lundi 28 octobre 2019

Impératif catégorique

Forcément, on se sent un peu honteux. Deuxième nation mondiale en terme de licenciés, la France a quitté le Japon à l'issue des quarts de finale. C'est quand même un exploit - mesurez le paradoxe - considérant que les observateurs avisés, dont Côté Ouvert fait partie, imaginaient les Tricolores rentrer piteusement dès la fin des matches de poule après avoir été battus par l'Argentine puis l'Angleterre. Honteux car avec autant de moyens - financiers, sportifs, humains, structurels - le rugby français n'a pas été capable de fourbir un projet viable pour décrocher le titre mondial. Ce que les Anglais avaient su faire pour 2003 et risquent bien de rééditer samedi, à Yokohama.
Honteux parce qu'à force de se payer de mots, c'est-à-dire de multiplier les déclarations d'intentions qui n'engagent que ceux qui les écoutent, les dirigeants fédéraux français se sont décrédibilisés. Alors quoi, nous ne sommes pas capables de structurer un projet de quatre ans et de trouver les hommes pour le mener à bien ? Les Anglais, eux, y sont parvenus, et quelle que soit l'issue de leur finale contre les Springboks - arbitrée par Jérôme Garcès, seule présence française au plus haut niveau faut-il le signaler - ils auront prouvé qu'une nation qui se soude autour d'un objectif commun sera toujours plus forte qu'un pays riche de talents qui tirent chacun de leur côté en fonction de leurs intérêts propres et de leur agenda personnel.
Un championnat professionnel qui phagocyte l'élite ? Comme nous, les Anglais l'ont. Des JIFF ? Comme nous, ils ont créé leur EQP (England Qualified Played). Des clubs qui déconnent avec le salary cap ? Les voilà très emmerdés avec les Saracens, qui trichent. Des internationaux qui déconnent ? Nous en avons quelques uns, et Sébastien Vahaamahina, qui a craqué en quart de finale face aux Gallois, en est un exemple parmi d'autres ; eux les virent avant qu'ils fassent du grabuge. Exit donc Dylan Hartley, Ben Te'o et Mike Brown. Pas de sentiment, de justification, d'excuse, de faux-semblant : manager, c'est parfois ne pas ménager.
Des variations pied/main, large/près et haut/profond, un système que font coulisser deux ouvreurs, des jeunes flankers inoxydables, une conquête millimétrée, des combinaisons d'attaque huilées : le jeu de la Rose respire la précision, la confiance et l'intelligence collective. Tout est réfléchi, validé et approprié. Les Anglais n'ont pas de grands penseurs ovales, d'intellectuels du rugby adulés, de chapelles qui s'affrontent, de bataille prosélyte à gagner, non. Juste un objectif dont ils ne s'écartent pas : être sacrés champions du monde.
Malin mais surtout lucide, leur coach, l'Australo-japonais Eddie Jones, avait même annoncé aux médias anglais qu'il serait en difficulté lors de sa troisième saison. Après un Grand Chelem en 2016 dans le Tournoi et une série de dix-huit victoires consécutives, c'est exactement ce qui est advenu. Un trou d'air. Mais il était anticipé. Car à chaque période d'apprentissage et de progression suit une phase régressive, effet du principe d'homéostasie. Mais ça n'a jamais été suffisant pour remettre quoi que ce soit en question.
Après leur fiasco de 2015 - élimination dès les matches de poule de la Coupe du monde qu'ils organisaient - les Anglais ont su réaliser un audit honnête et mesurer ensuite les bonnes décisions pour conquérir ce qu'ils avaient laissé échapper. A la même époque, nous étions dans un cas presque semblable : débâcle sportive à Cardiff face aux All Blacks mais surtout chienlit au sein du XV de France. Le constat réalisé par la FFR et les réponses apportées ne furent pas suffisantes pour éviter un nouvel échec en 2019 : élimination en quarts de finale. Comme en 1991, la pire édition bleue.
Alors oui, le coude de Vahaamahina (qui a la force narrative du nez de Cléopâtre) ; alors oui, cinq points renvoyés par le poteau; alors oui, deux occasions de drop-goal oubliées et une foirée; alors oui, une domination territoriale stérile ; alors oui, deux mêlées éclatées sans que personne ne se soucie d'ajouter un huitième homme pour faire la maille... Mais perdre de deux points (19-20) face à des Gallois hagards du morne n'est que la partie émergée d'un iceberg qui s'avance vers le grand bateau bleu pour le faire sombrer.
Quand on voit les avants français les mains sur les hanches au bout de vingt-cinq minutes face aux Gallois, et que le meilleur tricolore se nomme Virimi Vakatawa, aucune minute de préparation cet été, appelé de la dernière minute tranchant et percutant (merci à Philippe Mothe pour l'éclairage), on est en droit de se poser des questions. Les Anglais, eux, ont trimé pendant quatre ans sous la férule d'Eddie Jones qui s'est pris les critiques des entraîneurs de clubs en pleine gueule au motif que les internationaux revenaient cassés des stages et des séances d'entraînement qu'il leur concoctait chaque semaine. Il n'a jamais changé de cap, Eddie. Ready. Steady. Résultat : aujourd'hui, ses joueurs sont durs au mal, au point de concasser du All Blacks de la première à la dernière minute d'une demi-finale stratosphérique.
L'Ecosse et l'Italie éliminées des poules, l'Irlande et la France sorties en quarts, le pays de Galles battu en demie, l'Angleterre, qui a inventé ce jeu, s'impose comme la nation phare de l'hémisphère nord. Il lui reste maintenant une marche à franchir pour prendre de nouveau place au sommet. Pour la première fois, j'encourage les Rosbifs et nous sommes nombreux dans ce cas. Pour autant, j'aurais aimé mettre mon cœur à pousser derrière le XV de France, même si mon métier n'est pas d'être supporteur mais narrateur. Elle se situe sans doute dans ce transfert, la pire défaite tricolore. Mais je ne veux pas gâcher la dernière levée matutinale.
Mon ami Thierry Roudil, entraîneur au plus haut niveau, m'a fait parvenir ce texte qui paraphrase la nouvelle écrite par Joseph Conrad en 1902 et intitulée "Jeunesse". "Je ne dis pas qu'une équipe française ou argentine n'aurait pas livré ce match mais je doute qu'elle l'ait fait de la même façon. Il y avait là une perfection, quelque chose de solide comme un principe et impérieux comme un instinct. Une révélation de quelque secret, de ne je sais quoi de caché, ce don qui fait la différence des cultures en bien ou en mal, et que façonne le destin des nations." Alors cueillons la jeunesse finale et, samedi matin, allons voir si cette rose est éclose.


359 commentaires:

  1. Prem's! Je sais c'est idiot! C'est dire que j'étais à l’affût;

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  2. Eh bien ... Rule Britania oui c'est ça roule ma poule ! Ca fait du bien de lire des souhaits positifs envers les Brits ... Sans oublier les Boks avec un affrontement de 2es lattes qui fait saliver d'avance ... Mes chouchous Underhill et Curry sont pas beaux mais quel punch ! Ne vendons pas la peau du Bok avant le barbecue mais bon ...

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  3. L'inconscient collectif anglais déborde de confiance en soi, voyant chaque obstacle à surmonter ou échec comme un défi ou une leçon pour progresser. C'est dans leur ADN et c'est impressionnant de puissance ... tout en étant agaçant de suffisance ! Et parfois, cette ADN les font se sublimer ... comme nôtre ADN, la recherche de l'exploit et la rébellion, peuvent nous permettre de le faire aussi.

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    1. Tu es idéalement placé pour nous raconter l'ambiance brit

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  4. Pour reprendre (ou pas, mes yeux ont peut-être fourché) une expression, Vaha Victis. Aujourd’hui les blacks traînent leur spleens et les gallois leurs blessures. La faute à un parcourt trop pépère pour les uns, trop rugueux pour les autres. Doit-on y revenir ? Car les choses sont ce qu’elles sont. Et nous comme tu le dis, notre Médiocrité vernie de Cupidité.

    Alors, la, saluons le Vainqueur de samedi, le Rugby Anglais, honorons-le de notre admiration (je n’aurais jamais cru pouvoir dire çà un jour du XV de la Rose)

    De mon point de vue, et je pense ne pas être le seul à le penser, le XV Anglais a rationnellement le plus de chances. Et je parle de factuel. Je vois plusieurs différences positives majeures pour les Brits :

    Une première ligne et une troisième ligne plus talentueuse. Les packs se valent au moins pour l’engagement physique mais à ces postes, je trouve qu’il y a plus de talents chez les Anglais.

    Un centre du terrain modulable, avec un axe 10-12-13 à mon sens supérieur à celui des boks. Je ne suis pas un grand suiveur du super rugby, donc je ne jugerai pas Pollard-De Allende-Am sur le talent brut. Sur un match peut être peuvent ils surprendre, pour autant sur ce que j’ai vu, ce n’est pas transcendant quand même. Et l’Angleterre me semble bien plus armée.

    Une journée de récupération en plus et à ce niveau là, c’est primordial

    Et enfin, on peut compter sur Mister Eddie pour faire le nécessaire et mettre ses troupes dans le bon état d’esprit, celui d’amnésique temporaire commotionné qui a oublié le choc précédent mais se souvient bien de ses forces et de ses talents.

    Les seuls points faibles aujourd’hui pour les anglais, c’est le demi de mêlée remplaçant qui débarque et Cheslin Kolbe est sud-africain, si tant est qu’il soit rétabli et qu’il puisse jouer. Dans un match cadenassé, cela pourrait faire la différence. Mais ne vendons pas la peau du Bok trop tôt. Vraiment. Cet animal est dur comme un rhinocéros. Wait and See

    Sinon, si je devais faire un focus, ce serait sur deux actions qui m’ont marqué : l essai anglais plein de détermination ou l’essai Gallois

    Ce sont quand même de beaux exemples. Je soulignerai l’essais Gallois. Un pied dans les 5m boks , un seul orteil 30 secondes et ils convertissent. Çà soulignent encore plus les manques français. On est capables de sauter à pied joints dans les 22 de tout un chacun, mais çà s’arrête là. Car franchement, à bien regarder notre ligne de ¾, rien qu’elle, on est plutôt bien loti aujourd’hui. Et c’est d’autant plus rageant.

    Alors si nous devons nous projeter dans 4 ans, c’est aujourd’hui que çà commence, pas dans 3 ans et 9 mois pour paraphraser David Reyrat. Tout le monde s’y file pour faire de l’évènement à venir une réussite et si possible un triomphe. Les joueurs se rajoutent leur 15 minutes par jour de boulot supplémentaire, qu’ils aient les coudées franches pour ce faire (pas trop de degrés de liberté du coude). Et puis, ne sachant pas le programme audiovisuel, du lobbying auprès de Canal plus s’impose. Nous nous sommes étourdis an voyons Stade Toulousain Clermont au stadium au printemps. Quelques commentaires sarcastiques en prime ont souligné que le top 14 était capable de fournir de beaux matches. Dont acte. Il ne s’agit plus de faire du prototype ou de la série unique mais bien de la grande série. Et un peu de pression du grand argentier en ce sens ne ferait pas de mal pour que tout le monde tire dans le même sens. Allez, plus qu’un match et c’est le retour aux fondamentaux.

    Magnifique déclaration pour finir...

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    1. ben je sais pas pour les autres mais moi je suis d'accord sur tout Oliv, Vaha victis excellent !

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  5. Tout est dit et bien dit. Un beau résumé de ce qu'il s'est passé en quatre ans en France et en Angleterre.
    Et oui je confirme cette phrase qui résume bien le chaos français: "Elle se situe sans doute ici, la pire défaite tricolore : dans ce transfert."
    E pour ma part c'est un double transfert qui s'est opéré en une mi-temps. Un peu le même d'ailleurs vécu il y a quelques années lors du premier UBB-Aviron bayonnais en top 14.
    Quand j'ai vu les anglais maîtriser à ce point leur rugby face à "mon équipe favorite" que je suis allée supporter en 2011 chez elle, quand j'ai vu que les blacks étaient perdus avant de perdre , j'ai senti en moi ce plaisir coupable de voir une équipe maîtriser à 100% son rugby, et cette envie de la "supporter" jusqu'au bout.
    Effectivement, il y a lieu de s'interroger sur les échecs, pas seulement celui de l'EDF sur un match, mais celui de toute une organisation du rugby en France, puisque comme le précise Richard, il n'y a pas plus semblable comme organisation que le rugby français et le rugby anglais. Eux non plus n'ont d'ailleurs pas renoncé à leurs phases finales (dont je reste fan, vestige des phases finales d'un championnat à 80 clubs!).
    Et que penser du renouveau de l'AFDS qui en 2016 touchait le fond par une tournée catastrophique conclue par une défaite en Italie.
    Nul doute que Laporte a dû penser "moi aussi je vais faire pareil, je le tiens mon Johan Erasmus à moi, il s'appelle Jacques Brunel!"
    Je pense que certains pourront m'expliquer là aussi comment l'AFDS s'est remise aussi vite sur ses fondamentaux, avec une mixité (à tous les sens du terme) qui fait aussi plaisir à voir. Une première ligne des plus "motivées", des poutres rudes en deuxième ligne, ue charnière qui tient la route, jusqu'au aux feux follets des ailes...
    Et un ailier, malheureusement blessé qui s'est fait connaitre (aux yeux de son entraineur national) positivement sur les pelouses françaises et qui est même passé entre les gouttes d'une soirée en boîte avec un cadrage débordement mal négocié (nuit du 6 avril 2018).
    Il y a de quoi construire en France mais j'ai bien peur que la pertinence des analyses sur ce blog ou ailleurs par des gens qui ont des choses à dire et une légitimité pour le dire ne viendra pas contrecarrer cette équation si abruptement décrite: "Une nation qui se soude autour d'un objectif commun sera toujours plus forte qu'un pays riche de talents qui tirent chacun de leur côté en fonction de leurs intérêts propres et de leur agenda personnel."

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    1. Merci Lethiophe.
      Toi aussi tu retiens l'essentiel à savoir cette phrase que tu soulignes à la fin de mon commentaire. C'est une phrase clé, effectivement. Un de mes amis, Laurent, avec qui je partage une belle passion ardente pour le whisky et le whiskey, m'a fait la même remarque à l'instant.

