dimanche 22 mars 2020

Force du destin



A Venise, les bustes de Richard Wagner et de Giuseppe Verdi se font face au bout du quai des Sept Martyrs. Ces deux rivaux de l'art lyrique se partageaient la gloire mais pas les mêmes disciples. Ils sont aujourd'hui reliés à travers les grands thèmes de leurs opéras et illustrent de concert d'innombrables œuvres réparties sur de multiples supports dont les plus marquantes sont Le Guépard et Apocalypse Now.
Impossible de croire aux coïncidences : Nabucco aura bercé deux époques ovales distinctes, celle du French Flair des années soixante personnalisé par André Boniface et celle du Grand Chelem 1977 des Grognards de Jacques Fouroux. On fait difficilement plus éloigné en terme d'esthétique, de voie et d'objectif. Et pourtant, Va, pensiero porte la balle jusqu'aux ailes autant que dans les forges du pack.
A Mont-de-Marsan, à l'heure du café : "Avant les matches, j'écoutais de la musique. Surtout les chœurs de Verdi, nous avoua André Boniface. En prélude à l'écriture de Rugby au centre, nous traversions la France à l'écoute des grands trois-quarts centres français, Jacques Rivière et moi, et Dédé Boni, icone de l'attaque, ajouta : "ça me prenait aux tripes et ça me rappelait les chants gallois." Quelques batailles, aussi, Ernani, Legnano, dont il ne fut jamais avare...
Martyr d'offensive au profil d'hellène, André Boniface s'est enfermé dans la conviction que le rugby était, la balle au bout des doigts, une recherche permanente d'excellence accompagnée par ce que l'art avait de plus noble à offrir. "En écoutant de la musique, je voyais les choses s'embellir", et son visage s'illumina. Que le confinement nous élève vers cette correspondance sera pour les jours d'attente notre récompense.
En heptasyllabes, beat syncopé d'un be bop vivace, le poète appelait "de la musique avant toute chose." Cloitrés, nous manque l'aventure parfumée de menthe et de thym, aussi l'odeur de l'herbe du stade fraîchement coupée au printemps, là même où André Boniface aurait "voulu s'entraîner en musique", courir et passer en double-croches et triolets. Nous restent Verdi et Wagner pour l'accompagner, immobiles que nous sommes.
Disposer de temps pour soi et percevoir le manque pour mieux appréhender ce qui hier paraissait superflu, c'est vivre comblé en attendant de porter le deuil ou d'abriter l'avenir. Paraphrasant Manuel Benitez en route vers Las Ventas, j'imagine la fanfare, ces bandas montées à Colombes puis au Parc des Princes pour le Tournoi, et l'allégresse recueillie dans les lignes mélodiques soutient les fugues-faena du torero. "Je n'aime pas la corrida mais j'aime voir défiler les matadors, j'aime voir sortir le taureau et j'aime le travail de la cape, dit André Boniface. C'est beau mais ça ne dure pas longtemps. Mais dès qu'il y a de la musique, au rythme des passes, le matador prend le dessus sur tout."
En retrouvant ces phrases conservées à portée de mémoires remonte alors la grâce nerveuse et cambrée de l'immense José Bergamin qui livre en écho à nos rebonds contenus dans l'arène La solitude sonore du toreo, prose irréductible, effilée, fulgurante comme un coup de corne, quand la vie comme la mort se défient d'un millimètre.

112 commentaires:

  1. Bravo boni est ce qu il y a de
    mieux

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  2. Pas de contre-pied.
    C'était juste une mise en regard de deux phrases sonnantes et résonnantes, contradictoires et trébuchantes. Finalement, quasiment inverses dans leur application au-delà de l'amusante similitude des rythmes, des rimes et des pieds. On peut, évidemment, y réfléchir et en discuter.
    Par ailleurs, repartir sur les frères Boniface et la Musique lance parfaitement ce dimanche de...De quoi, au fond? De réflexion, de méditation, de rangement, d'activité physique d’entretien..

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  3. La "Force du Destin " opéra vu dans les années 80 aux chorégies d'orange , initié par mon frère a cet art lyrique qui peut bouleverser et je comprends André Boniface qui s'imprégnait de la force et de la magie musicale pour la retranscrire ensuite sur le terrain.
    Bon dimanche à tous , et j'espère que vous allez tous bien..
    Bises de Bastia

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  4. Pour reparler de Mai 68, c'est l'anniversaire du mouvement dit "du 22 mars". On en fait ce qu'on veut...

