"À chaque fois qu’on traverse un village, les gens sont
présents, applaudissent, nous encouragent d’une façon incroyable ; les enfants
tendent leurs mains pour qu’on leur donne une petite tape au passage. On entend
des cris, des cloches (on est en Savoie !), certains nous attendent avec de
l’eau, remplissent les bidons à l’aide de tuyau d’arrosage en nous disant :
« Bravo les gars ! C’est super ce que vous faites ! Ne lâchez rien !
» C’est quelque chose qui prend aux tripes. Nous, les petits cyclistes du
« dimanche », pourquoi devrions-nous mériter de tels encouragements ?
Sur le moment, on est dans le dur, on ne cherche qu’une seule chose : se
rafraîchir, trouver de l’eau, un peu de répit aussi, du réconfort, sachant que
le plus difficile est à venir.
Mais, après coup, en y repensant, ces encouragements m’ont permis de ne rien lâcher. La mythologie du vélo vient du Tour de France et d’y participer, même de façon anecdotique avec cette étape, fait vibrer une corde émotionnelle à travers les âges. Sans même le vouloir, mes camarades et moi, nous sommes entrés en résonance avec cette histoire centenaire, peuplée de héros, de légendes où le combat, la souffrance, le courage attisent perpétuellement le feu de la passion, redonnent sens à des valeurs de respect, de solidarité et de partage.
Dans les yeux de ces gens, à notre passage, j’ai eu la sensation que quelque chose de leur enfance comme de la mienne remontait à la surface du temps, un rêve de gosse qui s’actualise, un désir de dépassement, d’élévation aussi. Nous incarnions un peu tout ça à la fois parce que nous appartenions en ce jour au Tour de France, nous appartenions à ce mythe tellement puissant et vivace. Au fond, peu importe notre niveau de vélo... Pour l’avoir vécu de l’intérieur, assis sur ma selle, j'en frisonne encore, l'impression presque irréelle d’avoir participé, le temps d’un éclair, à cet horizon fraternel qu’ouvre sur sa route la grande caravane du Tour. Magique et inoubliable.
Kilomètre 102. Pied de la montée de Val Thorens. Hors Catégorie. 33,5 kilomètres d’ascension. Tout aussi inoubliable ! J’ai les pieds en feu, mal au cul. Mes cuisses sont tétanisées. Depuis cinq bornes, j’ai des crampes au ventre. Je fais un rapide calcul. À 10 km/h de moyenne (ce qui me semble être une estimation plus qu’optimiste compte tenu de mon état), il me reste… trois heures à tenir ! Horrible. Même si près du but, je me demande si je vais réussir à rejoindre la ligne d’arrivée.
J’attaque l’ascension en serrant les dents. Immédiatement, les crampes aux ischio-jambiers se réveillent. Elles n’attendaient que ça… Je ne regarde plus mon compteur. Il ne s’agit plus de contrôler quoi que ce soit. Je n’en ai plus les moyens. Il faut juste tenter de pédaler et de survivre, « ne pas lâcher, ne pas lâcher, tiens bon… » Sur le bas-côté de la route, je vois beaucoup de mes frères d’armes qui ont mis un pied à terre ou qui ont la tête dans les mains, assis sur un rocher. Ils prient, ils pleurent ou je ne sais quoi…
Deux ambulances me doublent. J’entends des sirènes au loin. La chaleur, la fatigue, l’accumulation d’efforts ont eu raison de pas mal d’entre nous. Plus j’avance, au ralenti, plus j’ai l’impression d’être une sorte de zombie. Je ne sais pas à quoi je m’accroche. Mon obsession : arriver à calmer ces crampes au ventre et aux jambes. Si elles devaient être plus fortes encore, je serais obligé d’abandonner. Je ne peux pas l’envisager. Ce serait trop dur, trop cruel. Tous sont dans le même état que moi ou presque.
Le public assiste à une longue procession qui s’étire à perte de vue en direction d’un sommet improbable, si proche et si loin à la fois. Il règne maintenant sur l’étape un soleil et un silence écrasants. Chacun recueille sa souffrance à grosses gouttes et la bois jusqu’à la dernière. Je n’avance plus, je dois être à 6 ou 7 km/h. Mes bidons sont vides tout comme moi. Mon maillot et mon cuissard sont recouverts de sels à cause de la transpiration. Je ne sais même plus cracher ou me moucher sans m’asperger de mes propres miasmes. Chaque tour de pédale est une lutte acharnée contre la pesanteur. Les douleurs dans tout le corps deviennent insupportables.
Un panneau indique quatre kilomètres de l’arrivée. Je lève les yeux et j’aperçois plusieurs lacets très hauts, qui semblent toucher le ciel avec des cyclistes qui, d’où je suis, ressemblent à des jouets d’enfant tellement ils m’apparaissent petits (photo ci-dessus). La vue soudaine de ces lacets provoque chez moi un découragement complet, l’envie irrésistible de balancer mon vélo, de hurler comme un enragé. Je suis encore tellement loin d’eux ! La pente est à plus de 9% et je suis complètement rincé, dépouillé, je n’ai plus aucune force dans les jambes alors que je sais qu’il me reste à gravir le ciel. Qu’est-ce que quatre kilomètres quand on en a parcouru plus de cent trente ? L’éternité en enfer ! Tout cycliste sait à quel point, en montagne, ces quelques bornes, tellement dérisoires sur une carte, sont un véritable calvaire à passer pour celle ou celui qui est arrivé au bout du bout de ses forces.
Chaque mètre que je fais est un combat contre la souffrance et la désespérance, mais également une victoire sur moi-même au fur et à mesure que je progresse, malgré tout. C’est le mental qui me maintient en vie. Tout le reste est en pleine régression, en pleine déconfiture. Si lui lâche, tout lâche. Puis arrive le moment de la délivrance, celui que je n’attendais même plus : la flamme rouge ! Le dernier kilomètre, le Salut, le phare d’Alexandrie… Les gens sont massés autour des barrières (photo d'ouverture) et hurlent plus que jamais en tapant dessus pour nous encourager. « Ça y est ! Vous avez réussi ! Plus que quelques mètres ! »
En passant, j’ai envie de leur dire merci, de leur dire que je les aime. Je pense aussi à ma famille, j’aimerais qu’elle soit là, à l’arrivée, à mes côtés, car aucun mot ne pourra jamais être assez fort pour décrire ce que, tous, ici, nous sommes en train de vivre. Une femme lance à son homme-cycliste : « Bravo, je suis tellement fière de toi ! » J’aurais aimé que cette parole s’adresse à moi. Une autre fois peut-être. Je m’arrache. Il reste cinq cents mètres, une montée à plus de 10-12%. Interminable. J’aperçois la ligne d’arrivée. Quatre cents mètres, trois cents, deux cents, cent, dix mètres, cinq, quatre, trois, deux, un… Je la franchis. Enfin ! Des gars de l’organisation se précipitent vers moi et me poussent sur mon vélo pour m’éloigner de la ligne d’arrivée.
D’autres coureurs suivent… Tout s’arrête dans ma tête. Je n’entends plus rien. Complètement sonné, je pose mes avant-bras sur le cintre, et là, je bascule dans la descente de mes émotions. Je me mets à pleurer comme un gosse, de gros sanglots. Impossible de les retenir. Je ne sais pas pourquoi, un mélange d’épuisement, de lâcher-prise, un trop plein d’émotions relié à ce sentiment indicible d’être allé au bout, d’avoir côtoyé de si près le territoire de la souffrance et des limites. Je me suis caché derrière mes lunettes. J’ai appris plus tard que je n’étais pas le seul dans ce cas…
La suite, avant de redescendre à vélo vers Moûtiers pour rejoindre des amis, fut tout ce qu’il y a de plus salutaire. J’ai dû manger une bonne moitié de pastèque à moi tout seul et une dizaine de petits pains préparés par l’organisation, laquelle fut admirable jusqu’au bout tant par sa bienveillance que par sa convivialité. Une bénévole à qui je demandais si je pouvais remplir mon bidon avant de partir m’a répondu : « Bien sûr ! » Et elle s’est empressée de le faire pour moi. Puis elle m’a regardé, en me disant : « Vous savez, ce que vous avez fait, je suis pleine d’admiration. Bravo. Vraiment. » Encore un peu sonné, je lui ai dit merci. Puis je suis reparti. Je ne sais pas ce qui m’a retenu de la prendre dans mes bras.
Voilà donc comment l’aventure s’est terminée… Au final, je ne sais pas si je suis devenu un « vrai coureur », mais je sais aujourd’hui qu’il y aura avant et après L’Étape du Tour dans ma vie de cycliste et peut-être dans ma vie tout court, en lien avec ce dépassement de soi initié magistralement par la petite reine. Telle est d’ailleurs ma quête et qui continuera de l’être jusqu’à la fin."
Mais, après coup, en y repensant, ces encouragements m’ont permis de ne rien lâcher. La mythologie du vélo vient du Tour de France et d’y participer, même de façon anecdotique avec cette étape, fait vibrer une corde émotionnelle à travers les âges. Sans même le vouloir, mes camarades et moi, nous sommes entrés en résonance avec cette histoire centenaire, peuplée de héros, de légendes où le combat, la souffrance, le courage attisent perpétuellement le feu de la passion, redonnent sens à des valeurs de respect, de solidarité et de partage.
Dans les yeux de ces gens, à notre passage, j’ai eu la sensation que quelque chose de leur enfance comme de la mienne remontait à la surface du temps, un rêve de gosse qui s’actualise, un désir de dépassement, d’élévation aussi. Nous incarnions un peu tout ça à la fois parce que nous appartenions en ce jour au Tour de France, nous appartenions à ce mythe tellement puissant et vivace. Au fond, peu importe notre niveau de vélo... Pour l’avoir vécu de l’intérieur, assis sur ma selle, j'en frisonne encore, l'impression presque irréelle d’avoir participé, le temps d’un éclair, à cet horizon fraternel qu’ouvre sur sa route la grande caravane du Tour. Magique et inoubliable.
