Il y a le citron. Celui qu'on mord à la mi-temps et qui irrite les gencives ; dont l'acidité nous rappelle ce jeu. Alors foule d'odeurs et de goûts, de sons et d'actions remonte à la surface. Lucien Mias me signalait il y a quelques temps de cela qu'à ses yeux le passage du jeu au sport en ce qui concerne le rugby s'était effectué en 1958. Le 18 mai, très exactement, sur la pelouse du Stadium de Toulouse. Ce jour-là, Mazamet et Lourdes se disputaient le bouclier de Brennus.
Des avants fédérés par le docteur Pack auréolé de son succès en Afrique du Sud et serrés autour du factotum Aldo Quaglio face à la ligne de trois-quarts du XV de France - Tarricq, Prat, Martine, Rancoule et Lacaze - tracée par la charnière des frères Labazuy. La victoire lourdaise fut éclatante, scellée d'entrée par un côté fermé d'école concocté par Jean Prat comme on contourne intelligemment une pente trop abrupte.
Pour autant, il n'y a pas de raccourci. Depuis L'ascension du mont Ventoux par Pétrarque en 1336 dont je vous conseille la lecture - ouvrage aussi bref qu'intense à l'image d'un contre-la-montre - on mesure à quel point notre penchant nous entraîne vers l'activité la moins épuisante quand la récompense ne s'obtient qu'après de pénibles efforts. Relâchement coupable que cette affection pour l'aisance, éructait Mias, adepte de la prise immédiate et frontale de la ligne d'avantage, battu ce jour de mai 1958 par les tenants de l'attaque en profondeur et du décalage en bout de ligne.
Depuis cette époque où les grandes gueules, comme des pôles opposés, n'hésitaient pas à s'invectiver dans le couloir des vestiaires au coup de sifflet final et se repoussaient alors qu'elles étaient mues par une même passion ardente mais de formes d'expression différentes, le rugby français n'a cessé de se déchirer et de s'enrichir d'un même pas, théorisant ses extrêmes à la façon de Spinoza construisant son Ethique selon un modèle démonstratif emprunté à la géométrie.
L'Ecosse nous a rappelé, lorsque nous regardions le score, que le rugby ne s'enclenchait qu'à partir d'un axiome reçu à pleine vitesse dans les regroupements, un engagement qui ne supporte aucune scorie. Une façon de pratiquer avec élan - voire même allégresse - une violence ordonnée, collective et qui fait sens, scolie placée magnifiquement en prélude de Flower of Scotland, chardon si peu amène surmonté d'une fleur à la tête dense et serrée.
Dense et serré, voilà bien l'esprit des Quinconces unis dans l'adversité. A l'heure d'abandonner tout voyage vers Uzerche en avril, le noyau dur se retrouvera en septembre, et s'il faut encore repousser l'échéance, et bien soit nous passerons l'hiver soudés en un seul blog. Que le virus décharge ses toxines et nous retrouverons nos aises, nos agapes et nos sésames épistolaires là où brille la perle de Corrèze.
Tout s'arrête, donc. Presque tout. Le réel s'éteint mais prospère le virtuel par un étonnant renversement d'axe, ou plutôt un principe d'obliquité pour les enfants du paradigme que nous sommes. "C'est lorsque nous sommes environnés de tous les dangers qu'il n'en faut redouter aucun," écrivait Sun Tzu. Cernés que nous sommes d'injonctions anxiogènes et de perspectives pandémiques, le rugby, éminemment tactile, activité collective qui va de touche en mêlée, nous appelle à rebours de l'ère de ce temps d'isolement. D'où notre trouble quand survient le confinement, nourris que nous sommes au contact.
Chapeau...informés juste au moment où le président démarre son discours.
RépondreSupprimerJ'ai donc lu avant d'écouter plus tard.
M'est avis qu'il me suffira d'une écoute accélérée pour tout comprendre. Alors qu'il me faudra reprendre la lecture, ralentir bien des fois pour tenter de percer toutes les finesses de notre vénéré président Ritchie.
Une pensée pour les soignants, ceux qui vont continuer à faire en sorte qu'on remplisse une assiette et ceux enfin qui font en sorte que la fée électricité fonctionne. Car on trouvera sûrement le temps ici ou ailleurs de faire la liste de tout ce qui nous rend si dépendants et fragiles.
Et si d'ici quelques mois il s'en trouvaient qui seraient guéris du virus du rugby et qui ne repartiraient vers les stades et le top 14 télévisé ?
Bon moi je vais peut être me refaire un visionnement de la coupe du monde...la précédente ou une plus ancienne...
Merci Lethiophe. J'avoue que ce n'était pas voulu mais, avec le recul, c'est marrant. Informé, oui, de tous côtés et il fallait faire le tri.
SupprimerPour les finesses, oui, de quoi gratter un peu. Lire aussi. En attendant, le Top 14 ne me manque pas. Ca me rappelle les vacances d'été avec zéro ovale. Break forcé mais il faut bien l'utiliser pour s'enrichir l'esprit. Lectures, musiques, films...
A suivre...
à chaud, mais je reviendrai ... tu cites Sun Tzu ( l'art de la guerre) au moment où l'autre président nous martèle "nous sommes en guerre" ... coïncidence ? j'ai pensé aussi à Laporte ( !!) "isole toi si tu veux mais pas tout seul " voilà en vrac mes premières pensées, failli écrire "pensements" à l'ancienne, pansements aussi ... à plus
RépondreSupprimerTu crois encore aux coïncidences sur ce blog ? En fait, c'est un ami médecin qui m'a raconté ce qui se passe aux urgences et d'après ses propos, ce qui nous arrive ressemble à une zone de guerre, sans parler des blindés qui entrent dans Paris...
