On a tous un petit vélo dans la tête. Le mien est rouge, avec des chromes partout et deux stabilisateurs à l'arrière. Sur ce Pégase, je traversais l'espace, forcément immense, délimité par la maison de mon grand-père, la voie de chemin de fer, le talus au-dessus duquel passait la route et la barrière qui bloquait l'accès à la rue. J'ai pédalé des après-midi entiers dans le sens inverse des aiguilles d'une montre autour de cette esplanade, striant le mâchefer de mes grosses roues blanches. Alors, rien d'étonnant à ce que le tour d'enfance me sorte de la sieste chaque juillet.¨
Je n'ai pas oublié le premier nom de ma saga : Gimondi. Felice, de son prénom. Un patronyme de vicomte pourfendu par Merckx. Suivirent Aimar - Lucien - et Pingeon - Roger -, avant l'ère du Cannibale qui me laissa de marbre, bifurquant alors vers le rugby. Plus tard, en 1992, j'ai eu le privilège de suivre pour L'Equipe cette grande boucle, rédigeant le portrait de chaque vainqueur d'étape, sans savoir qu'elle entrait alors à l'insu de notre plein gré dans le dopage organisé.
Chaque pur-sang (sic) - Chiappucci, Bugno, Jaskula, Rominger, Pantani, Ugrumov, Zulle, Riis, Ullrich, Virenque - avait ses raisons mais l'aveuglement coupable, et aussi quelques confidences du peloton, me firent rapidement décrocher. Elle ne sortit de cet abîme, la grande boucle, qu'après avoir rayé de son palmarès les sept premières places consécutives de Lance Armstrong, premier homme à avoir cyniquement marché dans et avec de la merde.
Depuis Bernard Hinault en 1985, pas un Français n'a remporté le Tour. Qui se souvient de Lino, Dojwa, Leblanc, Rinero, Simon, Dessel, Goubert, Le Mével, Gadret, nos meilleurs représentants, incapables de se hisser sur le podium ? Seuls, lors des dernières éditions, Romain Bardet et Thibaut Pinot sont parvenus à tutoyer ce sommet, apostrophant nos espoirs. La bonne nouvelle, pour cette édition centenaire du maillot jaune - couleur du papier de L'Auto - se nomme Julian Alaphilippe, et il nous sert des reliefs sur un plateau.
Après le plus long prologue de l'histoire (cinq étapes de Bruxelles à Colmar) histoire de chauffer les cuissots, le Tour a prolongé sa traversée de la France en bandoulière pour véritablement débuter - du moins c'est comme ça que je le vois - à Luz-Saint-Sauveur, samedi 20 juillet aux alentours de 14h00 avec l'ascension du premier col hors-catégorie de cette édition, le Tourmalet. Quatre suivront : Izoard, Galibier, Iseran et Val Thorens. Soit cent kilomètres vers les cieux pour constituer un classement final quand on sait que sur un seul kilomètre peuvent se gagner ou se perdre environ vingt secondes.
Mises bout à bout, ces portions géantes consacreront un vainqueur : stratège, généreux, calculateur ou flamboyant. Celles et ceux d'entre vous qui s'intéressent au cyclisme - j'en connais ici quelque uns - auront un aperçu du coup de jarret qui monte lors de la découverte du Mur de Pèguère avec ses deux passages à 18 %, puis tout de suite après dans la trouvaille de l'année, le Prat d'Albis, final d'une quinzième étape ariègeoise qui va sans aucun doute séparer les bons grimpeurs des authentiques champions.
Avant cela, trente-deux petits cols disséminés au creux des neuf premiers jours (dont trois de première catégorie pour la seule sixième étape entre Mulhouse et Plancher-les-Mines) auront permis à deux lions, Alaphilippe et Pinot, de s'extraire de la procession. Ils moulinaient pour vivre l'épopée en duellistes complices. Mais c'était sans compter sur la bordure d'Albi, fatale à quelques uns dont ce Pinot noir, la malchance n'étant qu'une façon polie d'évoquer la limite des moins doués.