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  6. Ritchie, à moi Comte deux mots ou plutôt une question : peux-tu nous expliquer ton titre kantien - on a envie d'écrire cantique !! - et j'ajoute un extrait de Jeunesse " Je me souviens de ma jeunesse et du sentiment qui ne reviendra plus jamais - le sentiment que je pourrais durer à jamais, survivre à la mer, à la terre, à toute l'humanité ; ce sentiment trompeur qui nous attire fallacieusement vers les joies, les périls, l'amour, les vains efforts - vers la mort ; la conviction triomphante de la force, la chaleur de la vie dans une poignée de poussière, l'ardeur au coeur qui chaque année s'affaiblit, se refroidit, diminue et s'éteint - s'éteint trop tôt, trop tôt - avant la vie elle-même." ...juste pour donner envie de lire ou relire Conrad 😍

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    1. "solide comme un principe, impérieux comme un instinct".
      Au début le titre était "Allons voir la Rose"
      Puis c'est devenu "Solide et impérieux"
      Comme il y a un côté impératif dans les choix et les moyens d'Eddie Jones, je sui passé d'impérieux à impératif.
      Et cet impératif m'est apparu comme "catégorique".
      Choix déterminé par la liberté de pensée qui caractérise EJ.
      Et voilà...
      Et puis aussi parce que je relis en ce moment "Fondements de la métaphysique des mœurs", ouvrage que j'avais découvert en 1976 et pas ouvert depuis. Mais qui fut inspirant dans mes années pré-adulte.

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    2. Tout comme "Malaise dans la Civilisation", "Généalogie de la Morale" et "Le Capital".

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    3. Jeune, j'étais bien branché sur la question de l'éthique, je dois le reconnaitre. Et alors qu'elle ne fut pas ma "joie" en découvrant et lisant "Ethique" de Baruch S.

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    4. Faut être un peu "attaqué" pour garder ce pavé comme livre de chevet pendant deux ans.

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    5. "Fondements de la métaphysique des mœurs" ça c'est un livre pour les 2des lattes 😂😂😂

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  7. Ah ma pauvre Gariguette, quel week-end hein !
    Pas de silence étrange plus qu'embrassé, mais on a bricolé un challenge golfo/gasto/rugbylistique sur deux jours, et pour ces activités c'est no tablet,no phone, definitively.
    Sûrement trop ébloui par le somptueux NZ/RSA je ne pensais pas qu'on puisse faire plus fort.
    Et c'est bien, deux fois !
    D'abord parce que pour un sport confidentiel qui compte ses top teams sur les doigts des deux mains, si en plus c'est toujours le même qui gagne !
    Et puis parce que c'est le plus méritant , le plus travailleur, le plus sérieux qui est récompensé.
    Pas forcément le plus innovant d'ailleurs, Mister Eddy les fait jouer au Rugby,fort, vite et bien,c'est tout, ça suffit.
    Alors pas d'affect mal placé même si on aimera toujours un peu quand ils perdent, juste la satisfaction de les voir apporter encore une belle pierre à la maison Rugby.
    Allez les Blancs, donc.

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    1. T'es sûr que ça va bien mon Janlou ? Là on parle des Godons, des Infâmes, des Albionesques perfides et j'en passe ???!!! 😂😂😂

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  8. Pas bien compris le titre également.
    En tout cas, pour sortir champion, il s'agit bien impérativement d'une catégorie supérieure à laquelle appartiennent les anglais qui l'ont confirmée, les blacks bien évidemment même s'ils toucheront pas la cup. Ils auraient joué la finale s'ils avaient été de l'autre côté du tableau. Les surdafs sont à 1 degré moindre, donnant tout par la puissance et la présence physique. Après, ça dépend, du vent, du typhon. Bref ça reste en dessous, en définitive. Les gallois déçoivent un peu quand même, ainsi que l'Irlande prisonnière d'un stéréotype ayant trouvé ses limites. La France risque pas de les avoir trouvées because cherche toujours son systéme de jeu. Si quelqu'un l'a trouvé, il est prié de le rapporter à Marcoussis, au nouveau proprio Fabien Galthié.
    On ne peut que supporter la rose, même si je suis loin d'en être 1 fervent supporter, compte tenu de ce qu'elle a montré, et à la vue de ce que les sudafs n'ont rien démontré pour déterrer le poireau.
    Sinon, cette finale représentera (à mon sens) celle de poids lourds à tous les niveaux y compris celui des produits. Mais c'est ce que j'en dis...

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    1. "pas bien compris le titre" ? Prend le temps de lire le texte, renseigne-toi sur la racine de ce choix. Kant, en l'occurrence. Cherche à savoir pourquoi ce titre, qui te semble d'entrée incompréhensible, et pas un autre. Depuis le temps que tu lis ce blog, tu dois savoir qu'il n'y a pas de titre qui ne soit hors propos.
      Cherche et tu trouveras. ;-)
      Et d'ailleurs, pourquoi faut-il qu'un titre soit immédiatement absorbable ? N'est-ce pas son charme que de se cacher un peu ? Regarde par exemple "Histoire d'O". Tu as compris immédiatement de quoi il s'agissait.

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    2. On pourrait trouver mille exemples de titres qui ne sont pas immédiatement appréhendables. "La vingt-cinquième heure", "Légendes d'automne", "Aurore", "D'un château l'autre", "Par l'épée et par la charrue"...
      Au contraire, même vois-tu, Sergio, il m'apparait au fur de mon commentaire sur cette voie d'éclaircissement chère à Kant que ce titre, qui est sonne pourtant comme tampon d'Itoje, est le meilleur qui puisse être pour cerner les choix, les convictions, la construction d'une approche ovale, chez une personnalité comme celle d'Eddie Jones.

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    3. Et pour finir, Sergio, permet-moi de te conseiller un vieux truc de lecteur : quand je ne comprends pas quelque chose mais que j'ai confiance en celui qui l'a écrit, je relis jusqu'à ce qu'un peu de lumière apparaisse au fond de mon esprit. Je me dis qu'il y a une raison si ce passage n'est pas à mes yeux immédiatement lumineux. Alors je le relis.
      C'est comme pour les partitions. Au début, elles paraissent inabordables. Et puis, petit à petit, à force de répétition, elle s'ouvre à nos doigts. Tiens, la bas accords de Take Five. Cinq temps. Pa tam pa tam pa ta, Pa tam pa tam pa ta. Difficile. Mais à force de répétition, je peux aujourd'hui parler à mon voisin de piano tout en jouant ces deux accords sur cinq temps.
      Impératif catégorique, c'est pareil.
      C'est quand ton choix s'impose comme une loi universelle, parce qu'il ne dépend que de toi, qu'il ne t'es pas imposé. Parce que tu es libre de décider, libre parce que tu as osé savoir, osé chercher, osé t'émanciper.
      Voilà
      Amicalement

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    4. tiens pour faire coucou à Benoit un titre de Brautigan : La vengeance de la pelouse et pour André : Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

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    5. Un peu de révision de philo et en effet, le titre characterise bien l'homme

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  9. Rien à voir : merci XV de départ...
    https://www.lexvdedepart.com/2019/10/25/richard-escot-50-stars-du-rugby-mondial/

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    1. "J’attends d’un mondial qu’une équipe émerge, une nation que l’on attend pas. J’attends que le changement de jeu soit fixé. Une Coupe du Monde c’est toujours le moment où le jeu change et évolue. C’est ce qui va servir de référence et je pense que des équipes comme l’Angleterre, le Pays de Galles, la Nouvelle-Zélande toujours mais aussi l’Afrique du Sud sont capables de nous donner de nouvelles directions de jeu".
      Qu'il disait le Ritchie.

      Alors, si l'équipe qui a émergé de ce Mondial, c'est sans doute l'Angleterre (et même si elle perd la finale), peut-on vraiment dire qu'elle donne de nouvelles directions dans le jeu, ou plutôt dans la manière, pour une équipe nationale, de le mettre en place et de le pratiquer ensuite à la quasi-perfection ?

      Sur le titre de ta chronique; j'ai fait de suite association avec l'adjectif "parégorique", qui après tout convient bien pour l'équipe de France. Pour Kant, par contre... (et pourtant j'ai lu les "Fondements" l'été précédant ma terminale; j'ai rien compris, bien sûr, et l'année suivante a confirmé que la philo et moi ça ferait toujours deux...)

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    2. En fait cest le Japon qui rzvele un jeu d'avenir.

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  10. Eddie Jones a amené une vision à des internationaux anglais humiliés et perdus, un chemin, une méthode, une rigueur. Une vision qu'il a conservé contre vents et marées comme Ritchie l'a bien souligné. C'est ce dont l'EDF a besoin et espérons sud nous l'avons enfin trouvé en ce niuveau staff

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    1. Il a quand même fallu un sacré bon sens pour choisir Jones la où nous avons referendé sans réellement réfléchir. Juste par calcul populiste pour préparer les prochaines élections.

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    2. ...Ainsi, si le maître charpentier sait adapter la capacité de chacun, alors le rendement sera bon et le résultat excellent.
      Rendement, beau travail, ne pas prendre les choses à la légère, ne pas perdre de vue l idée générale, savoir distinguer le degré Supérieur, moyen ou inférieur de l energie de chacun, donner de l elan et savoir ou commence l impossible sont la règle d or que chaque maître charpentier doit avoir en-tête. Il en va de même pour le principe de la tactique

      Miyaomoto Musashi

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    3. Intéressant
      Peux tu développer ?

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    4. “Le ridicule est qu'on cultive l'apparence à l'encontre d'autrui jusqu'à s'imaginer qu'elle est vérité...”
      E. Kant

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    5. Extrait du traité des 5 roues de Musashi.
      Il y développe son approche pragmatique du sabre et de la bataille. On n est plus dans la subtilité de Sun Zu on dira.
      Et pour lui un général d armee n est pas different d un maître charpentier. Et les principes du Sabre sont des principes de Vie.
      Manager pourrait s en inspirer.
      Eddie Jones + coupe du monde au Japon m ont donné envie de relire.

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    6. J'ai vu ça, oui, car du coup, je suis allé me documenter. Intéressant. Mais philosophiquement, je préfère Sun Tzu.

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    7. Oliv,
      Oui un sacré bon sens. Eddie Jones était d'autant plus motivé que l'Angleterre était sortie de poules à cause, entre autre, des australiens et il avait une revanche à s'offrir contre eux. Mal aimé car considéré comme un traître quand consultant des Sud Afs en 2007, rivalité avec Cheika, il prenait ce défi à bras ouvert! Auréolé du miracle de Brighton, il avait carte blanche et il a viré tout le staff de Lancaster. Coût pour la RFU: £ 1 million semble t'il ...

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  11. Alors moi cette histoire de titre ne m'avait pris le chou, d'autant plus que je ne connaissais pas avant aujourd'hui ce concept d'impératif catégorique de Kant. Et je ne m'en portais pas plus mal.
    Le titre juste au dessus de la photo, ça sonnait bien et je me suis traduit ça à ma manière en juxtaposant la signification des deux mots sans aucune autre connaissance que l'aspect injonctif de l'impératif renforcé par un côté "qui ne permet aucune remise en question". ça sonnait joli à me oreilles. Et en lisant la phrase "Il n'a jamais changé de cap, Eddie", je me suis dit "ouais ça justifie le titre!"
    Et donc, j'imaginais que mon niveau d'érudition était suffisant si je rencontrais les joueurs de rugby français actuels: "Lisez des livres..sur le rugby" a dit Guirado.... Escot lui, dit "lis de la philosophie" à Raphaël Poulain cf mon post du 27 octobre 2019 à 17:59 et lien vers un article à lire ABSOLUMENT, j'y reviens après)
    Bon j'avais déjà réalisé que dans ce blog, il y avait des pointures questions "tronche"... Non pas la tronche de rugbyman concassée au sortir d'un match, ni le coup de tronche qui ne passerait plus inaperçu des caméras, non, la tête bien pleine, cultivée à souhait, celle qui vous met un coup de bambou derrière les oreilles.
    Et comme un jour je veux rencontrer Itoje (ouais Guariguette,il faudra aussi que j'améliore mon anglais, à moins que le gonze il cause bien le français) , j'ai intérêt à profiter des perches que nous tend Richard Escot pour nous élever.
    Alors moi, je m'en suis remis à la modernité du web, ce qui va hérisser le poil des puristes mais rattraper par le caleçon les "fonds de classe".
    En l’occurrence pour ce qui nous préoccupe (enfin j'espère pas trop car l'essentiel est ailleurs, comme le dit Richard, on n'est pas obligés de tout comprendre) j'ai choisi de faire appel à North.
    Non pas l'infortuné Georges qui s'est claqué dimanche, mais Cyrus.
    https://www.telerama.fr/television/cyrus-north,-le-youtubeur-qui-vous-fera-enfin-aimer-la-philo-(et-la-comprendre),n5341966.php
    Alors pour L'impératif catégorique, c'est par ici https://www.youtube.com/watch?v=H8Ad6FkGxns (puristes s'abstenir, pour les autres c'est l'occasion de découvrir un pan de la galaxie des "youtubeurs vulgarisateurs".)

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  12. Mais pour revenir à des moutons qui m'intéressent plus (car je suis plus Guirado que Escot niveau lectures) j'en reviens à cet article sur Raphaël Poulain qui ne m'inspire pas que de l'optimisme sur les qualités intrinsèques de Galthié, mais il faudra peut être en passer par là, surtout s'il est accompagné de Shaun Edwards.
    Ce sera "marche ou crève".
    "Avec le pays de Galles, Shaun Edwards, réputé pour son exigence et son intransigeance, avait institué un petit rituel. Après chaque match du XV du Poireau, il offrait une bouteille de champagne au joueur le plus méritant. Pour compenser ses demandes extrêmes ? L’un de ses discours avait marqué. «Même si tu as la main cassée, tu peux plaquer avec l’autre main. Et si tu as la jambe cassée, eh bin tu peux y aller en sautillant. L’important c’est d’être dans la ligne défensive et de ne pas déserter tes copains.» Un gros dur au cœur tendre…" dans un article le figaro.fr sports 24

    "Raphaël Poulain...En 2007, le journaliste Richard Escot l’invite à passer du «paraître» à «l’être» en se plongeant dans la philosophie. Une révélation. «Avec ce développement personnel, j’ai acquis les compétences qui auraient pu me permettre d’atteindre le haut niveau. Je me suis rendu compte que mes lacunes sur le plan mental m’avaient fait échouer. J’étais allé à l’extrême de mes capacités physiques et psychologiques pour prouver des choses aux gens et être performant.»