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    1. Tu étais né ????? je te croyais beaucoup plus jeune ahahahahah
      j'arrête , je file en cuisine ..Bises André

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    2. Ne désespérons pas Billancourt...

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  5. "Que ton vers soit la bonne aventure
    Eparse au vent crispé du matin
    Qui va fleurant la menthe et le thym...
    Et tout le reste est littérature."
    Paul Verlaine et son "Art poétique" au menu de ta chronique pour évoquer le rugby poétique d'André Boni ... Finalement au rugby tout n'est qu'odeurs et sensations . L'odeur du camphre... et toutes celles qui vous reviennent comme autant de madeleines ...
    J'ai un jardin et les premières fleurs sont là, mais moi j'attends la floraison du seringat "le jasmin des poètes" bon c'est encore un peu tôt mais comme le Printemps est en avance - déjà des fraises ici ! sous serre ok mais succulentes - Alors "Le seringat,ou Philadelphus, mérite fort bien son appellation de "jasmin des poètes", c'est assurément un des arbustes les plus parfumés du jardin. Intense et profond ce parfum de fleur d'oranger laissera longtemps sa trace dans le souvenir des premières soirées de juin. Dans le langage des fleurs, il est d'ailleurs symbole de la mémoire. Sa floraison abondante et pleine de charme est incomparable, pour une irrésistible touche de romantisme à votre jardin. " ( c'est tiré du site "au jardin" ) Donc moi j'attends le parfum du seringat, la mémoire, le romantisme ... le seringat devrait être la fleur du rugby !
    J'ai appris qu'un des symptômes de ce Covid est l'anosmie soit la perte de l'odorat . Le rugby n'y survivrait pas .
    J'ai appris que nous avions des ressources incroyables pour endurer les situations extrêmes comme ce confinement, finalement peu contraignant pour moi, mais qui revêt tant de formes difficiles pour beaucoup de nos compatriotes . Bon courage à eux .
    PS : une pensée pour Tautor, de nouveau au front puisque c'est une guerre , qu'il sache qu'on pense bien à lui

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    1. et oui qu'on y pense à Alain, et si tu pouvais nous faire un petit mot sur ta perception mon cher Tautor, nous serions trés contents

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    2. Il n'a peut-être pas trop le temps, Georges, à mon avis... Mais oui, une pensée (c'est une belle fleur pascalienne) pour Tautor, et pas qu'une...

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  6. Bon, tu ecris qu'André Boniface écoutait parfois les Choeurs de Verdi avant un match. Tu es fou ou quoi, tu veux me(nous)faire mourir d'émotions et je ne suis pas mélomane...même si je connais! Que l'un des plus mythiques du sport français raconte cela, c'est au delà du sublime

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    1. Ah Georges ! Si tu savais. L'émotion... est aussi la mienne. Je viens juste de dérusher la dernière interview de Jean Dauger. Effectuée en 1983. Top. Mais je vous en parlerai à Uzerche.

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  7. Bonne et succulente nouvelle pour les amateurs de douceurs printanières.
    Elle est rouge, sucrée, savoureuse et tendre.
    La Guariguette nouvelle est de retour sur nos écrits.
    "On l'y à cueille avec douceur, on s'apprête à la déguster avec le cœur" a écrit le poète

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    1. ho les belus là absente du blog depuis 3 jours faut pas non plus pousser ... sinon Lulure j'ai beaucoup apprécié ton méli mélo de chansons, j'avais reconnu du Fugain, du Chedid, du Goldman ... A quand la prochaine livraison ? Mets y du Brassens stp et du Bashung ...comme l'autre troubaba qui nous laisse baba quand il se lâche ... je ne vous dis pas ce que Janlou a écrit sur FB au jeu des prénoms ( il fallait écrire un mot avec la 1ere lettre ) bon Zanlou a trouvé moyen d'écrire un mot d'une seule syllabe qui commence par Z ... Zanlou quoi !!
      Sinon pour répondre à une question de Zaza ( Bartolico ) que font les rugbymen pros en confinement ? Ben j'ai vu des trucs concons mais marrants ex : le défi de Jalibert qui bute dans un ballon surmonté d'une bouteille à l'envers, la bouteille retombe à l'endroit ; les confessions de Dupont qui est chez son frangin éleveur de porcs, en plein retour à la terre Toto, d'ici qu'il veuille devenir paysan !!
      Bref ils s'ennuient nos Bleus ... et comme ils ont besoin d'entretenir leurs corps d'athlètes contrairement à certains ici dont je tairais les noms par charité chrétienne, faut leur trouver des activités indoor .