A l'heure où je rédige ces lignes si éloignées de la préparation estivale du XV de France en route vers le Japon avec l'aide du GIGN, les principaux favoris de ce Tour 2019 sont éparpillés dans la nature. Déjà, vous avez noté, attentifs comme vous l'êtes, que trois cracks qui visaient la victoire sure les Champs, Chris Froome, Primoz Roglic et Tom Dumoulin, ont déclaré forfait avant la rase campagne, ce qui allège considérablement le porte-bagage du Français Julian Alaphilippe, en tête du classement depuis Belfort.
Au terme de la dixième étape et avant la première journée de repos, le Gallois Geraint Thomas et le Colombien Egan Bernal n'avaient qu'une grosse minute de retard sur le leader, un écart qui ne semblait pas les inquiéter outre mesure. Adam Yates, Nairo Quintana et Daniel Martin se retrouvaient pour leur part autour des deux minutes. L'infortuné Thibault Pinot pleurait, lui, toutes les larmes de son corps au moment de glisser de la troisième à la onzième place. Juste devant d'autres inconstants, à savoir Rigoberto Uran, Alejandro Valverde, Jakob Fuglsang, Romain Bardet et Warren Barguil, qui ont pris trois minutes dans le pédalier avant même que ne débute la belle semaine pyrénéenne.
Richie Porte repoussé à quatre minutes, restaient le cas de Vincenzo Nibali, largué complet à quatorze minutes, et celui de Greg Van Avermaet, déposé à un peu moins d'un quart d'heure de la tête de course au point qu'il semblait avoir laissé son plateau sur la Planche des Belles Filles. Autant de bizarreries qui ouvrent en grand les portes du succès pour un Français. Depuis le temps...
Si l'étape entre Toulouse et Bagnères-de-Bigorre, avec les cols de Peyresourde et Hourquette d'Ancizan, morceaux de première catégorie, n'a apporté aucune indication supplémentaire comme on s'y attendait, sinon que Lilian Calmejane est un peu court pour faire figure de prétendant à quoi que ce soit, le contre-la-montre du lendemain à Pau a conforté Julian Alaphilippe dans sa quête dorée.
Maintenant, place au Tourmalet, premier grand indicateur ! Si l'on extrait les deux journées de transition relativement plates et calmes qui mèneront de Nîmes à Gap, la traversée des Alpes en troisième semaine, trois étapes de folie au-dessus des nuages et des fatidiques deux milles mètres, déroutera les organismes pour rebattre presque toutes les cartes. Avant cela, les Pyrénées auront modifié l'agencement du top 10. Je gage que d'ici-là les soi-disant leaders qui cherchent leur second souffle, humiliés par le maillot jaune à Pau, se décideront à animer la course en tête plutôt que de s'enliser sous l'attente à oxygène.
Péraud, aussi, 2eme en 2014 ou 15 , une tête bien faite en plus!
RépondreSupprimerAprès, les étapes du début, celles de transition permettront aux différents types de courreurs d'exploiter leurs qualités, de faire voir le maillot aussi.
Et heureusement que le tour présente d'autres intérêts que le maillot jaune, parce que depuis la perfide Sky, enfin Ineos maintenant , tout est dit.
Thomas gagnera ou et quand son patron le lui dira,sauf chute, crise de blénoragie ou conflit thermonucléaire.
Allez a Chevreuse dimanche en huit,voir passer le beau Geraint en bouton d'Or !
C'est vrai j'avais oublié Péraud.. En attendant de corriger ça...
Supprimer2014... donc toi tu vois Thomas envoyer du lourd !
SupprimerJ'adore le Tour de France . J'ai fait comme tout le monde ; jeune pré-ado, je râlais lorsqu'à peine réveillé de sa sieste Pépé s'écriait "ils sont où ? " je savais que merde ... c'était reparti pour un tour ! Puis je me suis intéressée aux paysages, la culture, les châteaux tout ça ...Pépé disait "hein ? c'est beau la France ..." avec une fierté de propriétaire .
