Certaines photos valent mille mots. D'autres se passent de commentaire. Quand, sur la pelouse de Yokohama, Siya Kolisi brandit le trophée Webb Ellis entouré de ses coéquipiers, nul besoin de légende. Regarder suffit. Je ne sais s'il s'agit de rugby : l'événement dépasse la seule circonférence ovale. Après François Pienaar élevé dans un contexte d'apartheid et félicité par Nelson Mandela pour avoir su conquérir une coupe qui servirait à unifier la nation arc-en-ciel meurtrie, surgit maintenant Siyamthanda Kolisi.
Cent vingt-huit ans de rugby springbok derrière le soixante-et-unième capitaine de l'équipe nationale. Son parcours force le respect : orphelin, un township pour terrain d'enfance, la faim en viatique, la misère comme horizon, le seul xhosa - l'idiome de Mandiba - pour se faire entendre. Mais voilà, le rugby croisera sa vie pour construire un destin. Qui va l'élever. Au rang désormais d'icone. Ou plutôt de symbole : celui de toutes les convergences.
Les matches laissent un score. Cette finale imprimera une trace. On peut ne pas aimer le jeu pratiqué par les Sud-Africains. Mais ils se foutent bien des notes artistiques que les esthètes peuvent leur donner. Ils pratiquent leur rugby, imaginé par un pasteur, le révérend George Ogilvie, retourné au Cap après avoir suivi ses études dans un collège anglais, Winchester, où se pratiquait un jeu plutôt viril et rugueux appelé the scrum.
Ca ne s'invente pas. Ou plutôt si. Il y a de siècles de cela, chaque collège privé anglais (il ne s'agit pas d'un établissement pour pré-ados mais d'un mix Terminale-Prépa-Université) dispose de sa propre activité physique : le mur à Eton, le football à Rugby, etc. Ogilvie a découvert la mêlée à Winchester et n'aura de cesse, revenu en Afrique du Sud, d'encourager la pratique de cette activité physique collective qui colle bien au caractère combattif des ouailles liés dont il a la charge.
Vous imaginez où cela nous mène. La mêlée fantastique, écrit par Denis Lalanne, traite du test-match de 1961 à Colombes, un 0-0 qui fascina toute une génération bien après que les Springboks de Hennie Muller eurent dévasté l'Europe du Tournoi des Cinq Nations en 1952, inspirant Lucien Mias à peaufiner le demi-tour contact six ans plus tard pour réaliser l'exploit de vaincre ces Rugbymen du Diable sur leurs terres avec une équipe de copains. La mêlée, creuset de l'âme ovale sud-africaine, donc.
Tout sauf un hasard si sur une ultime mêlée les Springboks de Pienaar bloquèrent en 1995 l'avancée du XV de France à Durban sous un déluge de doutes et de frustration pour s'ouvrir le chemin de la finale et de la rédemption politique. Quand j'ai vu les huit avants springboks soudés comme un seul engager une flexion et disloquer la mêlée anglaise, samedi, je n'ai pu m'empêcher de penser au serment du révérend Ogilvie.
Alors que les Springboks de Paul Roos affrontaient une sélection des îles Britanniques, se posa un problème de maillot. Les Lions jouaient en blanc. Pas question de leur proposer, hospitalité oblige, de changer de tunique. C'est alors que le révérend Ogilvie invita Paul Roos à récupérer les maillots de l'équipe de son diocèse, en coton vert olive avec une mitre sur le cœur. Pas étonnant qu'en Afrique du Sud le rugby soit plus fédérateur que ne peut l'être une religion.
Depuis une vingtaine d'années, le législateur soumis à la volonté de l'industrie du spectacle a cherché par tous les moyens à édulcorer cette phase de jeu qu'on appelle mêlée et qui, pour le profane, ressemble à un amas alors qu'il s'agit bien de la plus formidable épreuve de fusion, de technicité et de volonté jamais inventée, à même de jauger l'engagement d'un groupe vers un but commun, de juger la valeur intrinsèque d'un pack, et surtout sur terrain gras. Toutes les règles et les injonctions, les commandements et les alinéas ne pourront jamais changer cet axiome : pas de mêlée, pas de succès !
Ancien cornac du pack biterrois de la grande époque, Richard Astre m'écrit ce message que je vous transmets sur un pas : "Le rugby demeure un sport de combat collectif. Les mêmes valeurs sont toujours présentes : humilité, solidarité, courage, discipline... Tout le monde connait ces poncifs mais il ne faut pas confondre objectifs et moyens. Quelle action, quelle maîtrise, quel comportement, quelle intelligence mettre au service de la stratégie, tout en faisant abstraction de son propre ego ? La conjoncture très compliquée en Afrique du Sud a cimenté la cohésion de cette équipe. L'unisson entre avants et trois-quarts, avec une grande détermination dans l'affrontement, a suffi pour anesthésier toutes les velléités anglaises."
L'entraîneur sud-africain Rassie Erasmus a raconté à l'issue de cette finale remportée sur l'Angleterre (32-12) qu'il avait suggéré à ses joueurs de ne pas céder à la pression du résultat après leur défaite inaugurale contre les All Blacks lors de ce Mondial japonais. "La pression, en Afrique du Sud, c'est de ne pas trouver de boulot, c'est d'avoir perdu un proche, assassiné. Nous, notre objectif, c'est de donner de l'espoir. Pas avec des mots mais en actes. Sur le terrain." C'est d'unir une nation. Unissons donc à l'unisson !
Souvent, la finale d'une Coupe du monde donne le ton pour les années à venir. Celle-ci nous ramène aux vertus immarcescibles du football tel que pratiqué à Rugby. Les rats de bibliothèque ont beau vouloir faire mourir Webb Ellis en dévissant le mythe fondateur de son piédestal, la transgression reste gravée dans ce marbre placé sur le mur d'enceinte. C'est donc avec un beau mépris pour l'ère du temps que les Springboks, discrets durant ce Mondial, à la fois terriens et mercuriels, sont parvenus à se transcender au bon moment, gardant vivaces les racines de leur histoire pour mieux greffer des éclairs de génie au bout de leurs ailes.
Encore une fois, l envoi touche.
RépondreSupprimerJe voyais l Angleterre meilleure objectivement mais il leur a manqué ce supplément d ame. Et l incertitude était boks. Le doute sur leurs arrières a été levé.Ce que tu dis sur Erasmus est plus que significatif. Ce n est pas une fin en soi le rugby. Juste un vecteur, une force. Erasmus a compris ou était l AME du rugby de son pays et de son pays tout court. D abord dans l expression de la force brute, celle du rhinocéros. Et il a aussi su y adjoindre des ailes d enfer à sa bête à corne. Comme un symbole, peut on relever que ce sont deux blacks/métis qui ont achevé ce match ?black blanc boer. Ca nous ramène à une réalité. Celle d un peuple qui se rattache à un panache vert.
C est bien dit, on peut ne pas aimer. Mais j admire cette force de conviction. Et puis qu a cela ne tienne, nous avions certes le jeu de mains. Mais les grands succès de France se sont construits par la griffe de hordes sauvages.
Nous pensions tous que l'Angleterre, dans la foulée de son succès stratosphérique face aux AB, allait s'imposer en finale. Mais le rugby n'est pas une science exacte. Le supplément d'âme des Springboks a fait une sacrée différence. Leur plan de jeu aussi...
SupprimerEn tous cas, je ne sais pas quel pas le rugby sud-africain a fait aujourd'hui mais des petits hommes verts ont volé entre les Géants
RépondreSupprimerAbsolument
Supprimer"... gardant vivaces les racines de leur histoire pour mieux greffer des éclairs de génie au bout de leurs ailes"
RépondreSupprimerUne phrase magnifique Ritchie!
Le match en un bout de phrase, bravo!
You welcome, Steph. Cette phrase, d'ailleurs, je l'ai réécrite au moins trois fois pour trouver la bonne musique, le bon rythme, l'enchaînement qui va bien. Ca me fait plaisir que tu notes sa ligne mélodique...
SupprimerLa mélodie, les métaphores et le sens profond m'ont beaucoup plu en effet! 👏
SupprimerLe seul article qui m'avait fait douter de la victoire annoncée des Brits - ils venaient de concasser les AB, il y a un an, un siècle ... tout juste une semaine ! - cet article était une interview de Deon Meyer, l'écrivain Sudaf extraits : "en ce moment, on a vraiment besoin de croire en quelque chose, quelque chose qui nous remonte le moral. Les Springboks sont notre meilleure chance pour ça ! Parce que les choses vont plutôt mal dans le pays. En tant que nation, on n'est pas dans une bonne situation . Les bons résultats des Springboks au Japon ont-ils changé quelque chose dans l'esprit du public ? Les choses sont un peu plus stables que pendant les émeutes raciales du mois d'août. Il y a même un soupçon d'optimisme dans l'air !...Ces victoires, comme en 1995 et 2007, ont un effet sur notre humeur. Ça nous réunit. Il y a un enthousiasme palpable qui traverse le pays..."
RépondreSupprimerPlus que les fines analyses des uns et des autres, ces mots qui ne parlaient pas de rugby mais de mental, d'âme si l'on veut , ces mots là me laissèrent songeuse comme les souhaits de Janlou ce matin ... Quoi ? Mes Brits si puissants devraient se méfier des Boks bourrins ? !!
On ne lit jamais assez les bons auteurs . ( si Janlou, j'insiste !)
Je devrais être atterrée et pourtant rien de tel : j'ai trop aimé Victor Matfield pour détester tout à fait ces vainqueurs là . C'était mon deuxième choix, les voilà couronnés . C'est mérité . Et cela nous laisse face à nos sempiternelles questions : pourquoi eux ?
Comment une équipe somme toute peu attirante sur cette CDM s'est-elle hissée à ce niveau après des matches quelconques ? Mystère du sport . C'est aussi pour ça qu'on l'aime tant !
Bonne soirée .
comment ça" pas attirante" cette équipe? Mais c'est le vrai rugby où tout commence devant et les joueurs de piano n'y arrivent que si celui-ci lui parvient en bon état; Parmi tant de pronostiqueurs et soit disant connaisseurs( je n'en suis pas plus qu'un autre) comment n'ont ils pas vu que l'AFS à la meilleure première ligne au début et sur le banc, je dirai même que celle du banc est supérieure. Quant à la seconde ligne, pour l'instant on en voit 4 de niveau hautement mondial.
SupprimerGeorges j'ai écrit "peu attirante SUR CETTE CDM"... depuis 2 ans on les voyait plutôt inconstants mais sans doute avançaient ils masqués ... tu n'en as que plus de mérite à en avoir fait tes champions :-)
SupprimerMerci Richard, l'ode à la mêlée que j'aime tant, ce pasteur pas croyable, digne d'un Out Of Africa...... ce mot aussi: "immarescibles".... juste EXCELLENT!
RépondreSupprimerJ'avais donné les zangliches à 35 - 10, suite à ce match total face aux blacks qui bouffent l'espace vital du rugby (et y'en a soupé du reste) ; mais j'avais oublié ce truc incroyable q'ils ont, ces terribles sudafs.... il la gagnent cette fichue coupe. bravo à eux, pays de blessures, peuple de mélange, ou l'inverse peu importe.
De rien Jules (Kudekask)...
SupprimerYes Ritchie très belle phrase , tout comme la mise en perspective de ce match par Erasmus , je ne connais pas cet homme mais il a le regard intelligent et un sourire qui est une invitation à le côtoyer
RépondreSupprimerPour les Anglais et Mr Eddie la question est : " qu'est ce que cette défaite dit de nous " ? et méditer pour ceux qui ont été durs voire méprisants avec les AB que gagner et être au plus haut niveau aussi longtemps n'est pas un hasard ,le match de poule entre les SA et les AB était de toute beauté
Les SA n'ont jamais galvaudé leur identité de jeu et la couleur qu'ils y ont ajouté leur donne une dimension qu'ils n'avaient pas jusqu'alors ,sans parler du "lutin ailé " l'insaisissable Kolbe
J'ai adoré ce match , la construction de cette victoire , le Rugby se joue à 23 dit Mr Eddie , ben oui les "finisseurs " étaient SA aujourd'hui , " la défense est la meilleure attaque ' ben oui les SA ont appliqué ce principe . Merci qui ? Merci Mr Eddie
Thanks Paco ! Erasmus a fait un beau voyage...
SupprimerEn ce qui me concerne , autant j'ai aimé cette victoire de 95 ..car victoire d'un homme Mandela qui imaginait et voulait son pays .. autant cette victoire de 2019 me laisse froid car on ne refait pas l'histoire ... et que le capitaine soit noir me parait aussi évident qu'il soit blanc à partir du moment où il est le meilleur même si c'est des afsud dont on parle .... j'ai aimé cette équipe anglaise pour son jeu et je dis et redis que le meilleur n'a pas gagné aujourd'hui sur l'ensemble du tournoi ... un match est un match et vae victis...bonne nuit
RépondreSupprimeroui j'ai les mêmes regrets que toi Marc sur ces Anglais là, leurs clubs restent Champions d'Europe et j'espère qu'ils remporteront le Tournoi, car ils me semblent bien supérieurs aux autres équipes nordistes, pour le Sud ça viendra, ils les battront ... 4 ans pour Lancaster, 4 ans pour Jones et c'est encore trop court ! Au passage nous voudrions être prêts pour 2023 ? Quelle blague !
Supprimer“...On s'balade dans l'atmosphère sur une sphère
RépondreSupprimerune bille une boule un ballon qui tourne en rond
passant des nuits si sombres à la lumière
nous voilà ensemble
unis vers l'uni...”