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    2. Oh la rapporteuse!!!!!
      Si tu m' crois pas, ta ar ta gueule à la récré
      Allez, la bizz,si, en azertyuiop on peux 💋

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    3. C'est pas moi, c'est la chèvre, ton allumeuse !!

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  8. Qu'auraient composé Verdi et Wagner en voyant les chorégraphies rugbystiques et tauromachiques des Boniface et d'El Cordobès? Sans doute du sublime...

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    1. Hello Anderson, mon ami. Pour nos bloggeurs, il s'agit d'un pseudo, bien entendu, dont je suis le seul à connaître l'identité. Heureux de te compter (conter ?) parmi nous ici chez toi.
      Juste dire que tu es l'inspirateur de ce lien entre musique et rugby à travers la tauromachie. Installe toi dans le canapé de ce club-house ovale qui est donc le tien. Un rhum ou un whisky avec le havane ?

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    2. Un Lagavulin 16 ans d'âge et un D4 feront l'affaire. Merci pour cet accueil si chaleureux.

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    3. Si je peux me permettre, jeune homme, le Lagavulin (très tourbé) risque fort de masquer le gout de votre Partagas. Mais ce n'est que mon avis. Comme tu es whisky, un Speyside (plus neutre) est plus conseillé. Mais bon les conseilleurs ne sont pas les payeurs...

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    4. Aberlour me semble bien. Ou Glenfarclas si tu aimes plus fort en alcool

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    5. Merci pour le jeune homme, tu as raison, je me dirigerais vers un Askaig...

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    6. Jamais goûté. Islay, pour sûr. Donc tourbé et très iodé, j'imagine. Je ne l'ai pas dans mon top 100. Dis m'en davantage...

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    7. Rien ne vaut une dégustation, avec modération bien-sûr. Il est moins tourbé que le Lagavulin, plus iodé. La tourbe vient rendre visite aux papilles sur le retour, ça vient de loin, comme une relance des 22 mètres...

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  9. Pour Verdi et Wagner, ensemble, je ne vois qu'une composition qui mêlerai le chœur des esclaves et l'ouverture de Tannhäuser. Quelque chose avec du coffre à ballon ;-)

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  10. Cette discussion intime, c'est sympa...Une agréable sensation d'être assis avec vous dans quelque bon fauteuil en cuir avec, en main, pour moi, un de ces whisky dont vous parlez...Les cigares, je vous les laisse.

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    1. on commence à s'habituer au virtuel, avec une dose effrayante de renoncement au réel : on va faire semblant de faire du faux sport à l'intérieur pour s'entretenir ( cf Post de Pipiou) , on fait même semblant de prendre un whisky au bar du blog ... en 15 jours à peine un changement complet de nos vies ; tout cela commence furieusement à ressembler à certaines scènes de vieux films de SF comme Soleil vert ou Blade runner ...le sport impacté comme jamais par ces décisions nécessaires, c'est peut être le début d'une autre civilisation basée sur autre chose que le loisir et le culte du corps ?

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    2. Ah, non, le loisir, on le garde. A loisir. Pour les cigares, au moins avec le virtuel, les nons fumeurs ne sont pas inportunés par le fumée.

