écoute de l'émission ci dessous que Richard affectionne puisqu'il y est régulièrement invité😉
RépondreSupprimerRugby : le comportement dans les tribunes est-il en train de changer ?
L'émission traite du sujet évoqué par Jan Lou à partir de 10min50 et ça me semble parfaitement répondre à ses questions et craintes, en particulier avec le point de vue Dominique Bodin, sociologue, spécialiste de ces questions depuis un très grand nombre d'années.
De là à dire que 100% UBB n'invite que des "pointures" dans leur domaine d'expertise 🤣
Question qui pourrait être en rapport, mine de rien avec le sujet du moment: rugby spectacle, public moins connaisseur, etc...
RépondreSupprimerA moins que ce soit une histoire de mine ou de profil aux deux sens terme.
Pourquoi Heymans n'a pas son contrat de consultant renouvelé à Canal+?
Manque de maîtrise du sujet, ou manque de maîtrise sur certains sujets ? Ça dérange ?
Ou excès de maîtrise technique, ça ne correspond plus au téléspectateur nouveau qui ne veut pas s'embarrasser de ces détails?
Que se passerait-il si Sébastien Chabal se voyait "surpris" par une perte brutale de sa pilosité?
Après les nouveaux incidents provoqués par des supporters de Perpignan en déplacement, il faut vite que le club de Perpignan et la LNR fasse appel à l'expertise de Dominique Bodin.
RépondreSupprimerCe ne sont pas des sanctions financières qui vont régler le problème.
Ni un sociologue.
SupprimerTu connais l'anecdote
Un collaborateur: "Mort aux cons !"
De Gaulle: "Vaste programme..."
Un sociologue en effet ne règle pas un problème. Mais en général, il a un peu étudié la question et ça peut aider ceux qui ont à y réfléchir et doivent prendre des décisions .
Supprimercomment Grenoble a t il fait pour perdre ce match d accord Vannes les a ouvertes d entree un flux devastateur
RépondreSupprimeret puis laissant passer la crue les iserois s enhardirent un ballon relache dans l en but un autre echappa pres de la ligne en fait pas une defaillance individuelle non un four collectif echouer avec tant d occasions un gachis total
face a ALDRAT team je souhaite qu ils expedient Laporte et sa cohorte d adjoints au loin
Canal + raffole des stats qui ne veulent pas toujours dire grand chose, mais hier, il y en a eu une parlante vers la fin du match: 13 en-avants pour Grenoble contre un seul pour Vannes...
SupprimerExact, et celle parle d'elle même celle-là. Faudra plus d'applications et de maîtrise pour prendre à défaut l'Altrad compagnie
SupprimerTu pourrais inviter tous les mecs en "logue" qu'un curé peut bénir que ça ne changera rien mon bon Tophe.
RépondreSupprimerLe problème est ailleurs, bien loin des verbeuses explications médiatiques , et d'une désarmante simplicité.
Le professionnalisme dans le sport n'a pas pour vocation de le promouvoir , de développer sa mission sociale, de généraliser les esprits sains dans les corps sains .
Mais de faire marcher le commerce,quoi qu'il en coûte comme disait le dissolveur en chef.
Allez, fô pas s' étonner
Ne sombrons pas dans le pessimisme et le fatalisme ... les logue , si on pouvait s'y intéresser avant que les catastrophes arrivent, ça serait bien aussi...
SupprimerMacron il connaît Machiavel mais pas ça :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypoth%C3%A8se_de_la_vitre_bris%C3%A9e
Ben oui, suis d'accord !
SupprimerS'ils étaient dans le bon tempo Sergio nous parlerait des " logues à rythme "
Allez Chevreuse
Cette histoire de vitre brisée, c'est pas une découverte (en tous cas pour moi). Tous ceux qui gèrent un espace ou un bâtiment public l'ont expérimenté sur le terrain.
SupprimerDans un fonctionnement, il y a une "normalité", une continuité (habitudes, timing, structure, cadre, propreté, etc...). Dès que cette continuité est brisée (une vitre, un élément manquant, une rupture quelconque, matérielle, dans le temps, etc...), il y a un élément qui perturbe l'ensemble et pousse à transgresser (une vitre brisée en appelle une autre, ou une dégradation, une pierre qui n'y est pas d'habitude devient projectile, etc...). Bref, tout ce qui sort de cette continuité, y compris dans l'attitude et le caractère, pousse à transgresser.