Kilomètre 102. Pied de la montée de Val Thorens. Hors Catégorie. 33,5 kilomètres d’ascension. Tout aussi inoubliable ! J’ai les pieds en feu, mal au cul. Mes cuisses sont tétanisées. Depuis cinq bornes, j’ai des crampes au ventre. Je fais un rapide calcul. À 10 km/h de moyenne (ce qui me semble être une estimation plus qu’optimiste compte tenu de mon état), il me reste… trois heures à tenir ! Horrible. Même si près du but, je me demande si je vais réussir à rejoindre la ligne d’arrivée.
J’attaque l’ascension en serrant les dents. Immédiatement, les crampes aux ischio-jambiers se réveillent. Elles n’attendaient que ça… Je ne regarde plus mon compteur. Il ne s’agit plus de contrôler quoi que ce soit. Je n’en ai plus les moyens. Il faut juste tenter de pédaler et de survivre, « ne pas lâcher, ne pas lâcher, tiens bon… » Sur le bas-côté de la route, je vois beaucoup de mes frères d’armes qui ont mis un pied à terre ou qui ont la tête dans les mains, assis sur un rocher. Ils prient, ils pleurent ou je ne sais quoi…
Deux ambulances me doublent. J’entends des sirènes au loin. La chaleur, la fatigue, l’accumulation d’efforts ont eu raison de pas mal d’entre nous. Plus j’avance, au ralenti, plus j’ai l’impression d’être une sorte de zombie. Je ne sais pas à quoi je m’accroche. Mon obsession : arriver à calmer ces crampes au ventre et aux jambes. Si elles devaient être plus fortes encore, je serais obligé d’abandonner. Je ne peux pas l’envisager. Ce serait trop dur, trop cruel. Tous sont dans le même état que moi ou presque.
Le public assiste à une longue procession qui s’étire à perte de vue en direction d’un sommet improbable, si proche et si loin à la fois. Il règne maintenant sur l’étape un soleil et un silence écrasants. Chacun recueille sa souffrance à grosses gouttes et la bois jusqu’à la dernière. Je n’avance plus, je dois être à 6 ou 7 km/h. Mes bidons sont vides tout comme moi. Mon maillot et mon cuissard sont recouverts de sels à cause de la transpiration. Je ne sais même plus cracher ou me moucher sans m’asperger de mes propres miasmes. Chaque tour de pédale est une lutte acharnée contre la pesanteur. Les douleurs dans tout le corps deviennent insupportables.
Un panneau indique quatre kilomètres de l’arrivée. Je lève les yeux et j’aperçois plusieurs lacets très hauts, qui semblent toucher le ciel avec des cyclistes qui, d’où je suis, ressemblent à des jouets d’enfant tellement ils m’apparaissent petits (photo ci-dessus). La vue soudaine de ces lacets provoque chez moi un découragement complet, l’envie irrésistible de balancer mon vélo, de hurler comme un enragé. Je suis encore tellement loin d’eux ! La pente est à plus de 9% et je suis complètement rincé, dépouillé, je n’ai plus aucune force dans les jambes alors que je sais qu’il me reste à gravir le ciel. Qu’est-ce que quatre kilomètres quand on en a parcouru plus de cent trente ? L’éternité en enfer ! Tout cycliste sait à quel point, en montagne, ces quelques bornes, tellement dérisoires sur une carte, sont un véritable calvaire à passer pour celle ou celui qui est arrivé au bout du bout de ses forces.
Chaque mètre que je fais est un combat contre la souffrance et la désespérance, mais également une victoire sur moi-même au fur et à mesure que je progresse, malgré tout. C’est le mental qui me maintient en vie. Tout le reste est en pleine régression, en pleine déconfiture. Si lui lâche, tout lâche. Puis arrive le moment de la délivrance, celui que je n’attendais même plus : la flamme rouge ! Le dernier kilomètre, le Salut, le phare d’Alexandrie… Les gens sont massés autour des barrières (photo d'ouverture) et hurlent plus que jamais en tapant dessus pour nous encourager. « Ça y est ! Vous avez réussi ! Plus que quelques mètres ! »
En passant, j’ai envie de leur dire merci, de leur dire que je les aime. Je pense aussi à ma famille, j’aimerais qu’elle soit là, à l’arrivée, à mes côtés, car aucun mot ne pourra jamais être assez fort pour décrire ce que, tous, ici, nous sommes en train de vivre. Une femme lance à son homme-cycliste : « Bravo, je suis tellement fière de toi ! » J’aurais aimé que cette parole s’adresse à moi. Une autre fois peut-être. Je m’arrache. Il reste cinq cents mètres, une montée à plus de 10-12%. Interminable. J’aperçois la ligne d’arrivée. Quatre cents mètres, trois cents, deux cents, cent, dix mètres, cinq, quatre, trois, deux, un… Je la franchis. Enfin ! Des gars de l’organisation se précipitent vers moi et me poussent sur mon vélo pour m’éloigner de la ligne d’arrivée.
D’autres coureurs suivent… Tout s’arrête dans ma tête. Je n’entends plus rien. Complètement sonné, je pose mes avant-bras sur le cintre, et là, je bascule dans la descente de mes émotions. Je me mets à pleurer comme un gosse, de gros sanglots. Impossible de les retenir. Je ne sais pas pourquoi, un mélange d’épuisement, de lâcher-prise, un trop plein d’émotions relié à ce sentiment indicible d’être allé au bout, d’avoir côtoyé de si près le territoire de la souffrance et des limites. Je me suis caché derrière mes lunettes. J’ai appris plus tard que je n’étais pas le seul dans ce cas…
La suite, avant de redescendre à vélo vers Moûtiers pour rejoindre des amis, fut tout ce qu’il y a de plus salutaire. J’ai dû manger une bonne moitié de pastèque à moi tout seul et une dizaine de petits pains préparés par l’organisation, laquelle fut admirable jusqu’au bout tant par sa bienveillance que par sa convivialité. Une bénévole à qui je demandais si je pouvais remplir mon bidon avant de partir m’a répondu : « Bien sûr ! » Et elle s’est empressée de le faire pour moi. Puis elle m’a regardé, en me disant : « Vous savez, ce que vous avez fait, je suis pleine d’admiration. Bravo. Vraiment. » Encore un peu sonné, je lui ai dit merci. Puis je suis reparti. Je ne sais pas ce qui m’a retenu de la prendre dans mes bras.
Voilà donc comment l’aventure s’est terminée… Au final, je ne sais pas si je suis devenu un « vrai coureur », mais je sais aujourd’hui qu’il y aura avant et après L’Étape du Tour dans ma vie de cycliste et peut-être dans ma vie tout court, en lien avec ce dépassement de soi initié magistralement par la petite reine. Telle est d’ailleurs ma quête et qui continuera de l’être jusqu’à la fin."
Bonus track. Durée : 8 h 10' 37'' ; vitesse moyenne : 17,9 km/h ; puissance moyenne pondérée : 158 watts ; puissance maximale : 560 watts ; fréquence cardiaque moyenne : 154 bpm ; fréquence cardiaque maximale : 181 bpm ; calories : 4130 kcal.
Pour info, notre spécialiste André Bœuf n'a pas internet en ce moment. D'où son silence. Mais pour l'avoir eu au téléphone ce matin, il vibre toujours autant pour la Petite Reine.
RépondreSupprimerA vous de mouliner, maintenant...
SupprimerQuel "dépassement de soi" ! Moi aussi ai eu les yeux mouillés à votre arrivée Christophe.
RépondreSupprimerRichie pourquoi ne pas faire profiter ,sous une forme ou sous une autre ,les lecteurs de L'Equipe d'un tel récit,d'une épopée si sublime ?
Bernard Landais
Parce que j'avais déjà proposé un texte de Benoit Jeantet avec Charles Juilet sur le pays du long nuage blanc en 2011 et la direction de la rédaction de l'époque n'avait pas donné suite. Et puis, de toute façon, les bons lecteurs de L'Equipe sont sur Côté Ouvert... Sans compter qu'il aurait fallu que j'envisage la chose bien en amont.
SupprimerEt puis 18 000 signes, aujourd'hui, dans L'Equipe, ça ne passe pas. Même sur deux pages. Alors...
Supprimerok ,dommage.
SupprimerMais je vais demander quand même. Sait on jamais
SupprimerJai eu le journal. Ils sont déjà pourvu en la matière pour samedi...
SupprimerJe n'avais aucun doute ; je savais que Christophe irait au bout . C'est tellement lui ce courage et cette énergie ; on dirait que cette épreuve a été inventée à son intention . On rejoint les mythes en effet, "Va dire à Sparte ..." le périple d'Ulysse, les combats d'Achille ou Hector... Et oui car ils sont encore avec nous ..."Par la grâce du texte d'Homère, Ajax, Diomède ou Ménélas n'ont pas été oubliés :
RépondreSupprimer" Ah puissè-je ne pas mourir sans combat ni sans gloire,
mais accomplir un exploit qu'apprendront les hommes à naître " Iliade XXII 304-305
Une seule règle sous l'armure : qu'on se souvienne du guerrier"
Ces quelques lignes tirées d'"un été avec Homère" me sont immédiatement revenues à l'esprit pour célébrer ton exploit Christophe . Non le terme "exploit" n'est pas excessif et oui, sous le maillot du cycliste, on se souviendra du guerrier . De sa force et aussi de sa sensibilité, à la fin le héros sanglote peut-être a-t-il conquis son Ithaque intérieure ?
Le Tour est mythique comme la guerre de Troie, les coureurs en sont les héros . Ils sont des héros grecs car terriblement humains . "Si nous aimons nous identifier aux héros grecs c'est qu'aucun n'est parfait" .
δόξα σε σας Christophe
Le p'tit déjeuner pris, café inné, pro thé inné aussi, bis côté confiture, me voilà reparti vers Albert ville, le Londres des Alpes mais avec de la hauteur, direction ValTho...rince. Pas évident de redémarrer à froid même en faux plat grimpant. Mais je m'accroche bien à mes lunettes. Heureusement que je me suis un peu échauffé avec la lecture de l'équipe du jour.
RépondreSupprimerUne fin de parcours haletante pour moi aussi, vu ce solde de difficulté. Mais je n'y ai pas laissé les jambes, la sueur et les fesses... Où l'on voit qu'à ce niveau le vélo reste une belle estampe question dépassement de soi. Ça m'a fait mouliner l'esprit. J'avoue avoir fini avec la chair de poule et un peu d'eau dans les yeux à l'arrivée de cette délivrance. Une sorte de tragicomédie. Mais effectivement un vrai concerto en effort majeur, comme le dit Christophe.Et la flûte enchantée, oui, mais bien après des heures de récupération. Un peu la quintessence de la souffrance, sur une selle de vélo s'entend, et un bon lâcher de sel sur le maillot et le cuissard. Je pense aussi à la résonance de la musette à bien remplir pour ne pas se planter sur l'effet analeptique. Et fatalement avoir bouffé du kilomètre avant une telle initiation.