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  11. Oui, l’opéra où le chant n’est jamais si beau qu’aux approches de la mort ; le geste immédiat du torero, pour parer avec élégance et quiétude aux menaces du fauve ; afin de libérer d'une passe l’espace que découvre soudain le trois quart aile pour aller planter son ballon sur la ligne d'essai

    Ps : texte trouvé sur internet et modifié à ma sauce

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  13. Bonsoir

    Quelques nouvelles du front ou la guerre fait rage, mais de quoi ? Depuis 3 semaines, chaque matin est un autre jour où tout est confus dans ma tête tellement le virus polarise la bêtise humaine. De voir le comportement des gens, hilares et insouciants, de rire des chinois fut une première surprise. Rien d'étonnant finalement dans cet univers égoïste. La dessus, se greffent les niaiseries des élections à la mode ris de veau. Le rugby s'étiole brutalement devant le Loch Ness. Bref, 100 jours pour se laver la tête de ce qui n"est plus ovale ou carré selon la racine utilisée. Rien de mathématique, aucune certitude que l'on ne soit plus virussé. Le poker menteur s'installe à tous les étages, chacun croyant avoir les bonnes cartes. Hélas, nous blouses blanches avons compris que la partie ne se déroulait plus sur tapis vert. La stratégie scientifique prenait le dessus sur le politique mais sans mesurer sa faiblesse. Le virus est là et nous le savons. Plus rien nous trompe à nous le corps médical. Nous savons unanimement que nous allons à la guerre. Mais comment, avec quoi et avec qui ? Les hôpitaux s'organisent en silence pendant que certains réfléchissent et d'autres s'amusent. Le virus gagne du terrain et commence à faire des victimes. Nous nous soudons spontanément avec nos convictions celles du terrain comme au rugby. Rapidement j'ai compris que deux fronts m'attendaient celui de mon cabinet et celui de l'Ehpad. La croisée des destins dans une vie où je n'ai jamais connu la guerre que celle de l'histoire. Vous savez celle qui nous divise sur la valeur des hommes. Aujourd'hui, me voilà avec des masques de carnaval, périmés et donnés gracieusement par Grégory pour que nous continuions notre mission. Je reste soudé à mon équipe soignante pour venir en aide à nos aîné(e)s, les rassurer, leurs donner ce qu'ils n'ont plus momentanément l'affection de leurs proches mais aussi faire respecter toutes les consignes et règles d'hygiènes en cours. Incroyable chaîne humaine que je vis ou la conscience collective a pris le dessus sur l'irrationnel politique. Ne soyons point euphorique, les champs de bataille sont de plus en nombreux et la coalition des blouses blanches fait merveille. Nous sauverons le plus grand nombre si nous le pouvons et si le virus est gentil avec nous. Soyez patients, restez dedans, lavez vous les mains abondamment et si la peur vous gagne mettez un masque surtout si vous êtes Covid +. Je vous quitte conformément aux 100 jours annoncés mais sachez que si nous passons le cap de cette guerre, ma vie sera différente, encore plus ovale que la tête du virus et que de vivre sera un plaisir assumé. Restez ovale, ça vous va bien.

    Tautor

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    1. Je frappe dans mes mains pour toi, Tautor, et tous les tiens qui soignent, ici et ailleurs, partout et tout le temps. Deux oreilles et la queue, amigo.

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  14. Nous le restons , Alain,tu peux en être assuré.
    La délivrance sera belle, festive et l'Ovalie brillera de tous ses joyaux.
    En confidence j'avais prévu après Uzerche de passer par la Lomagne , ce sera pour plus tard, gardes un truc au frais.
    Allez, fô du courage en première ligne, vous n'en manquez pas .

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  15. Salut Tautor,
    Du courage, il va en falloir, ce n'est que le début de la 2ème semaine.
    Et encore plus pour ceux qui s'occupent d'abord des autres avant que de penser à eux-mêmes.

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  16. Cher Tautor

    Tu as tout dit avec les bons mots ; t'écrire que je te soutien n'est rien en comparaison avec ma pensée qui elle ne sait pas dire combien je te soutien...
    Le rugby pour moi est devenu totalement abstrait face aux problèmes que vous rencontrez aujourd'hui et je n'espère pas demain , je ne me fais pas de soucis pour la population mais bien pour ces EPHADS où si le virus entre , ce serait une catastrophe...la population n'a qu'à faire attention a son propre avenir , nos personnes âgées , elles sont totalement dépendantes soit de notre civisme soit de notre connerie ...j'espère donc que le civisme l'emportera sur la connerie ...
    Bises de Bastia

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  17. Quel exposé magistral qui sonne bien à mes oreilles....Un mot est bien sur employé à dessein...