    Raphaël Poulain réalise que ce travail sur lui-même, effectué plus tôt, aurait pu lui permettre de réaliser «une carrière bien plus grande» même si Fabien Galthié, l’un de ses entraîneurs au Stade français, n’était pas de cet avis. «Raphaël, tu es un mec super humainement pour le groupe mais, techniquement, tu es nul, tu es une merde et tu n’as pas le niveau pour jouer dans le top 14», a-t-il déclaré un jour au joueur.

    L’ancien grand espoir du rugby français trouve dans l’étude des philosophes les outils nécessaires pour entreprendre sa reconstruction psychologique, mais elle se transforme en une véritable addiction. «Je pense que les addictions d’après-carrière dont on parle si souvent existent vraiment! Pour moi, ce n’était pas la cocaïne, ni l’alcool, mais la philosophie», déclare l’ancien rugbyman."

    Article à lire et à relire de toute urgence... Un pays qui ne gagne pas ou ne gagnera pas la coupe du monde c'est peu de choses, par rapport à un pays qui fabrique des "morts vivants" ou laisse repartir dans leurs îles des joueurs qui vont dégringoler.
    Il faut être un peu sérieux parfois, et voir ce que le rugby est devenu, même si on prend beaucoup de plaisir à le pratiquer, le regarder et en parler.
    Et ce ne sont pas les articles que j'ai pu lire ici ou là sur l'absence de solidarité et de soutien du milieu qui vont améliorer mon jugement.

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    1. Merci de me rappeler ça, Letiophe. Effectivement, chouettes moments avec Raphael. Lui prenait un chocolat et moi un café. Et nous parlions de lecture et de philosophie aux pieds de la bibliothèque nationale.

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    2. Nietzsche (bien entendu) mais aussi Platon. Pour commencer.

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    3. Je lui avais conseillé l'ouvrage de Luc Ferry "Apprendre à vivre" que je te conseille, Letiophe. Chouette introduction à la philosophie. Même s'il n'est absolument pas nietzschéen. Mais bon, personne n'est parfait ;-)

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  13. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  14. Oui, merci perfide Grenobloise, tout bien .
    On rigole des Godons, des Belges,des Basques,des Roumains, des Juifs, des Noirs, même des chiens et des Martiens, et j'entends que ça dure, et aussi siffler le train d'ailleurs!
    Et en même temps de bons maîtres nous ont enseigné l'universalisme, de bons dirigeants se sont occupées des travaux pratiques, a Londres ou ailleurs, sauf avec les chiens.
    Donc rire de tous , quoi, après tout ce sont des créatures du bondieuqu'essigentil, quoique les Basques. ..😀😀
    Allez, week end harassant, c'est sûrement ça

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    1. Un moment j'ai presque cru que tu allais entonner Swing low sweet chariot ! 😳😳

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    2. Fô p'têt pas pousser, par contre "Nkosi Sikelel'iAfrika/Die Stem", pourquoi pas !😀🌈
      Allez Chevreuse

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  15. RT @lequipe Dans les coulisses de Pennyhill Park, le centre d'entraînement des Anglais - Rugby - Mondial - ANG
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Dans-les-coulisses-de-pennyhill-park-le-centre-d-entrainement-des-anglais/1074432

    Dès le début de son mandat en 2015, Eddie Jones s'est attaché à faire coller le jeu de son équipe aux valeurs historiques du rugby anglais, à celles du pays aussi, seule façon selon lui d'ancrer profondément une identité. Dès sa première conférence de presse, il prévenait : « Si des joueurs ne veulent pas jouer à l'anglaise, ils ne seront pas dans l'équipe et porteront le maillot de leur club, pas celui de la Rose. » Ces fondamentaux, identifiés dès le premier rassemblement lors d'une concertation avec les joueurs, sont affichés sur trois des murs qui entourent le terrain synthétique. « Ferocious defence », « brutal set piece », « smart attack ». Défense féroce, conquête brutale, attaque intelligente. Inscrits sur trois affiches en lettres énormes, les préceptes n'ont rien de révolutionnaire mais, pendant quatre ans, à chaque rassemblement, les joueurs anglais les ont eus sous les yeux ; ils sont devenus leurs balises.

    Un objectif à atteindre pour chaque match
    Autre outil de la méthode Jones : un gigantesque mur, toujours sur le terrain couvert, où chaque match, depuis 2016, apparaît comme une étape du long chemin qui mène jusqu'à la finale de la Coupe du monde. Lors de sa visite du centre anglais, au printemps 2017, le nouveau sélectionneur français, Fabien Galthié, l'avait tout de suite repéré et défini comme une « carte des transformations ». Il s'agit d'un tableau qui permet, d'un seul coup d'oeil, de retracer les quatre années que les Anglais ont passées ensemble et ce qu'ils ont travaillé, match après match.

    Pennyhill ca a l air mieux pensé. M enfin bon
    Je propose le déménagement de marcatraz à Disneyland et aussi la construction du Grand Stade a cet endroit.
    Moyennant l aménagement de qques sera en terme d arret, ca sera sûrement rentable.


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    1. C'est step by step les principes des All Blacks tels que je vous les avais décrits ( cf Legacy by James Kerr) construction d'une story, principes de vie etc . Je jubile ... Transposables cheu nous ? Quand tu penses que ce qui a le plus fait kiffer nos Bleus en CDM c'est la constitution de la "Bande à Loulou " avec rituels de pirates et autres bullshits ... Tu as raison Disneyland ça sera top .

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    2. Je n avais pas du voir ton post a ce sujet.j aurais du. Je vais voir si je peux lire Legacy.

      La bande a Loulou, i sont la riri et fifi ?

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    3. Loulou = Picamoles . Mon post ( en fait une série de plusieurs posts sur Legacy ici sur Côté ouvert "une saison Capiyole" ça commence le 21 juin à 8h14 ...)

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    4. Oui j savais bien pour picamoles mais je continuais sur l aspect Disney et puérile ^^.

      Je vais remonter le temps

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    5. En fait j avais lu, les premiers. Mais ça phosphore sur ce blog c est dur à suivre. Toujours est il que c est encore une saine lecture qui m attend.

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    6. Subtilité dans la communication aussi, le choix des mots ... les remplaçants sont des "finishers" d'où son insistance a ce que l'équipe se joue à 23. On sait o combien le banc anglais fait mal ce 6 nations ...

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  16. Garcès dirigera la finale ! Trois arbitres français impliqués dans les deux finales. Not bad. Comme quoi quand on veut on peut.

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    1. Pourquoi, fort de ces exemples, ne pas avoir un arbitre, à la tête de la FFR. Le 3e homme qu'on attend pour siffler la fin de la partie aux 2 présidentiables. Peut être le moment rêver pour bousculer l'ordre établi, pour refondre notre rugby en profondeur et lancer les bases de 2023 avec des gens neufs et propres semble t-il. Je suis favorable à ce genre d'alternatives. De plus, ils ont une vision planétaire du rugby ce qui pourrait être une ouverture d'esprit et non une fracture du crâne. A creuser.

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    3. Et pourquoi pas! Ils ont définitivement une capacité d'analyse et un art de la communication. Une ouverture et droiture d'esprit!

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    4. Je crois bien que la FFR en a installé un. Je me renseigne. Tautor, tu ne fais pas tes devoirs...

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    5. Octave Lery, président de la FFR de 1920 à 1930

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    6. Et surtout Albert Ferrasse, qui arbitra Racing-Mont-de-Marsan... Ah ça pour bousculer l'ordre établi, comme tu le souhaites... Le remède fut pire que le mal. Il faut toujours se référer au passé pour mieux appréhender le futur, non ?

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    7. Le passé reste le passé, de construire l'avenir avec des gens qui naviguent dans le gotha mondial c'est peut être mieux que ce que l'on a en vitrines actuellement. Mais bon l'homme idoine du rugby français n'est point là seul constat que je puis faire.

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  17. Jaco Peyper de retour 😂
    Un cailloux dans la chaussure de BL .. constance et rigueur ne font pas bon ménage chez World Fruit Juice

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  18. Il est quand même mis sur la touche

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  19. Kantique,
    "Plus l’homme a d’habitudes, moins il est libre et indépendant".
    Il est un fait bien notoire c'est que nous avons cette fâcheuse habitude de regarder le voisin et de parler de soi sans pour autant cristalliser la conscience collective du devenir de notre rugby. Certes nous connaissons les cantiques, la philosophie d'hier et de demain mais nous ne savons rien finalement du rugby français d'aujourd'hui et de ses échecs. Aucun audit sérieux n'a été demandé et pour causes. Car la est bien le problème. Les constats sont quotidiens sur le blog mais j'avoue que depuis plus de 50 ans que je baigne dans l'ovale et la boue lomagnole, je me lasse et je n'y trouve plus mon compte. La passion s'érode au fil du temps en constatant que les autres nations, petits ou grands d'ailleurs (Uruguay, Namibie, Japon et Angleterre) sont capables de montrer un nouveau visage, un nouvel ordre et une véritable Ode au jeu et au combat. Merci Oliv pour Musashi et la théorie du charpentier. Choix tactique s'il en est un pour faire progresser l'esprit. Noué(e)s à nos habitudes, nous sommes devenus asservis à un système n'ayant d'autres choix par ailleurs. Le rugby de demain sera t-il copie conforme à celui des anglais ou des Japonais ? Nul ne sait pas plus que les AB en plein naufrage n'ayant pas anticipé la baisse des licenciés chez les jeunes. Alors l'habitude tue l'habitude, un nouvel outil est apparu dans les entreprises que s'arrachent les recruteurs c'est le concept de l'intelligence émotionnelle. Sans parler du rugby, la France est très en retard sur ce point. C'est le challenge des 5 prochaines années. Une mise à jour, voir un reset, semble donc plus que nécessaire pour notre rugby moribond et obsolète. Sauf pour l'arbitrage curieusement. Comment sommes nous arrivés dans le gotha mondial sans y prendre garde ? N'est-il pas plus facile et valorisant pour nos talentueux arbitres d'officier à l'étranger que sur leurs propres terres ? J'en suis convaincu en terme d'intelligence émotionnelle. Rien de plus flagrant que de les voir épanouis sifflet à la main. Et pour cause, ils sont dans une autre dimension du rugby, libres et indépendants. La mécanique kantique a sa raison que la raison a pris de mauvaises habitudes si on peut le résumer ainsi. En bon latin crétin que je suis, je ne vois pas comment, au pays du "French Flair", nous pourrions cultiver l'intelligence émotionnelle sans parler de l'IA à venir, quand nous sommes réduits à jouer du coude pour gagner un match. Ce n'est pas avec une modélisation entreprenariale comme Marcoussis, aussi austère que glauque, que nous relèverons le défi de 2023 sauf peut être sur le plan financier et encore à voir .... Finalement à choisir entre Kant et de Saint Exupéry (l'émotion), je me sens plus proche du second parce que Toulousain, homme libre et indépendant, qui a su donner sa vie avec panache pour la gloire de l'Aérospostale et de la France.
    Je conclue par le thème du jour, Kant :
    “Le bonheur est un idéal de l’imagination et non de la raison.”

    https://www.informatiquenews.fr/lintelligence-emotionnelle-necessaire-complement-de-lia-64078

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  20. https://www.facebook.com/330480104199274/posts/510629512850998/
    JP Rives is JP Rives 👏👍🏽🏈

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  21. Oui j'ai mieux compris Ritchie. Kant et cantique, où l'on voit que monseigneur Eddy dit bien la messe et qu'avec lui ben la messe est dite.
    Après ce style de messe, oui c'est bien orchestré sur le principe. J'en suis pas foncièrement entiché.
    Ca reste un sport et là on voudrait absolument approcher pour raisons pro l'excellence, le céleste, l'infaillible dans le résultat. La parfaitude quoi. Jusqu'où doit aller l'impératif ? La démarche d'E. Jones est elle plus proche de la vision de Masushi du maitre charpentier ou d'aller vers une image robotisée des joueurs ?
    Car elle parait loin de l'idée, de la conception de ce sport telle qu'en parle JPR. Perso, j'irai aussi plutôt dans la citation de Kant par Tautor plus haut. La raison aujourd'hui, c'est l'argent. Et comme dit JPR, 2023 devrait être une grande fête en France et pour les gamins, et tout le monde devrait partager la soupe. Là, je suis largement plus circonspect... Nous qui atteindrions l'excellence dans l'arbitrage risquons de nous retrouver à 10 m vite fait !

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  22. A cette heure déjà plus de 60 interventions plus ou moins longues.
    Mais il y a un oubli, à mon sens, dés le début, c'est MONEY MONEY. Et oui les moyens financiers trés différents entre RFU et FFR. Et c'est bien là le nerf de la conquête... au travers de Twickenham la machine à cash

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    1. Non c est vrai. Et même avec ca la rfu a des pbs financiers. Financer les internationaux pendant 4 ans à eu un coût que twickenham n a pas couvert.

      D ou le fait que
      Il faut le grand stade chez Mickey
      Viser C+ pour leur faire comprendre

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    2. Parfaitement exact Georges, ce n'est pas la seule mais une des principales différences entre leur équipe nationale, placée dans une situation optimale, et la notre.
      Mais laissons nos turpitudes domestiques pour l'instant,il reste une belle finale à jouer,non ?
      Allez, envie de prolonger encore un peu la fête.

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  23. RT @lequipe Coupe du monde : pourquoi Jérôme Garcès a été désigné pour arbitrer la finale - Rugby - Mondial
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Coupe-du-monde-pourquoi-jerome-garces-a-t-il-ete-designe-pour-arbitre-la-finale/1074520

    Toujours à la pointe...