SupprimerAh, "pensements", bien sûr. La pensée salutaire;
je reviens déjà pour donner le lien vers Pétrarque à ceux qui ne connaîtraient pas ce beau texte ... et puis on y parle d'un géographe fameux, Pomponius Mela, de la famille à Nono .... soupir ....https://www.fadebiaye.com/read/layouts/petrarque.pdf
RépondreSupprimerTu vas m'obliger à revoir ma position sur mon éventuelle venue en Septembre, le programme étant bien plus alléchant pour moi que l'initial . On verra ... d'autres paramètres entrent en ligne .
RépondreSupprimerBref ...
Tout semble s'acharner à la perte du rugby, à peine entrevue l'aube d'une nouvelle EDF là voilà qui s'enfonçait dans les ténèbres, comme un prélude à celles qui nous menacent à présent . La gravité du moment nous enjoint pourtant de ne pas se laisser aller même s'il faut lâcher prise, être et vivre le moment Carpe diem etc
Le rugby nous l'enseigne, mais s'il est défaillant, car soumis à la loi commune, quelles ressources nous laisse-t-il pour affronter cette crise inouÏe ? Le collectif ? Pas recommandé, il faut éviter le cluster, cet agrégat des volontés d'être ensemble . Les valeurs ? Piétinées allègrement par l'incivisme général . Comment disait il JPR ? :
Le rugby, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains autour et quand il n'y a plus de ballon, il reste les copains.
Pas cette fois, les copains chez eux, et toi chez toi !
Drôle de concept que ce confinement.. En biologie, c'est un ensemble de mesures visant à éviter la dispersion dans l'environnement de matériel biologique indésirable . Il y a une idée de frontière entre les gens ( les "confins" ) on est proche mais pas trop ( 1m) Quel joueur ne rêverait de se confiner avec ses copains, son équipe mais non pas question !
On pourrait imaginer qu'à un certain moment, avant le match les joueurs restent confinés dans le vestiaire, moment d'intimité d'une équipe, plutôt sympathique ce moment en même temps ça ne dure pas 15 jours non plus . Il y a aussi l'idée d'explorer un territoire comme lorsque Marler va bibliquement explorer les confins d'Alun-Win Jones - euh non c'est peut être pas un bon exemple ....
Non rien ne ressemble au rugby dans cette affaire si ce n'est la sortie de confinement sans doute : on peut se projeter dans ce moment , Ca va ressembler à une fin de match que bien sûr on aura gagné, on fera la haie d'honneur aux reclus, on fera aussi le tour du pâté de maison pour bien sentir le sol et l'air, peut être même qu'on ira marquer un essai comme ça pour le fun .Et le score s'affichera : Corona :0/ Monde : Yessss !
Corona : O - Monde : Yesssss! Quel match ! Belle analogie.
Supprimer"Tu n'est pas Mr Rugby, tu es Mr anti-rugby"
RépondreSupprimer"Et toi, si on t'enlève la gueule, il ne te reste plus rien"
Et nous, si on nous enlève le rugby, son collectif et ses contacts, il nous reste quoi ?
Même pas une course en montagne, déconseillée pour éviter d'avoir à alourdir l'hosto en cas de pépin éventuel (*).
Reste la cave (correctement approvisionnée), la bibliothèque (une bonne douzaine de bouquins en retard qui attendent), la discothèque (une mine patiemment constituée aux recoins innombrables).
Et le blog.
Comme le rugby: c'est un ballon et des copains. Quand il n'y a plus le ballon, il reste les copains. C'est pareil pour le blog quand il n'y a plus de rugby.
(*) Bon, en se levant aux aurores pour rentrer à la nuit, et en se perdant solitaire dans un coin sauvage, le risque devrait être limité...
ha ha ha ! même idée ; trop marrant !
SupprimerLa cave, la bibliothèque, la discothèque : mais c'est toute ma vie ! Tu ajoutes les claviers (piano et ordi) et un peu de vélo d'appartement...
SupprimerUn joueur dit « personnel « sur un terrain de rugby est rarement décrit comme quelqu’un cherchant à être au service du groupe, de ses camarades. Pourtant, dans certaines circonstances, son comportement pourrait s’avérer salutaire pour son équipe.
RépondreSupprimerMieux, une équipe composée de quinze individualités pourrait même devenir extrêmement performante pour peu qu’elle ait le même objectif et suive un certain nombre de consignes communes. Ces consignes seront considérées dans ce cas comme de simples moyens permettant d’atteindre le but qu’elle se sera librement fixé.
Exemple : Béziers. Et Cantoni dans ce collectif de fortes personnalités. Mais pas d'individualistes. Et puis quand même le rôle pré-dominant de son chef d'orchestre (Raoul Barrière) et le lien (quasi-filial) créé avec son premier violon (Richard Astre).
SupprimerC'est justement le rôle du Rugby, pas que,de donner des leçons d'altruisme,de faire comprendre selon la formule éculée que l'équipe est plus que la somme. ...ect.
SupprimerL'individu en ressort mieux armé pour affronter la vie.
Tiens, puisque on cause d'altruisme, les hypermarchés sont pleins ce matin, confinés comme des sardines, les frictions de museau pour un rouleau de P Q sont pas loin.