Christophe, superbe effort pour avoir le confort de se dire "je suis un vrai coureur cycliste". Un quête, mais pas un impossible rêve. Chapeau bas, comme aux autres.
Bouffer du kilomètre... Pour ça, tu as raison Sergio, la musette doit être pleine. J’en ai bouffé des gels et des barres. J’ai même fait un bon ravito avant le col, mais à un moment donné, quand ça veut plus... Les jambes te disent : Stop ! Le cardio n’arrive plus à se hisser au seuil. Tu n’es même pas essoufflé parce que tu n’es plus capable de développer assez de watts. Tu végètes sur la pente... Tu essaies de prendre ta souffrance en patience. Cela dit, je reste surpris de ma moyenne sur l’ascension de Val Tho (10,7 km/h). Je pensais être bien en dessous par rapport à mon ressenti sur le vélo...
SupprimerDéposer les larmes ne sera jamais une défaite... Merci Sylvie. Ta parole me fait prendre l’eau à nouveau. Étanchéité très relative en ce moment... Sans doute à cause de la chaleur :)
RépondreSupprimerBien sûr bien sûr
SupprimerAprès avoir laissé tant de sueur sur le bitume, encore de l'eau plein le yeux pour pleurer...
SupprimerOuh là là, le niveau... avec vous on s'élève
RépondreSupprimerÀ force de parler d’ascension...
RépondreSupprimerPas de vélo sans soi !
RépondreSupprimerLa bicyclette celle dont rêve tous les enfants un jour de Noël. Celle qui succède aux premiers pas pour vous faire comprendre que la vie devient un équilibre naturel si l'en est un. Les premiers kilomètres sont empreints de prudence légitime laissant place très vite à l'insouciance fougueuse de vouloir montrer aux autres que l'on maîtrise la bécane sur tous les terrains. Souvenir de mon enfance et de mon adolescence cyclotouriste ou le vélo représentait la liberté. Plus précisément, à l'époque des mobylettes, j'ai le souvenir avec mon course Peugeot, 5 pignons à l'arrière, 2 plateaux à l'avant (52,44) d'avoir eu raison d'une Malagutti 50cc sur une immense ligne droite et de l'avoir grattée pour le prestige. Epoque désuette aujourd'hui ou je me comparais à Pingeon, Poulidor, Merckx, Anquetil ou Van Impe. J'aimais bien aussi Agostino, rude agriculteur et fin grimpeur mort pour un chien en l'absence de service médical. Ce n'était qu'un au revoir au vélo pour mieux y revenir dans ma période d'internat ou je faisais du biathlon (course, vélo), 1m81, 74-76 kg. Je n'ai jamais fait les grands cols alpins, Pyrénéen que je suis ni chez moi hormis à voiture. Voeu pieux de combler cette lacune dans les années à venir contrairement à mon père. Je me suis donc frotté aux pénibles dénivelés lotois ou je faisais 80 à 120 km 4 fois par semaine en plus de la course à pieds et de l'aviron. Le plus important n'était pas la performance quoique mais l'effort accompli et la recherche du surpassement de soi et de connaître ou pas ses limites. Le vélo est un fabuleux juge de paix en soi ou il est impossible de tricher. Le mental se forge au fil des kilomètres, le corps vous donne raison dans la quête du Graal jusqu'au moment où vous basculez dans le vide. Vous êtes exsangue, sans ressources, obligé de rendre les armes face à l'adversaire qui reste votre fidèle compagnon le vélo. Belle leçon d'humilité ou le Soi vous fait comprendre que le vélo est un abysse charnel et spirituel dans lequel il faut savoir aller puiser pour trouver peut être certaines réponses philosophiques qui se dessinent au gré de tours de pédales.
Bon, ben je vais me reprendre 1 coup d'isostar😴🍶
RépondreSupprimerOu d’Izoard !
RépondreSupprimerComme je parle à des fondu(e)s d’ovalie, petite question.... Sur le parcours de l’étape, quelques affichettes disposées savamment par l’organisateur étaient là pour encourager ou pour « détendre ». Par exemple, au plus fort de Longefoy, j’ai pu lire (j’étais encore en état de lire) : « Ici, même Alaphilippe a mal aux jambes ! » Et à un autre endroit du parcours, j’ai trouvé : « Les Hommes font du rugby. Les Dieux font du vélo... » Un peu plus et je m’arrêterais pour mettre un coup de feutre (que je n’avais pas) pour signaler l’erreur grossière : « Non, les dieux font du rugby et du vélo ! » Qu’en pensez-vous ? Pourquoi ? A vos cahiers d’été... :)
RépondreSupprimerOh à vue de nez, je dirais qu'ils font du rugby, parce qu'ils ont créé leur calendrier "les Dieux du stade". Ils ont fait marcher leur petit vélo pour des pépètes supplémentaires
SupprimerJ'aurais écrit "les hommes font du rugby et du vélo" . Les dieux ne font rien à part jouer aux dés l'avenir du monde dans la plaine de Troie . Contrairement à eux l'homme Grec, lui, se contentait du monde et ne pensait qu'à jouir de sa part de vie .
SupprimerDignes héritiers des Grecs, les hommes peuvent néanmoins atteindre un statut supérieur et devenir "héros" dans les deux sports
Mais ne sont-ils pas des dieux tous deux, rugbyman et cycliste, parce qu’ils sont humains à l’image des résidents de l’Olympe ? Qu’ils commettent des en-avant et déraillent parfois ?
Supprimer« Les dieux helléniques sont des Puissances, non des personnes ».JP Vernant . Non je pense que rugbyman et cycliste ne sont pas des dieux, il est probable que les inscriptions relevées émanent de jeunes . Quand un jeune déclare " je suis un dieu" c'est parce qu'il a gagné sur PS4, il ne prétend pas ainsi régenter le monde comme le premier Jupiter venu .
SupprimerOK j'ai botté en touche, mais le vocable "dieux" surtout au pluriel est tellement galvaudé ! cf calendrier, émission TV ...
oui enfin ... plutôt Zeus que Jupiter en l'occurrence ...
SupprimerJe ne pensais effectivement pas aux dieux de la PS4 :) Mais puisque tu cites Vernant, je faisais davantage référence à cette ligne de partage entre le mythe et la raison. Et notamment, comment la raison grecque est en lien étroit avec la descendance d’un monde mythico-religieux. Dans un registre parallèle, à quel moment, nous modernes, il nous semble évident de séparer le sacré du profane. Mais qu’en est-il vraiment ? Dans la dimension mythique du rugby et du vélo, il y a, je trouve, une vérité essentielle qui porte sur cette ligne de partage. Si l’on rationalise trop ces disciplines (au sens de la recherche permanente de la performance, du résultat et de la rentabilité « le spectacle sportif »), on perd quelque chose d’essentiel à mes yeux. Quand je parle de dieux, ce n’est évidemment pas une référence à la toute-puissance ego-centrée de notre monde mais à cette ouverture vers l’improbable, l’inachevé, la non-maîtrise, en un mot : la vulnérabilité. Mais c’est vrai aujourd’hui que le mot dieu est tellement connoté péjorativement qu’il est nécessaire de tout re-questionner à la source... grecque notamment. Vaste chantier qui équivaut bien à trois cols d’affilée !!!
SupprimerDes dieux qui restent ce qu'ils sont. Une imagination des hommes, des récits qui les placent sur un piédestal pour adoration, culte, respect, et donc mythes sur des sommets pour le coup inaccessibles que l'humain peut essayer de tutoyer d'une manière ou une autre. Les hommes eux sont bien là, rugbymen ou cyclistes puisqu'on parle de ceux là. Et leurs exploits, dépassement de soi qui restent dans un certain ordre des choses parce que vulnérables effectivement, même avec ces potions magiques de kaboratoires. Sinon, on est dans la dimension PS4 effectivement. Mais l'échelle est déjà grande entre ces hommes et la normalité avec parfois des faux cols aussi qui ramènent au raisonnable, bien qu'on cherche toujours à le repousser. Bref le dieu reste dieu dans son mythe et l'homme aux mieux champion selon les règles de la discipline pratiquée.
SupprimerBelle ouverture, la vulnérabilité où l'on attend plutôt l'idée d'invulnérabilité et ton exploit illustre parfaitement le concept - surtout avec les larmes en conclusion . Il me semble que plus haut Tautor a abordé le thème dans le "vélo comme abysse charnel et spirituel ".
SupprimerJe ne pense pas qu'il y ait véritablement une ligne de partage entre profane et sacré, témoin ce Tour qu'on pense toujours has been, ringard et dépassé et qui chaque été renaît comme un phénix . Le profane et le sacré emmêlés presque impossibles à distinguer, effort physique et plongée mystique en même temps au plus profond de soi ( voir Tautor encore qui a su mieux le dire que moi )
Je retiens de ta brillante démonstration l'improbable, l'inachevé et la non maîtrise , le partage aussi entre mythe et raison . Passionnés de sportS comme nous le sommes tous ici, c'est vrai que nous abordons souvent ces questions mais pas frontalement, plutôt à la marge . Revenir aux fondamentaux c'est peut être une façon de prolonger le mythe, et c'est vrai que rationaliser excessivement le sport pourrait à terme détruire ce mythe . Je ne peux cependant m'empêcher de penser que le Tour reste unique, même avec le spectacle TV, même avec les big data ... ça dépasse la raison ( mais pas l'entendement ) .
Tautor a le don d’ubiquité. Son post est ici et ailleurs. Je lui avais répondu dans 1/2 :
Supprimer« Abysse du ciel aussi. Le vélo est une longue méditation. Chaque pignon, chaque cran est un prolongement de soi dans l’effort. La performance n’est pas chronométrique. Elle est dans la rencontre avec l’indéchiffrable. Je suis dans ta roue Tautor !«
de ce que j'en vois et parfois éprouvé moi la forcée de la route, le vélo est surtout une longue souffrance... à prendre sans doute au sens de passion, comme la Passion du Christ ?