Rien à ajouter sur les Boks.
Tout est dit et si bien dit par Ritchie si ce n’est que je préfère -et de loin- cette victoire à celle de 95 trop politique à mon goût...
Sinon, puisqu’il fut beaucoup question d’instinct ces derniers temps, nous aurons loisir de disserter longuement sur les vertus (autres) qui ont permis aux anglais en demie puis aux Boks en finale de l’emporter, gaillardement.
Par ailleurs, j’ai trouvé les anglais très français sur ce coup-là.
Incapables de rééditer leur performance des demi-finales.
Va bien falloir qu’un jour, dans l’hémisphère nord, on cesse de vivre une victoire face aux Blacks comme un exploit en soi...
C'est marrant, Pom, mais je pensais à cette chanson en réfléchissant au titre. Michel J.
SupprimerAlors que moi, c’est ton texte qui m’a immédiatement renvoyé à cette chanson :-)
Supprimerton texte ritchie me renvoie dans l'atmosphère des romans de Wilbur Smith et les sentiments violents et héroïques que tu nous retraces avec tant de talent. Autant la victoire de 1995 laisse un goût amer, celle de 2007 une tristesse de non match, autant ces envolées d'aujourd'hui m'ont apporté une grande joie.
RépondreSupprimercette coupe du monde aura tout de même mis en valeur les équipes qui ont apporté de l'enthousiasme à leur rugby. Ceux qui maîtrisent leurs gammes suffisamment pour jouer en virtuose à pleine puissance. j'ai aimé le bonheur des verts rentrés sur le terrain, la synergie totale des joueurs titulaires et remplaçants.
deux images me restent dans la tête, c'est Owen Farrell conquérant et dominateur lors du haka des AB, et son désarroi quand Cheslin Kolbe lui a fait l'intérieur et l'hélicoptère pour s'envoler en terre promise. bah oui, mon garçon, tu peux briller un samedi et manger l'herbe le samedi suivant. Pourtant, j'ai une affection particulière pour ce joueur, entier jusque dans son côté sale gosse et talentueux quand ça veut.
Ce peuple souffre mais il vit debout.
ce soir, je suis sud africain, japonais, un peu anglais, un peu neo z avec le panache d'un Kieran Read au soir de son dernier match, d'un SBW, Crotty et cie. un grand merci à Alun Wyn Jones, dans la grande tradition des capitaines gallois.
Enfin, je me sens français aussi parce que cette belle finale a mis en valeur la clarté de l'arbitrage de Jérôme Garcès, qui même s'il est rendu au même niveau que la météo, a fait briller sur le match un soleil éclatant sur la conduite de son match, avec l'aide de Romain Pointe
j'appelle de mes voeux que les dirigeants aient tiré une belle leçon des grands de cette coupe du monde et qu'ils connaissent l'itinéraire pour briller dans leur boulot de dans 4 ans...putain 4 ans. c'est long, 4 ans mais quand on sait comment on peut gâcher 4 ans depuis la branlée de 1995.
Mais on est champion du monde des jeunes, alors qui saura faire la bonne recette avec des produits d'une telle qualité ? faisons confiance à Galthié, pour le terrain et un pro du management des hommes pour le vestiaire.
Puisque c'est l'heure du bilan un bémol pour moi c'est quand même le match Japon / RSA ... pas bien aimé que ces Golgoths punissent ainsi l'équipe la plus innovante, la plus agréable à voir jouer, la plus ... la plus quoi ! L'équipe du Japon est moi moi LA révélation de cette CDM, avec à la clé les meilleurs moments, les plus belles passes et un état d'esprit formidable
SupprimerEt un salut quand même à l'Uruguay et la Georgie, des "petites" équipes en termes de rugby mais qui ont montré du coeur à l'ouvrage .
Je ne me reconnais absolument pas dans le rugby français actuel et n'ai pas du tout apprécié leur parcours en CDM ; pour la suite je ne fais confiance à aucune des personnes en poste et encore moins à leur capacité de se mettre en synergie . Ibanez est encore sous le charme de son séjour néo zed, pourra-t-il faire partager ses nouvelles convictions ? Je le souhaite mais j'en doute ; seul Mignoni s'est clairement prononcé pour une tabula rasa . Ca fait pas beaucoup de volontaires !
Merci Philippe, pour ce beau dièse.
SupprimerBelle démonstration je suis très satisfait de la victoire sudafrtcaine
RépondreSupprimer. Il m'a semble des anglais impuissants et très suffisants.
Who are you ?
SupprimerT'as raison Gariguette, complètement lost le Zan Lou, sûrement un p'ti côte Bill Murray 😊
RépondreSupprimerMais pour que tout le monde profite de ce chef d'oeuvre du commentaire qui est au sport ce que Christian Jean Pierre est a Pulitzer,je vous le copie, un peu cabo , je sais :
Après une troisième mi-temps toute en contrôle, une nuit seraine propice à la réflexion, nous sommes en mesure de vous livrer une l'analyse pertinente et prendre la hauteur dont ce blog, le monde aussi, à grand besoin.
Donc:
YESSSS,oh putain, que c'est bon, YEEEEEEES,OUI,DA,SI,は,JA !!!!!
Gaan suid-afrika
Et pas trop la peine d'insister pour le coup,ineffable Dauphinogodonesque, sur mes lectures.
RépondreSupprimerLe papa du bodyguard Lemmer, de l'inspecteur Griessel ou de 'Zet'encombre ma table de nuit.
En confidence il influe même parfois sur nos itinéraires vacanciers.
Allez, traîner du côté de Loxton ou Messina, fô être motivé,même pas un golf !
tu n'as pas compris mon post ; il s'agissait de toi comme auteur en référence à ce que tu as écrit hier matin en souhaitant la victoire Sudaf . Mais Deon Meyer est pas mal non plus .👍🏉
SupprimerEn début de match, pendant l’arrêt de jeu dû à la blessure d’un anglais, deux poupons en bord de touche, devant les cameras, se donnent des coups d’épaules en se regardant d’yeux oscillants entre vide et arrogance.
RépondreSupprimerTrois joueurs sortiront sur blessures dans l’équipe adverse. Peu d’agitation mais quelques regards profonds faisant à eux seuls conversation entre l’ensemble des coéquipiers.
Les uns sont champions du monde, les autres finissent à la deuxième place.
Plutôt de la détresse que de l'arrogance, non ? La blessure de Sinckler entraîne l'entrée immédiate de Dan Cole, Marler le force à s'échauffer, alors que Cole ne veut pas ( raconté par Marler en conf de presse) ... ça ne suffira pas, Cole est rincé et le sait, il ne tiendra pas la mêlée . C'est là à la 3e minute - mais il y aura d'autres moments clés - qu'ils perdent le match, heureusement ils n'en ont pas encore conscience .
RépondreSupprimerD'accord avec vous sur l'excellente entente Sudaf, grande économie de mots, sont complètement dans leur match, pas les Anglais ...
Juste pour Guariguette
RépondreSupprimerMignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose (1)
Sa robe de pourpre (2) au Soleil,
A point perdu cette vêprée (3)
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
Las ! voyez comme en peu d'espace,
Mignonne, elle a dessus la place
Las ! las ses beautés laissé choir (3) !
Ô vraiment marâtre (4) Nature,
Puis qu'une telle fleur ne dure
Que du matin jusques au soir !
Bien joué Lulure !
SupprimerJ'en ai un autre pour toi, ça parle aussi des roses fanées, c'est de Corneille et aussi de Georges Brassens pour le dernier couplet, ne pas rater le dernier vers ! 😂😂
Marquise si mon visage
A quelques traits un peu vieux
Souvenez-vous qu'à mon âge
Vous ne vaudrez guère mieux
Le temps aux plus belles choses
Se plaît à faire un affront,
Et saura faner vos roses
Comme il a ridé mon front.
Le même cours des planètes
Règle nos jours et nos nuits :
On m’a vu ce que vous êtes;
Vous serez ce que je suis.
Peut-être que je serai vieille
Répond Marquise, cependant
J’ai vingt-six ans mon vieux Corneille
Et je t’emmerde en attendant 😂😂😂😂
N'evacuons surtout pas l'ombre inquiétante planant obstinément au dessus de ces performances "stupefiantes", qui plonge celui qui voudrait espérer voir une élite représenter sa base dans l'expectative.
RépondreSupprimerVoir des parents confier leurs enfants pour en faire des adultes meilleurs, je suis pas sur qu'on y soit !
Et c'est dommage parce même un peu moins vite, un peu moins fort ces trois la nous donneraient encore bien du plaisir.
Et peut-être plus d'espace pour l'attaque aussi.
Face à la constante Black, le mètre étalon, les deux autres larrons ont su hausser le curseur, et si le virage de 2015 est derrière nous, si la cuirasse a repris un peu d'épaisseur, l'obus reste performant.
Les années de plomb sont bien derrière ( p'têt un peu dans notre top 14 bien à nous qu'on a ), et les Penaud, Fikou, Farrell, May , Mapimpi,De Allende,Adams, Barrett.....ont de beaux jours devant eux.
Allez la promener dans tout le pays!
Au delà du rassemblement culturel social et patriotique que peut engendrer la victoire sud africaine que retiendra t'on de cette coupe du monde ? Malgré le typhon l' organisation structurelle et la ferveur du peuple japonnais qui je l'espère aidera au développement de ce magnifique sport en Asie. L' évolution du jeu par contre me laisse perplexe.Le combat reste la priorité en rugby c' est une évidence. Mais la course à l' armement dans ce domaine révèle chez moi quelques inquiétudes et inhibe en grande partie les ambitions offensives. Sans enlever la substantifique moelle qui a fait l' essence même de ce jeu ( no scrum no win ) ne devrait t' on pas favoriser la mise en place d' un règlement qui engendrerait moins de collisions dans les phases de ruck ( moins de blessures aussi ) et rendrait le rugby plus spectaculaire...
RépondreSupprimerEn l'absence de solution offensive devant ces defenses hermétiques l'évolution du rugby passera par le changement des règles, et non par le jeu
SupprimerLe Japon a montré et démontré que la vitesse (dans tous les domaines) restait une solution. Pas la seule, mais une belle piste à creuser.
SupprimerIl y a toujours une solution offensive, Lulure, ce qui manque de plus en plus, c'est la volonté de jouer un jeu tourné vers l'offensive. La vitesse est un moyen, les Japonais qui manquent de gabarits et de réservoir l'ont bien compris et travaillé.
SupprimerMais le cadre reste le même, le terrain a toujours les mêmes dimensions et on joue toujours à 15. L'intervalle sera toujours là pour peu qu'on le crée, et qu'on veuille le créer, par le mouvement (et donc la vitesse du mouvement), le placement, les courses, les appels, faux appels, etc..., tout ce dont parlait Christian pour créer l'incertitude dans la défense en face et lui faire commettre l'erreur qui va ouvrir l'espace pour franchir ou l'intervalle pour s'y engouffrer.
Ça n'empêchera pas de continuer à travailler la mêlée et la touche, mais si le rugby pouvait s'infléchir vers plus de volonté offensive, ça serait mieux pour le spectacle, et même pour les acteurs. Et là, comme le dit Philippe, le changement des règles peut aider.
Après tout, les règles ont rendu la touche et la mêlée plus propres, elles vont commencer, à force de cartons et d'exclusions, à réguler le jeu dur et les techniques de plaquage, pourquoi ne pas influer sur le jeu en sanctionnant tout ce qui l'enterre ou le ralentit ?
Comme le propose Philippe, on peut adapter la règle pour éviter les petits tas successifs, les déblayages bourrins à grand coup de casque, sur les côtés, qui vont de suite au sol, etc... toutes choses censées être prohibées par la règle mais rarement sifflées de manière systématique. Tiens, une idée comme une autre: au bout de 3 rucks au sol, l'équipe qui a la possession du ballon doit ouvrir sur un joueur au moins à une distance de 7 ou 8 mètres. C'est faisable, ça, et ça éviterait ces fins de matchs systématiques où l'équipe qui mène au score attend de petits tas en petits tas que passent les 2, 3 minutes jusqu'à la sirène libératrice et le grand coup de pompe dans les tribunes.
Mais même sans ça, commençons donc par appliquer les règles existantes avec sévérité; si on ne le fait pas actuellement, c'est parce que l'arbitrage lui-même est influencé par les mauvaises habitudes prises par le jeu. Par exemple, Joël Jutge nous avait bien expliqué que pour favoriser le jeu ou en tous cas l'initiative dans le jeu, on laisse un temps de latence à l'équipe attaquante dans le jeu au sol; celui qui vient contester le ballon au sol n'est pas immédiatement récompensé, on laisse quasiment à chaque fois un certain temps -une, deux, trois secondes- au soutien pour venir "sécuriser" le ballon. Mais ce faisant, on ferme aussi les yeux sur les passages au sol, les déblayages bourrins, sur les côtés, etc..., tout ce qui est hors la règle (rester sur ses appuis) ralentit le jeu et le rend plus brutal et dangereux. Diminuons ce temps de latence laissé à l'avantage de l'équipe attaquante, pour l'obliger à travailler plus la rapidité du soutien, moins de temps de passage au sol et plus de rythme de jeu, que ce soit pour continuer dans le sens ou ouvrir plus au large. C'est notamment ce qu'on montré les Japonais dans cette Coupe du Monde, peu de soutien au sol mais très propre et efficace, et tout de suite leur 9 qui est là aux fesses pour rythmer le jeu.