Du coup la plage pour nous tout seul, ma chérie, moi même, le thermos et l'amourrrr !
Allez Chevreuse
Euh le confinement à la plage c'est un nouveau concept !
SupprimerEn attendant, pour Uzerche, si ça continue comme ça, on va faire exploser le gite. Lulure, faut voir à en faire ouvrir un autre, non ?
RépondreSupprimerAu maximum, nous serons vingt-six !
Supprimer26 ? mais où sont-ils donc ? Ici on mouline à 5 ou 6 au grand maximum, tu devrais instaurer un quota minimum de posts par tête de pipe, histoire de valider Uzerche comme "rendez vous annuel des blogueurs " . Double intérêt : connaître enfin qui est Tanous par exemple ( mais y'en a d'autres ... j'ai les noms !! ) et aussi reposer le reste de la troupe sans compter qu'ils en ont peut être marre de nous lire . Ha ben ça fait 3 .
SupprimerGariguette, absente des deux derniers Quinconces, tu t'installes en cerbère ?
SupprimerLes 26 qui souhaitent se rendre à Uzerche en septembre sont tous de bons bloggeurs et s'ils ne commentent pas à tour de doigts n'en restent pas moins Quinconces toujours puisque Quinconces un jour. De plus, on ne juge pas la qualité à la quantité, ici comme ailleurs.
SupprimerSi nous devions instaurer les règles coercitives, alors nous nous serions privés de Jean-Louis Dupont, par exemple, qui anima deux ans de suite le vendredi soir. Et nous nous priverions aussi de la présence de Pierre Villepreux, qui ne laisse aucun commentaire ;-)
Fort heureusement, dans Côté il y a Ouvert.
Si tu veux jouer côté fermé, Gariguette, libre à toi. Il n'y a pas de plan de jeu et donc aucune figure imposée. ;-)
Au très montagnard (ça doit être l'air de Grenoble) "quota minimum de posts par tête de pipe" je préfère le fameux BIC d'Uzerche passé, à savoir un débordement de bienveillance, un regroupement d'intelligence et une touche de convivialité.
Merci pour la baffe, au moins les choses sont claires . Je ne faisais que rappeler tes propres règles "Ritchie 15 mars 2020 à 13:07
SupprimerOui. Je pense même que vous devriez créer votre propre Whatsapp. Parce que moi, perso, je suis chagriné qu'il y ait deux groupes : le blog et le Whatsapp, lequel nous prive de commentaires intéressants et constitue finalement une hérésie par rapport à mon projet initial, à savoir le blog. ".
Ben pour le regroupement c'est raté, personne n'écrit et tu le sais très bien ; je dois avoir la berlue car tes bons blogueurs on ne les lit jamais ici . Si un post par an pour présenter ses voeux et encore on n'a pas eu ceux de tout le monde, si donc un seul post est suffisant j'en ai 200 d'avance et je me demande si je ne devrais pas m'abstenir quelque temps ; juste histoire de laisser de la place aux excellentissimes arlésiennes du blog .
Sinon qu'est ce qu'un post ? Trois mots de temps à autre pour se rappeler au bon souvenir des autres ou bien une réponse réfléchie, originale et qui relance la conversation ? C'est tout l'enjeu de la survie d'un blog ; autrement c'est un forum ou c'est whatsapp ...
Make your pick .
et j'avais pas vu le coup de pied de l'âne, absente aux 2 derniers regroupements pour cause de chimio, ça te va comme excuse ? j'ai manqué aussi le 1er à Bordeaux pour les mêmes raisons, t'inquiète avec ce qui vient, tu seras bientôt débarrassé !
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerGariguette,
Supprimernous sommes 36 membres des Quinconces, les Grognard(e)s pour reprendre un vocabulaire napoléonien, que j'ai inscrits sur mon répertoire téléphonique. Me manque Eric ASM (mais Benji doit me communiquer son 06). Et je suis en contact avec chacun.
Je crois qu'il est contreproductif que tu te poses en censeur de ce blog. Ce sont d'ailleurs tes réactions épidermiques - comme celles-ci - qui en chagrinent certains qui ne viennent plus poster à force de prendre des revers péremptoires.
Concernant la chimio, tu n'es pas la seule à avoir de gros soucis de santé, sache-le. Donc pas besoin de me (de nous) culpabiliser. D'autres souffrent.
Du coup, absent ou pas des rendez-vous annuels, personne ici ne se pose en gardiens des tables de la loi. Chacun reste à sa place, qui est celle d'un bloggeur comme les autres, ni meilleur ni pire.
Tu sais toute l'affection que j'ai pour toi, et tu n'as pas oublié le déplacement que nous avons effectué à quelques uns pour venir te voir à Grenoble sachant que tu avais des difficultés à te déplacer. Ce fut d'ailleurs un chouette moment. Et je ne pense pas que cela ait été fait pour qui que ce soit des Quinconces.
C'est pourquoi je suis très à l'aise pour te parler franchement : le sentiment et la vérité peuvent se fondre dans une même mêlée.
Bise
Ah pas mal, c'est moi qui empêche les gens d'écrire ... l'an passé j'ai été absente du blog quelques mois et je n'ai pas constaté un afflux de commentaires, bien au contraire . Je ne me posais pas d'ailleurs en gardien des lois, je ne faisais que rappeler tes principes de façon humoristique - relis bien ... je leur ai promis l'excommunication et le bûcher ... le "quota" est je pense plus raisonnable ! - mais bon hein ... l'humour ...