SupprimerC’est un chemin... qui monte :) De là à être un martyr, non. Mais il y a dans toute forme d’effort extrême, l’incarnation du dépouillement, de la pauvreté, se retrouver face à soi-même, nu, sans protection (à l’exception du casque) ! Plus que de la souffrance, c’est une ascèse. Enfin pour moi.
Supprimeralors comment concilies-tu tes deux sports ? parce que l'ascèse de la 3e mi-temps je ne vois pas bien ...
SupprimerOn purifie toutes sortes de maux dans une troisième mi-temps : une nuidité... pour être soi-même face à l’autre. Enfin, on se dit les choses !
Supprimerpas mal ... je m'en servirai un jour de l'ascèse de 3e mi-temps !
SupprimerAh ! L'abysse du Tour n'est pas encore un puits de jouvence à 3 jours de l'arrivée. Cette étape de montagne a montré sa corne, celle d'une vuelta des places au général. Enfin un grimpeur digne de ce nom qui a su partir sans compromis, sans calcul si ce n'est de laisser son empreinte sur les Alpes. La dimension du soi est atteinte pour chacun des protagonistes du moins le croient ils ! Seul Julien va au delà du soi pour peut être devenir le roi soleil que la France attend depuis le blaireau. Le mythe se dessine malgrè tout dans l'inconscient collectif, avec celui d'un cycliste qui ne fait pas rêver par son palmarès mais qui montre tous les jours que le soleil se couche à l'ouest et que la journée reste labeur.C'est ce qui séduit chez Alaphilippe, ce d'Artagnan des tours modernes qui arrive à nous faire rêver devant une concurrence bien terne. Rien de plus.
SupprimerPlus sérieusement, Si les dieux font du vélo, par l'idée que le vélo est bien plus dur que le jeu de rugby notamment, incarné par les dieux. Mais stratégiquement parlant, le cyclisme est aussi 1 jeu quand on voie tous ces plans de coalitions, d'alliances, de bluffs ou trahisons,... Les dieux font du vélo et du rugby aussi. Et le calendrier des dieux du stade qui suit...
RépondreSupprimerRaisonnement inverse, d'ici à ce que les hommes (soient) se prennent pour des dieux... Ah Macron quand tu nous tiens !
Ce calendrier a joué avec le symbole mythologique et a fait entrer le rugby dans la dimension du show biz portée par une société de spectacle à la recherche de toujours plus de sensations. N’est-ce pas une manipulation regrettable ? Consciente ou pas.
RépondreSupprimereh oui l'image ... mais avec les mots le rugby avait aussi une autre dimension : ""Entre les deux, faut-il choisir ? J’aime les gladiateurs, les laboureurs, les déménageurs des packs. Leur code d’honneur sera peut-être le dernier vestige de l’antique chevalerie. J’aime les piliers de devoir, les seconde ligne de soutien, les bœufs qui poussent, plaquent, encaissent sans ciller et rendent la monnaie par déontologie.
SupprimerJ’aime aussi les virtuoses aux semelles de feu, les harmoniques du jeu de ligne, les intrépides qui partent de leur en-but comme les Rois Mages vers Bethléem. Après tout il y a un siècle que le rugby communie sous les deux espèces, le pain des avants, le vin des trois-quarts. Deux façons d’être, deux hémisphères psychologiques.
Dans mon panthéon, Boni côtoie d’humbles « mulets » aux tronches barrées de cicatrices. J’ai pris de vifs plaisirs en assistant à des joutes confinées dans le périmètre sulfureux des avants. C’est mon côté tulliste. Je ne me réjouis pas moins lorsqu’un ballon file de main en main à la vitesse de l’éclair. C’est l’école aquitaine..."
Le sacré et le profane en communion. La grâce et la pesanteur. Tout est un, tout est dit. Joliment dit.
Supprimerc'est de Tillinac
SupprimerAcsencion, éternité, enfer, calvaire, longue procession, plusieurs lacets très hauts qui semblent toucher le ciel, et tu te demandes encore pourquoi les cyclistes sont des dieux.
RépondreSupprimerLe vélo, où comment se faire du bien en se faisant mal? Comment lorsque au bout de l'épuisement on se fixe des objectifs. Après ce virage j'arrête, le virage arrive, tiens, je peux au moins aller jusqu'à l'arbre prochain, et d'objectifs en objectifs, on finit par se retrouver au sommet. Mes sommets à moi se limitent à des côtes à 10% sur 5 km du côté de Castanet, Labarthe sur Leze, Clermont Le Fort, pour ceux qui connaissent le coin. La difficulté n'étant pas la longueur de la montée mais dans la succession montées-descentes. Et si comme moi on se crispe sur les freins et on est mal placé sur le vélo, ne pas croire que les descentes sont reposantes. Ce que j'aime dans ces sorties en vélo, c'est partir avec mes emmerdes quotidiennes, puis au bout d'un certain temps, on ne pense plus à rien si ce n'est à ce concentrer sur l'effort. Avant de faire le vide dans sa tête, et de rentrer dans une forme de méditation, pour le moins d'introspection. Merci à toi, tu viens de me donner envie de quitter le vélo en salle pour la route. De transformer mes souvenirs en réalité.
devinette : quel est l'élément commun au rugby et au vélo ?
SupprimerLulure II (Ça sonne comme un prototype de bicyclette !) Je partage assez ta vélosophie : pédaler, méditer, péditer, médaler... J’ai commencé le vélo ainsi. En tournant les jambes pour reposer l’esprit. Je fais aussi du HT (home trainer) mais, en effet, rien ne remplace une bonne sortie au grand air !
SupprimerLe cuir
SupprimerLa pompe ?
RépondreSupprimernon, mais ça aurait pu en effet ...
SupprimerLa bosse ?
Supprimernon plus ... indice : pour l'un c'est une phase de jeu, pour l'autre c'est un objet plutôt utile
SupprimerCharly Mottet
SupprimerUne bonne descente
Supprimertoujours pas ...
SupprimerLe gibier de potence
Supprimerla cocotte
SupprimerL'échappée belle
SupprimerEt donc les chroniques d'Antoine Blondin dans LEquipe
SupprimerJoli ! J’aimais bien cocotte ! Sans parler de Kockott...
Supprimerand the winner is Tautor ! 💪🏈🚲 Evidemment les cocottes concernent à la fois le rugby et le vélo ; à la différence des poupoules ... Tiens en parlant de poules paraît qu'ils veulent supprimer les hôtesses vous savez ces canons qui donnent les bouquets à l'arrivée ? Enfin quand je dis "ils" ce serait plutôt des féministes un rien timbrées non ? Et sinon qui va leur faire la bise aux valeureux vainqueurs ??!! #reposduguerrier
SupprimerJe les trouve un peu moins séduisantes qu'avant. Je sais pas si c'est ces espèces de robes uniformes selon les prix (jaune, vert, montagne, ....). Mais j'ai dû vieillir entre temps. J'me taperai bien une p'tite camomille !
SupprimerEnfin lu! En fin de journée et de festival d'Avignon (autre Tour?) Suis fière de lire ça et vis cet acte héroïque comme un modèle. Encore un mot :
RépondreSupprimerC'est une victoire.
Qui est Inconnu ai peloton ?
SupprimerL'épouse ?
SupprimerLa Laure de notre Perearque de l'asphalte ?
SupprimerLa groupie fanatique mais discrète depuis le début!!!
RépondreSupprimerUn prénom peut-être ?
SupprimerMon prénom est personne...
SupprimerQuelle tolérance pour Pétrarque 😉🏉
Supprimerje viens de lire la montée sur Val Thorens, récit homérique de Christophe avec ses émotions, ses doutes, sa passion et son envie indestructible de franchir la ligne d'arrivée. Tout est dit "Chaque mètre que je fais est un combat contre la souffrance et la désespérance, mais également une victoire sur moi-même au fur et à mesure que je progresse, malgré tout. C’est le mental qui me maintient en vie ... Il ne s’agit plus de contrôler quoi que ce soit. Je n’en ai plus les moyens. Il faut juste tenter de pédaler et de survivre ... Mon maillot et mon cuissard sont recouverts de sels à cause de la transpiration. Je ne sais même plus cracher ou me moucher sans m’asperger de mes propres miasmes. Chaque tour de pédale est une lutte acharnée contre la pesanteur. Les douleurs dans tout le corps deviennent insupportables." Dans ces quelques mots, tout est dit de ce qu'est la vie, celle là même qui vous donne l'envie de continuer avant l'antichambre du noir. "Vivre et laisser mourir" disait le chanteur, une vérité du quotidien qui montre à quel point, en soi, se cache le désir inavoué de ne rien lâcher pour s'offrir la plus belle des récompenses celle de vivre ses passions, ses croyances, et découvrir que le corps et l'esprit sont inépuisables à condition de s'en convaincre. L'Everest du soi, du moi, du sur moi, de l'inconscient est un iceberg dont on ne voit émerger que la matière laissant aux aveugles découvrir que l'esprit est un puits sans fond, abyssal, ou se cache le sens même de notre identité, celle qui reste superficielle quand on n'a pas le goût d'aller plus loin. Rien n'est plus beau que l'inconnu pour s'émerveiller de son quotidien.
RépondreSupprimerMon maillot et......recouverts de sels : un régime sans sel en finalité
SupprimerAu ravito, on favorise les choses salées comme le jambon (mais faut pouvoir l’avaler à 35 degrés). L’objectif est de retenir l’eau car la déshydratation est fatale dans une ascension (et pas que dans une ascension). Au final, j’ai comptabilisé que j’avais bu plus de 12 litres de flotte (j’ai perdu 2 kg entre le départ et l’arrivée). Tu parles d’un régime !
SupprimerAu bad où tu peux vite perdre de l'eau, suivant les périodes, certains boivent de l'eau salée pour éviter les crampes
SupprimerC’est ce que je fais parfois...