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  24. Jean Pierre Rives sait nous faire rêver. Mais son rugby n’est plus le rugby.
    « Apprendre à vivre » c’est noté Richard, mais puisses-tu imposer cette lecture à tous les pensionnaires de Marcoussis.
    On parle de vie, mais en cette semaine de Toussaint, je voudrais vous partager (lien à la fin) la dernière chronique de Jean Verdier, envoyée au Midol la veille de son décès brutal. Quel signal d’alarme, quel aveu d’impuissance.
    S’il est bien entendu qu’il faut soigner notre vitrine (l’EDF et dans une moindre mesure le top 14), il faut être à l’initiative, car il vaut mieux prévenir que soigner ou pire enterrer.
    Et donc l’excellente nouvelle du jour est bien la reconnaissance de notre arbitrage au plus haut niveau. Je suis content pour Garcès et je n’étais pas confiant après la lecture des forces et faiblesses relevées dans l’article de Richard dans l’Equipe.
    Nul doute que si le rugby prend une inflexion salutaire pour l’intégrité physique des joueurs , c’est sur le corps arbitral qu’il faudra s’appuyer. Et c’est ceux là qu’il faudra soutenir coûte que coûte quand il sera question de sanctionner des gestes autrefois autorisés.
    J’éviterai de parler de toutes ces pratiques pour améliorer les performances car on voit bien que le rugby mieux que d’autres sports (pour le moment) sait masquer certains travers. Et donc il ne sert à rien d’en parler ici ou ailleurs au risque de finir par s’auto censurer dans le meilleur des cas, et subir des pressions dans d’autres.
    Mais comme dit par ailleurs, puisque le rugby n’est plus un jeu, s’intéresser aux aspects psychologiques, faire s’interroger le joueur sur la nature profonde de ses motivations et de son engagement pourrait contribuer à améliorer sa performance autrement, mais aussi ne le cachons pas à le faire s’éloigner un peu ou beaucoup de ce rugby là.
    Quelqu’un a-t-il théorisé l’effondrement du rugby business ou bien il n’y a pas de collapsologues dans le milieu du rugby?
    Jacques Verdier? https://urlz.fr/aU15

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  25. Allez un peu de mélange, j'ai une question philosophique concernant Kant et un arbitre international, et j'espère que Richard aura la réponse.
    Selon cet extrait vidéo au sujet de l'impératif catégorique https://youtu.be/H8Ad6FkGxns?t=136
    Si Richard pose la question suivante à un arbitre international pour qui la vérité est au dessus de tout
    "Vous préférez arbitrer la finale ou bien voir l'équipe de votre pays en finale?"
    En clair Nigel Owens dans son canapé dimanche, il fait quoi? Il observe les fautes d'arbitrage de Garcès ce qui supprimerait de fait un concurrent sérieux pour la finale?
    Ou bien, est-ce qu'il supporte l'équipe d'AFDS sans jamais pouvoir le dire à personne?
    L'arbitre est un compétiteur comme un autre, et tous les efforts qu'il fait sont aussi pour vivre un tel aboutissement dans leur carrière.
    J'aimerais donc savoir s'il existe (ou a existé) un arbitre (anglais, français, sudaf, gallois, néozed) qui aurait répondu "l'équipe plutôt que moi"?

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  26. Garcès dans une interview du Midol l'a précisé.... je préfère voir la France en final que d'arbitrer une finale sans la France. Richard a raison, Garcès est un mec bien, son interview etait sereine, directe et sincère. Il m'a bcp plu!

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  27. Je trouve que le vrai débat est ailleurs ; avec ce maelstrom déclenché par la victoire anglaise (à moins qu'il ne s'agisse de la 1ère vraie défaite des All Blacks ? ) on n'a pas assez parlé du jeu . O . Villepreux le fait dans sa chronique" l'usage de la force brute dévalue l'originalité du rugby " ...et il pose les bonnes questions . Lisez on en parle après.

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    1. Gariguette,
      dans la rubrique tautorlogie, il me semble avoir évoqué "La passion s'érode au fil du temps en constatant que les autres nations, petits ou grands d'ailleurs (Uruguay, Namibie, Japon et Angleterre) sont capables de montrer un nouveau visage, un nouvel ordre et une véritable Ode au jeu et au combat. Merci Oliv pour Musashi et la théorie du charpentier. Choix tactique s'il en est un pour faire progresser l'esprit." Je vais quand même lire Villepreux. Il est certain que tout le monde a voulu copier la référence AB sans jamais l'égaler et que Jones a trouvé une meilleure tactique que l'attaque c'est la défense ! Les Samouraï nous ont montré que vitesse et précision sont efficaces jusqu'à un certain point celui du défi physique ou ils ont perdu le combat. De là à ce que le nouveau tempo soit celui de Jones il n'y a qu'un pas celui que les imbéciles franchiront comme en top 14 récitant les combinaisons néo zélandaises. Est ce que l'intelligence situationnelle 50 ans plus tard est toujours d'actualité ? Ce qui est certain c'est que les dimensions du terrain restent inamovibles, que les arbitres sont toujours là et que la matière grise ne s'étale pas comme le foie gras ! Avoir un culte identitaire de jeu relève d'universités d'été ou plus, d'une thèse de 3e cycle, voir d'une agrégation kantienne qui fera appel à l'avenir à l'IA avec un peu d'intelligence émotionnelle. Autant dire que pour le toast au foie gras, on attendra que les poules auront des dents. Je ne suis fan d'aucun jeu actuel tant les défenses sont prégnantes sur l'attaque et que les règles ne sont plus adaptées au jeu offensif. Il y a donc matière et esprit à réinventer un jeu simple et efficace. Pour cela, il faudra revoir les gabarits et peut être que Kolbe fera gagner l'AFS pointant du doigt que le rugby est un jeu d'agilité et de vitesse. Peut être l'enjeu, à mon sens, de 2023.

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    2. Eddie Jones a dit à ses joueurs au tout début: je veux que vous jouiez plus de façon anglaise!
      Imaginons Ghaltié pour l'EDF. C'est quoi la façon de jouer à la Francaise? Le soi-disant French flair ou le physico physique de certains Match de Top 14? Oui mais on sait aussi jouer les espaces à la toulousaine ou jeu rapide direct à la Clermont ...
      Et si au lieu de répondre à cette question on essayait de prendre les meilleurs morceaux des meilleurs équipes du monde ... un peu comme la fusion food peut atteindre des sommets gustatifs en intégrant le savoir-faire mondial culinaire.
      J'opterais plutôt pour cette option, où chaque gabarit de joueur aura son rôle

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    3. Certes puisqu'il s'agit de défiance britt comme dab, bien brexitée.
      Sinon l'usage de la force brute ou comment dévaluer l'originalité du rugby, ben on y est, bien au point avec des Afsuds au top, des britts pas loin derrière. Là, on prêche des convertis.
      On verra lors de la finale ce que propose l'Angleterre face à ce Jurassic park. Il est clair que tout ce qu'on a vu au cours de cette CDM n'érige pas une image gracieuse de ce sport et ne concourt pas à lui donner du prestige à tous les niveaux y compris les jeunes, mais plutôt une dérive ayant de moins en moins à voir avec l'identité de ce sport où on devrait pouvoir trouver différents types de gabarits, effectivement.

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    4. .. ah !merci Gari , parce que la philo, ...euh excusez les gars, pas mon truc !... un peu d'accord, les bases, ..mais je suis rapidement débordé !... alors vite, le vrai débat...pour l'avenir de ce jeu !

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    5. Maelström, c'est pas le mot que j'emploierais.
      Ça a frappé le monde du rugby (surtout celui de la Nouvelle-Zélande), moins par l'ampleur que par la manière (et surtout la manière dont les Blacks ont été étouffés), mais rien qui révolutionne le rugby des années qui viennent. Si on est admiratifs du rugby anglais, c'est plus -en tous cas pour ma part- pour la manière disciplinée et suprêmement efficace avec laquelle ils pratiquent leur jeu.
      Pour donner un exemple, en 1995 les Blacks avaient surclassé les Anglais en demi-finale de la Coupe du Monde, et on avait l'impression de vivre en direct une évolution du rugby qui allait marquer son histoire future. La magnifique victoire des Anglais samedi dernier ne me semble pas signifier une domination de leur part pour les prochaines années. Et peut-être même dès le prochain Tournoi...
      Tu me diras, les Anglais s'en foutent s'ils sont Champions du Monde pour la seconde fois...

      De plus, la chronique d'Olivier Villepreux, finalement, met Anglais et Sud-Africains dans le même sac, pour le malheur d'un rugby de mouvement et d'évitement que tout le monde appelle de ses voeux; en attendant la finale de samedi, qui peut être un match très fermé, ou nous réserver des surprises (Eddie Jones a bien dit que son équipe peut mieux faire encore, et Rassie Erasmus la joue modeste -mais en titularisant Cheslin Kolbe que je vois mal jouer "frontal"-...). En espérant donc que les circonstances du match fassent qu'il se débride question jeu offensif...

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    6. Tout d'abord cher Pipiou un mot de vocabulaire, "Un maelstrom, ou maelström (souvent connu sous le nom de « trou noir de l'océan »), est un puissant tourbillon qui se forme dans une étendue d'eau. Il peut être créé par un courant de marée ou par le courant d'un fleuve" je trouve donc que l'image convient parfaitement à ces vagues successives ( Japon / England ) qui viennent de frapper l'océan d'ennui du rugby . il n'y avait qu'à voir la tête de Kieran Read pour être convaincu maintenant Pipiou si tu préfères une autre image climatique, un tsunami ? une tornade ? Make your pick !

      Ce que j'ai retenu de la chronique d'O. Villepreux ce sont ces lignes :
      ,"il serait peut-être intéressant de poser des bornes ... Notamment sur toutes les phases courantes collectives où les joueurs sont liés. Au-delà du placage à la jugulaire ou en cathédrale, et en dehors de la mêlée, obliger au duel rendrait de la fluidité au jeu. Ce serait, en substance, un complément à la règle déjà à l’essai dans le rugby amateur : l’interdiction du placage à deux joueurs. Une piste, à explorer, peut-être, pour rendre au jeu sa prévalence sur la force, qui se pratique dans d’autres sports, serait d’imaginer des limites de poids imposés selon les lignes qui composent une équipe.
      Ce qui était naturel à une autre époque mériterait peut-être d’être codifié pour favoriser le retour d’équipes avec des grands, des gros, des minces et des petits. La variété des gabarits, qui n’est plus qu’une aimable nostalgie aujourd’hui, ouvrirait sans doute la porte du haut niveau à de très bons joueurs qui hésitent à aller se faire exploser tête, côtes et genoux. "

      A l'issue de Japon RSA j'avais abordé le sujet des gabarits sans rencontrer un énorme succès donc je profite de l'occasion pour vous le coller de nouveau . Double problème d'ailleurs : poser des bornes ? Lesquelles ? Comment faire ? CODIFIER me semble être le mot important .
      Il est évident qu'on veut voir jouer à la japonaise et à l'anglaise : les uns pour leur passe, leur vitesse et leur fluidité les autres pour leur puissance sur le terrain et leur organisation en amont et plein d'autres choses .Vous savez c'est comme dans la blague "les deux mon colonel " . A votre avis comment est il possible de concilier les deux ? Quels sont les arguments ( financiers mais pas que ...) à agiter sous le nez des prez et des Fédés pour que ça marche ?


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    7. Steph,
      la cuisine française a un particularisme évident que beaucoup de pays nous envie c'est d'être créatif ! Bon nombre de grands chefs se sont comportés comme des compagnons et ont fait le tour du monde à la recherche de saveurs, de condiments, de plats et de vins. Au lieu de copier, ils ont créé et apposé leur signature, sceau de leur étreinte culturelle et gustative. Rien de plus épanouissant et de structurant que de cuisiner, que de réfléchir au mélange des saveurs, à l'harmonie des couleurs, à l'adjonction de condiments tout en respectant la matière première, en intégrant l'espace temps et l'harmonie du plat que tu vas servir. Donc altruisme, rapidité, réflexion, agilité, improvisation, recomposition, pour une assiette parfaite, sensorielle reflet de la sueur du chef ! Quand notre rugby arrivera à ce seuil de compétence ce ne sera que par l'abnégation, le travail sans compter, la répétition des gestes, l'apprentissage des techniques pendant des années pour espérer un jour être au rendes vous des meilleurs assiettes à déguster et se voir décerner la collerette.

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    8. Je sais Gariguette, je pinaille, je pinaille.
      Mais j'aime le mot juste. Alors si maelström il y a eu, c'était peut-être, effectivement, dans la tête de Kieran Read, capitaine dépassé et surtout pas maître de l'évènement.

      Sur cette histoire de codification, de gabarits et de limites de poids, une remarque préalable: si elle avait été mise en place dans l'histoire du rugby, nous n'aurions jamais connu -ou bien différemment- Jonah Lomu, et même avant lui John Kirwan, Tuigamala et équivalents des îles (et je dois en oublier plein). On peut aussi noter qu'il n'y a pas besoin d'être un gabarit hors-normes pour commotionner proprement un plaqueur un peu aventureux. Et qu'un gros gabarit peut aussi jouer intelligemment sans rechercher le défi physique.
      Tout dépend du rugby qu'on lui a appris. Parce que c'est le jeu qui est devenu plus brutal, pas les joueurs; s'ils le sont devenus, c'est qu'on leur a appris à jouer comme ça.

      Imposer des limites de poids reviendrait in fine à demander aussi de courir moins vite, de sauter moins haut, de s'entraîner moins, de faire moins (ou plus du tout) de musculation. Comme avant, finalement.
      Au point où en sont les choses, c'est trop tard.
      Il faut donc continuer à faire ce qui a toujours fait l'histoire de ce jeu, soit adapter ses règles. Celles du plaquage (et ça va commencer à entrer, à force de cartons et d'expulsions), celles relatives à la touche ou à la mêlée, pour empêcher les joueurs de se détacher et libérer des espaces au large (on en avait parlé avec Joël Jutge à Uzerche avec cette nouvelle règle du jeu au pied destinée à faire reculer les ailiers en fond de terrain, là-aussi pour libérer les espaces), etc... (encore que ça ne suffise pas toujours: celui qui trône en haut de mon Panthéon personnel, Michaël Jones, arrivait il y a 30 ans déjà à quitter la mêlée en même temps que le ballon pour se retrouver quand même à défendre -ou à attaquer- en bout de ligne...)
      Alors concilier puissance et fluidité, oui, si tant est qu'on utilise la puissance pour ce qu'elle est, soit le rapport entre le poids et la vitesse. Si on apprend dès les jeunes à jouer "équilibré", on ne sclérosera pas le jeu en l'axant uniquement sur le physique et le gonze (ou la gonzesse) en face, mais plutôt en apprenant à chercher, créer et jouer dans les intervalles où qu'ils soient. Et là, c'est la tête qui entre en jeu, et je laisse donc la suite à Christian...