M'arrive de "loguer" aussi. Suis plutôt écritologue. En logorythmes suis pas calé du tout.
SupprimerL'exponentialisation à Giral a brisé la vitre. Faut dire qu'elle fermait plus.
Le transgressologue va la changer pour une meilleure en PVC.
Sinon le débarquement de la rance gression sur nos plages continue.
Et là, va falloir être présent sous les chandelles et contrôler les rebonds.
Et je parle pas du jeu au sol.
Bon, je dis ça. Toutes les vitres ne donnent pas sur une belle vue...
Je n'ai plus besoin de recevoir la notification du nouvel épisode prosaïque de Sir Richard Escot pour m'inviter a consulter le blog. Je suis autonome. J'y pense quand le verbe vissé me manque. Une envie de féliciter les fidèles du club house côté ouvert de m'éviter l'ennui ressenti récemment en d'autres lieux de lecture d'ovalie. On est trop vite passé a autre chose depuis la sortie du livre tiré du blog. Tiré comme un drop. On en redemande. Fureur et mystère d'un recueil de combinaison à la sortie d'un tunnel peuplé de passionnés.
RépondreSupprimerOlivier G
Joliment écrit. Ah... La colombe est belle en bout de tunnel, sortie de sa drop box.
SupprimerEt les crampons vissés par temps qui courent c'est pas mal aussi.
Richard 🤔, pas vu, on le cherche aussi...
Bonjour
RépondreSupprimerJe suis à la recherche de quelqu'un qui pourrait me décrypter un morceau de
cette émission
C'est à partir de 30min50 et ma foi je ne sais pas sur quoi s'appuie celle allusion faite (31min10s à 31min40s) qui semblerait dévoiler une "habitude" connue dans le microcosme local.
Comment comprendre cette "pique" étonnante ou détonnante?
Un médecin, qui plus est spécialiste de rugby pourrait par exemple nous confirmer ou démentir la relation entre hygiène de vie (soirées arrosées) et pépins musculaires.
Car justement j'ai souvenir d'un médecin du club viré car jugé publiquement dans les médias par ledit joueur, comme incompétent pour diagnostiquer et résoudre les problèmes de cuisse.
Le talent incontestable permet d'excuser beaucoup de choses? Les valeurs du rugby sans doute😉
Ben il semblerait qu'il y ait quelques fuites bien évidentes sur les 3e mt du joueur en question, qui bien arrosées peuvent forcément peser sur l'hygiène de vie, ça parait assez évident. Surtout quand on connait la masse actuelle de travail physique et foncier à produire journalièrement.
SupprimerCeci en comparaison avec un Wilkinson ou D. Dominguez, intransigeants et plutôt ascètes en la matière. Après, peut-il y avoir certaines exceptions dans une certaine mesure ? Suis pas dans le secret physique de l'humain... Et question valeurs du rugby, ça dépend dans quelle glace tu regardes. Si tu prends celle du starisme, ça pousse toujours à transgression à un moment ou à un autre.
Tout ceci est bien énigmatique, vous parlez de qui ?
RépondreSupprimerAllez, les français veulent savoir !
D'un certain qu'arrive pas à confirmer à l'international. Pourtant bien placé à l'ouverture et en bord d'embouchure océanique pour regarder à l''horizon. Mais pour l'instant un peu trop de blessures...
SupprimerAh, mes amis bloggeurs, vous êtes remarquables. J'adore vous lire. Vous représentez ce que je souhaitais pour ce blog, à savoir l'échange relevé, l'enrichissement mutuel, à la relance. Tout ça dans le respect de chacun et des différences de tous, sans être surplombants. C'est remarquable. Vraiment.
RépondreSupprimerJe me posais la question de savoir si Côté Ouvert, après la sortie du livre, avait vécu. Vous me donner la réponse. Il est bien vivant, ce blog. Grâce à vous.
J'ai perdu le rythme hebdomadaire, pris par la rédaction d'un gros projet éditorial qui arrive à sa fin semaine prochaine.
A très vite.
Amicalement
comme de coutume je me suis trompe dans mes pronostics
RépondreSupprimerToulon n a jamais maitrise le matchtant d espoirs lors du top 14pour finir en flop
moi le jeu de la rochelle me repulsait alors que ce soir JEGOU a tout
encore un sacre client en 3eme ligne
Toulon n'a pas su trouver le trésor dans sa rade et a coulé encore une fois sa flotte. La Rochelle avait plus de voile et de vapeur
RépondreSupprimerJan Lou.... Dans l'émission radio, un intervenant semble envoyer une pique sur le cas Jalibert qui ne semblerait pas comprendre qu'il y a un lien avec hygiène de vie et pépins musculaires. D'autres sur le plateau radio semblent à leur manière confirmer ce point de vue et analyse.