SupprimerGariguette, mon humour, tous les Quinconces sont des posteurs. Avec une fréquence plus ou moins soutenue, j'en conviens, mais rien à souligner. Entre la marge et le cœur se situe tout l'arc en ciel épistolaire, et il en faut jamais croire que ce qui brille éclaire.
SupprimerBon, allez, le jeu reprend après l'algarade. Comme en 1971 à Durban.
Sinon, je croyais que les citrons c'était pour la pause...
SupprimerOu la bière, et donc sertbière (tireuse) pas de cerbères... Une pression maîtrisée avec un petit faux col de mousse marqué de : "trèfle de..."
Comme on dit à Wuhan: "Plus on est de fous, moins il y a de riz !"
RépondreSupprimer"Les enfants du paradigme "
RépondreSupprimerAllez, qui sera notre Garance ?
Y'a quoi dans le thermos ?
SupprimerDu café, le Bambou est fermé.
SupprimerLe confinement c'est à 15 h chez nous.
Allez, elle était agitée mais bonne ( c'est de la mer dont auquel que je cause 😆😆 )
Le citron comme Madeleine de Proust des rugbymen, un hasard ?
RépondreSupprimerMais, quand d'un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l'odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l'édifice immense du souvenir.[2] »
J'avais oublié, triste, mais finalement plein d'espoir
Bien vu, Lulure, vraiment bien vu. Tu montes en puissance, mon ami.
SupprimerC'est exactement cela. Le citron est aux ovaliens leur madeleine.
SupprimerC'est ainsi qu'il faudra penser à en apporter à Uzerche. Ca et un pack de Corona.
SupprimerEuh, la Corona, juste pour le symbole, hein.
SupprimerAprès le tout venant, on se risquera sur le bizarre...
Ah ben le bizarre, j'en ai, Tagada, citron....
SupprimerPas de rhum arrangé "éponge magique" encore, j'y réfléchis !
Allez laisse Madeleine.
Piting, si nous sommes encore en vie, septembre à Uzerche va être monstrueux...
Supprimerune première conclusion, septembre, même en semaine attirerait plus de participants à nos journées, même si elles sont en semaine.....
RépondreSupprimerOui, Georges. C'est assez incroyable mais c'est la vérité. En fait, nous sommes 18 et 6 incertains qui peuvent nous rejoindre au dernier moment.
SupprimerCe ne sont pas tout à fait les mêmes entre un week-end d'avril et un milieu de semaine de septembre mais c'est tout l'intérêt de la chose. Comme en rugby, le jeu est-il premier sur les joueurs (Deleplace) ou l'inverse (Fouroux)?
Par ailleurs, Georges, tu as mal rédigé ton numéro de téléphone portable. J'ai appelé et suis tombé sur une charmante dame...
Peux-tu me renvoyer avec plus de précision stp ton numéro de téléphone portable ? Merci
P'tin Georges, mets les lunettes, pas le masque... 😎👽😃
SupprimerAh ah ah
SupprimerPeux-tu me renvoyer avec plus de précision stp le numéro de téléphone portable de la dame ? Merci
SupprimerAllez, c'est le confinement, assurément
Gariguette, on t’aime 😘...boude pas 😄
RépondreSupprimerPour le reste, détendez-vous les copains ! Ici, seuls les bons mots, les citations, les pastiches, votre connaissance encyclopédique et votre amour du jeu ont droit de propagation virale.
Ps : Ritchie, j’ai le numéro d’Eric Asm si tu veux
Ok
SupprimerPeux tu me le transmettre sur rescot@lequipe.fr ?
Thx
Je ne boude pas, je retiens mes envies de revers . A vous lire .
SupprimerAh bon... ce n'est donc que l'île d'Elbe ;-)
SupprimerJe craignais que ce ne soit Sainte Hélène
SupprimerTiens Gariguette, c'est cadeau:
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=RKjGqc4chdM
Tenez, pour celles et ceux qui ont envie de lecture pendant le confinement, notre ami Benoit Jeantet vient d'ouvrir un nouveau blog spécial coronavirus. "Confinés". Je le mets sur ma blogothèque.
RépondreSupprimermais je n'arrive pas à trouver le lien.
Supprimerhttp://confines.over-blog.com/2020/03/a-quoi-pensent-les-animaux-domestiques.html?fbclid=IwAR2zqOUQ5c2WJUZFrvj3-FS3_XnC_TA92fDXXrEKJSYsGgTbxM1frlaW_OA
SupprimerMerci
SupprimerL'ovale était à la pause, forme oblongue comme celle des citrons. A présent, il n'y avait plus de figuré. Tout était maintenant configuré. Restaient quelques sorties privilégiées et un confinement humain in fine généralisé pour ne pas dire martialisé. Du chacun chez soi, pour un hypothétique chacun pour tous si on voulait s'en tirer.
RépondreSupprimerLa terre maltraitée envoyait dans les fesses ou ailleurs un bon coup de cartouche de grenaille vérolée histoire de remettre un peu les pendules à l'heure et souffler un nouveau goût d'ailleurs, une autre vue des choses même s'il est tard, monsieur... Contre tout ces désordres, danser dans l'ordre des choses, chanter l'or des choses.