SupprimerRetenir l'eau oui, s'hydrater encore mieux, ne pas oublier les sucres lents et rapides sans quoi l'effet est pire que la déshydratation ... Quant à Pinault, déchirure multifactorielle à savoir, l'hydratation, les étirements et massages parfois insuffisants, les carences vitaminiques en particulier C et D, les accoups musculaires, la cryothérapie peut être, les médocs ingérés, les abus non dits ... imaginez un V8, sans suffisamment d'eau dans le radiateur, un niveau d'huile faiblard, des plaquettes de frein usées, des disques ovales, et vous partez pieds dedans 😉 le radiateur va fumer, le joint de culasse va montrer des signes de fatigue, le capuchon d'huile ressemblera à de la mayonnaise et la musique mélodieuse va se transformer en cacophonie et fumée bleue. Le V8 aura fait son temps .... Pinault est un grand grimpeur sur 3 km mais pour "l'Everest du Soi" il est abonné absent et Bernal, sans "maudire", sait que la Cordillère des Andes ce n'est pas de la flûte de pan, Nairo ne le contredira pas. Allez 40s ce n'est rien pour Julien juste un abysse que le destin comblera ou pas ... dommage le Jaune lui va si bien ... Finalement, un Tour salé sucré 👍🏽
SupprimerL’Everest du soi... Titre d’ouvrage ascensionnel !
RépondreSupprimersans oublier le Thorens de larmes ...
Supprimerou chanter musique. J'avais, j'ai toujours une platine disque des années 70 marque "Thorens", marque Suisse des montagnes, qui était une des locos vinyls de l'époque. Plateaux d'1 kg entrainement par courroie. Enfin, une autre, il va de soi.
Supprimerune autre époque
SupprimerOu l'Everest d'un vers à soi, 9 pleasure...
SupprimerPourquoi pas 😉
SupprimerAh ça, oui ! Plein les yeux ou le Thorens de larmes... Joli.
RépondreSupprimerAllez, juste transitoire, cette petite chronique rugby, à propos du 9 entre autre. Parait que l'EDF y est dessus... !
RépondreSupprimerhttp://le-pilier.blogspot.com/2019/05/tout-est-energie.html
Ener.gie différente que sur 1 vélo, mais on parle toujours d'énergie. Plus sur le jeu, bien sur. Pour provoquer le bon jeu, qui gagne.
Supprimer"pour l'un c'est une phase de jeu, pour l'autre c'est un objet plutôt utile" : j'aurai bien proposé "la boîte à sucre" de Joel JUTGE
RépondreSupprimerBien vu
Supprimertiens mon cher Sergio, comme une évocation d'Iribaren dans le blog que tu cites....
SupprimerBon parlons Grande Boucle
RépondreSupprimerAlaphimippe sera-t-il en jaune sur les Champs ? Garderatil son leadership ce vendredi ?
Ça va être compliqué pour finir en jaune. Mais la tunique donne des ailes ! Étapes courtes, donc plutôt favorables pour lui. S’il n’explose pas aujourd’hui, je pense que ça peut passer. Tout dépend aussi de Pinot. Je mettrais plutôt une pièce sur ce dernier.
RépondreSupprimerJe me lance, Pinot va devoir attaquer pour rentrer dans les 3 et Alaphilippe en fera les frais. Ce soir, Bernal en Jaune, Pinot 2, Thomas 3
RépondreSupprimerTerrible Pinot !!!!!
RépondreSupprimerJ'ai déjà perdu
RépondreSupprimeret les Colombiens ? Bernal semblait facile hier ...
RépondreSupprimerPub au moment où Pinot tombe en larmes dans les bras de son lieutenant de route.
RépondreSupprimerAbandon... P... Qu’est-ce qu’on pleure dans ce sport...
RépondreSupprimerCe que je te disais hier se vérifie ( hélas) "Le Tour est mythique comme la guerre de Troie, les coureurs en sont les héros . Ils sont des héros grecs car terriblement humains ." C'est certainement pour ces moments aussi qu'on les aime tant ...
SupprimerCe ne sera donc pas Pinot... terribles images d'un homme en larmes. Suis sur la télé espagnol et il ny a pas de pub.
RépondreSupprimerPas de pub sur Eurosport. J’ai quitté France TV depuis bien longtemps... Non seulement pas de pub mais un grand silence face à l’image.
RépondreSupprimerA priori déchirure vaste interne, comment est-ce possible chez un professionnel?
RépondreSupprimerquelle étape !!!!
RépondreSupprimerTristesse pour nos 2 français ...mais espérons demain ...
Déchirure musculaire au bout de 37 km pour Pinot, comment se fesse t'il ???
SupprimerBlessé depuis 2 jours il s'est cogné la cuisse au guidon en voulant éviter une chute . Il a dû en baver hier et aujourd'hui ce n'était plus possible ...
SupprimerLa grêle est tombée sur Pinot comme sur la route de Val d'Isère. Que de coups de théâtre, puisque l'étape est arrêtée dans la descente de l'Iseran. Les élements naturels prennent le dessus. Le tour grêlé à son tour. Fait de course incroyable. Alaphilippe a perdu le podium. Bardet à failli perdre ses pois. Et reste demain. Qu'est ce qui attend les coureurs, notamment les leaders, demain ? Ah ça manque pas de sel.
RépondreSupprimerTempête de neige et de fièvre ! Le mythe continue...
RépondreSupprimerUne ode hissée
SupprimerExcellent, Sergio
SupprimerLulure , une déchirure est possible chez tout le monde , même les pros et surtout les pros , car ils sont souvent a la limite du travail musculaire , surtout en fin de tour , et quand les fibres sont a saturation , parfois ça pète ...
RépondreSupprimerTerrible étape qui se termine dans la difficulté , Prudhomme a pris une excellente décision, et je suis sur qu' Alaphilippe a peut être sauvé sa deuxième place et pourquoi pas demain reprendre les 40 sec manquantes ..
Je veux bien qu'une déchirure arrive même aux pros, mais je suspectais les bienfaits de la cryotherapie (repoussant les limites du travail musculaire). Je n'avais pas les informations de Guariguette
Supprimerben oui Lulure, à force de fréquenter les dieux j'ai eu quelques tuyaux ...
SupprimerLes dieux ont été compatissants avec Ala
Supprimeravec l'arrêt de la course au bon moment...
En tout cas Bernal très impressionnant le coup de pédale aujourd’hui ! Il emmène gros et avec une cadence élevée. Au-dessus du lot. Si même forme demain, il finit en jaune à Paris à 22 ans...
SupprimerDis-moi cher Corto Maltese, pourquoi les fibres sont elles saturées ? et par quoi ? Pardon de la naïveté de ma question mais pas eu l'occasion de m'intéresser de près aux fibres récemment , en fait les cours de sciences nat ça remonte à .... loin .
Supprimerhttps//www.facebook.com/groups/le.groupe.rugby/permalink/2448271768569754/
RépondreSupprimerUne pensée pour les amateurs de tout bord 🤣🤣
C'est donc demain sur ton Etape du Tour Christophe que tout se décidera... et nous saurons comment ça se vit
RépondreSupprimerY ahora a la plaza de toros de Valencia
RépondreSupprimerLas Fallas y puro hombre
SupprimerApparemment, sous la pluie...
RépondreSupprimerEt ils font aussi 5 bornes de moins !!
RépondreSupprimerQuels feignants ! 😊
SupprimerN’est-ce pas ? Blague à part, curieux de savoir où l’étape diffère... j’imagine plus au départ. À suivre !
SupprimerL'étape de demain encore raccourcie : la route du Cormet de Roselend est impraticable donc ils ne feront que 59 km au lieu des 130 prévus ...
Supprimer!!!!! Quelle fin de Tour !!!! Je pourrai dire au moins que j’ai fait toute l’étape... Demain, ça va donc être une course de côte vers Val Tho. La moyenne va être terrible... À bloc du début à la fin. À ce jeu, qui sera le plus costaud ?
SupprimerTu entres dans l'histoire du Tour, Christophe, par la grande porte des cols effacés
SupprimerAutrement dit ; dans le Hall of Femme 😊🍓
SupprimerJe commence à me poser des questions sur mon histoire avec le Tour... L’année où j’ai grimpé le Mont Ventoux, l’étape, le lendemain de mon périple, fut raccourcie en donnant l’arrivée au Chalet Reynard (c’est l’année où Froome court... à pieds après avoir percuté une moto dans la cohue générale). Souvenir extraordinaire que cette montée car le public était déjà massé sur le bord de la route en attendant le passage du Tour, ambiance délirante, camping-car, barbecue, musique à fond, inscriptions sur tout le parcours, etc, Cette année-là, j’ai donc pu rouler sur la lune et planter mon vélo au sommet quand les pro ont dû y renoncer à cause du vent et du froid. La Nature, oui ! Elle fait partie du mythe. Et comme il ne sera jamais possible de mettre le Tour sous cloche, il reste de belles pages à écrire...
SupprimerUn Tour de plus
RépondreSupprimerRien dans cette arène alpestre ne laissait supposer que Satan allait frapper à la porte du destin de certains. La nature a repris ses droits avec violence, beauté et brutalité laissant au Tour une empreinte d'injustice et d'inachevé. Et pourtant, le souvenir homérique du mano à mano Merckx Ocana dans la descente du Mente refait surface alors que Dame lune rayonne sur la crête des vagues au rythme de la symphonie des cigales. Luis gagna son titre de noblesse dans la tempête de l'effort et au détriment de la raison. Jamais deux paraboles dans une même vie sauf pour le Petit Prince. Bernal, l'homme de la Cordillère des Andes, nous a montré en toute discrétion, que la montagne ce n'est pas de la flûte de paon et qu'un maillot jaune ça ne se gagne pas dans les trois derniers kilomètres d'une ascension comme Pinault aurait pu le souhaiter. L'oracle, Christus Prudomus, aurait dû regarder les augures plus que de les consulter afin que le Tour devint sa signature et pas celle d'un compromis. Une fois le toro dans l'arène, la mise à mort se joue de tout, le matador doit clôturer la faena. "Le Petit Prince" aurait il accepter autant de raison et d'âme que le consul Christus ? Rien n'est moins sûr car le désert a sa logique du temps. D'écouter ces vagues me laisse songeur sur cette étape tronquée au titre de la raison. Une fois de plus l'esprit a pris le dessus sur la matière n'en déplaise à Satan.
Mouais ... le Petit Prince ... d'Ineos en tête, donc tout est bien, les plus friqués toujours à la manoeuvre, ça n'enlève rien au champion, mais quelle déception pour tous les gamins qui ont suivi le Tour si leur idole de 15 jours ne parvenait pas à accrocher le maillot jaune .