Je reste bien d'accord avec vous. La vitesse oui. Mais certainement une évolution de certaines règles
SupprimerUn même son uni. C'est ce que les boks ont réussi à jouer tout au long de cette CDM, hormis contre les blacks où ils ont regardé jouer la musique. Mais je reste également de l'avis de Marc que ça n'est pas la meilleure équipe (sur le papier) qui a gagné. On connaît leur style, leur puissance qui en fait à chaque match une équipe grandement à craindre. Mais qu'on peut contourner par la vitesse à condition de faire la maille devant. Ce que n'a pas tjrs su faire les britts sur cette finale et notamment sur la mélée où Sinckler est sorti très prématurément. Ce qui les a assez désorganisé. Secteur de jeu où les boks se font un principe d'être tjrs forts. Qu'ils se soient servis de leurs difficultés conjoncturelles actuelles comme motivation (citation plus haut dans le texte de Ritchie), OK. Mais rien à voir avec 95 historicopolitik. Là, la nation n'attendaient rien de plus particulier d'une réussite boks, dixit une copine qui est allée 15 j en Afsud en septembre juste avant la CDM, même pas de les voir gagnants. Et ça ne résoudra en rien leurs problèmes. Le pouvoir black en place (à priori une mafia) devient petit à petit plus puissant que celui blanc.
RépondreSupprimerEt puis voilà, ils me font pas rêver même si sur ce match c'est bien exécuté. Les gallois étaient à la peine en 1/2, et la rose pensait déjà envoyer ses pétales dans la foule pour fêter le sacrement. Eux sont restés très terre à terre en ne changeant rien à leur style. Ça a fonctionné dans leur tableau de parcours.Tant mieux. Au passage (certes avec 1 match de poule en moins) les britts battent Australie et Blacks pour venir échouer sur la plage sudaf. Où quand le son n'est plus à l'unisson.
On va dire que l'envie était peut être plus bocks.
Cette coupe du monde n'aura pas montré grand chose que toujours faire plus de fric et on anticipe déjà en faire plus dans 4 ans in France. On verra comment il est redistribué vis à vis des nations mineures, et si cela permet à certaines qui ont pu montrer quelque chose, de continuer à progresser dans le sens du Japon, qui lui possèdent des finances pour arriver à ses fins. Nous on se réjouira d'avoir eu 1 arbitre en finale, mais comme ils disent, ils préfèrent voir leur pays en finale.
"Un même son uni". J'aime beaucoup, Sergio.
SupprimerEn musique, un unisson désigne à la fois un intervalle musical et un passage musical basé sur cet intervalle.
SupprimerEncore une histoire d'intervalle
C'est aussi, un son produit simultanément par plusieurs voix ou instruments et faisant entendre la même fréquence.
Bien écrit, Lulure. Alors ce voyage à Paris ? Versailles t'a-t-il était conté ? Ou compté ?
SupprimerLa référence, toutes causes et palabres confondues, restent les All Blacks. La Rose va, comme le Coq, parler de cette victoire pendant des décennies sans pour autant capitaliser dessus. Jones va être obligé de s'aproprier d'autres paradigmes pour continuer à progresser. Cela passera t-il par une structuration plus aboutie du championnat anglais ?
RépondreSupprimerRassie a construit son succès sur l'identité du rugby bock et sur le pays en crise. Cette coupe du monde, mis à part quelques matchs de haute volée,m'a laissé sur ma faim. Trop de défenses, trop de violences gratuites, des règles inadaptées à la vitesse du jeu, aux masses en présence, des points à redistribuer entre pénalité, drop, essai, durée de la règle de l'avantage, etc. qui faussent totalement l'esprit du jeu. En ça, peut être que Mr Garcès, n°1 mondial va pouvoir apporter sa contribution au changement ? On fait pas du neuf avec du vieux. Pour un blog lu par la France du rugby, on est en droit de se demander si ces gens là comprennent le français ? Aujourd'hui se cacher derrière une poignée de jeunes, double Champion du Monde, blessés très tôt ( Dupont croisé, Bamba cervicales, Mauvaka ?, ....) qui font souvent banquette au profit d'une armada soutenue de gladiateurs ne va pas nous emmener sur le devant de la scène internationale. Faire pousser du blé sans connaitre le socle est un trompe l'oeil manifeste. Nous vivons sur le passé, avec des servants peu iconoclastes, fracturés de l'esprit et de l'égo, comme une vieille dame qui n'a pas compris que pour avoir chaud il faut mettre sur on. Nous restons le pays de la baguette de pain et du béret mais rien pour tartiner ou se mettre quelque chose sous la dent. La jachère a trop duré mais les hommes de terrain, intègres et honnêtes, sont rares en ce monde de l'Ovalie. Toutes ces générations qui ont réussi et vécu du rugby devraient pouvoir rendre gracieusement ce qu'ils ont reçu en leur temps.
"Gracieusement "? Mais t'es fou toi, et pourquoi pas gratos ?!! ^^
SupprimerAllez, c'est lancé un peu partout. Quelle est votre équipe type de ce Mondial ?
RépondreSupprimerBarrett - Kolbe, Lafaele, Vakatawa, Matsushima - (o) Pollard, (m) De Klerk - Du Toit, Vermeulen, Underhill - AW Jones, Itoje - Sinckler, Horie, Mtawarira.
Supprimer... p......., pas un français, c'est dire où on en est !!!!!..... ah ! si ...Vaka, ... repêché après plusieurs forfaits, ... pffft ça questionne sur comment sélectionne-t-on les joueurs non ????
SupprimerEn réponse partielle à Pipiou, au sujet de de Klerk, et de son jeu au pied" up and under" quasiment aucune erreur et il en a tapé bcp, ils ont donc un 9 parfaitement adapté à leur jeu. Pour Tautor, la limitation de l'avantage à 30s, a du pour et du contre, pour le spectacle c'est bien de le laisse courir, et on l'a bien vu avec les arcs en ciel, qui systématiquement écartent quand ils sont dans l'avantage.
RépondreSupprimerallez, je me lance
RépondreSupprimerBARRETT
KOLBE - DE ALLENDE - FARREL L- FUKUOKA
POLLARD - SMITH
CURRY - READ UNDERHILL
ETZEBETH - ITOJE
SINKLER - HORIE - MTAWARIRA
MEDARD - GOODHUE - NAGARE - DUTOIT - VUNIPOLA - WHITELOCK - MALHERBE - GEORGE - POIROT
J'aime beaucoup ton XV ( holala ce huit de devant !! ) , dans les remplaçants je mets Matsushima aussi .
Supprimeroui,il mérite aussi comme NTamack,révélation du tournoi, mais bon,y a du lourd
SupprimerDu Toit meilleur joueur du monde. Dixit WR.
SupprimerSan vouloir em"pieter", Steph Du Toit, s'il vous plaît!!!
Supprimer😉
Philou suis d'accord avec ton XV , quelques retouches avec Radrada , l'ouvreur Uruguayen , Leroux plutôt que Medard et Malherbe dans les remplaçants . Le problème y compris pour moi c'est qu'on oublie des joueurs talentueux d'équipe qui n'ont pas passé le cut
RépondreSupprimerAprès, on peut faire plus "fun", effectivement. Te connaissant un peu, je vois bien où tu veux en venir, Paco... ;-)
SupprimerMédard - Matsushima, Kerevi, Golonitsky, Radradra -(o)Berchesi,(m) Smith - Ollivon, Yato, Labuschagne - Mikautadze, Mafi - Francis, Kessler, Poirot.
-))) Et à les voir jouer ensemble ceux la , on pourrait être surpris !
SupprimerBarrett-Kolbé-De Allendé-Farrell-Adams-Pollard-A Smith-Du Toit ( prononcer De Toyyyy)-Vermeulen-Underhill-Itoje-Etzelbeth-Malherbe-Horie-Mtawarira
RépondreSupprimerAllez Chevreuse
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RépondreSupprimerCurry, 21 ans, ou le centre australien de 19 ans méritent autant que NT comme révélation .... Cocorico quand même.
RépondreSupprimerPour l'équipe type, à part Barrett, Read, Retallick, Itoje, Curry, Kolbe, Radradra et le demi de mêlée japonais, pour le reste très open à vos compos sans oublier certains éliminés partis trop tôt. Chez les Français, Dupont et Penaud.
Oui, Barrett, Kolbe, Itoje, Radradra que j'avoue avoir zappé sont incontournables.
SupprimerJ'y ajouterait Malherbe et Underhill.
Après fô faire des choix 😊
Allez Chevreuse
Ben j'aimerais pas avoir à gérer une équipe pareille, des egos pas égaux, sans parler du côté pépettes... Tiens des fois j'écrase une larme sur la dure vie des présidents du Top 14 ... petite, la larme 🙄🏈🤪
Supprimerj'ai encore l'impression que t'as une dent sur NT. par ailleurs Médard mérite plus qu'un strapontin sur ce tournoi
SupprimerSergio, les équipes sur le papier, franchement!
RépondreSupprimerJe comprends mal cette réputation faite aux Bocks actuels, le poids de l'histoire surement.
Ces trois équipes se tiennent aujourd'hui dans un mouchoir, jouent peu ou prou le même Rugby .
Et contourner Du Toit, De Allendé ou Kolbé par la vitesse, je demande à voir.
Allez Chevreuse
Quand je parle de contourner par la vitesse, c'est la masse physique du pack notamment, pas Kolbé évidemment
SupprimerC'est clair et si tout le monde jouait le même Rugby on s'ennuierait non ? Les Anglais se sont invités à force de boulot et d'une belle génération quand la lutte entre Titans durent depuis ........ ????? Me souviens plus... J'ai pas aimé hier j'ai adoré , c'est le troisième titre quand même et ils ne les ont pas eu par hasard !!!
RépondreSupprimerNous nous sommes immisces de temps en temps en pensant déjà "qu'on était pas si loin " .... et ça nous a conduit ou on sait ...
Donc au boulot , d'ailleurs EJ ne s'y trompe pas en disant qu'après les bières il faut s'y recoller et qu'il y aura du changement dans l'effectif et la stratégie ... Remettre le métier sur l'ouvrage
J'étais de très mauvaise humeur hier, j'étais sur la route retour de ma cure à Dax et fuyant devant la tempête en espérant qu'elle ne me rattraperait pas avant que je sois arrivé à Romans... Du coup, la finale c'était sur 107.7, autant dire que je n'en ai pas su grand chose à part le score final ! Ce matin j'ai enfin pu voir le match en replay, mais avec 10 coupures en 2 heures, à chaque fois obligé de reprendre la connexion à 0 et de me farcir 30 secondes de pub pour Halloween... Merci TF1 !!
RépondreSupprimerDrôle de match quand même... Les Boks ont fait ce qu'ils savent faire, mais je ne les ai pas trouvés impressionnants hormis dans la solidarité fantastique qui les animait. Par contre les Anglais m'ont sidéré par leur absence ! Pas de gnaque, où alors pas maitrisée, bouffés en mêlée alors que d'habitude, sans être la référence mondiale, ils s'en débrouille pas trop mal, des fautes de main et des transmissions approximatives, et une obstination inhabituelle à revenir dans le mur même quand il y avait de la place au large (au moins deux occasions vendangées en 1° mi-temps, pas de liant, pas de continuité dans le jeu... Oui décidément, les Boks n'ont pas volé le titre, mais les Anglais le leur ont largement donné...
J'ai vu beaucoup de commentaires parlant de fatigue après leur 1/2 finale, mais je n'y crois pas trop... Ces garçons sont des athlètes de haut niveau, pour eux une semaine de récup c'est suffisant pour être tout neufs. Je pencherais plutot pour une mauvaise préparation mentale, ils avaient l'air agacés d'avoir à jouer un match, d'avoir à se faire mal encore une fois pour gagner. Les Boks, eux, avaient envie de jouer... et ils ont été meilleurs dans le combat, pas flambants non plus dans le jeu (leur 1° essai est limite et le 2° est un exploit individuel), mais avec une envie que n'avaient pas les anglais.
Finalement, la finale aura confirmé la leçon de la 1/2 Angleterre - NZ. Il ne suffit pas d'être meilleur, il faut s'y coller !
Comme quoi s'il faut être costaud pour jouer au rugby, il faut en plus avoir du coeur. c'est pour ça qu'on l'aime, d'ailleurs !
Alors, Daniel, tu n'es pas organisé ! :)
Supprimertu viens à Dax en cure, tu fais 30 bornes vers l'océan, tu viens voir le match à la maison, tu restes à manger pour éviter une hypoglycémie, tu sais que tu as 24 heures d'avance sur la tempête et tu repars tranquillement par l'autoroute des Pyrénées, tu fais une halte à Toulouse pour le goûter et tu arrives à Romans comme une fleur épanouie vers 19 h.
Bien d'accord avec toi Daniel sur ton impression
Supprimer... à part que t'as raté l'étape océane. Tu serais venu à Uzerches, tu aurais fait la connaissance de Philippe et du coup samedi t'aurais vu la finale en direct !
Pour arriver à Romans à 19h, il m'a fallu partir de Dax à 10h du matin... Fleurissement de tombes et bises à la famille à Nîmes en passant, et 800 bornes sous la pluie, dont un véritable déluge entre Nîmes et Montélimar !
SupprimerAu fait Sergio... Si tu es amateur de jazz, la MJC de Romans dont je suis administrateur propose des concerts tous les 1° jeudis du mois. Le prochain est jeudi 7 novembre à 20h30. Tous les renseignements sur le site de la MJC :
Supprimerhttps://www.mjc-robert-martin.fr/
OK merci
SupprimerQuelles leçons va tirer Galthié de la contre performance du XV de France mais aussi de l'évolution du jeu et des équipes présentes dans le carré final ?