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  18. La force du destin n'est elle pas de forcer le destin, façon le Guépard ou Apocalypse now ? C'est pas la même musique.
    Sinon, c'est bien ce que Galthié et ses boys sont en train de mettre en scène, non ? Pas façon Boni, que voulez vous que la bonifie de nos jours. C'était une autre époque, un autre rugby. Le progrès est il passé par là ? j'y réfléchi. Une certaine forme de progrès avec des moyens nettement plus formés. Déjà ah les zoutils... Shorts/maillots, avec pleins de pubs dessus, aujourd'hui, pour éviter d'y tirer dessus. Fini les doigts tordus... Servent toujours pour les fourchettes, mais c'est bien puni maintenant. Des chaussures légères, plus de bout carrés, mais profilées. Bon, faut toujours visser les crampons. Et puis y a les moulés pour surface dure. Il y a que les chaussettes qui ont pas trop bougées. Déjà longtemps qu'elles sont en synthétiques. Et puis il y a tous les protèges machins, et les brancards sur roues pour emmener les grands blessés, enfin sur les grandes compètes. Plus de ballon en cuir. On dit toujours le cuir, pour l'histoire, mais maintenant synthétique. Moins lourd, moins glissant, ça n'évite pas les en-avants. P'tin, on dirait des fois qu'ils ont le cancer des doigts. Et le jeu dans tout ça. Ben ça va, ça vient. En ce moment ça revient. Parfois, c'est fait de tout petits riens. Des techniciens ont beaucoup réfléchi, compulsé leurs neurones, écrit toutes ces dernières décennies pour faire valoir de nouvelles techniques, de nouveaux styles. Pas toujours les mêmes partitions. Pas toujours de grands orchestres, mais d'excellents aussi avec de grands chefs, pour d'orchestrales manoeuvres, aujourd'hui plutôt façon jambon d'York. On se dirige pas trop vers Albinoni. Restent encore quelques nerveux petits matadors qui déboulent dans l'arêne. Mais le destin se force, à voir les blacks ces dernières années, les anglais, et puis tout récemment les frenchies qui repointent fingers in the noise, enfin pas complètement. Et puis, pschiiitt, le destin se corone à virusser. Pas une bête à corne, pas virulent physiquement, mais quelque chose de bien pernicieux, et voire prémonitoire. Style ça devait arriver à force de faire joujou, tu t'es tiré une balle dans le pied. Et là, tout s'arrête brusquement. Le sport, l'ovale faisant plus partie des infos du jour. D'autres préoccupations. Fallait juste se dépêtrer d'abord de cette infection se répandant un peu partout et combattue plus ou moins efficacement, selon que les gouvernants abordaient la chose... On en a pas encore fini avec pourtant un courage et une servitude à toute épreuve du personnel soignant plus ou moins bien épaulé surtout in France comme nous en témoigne Tautor (merci pour les nouvelles du front), plutôt ligne maginot, et pas plus chevauchée Wal qui rie chez les ricains. D'ailleurs, je soupçonne leur président de l'avoir chopé, avec sa trumpe qui sent rien... Donc forcer le destin, le personnel soignant l'a bien compris, mais à la fédé de la république, tous fadas. Le forcer c'est peut être la chloroquine qui a sauvé la Chine. Mais la aussi entre mentors médecins on joue pas le même registre. Qui aura la bonne partition ? Pour qu'on revoit bientôt cet Ovale virevolter, pour qu'on dise c'était mieux... qu'avant.
    Merci Tautor, bon courage, bonne continuation et fait gaff'à toi.

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    1. Tu as raison Sergio, on dirait bien que l'Equipe de France joue en blanc maintenant ...