Imagine, John... Et ce mec sur mon écran smartphone pour envoyer de bonnes ondes, t'imprégner de bonnes vibrations intérieures de chez lui. Une histoire à la facebook. 1h 30 simplement umplugged de concert improvisé. Comme au bon vieux temps de l'hygiaphone, je me laissait aubériser. Vas y Jean-Louis, histoire de tuer le temps, de ressasser ses moments où on n'envisageait pas le pire au son de paroles pas si désuètes que ça mais restées sans lendemain. Les poètes prêchent dans le désert, et la terre avait ensablé cet impérialisme obsédent, cette belle mécanique un peu trop rutilante fabriquée au détriment de tous ces oasis, pour la grande supercherie. Notre supercherie. Des vies en faillites disparaissaient sur le bord de la piste. Le prix â payer des intérêts de ce rachat de prêt pour un nouvel envol, de nouveaux comportements, une autre envie où la terre s'y retrouverait.
Écoute et vit...
https://www.francebleu.fr/infos/culture-loisirs/video-jean-louis-aubert-donne-un-concert-sur-facebook-depuis-chez-lui-1584417602?utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1584419424
Jean-Louis Murat,Barrault,Trintignant,Foulquier,Étienne, Bertuchelli,Schlesser (dit Jo),Lully,Dupont, Martin ( des pillards,ça compte)......
RépondreSupprimerMais PAS Aubert !
Allez, on rigole hein....
J'aime bien Murat. De beaux textes
Supprimerallez, j'ai un certain âge, et assez de mémoires. Confinements, arrêts économiques, morts, et vous voulez que la masse du peuple se solidarise totalement, quand il est facile à comprendre que le pb global du traitement de la Santé remonte à Raymond Barre et Giscard, sans correction depuis qqsoient les différents gvt et majorités. Faire des economies pour avoir un Service Public juste capable, voire moins, à satisfaire le besoins memes les plus imprévus, c'est une forme de trahisons envers le peuple.
RépondreSupprimerEt maintenant attendez vous à payer une ardoise, donc de nouveaux imp^ts supplémentaires, pour se remettre à niveau et peut être redimensionner notre Service de santé, s'ils sont assez intelligents pour le comprendre.
Redimensionner, oui, réorganiser surtout .
SupprimerBeaucoup trop de non soignants, effectifs pléthoriques et peu performants dans l'administratif et l'entretien, médecins qui passent de réunions interminables en commissions théodule diverses....
Allez, je ne peux parler que des Dom, hein !
Pfeu (pour pas dire putain) on est tous difficile ,et on a la critique facile ,mais même un mauvais match en cette période,je pense, ferait un peu l'affaire ,çà manque drôlement ....un sale match ,sous la pluie avec des pics and go ,des en avant ,des chandelles,des erreurs d'arbitrage ,des litiges ,des cartons rouges où jaunes pour placages limites,des accrochages ,vite que çà reprenne ,d'ailleurs est ce que quelqu'un a vu un programme d'entretien des joueurs ,qu'est ce qu'ils font ?
RépondreSupprimerPerso ce confinement me va bien... zéro pour cent rugby... une retraite. Au sens spirituel
Supprimerpour l'instant, je vais à mon bureau chaque jour, ce n'est donc pas trop difficile à supporter, d'autant plus que je peux réorganiser mon activité.
Supprimerpar contre, ma famille étant dans les Landes,là, ça craint.
donc, lecture, guitare, et gros nettoyage de printemps, il arrive bien celui-là
Guitare. Tu l'apporteras à Uzerche, hein ?
Supprimersi vos oreilles ne sont pas fragile.
Supprimermais quand on voit l'emploi du temps des prochaines semaines, je crois que je vais avoir le temps de monter mon petit répertoire
On est preneur d'un petit concert mardi 22 septembre au soir, si tu arrives à te libérer...
SupprimerEt voilà, superbe texte de Benoit Jeantet...
RépondreSupprimerEt revoilà le printemps...
Alors de quoi pourrais-je avoir peur?
Et revoilà le printemps...
Alors pourquoi je m’inquiéterais ?
En début d'après-midi tiens j'ai fait les vitres.
Sans doute voulais-je montrer et de tout mon cœur
et de toute la carcasse rien qu'en os de mes mains de presque vieux,
sans doute voulais-je montrer à la fille que j'aime
comment je pouvais moi aussi devenir un garçon pas seulement chiant,
pas seulement pour peu que ses névroses se remettent à mimer la transhumance du miel,
quand dos à dos deux abeilles plus deux abeilles n'arrivent même plus à faire quatre.
Oui nous y voilà sans doute voulais-je montrer à la fille que j'aime
comment je pouvais devenir un garçon et pas seulement chiant,
mais presque un être silencieux quand il n'a plus rien à dire,
et même quasiment sur le point d'être reconnu d'utilité publique...
Et revoilà le printemps... oui enfin le revoilà lui et son instinct de grand criminel.
Ah oui...le printemps... Ah oui...le printemps parfois ce frère jumeau de la mort.
Curieux de se dire par les temps qui courent dans les intermittences masquées
du vide qui dépeuple nos rues désertes, où les pigeons depuis hier se laissent pousser la barbe,
curieux de se dire qu'il s'échine encore le printemps enfin revenu,
oui qu'il s'échine encore à conduire sa petite machine d'illusions un peu feignasses,
et comme ça levé de bon matin et déjà ses promesses debout toute la nuit...
Ca y est, le nouveau blog (combien en a-t-il ?) de Benoit Jeantet est dans notre blogothèque.