RépondreSupprimerNous en convenons que le rugby ça commence devant, 80 mn à haute intensité, avec 23 joueurs de niveau mondial. Déjà apparaît l'écueil du temps mais aussi celui du niveau physique sans parler du bagage technique. Comment résoudre ces équations simples en top 14 ? Car tout part de là et du fruit des écoles de rugby. Aujourd'hui 2 joueurs de niveau mondial ou quasi Dupont et Penaud. Les autres sont des 2e couteaux plus ou moins suisses en comparaison avec le chant lyrique : il y a les opéras et les opérettes Pavarotti et Mariano. Notre quart n'est révélateur de rien ou quasiment car, sur un match, on ne peut rien dire quand les autres s'inscrivent dans la continuité du gotha mondial depuis plus de 4 ans. Donc nos joueurs et nos entraîneurs d'opérettes, retour à la case chant et vocalises 🤣. L'intensité physique de 80 mn se travaille comme la voix, fini de faire les merles siffleurs et d'avoir recours à un gourou plus qu'à un vrai spécialiste du foncier. La technique (fautes de mains, grattage au sol, poussée en travers, hors jeux, les pieds carrés, la construction d'une combinaison aboutie, etc.) c'est à dire le seuil mondial de moins de 6 fautes sur un match doit être revue, corrigée, voir apprise pendant la formation en club. On ne peut plus tolérer ce manque d'apprentissage. Galthié va pouvoir faire une revue d'effectifs des postes coffrés par les gladiateurs étrangers. Nous manquons cruellement de bancs et de joueurs qui font 80 mn en clubs. Il va falloir construire un groupe identitaire pour 4 ans sans variable aléatoire qui plombe toute statistique cohérente. Avoir recours à plus de 80 ou 90 joueurs est une hérésie et une marque de faiblesse. Il va aussi falloir travailler beaucoup plus que ce n'est en club pour acquérir les standards mondiaux sans parler de l'EDF. Un capitaine qui tient 50 mn n'est pas un capitaine. Regardez Read, Jones, Farrell, Kolysi, ils sont là malgré leur âge pour certains. Ce n'est malheureusement que la déclinaison de ce qui se passe en club. Il va falloir aussi arrêter de se voir beau, bon et compétitif quand on tourne à la 8e place mondiale. Pour 2023, il faudra des parrings partners de qualité et non des écossais petits pois ou des italiens al dente. Donc et j'en termine là pour le moment, il va falloir fermer notre bouche, se filer au mastic grave, tous les jours, prendre des joueurs intègres et non des canards boiteux et avoir un staff de niveau mondial ce qui n'est pas encore écrit. Ils ont donc à bosser avant de pouvoir jouer les coqs.
Si tu observes les profils des finalistes ce sont tous des têtes de lard, des pénibles et / ou des vicieux . Eddie Jones en a cependant écarté du type Cipriani car trop fêtard ... C'est très compliqué de trouver des tordus - pardon de schématiser - et d'en faire des porteurs de l'identité nationale qui pleurent en chantant l'hymne tout en fracassant joyeusement le vil ennemi . Enfin ce que j'en dis hein ... la Légion étrangère peut être ? 🤪🏈🤔🤣
SupprimerTautor,
SupprimerAnalyse très clairvoyante comme toujours.
Sans croire au miracle, je me suis posé les questions suivantes:
Est que le staff est compétent techniquement ? Oui, il n'y qu'à voir les lancements de jeu (quand réussis) et le fitness des joueurs pdt cette CdM pour voir une transformation.
Est ce que le staff est respecté vu de l'étranger ? Oui. Woodward voulait bosser avec galthie, ibanez est connu et respecté, sans parler de la bûche et Giroud. Eddie Jones respecte galthie et même Gatland, etc.
Est ce que les coachs ont l'esprit ouvert ? Oui, ils sont allés chercher l'inspiration ailleurs et veulent faire leur recette à eux.
Vont ils être exigeants en vers les joueurs ? Oui
Les faire passer à une autre dimension de rigueur et de travail ? À entendre les dupont, Poirot, chat et n'tamack les joueurs semblent avoir compris.
Y a t'il une volonté de partager des compétences entre clubs et EDF? Il semble que oui et l'interview de Mignoni le confirme.
Tout cela peut s'écrouler car comme dit Ritchie, chaque nouveau président veut faire son changement.
Mais je trouve qu'il y a espoir...
Sinon et bien on continuera à manger du pain noir ou grogner sous la pluie en attendant les quelques éclaircies que les probabilités nous offriront...
Un peu comme vivre en Angleterre ...😉
A priori, Galthié s'est énervé lors d'entraînement oû ça ne tournait pas comme il l'entendait.
SupprimerGiroud à laissé entendre qu'il ne voulait pas de joueurs qui ne seraient pas dans les créneaux physiques exigés. Et pas de surpoids. Risque de faire monter le rythme physique.
On est d'accord qu'il faudra bien se pencher aussi pour gratter et trouver un vrai projet de jeu avec les joueurs qui vont avec.
Mais es tu SUR que les présidents des clubs soient réellement interesses par une EDF conquérante et vitrine?
RépondreSupprimerQue le staff soit respecté vu de l'étranger c'est une chose, mais est il respecté des joueurs. La façon de manager, sans ménager de Galthie, passera combien de temps.
RépondreSupprimerTout dépendra du rôle véritable de ces adjoints notamment côté vestiaire. Parce que F.G. à part s'y mettre en tenue...
SupprimerLe respect de l'étranger est pour moi un calibrage d'observateurs à priori impartiaux...
SupprimerSinon oui on s'en moque.
Concernant le vestiaire et galthie, c'est intéressant de voir la différence d'appréciation des joueurs étrangers qui voient le rugby comme un boulot, une activité professionnelle qui en plus leur donne des émotions et ils ne veulent pas perdre leur temps avec un coach nul. Les sud-afs et argentins qui ont côtoyé galthie étaient dithyrambiques à son égard.
Bcp plus mitigé pour les joueurs français. Certains le détestent pour son comportement humain froid et sans dénigrer sa compétence rugbystique, ils s'en moque. D'autres français reconnaissent sa gestion pauvre des hommes mais reconnaissent avoir progresser.
Donc oui, il faudra de bons adjoints dans le vestiaire pour faire passer le message aux joueurs. Labit, servat, elissalde s'il reste. Ibanez aussi.
Mon inquiétude principale c'est le conflit d'égos au sein du staff. Cette friandise qu'est l'obstination et ne pas écouter et entendre l'autre...
Ils semblent montrer une ouverture d'esprit pourtant...
Ou plutôt la façon d'accepter le management ?
RépondreSupprimerOn ne peut pas dire qu'Eddie Jones ait un management "copain-copain" avec les joueurs.
Il rencontre pour la première fois Ben Youngs en lui disant: "Si tu veux devenir le meilleur 9 du monde, tu dois perdre 4 ou 5 kilos". Puis il lui jette un petit sac de bonbons dont il est friand sur la table: "C'est ça que tu veux ? A toi de choisir".
C'est cash et brut de décoffrage, mais les joueurs anglais connaissent le marché; c'est ça, ou retourner en club.
Alors peut-être que le management des égos par Galthié pique là où ça fait mal, mais n'est-ce pas aussi un mal du rugby français (joueurs, dirigeants, entraîneurs) de ne pas accepter de le ravaler, son égo ? (et Galthié le premier, d'ailleurs...)
C'est quoi comme bonbecs l'ego ? 🤔 Plaisanterie à part je suis d'accord avec toi ... un blogueur a rappelé la baffe d'Urios à Galthié même avec beaucoup d'imagination j'ai du mal à penser qu'un Erasmus irait en coller une à Hansen ou Jones ! Notre rugby n'est peut être pas encore mûr pour ces altitudes et attitudes . Mais il progresse ... déjà ils vont voir ailleurs et en parlent z'ont peut être même Internet ! Va savoir 🧮🕯💡
SupprimerVous savez, Richard met des mots dièses en bas de sa chronique, c'est une façon de regrouper les thèmes abordés au fil du temps . J'ai eu la curiosité d'aller jeter un coup d'oeil sur "agressivité " et j'ai vu défiler une série de chroniques passées :
RépondreSupprimer*C'était Raoul ( Barrière) no comment, le nom même parle !
*l'Heure zéro où défilent les victoires humiliantes du XV français ,
* Etre bien entouré ; lorsque Castres a remporté le Brennus ( et en fin de chronique l'évocation du 8 cher à Juju Kudekask ),
* En attendant Guirado, début du Tournoi où l'agressivité justement n'est pas là ;
*Niveau de l'amer où Ritchie parle de l'Afrique du sud de façon plus personnelle,
*Sans le savoir, termine cette série un Grenoble- Brive d'anthologie avec une générale ( moi j'avais eu Arnaud Méla au téléphone la veille, encore merci Ritchie ! )
Ce qui me frappe c'est qu'en fait l'agressivité est le thème central mais qu'en EDF - je mets les chroniques sur Grenoble, Brive et Castres à part - en EDF elle est absente ou quasi absente ; c'est l'Arlésienne, on en parle sans arrêt mais on ne la voit jamais . Le match d'hier entre Boks et Rosbeefs c'était du concentré d'agressivité . Non que cela me plaise ( j'ai préféré les belles passes japonaises, ce ballet majestueux où aucun ballon ne tombait jamais ou presque ) mais c'est vraiment une composante du jeu, une attitude que nous ne savons plus avoir ou trop rarement et lorsque nous l'avons, c'est n'importe quoi (coude etc ) . Et c'est important de savoir user et donc contrôler son agressivité : d'après Konrad Lorenz, cité dans la dernière de ces chroniques ( donc la plus ancienne )
" Le sport éduque à contrôler consciemment son propre comportement de combat . L'esprit d'équipe confère une authentique valeur à de nombreux types de comportement social motivés par l'agression . Les sports les plus durs, surtout lorsqu'ils demandent la coopération d'un groupe plus large permettent aux nations de lutter l'une contre l'autre dans une compétition qui n'engendre nulle haine nationale ou politique ."
Alors ? Hé bien jouez au rugby .
https://sasmjudo.fr/la-philosophie
RépondreSupprimerCe qui nous paraît révolutionnaire dans le jeu des Japonais est finalement profondément ancré dans leur culture.
"Transformation de l’agressivité en combativité et pas en violence.
SupprimerLa qualité à rechercher est la lutte pour s’affirmer. La déviance c’est chercher le combat pour détruire. La violence est faire agir quelqu’un contre sa volonté, engendrer une contrainte en l’opprimant. " on a pensé à la même chose Lulure
En tout cas le code bushido est relativement simple, écrire toute une philosophie de vie en quelques phrases c'est costaud . Ca pourrait fonctionner avec les jeunes rugbymen . Pas assez de liens avec d'autres sports dans le rugby français, un président de fédération issu d'un autre sport serait une innovation intéressante mais sont trop archaïques. Allez Teddy Riner président !
SupprimerTa dernière intervention m'a rappelé le temps où j'ai pratiqué le judo, et les éducateurs insistaient sur le contrôle, la maîtrise de l'agressivité. On devait aussi non pas contrer la puissance de l'autre mais l'utiser pour le déséquilibrer...
RépondreSupprimerLe judoka canalise l'agressivité de l'assaillant contre lui et puise dans la sienne force et vitesse. De belles années pour moi aussi.
SupprimerJe vois un peu de cela dans Demba, surtout quand il jouait en U20.
Quel retournement de veste ! Au coup de sifflet de début de finale, tout le monde s'accordait pour dire que le rugby pratiqué par les Anglais en demi-finale était celui que l'on avait envie de voir - alors qu'on les déteste toujours ces successeurs de Will Carling. Que l'autre demi-finale avait été d'une grande pauvreté. Et tout d'un coup, au nom de l'anti-apartheid, on se met à encenser le rugby plein de testostérone des Sud'Af, parce que le capitaine était noir. Il y a aussi des joueurs noirs chez les Anglais. Quand arrêtera-t-on de juger le rubgy d'Afrique du Sud à l'aune de l'anti-apartheid ? Quand ils pratiqueront un rugby enthousiasmant. Ce n'est pas avec ce titre qu'ils vont s'y essayer. Et ce n'est pas ça qui va faire venir des jeunes au rugby - la finale de la la coupe du monde de football a été plus spectaculaire.
RépondreSupprimerOn a craché sur la figure de Brunel parce qu'il cantonnait le XV de France à un rugby restrictif. Finalement, s'il avait fait faire un peu plus de muscu à ses joueurs, s'il avait sélectionné Bastareaud, peut-être l'encenserions-nous aujourd'hui.
On est content en France parce que Kolbe est champion du monde. C'est du french flair à lui tout seul dans une équipe qui rejette ostensiblement cette notion. Bravo à lui mais tristes mois à venir pour le rugby.
A retournement de veste, retournement et demi.
SupprimerLes Sud-Africains ayant battus les Anglais de la même manière que les Anglais ont battu les Néo-Zélandais 8 jours avant, je ne vois pas au nom de quoi leur rugby ne serait pas "celui que l'on a envie de voir".
Et comme je fais toujours du mauvais esprit, je ferai remarquer, en passant, qu'ils ont marqué en finale 2 essais d'ailier, eux, et que leurs premiers ballons ont été promptement envoyés au large.
(Dis, Jan Lou, comment on dit "préjugés", en xhosa ?)