SupprimerFatalitas dirait Cheri Bibi, banalitas ai-je envie d'ajouter, car au fond c'était écrit n'est-ce pas ?
Quant à la discrétion que vous semblez porter au pinacle c'est une vertu de gagne-petit, quid du flamboiement, de la passion , de la rage de vaincre ? Ces Colombiens inexpressifs m'ennuient à voir courir ; certes on admirera leur coup de pédale et leur endurance, mais y-a-t-il quelqu'un derrière ce masque inca ?
Une grinta discrète est-elle une grinta ? C'est la question que je vous pose ce matin en vous souhaitant à tous une bonne petite étape .
j'ai trouvé Bernal émouvant hier , il n'avait plus de masque, son étonnement, sa joie faisait plaisir a voir , ce fut ma seule consolation de cette étape si dure à nos deux français
RépondreSupprimerTu as raison Corto, "consolation " est le bon terme, et peut-être faut-il s'habituer à n"éprouver que des demi-joies grâce à des demi-dieux ... Cependant lire l'Equipe ce matin n'était pas vraiment une consolation notamment l'article "on ne le saura jamais " avec le désarroi des parents de T Pinot ..
SupprimerSinon peux-tu m'expliquer les "fibres" et comment elles se cassent ( voir ma question plus haut ) ça ressemble aux béquilles en rugby non ? la bise à Bastia 😊🍓
Marco
SupprimerJe te rejoins. Bernal, lieutenant de Thomas a été récompensé de sa constance et de sa classe étouffé par un système de plus en plus nébuleux comme Inéos ou ASO. Les apparences sont souvent trompeuses. Tiens la Champion's Chip un deal pour l'Australie mais aussi pour le Japon et les Fidjis prêts à nous passer devant pour que nous soyons 10e nation mondiale alors que 2023 approche. Paradoxal.
Porte toi bien. Salute
Ah ben seule contre vous deux je ne peux qu'abdiquer - avec panache quand même hein ? - donc allons-y pour l'Inca ... Inca-rnation du Petit Prince des Andes alors ? et là on part sur l'Aéropostale ... Mermoz a bien survécu à la Cordillère, pourquoi pas Alaphilippe ? allez go Julian !
SupprimerMais je vous promets que si Bernal l'emporte je ne ferai pas la gueule, ou alors juste un peu en cachette ...
Bernal ou Alaphilippe, deux styles qui les opposent. L'un qui découvre que le jaune donne soif et l'autre qui descend de la Cordillère ou la sueur se gagne la bouche ouverte. Et oui Gariguette, l'Aérospatiale de Guillaumet, Daurat, Mermoz et Saint Exupéry, les Princes de tous les temps ..Qui auraient pu les arrêter ? Leur destin simplement mais pas ASO, trop habituée à la nonchalance friquée du tapis doré. Eux composaient avec la nature en vrais baroudeurs sans pelleteuses ni logistiques. Un musée leurs est consacré à Montaudran "l'Envol des Pionniers", base historique de l'Aérospatiale. Plus qu'un sommet, une légende ou je comprends que le Tour de France n'est qu'une boutade face à la grandeur de ces quatres Mousquetaires et leurs équipes, empreints à ce que le courrier soit universel au sein des continents. Aucun n'a eu une retraite dorée à savourer un jaune à l'ombre des regards. La colère des Dieux a montré qu'ASO n'est pas une organisation sans faille et qu'un plan B n'existe pas. Ce qui montre que Prudhomme est un lieutenant mais pas un Maréchal d'infanterie. Sûr que les coureurs, quitte à traverser à pieds le torrent de boue, auraient fini l'étape pour montrer à la Terre entière qu'eux aussi sont des Héros et pas des zéros sur un compte en banque.
Supprimeret l'autre là, le TDF qu'une boutade ?? Bon n'est pas Napoléon qui veut et aujourd'hui les impératifs de sécurité et santé des coureurs priment sur l'épopée - pour avoir eu hier soir la fin des orages savoyards je peux te dire que ça cognait très sec - je crois qu'ils ont bien fait d'arrêter tout . Tiens un petit aperçu des Andes avec Mermoz http://premium.lefigaro.fr/culture/2015/08/27/03004-20150827ARTFIG00023-9-mars-1929-mermoz-survit-a-la-cordillere-des-andes.php ...
SupprimerOui. Il y va fort le Tautor ! Avez-vous lu la série d’articles d’Albert Londres sur le Tour 1924 ? « Les forçats de la route » Un régal. À côté du Mont Analogue de Daumal, on est pourvus pour poursuivre la quête.
Supprimeroui pour le 1er non pour le 2e, trouvé un extrait qui reflète assez bien ton ascèse non ? "Note bien dans ta mémoire les circonstances de ta chute, mais ne permets pas à ton corps d’en remâcher le souvenir. Le corps cherche toujours à se rendre intéressant par ses tremblements, ses essoufflements, ses palpitations, ses grelottements, ses sueurs, ses crampes. Mais il est très sensible au mépris et à l’indifférence que lui témoigne son maître. S’il sent que celui-ci n’est pas dupe de ses jérémiades, s’il comprend qu’il n’y a rien à faire pour l’apitoyer, alors il reprend sa place et accomplit docilement sa tâche."
SupprimerGariguette, je te conseille vivement le Mont Analogue, une parabole sur la quête de verticalité. Sous la plume de ce fêlé de Daumal, c’est lumineux. Pour autant, je ne partage pas cette vision du corps (dualisme et séparation). Bonne étape !!!!!
SupprimerPlus que l'Esprit ou la matière me semble que la nature a repris ses droits...
RépondreSupprimerQuand même s'en prendre au Tour ! Y'a plus de respect !
Supprimerhttps://www.facebook.com/240038560272871/posts/296880661255327/?sfnsn=mo&s=100010192623116&w=y
RépondreSupprimerAprés la boue et les grélons, du charme 👍🏽
Quelques images de "L'étape du Tour" sur France TV
RépondreSupprimeret aussi sur le site https://www.letapedutour.com/fr
SupprimerGariguette , une fibre musculaire est sensible et l'ensemble forme le muscle , si par un trauma tu la perturbe , elle se régénère asse vite si elle se repose mais si elle retraille de suite , elle peut lâcher et donc le muscle n'est plus à 100 pour cent , et ces sportifs ont besoin de ces 100 pour cent pour être les meilleurs ...Tautor ai je bien expliqué ? ...ce soir en Colombie coca à profusion ...
RépondreSupprimerah merci beaucoup ! ça explique parfaitement le drame de Pinot ... on voyait d'ailleurs sur une video que son kiné était soucieux la veille de l'abandon ... Bravo à Bernal bel exploit à 22 ans !
SupprimerNibali sort du col, Bernal rit jaune et Alaphilippe sera le héros de cœur de ce Tour .... Pour le reste un tour de passe passe habituel ou la montagne n'a pas manqué de saveur. Nous attendons les conclusions pittoresques et historiques du vélologue de "Côté Ouvert" en la personne d'André Bœuf.
RépondreSupprimerMoment d'émotion sportive très beau quand alaphilippe donne l'accolade à son coequipier à l'arrivée, c'est pour cela que l'on aime le sport ...
RépondreSupprimerA défaut de victoire ils ont en tout cas soudé l'équipe . On les reverra plus vite, plus haut, plus fort avec ce supplément d'âme tiré de leurs souffrances communes . Finalement ils ont réussi un grand Tour .
Supprimertiens mon cher Sergio, comme une évocation d'Iribaren dans le blog que tu cites....
RépondreSupprimerSupprimer
Ah c'est vrai la passe stratosphérique...
SupprimerBon alors on s' absente trois jours et c'est le bordel, l'apocalypse, le Pinot noir !
RépondreSupprimerHeureusement force reste a la loi,comme prévu les robots ont remis de l'ordre ou et quand ils voulaient, Egan remplace Geraint,bof....
Et puis Ratcliffe qui succède à Murdoch au palmarès, des humanistes, c'est bô non ?
Allez Chevreuse
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SupprimerL'a(l)chimie une œuvre à elle toute seule, plus de Sky à l'horizon, tout s'achète, tout se compose, rien n'est du au hasard 😛 Inéos va pouvoir facilement raffiner en Colombie avec un gros chèque de dédommagement à Thomas. Pas de quoi kiffer ni sniffer sur ce Tour ou longtemps on a fait croire aux bedots un sacre français.
SupprimerTiens, Jenties Pollard les Samouraïs gagnants à moins que Génia ne renverse la table. Du mieux loin de l'extra devant des gauchos plus que maladroits et ternes. Un peu comme la Tauromachie actuelle en deuil sans Tomas, Ponce et Rey.
Allez une coupette d'Inéos nezbulleuse pour trinquer au Bambou Bar ... n'oublie pas de l'embrasser avant de boire question de goût 😂😛🏈
moi je retiens que l'on a pu voir la partie finale de l'épopée de Christophe et qu'après le Cormet de Roselend et l'autre cote dont je ne me souviens plus le nom, terminer sur cette montée, c'est un vrai révélateur de la puissance de ton mental.
RépondreSupprimerPour le reste, la gestion du TDF par Ineos est tout de même un beau modèle, puisqu'ils ont commencé à rouler vraiment cette semaine et ont gardé toute leur fraicheur.
et Bardet qui galère depuis Bruxelles, qui ramène les pois parce qu'il a brillé sur l'Izoard et le Galibier, c'est tout de même impressionnant
donc beau tour, de passe passe, de pistes plus ou moins suivies mais on s'est régalé quand même, avec les drames et les réussites
Pour info, c'est Steven Kruijswijk qui a fait l'ascension la plus rapide devant Barguil : 1h28 à 23,8 km/h de moy. (record absolu de la montée - source Strava). Moi, je suis un petit peu plus loin :) Merci Philippe pour tes encouragements !
RépondreSupprimerNous retiendrons de ce Tour le tout 9 quinqua, accrocheur de mots et de sueur, qui a su nous faire rêver bien plus qu'Inéos et ASO, dans un style académique, poétique et technique, en racontant une ascension unique et épistolaire digne de l'Aéropostale. Quant au record de l'ascension, on sait comment Pantani a fini. 9 Change de cocottes et revient à celle qui nous unie en ce lieu homérique.