RépondreSupprimerEt parfois on allait voir les coureurs passer, c'était pas loin : au bout du jardin . On ramenait des trophées superbes qui nous occupaient tout le mois de Juillet ; des chapeaux en papier, des bombecs, une fois même une casquette pleine de sueur ... On faisait la course sur nos vélos . On apprenait à lire une carte en suivant les étapes . On écoutait vaguement Chapatte expliquer les ruses des équipes, Pépé criait "chut ! chut ! on n'entend rien ..."
On n'aimait pas du tout Eddy Merckx, d'ailleurs personne ne l'aimait . Et Pépé finissait toujours par raconter ses exploits à vélo ; il avait été dépassé dans une côte par un type et "tu te rends compte petite ? il était unijambiste !! " 40 ans après il en était encore tout secoué et plein d'admiration pour son rival d'un jour .
On aimait tous les Français et tous les Italiens - c'est un peu la famille à Grenoble - on disait de l'un d'eux qu'il avait monté le Col de Porte sans pédaler car tous ses cousins se relayaient pour le pousser vers l'arrivée ...
J'aimais les coureurs d'un autre temps , celui de mes grands parents : Fausto Coppi, Gino Bartali . Des seigneurs . On parlait effort, courage, abnégation ... jamais entendu parler de dope à cette époque .
Beau thème Ritchie, j'en salive d'avance !
Joli texte Sylvie... a suivre donc jusqu'à Val thorens
SupprimerEx-ac-te-ment les mêmes souvenirs, sauf que c'était un bidon, pour moi, doit encore traîner quelque part !
SupprimerSinon, Ritchie,c'est juste le scénario, écrit par des pros du spectacle, rodé comme une pièce de boulevard, et c'est triste.
Allez, le décor par contre, quel plaisir!
Le tour est une institution. Méme s'il y a longtemps qu'il est entré dans la stratosphère de l'argent qui l'aspire par le haut que par l'énorme potentialité publicitaire au travers ces coureurs qui restent des forćats du vélo obligés de forcer sur tout ce qui peut favoriser le rendement physuque afin de prendre de la hauteur évènementielle. Et comme d'autres sports la mémoire garde ces instants d'une autre époque gravés dans un coin de notre enfance. Et le regard de cette époque est bien entendu pas le méme que celui 20, 30 ou 40 ans plus tard. Simpson mort sur son vélo dans le Ventoux marquera toujours ma mémoire de jeune ado. J'aimais bien Ocana vrai grimpeur plutôt que Merckx. L'évolution physique, technique, du matériel reste toujours liée à l'argent. Et les cyclistes restent toujours des hommes, un peu trop sandwichs mais attachants pour 1 certain nombre. Du coup le punch et le panache Alaphilipe nous apporte une fraîcheur française dont on a bien besoin par cette canicule. J'attends le post d'André qui devrait nous apporter éclairage et histoire....
RépondreSupprimerC'est vrai ça !!!
SupprimerJe m'attendais à ce que Andre prenne ma roue avant de mener la poursuite...
INEOS comme l'était la SKY, ou la Postal d'Armstrong, bons ou mauvais produits, sont (étaient) réglées comme du papier musique. Et là musique on l'a connaît. Avec ceci de plus, point de panache bien frais (reste que la boisson), car gestion là aussi réglée, planifiée dans ses moindres détails. Juste 1 gravillon pourrait enrayer le tout, rendant encore 1 côté on va dire humain. C'est exactement le cas de Thomas et son équipe. Ils seront au RDV pour s'y étre préparés très précisémment. Ce qui nous manque le plus je pense (enfin pour moi) c'est ce côté dramaturgique des défaillances, du panache pas payé, qu'on pouvait voir avant, il y a longtemps, où tout n'était pas géré et anticipé. Aujourd'hui la dramatique se situe sur des chutes lourdes et fatales avec encore plus de prise de risque, un pieton heurté par 1 voiture ou 1 cycliste, 1 supporter qui tape 1 cycliste. Plutôt fait divers de société.