Ah je sais pas, Pipiou , mais ça doit exister, comme d'autres mots plus courts 😁😁
SupprimerAllez Lafond aurait il encore quelques followers ?
Un jeu global de culbutes, avec une agressivité mal maîtrisée en règle générale et donc très limité, pour 2 essais certes où les anglais ont été absents défensivement. Sur le 1er dans le plus petit côté, le ballon va tranquillement à l'ailier (qui joue bien au pied et la suite) et pas de placage. Le 2e exploit perso de Kolbé qui s'amuse avec le 12.
SupprimerIls auraient pu en marquer d'autres mais plus de promptitude à l'aile. Faut pas faire de généralité non plus.
Leur rugby existe dur et physique, dans la collision avec des joueurs aujourd'hui bien bodydildés et sans démontrer plus avec les produits qui vont bien avec. Bien que plusieurs joueurs aient été sanctionnés. Mais pas de collusion ça va pas souvent à l'aile. Vous avez déjà oublié la 1/2 (et d'autres). Il existe mais pas forcément celui qu'on préfèrerait voir.
Again et c'est lassant
SupprimerQui est Unknown ?
RT @lequipe En moins de deux ans, l'entraîneur de l'Afrique du Sud Rassie Erasmus a guidé son équipe vers le titre de champion du monde - Rugby - Mondial - AFS
RépondreSupprimerhttps://www.lequipe.fr/Rugby/Article/En-moins-de-deux-ans-l-entraineur-de-l-afrique-du-sud-rassie-erasmus-a-guide-son-equipe-vers-le-titre-de-champion-du-monde/1076408
...À notre première rencontre, retraçait Siya Kolisi, son capitaine, le premier Noir pour une équipe sud-africaine, il a été direct. Il nous a dit ce qu'on était devenus, des joueurs qui gagnent beaucoup d'argent et font leurs affaires hors du terrain. Le rugby n'était pas la chose la plus importante pour nous. »
Les joueurs ont encaissé le reflet tendu par ce miroir, parce qu'Erasmus - troisième-ligne aux 36 sélections (dont 27 victoires) entre 1997 et 2001 - jouit auprès d'eux d'un énorme crédit. Première étape, ils ont refait de l'ovale le centre de leurs préoccupations. « Les Springboks étaient plus importants que nos buts personnels. »
En même temps, ils ont toujours eu les joueurs, n'ont jamais été non plus à la rue au classement World Juice même avec des périodes de contre performances. Ils se sont renouvelé avec toujours à la base le même jeu qui fait leur force et suscite la crainte pour l'adversaire. Sur cette CDM, ils semblent s'être bien préparés mentalement, motivation nation qui est ce qu'elle est mais pour laquelle ils ont voulu que leurs compatriotes soient fiers. Et surtout un entraîneur chez qui le message passe bien
SupprimerSur la chronique précédente Fab Black explique aussi comment ils ont avancé masqués à l'abri dans leur partie de tableau, stratégiquement Erasmus à bien joué le coup
SupprimerJ'arrive un peu tard sans doute: tres beau texte, dont le "Unissons donc à l'unisson !" m'a immédiatement fait penser à Michel Jonasz et son "Unis vers l'uni".
RépondreSupprimerben moi j'ai pensé à Armstrong, pas à Louis, pas à Lance non ... à Neil ... alunissons 😄😄
SupprimerMoi aussi Gariguette, une histoire de petits pas et de bons hommes verts. Ca tire sur le martien Le vert ceci dit.
SupprimerOui J.Spa, moi aussi j'y ai pensé et à la version live, bien sur
SupprimerOui, Oliv, Erasmus était l'homme de la situation.
RépondreSupprimerA l'inverse de Lancaster, son prédécesseurs Coetzee avait une feuille de route impossible.
Alors que Mandela avait imaginé une "discrimination positive" modérée, progressive et la plus harmonieuse possible, ses successeurs corrompus et populistes ont saboté le concept par des objectifs irréalisables.
Le Rugby n'y a pas échappé.
Le nouveau gouvernement semble plus réaliste mais les dégâts sont considérables.
Sans atteindre les effets de 1995 cette victoire va aider , beaucoup, et c'est bien a ça que ça sert, le Rugby, non ?
Allez Chevreuse
OK, avec toi JLou. Mais pas certain de l'effet politicosocial. La corruption est tjrs là. Tu dois le savoir. Pas certain d'ailleurs qu'ils en attendaient quelque chose. Et ne voyaient pas leur équipe gagnante.
SupprimerAllez, vaut mieux Chevreuse. Plus verte la vallée ?
Vous avez lu peut être l'interview de Piennar dans le Midol , tout est dit je crois et lui pense que cette victoire vaut beaucoup , il est SA et nous pas ....
RépondreSupprimerPour avoir eu la chance d'être aller la bas dans le cadre de rencontre d'Entreprise sociale , j'ai été bluffé par l'énergie et la volonté
Le chemin est long et chaotique personne n'est dupe à commencer par les intéressés mais ils avancent et savent qu'ils viennent de très loin et qu'effectivement " c'est ensemble ou rien "
Si vous voulez passer un bon moment,.... agréable, éclairant, amusant...., écoutez, comme je suis en train de la faire moi-même, France Culture des samedi 2 et dimanche 3 novembre à 13h30.
RépondreSupprimer-"Une histoire particulière: vie et petite mort du rugby français.
(1) au temps béni du jeu et,
(2) le placage de trop.
Rien de réellement neuf, mais bien condensé, bien concentré, bien résumé et, finalement, bien intéressant.
Pour du neuf lire l'Equipe et l'interview de Broncan qui explique comment fonctionne la fédé anglaise avec les clubs ...
SupprimerTres intéressant cet article Gariguette.
SupprimerBernard
Je valide Gariguette. Je suis en train de le lire.
SupprimerJ'écoute l'émission indiquée par André c'est sympa ... j'adore ces accents ! 🏈😉😊
SupprimerBon sinon tout ça c est bien beau, mais le rugby ça devient Wall Street avec une compétition qui rapporte et des fonds d inevstissements de tout bord qui veulent du sang et des braves et des heures de pub.
RépondreSupprimerVoir les focus de midol du jour.
Alors le sport comme symbole de l union du pays... derrière les récupérations politiques et financières va t on pouvoir continuer à aimer ?
Mieux vaut de vrais bons investissements humains que financiers, où là va falloir passer sous les fourches caudines pour faire du rendement, via du rentre dedans le cas échéant. Mais rien pour améliorer ce sport. Juste pour des prises de bénéfices. Voilà l'avenir qui nous sera proposé si on y prend pas garde. Gaffe à l'appât
RépondreSupprimerEn attendant CVC racheté des parts de tout, dont le championnat nz, bientôt celui d afs... reste que le top 14 encore trop riche. Mais bon, à la première ouverture de capital, on est bon...
SupprimerCVC-Capital Partners serait sur le point de s’emparer des droits commerciaux du Tournoi des 6 Nations et des tournées.
RépondreSupprimerÀ court terme, le Tournoi des 6 Nations pourrait, quant à lui, disparaître des chaînes publiques d’outre-Manche et d’Italie pour être vendu par packages à des plateformes de "streaming" (retransmission via internet) ou de grandes chaînes privées. La France, elle, est protégée par une loi qui impose la diffusion de la compétition européenne reine sur chaîne nationale et gratuite. Mais vu la situation financière de la FFR, la frontière est fragile. Regarder du rugby à la télé va devenir un sport de riche. Après le co voiturage, je propose le co visionna Ge
Je vais ouvrir un bar alors...
SupprimerS'il y a des olives, je suis ton premier client
RépondreSupprimerSi les olives sont de Nyons j'arrive!
RépondreSupprimerFaites le cahier des charges, je verrai si ça peut marcher.
SupprimerClaude Atcher, France 2023, dans Midol: "clairement, à mes yeux, le rugby est le sport exemplaire de la vie en société !"
RépondreSupprimerLes arrières sont les flambeurs, les avants les besogneux et l'arbitre l'état ? 😁
Sans plaisanteries, le rugby crystalise bien que chacun à son rôle pour que la société réussisse ... les sociétés car il y a multe façon de créer et animer une équipe...
Clairement, Atcher, avec la batterie de cuisine qu'il trimballe derrière lui, n'est pas vraiment l'homme idoine pour illustrer les valeurs "exemplaires" du rugby !
RépondreSupprimer(et ce même si ses indéniables "qualités" sont pour beaucoup dans l'obtention par la France de la CDM 2023...)
Tiens je vais pinailler un peu Pipiou . Je crois qu'il ne parlait pas des valeurs, la citation exacte est : "le rugby porte une forme d'exemplarité en lui : de par sa nature de sport de combat collectif à haute intensité il doit respecter un cadre extrêmement codifié . Et il fait la preuve que seul tu ne peux pas réussir . C'est une leçon de vie ... Clairement à mes yeux le rugby est le sport exemplaire de la vie en société "
Supprimer"Exemplaire" est à prendre au sens d'archétype de la vie en société ou "représentatif" et non au sens d'être un bon exemple . La phrase serait différente s'il disait "le rugby est un sport exemplaire" . En ajoutant " exemplaire de la vie en société" on part vers un autre sens .
Atcher est bien trop malin pour se poser en donneur de leçons et défenseur des "valeurs" il se ferait très vite chambrer .
Mais je suis tout à fait d'accord avec Atcher !
SupprimerSeulement, il n'est sans doute pas le mieux placé pour parler de "respecter un cadre extrêmement codifié". En ce sens, on peut effectivement dire qu'il est exemplaire...
Quant aux valeurs, c'est comme la Justice (et la Sainte Vierge) façon Audiard: si elles n'apparaissent pas de temps en temps, le doute s'installe...
Merci Gariguette! J'ai interprété l'article comme représentatif aussi.
SupprimerAlors désolé Pipiou pour avoir contribué à une différente interpretation de façon bien involontaire !
Tres bon exemple de l'effet dévastateur des citations hors contexte ! 😉
En référence au reste du texte, l'interprétation exemplaire comme modèle à suivre est un peu dans l'esprit de l'article aussi me semble t'il:
"On va se rapprocher de l'éducation nationale aussi. Le rugby doit retrouver sa place à l'école et toute la valeur éducative qui faisait sa fierté et sa réussite jusqu'à une dizaine d'années en arrière."
Aujourd'hui dans l'Equipe un article édifiant sur les difficultés (présentes et à venir) du rugby néo-zélandais. Ou l'envers d'un décor idyllique si vanté qu'on en oublie de regarder derrière.
RépondreSupprimerJ'étais mal informé en ne me posant de questions que sur le spleen éventuel du joueur de rugby en Nouvelle-Zélande. C'est tout le système du rugby néo-zélandais qui est en fait en question dans sa dureté économique (et donc ses appétits, fédéraux ou individuels).
Où l'on voit que tirer vers le haut à tout prix menace les fondations et donc l'édifice, que le rugby scolaire si vanté (et ici-même) entre lui-même dans une logique économique "libérale", et que le rugby des clubs, soit la base de la formation elle-même, est de ce fait délaissé avec un appauvrissement sur le long-terme.
Et accessoirement, que le rugby français avec sa "bulle" financière accentue le mal en proposant des sommes astronomiques aux meilleurs talents All Blacks (et d'après les noms cités par l'article -s'il s'agit bien de ceux-là-, apparemment pas les clubs auxquels on penserait en premier...).
Et ce faisant accentue aussi ses propres maux...
Ce qui me fait bondir c'est qu'ils envisagent de demander l'aide de World Rugby ! Et ils l'auront à n'en pas douter mais alors quid des petites nations ?
SupprimerLe pognon fait donc des ravages partout et le couple pros / amateurs est bien bancal .
Trés bon article effectivement qui montre que le sol s'effrite en NZ et que tout peut s’écrouler a force de favoriser le haut du panier. Quant aux clubs cités je le vois plus comme " a titre d'exemple La Rochelle et Lyon" que pour une vérité. Le premier neo-z a être venu à La Rochelle est ...Steve Hansen en 88-89 ou l'année après.Il y a gardé de solides amitiés. Puis vint Eaton qui a fait venir Vito. Atonio a été repéré par Colazzo a un tournoi à Honk-Hong et n'est pas un All Black .Sans me leurrer sur l'aspect financier ,tous les iliens de LR sont heureux car,disent-ils ,ils retrouvent leurs conditions de vie avec la mer.Ceci nous éloigne du point de départ j'en conviens.
SupprimerBernard Landais
L'Equipe a donc bien enquêté sur les Brits, les All Blacks, qu'en est-il des Springboks ? Ca reste quand même très flou l'articulation clubs- équipe nationale ...
SupprimerComme partout, tu peux avoir un ensemble vertueux à la base, et puis les impératifs financiers à court terme viennent la encore déréguler le système. Et puis les échanges sont quasiment unilatéraux.
Supprimer
SupprimerHormis la concurrence sur "le haut du panier " la disparition de club , la baisse du nombre de licencies sont des maux partages par toutes les grandes nations du Rugby et la cause n'est pas financière ... le Football que je sache ne perd pas de licencies voire ... Le pb est ailleurs et " les instances " devraient s'y pencher rapido car ce n'est pas uniquement le modèle NZ qui est à risque mais bien l'ensemble du Rugby à XV , sport collectif qui peine à se hisser au niveau des autres au niveau Mondial ... le problème c'est que le panier se vide par le bas et surtout ne se remplit plus . La lumière est mise sur le monument historique NZ mais ça se passe ailleurs aussi , c'est aussi et avant tout un problème d'attrait pour les jeunes non ?