SupprimerBravo Richard d'avoir su changer de braquet en pleine préparation du mondial dont on se tape la cocotte grave.
À bientôt sous d’autres yeux ! Le maillot côté ouvert et l’esprit cintré.
SupprimerPour un 9 la cocotte ne devrait plus tarder... Merci pour tout ! Mes amitiés.
Merci d'avoir retenu "l'Everest du soi" idée ascensionnelle qui fera son chemin.
SupprimerMerci
Amitiés
Les yeux dans les cieux
SupprimerLes dieux sont moins vieux
En pédaler du moyeu
L'esprit est au mieux
Pace et salute . Carpe diem sans trop tirer sur la corde, c'était tendu quand même !
Supprimer"Songe à la douceur ...
Là, tout n’est qu’ordre et beauté,
Luxe, calme et volupté."
Tu vois l'idée Christophe ? Take care .
Ah il a ouvert,l'Eugène, pardon,Christophe !
RépondreSupprimerUn grand souffle d'air frais qui m'a ramené mon Papa, membre fondateur du Vélo Club de Chevreuse, grand pourvoyeur d'aventures pleines de vent, de pentes et d'amitié.
Renvoyé tout en haut du Ventoux aussi, ou ma Maman pour ses soixante printemps dût attendre un bon quart d'heure le bisou du réconfort, la faute à un bête saut de chaine , hypothèse jamais confirmée par les témoins, tous des enfoirés !
Si on m'avait dit qu'un 9, fût il de Plaisir me filerait l'humide !
Allez Robert Barran.
Un grand bravo à toutes et tous pour la belle tenue des commentaires. Cote Ouvert est de évidemment plus qu'un blog. Grace a vous. Continuons en pente douce. Retour vers le 6 août. Pour la reprise ovale.
RépondreSupprimerPlus de 23 km/h pour les meilleurs dans la montée de Val Tho contre les 10 de Christophe. Ça cocotte grave la coca comme pense Tautor. Sinon la longue passe dramaturgique de 9 cocottai plutôt le plaisir
RépondreSupprimerD'un autre cote Christophe a 51 ans et les autres 25 a 30:les uns sont pro et Christophe amateur meme s il est très éclairé.On ne peut comparer.
SupprimerLandais
Ritchie
RépondreSupprimermerci d'avoir mit ces deux chroniques sur ce beau sport qu'est le cyclisme et surtout d'avoir mis a l'honneur le Tour de France , car qu'il soit premier à l'arrivée ou dernier , c'est une épreuve très difficile a faire pour tous les coureurs.
Certains ont tendance à mépriser le tour a cause du dopage , mais le dopage n'empêche pas de pédaler , de souffrir et je pense que si le tour cette année a été beau , c'est qu'il devient et je l'espère du fond du coeur plus propre , et les chiffres le disent !
En tous les cas , moi de mon coté je me suis régalé de ce TDF car nos compatriotes ont forcé l'admiration.
Un dimanche sans selle
RépondreSupprimerarc-bouté devant un plage de sable fin dans une baie idyllique et sous un soleil venté par le "Barlovento", je repense à ce Tour, ses joies, ses peines, son hypocrisie, le jackpot financier pour ASO (200 M€), le 3e événement sportif planétaire après les JO et la coupe du monde de football, la politique et l'engouement populaire autour de ce barnum. Homère, Socrate, Platon, Montaigne, La Boétie, Pascal, Rousseau ... mais aussi Darius, Hannibal, César, Napoléon qu'écriraient ils ou que feraient-ils aujourd'hui ? De philosopher est ce bien utile sur un vélo quand l'acte premier c'est de pédaler à des cadences inhumaines ? Notre 9, à son rythme et à sa manière, nous a éclairés sur l'incertitude du "Soi" face à ce qui nous semble être une mythique ascension alors que la montagne nous cache encore bien des trésors en particulier dans les Pyrénées. "Connais toi toi même" comme on peu le lire sur le fronton du temple de Delphes ou Plutarque écrivit de la Pythie "c’est vraiment avec une âme vierge qu’elle s’approche du dieu". Rien de plus paradoxal pour Socrate que de s'emparer de la connaissance du soi pour étayer le dogme de la Pythie. Cette assertion philosophique socratique nous conduit bien évidement à chercher en soi même la sagesse. Pour y trouver quoi et par quel moyen ? Le quoi nous renvoie à la réminiscence platonicienne celle de l'introspection, du savoir qui existe en nous et dont on doit toujours se rappeler. La connaissance est donc immanente à l'individu et la maïeutique sera le moyen d'accoucher de son âme et de ses vérités. Tout la philosophie de Socrate réside dans ce fondement. Je ne sais rien, je sais que je ne sais rien, je n'ai rien à apprendre mais je peux aider les autres à découvrir leurs vérités. Il disait "une vie sans examen ne vaut d'être vécue". Alors quid de nos cyclistes dopés ou pas ? Puisque tout commence dans la substantifique moelle ! Hormis Alaphilippe qui a profité des joies de la maïeutique et de Pinot qui a peut être compris qu'un muscle ça se ménage, ça s'entretient mais ça ne se répare pas comme une chambre à air, les Inéos boy's band ont-ils eu le temps ou le droit de vivre leur tour ? En fait, au travers des enjeux financiers et sportifs, a quoi est réduite la connaissance de soi et légitimement existe t-il une place pour socrater ? Nul ne le sait. Mieux vaut une lobotomie que de penser que l'on va perdre un tour faute de moyens et de savants. Ce parallèle entre le 9 et le TDF nous a permis de nous arc-bouter sur des principes chers à l'esprit bien plus qu'à la matière. Maintenant reste à savoir de quoi est constituée la maïeutique rugbystique ou la connaissance de soi qui est plus un culte de l'égo que d'une émanation d'un groupe.
Lorsqu' Alaphilippe a explosé hier, j'ai pensé à la chronique de Christophe: Je lève les yeux et j’aperçois plusieurs lacets très hauts, qui semblent toucher le ciel avec des cyclistes qui, d’où je suis, ressemblent à des jouets d’enfant tellement ils m’apparaissent petits. En ce sens, il redevenait simple humain. Et en même temps, en plein phase d'introspection, de meditation, il n'a jamais était aussi prêt des dieux.
RépondreSupprimerAujourd'hui je regarderai l'étape des Champs pour les adieux d'Ala, et la boucle sera bouclée.
devinette : quel est l'élément commun au rugby et au vélo ?
RépondreSupprimerRéponse : "on y est presque"
Chevreuse
SupprimerLe tour passe a chevreuse !!!allez chevreuse !!!
RépondreSupprimerOui, et même devant chez ma Maman, t'as vu comme c'est vert par chez moi ?
SupprimerAllez le Tour
Allez la maman !
SupprimerIl revient à ma mémoire
RépondreSupprimerDes souvenirs familiers
Je revois mon vélo noir
Lorsque je n'allais pas à pied
Sur le chemin de l'école
Je chantais à pleine voix
Des romances sans paroles
Vieilles chansons d'autrefois
Refrain:
Tour de France
Cher ami de mon enfance
Bercé de tendre insouciance
Je t'ai gardé dans mon coeur!
Tes étapes aux clochers, aux maisons sages
Où les enfants de mon âge
Ont partagé mon bonheur
Oui je t'aime
Et je te donne ce poème
Oui je t'aime
Dans la joie ou la douleur
Tour de France
Cher ami de mon enfance
Bercé de tendre insouciance
Je t'ai gardé dans mon coeur
Tu montrais des paysages
Et des soleils merveilleux
Au cours de petits voyages
Pas très loin sous d'autres cieux
Mais combien je leur préfère
Mon maillot jaune et mon bidon
La grande route et les rivières
Les prairies pendant la fenaison.
Refrain
Tour de France ...
Et pendant que nous n'en finissons pas de nous repasser encore et encore cette merveille de Tour ( encore que la conclusion ... ) voilà que Marc Madiot s'enflamme et défie Ineos - feue la Sky - Oui "défie" jugez plutôt :
RépondreSupprimer"Ce qui compte pour moi, ce sont les projections vers 2020, 2021 ou 2022, insiste le manager général de la Groupama-FDJ sur RMC. Il n'y a pas d'année ou jamais. Quand on a mis le pied dans la porte et qu'on ne la laisse pas se refermer, tout est possible. A partir de l'année prochaine, on va rentrer dans un nouveau match. Oui, Ineos est fort et a de gros moyens. Oui, ils ont de grands coureurs. Mais ils n'ont pas la même façon d'aborder le sujet Tour de France que nous... Eux l'abordent avec un certain machiavélisme, des certitudes robotisées. Nous, on arrive avec de l'enthousiasme, une âme, de l'espérance, un destin, résume Marc Madiot. Et on se met à y croire. Et quand on croit à quelque chose, c'est parfois plus fort que ce que peuvent déterminer les ordinateurs. Parce que le mental, on s'en rend compte, peut jouer un rôle déterminant.
Aujourd'hui, on a compris qu'ils n'étaient peut-être pas plus forts que nous. Le seul qui a largué Bernal à la pédale, c'est Pinot. Il faut que cela rentre bien dans le crâne de Bernal pendant une année. Et on sera sur la ligne de départ l'année prochaine."
J'aime bien ce qu'il dit, c'est une certaine idée du courage et pas mal de lucidité aussi . Et quel panache ! J'aimerais qu'on m'explique le machiavélisme d'Ineos ( j'avais parlé de Mazarineos ... pas tombée loin ) Vivement Juillet 2020 ...
Mouais..., on voudrait y croire , mais constatons de concert, sonnez trompettes ,que le niño a gagné les mains sur les cocottes.
SupprimerEt qu'il en avait sous le pied, encore!
Alors que notre ami Madiot rassure ses bailleurs, c'est son rôle mais de la à trépaner Bernal, fô voir .
Pouf-pouf, Rugby :
Etcheto n'aime pas l'expression "produire du jeu", ça fait usine, et préfère, le croirez vous,un vieux terme obsolète, inconnu du top 14, " jouer"
Pour un Basque il a pas tort, non ?
Allez Chevreuse
Etcheto, un peu le Madiot (dieu ? non quand même pas) du rugby. L'aime pas entrer dans les moules le garçou. Ca lui coûte puisque viré 2 fois. Du coup, règle ses comptes car grande gueule aussi. P'tête que les blacks vont l'embaucher...