SupprimerQuestion fond de jeu, avons-nous été Galthié?
SupprimerJe me souviens d'un échange sur le blog au sujet du manque de discours du staff sur le fond de jeu de l'EDF.
Alors qu'en est il après 4 matchs et 15 entraînements ?
Pas spécialiste pour un sou, mais à l'aspect tactique du rugby, je me suis humblement amusé à réfléchir au jeu de l' EDF.
Le jeu semble s'articuler autour des traits suivants:
- la meilleure attaque c'est la défense ...concept entrevu en partie pdt la CdM contre le Pays de Galles et perfectionné par Shaun pdt les 6 nations. Asphyxier les velléités offensives de l'équipe adverse par des montées défensives agressives, couper les ailes et infliger des plaquages offensifs pour récolter des turnover et autre contre-rucks.
- la rush défense bouge la ligne d'avantage très haut ce qui donne un comfort supplémentaire au 10 en cas de ballon récupéré sur turn-over. Aux joueurs de choisir de jouer les espaces offerts ou de passer au 10 qui a quelques secondes de plus pour faire les bons choix et surtout bien les exécutés. La rush défense fonctionnant moins bien par manque d'agressivité notamment contre les Écossais, le 10 était plus sous pression et le 9 en allant s'empaler dans la défense forçait d'autres joueurs à passer au 10, avec des passes de moindre qualité
- les montées agressives nécessitent une bonne couverture du deuxième et troisième rideau. La mobilité des joueurs est ainsi travaillée très durement pdt les entraînements.
- ne jamais relancer le ballon à la main depuis ses 22 ( 2 fois contre l'Italie deux essais contre les bleus) et seulement dégager au pied pour éviter de s'exposer à des turn-overs dans sa moitié. Finis les essais du bout du monde?
- phases offensives organisées autour de cellules d'attaques partant à la chasse aux ballons hauts et autres chandelles. Le défi c'est de mettre assez de pression à la réception pour récupérer le ballon en l'air ou sur un turn-over, permettant ainsi de lancer des offensives commandos à partir de la moitié de terrain adverse ( essai de rattez- olivon contre la rose, bouthier contrôle PdG, etc)
- les avants doivent être mobiles pour se proposer au soutien des fusées arrières d'où cette quête des mètres parcourus par minutes et se rapport optimal poids puissance pour les "gros"!
- mettre la pression maximale dès le début de match pour mener au score grâce à une phase de pre-match très organisée dans le but de prendre le dessus ( panique parmi les joueurs quand cette phase n'a durée qu'une 1h10 au lieu de 1h20 avant le match contre l'Ecosse; c'est dire l'importance du nouvel "échauffement" à leurs yeux! tout cela à cause d'un retard du car qui n'arrivait pas à progresser dans la foule de supporters bleus)
- utiliser une conquête forte comme autant d'articulations du jeu offensif des bleus. Celui-ci n'a pas été flamboyant à cause d'une conquête fragile. Une nette progression cependant pdt le PdG et l'Écosse au niveau conquête. Touches et defense de mains parfaites!
- créer une équipe unie et estomper la barrière joueur / staff pour créer un état d'esprit homogène et soudé afin que les joueurs et le staff établissent une confiance réciproque et synergetique!
Defense de mauls
SupprimerRemarques:
RépondreSupprimerLe jeu a été bon avec des dépendances quand même qui se sont développées autour de Dupont, Ntamack et Alldritt.
La rush défense ne favorise les essais que lorsque les joueurs arrivent à imposer leur agressivité. "10%" en-dessous question agressivité et la mechanique "défense donnant des munitions à l'attaque" s'en voie grippée !
La rush défense demande une grande maîtrise aux ailiers en défense et une coordination défensive au millimètre. Un léopard solitaire ou égaré et les hyènes adverses le mange tout cru!
Les bleus doivent travailler leurs récupérations de ballons hauts. On cherche encore de bons sauteurs car garder la possession sur ballon haut c'est 10 fois moins énergivore pour l'équipe que passer par un turnover en puissance au sol! De plus, les chasseurs étant les arrières légers, réussir un grattage ou contre ruck avec les avants adverses qui essaient de dégager, c'est pas gagné.
Globalement cette équipe est rassurante. Si peu rodée et expérimentée et pourtant, déjà enthousiasmante. Les talents sont indiscutables et les signes qu'une dynamique collective, une équipe, est en train de naître sont bien là aussi.
Allez les bleus !
Tout ceci est bel et bon, Steph, un état des lieux pertinent.
RépondreSupprimerVoilà ce qui a été fait, plutôt bien ,et Galtier devant l'ampleur des travaux devait aller à l'essentiel.
Confiance, cohésion et jeu de contre basé sur la vitesse , l'intensité et surtout ce fameux quart de seconde d'avance.
Le baromètre c'est la charnière, l'ouvreur surtout.
Wilkinson, Carter et consorts ont ( souvent ) eté des héros puis ( parfois) des peintres.
Jour sans,méforme,ben non, juste une équipe prise sur ses points forts.
On en est la, au milieu du pont.
Et la capacité à changer de tactique, d'avoir d'autres atouts à faire valoir,et les jouer au bon moment,c'est ce qui nous manque encore.
Allez Chevreuse
et donc si tu ne veux pas le dire clairement, il y faut aussi un 9 qui ejecte parfaitement et tu connais ma réponse!
SupprimerInoxydable Georges !