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    2. Justement, très beau vintage ce maillot blanc avec l'écusson du coq. Mieux que le bleu des maillots actuels. Allez, pour un grand blouse blanc

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    3. t'en veux du blues ? ben en v'la : ça s'appelle "Sauveurs en blouses "

      Ils s'mettent le cambouis sur les mains
      et jamais le cap sur les îles
      une mauvaise note du destin
      ou un bon point c'est pas facile
      ils sont à l'hosto ou en ville
      un stéthoscope collé sur l'nombril
      interne ou homme de Toulouse
      tous ceux qui chantent I was born in blouse
      Sauveurs en blouses
      Ils sont nos sauveurs en blouses
      Sauveurs en blouses
      Ils sont nos sauveurs en blouses

      Chasseurs de masques pour leur nez
      Cousteau Bombard ou Caroline
      un sage assis sous un cerisier
      Mère Teresa Frère Luther King
      tu plais t'emballes et tu frimes
      ou tu combats la mort et tu trimes
      interne ou homme de Toulouse
      tous ceux qui chantent I was born in blouse

      Sauveurs en blouses
      Ils sont nos sauveurs en blouses
      Sauveurs en blouses
      Ils sont nos sauveurs en blouses

      Merci Tautor et les autres aussi 🐙😍😍💐🎶

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    4. MERCI Gariguette.

      Ci après ma dernière chronique.

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  20. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  21. La Guerre

    Impartiale, injuste, immonde, anormale, sans armes, une folie humaine ou le virus à lui seul nargue et tue les plus faibles, les plus inconscients sans distinguo.

    5 médecins ont payé de leurs vies et ce n'est qu'un début. Tous sûrs de leurs convictions, de leurs civismes comme ils l'ont faits pendant des décennies dans l'anonymat le plus strict et dans l'indifférence sociétale quotidienne.

    Aller à la guerre, sans cartouches, ni fusil, relève de l'inconscience salutaire, celle qui germe dans vos entrailles pour vous conduire à cette vocation unique que celle d'être médecin. Rien ne vous fait peur, ni le danger, ni la mort, ni les pleurs, ni les réprimandes et seuls les sourires, les bons mots, les guérisons vous donnent la certitude d'un instant que vous avez été chanceux pour le bien d'autrui. Bien peu vous me direz tellement les choses importantes et futiles du quotidien prennent le dessus.

    Je n'ose imaginer quitter les miens et tous ceux que j'aime et réciproquement parce que mon sacerdoce est truffé de pièges, d'indifférences politiques, de lâchetés humaines et que celui qui va injustement mourir comprend trop tard ses péchés, ses vices et son incrédulité à la bienveillance de la vie.

    Partir tous les matins, heureux d'aller au combat du virus ou des maladies me fait regretter les miens qui ont droit aussi de partager ce brin d'émotion comme un arc en ciel. Rien n'est inscrit dans le marbre sauf les années de naissance et de décès.

    Je suis allé voté par devoir mais surtout par tradition, allant à l'encontre même de ma sécurité pour retrouver mes montagnes, mes ânes, mon toit celui qui m'a donné envie de me battre pour les autres mais aussi pour les miens. Sur le perron de la maison, 1853 gravé, dans la pierre blanche et laiteuse des ancêtres.

    Et dans un lit, seule contre son destin, ma Mère, scrute notre venue dont nous sommes privés par pandémie pour ne pas dire par pendaison structurelle.

    Voyez vous, mes parents, mon grand-père, mon oncle Jacques, disaient le plus grand mal de la Guère et ils en portaient inconsciemment les stigmates.
    Aujourd'hui de voir mes Confrères, soldats en blouse blanche, mourir sans reconnaissance de la Mère Patrie est un crève coeur républicain. Eux, comme nos soldats de métier, sont les poutres de la République. Si nous gagnons cette putain de Guerre écologique, nous pourrons leurs dédiée en silence, par respect et avec Amour.

    Le flux de la vie n'est rien d'autre que reflux de la mort. Alors, Citoyennes, Citoyens, n'attendez plus que la vague vous immerge et vous engloutisse aux tréfonds des ténèbres, écoutez le bruit sourd des légions en marche des blouses blanches, couleurs et symboles de la Colombe synonyme de Paix et de Bonheur.

    A vous, mes collègues, vos familles et vos proches, Liberté, Égalité, Fraternité.

    Tautor

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  22. 👍👍👍La médecine c'est ton 1er côté ouvert...

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  23. A un âge avancé ou pas, le reste s'impose parfois à nous de manière étrange voire dramatique. Le reste peut-être ce qu nous avons déjà vécu et dont nous mesurons les conséquences et les vertus ne distinguant pas précisément si elles justifient notre vie. Ce peut-être aussi les heures, mois années qu'il nous reste à vivre et qui décideront du sens de notre destinée.
    A ce titre Tautor, l'humilité et la grandeur de votre engagement laissent à penser que vous n'aurez pas manquer la vôtre.
    https://www.youtube.com/watch?v=-GVRoRILVD4

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  24. Confinement saxo ce matin
    Allez Manu.