RépondreSupprimerMais le tour reste le tour.
pour moi le Tdf c'est aussi Georges Briquet... et André Darrigade le plus grand routier-spinter. Car en général pour aller d'un point A à un point B, on essaye d'éviter par où ça monte trop, donc..
RépondreSupprimerje reviens sur Agassi au chapître précédent, il aurait du passer par les 3*8, dans une mine, avant de raconter n'importe quoi!
Une vision prolétaire de la chose !
SupprimerPas faux quand mème
Ritchie
RépondreSupprimerJe me suis régalé entre hier "le Contre la montre" et un "Tourmalet" magique aujourd'hui ; on peut dire ce que l'on veut du Tour de France, mais il a de la magie en lui ! Pinot beau vainqueur et Alaphilippe incroyable , je pensai qu'il allait calé , mais le maillot jaune donne des forces ....
Antoine Blondin aurait été heureux ...
la faute d’orthographe est due au manque d'oxygène , c'est dur le tourmalet .....ahahhah
SupprimerAlaphilippe qui laisse la victoire à Pinot en souvenir de la Planche et pour lui enlever l'amertume d'Albi...
RépondreSupprimerThomas et Quintana qui craquent...
Une belle journée. Comme annoncé
Pinot 6ème au général qu'a 3 mns ; rien n'est fait !!!
SupprimerMe suis trompé sur INEOS pas à la hauteur sur cette grosse étape de montagne. Moovie star à bien travaillé mais les leaders n'ont pas suivi. Pinot à pu compter sur l'accélération de son coéquipier Godhu qui lui a bien préparé le terrain. Aprés, ses jambes n'ont pas roulé carré ! A confirmer demain puis dans les Alpes. Quintana, Bars et loin dans la campagne
SupprimerGuère mieux pour Valverde, fulsang et consorts. Drôle de tour.
19 juillet 1954 : l ’enthousiasme d ’une première
RépondreSupprimerPremière chronique, extrait de « Du pin et des jeux » (p. 17*)
« De Bordeaux à Bayonne, je me suis étonné d’être dans cette caravane qui décoiffe les filles, soulève les soutanes, pétrifie les gendarmes, transforme les palaces en salles de rédaction, plutôt que parmi ces gamins confondus par l’admiration et chapeautés par nescafé. Je peux le dire, mon seul regret est de ne pas m’être vu passer. [...] C’est donc aux spectateurs que j’en avais, tandis que nous poussions notre troupeau de coureurs à travers des villages où les notables s’érigent en chefs d’îlot de l’enthousiasme. Je savourais la ferveur qui s’attachait à notre transhumance. Elle nous rappelle que l’art de vivre est d’abord un système de communication des êtres. »
Magnifique ! On comprend alors son goût pour les verres de contact ...
Supprimer🍷🍾🥂🚴♂️🚴♂️
Supprimerin vélo veritas !
Supprimerexcellent !!!!!
SupprimerPinot/Alaphilipe coachés par Macron pour le Tourmalet : faites gaffe les 2 quand vous prendrez votre retraite sportive. Accumulez les points...
RépondreSupprimerVélo encore : les All Blacks ont fait le Tour d'Argentine en 90 mn, chasseurs devenus proies des Pumas survoltés, ils ne marquent aucun point en 2e mi-temps .
RépondreSupprimerBon OK, ils gagnent à la fin mais cet air de tango va leur trotter longtemps dans la tête .
Ce qui leur trotte dans la tête c'est de maintenir leur suprématie, et l'échéance est à venir. Alors pas de précipitation. Ils savent quand même qu'ils seront attendus. Laissons les pumas danser. On verra quand la bise fut venue...
SupprimerDes AB en version bis
SupprimerMais jusqu'où s' arrêteront ils ?
RépondreSupprimerHeureusement tout ces efforts vont les fatiguer pour la Coupe, c'est la dessus que mise notre préparation à nous qu'on a !