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    9. Tautor,

      La créativité française n'est plus à prouver que ce soit en cuisine, pâtisserie, design, litterature, art ou ingénierie.
      Je suggère la compréhension des diverses représentations du jeu dans nos deux hémisphères comme une source d'inspiration et surtout pour nous faire gagner du temps.
      Je vois en cela un parallèle avec la recherche. Sans partage de publications, la science n'avancerait que trop lentement ( pas forcément un mal ... ). S'inspirer des trouvailles d'autres spécialistes stimule la créativité et nous rapproche de l'excellence.
      L'idée du compagnon cuisinier est bonne, un séjour parmi les meilleurs à la recherche d'idées tactiques et stratégiques ne serait que bénéfique.
      Certains ont déjà fait cette démarche et reconnaisse à quel point elle les a enrichis. Mais combien sont ils?
      N'y a t'il pas ce syndrome du "not invented here". J'ignore ce qui ne vient pas de moi ou de mon univers proche parce que je n'ai pas confiance ou par ego.

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    10. ....merci Pipiou, mais je n'ai rien à ajouter, (tout comme toi, bien sûr, la tête, le cerveau, le plus important,... et malheureusement pas qu'au rugby), ... si ce n'est que de me répéter sur ce que je dis depuis longtemps sur la formation, les formateurs, ... et les entraîneurs (à tous les niveaux de jeu), principaux responsables de la qualité des productions de leurs joueurs !....
      .... à vouloir "écraser" les adversaires, faire des joueurs des "machines de guerre", parce qu'on parle de combat (mais de combat collectif!!! ), ....on en oublie l'essence de ce jeu, ce qui a fait sa notoriété, ses valeurs, son exemplarité, ce qui nous a fait vivre des émotions, grandir, partager, échanger, voyager, rêver, ... tous , à tous les niveaux, et toujours (encore) passionnés par ce jeu, .... mais pour combien de temps encore, ...au regard de cette évolution !...
      ....pas nostalgique non !... juste un peu malheureux de cette perte d'identité, de ne plus se reconnaître dans ces garçons, de voir des prestations, des actions, des mouvements qui ne font plus (ou trop rarement) vibrer les spectateurs que nous sommes, en quête d'émotions !

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    11. Chistian il y a forcément un rugby quelque part qui te ressemble, les passes japonaises ça a dû te parler non ? Bien sûr qu'on aimerait mieux que ce soit chez nous mais il y aura imprégnation, désir de copier et de s'inspirer, faut juste y croire !

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  28. Il faut quand même se rappeler que, durant les tournées en Afrique du Sud et Nouvelle Zélande, c'étaient le arbitres du cru qui officiaient. Parfois honteusement, parfois scrupuleusement.
    Ainsi, en 1964, Serge Saulnier, avait choisi le docteur Strasheim pour arbitrer le test match à Springs. Comme le relate Denis Lalanne "ce parfait honnête homme...avait demandé à Saulnier de lui faire confiance...". ce fut le cas.

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  29. "Au point où en sont les choses, c'est trop tard." nous dit Pipiou ; je pensais la même chose avant la CDM, mais à voir les Japonais, à considérer que finalement les Anglais arrivent aussi à trouver des solutions, que les Boks quoi qu'on dise ont aussi évolué - la motocyclette Kolbe fera forcément des émules - ...
    Je crois que même certains clubs français commencent à se creuser les méninges, ce que fait La Rochelle depuis plusieurs saisons est intéressant, l'UBB bouge, le ST affine etc .
    La proposition d'Olivier Villepreux est innovante en cela qu'il veut généraliser - si j'ai bien saisi- ces prémices à l'ensemble du rugby hexagonal . Je suis plus optimiste que toi Pipiou après avoir lu l'interview d'Olivier Giroud, le préparateur de l'EDF, la volonté de changer les mentalités des joueurs est réelle à ce niveau là et il dit bien qu'ils vont échanger les data aller-retour EDF/ clubs . C'est donc un début de frémissement . Si ensuite la formation intègre rapidement ces nouvelles données, ça peut aller très vite . Steph fait un parallèle extra avec la recherche ; les circuits ont tendance à se raccourcir entre l'innovation, son expérimentation et sa mise à exécution . Le rugby devrait s'en inspirer .

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    1. Thibault ;-). Olivier il fait banquette à Chelsea ;-)

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    2. Merci pas bien réveillée ... les deux viennent de Grenoble des compatriotes ! Sont pas mauvais finalement ...

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    3. ^^. En tous cas cas, je cautionne, bel synthèse de la situation

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    4. J ai lu le sujet de O. VILLEPREUX et j avoue que ca prend un sens certain.

      Si on pouvait structurer/légiférer sur les méthodes d d'athletisation (j exclus le dopage, ça c est de la triche), ça completerait bien

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    5. Quand je dis qu'il est trop tard, c'est qu'en matière de gabarits, de taille et de poids, tu ne peux pas revenir en arrière en codifiant ou en légiférant. Tu ne peux le faire que sur le jeu, pas sur les joueurs.
      Et je ne suis pas si pessimiste sur l'avenir du rugby en France; il y a des inflexions depuis une paire d'années qui sont plutôt bon signe. Les clubs font confiance aux jeunes talents là où ils faisaient encore banquette il y a peu, le jeu gagne en vitesse et en volonté offensive (influence du Stade toulousain dernier champion, de ce qui se fait à Clermont ou à l'UBB, à l'image du meilleur rugby européen). On peut s'appuyer sur une génération de talent, et d'autres encore inconnus mais qui vont éclore bientôt.

      L'inconnue, c'est que pour que tout ça s'installe sur la durée et rejaillisse sur le rugby de notre équipe nationale, il faut que les instances fédérales et les clubs suivent. Ritchie l'a bien dit: si les anglais, qui ont un rugby de clubs très comparable au nôtre, ont réussi à revenir (se maintenir) au meilleur niveau, c'est parce qu'ils ont placé l'intérêt du XV de la Rose au-dessus de tout. Ils ont trouvé les modalités financières avec les clubs, et les joueurs, à titre individuel, ont eu le marché en main: ou ils font les efforts demandés qui sont nécessaires au meilleur niveau international, ou ils restent en club. Et ensuite on tranche sans état d'âme si besoin.
      Rien que dans la gestion de l'EDF, on est loin de tout ça. Quant aux rapports entre les clubs et la Fédé, j'en parle même pas. Si on veut que 2023 soit une réussite, que ce soit pour l'EDF ou le rugby amateur (et donc pro) en France, il faut s'asseoir autour d'une table et laisser enfin les égos au vestiaire. Et maintenant, pas dans 3 ans.

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  30. A lire ce matin dans l'Equipe un article sur Buck Shelford, en mode survivor, il raconte ses meilleurs (!) souvenirs de rugby et c'est hallucinant . Pas aigri le mec, bien au contraire et ça fait du bien . Un parcours qui me touche particulièrement . Et puis le haka de l'époque, ce qu'il signifiait ...
    Autre article Derby country, sur un match entre deux lycées, (l'interskole) la fabrique à Springboks ... bon je ne vous dis rien, c'est énorme !
    #Transmettre #Histoire #histoires

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  31. Le problème de ce blog c’est qu’il y a toujours un ballon transmis, peu importe le moyen, qui donne envie de relancer des 22 ou de prendre l’intervalle.
    Confidence faite (sur mon siège de bureau, pas sur le divan ^^), si je devais mettre mon grain de sel, très personnel, sur cette affaire voici ce que j’en dirai

    Un premier constat : il est ou Rieko Ioane ? A 22 ans a peine ( ou a peine plus mais pas loin), on le croirait déjà grillé. Je trouve que sur les nouvelles générations, les blacks se transforment de plus en plus en Ogres mangeurs d’enfant.
    Aujourd’hui on a chez eux un centre du terrain elliptique , des ailes à géométrie variable, une 3ème ligne centripète autour de Reado en cours de baisser de Rideau Retallick a l’arrêt au buffet pour réparation
    Non vraiment, malgré tout leur talent finalement… ils n’étaient pas prêt à relever ce challenge. Ce n’est pas l’équipe rodée de 2015 par exemple.
    Et les anglais l’ont pris par le bon bout, tout ceux qui ont vaincus les blacks ont relevé 2 challenges
    La domination physique
    Le jeu sans retenue
    C’est pour cela que nous avions cette aptitude à les battre sur nos bons jou(e)urs.
    que les Anglais ont gagné, car la menace de l’ouverture et du jeu pesait quoi qu’on en dise
    que de temps en temps, les wallabies jouent du Back in Black d’AC/DC et battent les blacks
    que les boks ont gagné l’année dernière, c’était en jouant. quand ils ont pris 57-0 en 2017, ils ont choisi l’engagement physique au retour. Pour quel résultat : une défaite
    Cette année, engagement physique en match de poule. Pour quel résultat : une défaite.

    D’ailleurs Gariguette, j’ai bien lu l’article sur Shelford et le rappel de Nantes 86. Nous n’étions pas des poètes sur ce match

    Ceci me permet de faire le lien avec le rétro rugbyrama sur la cdm 87. Elle est pas mal. Ou l on voit poindre les prémisses d un jeu pas forcément plaisant.

    Mais à ce moment et jusqu’en 2011 nous avions encore des manieurs de ballon, des jongleurs, des enfants de la balle. Ce qui a changé depuis 87 c est la dextérité et la facilité gestuelle des joueurs.

    Si je devais paraphraser JP Rives aujourd hui c est un téléphone/une manette de jeu et les copains. Quand y a plus la manette ou le tel... y a plus les copains.

    Bien sûr je grossis le trait sur ce point mais entre le rétrécissement du champ visuel, la perte de souplesse des mains et le développement de pathologie lié au vautrage dans le canapé ainsi que la perte de repère dans l espace... et bien même sans prepa physique du joueur je vous mets un billet que Philippe Sella ou Serge Blanco de 87 mettrait beaucoup de monde à l’amende aujourd’hui.

    Alors comment faire varier le jeu, comment proposer autre chose que du physico physique quant au lieu de l’homme de bois du Wing Chun popularisé dans les médias par Bruce Lee vous avez un poteau électrique France Télécom posée sur des fondations mouvantes et renforcé a coup de sertissage en cas de grand vents au lieu d une âme en titane enraciné dans son sol

    On peut mettre tout le physique qu’on veut, si on n’a pas Owen Farrell pour mettre Kyle Sincler dans l’intervalle, y a pas essai.
    C’est aussi ce qui fait de Romain Ntamack un joueur en devenir qu’on a vraiment envie de voir s’installer

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    1. Oliv,

      Bonne analyse!

      Une question toute fois: est-ce que quelqu'un s'est penché sur le différentiel de vitesse de jeu entre les matches d'antan et ceux d'aujourd'hui ?
      Je cautionne la prise d'intervalle, agilité avec et sans ballon, etc, etc. Mais sommes nous justes dans notre analyse? Est ce que la rigueur tactique n'a pas augmenté, les défenses presque imprenables si bien qu'il est devenu extrêmement difficile de trouver des espaces et s'engouffrer dans un intervalle.
      Je n'ai pas la réponse quoique j'ai bien ma petite idée et je ne dis pas cela comme une critique du rugby passé...
      Je demande simplement s'il n'y a pas un besoin de calibrage dans nos analyses...

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    2. C est vrai. La capacité de déplacement des systèmes s est amélioré, leur aptitude à répéter la tâche aussi. Mais la vitesse pure de chaque individu ? Pas sur. C est du même ordre qu un système informatique, il se trouvera toujours qqn pour essayer. prendre le risque et oser. C est le pb du sport pro... la prise de risque mesurée, les enjeux, sinon la passe impossible tu la tente tout le temps et si ça marche c est bonnard que ce soit pour l attaque ou pour le système d interception et c est plus facile quand t as des mains et pas des moufles ;-)

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    3. En effet. Je ne pense pas que les jours cours plus vites mais je pense qu'ils accélèrent plus vite. Explosivité et double accélération étant les clefs !
      Je pense aussi que c'est l'énergie quinetique qui a augmentée, c.a.d que pour une vitesse donnée la masse a augmenté. Lomu, raka, yato

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    4. Bref ce sont des sumos ! Rigolez pas, les sumos sont très explosifs . https://www.lequipe.fr/Sumo/Article/Rugby-les-sumotoris-seduits-par-la-coupe-du-monde/1072681 Mais les sumos en plus sont souples, quid de la souplesse ? est-ce utile dans le jeu moderne ?

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    5. J aurais pas rigolé. J ai lu l article. Quand un mec de 180 kg fait le grand écart, le type de 80 kg raide comme un piquet se tait et admire.
      D ailleurs un des sumotoris disait bien. Corps ruiné à 90%, 2 ruptures des biceps.
      Beaucoup de commotions aussi.

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  32. Pour reprendre certains propos déjà remarqués, je ferai le rapprochement avec les choix de carrière de Claude Onesta. Prof d’EPS en désaccord complet avec l’Education Nationale et la déconsidération liée aux professeurs d’EPS. Alors que le sport est selon lui un révélateur

    On ne peut pas complètement changer le monde mais reconsidérer le sport dans ce qu’il apporte de développement cognitif, éducatif, emotionnel et physique est important. Le reste, le rugby de France ou autre, se fera à cause des copains toujours, et aussi quand il y aura à nouveau des Héros. Car cette génération 87 finalement, entre le French Flair et les tournées aux Antipodes, la voix distante des commentateurs, pour moi c’était des Héros. Basta, Pica, et Vaha. Tout juste bon à faire l’attraction disney piratou des bords de méditérannée.