SupprimerJe pense clairement en effet que la performance de l'espèce de gonds est intimement dépendante de celle de son pack, pas seulement.
Et en toutes circonstances être un bon neuf éjecteur est une condition nécessaire mais pas suffisante , sinon ton petit protégé aurait déjà trois douzaines de sélections.
Allez ( on ne devrait jamais....) Montauban .
Georges, le gonze de Montauban !
Supprimerrush défense, meilleur attaque, c'est la défense, sans doute mais je crois que nous sommes l'équipe qui a pris le plus d'essais.
RépondreSupprimerpack mobile avec une troisième ligne de top 3 mondial, une seconde ligne intraitable dans le champ, et une première ligne globalement solide avec une profondeur de banc.
derrière, pas encore d'envolées lyriques, on est dans le pressing haut, au niveau des centres, un fond de terrain qui se cherche encore même si on a trouvé le grand arrière traditionnel digne successeur des Villepreux, Aguirre, Blanco, Sadourny, et j'en oublie certainement.
chercher la solution aux ailes.
la charnière, un peu le baromètre de l'équipe, flamboyante un jour, en perdition dans les Highlands, reste à améliorer deux trois points mais on y est.
le jeu,basé sur un état d'esprit, fait de pression rapide autour des rucks, fait pour donner de la vitesse au ballon, peu de consommation de joueurs dans les rucks.
les lancements de jeu, touche et mêlée, sur courant alternatif mais ça viendra.
Globalement, on est entré dans une nouvelle ère avec un staff professionnel, intelligent et très communiquant, fait pour enthousiasmer les joueurs. Galthié et Ibanez donnent l'envie de faire partir de l'équipe, ce qui n'était pas le cas avant.
à partir du moment où tu as des joueurs motivés, tous les schémas de jeu sont possibles mais axés sur le nombre de mètres parcourus à la minute.
ensuite, on s'appuie sur des jeux au pied de qualité et on porte le jeu dans les 40 mètres adverses.
beaucoup de choses à perfectionner comme le disent Jan Lou et Steph et en me relisant, je m'aperçois que j'ai mis la même chose que vous et Ritchie avec mon français d'école primaire.
Qui dit ce qu'il veut dire très clairement... Rien à rajouter. Si..., mais le dab inox l'a déjà dit sur le neuf qui doit pas s'emmêler derrière ça mélée. Vous pensiez à quelqu'un Georges, bien sur...
SupprimerBen oui, des constats proches.
RépondreSupprimerSerais p'têt plus nuancé pour la première ligne, le pilier droit pour être précis.
Je crois que tu touches le point sensible en espérant quand c'est necessaire d'autres schémas de jeu tout en gardant le rythme.
C'est le premier P,celui de Pace,et le jour ou on maîtrise ça, on devrait en effet faire un peu peur !
Allez Chevreuse
Du moins peut être 1 efficace, mais pas plus sur le banc si blessure.
SupprimerWillemse a prouvé que dans le nouveau contexte les supposés patauds peuvent faire des progrès,
Supprimerdans cette optique de "finisseurs" Slimani nous ferait peut-être du bien la dernière demi-heure?
Allez Chevreuse
Pour 1 demie heure sans faute alors.
SupprimerWillemse s'est allégé de 10 kg et ça n'a pas nuit à sa force. Plus d'explosivité, de pétulence même
tiens hier soir ils ont remontré les matchs de 2017, Blacks/Lions. Et ces Lions ils n'ont pas bcp d'heures d'entrainement ensemble, et pourtant qu'est ce que c'est beau à voir, les lions et le match
RépondreSupprimerPiting ça parle rugby haut de gamme sur le blog. Quel plaisir ! Perso j'avoue être déconnecté. Je relis "Vraie blonde, et autres"... l'intro est génial. Sur l'art d'écrire. Inspirant.
RépondreSupprimerGéniale. Sorry
SupprimerJ'ai envie d'écrire sur le vide, le temps, l'otium, l'arrêt...
SupprimerPhilippe nous a fait une belle synthèse rugbystique, oui.
SupprimerMais je sais pas vous, moi ça me paraît un peu vain, en ce moment.
Comme quelque chose qui s'est passé il y a longtemps déjà.
Et qui reviendra, peut-être, mais dans un futur indéfini.
Tout ceci porte effectivement à un retour (un repli ?) sur soi.
J'y pensais en lisant l'autre jour un édito de l'Equipe qui "rassurait" le lectorat sur l'absence totale d'information "sportive" par manque de compétitions.
Ne serait-ce pas le moment de parler du vrai sport, le rapport personnel que l'on entretient avec son corps, ses capacités, ses manques, ce qu'on lui demande, ce qu'il peut (ou veut) donner ? Et encore plus quand les circonstances font que la pratique sportive est considérablement limitée ?
Ah ah, Pipiou, effectivement, le rugby dans son état physique de compétition me semble éloigné. Mais en fait, étonnement, plus il s'éloigne et plus je perçois ce qu'il distille. Ce n'est pas tant la pratique qui m'importe que ce qu'elle recèle. Et de quoi elle nous parle.
SupprimerAlors ce temps long semble, d'accord avec toi, propice à une réflexion plus recentrée.
Je t'avoue, Pipiou, que je viens de terminer dans ces grandes lignes ma prochaine chronique. Qui devrait nous mener de Venise à Madrid en passant par Colombes.
A suivre...
L'idée était de faire un peu de "closure" comme disent les anglo-saxons pendant que les images sont encore fraîches dans nos esprits ...