SupprimerSinon Pinot à y croire encore. P'tête là aussi. Du moral pour gagner mais qui se casse vite la gueule si pépin, hein les bordures (voir reportage France 2 de dimanche...). Et puis sans les blessures, refroidissements sévères, bordures,... Et une équipe qui le soutienne plus entre rouleurs et surtout montagnards. Il en avait qu'un bon. Bref, toujours en état de confirmation pour une communion solennelle une bonne foi pour toute. Faut qu'il se dépêche car déjà 30 piges. Allez Marco te chouchoutes pour 2020.
Je préfères Alerchezphilippe, plus dans le vrai, puncheur lucide sur ses qualités. Ne veut pas rentrer dans un moule lui non plus. Ce qui en fait peu un atypique. Son prochain graâl c'est le tour des Flandres pour aller faire chier les belges, pas le TDF ou la Vuelta. Le TDF? Il a donné pour ce qu'il avait à prendre. Un rationnel opérationnel qui sait gérer les bordures en attaquant. Pas changer de style d'entrainement pour devenir linéaire à la Sky/Inéos trop Onet pour être vrai. Il reste lui même ou pas tout en continuant à faire plaisir à tous ceux qui le suivent. Pour l'instant, il roule sa bosse et autres contreforts, et fort. Et il est pas basque, pisque de Monte Lu çon !
je pense que Madiot s'adressait surtout à Pinot au moment de l'entretien, le gars devait avoir besoin d'une remontada ... Sinon lu Etcheto aussi et il est très proche de Madiot dans sa vision des choses- même avis que Sergio- Les deux n'aiment pas les robots et se méfient des stats ; et peuvent être de grandes gueules à l'occasion ... bon OK avantage Etcheto pour la grande gueule !
SupprimerMadiot me fait rire comme un chien fou aboyeur. Il ne joue pas dans la même catégorie qu'Inéos. Si Froome ne s'était pas fracturé, le podium serait 3 Inéos ou 3 rhinoceros. Le mental de biscotte sur 3 km ne peut venir à bout de professionnels programmés génétiquement. Madiot est resté comme il était coureur franchouillard sinon il serait l'égal de Hinaut ou d'Anquetil .... On n'a aucune équipe pro du calibre de Radcliffe comme si on comparait les français et les all blacks. Bon Etcheto a ma sympathie mais depuis 10 ans où sont les titres majeurs ? Va falloir s'y mettre aux cours du soir stats et robots
SupprimerRassure moi Tautor : ce n'est quand même pas ton idéal les professionnels génétiquement programmés ? Il ne faut pas prendre cette décla de Madiot au pied de la lettre, il a ses gusses à remettre en selle après la déroute de Pinot, ça pousse à grossir le trait . Sinon "coureur franchouillard" c'est sévère, et Cyrano alors ? Aux oubliettes ? "Pas bien haut peut être mais tout seul " .
SupprimerMoi j'ai bien aimé cette révolte, les Sky et Ineos sont ce qu'ils sont, rien n'est clair dans leurs méthodes mais comme ça gagne beaucoup tout le monde la ferme . Rappelle toi de la saga Armstrong, il a fallu des dénonciations je crois, pour mettre fin au scandale .
Quant à Radcliffe - le patron d'Ineos - et ses activités "sportives " ça me fait bien rigoler : utiliser le sport comme moyen de promouvoir ses activités - en l'occurrence la chimie du plastique, la fracturation hydraulique etc - ça devrait plutôt faire hurler les écolos . Mais où sont-ils donc ? Je n'envie absolument pas cette équipe de zombies programmés ; si c'est ça l'avenir du sport ...
Ben non, c'est le présent , et le passé depuis un bout, aussi, relis Albert Londres, ou regarde une recap de la coupe du monde des pousse cailloux.
SupprimerFranchouillard je sais pas, le Madiot, mais actors studio,je suis sur, gros doigts même, comme dit ma voisine .
Allez Chevreuse
Pour sur, suffit pas que de tremper le doigt pour voir que le Pinot à mal tourné, tu fais comment pour récupérer la sauce ?
SupprimerCa y est j'y suis : c'est parce qu'il est beau gosse ! Z'êtes des jealous guys épicétou comme dirait Nini ... Bon sinon je fais une différence entre la dope façon les Pelissier dans le bouquin d'Albert Londres et la génétique appliquée au sport . Ineos recherche des profils type colombien, l'an prochain un nouveau prodige équatorien Carapaz ferait ses débuts robotiques dans le TDF ... Vont s'attaquer aussi à d'autres compéts .. Foot voile bientôt le rugby ?
RépondreSupprimerBeau gosse..., mi préfer son sœur , même de dos!
SupprimerPoint trop de différence au regard de l'époque, les plus fortunés accédaient au top de la technique comme aujourd'hui, les motivations étaient les mêmes.
Allez Chevreuse
les motivations oui mais les méthodes ... tiens, tu vas aimer c'est plein de mécanique des fluides et de watts moi j'ai rien pané !! http://www.slate.fr/story/179991/cyclisme-tour-de-france-performances-records-dopage-entrainement-materiel-calendrier
SupprimerEn fait c'est comme les AB : ils ont travaillé sur les détails et individualisé les tâches . Pas une révolution mais une évolution donc ...mouais ...
et puis ceci aussi https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/07/29/tour-de-france-reformer-le-cyclisme-professionnel_5494588_3232.html je sens qu'Ineos tremble de peur ... et puis si l'est très beau gosse je peux le dire vu que j'ai un master en beaugossisme option rugby et cyclisme
Supprimermerci pour ta signalisation de l'article sur performance-records- dopage. J'en retiens d'abord le ciblage du calendrier. Ensuite l'évolution du matériel au travers du pédalier plus ou moins ovoïde.
SupprimerJe signale aussi que le dopage plus ou moins fort n'accroit la performance que d'environ 5%.
De rien Georges, marrant - surtout sur ce blog rugby - de constater que l'amélioration de la performance vient de l'ovale ... voir ici une video pour comprendre le machin https://www.20minutes.fr/sport/cyclisme/1656363-20150723-tour-france-pedalier-magique-froome-repandu-peloton
SupprimerMais finalement, la performance de ce pédalier ne tourne pas si rond que ça
SupprimerMême s'il s'agit des fameux "gains marginaux" 6% de puissance en plus c'est pas rien ... mais bon Shimano reste leader ( chouette méthode bien expliquée ou comment se bâtir un monopole )
Supprimertiens j'ai trouvé cet article sur Ratcliffe, bon c'est très mal traduit mais on comprend quand même l'idée générale ... mea culpa, apparemment les écolos se remuent et ne se font aucune illusion sur les beaux projets du type , ça s'appelle faire du "greenwashing" ...https://dinamojogja.com/vins/quels-sont-les-projets-de-sir-jim-ratcliffe-en-matiere-de-sport-at-large/
RépondreSupprimerQuand on fait du greenwashing c'est qu'on veut pas être dérangé pour des activités dérangeantes. Cet honorable monsieur, sir de surcroit, il faut lui cirer les pompes pour ses actes de bienfaisance. Juste je pense à ces lignes de JL Murat (le troupeau) :
RépondreSupprimerVa je déteste la vie, de ces bâtisseurs d'empires, de ces voleurs de prairies, où tu trouveras ta place.
D'avoir mené les chevaux, d'avoir traversé les glaces, pour me bâtir un troupeau, n'apaise pas mon angoisse...
du coup toi qui joues bien avec les mots, comment traduirais tu "greenwashing" qui est l'équivalent de blanchiment mais en vert ? sur wikipedia ils disent "verdissage " mais je trouve ça moche ...
SupprimerVeulent nous faire qu'ils se mettent propre, se mettent au régime bienfaiteur pour leur ligne d'affaire, 1 régime style watch watcher. Par analogie, du style wash washer, lave linge qui lave plus blanc que blanc leurs affaires l'entourloupe. Donc 1 franglais genre wash washvert...
Supprimerle prétexte vert ou l'écologie prétexte
Supprimervous êtes très bons ! je vous donne la version wiki : "L’écoblanchiment1, ou verdissage2, aussi nommé greenwashing, est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique nationale ou territoriale, etc.) dans le but de se donner une image de responsabilité écologique trompeuse. La plupart du temps, les dépenses consenties concernent davantage la publicité que de réelles actions en faveur de l'environnement et du développement durable."
Supprimerj'aime bien l'écoblanchiment.
SupprimerÇa a le mérite d'être clair !
Supprimerinvestir des millions pour le plaisir d'un homme d'affaires, j'y crois qu'à moitié. S'afficher avec Kipchoge dont les passeports sanguins sont assez étranges couverts par une fédération kenyane présidée par Paul Tergat, ayant le pouvoir de piloter à l'envi l'agence kenyane antidopage pour éviter de remonter à ses propres chronos, bon, tout cela semble assez surprenant. le mec n'investit dans le sport qu'avec la forte probabilité d'en tirer de substantielles retombées, quels qu'en soient les moyens.
RépondreSupprimerEgo centré sur la finance, une négomonopolyse. Maladie de l'enfance trop axée sur l'argent et le monopoly. Ça commence comme, puis 1 jour tu veux devenir négomonopolyste !
Supprimeret ils ont retiré la carte :"allez tout droit en prison, ne passez pas par la case départ et ne touchez pas 20000".
Supprimerils ne vont pas en prison et même si ils y allaient, ils continueraient à toucher 20000
Je suis rentré chez moi vers 1h00 du matin. Je viens de lire les chroniques et les commentaires (assez vite quand même). Excellent. Je pense que vos avez à peu près tout dit. J'y réfléchirais dès que possible...
RépondreSupprimerHâ te lire...
SupprimerHello André, dire que tu nous as manqué serait un euphémisme ! Alors on a fait avec les moyens du bord ...
SupprimerDans notre série les petits métiers : https://www.youtube.com/watch?v=YbxPmRyL5WU ... m'enfin Janlou on avait dit pour les dessins, pas sur la route !!
RépondreSupprimerAh non, moi j'étais plus dans le chant chorale
SupprimerFô chercher du côté de ceux qui rentrent subrepticement vers une du mat, plutôt 😆
Allez, vendredi conférence Bambou Bar , nous ni va cauzzz ballon un bon peu.