    Aujourd’hui, on a du hérault en veux tu en voilà, mais çà ressemble surtout à de la promotion commerciale de foire à la saucisse (et encore, je suis sûr que la saucisse se vend mieux).

    Encore de longues réflexions philosophales en perspective

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    1. Oh tu sais nous les héros ici on en parle régulièrement ! Mais il va y en avoir, le jeune Petaïa on devrait en reparler, Itoje a le profil, le charisme qui va bien quant aux Japonais je suppose que les auteurs de mangas sont déjà à l'ouvrage ... Regarde comme Steph et toi vous avez revivifié le blog, le sang neuf y'a pas mieux ( dixit Comte Dracula )

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    2. regarde un héros à venir ( et jeter un coup d'oeil aux commentaires sous la video ...) https://www.youtube.com/watch?v=z5sHT3zcwis

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  33. Vrai, Olive, la dextérité à morflé grave chez nous,s'il y avait que ça, parce que chez les autres ça serait plutôt pas mal.
    2015 avait marqué un tournant,la force brute ne suffisait plus, revenir à un jeu plus rapide, plus varié était nécessaire.
    Cette année une ombre persistante gâche un peu notre plaisir malgré les matchs somptueux offerts par les trois que vous savez,plus les Jaunes, un cas particulier, voir Gallois et Français par moment.
    Parce que quand même ça tape fort, très fort.
    Pour certaines nations mineures c'est le seul argument, pour les top teams j'ai l'impression qu'ils ont trouvé la martingale , ça joue formidablement bien, mais des impacts d'une violence rare en plus.
    L'évitement de veut plus collectif qu'individuel, très bien, mais les situations de un contre un ne font plus dans l'arabesque !
    Le spectre de la NFL serait il de retour?
    Allez, pas une bonne nouvelle.

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    1. Ca c est vrai. Et ça rejoint le post de Gariguette plus les inquiétudes déjà exprimées.
      Reste à voir ce que veux la Plèbe.

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    2. Voir la retraite annoncée ce jour de Sam Burgess... epaule en vrac a 30 ans... s il n y avait que ça.

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    3. Plein de petites tâches blanches dans le cerveau par exemple ?
      Terrible...

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    4. La dextérité a morflé soit, difficile de le nier au vu de nos matches de poil!
      Mais quand je regardais les deux dernières CdM des U20, je pensai justement le contraire. Un jeu créatif, une dextérité ballon en main époustouflante, des off-load étourdissants même de la part de vos avants ... un régal !

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    5. Ouais clair. Mainant faut les faire jouer

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  34. C'est marrant..."Oliv1979" me fait un peu penser à notre cher "Nini" disparu des cadres depuis un certain temps déjà...

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  35. ... p....... c'est vrai Gari, avec Steph et Oliv, ça relance de l'en-but ouahhhh !!!

    non Gari, je ne recherche pas "un rugby qui me ressemble" (sic), un rugby perdu, celui que j'ai joué, non,... car tout a changé, c'est normal, tout évolue, ce que je recherche dans un match, (j'en vois de moins en moins) c'est l'émotion du geste, du choix juste, d'une réalisation offensive individuelle ou collective que seul le talent et (aujourd'hui) le travail te permettent de réaliser ! ....
    .....mais bien sûr, je préfère la passe à la collision , le mouvement au maul , le jeu debout au pick and go, ..... pour déstabiliser les défenses, ... même s'il faut savoir utiliser ces formes de jeu à bon escient !
    Tiens, pour revenir , en partie seulement, sur le ou les constats ci-dessus, je vous retranscris quelques lignes d'un papier de J Carducci dans L'Equipe de mars ou avril 1996 avant Ecosse France, en réponse à T Lacroix, (ouvreur de l'EDF à l'époque il me semble), après des prestations offensives peu attractives et surtout peu efficaces :
    "...quand bien même nous explique-t-on, avec force démonstrations à l'appui,que les défenses de nos jours, sont trop présentes, c'est autre chose qu'on attend du rugby. On appartient à une génération qui n'a pas grandi dans le culte de la victoire à out prix, mais a de préférence été éduquée dans la culture du beau et d'un certain esthétisme."
    C'était en 96, comme quoi, le problème que pose les défenses n'est pas nouveau ! Il faut chercher ailleurs !

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    1. Toi qui aimes la peinture tu seras d'accord j'espère pour dire qu'il n'est rien de plus difficile que de s'accorder sur ce qui est beau .
      Pour un Sudaf, une défense agressive et monstrueuse c'est beau . Pour un Japonais un sumotori c'est beau à voir combattre alors que nous en Occident ça nous échappe complètement ( à part Chirac peut être ! ) . D'ailleurs le public japonais s'est délecté des phases de mêlée proches de ce qu'ils aiment en combat sumo ! Or leur rugby n'est pas fondé sur la force, plutôt sur la vitesse .
      Quant à nous, nous savons tous expliquer ce qu'est le rugby moche, comment définir une esthétique du rugby ? Quand est ce que le rugby est beau ?

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    2. deux textes pour fixer un peu le cadre :
      * Un joueur de rugby qui aime le beau apportera toujours un plus . Chacun selon son goût pourra apprécier la fluidité d'une passe, l'entrée en mêlée d'une première ligne, le punch du plaquage d'un centre ...
      ( Passes croisées )
      *La passe est incontestablement une affaire d'esthétique avec l'arabesque des bras complices, les mains tendues dans la rudesse des chocs, l'amplitude du geste .Le champ d'expression du passeur reste l'offensive, la recherche d'intervalles, la perfection du geste, autant de domaines dans lesquels les esthètes un peu narcissiques aiment particulièrement s'illustrer . Les plus illustres passeurs sont d'ailleurs rarement des Quasimodos! André Boniface, Jo Maso, Jean Trillo, Denis Charvet .... Les beaux attaquants français ne bâclaient pas l'apparence ... A part Phil Bennet et Barry Jones les grands passeurs viennent donc souvent de France où l'art de la passe est une marque de fabrique ....
      ( Dictionnaire amoureux du rugby)


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    3. 3/0 contre St Sébastien sur Loire,1/4 de finale Honneur dans un improbable cloaque berrichon,à la dernière minute !
      C'était beau, mais alors !!!!
      Allez les ( jolis) souvenirs

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    4. ... le rugby est beau .... quand il est bien joué !!!

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    5. .... mais il faut comprendre "beau" , comme face à un tableau, au sens de l'émotion qu'il suscite !

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    6. C'est le sens étymologique d'"esthétique": la perception de ce qui est beau. Donc pas uniquement beau à voir, mais aussi à ressentir. Par exemple, la finale de la CDM 2011, dans sa tension et sa dramaturgie, a été très belle, pour l'émotion ressentie. Est-ce que ça relevait d'une esthétique, à vrai dire, je m'en fous un peu, pour peu qu'en reste aussi vivace le souvenir.

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    7. Pour le beau, je vous conseille aussi Emmanuel Kant : "Critique de la faculté de juger". Tout artiste devrait ou doit avoir lu cet ouvrage. Edifiant. Qu'est-ce que le beau ? Il y apporte non pas des réponses mais des pistes de réflexion. La force d'un philosophe, ce n'est pas de poser sur la table des solutions (ou ses solutions) mais de donner les moyens à chacun de réfléchir pour mieux trouver celles qui lui sont propres et avec lesquelles il va pouvoir construire son système de pensée. Et donc de vie.

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  36. je viens de vous lire , et notamment ce qui concerne l'espace d'évolution. J'ai déja proposé ici d'obliger l'alignement en touche à 8 contre 8, ce qui devrait alleger la ligne défensive ou favoriser le jeu offensif des 3/4

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  37. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  38. A
    Gariguette
    Peux-tu faire un petit effort s'il te plait quand tu écris "Ce que j'ai retenu de la chronique d'O. Villepreux ce sont ces lignes " ; "La proposition d'Olivier Villepreux est innovante"
    J'ai besoin de précisions.
    A quel endroit, quand, comment (si besoin) je peux (re)trouver cette chronique?
    Déjà qu'ici le niveau est tellement haut qu'il faut se munir d'un dictionnaire, habiter pas loin d'une bibliothèque universitaire (en particulier section philosophie) et avoir du temps pour suivre et comprendre certains commentaires de haute tenue.
    J'aime bien comparer ce blog à un train de 20 wagons à l'ancienne.
    Parfois, par choix et manque de temps, je fais comme beaucoup des voyageurs du dernier wagon, je lis la chronique de Richard Escot et j'attends patiemment la suivante dans mon compartiment.
    Mais si d'aventure, comme beaucoup d'autres, je me mets en tête de remonter jusqu'à la voiture de tête, j'apprécie les liens ou indications qui me font gagner du temps.
    Richard sait se mettre à niveau et être de bon conseil pour des lectures à portée ("Luc Ferry "Apprendre à vivre" que je te conseille, Letiophe")
    Je vais tenter, je l'ai récupéré à la bibli, il ne me reste plus que du temps à trouver. En espérant ne pas me trouver une nouvelle addiction en le lisant (cf Raphaël Poulain)
    Mais tant qu'à faire, toi aussi Richard si tu peux me faire sauter un ou deux wagons en m'expliquant en peu de mots ce que tu veux dire par
    "Même s'il n'est absolument pas nietzschéen. Mais bon, personne n'est parfait ;-)"
    En retour je vous partagerai deux très courts textes qui constituent mon seul bagage philosophique pour le moment.
    Et pour finir sur l'histoire du train, rien de plus chronophage que de se laisser tenter par la remontée des 19 wagons. C'est ce qui m'arrive parfois, quand je prends le blog en route, avec 160 commentaires à "remonter" :-)

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    1. mais cette chronique tu l'as au niveau de la blogotheque, en bas à gauche d'ici. Ce sont un des deux blogs du "Monde"

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    2. Merci Georges,😁 ... Christophe, désolée je ferai mieux à l'avenir : GPS, carte Michelin, hôtesse d'accueil et tout, et tout ...😄😄

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    3. Etre ou pas N., c'est un boutade, un clin d'œil. C'est parce qu'il est dans mon équipe, Fred Nietzsche... Et pas dans celle de Ferry. Fred, c'était un lanceur d'alerte avant l'heure, un européen convaincu, un défonceur de bien pensance, un athée averti, etc...
      "Deviens ce que tu es". Avec ça, tu peux t'occuper toute une vie...

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  39. "Il faut un certain niveau d'arrogance pour imposer ce que l'on veut"
    "Je ne me suis jamais considéré comme le leader. La personne la plus importante, peut-être.»
    Signé Farrell, Owen pour les dames.
    Non, j'deconne, Mercury, Freddie.
    Allez, étonnant non ?

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  40. Question différenciel de vitesse, Stéph et Oliv79, vous avez passé la vitesse supérieur. Perso, suis pas.
    Mais ça fait rien.
    Sinon Gari, très poétique "la passe". Moins par contre le "rentre-dedans" (du même dictionnaire) mais amusant quand même :
    "rentrer dedans" c'est franchir la limite qui sépare l'extérieur de l'intérieur et, souvent, la légalité du crime. L'expression s'utilise généralement à l'impératif, comme une obligation de ne s'embarasser d'aucun scrupule pour affronter l'adversaire. Ne surtout pas frapper à la porte avant d'entrer ! Et veiller à ce que, de l'autre côté, personne n'ait le temps de sortir. "Rentrer dedans", c'est voler à l'autre son intimité, sa propriété, son intérieur douillet où il se sent confortable. L'adversaire lui-même devient un territoire, sur lequel on pénètrepar effraction délibéré. "Rentrez-leur dedans !" est un conseil dangereux. Dedans, on ne sait jamais ce qu'on trouve.
    Et je parlerai pas de "rentrer-donner", avant la passe.
    En les relisant notamment ce dernier, je me disais, les mecs d'aujourd'hui qui officient sur les terrains, pros ou pas, sont ils tous capables d'analyser correctement ce qui est expliqué dans certains passages ??...

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    1. Sergio je cherchais des exemples d'esthétique du jeu pour répondre à Christian, le rentre dedans ne me semble pas vraiment faire partie de cette catégorie... mais là encore les goûts peuvent différer d'une personne à l'autre . Un jeu trop léché et parfait peut agacer, parfois ce sont les défauts du jeu d'une équipe que l'on peut apprécier... bref s'entendre sur le "beau" c'est compliqué... Mais ce n'est pas une raison pour éviter de le faire ., je crois
      En tout cas moi j'ai bien-aimé le post de Christian qui ouvrait cette nouvelle porte, j'attendais des consid rations techniques et c'était de la pure poésie, tout comme Janlou et son match-fétiche ... D'autres ont sans doute de belles images à partager .

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    2. Mais je suis bien d'accord avec toi sur le côté esthéticopoétic de la passe. C'était juste pour apporter le pendant côté plutôt gros bourrin du rentre-dedans rien moins d'esthétique. Rapport au dico amour eux du rugby. Quoi qu'en cinéma on s'essaie bien aussi à la violence et sa résultante.

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  41. Sergio,
    L'idee derrière le "Différentiel de vitesse": est t'il toujours possible de jouer au rugby avec des envolées à la Blanco quand maintenant les avants sont tellement athlétiques et agiles qu'il ne se font plus avoir aussi facilement par un cadrage débordement, que des keslin kolbe sont si rapides qu'ils te rattrapent n'importe qui qui se pointerait en troisième voir deuxième rideau, que les défenses sont si bien organisées de nos jours qu'il est presque impossible de passer sans envoyer un tuliagi pour créer une brèche en fixant deux voir trois défenseurs, que les techniques de plaquage empechent les passes après contact? (Et sont pour cela très dangereuses pour le plaqueur)
    Les envolées d'antan me manquent mais sont t'elles toujours possibles? Le beau jeu d'évitement, de percées ne nécessite t'il pas une re-evaluation des règles comme villepreux et d'autres en ce blog prônent si savamment ?!

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    1. Elles sont plus rares mais faisables.
      Donc c est vrai que changer les règles pourraient aider.
      Il y a aussi la prise de risque associée qui est aujourd'hui bien trop encadrée par le Capital...