" L'enquête " serait interessante au niveau mondial
En Marketing ( ouh le vilain mot , je sais ) on dit que quand une marque se vide par les deux bouts ( les jeunes ne viennent plus et les vieux arrêtent de consommer ) il y a urgence à tout revoir et notamment le produit .......
"changer le produit " c'est pas ce que Lulure se tue à nous répéter depuis quelques jours ?
Supprimer"Lulure II 3 novembre 2019 à 12:03
En l'absence de solution offensive devant ces defenses hermétiques l'évolution du rugby passera par le changement des règles, et non par le jeu "
Des adeptes du Rugby Champagne, du hourra Rugby, des essais à la pelle, des défenses en portes de saloon, tout pour le spectacle?
SupprimerCe qu'on reprochait au Super Rugby à ses débuts,isn't it ?
Allez," produit, accident industriel", j'en passe, des mots qu'on a pas appris à l'EDR.
Strictement rien à voir...
SupprimerUne petite page créée à l'intention de ceux qui revoir, télécharger, archiver...
RépondreSupprimerhttp://vrac.2cbl.fr/capcdm/
Kaspersky m'interdit de telecharger ce site= cheval de Troie...
SupprimerBernard
pour suivre Sylvie... un président de la FFR venu d'ailleurs que de notre microscome, on doit pouvoir profondement piocher ce sujet!
RépondreSupprimerDans le style chroniques, celles, excellentes, d'Aristide Barraud dans "Le Monde".
RépondreSupprimerAh François, tu me coupes l'azerty sous le pied !
RépondreSupprimerBien sur que la NZ est affectée comme le reste du monde par l'individualisme, la jeunesse 2.0,le crétinisme digital.
Vrai aussi,le mécontentement semble profond quant aux appétits de l'élite.
Et pas que les franchises , les universités de pointe aussi.
Pour autant leur système éducatif,la place qui est faite au sport et l'organisation du Rugby en particulier nous laisse encore à des années lumières, on s' en contenterait!
Comme le dit Pipiou, le long terme n'est pas assuré, mais le présent tiens encore la route.
Allez Chevreuse
Tant que c'est l'azerty -))) Sinon Lulure était avec nous quand Joél Jutge nous a exposé comment les règles changeaient
SupprimerLulure je te laisse expliquer .... que ce n'est pas pour tout de suite ....mais que si déjà on appliquait celles existantes de manière uniforme , ça irait déjà mieux , d'ailleurs pas de placage haut pendant les phases éliminatoires me semble t il comme quoi ...
Quand aux défenses hors jeu , y a que moi ou alors .... les arbitres de touche le voient et doivent le signaler , ça irait déjà mieux
Ceci étant dit ça mériterait de discuter avec les gamins et les parents pour mieux comprendre la désaffection , chez nous les quelques accidents fatals n'ont pas aidé mais ça va plus loin , mieux comprendre la perception , les freins serait un bon début
Ils doivent avoir ça la haut , encore faut il accepter et bien interpréter
J'espère que la pénalité des Saracens ira au bout , la aussi hors jeux depuis 2016 pan ! Ils dormaient à la " league "
Allez une bonne petite crise va nous remettre les idées à l'endroit , c'est comme ça depuis la nuit des temps , faut prendre le mur pour s'apercevoir qu'il y a un autre chemin
... non François, t'es pas seul ! ...pour moi aussi, le hors-jeu n'est pas bien arbitré !
Supprimeril y a longtemps qu'on a reculé la ligne de hors jeu à 10m sur les touches,... puis ensuite celle sur mêlée à 5m, ..qu'est-ce qu'on attend pour mettre également à 5m, celle sur les regroupements (rucks et mauls) .. avec arbitrage par les juges de touche !
...ça devrait "faciliter" les attaquants en rapprochant la ligne de rencontre de la ligne d'avantage, .. donc plus facile pour eux d'imposer la pression (principe d'efficacité) que de subir les montées défensives ultra rapides, (inversées ou autres) !
Ecoutez l'émission de France culture indiquée par André, la 1ere partie on se marre ( pardon Ritchie c'est Daniel H . ) la 2e partie est nettement plus grave avec le Professeur Chazal et des témoignages de joueurs qui ont eu des commotions cérébrales - un en particulier fait froid dans le dos - alors la désaffection ...
SupprimerTe savoir à hauteur me fait du bien Christian -)) et oui Gariguette le Professeur Chazal et la plainte légitime des parents pour le jeune joueur du SF , clairement ça n'aide pas ...
SupprimerChristian, les mettre à 5m sur les rucks c'est faisable, mais pour les mauls c'est trés difficile à arbitrer car les mauls sont dynamiques. Et puis déjà sur les rucks ou regroupements qu'ils soient nettement derriere la ligne du dernier participant ce serai pas mal.
SupprimerRT @lequipe Angleterre : amende et retrait de points records pour les Saracens après le non-respect du salary cap - Rugby - ANG
RépondreSupprimerhttps://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Angleterre-amende-et-retrait-de-points-records-pour-les-saracens-apres-le-non-respect-du-salary-cap/1076921
Ouille la ca fait mal.
Est ce que nos présidents de taupe 14 vont la ramener la ou bien ca va être profil bas ?
Saracens a bcp de joueurs du XV de la rose. Casse-tête pour Eddie Jones ou excuse pour aller voir ailleurs comme il l'a déjà annoncé. Nouveau cycle nouvelle équipe !
SupprimerAbsolument merveilleux https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Quand-jean-paul-dubois-laureat-du-goncourt-2019-parlait-du-stade-toulousain/1076907
RépondreSupprimerExcellent et révélateur, effectivement.
SupprimerMagnifique
RépondreSupprimerOui c'est bien mais je me demande si la chronique de la mort annoncée du rugby n'est pas tout entière dans ces lignes ... Comme si, à défaut de produire du jeu, le rugby était condamné à ne produire que de la littérature... bon on a de la chance : c'est de la bonne littérature ! 🏈📚🤔
RépondreSupprimerRitchie qui me demande de conter Versailles pour amuser la galerie.
RépondreSupprimerFrançois qui me laisse expliquer comment sont changées les règles, que de solicitations.
Pour mémoire, tous les 4 ans, une commission constituée principalement d'arbitres, se réunit pour faire évoluer ou changer les règles, avec une grosse influence NZ, sauf erreur de ma part.
Joël Judge ponctuait son intervention de la sorte :"Après 2019, le jeu devra se pratiquer debout : il y a trop de laxisme dans l'arbitrage au sol, trop de deblayages.
Parmi les règles en test pour améliorer la fluidité du jeu, je retiendrai:
1 ) Le 50-22 : Lorsqu’une équipe tapera, depuis ses propres cinquante mètres, un coup de pied avec rebond qui termine sa course derrière la ligne de touche, la touche sera désormais en faveur de l’équipe qui a donné le coup de pied.
2 ) Un renvoi d’en-but : Désormais, un joueur qui sauve une situation dans son propre en-but sans pouvoir aplatir, récupérera tout de même la possession. L’équipe dégagera son camp et le ballon ne sera pas rendu directement aux attaquants.
3) Une limite de fautes par équipe : Désormais, les équipes auront une limite bien précise de fautes à ne pas dépasser sous peine de recevoir un carton jaune pour le dernier joueur sanctionné. Une règle claire alors que la décision d’infliger, ou non, une exclusion temporaire pouvait varier d’un arbitre à l’autre selon son appréciation.
Merci Lulure!
RépondreSupprimerTrès intéressant !
Je m'interroge sur le 50-22. Nous serons dans le scénario d'une pénalité, introduction équipe attaquante. En quoi cela favorisera le jeu offensif? Va t'on voir des matchs non plus aux 36 chandelles mais aux 36 tentatives de coup de pieds de pression?
Là où je vois un scénario qui pourrait aider la fluidité du jeu c'est un joueur du premier devra descendre au 2ieme voir 3ieme pour assurer une meilleur couverture. Peut-être la fin de la rush défense car trop pénalisant de laisser des espaces; gain de terrain + introductionequipe attaquanteca fait bcp...
Premier rideau
RépondreSupprimerC est ce qui en était ressorti steph, obliger un joueur de la ligne defensive à décrocher
SupprimerI see! 😉
SupprimerOn se rapproche du football... heureusement que le ballon est ovale pour apporter de l'incertitude ...
Et donc de préférence les ailiers.
SupprimerQui sont souvent ceux qui montent en pointe pour couper les extérieurs, puisque plus éloignés du départ de l'attaque ils ont plus de temps pour venir dans la ligne adverse, et étant en bout de ligne créent moins le risque d'"ouverture de porte" dans la défense.
C'est pour moi un très bon changement de règle parce qu'avec les défenses actuelles agressives et en ligne façon treiziste, le gain de terrain devient crucial, et encore plus un gain qui assure la possession dans les 22 adverses, avec des options plus variées entre avants et arrières (avec une touche pour toi dans les 22, un ballon porté devient une option d'essai, ce qui n'est pas le cas pour une touche plus lointaine). Et également des options de jeu au large qui jouent moins sur la profondeur que sur le franchissement, puisque la ligne d'essai est beaucoup plus proche.
Un joueur de moins dans la ligne crée ce déséquilibre dont parlait Christian et pousse à développer des combis offensives fondées sur le simple surnombre, et moins comme maintenant sur la puissance de franchissement dans les intervalles pour jouer main-main ou en off-load.
Accessoirement, le jeu au pied s'étoffera au lieu de se limiter au jeu appauvri actuel de pression (et de plus en plus par le 9), avec un rôle différent pour le 10 (voire le premier centre comme les Anglais avec Ford et Farrell, ou les Blacks avec leur 5/8ème), plus varié et "chef d'orchestre", (et en profondeur).
Présenté comme cela c'est attrayant en effet.
SupprimerJe m'interroge plus sur l'ambition de réduire les off-loads. Conscient qu'ils se produisent souvent après un passage en puissance mais pas systématiquement.
J'étais plus dans l'idée de promouvoir justement les off-loads car ils sont très difficiles à défendre et risqués donc plus de turn-over et contre-attaques etc. Ils sont plus spectaculaires aussi. Du style bonus points pour un certain nombre d'off-load par équipe dans un match. Ou 6 points pour une phase d'essai avec un voire deux off-loads minimum.
Cela pousserait aussi pour des avants mobiles et agiles ballon en main capables d'être réactifs en défense et faisant le lien en attaque...
Juste une idée ...
Ca veut dire 1 attaquant, 1 plaqueur. Pas 2.
SupprimerOu interdire le choke tackle par exemple. Ce geste me gonfle. C est de l antijeu pur et simple en s appuyant sur u e interprétation de la règle. A la limite si la defense ne fait pas le geste de réellement vouloir récupérer le ballon, c est elle a l initiative
du maul. Donc bon. Bon les arbitres ont changé leur façon de gérer la situation et c est bien. Mais c est toujours ambigu
Il faut surtout essayer d'éviter le mess dans les rucks. Quand je vois que les arbitres ne pénalisent tjrs pas systématiquement les défenseurs qui se jette en travers derrière l'attaquant au sol pour ralentir la sortie de ballon, c'est agaçant !
SupprimerEncore traumatisé par les géants verts du mauvais côté du ruck et nigel owens qui laissait faire pdt le match de pool france Irlande 2015.
Parra gueulait mais ca continuait...
Pour Steph.
Supprimer"réduire" les off-loads, c'est pas le but poursuivi; plutôt une conséquence.
Actuellement les défenses sont rapides et en nombre, avec moins d'espace(s) qu'auparavant (c'est à dire y'a longtemps !). Donc offensivement le jeu s'est adapté, notamment avec des premiers centres physiques qui viennent péter droit en mobilisant 1, 2 voire 3 défenseurs et ce faisant dégarnir le rideau. Ceux qui font ça bien jouent sur la vitesse, surtout de transformation après; ceux qui font ça encore mieux (les Blacks par exemple) cherchent plutôt la vitesse dans l'intervalle qui permet tout en étant plaqué de passer les bras dans le mouvement et la balle ensuite, directement ou en off-load quand tu as le seul bras qui porte le ballon de libre (*). Affaire de vitesse, de puissance aussi, et de technique individuelle. Le jeu de Sonny Bill Williams est typique de ça, mais aussi l'essai de Vakatawa contre le PDG; Penaud arrive lancé dans l'intervalle ouvert par la course un peu rentrante de Ntamack qui fixe, et sur la vitesse, même plaqué il a déjà passé les bras pour Vakatawa à gauche.
(*)comme je suis pinailleur, je fais une différence entre off-load et passe après contact; une passe après contact, c'est le geste classique des deux mains, même si le bas du corps est bloqué. Un off-load, c'est quand le ballon est tenu et passé à un seul bras, "par en-dessous". Techniquement bien plus difficile.
Tout à fait d'accord avec toi pipiou et surtout sur les attaques qui envoient peter un gros centre dans la ligne.
SupprimerJe me m'interroge ainsi sur l'effet indirect d'une règle qui risque de réduire le nombre de vrai off-load à la SBW ( je fais cette différence zussi)
Mais peut-être que non, plus d'espace seront créés, moins de defence au corps.
Je pense que la vitesse de sortie de ballon des rucks est la clef d'un rugby plus séduisant. Le soutien et la technique de déblayage dans les rucks sont importants mais l'incohérence de l'arbitrage doit être adressée ou leur donner plus de moyens punitifs. Ainsi, carton jaune d'office après un certain nombre de pénalités devrait certainement aidé. Voir donner 3 pts de pénalité à l'équipe adverse car en soit, trainer dans les rucks ou ne pas rentrer par la porte en espérant ne pas se faire choper par la patrouille, ce n'est pas aider la qualité du rugby.