Allez, c'est taquetique, je vous expliquerai
Bardet parle d' "une ombre vagabonde . Cauchemardesque que je traîne depuis deux semaines à chaque coup de pédale . Réaliser et admettre que je ne suis pas du tout au rendez vous fixé est un vrai supplice ... j'espère que le moral saura compenser ." Une belle lucidité et dit avec poésie en plus . Cette ombre vagabonde est splendide et inhabituelle chez les cyclistes pros .
RépondreSupprimerFera 1 bon consultant journaliste. A côté des expressions cyclistes de Jaja.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerY a pas que les fleurs qui poétisent...
Supprimeroui, pour lui le tour mal est cette année ...
SupprimerPar ombre vagabonde cauchemardesque, il veut simplement dire que sur la PS4 son fantôme virtuel vient de lui mettre 20 minutes
SupprimerPas mal Lulure, mais je ne vois pas Bardet sur PS4, ni aucun coureur d'ailleurs : trop d'efforts physiques et trop de sueur dans le cyclisme pour s'accommoder des délices du virtuel . Et puis Bardet c'est un cérébral -sans doute son talon d'Achille - il pense trop . Il faut être un peu animal pour réussir le Tour, y aller en force et à l'instinct . Comme le Blaireau . Après bien sûr il y a les stratégies d'équipe, la technologie et là je suis d'accord : on est bien dans le monde de la PS4... mais les coureurs ne sont alors plus que des pions .
SupprimerSelon Alexandre Martin coureur pro et philosophe, vélosophe donc, auteur de « Socrate à vélo », adepte de la formule de Bergson : « il faut penser en homme d'action et agir en homme de pensée », « Flaubert disait qu’on ne peut penser qu’assis tandis que Nietzsche affirmait que seules les pensées que l’on a en marchant valent quelque chose. Le vélo réconcilie Nietzsche et Flaubert en réunissant les deux conditions, car nous sommes à la fois assis et en marche quand on pédale. »
SupprimerMais faut croire que le mélange des genres ne plaît pas à tout le monde puisque son parcours académique « a failli connaître un coup d’arrêt prématuré face à la difficulté de trouver un enseignant disposé à diriger son mémoire intitulé « Le sport moderne : une mise en application de la philosophie nietzschéenne ? »
Faut dire que ce n’est pas facile d’effacer les clichés collant à la peau des sportifs, montrer que l’effort physique n’est pas l’ennemi de l’activité intellectuelle, que la tête et les jambes n’ont pas lieu d’être distinguées.
La tête et les jambes ?
Z’avez 4 heures.
https://youtu.be/B97_TUyWygE
L'ombre vagabonde cauchemardesque du dopage .... Celle qui métamorphose au moment où s'y attend le moins, cette ombre du manque qui rend dépressif à coup sûr ... actuellement recours à l'usage abondant des corps cétoniques au nez et à la barbe de l'AFLD. A intensité élevée, vous tapez dans vos réservés graisseuses si vous n'avez plus de glucides circulants d'ou l'insuline, le plus puissant anabolisant ajoutés aux corps cétoniques ingérés en course, savante alchimie pour une performance maximale. Si vous êtes attentifs, regardez les coureurs se pincer le maillot sur le côté ou en abdominal dans les montées et boire les bonbonnes péchées dans la voiture du sponsor pour les jeter ensuite là où il n'y a personne .... Certains doivent avoir le même fournisseur comme du temps de l'EPO ...
SupprimerRegardez hier Geraint à la rue derrière Alaphillipe et subitement remontada spectaculaire alors que la veille dans le Tourmalet il était of. Pourquoi ? Parce qu'il savait qu'il ne serait pas contrôlé hier ..... Enfin je dis ça je dis rien ....
Sinon pas de grand grimpeur comme jadis capable de partir de loin pour tuer le Tour. Du sur mesure insipide sans plus contrairement à l'extase populaire.