SupprimerEt l'idée était bonne.
SupprimerC'est juste qu'avec l'actualité, ça fait tout drôle de parler de ça.
Ça paraît déjà lointain. A moi en tous cas.
Et comme il y a un arrêt brutal de tout ce qui est sportif, une projection sur un "après", lequel risque de ne pas intervenir avant longtemps...
Ouais, un manque d'actus alitées,
Supprimerun jour d'après pas prêt,
encore à l'état d'emprunté,
l'avenir reste à visiter
dans un avenir pas si désespéré
Mais cet après devra corroborer
les ressources corovirées, Pipiou ait coooonfiaance... 🙄
J'sais pas de quoi il est atteint, le Sergio, mais en ce moment il est en verve...
SupprimerSe mettre un peu au vert, au Château-Lapompe aussi,reprendre les étirements matinaux et les abdos, parce que forcément, d'habitude on a pas le temps !
RépondreSupprimerEt puis fouiller dans les vieux tas de bouquins, de cd, oui.
Mais revenir calmement sur ce drôle de tournoi, surtout ici, ça me va bien, aussi.
Allez,la voiture ou le gazon,rien a dire, ni-kel
Bon, juste marcher pour re-commencer. Faut pas non plus exagérer. Des étirements, oui, devant la machine à café...
SupprimerMarrant d'entendre à droite, à gauche cette oppression du silence, l'absence du roulis citadin quotidien pesant de tout son vide sonore. Plus de bruits de moteur, de pots d'echappement, de crissements de pneus, de klaxon, et ceux provenant de toutes ces activités professionnelles occupant habituellement les hommes et interrompus brusquement par la présence d'un virus latent, invisible, mais bien prësent, suroccupant ainsi les hôpitaux, et redorant un blason bien malmené et confiné dans une politique gouvernementale jusqu à présent restrictive, auquel s'accroche autant que faire se peut nos gouvernants aveugles... et sourds jusqu'à présent. Le son des oiseaux revient plus fort. En campagne, le bruit des tracteurs n'a pour autant pas cessé, ni le chant du coq qui ne dissuaderait plus ces citadins, quittant prestement la capitale notamment, autrefois dérangé par ce son matinal insupportable...
RépondreSupprimerSans vouloir en faire une overdose, j'aime bien le bruit du silence. Je le trouve apaisant. Certains chercheront des bruitages divers simulant un semblant d'activité dans cette inaction forcée, histoire de dire qu'il y a toujours de la vie, comme un mineur prisonnier dans une galerie souterraine. Personnellement, ça m'inciterait à l'otium entre autre, effectivement comme le ressent Ritchie à priori. Mais loin de là de faire mon Cicéron, au contraire de certains continuant à faire leurs fanfarons dans les rues ou voies de traverses.
Et où on voit que finalement, à part les contraintes physiques que certains se prescrivent jusqu'à la dépendance, la vie formatée du sport telle que proposée jusqu'à présent l'inévitable société de consommation ne manque en rien finalement sinon aux médias en berne d'informations, liés qu'ils sont à ces pseudos réjouissances terrestres.
L'ovale est aujourd'hui silencieux. Plus de bruits sourds de placages, de cris, de vociférations supportrices, de sifflets, de trompettes. La renommée est tombée comme une mauvaise chantilly. Juste un gazon qui souffle, et des vestiaires vides gardant l'odeur. Cette odeur... L'odeur ovale que je (vous ? ) garde (ez) tout le temps au moindre bruit de cuir. Ce silence, comme une excommunication de l'activité humaine dévastatrice et son renvoi dans les filets de l'intolérance, comme une expiation forcée de l'homme envers cette nature malmenée qui remettrait enfin les pendules à l'heure.
Le silence engage à la pensée. Si le facteur sonne toujours deux fois, l'heure d'une vraie réflexion, elle, sonnera peut être pas deux fois...
Ah ah Sergio... belle priose. Une vraie chronique. Quelle classe épistolaire.
SupprimerBravo troubadour
SupprimerC'est le troubaba, c'est le troubadour...
SupprimerTu parles, Sergio, pas un troubadour un symphoniste des mots. Tu prends ton envol sur des ailes de muse...
SupprimerDes mots, toujours des mots, démo, la muse s'amuse, est de mise, pour cacher les maux du moment.
SupprimerTout-à-fait...
RépondreSupprimerMelting potes de paroles
RépondreSupprimerJ'étais sur la route
Toute la sainte journée
Je n'avais pas le temps, pas le temps
Et maintenant, que vais faire
de tout se temps, que devient ma vie
Je marche seul,
dans les rues y a personne
Alors je cours dans ma tête
Et comme les poètes je cours derrière les papillons
Voyager en soi même
Retrouver dans les plaines
D'anciens rêves d'enfants
Je me suis réveillé sous un nouveau soleil
Et depuis ce jour là rien n'est pareil
Un De Palmas revisité. Lulure en vers, belle couleur.
SupprimerEn 68, nous étions tous concernés,
RépondreSupprimerEn 2020, nous sommes tous confinés!
En 1968, je ne suis pas persuadé que tout le monde était concerné, André. J'ai un ami qui habite rue Soufflot, il me racontait qu'il était confiné (déjà). il suffit de lire aussi Pierre Bergougnoux.
SupprimerAu contraire, j'ai l'impression que nous sommes tous concernés en 2020.
Désolé pour le contre-pied matinal ! ;-)