La vitesse est une solution.
SupprimerQuand tu transformes le jeu très vite derrière un ruck, pas le temps de venir déblayer, cogner et t'empiler; les gros lourds n'ont pas le temps d'y arriver.
Regarde le jeu des Japonais: beaucoup de vitesse, très peu de soutien (un joueur ou deux maxi) mais très vite et très efficace, et un 9 immédiatement aux fesses pour ouvrir. Avec ça tu diminues le nombre de gros tas et tout ce qui suit derrière: chocs, blessures, position de hors-jeu et perte d'appuis. Jeu plus clair et aéré, phase plus facile à arbitrer.
Mais il faut axer le jeu, le travail technique et foncier sur la vitesse...
Pfff tout ça pour arriver à ce que j'arrête pas de vous seriner : faut jouer à la japonaise, non mieux : faut penser japonais, je vous renvoie au débat avec Lulure sur le judo ... 🥋🏈
SupprimerDans ce cas il ne faut pas jouer au rugby... il faut être le rugby. Etre son rugby... jouer à la japonaise c est être sa Voie...
SupprimerAu fait, il joue plus Jauzion ? C est confirmé?
SupprimerMoi pas Savoie, moi Dauphiné 🤭🙄
SupprimerJauzion fait pousser du ginseng .
SupprimerVitesse vitesse en effet.
SupprimerMais malheureusement on a vu les limites contre les boks . Les bourgeons se sont fait bouffer par les boks... physiquement... il faut donc les deux puissance et vitesse.
Je me suis amusé à réfléchir sur un match avec 15 clones de Kolbe contre 15 pieter-steph du toit. Sans mêlée disputées, le kolbe 15 gagne. Avec mêlées disputées, les bombe ne sortiraient quasiment jamais de leur 22 mètres. Les 15 du toit gagnent.
Cet exercice d'imagination me semblait intéressant pour appréhender les dynamiques du rugby comme il est aujourd'hui...
Steph, Japon/RSA c'était un peu ça ...
SupprimerLes bourgeons manger par les quadrupèdes boks 😉... en effet!
SupprimerMerci Lulure, on va vite voir les conséquences de ces merveilleuses nouvelles mesures : rien pigé faut voir sur le terrain comment ça marche tout ce bastringue . Sinon ben faute de CDM on a le Top 14 youpi ! En hommage à Janlou qui n'en pouvait plus d'attendre, de Jacques Brel, "Mathilde" légèrement revue et corrigée ...
RépondreSupprimerMa mère, voici le temps venu
D´aller prier pour not' salut
L'Top14 est revenu
Bougnat, tu peux garder ton vin
Ce soir on boira not' chagrin
L'Top14 est revenu
Toi la servante, toi la Maria
Vaudrait peut-être mieux changer les draps
L'Top14 est revenu
Mes amis, ne me laissez pas, non
Ce soir on repart au combat
Maudit Top 14 puisque te v'la
Mon cœur, mon cœur ne t´emballe pas
Fais comme si tu ne savais pas
Que l'Top14 est revenu
Mon cœur, arrête de répéter
Qu´il est plus beau qu´avant l´été
L'Top14 qu'est revenu
Mon cœur, arrête de bringuebaler
Souviens-toi qu´il t´a déchiré
L'Top14 qu'est revenu
Mes amis, ne me laissez pas, non
Dites-moi, dites-moi qu´il ne faut pas
Maudit Top 14 puisque te v'la
Et vous mes mains, restez tranquilles
C´est un chien qui nous revient de la ville
L'Top14 est revenu
Et vous mes mains, ne frappez pas
Tout ça ne vous regarde pas
L'Top14 est revenu
Et vous mes mains, ne tremblez plus
Souvenez-vous quand j´vous pleurais dessus
L'Top14 est revenu
Vous mes mains, ne vous ouvrez pas
Vous mes bras, ne vous tendez pas
Sacré Top14 puisque te v´là
Ma mère, arrête tes prières
Ton Janlou retourne en enfer
L'Top14 lui est revenu
Bougnat, apporte-lui du vin
Celui des noces et des festins
L'Top14 lui est revenu
Toi la servante, toi la Maria
Va tendre son grand lit de draps
L'Top14 lui est revenu
Amis, ne comptez plus sur lui
Je crache au ciel toute la nuit
O beau Top 14 puisque te v´là, te v´là!
Ôh oui, je pensais naïvement qu'on serait encore dans la parenthèse enchantée quelques heures !
SupprimerTiens, à propos, le Beaujolais cette année c'est chez moi, z'avez encore le temps de fourer un maillot et des savattes deux doigts dans la valise.
Allez, en plus on triche, on prends du vrai, le nouveau c'est dégueu 🍗🍷🍷
Bon j'ai un peu extrapolé vu que le Top chose n'a même pas eu la politesse de s'arrêter pendant la CDM ! Et donc des surprises dans le classement 🤪😲 mais ça ne vaut pas la KOLOSSAL surprise des Sarries 🤪😱😤
SupprimerMoins kolossal de allende et snyman
Supprimer
RépondreSupprimerA cbl 17
Bernard, c’est à l’ouverture de la page http://vrac.2cbl.fr/capcdm/ que ton antivirus t’interdit d’aller plus loin auquel cas tu peux choisir ce lien sécurisé https://vrac.2cbl.fr/capcdm/
Ou bien est-ce à l’ouverture ou au téléchargement du logiciel sur le site
https://captvty.fr/ ?
Merci de ton retour
Ps: Je dis que ton antivirus se/te trompe mais tu n’es pas obligé de me croire...
Si quelqu’un a une autre expérience, me le dire aussi
Voir aussi https://sospc.name/captvty-installation-parametrages/
En fait ce n’est pas l'antivirus qui bloque mais Malwarebytes que j'ai en plus:il bloque même le https.Il réagit a une "menace potentielle ".
SupprimerCela m est arrivé il y a quelques mois sur un site ultra utilisé,celui de la fac de La Rochelle;j ai la possibilité de gérer l'exclusion proposée= passer outre et cela marche .Je vais faire pareil pour celui-ci .Je voulais juste te le signaler.
Ok merci de ta réponse.
SupprimerParenthèse sur un autre sport. Jimmy Vicault dit la Chips part en Floride.
RépondreSupprimerC est un principe qui me va et aurait pu intervenir plus tôt.
Voici ce que dit le coach US
Le choix de Reider est un choix fort et ambitieux, et sans doute facilité par l'équipementier de Vicaut, Puma, qui est aussi celui d'André de Grasse, membre du groupe de l'entraîneur américain lui même rémunéré par Puma. Ce dernier a fait ses gammes à l'Université de Floride et possède l'un des plus beaux « palmarès » de coach. Voici ce que disait Reider de Vicaut il y a quelques mois à L'Equipe : « J'aimerais bien voir Jimmy en bonne santé plus souvent. Ce qui lui est arrivé à Berlin juste avant la finale, c'était terrible. C'était l'homme à battre, le grand favori ! J'aime ce gars depuis des années, j'aime sa personnalité. On s'entend bien. Il reste peut-être trop dans sa zone de confort, comme de nombreux Européens. »
Finalement n est ce pas ce que font tous les coachs du sud quand ils viennent en europe : sortir les joueurs de leur zone de confort.
De la j inverse le paradigme : on a dit pas de coach anglophone entre autre pour la barrière de la langue. Tres bien : et se forcer à piper un mot de plus en anglais aurait pu intéressant. En plus pour discuter avec les arbitres c est intéressant.
C'est drôle,ou pas, mais les athlètes qui sont parfois un peu blessés, un peu patraques,un peu comme tout le monde ça me rassure.
SupprimerAprès, ramené au Top 14, cette histoire de zone confortable , complètement d'accord.
Un certain Dussautoir l'évoquait il y a peu.
Allez Chevreuse
C est sur que les mecs incassables on peut douter. Apres les athlètes sont un peu particuliers. Y a des rugbmen qui s etaient entrainé avec Muriel Hurtis a l epoque. Son entraîneur avait reconnu qu en terme de dépassement de la douleur, les joueurs de rugby étaient remarquables.
SupprimerApres le pb avec Vicault c est que c est récurrent
Oui, le lascard semblerait porcelaine, un peu.
SupprimerPour avoir partagé dans les années. ..pfuuu,l'entraînement d'athlètes en début de saison,ils nous prenaient quand-même pour des petits garçons .
Notre seul argument c'était " oui, mais nous on à les chocs, en plus "
En nôtre copine Marlène ( bon, finaliste olympique quand même )bien que retraitée des pistes,collait dix mètres, bon poids, à nos flèches les plus acérées sur 80.
Allez Chevreuse
Sinon, d'accord pour un aménagement , c'est pas écrit dans le marbre, mais a dose homéopathique et surtout dans l'universalité.
RépondreSupprimerParce qu'il y a peu, et même sur ce blog,d'aucuns réclamaient des changements pour venir au secours du top 14.
Jusqu'à preuve du contraire les autres ne s' accommodent pas si mal des règles actuelles, même si un arbitrage plus rigoureux ne serait pas de trop.
Les projets retracés par Lulure ( ce con de correcteur me propose luxure,j'te jure !) semblent raisonnables.
Allez, perso j'ai aussi un peu de mal avec le 22/50.
https://www.facebook.com/141447529235003/posts/2512916298754769/
RépondreSupprimer"A laver les oreilles à un âne, tu en perds ton temps et ton sabot" BL 😂
Ca ne veut rien dire, la logique voudrait que le dernier mot soit "savon" et si tu écoutes bien BL malgré l'accent il me semble bien qu'il dit "savon" contrairement à ce qui est écrit sur la video . Mais bon vu comme je m'en balance des âneries de BL ...
SupprimerJ’espère qu’une âme charitable viendra répondre à deux questions que je me pose au sujets des remplacements, en prenant exemple sur la finale avec deux cas « exemplaires »
RépondreSupprimerDeuxième mi-temps temps commence, à la 41 ème les anglais récupèrent le ballon et enchaînent 6 temps de jeu jusqu’à la 43ème où le jeu s’arrête. Et là le changement des deux piliers sud-africains est décidé.
À quoi ça sert de faire redémarrer une mi-temps à un joueur pour 3 ou 5 minutes comme ça arrive parfois?
À 61min30 pénalité pour les boks 59m. Pénalité ratée. Toujours 18 - 12. Rentrée de François Louw à la place de Kolisi.
J’avais cru comprendre ici et ailleurs sur les échanges à propos des sorties prématurées de Guirado en fin de match en particulier alors que le match n’est pas « plié » qu’on doit choisir un capitaine qui reste sur le terrain jusqu’au bout.
Erasmus fait le choix contraire à un moment où le match est loin d’être terminé.
Soit une explication lumineuse viendra m’éclairer d’une parfaite évidence, soit j’en tirerai la conclusion que cette « campagne » de déligitimation de Guirado n’a pu faire que l’affaiblir encore (il n’en avait pas besoin). Et que en France on est champions du monde pour affirmer tout et son contraire. Merci d’avance pour vos explications.
Je suis d'accord avec toi Letiophe. Je n'ai jamais vraiment compris la polémique de Guirado doit rester 80 minutes. Je peux voir les bénéfices d'un capitaine qui reste 80 minutes mais à partir du moment que l'on ne crie pas au scandal d'avoir un talonneur comme capitaine, le changement à la 55ieme ou 60ieme va avec le poste. Je ne connais pas beaucoup de talonneur qui reste 80 minutes au niveau international avec minimum 40 minutes de temps de jeu. Je ne parle pas top 14 plus proche de la trentaine. .. right now, aucun me vient à l'esprit.
SupprimerTon dernier postulat a certainement du vrai ...
Jamais trop compris non plus pourquoi un capitaine doit absolument faire tout le match!
SupprimerPour les remplacements des pillards on peut penser que la mi temps est très organisée, codifiée.
Tout le monde y compris les remplaçants est concerné et ne peut s' absenter.
Ils ont donc besoin de quelques minutes pour s' échauffer.
Allez, sans garantie!
Guirado n'avait pas l'étoffe . Rien contre le bonhomme mais bon ... Alors oui je pense qu'un capitaine doit rester sur le bateau jusqu'au bout sauf s'il se blesse et dans ce cas il doit y avoir une continuité dans le commandement / la direction du jeu . L'impro à ce niveau c'est même pas sympathique c'est pathétique.
SupprimerL'impro c'est de l'incertitude aussi! 😉
SupprimerMais pas la bonne ...
.... moi aussi, j'ai toujours été surpris de voir sortir un capitaine, en l'occurence Guirado, (mais Poirot également)...
RépondreSupprimeret je n'ai pas souvenir d'avoir vu sortir un de mes capitaines avant la fin ! ...d'où mon interrogation et ma surprise ! ...ceci expliquant cela
....et concernant Kolisi, je le fus aussi, ....faudrait avoir l'explication d'Erasmus, il ne semblait pas blessé, (fatigué certainement) !
Mais comme tout a changé, tout évolue, va peut-être falloir "faire avec" maintenant, les parties de rentre dedans, ça doit laisser des traces, nos générations de l'amateurisme (un peu marron) étaient plus dans l'évitement, même s'il y avait quelques contacts et s'il fallait mieux éviter quelques "jobarts"!!!!... talons ou pas ... hein Jan Lou ???
Oh Christian, des jobarts chez les talons, t'es sur ?