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    1. J'ai la soul, makossa.
      Ça country moins aussi avec celui de Kenny Rodgers. Et la bande dessinee, hein Astérix...
      Bon pas tous du dit virus

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    2. Oui, quelques nouvelles maussades. Y'a des jours comme ça qui ressemblent à des nuits.

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  25. Si jamais il est possible de se voir à Uzerche la mi-septembre, qu'est-ce que ça va être bon...

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  26. Alors que les Français se sont rués sur les pâtes, les Américains ont acheté des armes dont certaines armes de guerre ... pfff, ils auront bonne mine quand ils devront se faire des Kalach Bolognese ...
    Sinon froid de canard sibérien ce matin, on est bien content de rester confiné Ouiiiin ! Courage à tous et toutes ! 🐙🐙🐙😉💐

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    1. Ici c'est du cari PQ,pas bon non plus !😆😆
      Allez au coin du feu.

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  27. à l'intention première de Christian de Brivehttps://www.ladepeche.fr/2020/03/26/carole-delga-et-frederic-gervoson-pour-un-plan-de-developpement-durable,8819192.php

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  28. https://www.ladepeche.fr/article/1999/05/23/233006-sergeev-l-eclosion-d-un-patron.html Pour Richard au sujet du sondage sur les etrangers de France non selectionables.
    Et même si tu n'es pas le seul dans cette constitution de liste c'est pour moi, un très grand oubli, et comme tu connais bcp de joueurs demandes à Roumat et Peloux, par exemple ce qu'ils en pensent.
    Au travers de l'article ci avant, il n'a jamais quitté Montauban...

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    1. Georges, regarde la liste des deuxième-lignes et dis moi qui j'enlève ?

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  29. Andros, c'était aussi Jacques Fouroux si je me souviens bien?

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  30. Réponses
    1. Elle a pas autre chose à faire, Carole en ce moment ?
      Allez, on qu'on va....

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  31. Alors ,peut être un peu pour foutre le bordel je ne sais pas ce qu'il me prend ,s'il le faut c'est dû au confinement ,mais Boniface ,Boniface d'accord mais j'ai quand même l'impression qu'il a le ballon sous le mauvais bras ,à moins que juste après il soit aller percuté et provoqué un maul avec son frère ,je ne me rappelle pas bien de l'action ....Et j'ai du mal à l'imaginer ,mais s'il jouait maintenant il aurait (peut être)lui aussi ces écouteurs sur les oreilles avant les matchs ,dans ses moments où il est si important de se parler de resserrer. Bon je repars mettre un peu d'ordre à des endroits de la maison où il y en besoin (beaucoup).

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  32. ll était 8 h à vue de périscope ce matin entre la fente des volets. « Le son parisien » dans l’enceinte sonnait sa musique électro. Le soleil baillait dans cette brume virant de je ne sais où. Dehors la rue était toujours de grande solitude avec les pensées qui vont avec. Echanges de silences. Va falloir que le soleil arrose sec de ses rayons pour sécher cette rosée morose. Jour 10, toujours du confi dans l’air ne ment pas de travers, non mais quelle galère, la vie faudra se la refaire et pas que Pâques au balcon. Façon apéro grands vins dans des petits verres ou petits vins dans des grands verres comme on veut, ou lâchons tout aussi, grands vins dans de grands verres. On verra à Uzerches. Ou aller voir les planches à voile surfant l’horizon, sucer des glaces à l’eau et prendre des couleurs, couleur menthe à l’eau, en faire un peu trop après cette pause forcée dans nos oubliettes. A cette pensée d’Orwell « si les hommes se comportaient comme il faut le monde serait comme il doit être », je me demandais comme Camus, s’il y avait plus de choses à admirer dans les hommes ou plus de choses à mépriser. On en était là, enchainé à son chez soi, suite à ce syndrome malmenant notre vulnérabilité, une espèce de force du destin. Et toutes ces infos qui dégoulinaient régulièrement de l’écran, tendancieuses, racoleuses comme ces publicités persistant dans l’appétente consommation. Je vais remettre un peu d’ordre dans mes cheveux et laisser se disperser ces pensées hirsutes dans le souffle de cette nouvelle journée possiblement plus savoureuse…

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    1. ta vie tu peux pas la r'faire Pépère ! du Souchon et du Jeantet en fin non ? en tout cas bien imité, entre les deux mais c'est .... bon sang mais .... bien sûr ! du Sergio ! Rien de tel que le confinement pour écrire ... demande à Victor parce que le confit ne ment pas ( proverbe gersois ) . Bravo camarade !