RépondreSupprimerOr c'est ce joueur qui a publiquement discrédité le médecin du club qui avait fait un mauvais diagnostic ou autre, et qui avait été licencié, lors d'une longue période d'indisponibilité.
C'est juste surprenant. On pourrait attendre que l'exemplarité aille de pair avec le talent que ce soit pour un médecin ou un joueur de rugby à fort potentiel.
Café, barreau de chaise dominicain ( ou nicaraguesque ?), place de la mairie, Chevreuse, le décor est planté.
RépondreSupprimerFils de Deflandre et gamin d'ici, voilà pour les acteurs.
Dramaturgie classique, les barrages bien sûr, et ce RCT qui incarne avec talent le méchant de la pièce .
Epine dorsale inspirée, poutres roboratives, centres agricoles,c'est de la dynamique !
Le jaune et noir sortant palichon d'une épopée quelconque, l'inquiétude se fait une santé derrière les volutes.
Devant aussi, d'ailleurs , ma chemise sur Mignoni, et l'autre O' Garage!
Mais que veut tu Allan, Jegou et les couleurs, c'est pas la came du prono.
Allez Richard ,un cigare et ça repart.
Ah ah... j'avais pronostiqué Toulon et Racing 92. Décidément, je ne suis pas bon dans ce domaine.
SupprimerL'UBB a effectivement failli tomber en panne devant une équipe qui pourtant avançait moins vite. Racing reste sur les quais de scène.
SupprimerEt Grenoble laisse le réalisme sur les montagnes, et la place à Montpellier pour se refaire. Enfin, faudra encore quelques pièces...
C'est sûr que l'UBB c'était pas juste le 16ème homme qui a fait la différence, mais bien le 17eme en la personne de Woki dont on peut se demander s'il n'était pas "agent double" sur ce match 🤣
SupprimerRichard, avec tout le bien que tu dis sur l'UBB à 100%ubb, tu pronostiques Racing 92, c'est pas sympa 🤣
SupprimerOui, mon bon Tophe, ce jeune ouvreur talentueux semble bien souffrir de melonite aiguë.
RépondreSupprimerEncadrement, environnement, ou simplement pas trop malin, p'têt un peu de tout ça.
Nous en connûmes d'autres, qui s' assouplirons avec le temps , comme un Pessac de bonne année.
Allez, tu crois vraiment que talent et exemplarité marchent du même pas, systématiquement?
le fait du match, au moins du coté rugbystique, c'est le 1er essai de Mallia avec cette passe laser, fabuleuse,de Dupont
RépondreSupprimerLe geste du match, tu veux dire.
SupprimerLe fait du match, c'est plutôt le rouge de Wardi, bien plus évitable que celui d'Atonio.
Avec 2 cartons rouges, le match était plié.
(et sur les 2 essais de Mallia, identiques, Dulin fait l'erreur de ne pas verrouiller l'espace: passe vive sur joueur lancé, le petit espace laissé a suffi)
A ce niveau, anormal quand même de prendre 2 rouges. On est plus au temps de Cholley, surtout concernant Wardi.
RépondreSupprimerEt ce malgré des Toulousains sanctionnés 15 fois et à côté de leur assiette dans les rucks notamment. Alors qu'ils ont été si bons contre Leinster.
Après, 1 passe décisive de Dupond (laser, la préférée de Giorgio Mc Grigor) et une autre de Tamack au pied pour finir LR.
Z'allaient pas non plus leur offrir le match en paquet cadeau.
Toulouse a fait sauter le siege de LA Rochelle
RépondreSupprimerl actualisation de Wardi m a fait rappeler un certain Haouas
dommage que ces expulsions nous aient prive d un beau combat
quel gisement de talents ce Stade
Attendez Attendez j'arrive avec une nouvelle chronique dans peu de temps
RépondreSupprimerMola a raison, Toulouse a fort mal joué. Sans les cartons, LaR passait certainement. Leur avance à la mi-temps n'était pas volée.
RépondreSupprimerOn voit là l'importance de Meafou, et surtout le manque criant d'un bon pilier droit àToulouse. Denrée rare, surtout chez les jeunes.