On a parlé de Guillaume Martin le 5 juillet je te remets une partie de mon post : Télérama encore Guillaume Martin cycliste philosophe est interrogé : C’est une vision très individualiste. Vous écrivez que, chez Nietzsche, « la volonté de puissance […] sert à décrire la tendance naturelle qui pousse chaque être à s’accroître » et que « le concurrent n’est qu’un moyen pour cela ». Peut-on voir l’autre comme un partenaire ?
Supprimer- Il faut faire attention aux termes. Dans l’aïkido, on parle de « partenaires » parce que la recherche est commune. Mais dans le cyclisme je parle « d’adversaires » car la recherche est individuelle. L’autre est un outil, un aiguillon pour me dépasser moi-même, et je me dépasse en le battant. Il ne faut pas avoir honte de dire que, dans la compétition, la finalité est de battre l’autre."
Il fait le Tour et en même temps il a une pièce à Avignon "de Platon à Platoche" ou un nom comme ça . En philo c'est pas un rigolo, j'ai lu quelques pages de "Socrate à bicyclette "... assez ardu, en plus faut bien connaître Nietzsche . A vélo le gars s'est montré deux ou trois fois on devrait le voir davantage dans les Alpes ; beau garçon en plus de toutes ses différentes facettes .
@Tautor ; m'enfin le corps c'est tonique / le corset tonique ? Julian Alaphilippe en prend aussi " ça fait partie de notre plan nutritionnel ..."
Effets à long terme inconnus ... en fait sont des apprentis sorciers, un rien kamikazes .
Joli Pom... échappée belle... le grand Friedrich nous accompagne ...
SupprimerJ’aurais dû me douter, Gob-Gariguette que tu connaissais le vol de l’oiseau-philosophie :-)
SupprimerD’Éric Fottorino alors qui « part demain » après son Tour du Monde et n’oublie pas son Petit éloge de la bicyclette.
😎🚲
SupprimerNietzsche par-ci, Nietzsche par-là, perso, lorsque je me mets en danseuse (on se moque pas svp), mes pensées se limitent. Faute d'irrigation du cerveau (on se moque pas bis)
SupprimerEn tutu et ballerines ?(on se moque pas, ter). Ça peut étre manietzschéen
Supprimerça doit être la nouvelle tenue du ST, c'est la reprise aujourd'hui alors forcément les athlètes s'entraînent dur #onsemoquepas #Stade tutulousain
SupprimerOn s' est fait une De Rugy ce midi ( langouste australe, ça le fait) pour digérer !
RépondreSupprimerParce que le p'tit dej fût plutôt roboratif, qu'on en juge :
Une épaisse tartine de Springbocks , tout en contrôle musclé, impressionnant !
Et deux Jantjies pour le même prix , un De Jager bien chaud, cherchez pas, ils seront la !
Allez les verts
Ce sont mêmes les outsiders parfaits
Supprimeret pour faire passer un "Pinot Chio c'est un vin 100% Pinot Noir du sud, un vin facile et croquant qui chante la cigale" Pinocchio fallait oser ... Bon en même temps Pinot ça expose à de nombreux jeux de mots avariés - je vous laisse imaginer - Alaphilippe c'est déjà plus compliqué . Et rien à faire avec Geraint Thomas ... ah si une anagramme : Thomas régnait . Ah flûte !
RépondreSupprimerYes !
SupprimerA tous les coquins du blog - si ! si ! il y en a ... - lisez la chronique de Léon Mazzella sur son blog KallyVasto, là en bas c'est intitulé " Dans le rétroviveur" et c'est succulent ... 😎🍹
RépondreSupprimerEffectivement. Succulent est le mot
Supprimer..ah oui, plus que succulent !! ... merci Gariguette de lire pour nous . ... " un slow braguette avec une Marilyn de chef-lieu de canton..." extra !!!
RépondreSupprimerOuaip,très sympa.
SupprimerSuis pas très devise comme mec , mais "Contre l’esprit de sérieux qui nous les brise menu ", ça me cause bien .