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  42. Si on pousse plus loin l'analogie ou source d'inspiration que la recherche représente, existe t'il une conférence des acteurs de rugby? Une conférence annuelle?
    Ou les tactiques seraient discutées et débattues. Vous me direz que chacun veut garder sa tactique pour soit ... soit mais comme pour la recherche, l'idée est une des clefs de l'innovation mais pas la seul. Son implémentation est ce qui la rend réelle. Et une idée brillante d'un coach de fédérale 1 peut-être la meilleur du monde mais son implémentation n'est pas possible car les joueurs n'ont les aptitudes pour l'intégrer et montrer tout son potentiel. Ca serait dommage que l'EDF ne la connaisse pas ...
    Cette reconnaissance de la différence entre l'idée et son implémentation rend les conférences scientifiques fructueuses. L'échange de connaissances ne va pas rendre ton concurrent meilleur de façon directe car il ne sait les détails qui ont menés à son succès. Mais en partageant une connaissance fondatrice, l'ensemble des acteurs progressent.
    Les grands clubs et coach de l'EDF pourraient participer à des tables rondes, écouter des intervenants étrangers, des coachs de fédérale, tout cela dans un souci de partage d'expérience et recherche d'inspirations.
    Petit à petit une identité du rugby francais prendrait forme, les exigences de l'excellence se propageraient vers la base, vers les jeunes.
    La sécurité du joueur, l'interprétation des règles discutées avec des arbitres pro.
    Bref, une synergie bénéfique !
    Alléluia... je sais je rêve !!!
    Et d'autres on certainement du y penser
    Mais vu de l'extérieur ce sport a tellement de potentiel ... et pourtant il évolue si lentement...

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    1. C est faisable ton approche a partir du moment ou tu comprends que tu ne peux pas résoudre l équation tout seul.mais pour l instant en France y a pas beaucoup de monde qui pense comme ca.
      Celle du différentiel de vitesse par le temps en est un exemple ^^ tu réduis le temps, en sachant qu il n y a en plus plus beaucoup d espace donc tu ne passes plus a travers la defe.se.
      Au mieux par dessus, car contourner est aussi difficile sauf à être assez habile pour concentrer la défense... au centre. Donc savoir faire naître l incertitude.
      Finalement,pour commencer la Règle doit aménager l espace
      Si on encadre les personnes sur leur volume, on finit par nuire à l universalité du rugby. Protéger les jeunes pourquoi pas. C est même obligatoire.
      Consummer les gros gabarits dans la dépense énergétique un sine qua none

      Plein de suggestions déjà faites en ce lieu finalement.t
      La touche obligatoire a 8,
      Les remplacements limités,
      Le back in game permanent pour répondre le terme a la mode,
      Le coup de pied en touche à celui qui le tape du moment qu il a trouvé le terrain d abord,

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  43. Vous, je ne sais pas mais moi, depuis un jour et demi, j’ai eu ce message chaque fois que j’ai essayé de me connecter à Côté Ouvert :
    “Bonjour, ce site web n’est pas accessible en raison des risques associés à son contenu.”
    Faites gaffe les gars : Philo et Rugby, “la fascination de ce jeu pour l’ordre et sa lutte contre le désordre, ce désordre ordonné qui fait avancer, le statut du sujet et sa fusion dans le tout de l’équipe, le paradoxe d’un sport qui veut être pratiqué partout et qui ne l’est presque nulle part”, ç’est toxique.
    À part peut-être “Perdre, c’est se reconstruire”.
    Parce que ça, en France, on a l’habitude.

    Sinon d’après Józef, m’sieur Eddie serait du genre : “...solidement bâti, il s’avançait droit sur vous, les épaules légèrement voûtées et la tête en avant, avec un regard fixe venu d’en dessous, comme un taureau qui va charger. Sa voix était profonde et forte, et son attitude trahissait une sorte de hauteur ironique, qui avait un rien d’agressif. On aurait dit d’une exigence qu’il s’imposait à lui-même autant qu’il l’opposait aux autres. D’une implacable volonté, il était très populaire dans les divers ports d’Albion où il exerçait son métier de sélectionneur chez les fournisseurs de futurs champions...”
    Tandis que chez nous : “...On n’exige du sélectionneur aucune espèce d’examen, en aucune matière, mais il doit posséder la théorie du Débrouillage, et savoir, mieux encore, en donner la démonstration pratique. Sa besogne consiste à distancer, à force d’entregent, de plans de jeu ou de momentum, les autres commis sélectionneurs lancés comme lui sur toute équipe prête à mouiller le maillot, à dézinguer jovialement le capitaine en lui fourrant une carte illisible dans la main puis, dès son premier test-match, à le piloter avec fermeté, sans trop d’ostentation, vers un avenir vaste comme une caverne.”
    Comme une allégorie, quoi :-)

    Ps : quelqu’un sait-il également pour quelle étrange raison, passés 200 à 220 messages, je n’ai plus accès aux suivants ?

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    1. Il faut juste "charger la suite" Pom et les posts apparaîtront

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    2. Faut il t'appeler Your grace, Lord Jim ? Mouhahaha ! ❤️❤️👏 👏

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    3. Pour la suite Gob, c’est là qu’on se rend compte qu’Internet n’est pas la condition de possibilité du dialogue absolument, mais il en est la condition, parce qu’il le facilite autant qu’il est possible. Bref que ma réalité ontologique n’est que négation cette possibilité :-)

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  44. J arrete l aspect technicolor tactique il faut qu on revienne aux bases

    RT @lequipe Coupe du monde : le trophée Webb Ellis, une coupe mal nommée - Rugby - Mondial
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Coupe-du-monde-le-trophee-webb-ellis-une-coupe-mal-nommee/1074865

    Samedi midi, le trophée Webb Ellis saura s'il rentre à la maison avec l'Angleterre ou s'il s'envole pour l'Afrique du Sud. Baptisée ainsi depuis sa première édition en 1987, la Coupe du monde veut honorer « l'inventeur » du rugby moderne. Un jeune garçon qui aurait pris le premier la balle avec ses mains lors d'un match de football au collège (établissement regroupant collège et lycée) de Rugby, la ville, en 1823.

    Une histoire trop belle pour être vraie selon plusieurs historiens qui affirment que William Webb Ellis (1806-1872) n'a pas inventé le rugby moderne. « Il n'y a aucune preuve qu'il ait été le premier à courir balle en mains », assure Tony Collins, historien britannique spécialiste du rugby.

    Quand on vous dit que tout fout le camp

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    1. Au fait faut proposer un nom, sait on jamais...

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    2. Quand l’histoire est trop belle, faut convoquer Hollywood. Et là, je ne vois que Stoddard.

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    3. Dans le même ordre d'idée, Socrate n'a rien écrit, Pythagore ce sont ces disciplines qui ont bossé quand le patron est mort et pour Sun Tsu, rien n'est garanti. En rugby, c'est le mythe qui compte. On touche à la mythologie avec Webb Ellis. C'est bien que les chercheurs bossent mais rien ne dépassera la quête de sens.

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    4. Les mythes mettent toujours en scène des Héros...

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  45. Au temps pour moi Gariguette et georges82 ! Merci de votre aide.
    Moi je restais dans le wagon de queue et voilà qu'on me dit qu'en fait au delà du premier wagon, il y a un wagon bar restaurant où on peut déguster des mets très différents!
    En fait je découvre la blogothèque, qui m'est parfaitement inconnue ou invisible sur mon tél portable (vous savez le truc depuis lequel certains n'arrivent pas à publier sur ce blog) .
    Et sur tablette ou ordinateur, je n'y avais pas prêté attention manifestement.
    Et ça m'ouvre des horizons insoupçonnés (j'ai lu Olivier Villepreux et ça m'a beaucoup plu) mais me renvoie à la question bassement matérielle (et philosophique?) de "comment puis-je gagner du temps?" Car pour moi gagner ma vie pour confirmer le précepte "le temps c'est de l'argent" ça ne me convient pas. Je découvre au contraire que si je veux gagner du temps, il faut que j'accepte de moins bien gagner ma vie.
    Bon c'est pas tout, mais je n'ai pas le temps. En effet en attendant qu'une bonne âme (ou Richard) me définisse en deux phrases l'art d'être nietzschéen ou pas, il va aussi falloir que je me "fade" ce type d'article
    https://www.nonfiction.fr/article-8625-faut-il-etre-ou-ne-pas-etre-nietzscheen.htm
    dans lequel je n'ai pas compris grand chose dans mon survol, mais bien perçu qu'il y avait deux équipes et que Luc Ferry est dans la mauvaise du point de vue de Richard (André Comte-Sponville, Luc Ferry, Alain Renaut et Pierre-André Taguieff). Mais je n'ai pas encore détecté qui avait été choisi comme arbitre du match.
    Pire, j'ai retrouvé dans la bibliothèque de la maison un livre de Jostein Gaarder (Le monde de Sophie). Pas sûr qu'il me soit conseillé par Richard celui-là. Si dans l'index il est bien fait référence à Nietzshe, aucune page n'en parle. Par contre il y a bien Kant et impératif catégorique avec un chapitre dédié à Kant.
    Je reviendrai ici vous raconter une expérience étonnante sur la vision qu'on peut avoir d'un match, si on en modifie successivement la durée.

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  46. De ton portable, je t'invite en fin de page, sous "Accueil", à cliquer sur "version Web" et tu devrais avoir accès à la blogotheque.

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    1. Oui merci j’avais noté cette possibilité que je n’utilisais pas.

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  47. Guariguette, dans ta recherche d'exemple d'esthétique du jeu et en clin d'œil à Christian, que penses-tu d'un cadrage débordement à la Heyman.
    Maintenant si la beauté se trouve dans la perfection, alors cette victoire anglaise est une œuvre d'art.

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    1. ... merci pour le clin d'oeil ....tiens, puisque tu en parles Lulure, encore une aptitude technique qui disparaît !
      (Heymans avec un s'/ sont plusieurs dans la famille)

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    2. Je me permets de répondre : ça n existe plus, c est un geste porté disparu inscrit au Panthéon des actions d eclat.
      Je pense qu un lobby de joueur qui s est trouvé sur le cul a demandé à world rugby de l interdire. ^^

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  48. Vous je sais pas mais le Talon de banlieue qui vous cause, il cherchait d'abord le plaisir.
    Le spectacle, beau ou moche, juste une conséquence.
    Allez, quand c'était bô, c'était mieux , d'accord.

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  49. RT @lequipe Tendai Mtawarira, joueur le plus capé des Springboks au Mondial, reste une «Bête» sur le terrain - Rugby - Mondial
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Tendai-mtawarira-joueur-le-plus-cape-des-springboks-au-mondial-reste-une-bete-sur-le-terrain/1075013

    Il a beau être affublé d'un surnom, « The Beast » (la bête), il honore son prénom. En shona, langue de l'ethnie du Zimbabwe dont il est originaire, tendai signifie « gratitude ». Et le pilier gauche des Springboks rend grâce à la vie. Impossible de passer plus de cinq minutes avec lui sans qu'il ne s'esclaffe d'un énorme éclat de rire. Son coup de fourchette ne méprise jamais rien de ce qui est posé devant lui. Au dîner, histoire de manger léger, il aime son steak de 700 grammes, un bon saladier de semoule avec des épinards. Et se terminer au beurre de cacahuètes. « Une boîte de 500 grammes lui fait deux jours », nous racontait son épouse, hilare, un jour où ils nous avaient fait l'honneur de nous recevoir chez eux, à Durban.

    Je vous l avais dit, le beurre de cacahouète c est le facteur X ha ha ;-) ou D... :-p

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    1. Nan c'est le steak de cheval, le facteur Cheval bon ok je sors 😄😄

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  50. O Villepreux n'a ni tort ni raison sur les armadas du rugby actuel. Revenons en arrière, les années 1970, Béziers et son armée de golgoths. Ça ne jouait au rugby que lorsqu'ils avaient détruit le pack d'avant et quelques joueurs bien ciblés, pièces maîtresses de l'adversité. Puis nous sommes passés a l'ére du ST , jeu de passes, pour revenir par la suite au pick and go. Donc chaque décennie fait son oeuvre et peut être que cette finale sera l'apothéose du jeu cadenacé, technique et physique. Et après ? Le tempo sera donné par les managers des équipes nationales, maîtres des horloges et de la pensée. E Jones, Champion du monde ne va pas changer sa façon de faire, sic depuis les japonais en Angleterre. L'idée d'Oliv de proposer des universités voir des congrès est excellente. Ce que nous faisons en Médecine et qui nous permet de nous informer des nouvelles technologies et des nouveaux progrès thérapeutiques. A chacun de donner suite dans son domaine. En matière de rugby, quand on sait qu'à World Fruit Juice et à l'ERP, tout se conçoit à huit clos entre nations dominantes et entre anciens joueurs. Vous comprenez pourquoi BL et SS s'imiscent dans les institutions.
    Notre séminaire annuel, à la vue de ce qui est souligné sur cette chronique, devrait prendre de l'ampleur mais les années passent et je doute.

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    1. L idee c est Steph ;-). Surtout si elle est bonne

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    2. Taator, notre séminaire est d'abord un moment joyeux moment d'échanges. Et si des "spécialistes" viennent enrichir ce week-end, ces éclairages souvent édifiants ne doivent pas nous faire oublier que "les Quinconces" est d'abord une volonté de passer du virtuel au réel sans autre forme d'action.
      Le rugby français est pollué depuis 1966 par la mauvaise politique qui consiste à assurer une réélection sur fond de chapelles et de prés carrés.
      Le combat qui s'annonce en 2020 entre Florian Grill/Jean-Marc Lhermet et Bernard Laporte/Serge Simon n'annonce rien de bon pour le rugby français quel que soit le vainqueur car c'est ce combat qui va laisser des traces. Il n'y a pas de continuité en France depuis la nuit des temps. Chaque président pense tout inventer. Et nomme un entraîneur qui doit tout relancer. De zéro. Il faut imaginer ces remonteurs de rocher heureux...

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    3. Tautor, Richard

      Gari aimait bien mon parallèle avec la recherche et j'ai développé cette pensée plus loin.
      Je demandais ainsi si des conférences de rugby existent ?