SupprimerBon je dis pas, un ouvreur à retardement de temps en temps, mais jamais prés de nos perches, on avait des valeurs !
Regrettable mais les capitaines ont de moins en moins de prérogatives, des fois qu'ils fassent de l'ombre au coach tout puissant, alors leur sortie à bien moins d'importance que l'entrée d'un joueur frais.
Allez, z'êtes sur M'sieurl'Arbitre qu'il avait plus le ballon ?
... bon OK Jan Lou, ...mais seulement de temps en temps, et côté popu' de préférence ?... pas devant la présidentielle !!!... voyait pas tout à l'époque, ... l'était tout seul le "pauvre" arbitre", ..et fallait bien arbitrer "à la maison", assurer la sortie !!! .... pfffft, ..tout à changé c'est vrai ... mais le coach l'avait bien dit, .. ce 10 en face, fallait bien lui montrer, non ???
Supprimermais en ces temps, depuis qq temps où on voit le coach sur le bord de touche mettre le bras levé avec les 3 doigts ou bien faire le geste du gendarme pour indiquer de taper en touche, vous vous etonnez? ah ce correcteur d'orthographe
RépondreSupprimerQuand Guirado est sorti à la 40ème c'est qu'il est cuit, ce qui n'est pas normal à ce niveau. Par contre lorsqu'il est sorti à 5 minutes de la fin, alors que le match est plié, c'est stupide. De même je ne comprends pas le remplacement d'une première ligne avant de jouer une mêlée à 5 mètres des 22
RépondreSupprimerCertains entraîneurs préfèrent parfois faire appel à plusieurs leaders pour diriger le jeu, souvent identifiés dans plusieurs compartiments de ce dernier et non plus en un seul homme.
RépondreSupprimerD’autres préfèrent encore responsabiliser chacun des joueurs en leur faisant comprendre qu’ils sont tous un peu capitaine.
Comme dans les entreprises, c’est à une vision plus participative que font appel ces managers et non plus à une version descendante de « l’autorité » qui a montré ses limites de part l’évolution des mentalités.
Dans ce type d’organisation, le port du brassard ne tient lieu qu’aux d’échanges entre l’arbitre et le reste de l’équipe ; un rôle qui ne sera pas mis en péril s’il devait changer de bras au cours d’un match.
Bonne gestion des resources cette prise de responsabilité !
RépondreSupprimerIl semble toute fois que ça ne marche pas forcément, dit Lopez: "ça gueulait dans tous les sens" en parlant du quart contre pdg.
Je pense que le départ d'anciens va mettre les jeunes devant leurs responsabilités et la communication sur le terrain va s'améliorer.
Prenons les capitaines de la CDM : Alun Wyn Jones, Hooper, Kieran Read, Owen Farrell, Kolisi, Michael Leitch, Rory Best ... ce sont tous des figures d'autorité, parfois en raison de leur âge, parfois en raison de leur talent, charisme whatever... parfois parce qu'ils cumulent toutes ces caractéristiques, ils sont non seulement incontournables à leur poste mais aussi au capitanat .
RépondreSupprimerC'est extrêmement rassurant pour les jeunes d'avoir une figure de proue, un guide ( the leader) tout simplement parce que tous ne sont pas des leaders-nés ; ça serait un beau bordel sur le terrain dans ce cas ! Avec des joueurs de maturité équivalente, la répartition des tâches peut se faire naturellement mais il y en aura toujours un qui se détachera des autres ... j'ai vu ça dans toutes mes classes ( 10x30x38 ans) ça fait une cohorte de 11 400 jeunes - bigre ! - attention ce n'est pas toujours le plus intelligent ni le plus fort, mais le plus mariole, le plus adroit, celui qui sait trouver les mots etc toute une série de "soft skills" comme on dit maintenant qui procèdent de l'intuition plus que de la raison .
Par expérience désigner le leader aux autres et l'imposer est casse-gueule ; il doit émaner du groupe . En rugby je pense que d'autres critères interviennent bien évidemment - je pense à la capacité de lire le jeu par exemple, celle de savoir intervenir auprès des arbitres - mais la psyché d'un groupe obéit, il me semble, aux mêmes invariants .
Et puis parfois un leader moyen AW Jones) est transcendé par sa tâche et devient l'incarnation du groupe (ou celle dont ils rêvent ) ... Guirado incarnait-il l'EDF ? Je ne le pense pas . L'avoir désigné était une erreur, l'avoir conforté, une faute . Certainement un très chic type, pas un leader .
On aurait mis un autre joueur, ça aurait changé quoi ?
RépondreSupprimerRegarde la figure de Dusautoir; joueur unanimement respecté, exemplaire sur le terrain, capitaine reconnu (intelligent, maîtrisant le jeu -et l'anglais-). Et pourtant c'est au moment où il l'est devenu que l'Equipe de France a commencé une spirale négative qui dure depuis presque 10 ans. Et être comme lui leader par l'exemple plus que par la parole n'a pas empêché une certaine désillusion de sa part à voir que certains coéquipiers en EDF (et y compris de son propre club) n'étaient pas prêts aux efforts qu'il demandait (et qu'il était le premier à faire sur le terrain).
Contrairement à toi, je trouve donc que Guirado a "incarné" l'EDF. Celle de ces dernières années.
(Regarde donc François Moncla. Un chic type, leader, le "père" en rugby de Michel Crauste, exemplaire sur un terrain lui-aussi, qui se retrouve capitaine après l'ère Mias-Prat, soit deux monuments, et mène l'EDF dans une tournée désastreuse en Nouvelle-Zélande qui lui reste associée parce que c'était lui le capitaine à ce moment-là -il perd d'ailleurs le capitanat dans la foulée-.)
Ce n'est pas contradictoire avec ce que je raconte . Tu peux aussi avoir des leaders négatifs qui sont leaders quand même, la réussite n'est pas forcément au bout, ni les bons sentiments ! En prison par exemple les meneurs ne sont pas des saints .
SupprimerGuirado incarnation de l'EDF je n'allais pas jusque là, car ça en dit long sur la faiblesse de l'équipe qui pour moi doit rester au dessus de ces contingences, mais pourquoi pas en effet . Tout leader dit quelque chose du groupe qu'il est censé représenter ; la parole de Guirado était rare et difficilement audible - à l'exception de son dernier discours aux joueurs plutôt réussi - La déception de Dusautoir n'est venue qu'après son capitanat quand il a appris la "trahison" de ses coéquipiers, même Napoléon a été trahi et pourtant n'est -il pas l'archétype du leader, du meneur d'hommes ?
Je suis ravie de vos retours car ce thème du leadership est passionnant, j'ai vu des groupes médiocres sublimés par leur "chef" et des classes douées se déliter : trop de fortes personnalités se disputaient le leadership . Tout groupe (humain ou non ) sécrète son organisation ( cf le récit du Gé ) je ne sais pas si c'est comparable à la hiérarchie animale ; je pensais aux loups dont les meutes sont très structurées . La différence avec l'EDF c'est la désignation du chef - le capitaine - qui va à l'encontre du processus "naturel" . Sinon lire ou relire Durkheim ... et aussi William Golding ( Sa Majesté des mouches ) ou Robert Merle ( l'île ) .
Si le processus "naturel", c'est que les joueurs désignent d'eux-mêmes leur capitaine, Guirado était celui qui a été choisi. Son dernier discours dont tu parles ne devait pas être bien différent dans la forme (le ton, les mots) de celui qu'il tenait habituellement, même s'il y avait l'émotion de son dernier match en EDF.
SupprimerAlors, un bon capitaine, c'est celui qui sait parler à son équipe, ou celui qui sait parler en conf' de presse ? Les deux ne vont pas toujours de pair.
Guirado était apprécié de ses coéquipiers, mais a été capitaine d'une équipe qui perdait (presque) toujours. Ça lui colle à la peau, et comme le sparadrap d'un autre illustre capitaine, ça lui collera toujours. Tiens, que penser, comme capitaine, d'un Sergio Parisse, capitaine d'une Squadra Azzura qui perd consciencieusement chaque année dans le Tournoi ? Pourquoi ce qui est accepté pour lui ne l'aurait pas été de Guirado ? Parce que les attentes ne sont pas les mêmes ? Mais Italie, France, Grenoble ou Cantaous-Tuzaguet, on attend d'abord d'une équipe qu'elle gagne...
Ma che ? mais Sergio c'est Sergio ! Aussi magnifique capitaine dans la défaite je ne sais pas si ça existe ! "On attend d'une équipe qu'elle gagne "... ou pas . Les Japonais n'ont pas gagné énormément de matches mais ils ont frappé les imaginations par leur jeu fascinant . Les attentes ne sont pas toujours focalisées sur un résultat, parfois un beau geste suffit . Les beautiful losers ça fait rêver aussi au cinéma : the big Lebowski, les Blues Brothers ... Fargo tous les Woody Allen autant de portraits de gens qui perdent . Doux Jésus n'aimer que les winners ??! . Les chansons de Brel n'existeraient pas . Et ça serait vraiment dommage . Mais bon je ne suis pas vraiment comme tout le monde, alors bien sûr la victoire est belle mais la défaite a son charme aussi .
Supprimer"Hiérarchie chez les rats :-)
RépondreSupprimerUne expérience a été effectuée sur des rats. Pour étudier leur aptitude à nager, un chercheur du laboratoire de biologie comportementale de la faculté de Nancy, Didier Desor, en a réuni six dans une cage dont l'unique issue débouchait sur une piscine qu'il leur fallait traverser pour atteindre une mangeoire distribuant les aliments. On a rapidement constaté que les six rats n'allaient pas chercher leur nourriture en nageant de concert. Des rôles sont apparus qu'ils s'étaient ainsi répartis: deux nageurs exploités, deux non nageurs exploiteurs, un nageur autonome et un non nageur souffre-douleur.
Les deux exploités allaient chercher la nourriture en nageant sous l'eau. Lorsqu'ils revenaient à la cage, les deux exploiteurs les frappaient et leur enfonçaient la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'ils lâchent leur magot. Ce n'est qu'après avoir nourri les deux exploiteurs que les deux exploités soumis pouvaient se permettre de consommer leur propre croquette. Les exploiteurs ne nageaient jamais, ils se contentaient de rosser les nageurs pour être nourris.
L'autonome était un nageur assez robuste pour ramener sa nourriture et passer les exploiteurs pour se nourrir de son propre labeur. Le souffre-douleur, enfin, était incapable de nager et incapable d'effrayer les exploités, alors il ramassait les miettes tombées lors des combats. La même structure-deux exploités, deux exploiteurs, un autonome et un souffre-douleur ñse retrouva dans les vingt cages où l'expérience fut reconduite.
Pour mieux comprendre ce mécanisme de hiérarchie, Didier Desor plaça six exploiteurs ensemble. Ils se battirent toute la nuit. Au matin, ils avaient recréée les mêmes rôles. Deux exploiteurs, deux exploités, un souffre douleur, un autonome. Et on a obtenu encore le même résultats en réunissant six exploités dans une même cage, six autonomes, ou six souffre douleur.
Puis l'expérience a été reproduite avec une cage plus grande contenant deux cents individus. Ils se sont battus toute la nuit, le lendemain il y avait trois rats crucifiés dont les autres avaient arraché la peau. Moralité: plus la société est nombreuse plus la cruauté envers les souffre douleur augmente. Parallèlement, les exploiteurs de la cage des deux cents entretenaient une hiérarchie de lieutenants afin de répercuter leur autorité sans même qu'ils aient besoin de se donner le mal de terroriser les exploités.
Autre prolongation de cette recherche, les savants de Nancy ont ouvert par la suite les crânes et analysés les cerveaux. Or les plus stressés n'étaient ni les souffre-douleur, ni les exploités, mais les exploiteurs. Ils devaient affreusement craindre de perdre leur statut privilégié et d'être obligés d'aller un jour au travail.
Se pourrait-il que pour chaque espèce animale il existe une sorte de grille d'organisation spécifique. Quels que soient les individus choisis, dès qu'ils sont plus de deux, ils s'empressent de tenter de reproduire cette grille pour s'y intégrer. Peut-être que l'espèce humaine est tributaire elle aussi d'une telle grille. Et quel que soit le gouvernement anarchiste, despotique, monarchiste, républicain ou démocratique, nous retombions dans une répartition similaire des hiérarchies. Seules changent l'appellation et le mode de désignation des exploiteurs."
comme chez l'homme alors leader faible :-)
https://actu.fr/nouvelle-aquitaine/bordeaux_33063/laurent-marti-lache-une-bombe-selon-lui-club-francais-triche-plus-les-saracens_29250059.html
RépondreSupprimerIl y a aussi l'expérience des singes...
RépondreSupprimerMarti le courage à deux mains ! une main pour se féliciter du malheur des autres en l’occurrence des Saracens, de l'autre, comme les romains, aux jeux du cirque, "infestus pollex" pour demander la mise à mort de son prochain. Profiter des Sarries pour faire le ménage chez soi quand on sait que tout le monde triche collectivement, certains plus que d'autres, va continuer de ruiner notre sport, d'entacher son image de marque et de détourner les aficions vers d'autres sports ne laissant plus que le marigo régner en toute impunité. "La moralité, c'est l'instinct du troupeau chez l'individu" Nietzsche
RépondreSupprimerLes meilleurs capitaines ne se révèlent t'ils pas dans la gestion des naufrages inévitables et la préservation de ses membres d'équipage?
RépondreSupprimerGuirado a été un bon capitaine et certainement pas la raison principale de toutes nos défaites ... de peu. Il y a certainement contribué.... comme tous.