Allez les Marilyn de chef lieu
Puisque c'est jour de repos, deux sites sympas pour se cultiver, s'informer ou se distraire ... https://www.lepetitbraquet.fr/recueil.html
RépondreSupprimerhttp://velotextes.fr/
avec des bons mots de coureurs que je vous laisse découvrir, ils parlent même assez librement du dopage ( "après" bien sûr )et quelques auteurs dont Pierre Dac
"Sans l'invention de la roue, les coureurs du Tour de France seraient condamnés à porter leur bicyclette sur le dos"
"Cyclistes, fortifiez vos jambes en mangeant des œufs mollets"
"Il est idiot de monter une côte à bicyclette quand il suffit de se retourner pour la descendre "
Bonne pioche ! 😎🚲
Rien à voir, au fait Tautor, environ 200 CHSU en grève et personne en parle....
RépondreSupprimerRestez dans la course... bientôt une bien belle surprise sur Côté Ouvert... Grand braquet
RépondreSupprimerArnaud Méla dans le calendrier des dieux du Stade ? Laporte va entraîner le Zimbabwe ? Fabien Galthié s'est décidé à sauter à l'élastique ? ... non mais que de suspense !!
SupprimerEn attendant la belle surprise, c'est un peu moins réjouissant http://sport24.lefigaro.fr/rugby/actualites/licencies-de-rugby-dans-le-monde-la-france-degringole-la-chine-s-eveille-966886?utm_source=app&utm_medium=sms&utm_campaign=com.sport24.android
un petit Toulouse/ Pékin ça fait rêver, non ?
Non, pis l'élastique pour Nono,l'est trop mince !
SupprimerLa belle surprise :
Cipriani, pas retenu par les Rosbifs est naturalisé froogy's. ...
Allez France.
Non. Pas du rugby du cycle et du vrai bon authentique
SupprimerZavez pas idée...c'est ça qu'est bien.
SupprimerVous savez pourquoi le Tour 2019 est plus passionnant que les précédents ? Parce que c'est le retour des Trois Mousquetaires dans une France qui s'ennuie un peu . De l'action, des personnages forts, des poisons : tout y est !
RépondreSupprimerDe l'action grâce à un parcours hétéroclite tenant davantage de la diagonale du fou que de la boucle habituelle, la montagne - les montagnes - toutes entassées à la fin ça peut redistribuer les cartes .
Des personnages forts avec un D'Artagnan/ Alaphilippe plein de fougue, barbichu comme son modèle, caracolant sur sa monture comme notre cadet de Gascogne préféré ; un Athos/ Bardet tourmenté à souhait, secret mais respirant la bonté, un humaniste de la petite reine ; un Aramis/Pinot séducteur, visionnaire et ambitieux ... Qui sera Porthos ? Mais Peter Sagan voyons ! Pas bien fin mais si sympathique ...Ils sont tous là rivaux en principe, complices au final ?
Des poisons enfin qui, cette année, se nomment "cétones" . Tous les connaissent, certains en ont tâté, est-ce Milady cette obscure messagère du Mal, qui est venue agiter ses dentelles et ses flacons maudits devant nos héros ? Qui cèdera ? Qui en prendra ? Qui gagnera ?
N'en doutons pas, Mazarineos, point cardinal mais grand organisateur des desseins mystérieux de son entreprise malsaine a déjà écrit la fin de notre histoire ...
Il n'y a plus qu'à attendre et vibrer !
Oui, mon petit doigt mi la dit aussi. L'équipe à Mazarineos complote pour montrer les dents, elle. Avec l'aide de flasques qu'on trouve pas dans le commerce, mais dans le coffre à Portalos gants de velours poigne de fer qui voudrait bien récupérer encore le big bijou jaune de la reine. Depuis le temps qu'elle se fait déposséder, devrait étre à poil, dessous. La fin (faim) sur Canal X.
RépondreSupprimerAttention, dans dix minutes, Côté ouvert change de braquet ! Direction le cœur du Tour ! Je vous annonce de la sueur, du cambouis et des larmes...
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