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  51. Le retour de "Sisyphe à Marcoussis"

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  52. ... "savoir faire naître l'incertitude" nous dit Oliv ci-dessus, en réponse à Steph, face aux difficultés qu'on les attaquants pour déséquilibrer et franchir les défenses, la vitesse d'intervention des défenseurs réduisant les temps des attaquants pour jouer juste.

    Avant d'aménager l'espace, de réduire le nombre de joueurs, de modifier ou de rajouter une nouvelle règle, etc...., sachons exploiter toutes les possibilités des formes de jeu, en "faisant naître l'incertitude" comme le dit bien Oliv .
    L'attaquant est "maître" du jeu. Il (l'équipe) a la possession du ballon. C'est à lui d'imposer la pression à l'adversaire. C'est lui (individuellement ou collectivement) qui choisi la zone à attaquer en imposant cette incertitude aux défenseurs.
    Le rugby, comme tous les jeux, est un jeu de probabilité. Dans la plupart des situations de jeu,, l'efficacité du comportement est directement liée à la justesse et à la rapidité des décisions prises par les joueurs, en fonction du comportement le plus probable des partenaires et adversaires.
    L'un des buts recherchés, dans toutes action, est de provoquer chez l'adversaire :
    -soit une décision erronée
    -soit une augmentation du temps nécessaire à la sélection de la meilleure réponse.
    Il faut donc développer :
    -chez l'attaquant, une diversité de comportements pour accroître le nombre d'alternatives possibles et donc "faire naître l'incertitude "chez le défenseur (encoder son jeu)
    -chez le défenseur, la capacité à déceler les indices les plus "parlants" pour anticiper sur l'action, reconnaître les feints, les indices truqués (fausses informations) qui retardent et perturbent la décision. (décoder le jeu)
    En rugby, le stade de décision (sélection des actions) est dominant. Il succède à la perception (prise d'informations) et précède la réalisation.
    Or beaucoup trop d'entraîneurs (et d'éducateurs malheureusement) ne prennent en compte que la réalisation, occultant
    le perfectionnement, voir l'apprentissage, sur quoi s'informe-t-on ? (identifier anticiper) et sur les choix tactiques (sélectionner la réponse à la situation présente).
    Je pense qu'il y a encore beaucoup de travail avant de modifier quoi que ce soit. Quand je vois le comportement de certains joueurs, (attitude, course, placement, position, ... dans le jeu placé comme dans le mouvement) , il ne sont d'aucune menace offensive pour les défenseurs, leur jeu est facilement détectable et donc d'aucun apport dans le mouvement.

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    1. C'est lumineux Christian ! Voilà que je comprends ( un peu) le rugby, en plus avec Oliv et ses exemples ci dessous c'est parfait . Bravo messieurs 👏👏🙏🍓🏈

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    2. ^^
      Les articles sont très bien en tous cas et c est ce qui aide. Les descriptions
      des interactions des frères vunipola sont pas mal.
      Et j apprecie l aspect souligné de leur technique individuelle. Je n avais pas forcément fait attention Mais je regarderai ça mieux

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    3. Excellent commentaire en effet! Notons, pour celles et ceux qui ont eu le temps et le courage de lire, que Sun Tzu dit peu ou prou la même chose dans son art de la guerre. A creuser...

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    4. mais oui Christophe, en ouvrant à n'importe quelle page Sun Tzu parle de rugby comme Christian notamment sur les feintes " Toute campagne guerrière doit être réglée sur le semblant ; feignez le désordre, ne manquez jamais d'offrir un appât à l'ennemi pour le leurrer, simulez l'infériorité pour encourager son arrogance, sachez attiser son courroux pour mieux le plonger dans la confusion : sa convoitise le lancera sur vous pour s'y briser." On va certainement voir une nouvelle facette d'Eddie-Sun Tzu : "Ne répétez pas les mêmes tactiques victorieuses, mais adaptez-vous aux circonstances chaque fois particulières." Bon en même temps, les Boks savent lire aussi ...

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    5. Comme dit Gari, c'est lumineux en effet!

      Fixer un défenseur dans le bon timing entre dans cette création d'incertitude j'imagine.
      J'ai trouvé que l'EDF c'était vraiment améliorée à ce sujet, prenant pour preuve les deux derniers essais contre les gallois.
      L'essai anglais contre la nouvelle Zélande est une œuvre d'art sur ce point: la vitesse d'approche et l'engagement des défenseurs ressemblait à une onde de choc se propageant d'un côté du terrain à l'autre, qui semblait même accélérer à chaque passe anglaise!
      Une pure beauté!
      L'innovation dans les multitudes manières de créer l'incertitude est vraiment ce qui est fascinant avec le rugby.
      Cela me fait penser à une citation de Eddie Jones pdt la semaine avant le dernier match de pool, disparu avec le maelstrom compressible géant! ( 😉 à Gari!)
      "Depuis que Fabien Ghaltié est dans le staff de l'EDF, je reconnais la façon structurée de déstructurer le jeu"
      Un sacré compliment ... au vu du texte de Christian!

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  53. RT @lequipe Coupe du monde : les frères Vunipola, la menace anglaise à deux visages - Rugby - Mondial
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Coupe-du-monde-les-freres-vunipola-la-menace-anglaise-a-deux-visages/1075173

    Samedi dernier, face à la Nouvelle-Zélande (19-7), les « Vunipola brothers » ont croqué 43 fois le ballon : Billy est celui qui a eu la plus grosse portion (24), mais Mako n'a pas été trop lésé (19). À eux deux, ils ont quasiment été autant servis que l'ensemble des six autres avants anglais alignés au coup d'envoi (56 ballons touchés). Bref, des gloutons.

    Avec ces chiffres, on mesure mieux l'impression visuelle d'une fratrie omniprésente dans le jeu offensif de l'Angleterre. Et ils ne disent pas le reste, toutes ces courses à vide effectuées par Billy et Mako pour tromper la défense adverse, l'amener sur de fausses pistes, ouvrir des espaces pour des partenaires.

    ...
    Je ne dis pas que c est facile, loin, très loin de la, mais cela tombe quand même fort à propos...

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    1. RT @lequipe Michael Lynagh, ancien demi d'ouverture de l'Australie : «C'était la folie totale» - Rugby - Paroles d'ex
      https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Michael-lynagh-ancien-demi-d-ouverture-de-l-australie-c-etait-la-folie-totale/1074936

      La consigne d'un coach la plus surprenante ?

      Bob Dwyer était un bon entraîneur, mais il avait parfois des idées bizarres. Lors d'une tournée en Nouvelle-Zélande, au petit-déjeuner, il m'a demandé : "Lors du coup d'envoi, penses-tu pouvoir viser et toucher les poteaux avec la balle ?" Il voulait créer une sorte de panique dans la défense adverse dès la première action. "Tu es sérieux ?" Il avait l'air tellement persuadé que c'était une bonne idée que je me suis exécuté. Ce matin-là, à l'entraînement, j'ai dû taper une bonne quinzaine de coups d'envoi pendant que mes coéquipiers remontaient du fond du terrain, à fond, sur 80 mètres. Mais je n'ai pas touché une seule fois la barre ! En théorie, c'est une idée intéressante pour déstabiliser l'adversaire, mais les chances de réussite sont extrêmement faibles. Surtout que le travail du buteur reste de viser entre les poteaux. Lui, il me demandait de rater mes buts. On a tout de suite abandonné cette idée.
      ...

      Y a de l idee en terme d incertitude ^^ ça a pas très bien marché on dirait

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  54. Et pour comprendre comment Eddie Jones se sert de l'incertitude lire "Tout Eddie" dans l'Equipe décidément bien inspirés ; un rien machiavélique ...

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    1. Il y a une part de cela dans l art du sabre et de la guerre.

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  55. Et sinon vos pronostics pour les 2 finales ?

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    1. Nz pour l'une ,Angleterre pour l'autre.
      Bernard

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    2. Le tout est de savoir combien les Welsh vont en prendre, une bonne trentaine, non ?
      Pour samedi je pronostique un regroupement gagnant au bar de la Marine.
      Une belle résistance des créatures du Sud, de leur charnière aussi qui devrait bien les faire yech, les maudits Godons.
      Et Garces qui se sort les doigts pour surveiller un peu les deux mobylettes blanches.
      Malgré tout ça autre premier de la classe qui soulève la timbale a la fin, le sourire du travail bien fait de M.le Eddy,inéluctable, programmé, légitime.
      Gaan suid-afrika.

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  56. C'est drôle et agréable de lire et relire des sujets chez nous rebattus et revus par des esprits et des plumes nouvelles. Nouvelles et inspirées...Quel bonheur de respirer cet enthousiasme, cette fraîcheur bien remarquée par les uns et les autres.
    On connait le passé, on vit le présent et l'on suppose l'avenir. Ces trois temps sont liés. Intimement. Difficulté de contenir ces trois versions du temps dans une vision claire et lucide. Peut-on supposer que le troisième tiers dépende des deux premiers...? Entre "l'histoire ne repasse pas les plats" et "l'histoire est un éternel recommencement", il faudrait choisir. Mais ce n'est, bien entendu, pas si facile.
    La mémoire est comme une éponge. Sèche, on ne se souvient de rien, mais il suffit de l'humidifier un peu pour que les souvenirs redeviennent vivants et réapparaissent à notre esprit, notre corps, notre cœur. Le passé n'est pas seulement l'espace débutant à notre naissance. Il couvre bien plus que cela grâce à la transmission. Aux transmissions orales, intellectuelles, affectives. Ma grand-mère m'a tellement parlé des "années folles" que j'ai l'impression de les avoir vécues...!
    Le passé est une sorte d'avenir ancien dont on aurait la réponse aujourd'hui. Cette réponse du futur "à venir" que l'on recherche dans les leçons de l'histoire, des petites histoires le plus souvent. Et, réponse que l'on subodore dans les éléments de ce présent qui peut nous inquiéter.
    Durant le Tour de France de cette année, je suis retombé sur de vieux "Miroirs des Sports". Je crois en avoir un peu parlé à l'époque sans avoir eu l'énergie de développer le sujet. En ce jour pluvieux, et quelque peu bloqué chez moi sans vélo, j'en profite pour actionner la machine à souvenirs bien d'actualité en cette veille de Toussaint. C'est l'exemple même de l'humidification de ma mémoire endormie provoquée par un évènement rituel et réactivée par une replongée dans des documents anciens. Tout un bouillonnement de souvenirs, bien sûr. Une revivification en quelque sorte.
    L'un d'eux, en particulier, le n° 1161 du jeudi 8 décembre 1966 avait attiré mon attention. Pas pour la photo de Jacques Anquetil dont on évaluait les objectifs pour 1967, mais plutôt pour le sujet de fond. Sujet de fond sur l'état comparatif des deux grands sports collectifs, le football et le rugby.

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    1. C'est sans doute ce que les rugbymen appelaient "l'éponge magique "

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  57. Remarquable article(L'Equipe .fr) sur les 4 mois en immersion totale de Raphael Ibanez en NZ :j y ai retrouve certains préceptes rappelés plus tôt par Christian. Ibanez est intelligent et a bien roulé sa bosse:puisse-t-il avoir le loisir de développer ses idées en EDF.

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    1. Il aurait lu "Legacy" il faisait l'économie du voyage.. 😉 non je rigole ! Ca lui a fait du bien et donc on peut espérer qu'il en sortira quelque chose ...

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    2. Ben en tous cas, la partie concertation proposée par Steph y ait et ma critique aussi mdr. Comme quoi, on pourrait faire avancer le rugby de france sur côté ouvert si on voulait bien nous écouter 😁

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    3. Ah legacy! La bible de la remise en question: évaluation du problème, développement de la solution avec engagement des premiers concernés et implémentation naturelle mais profonde.
      Un livre qui m'a marqué en effet!
      J'ai entendu James Kerr sur BBC4 la semaine dernière... ça m'a fait tout drôle d'entendre la voix de Legacy! 😉

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  58. Sur la Une: "Le Rugby a fait sa révolution! A quand celle du football Français?"

    Évidemment, il y avait, d'une part, une vraie interrogation sur le devenir de l'équipe de France de foot en réelle déconfiture et, d'autre part, au-delà des bons résultats des rugbymen français, un état des lieux "politique" après les élections de 1966 et "La révolution de Clermont-Ferrand" que Richard signale un peu plus haut. Le foot, passé 1958 et l'époque du Stade de Reims n'avait plus aucun résultats au niveau international. Il a fallu attendre 1976 -après un intérim de Stefan Kovacs- avec les arrivées conjuguées de Michel Hidalgo, Michel Platini et des "Verts" de Saint-Étienne pour relancer la machine et arriver aujourd'hui au palmarès que l'on connait.
    Il est amusant et intéressant de lire ce gros dossier totalement "raccord", comme on dit aujourd'hui, avec les sujets qui nous préoccupent à propos de rugby de chez nous.
    Dix pages consacrées au sujet: "520 000 licenciés et pas de grande équipe de France: POURQUOI?" Suivent les interviews des instances dirigeantes, des entraineurs, des arbitres, des joueurs, le capitaine de l'équipe de France en tête -Marcel Artelesa- suivi d'un bilan d'ensemble à partir des résultats de l'année analysés par les grands anciens théoriciens style Jean Snella, Albert Batteux et deux joueurs représentatifs du moment, Jean Carnus et Georges Lech.
    Parallèlement à cette déconfiture, la révolution Batigne parait un aimable amusement sur résultats plutôt bons:
    -..alors que le rugby français était en pleine prospérité, qu'il avait le vent en poupe, qu'il n'avait pas de grave problème de fond à résoudre. Les caisses sont pleines, la qualité du jeu est bonne et va en s'améliorant, le nombre des clubs et des joueurs ne cessent d'augmenter, le faux amateurisme est en régression, le XV de France compte des résultats brillants."
    Les seuls reproche apparents portent sur "le jeu dur" et, quand même, cette histoire "d'amateurisme marron".
    Une anecdote amusante à propos de Jean Prat, l'entraîneur en poste de l'équipe de France, envers qui Roger Lerou, vidé, s'inquiète:
    -"Qu'est-ce qui attend Jean Prat?". Réponse de Marcel Batigne, le nouveau maitre des lieux:
    -"Personne ne touchera à Jean Prat".
    En 1967, plus de Jean Prat.
    Çà ne vous rappelle rien?

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