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    2. L'ordre des cheveux s'est Dalida. Benoît c'est les pensées hirsutes. Et au milieu Jonasz pour sucer des glaces à l'eau

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  33. Georges, regarde la liste des deuxième-lignes et dis moi qui j'enlève ?

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    1. Bien evidemment je n'ai pas tes connaissances encyclopédiques dans notre domaine, et c'est bien sur subjectif.
      Donc il y aurait à enlever, Colclough international après sa courte période à Angoulême;Fitzsimons 4ans à Brive 7 fois international;Whetton 2 ans à Castres même si j'ai voté pour lui;Mike James 10 ans en France, mais pas supérieur à Sergueiev

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  34. La France a acheté de PQ,les Tasunis plutôt des flingues.
    J'ai l'impression qu'on a pas la même définition du trou de balle !
    Allez, je fais que transmettre. ...

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    1. Comme tu peux pas mettre une fleur dans un t... du c.. puis appeler ça un vase (dixit Audiard)...

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  35. Réponses
    1. Dans l'Equipe , André, propositions pour une équipe type des étrangers.
      Perso suis d’accord avec la majorité sur 12 joueurs.
      Peut être surestimé Capo Ortéga en fonction de sa longévité
      Mais pas trop d’accord sur la charnière, Augustin plus décisif que Byron, et prime à la carrière en France pour Dominguez, aussi.
      Allez Chevreuse

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    2. jean-Lou je te rejoins à 100% sur la charnière

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  36. Internet n'a jamais été aussi utile et quoi que l'on pense des réseaux sociaux - et je ne suis pas la dernière à râler après ...- cette crise inattendue démontre combien ils sont précieux pour les gens complètement isolés et pour beaucoup désemparés .
    Alors oui on partage des conneries, rire est un excellent antidépresseur mais il y a aussi des concerts gratuits en ligne pour tous les goûts, on nous fait aussi la lecture - Fabrice Lucchini dit ses fables sur FB, France Culture diffuse des émissions superbes , j'ai bien aimé celle ci par exemple : https://www.franceculture.fr/emissions/culturesmonde/carnets-de-voyage-14-de-jack-kerouac-nicolas-bouvier-la-route-cest-la-vie?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR0k65zwM_7PbLyPMjqY6kt5hbAZhr-MHn2V1CRg3OquMFgvM-JGk3GYgjQ#Echobox=1584091604
    Et on réfléchit ... J'ai réfléchi à la littérature et aux auteurs que j'aimais le plus . Stephan Zweig et Tolstoï sont hors concours pour cette période mais j'y reviendrai peut être ( si j'ai le temps !)
    Et donc c'est de Robert Louis Stevenson dont je voudrais vous entretenir un peu comme ça en passant .
    Il était Ecossais et c'est "Flower of Scotland" en musique de fond, ça fait un lien avec le rugby ! Non qu'il ait adoré l'Ecosse mais elle imprègne ses romans, oui même "l'Ile au trésor" a dû naître des brumes écossaises, cette atmosphère de mystère et de peurs enfantines ... . Je pense aussi à lui car il était malade, très gravement, toute sa vie il ne rêvait que soleil et voyages . Il meurt au soleil, aux Samoa, encore un lien avec le rugby ! c'est déjà ça mais bon... 44 ans seulement .
    Alors bien sûr "l'Ile au trésor" mais aussi "Dr Jekill et Mr Hyde", "Le maître de Ballantrae" et encore ce "Voyage dans les Cévennes" qu'on peut refaire à dos d'âne aujourd'hui - enfin plutôt demain -
    Tous ont une teinte différente comme si différents auteurs s'étaient attelés à la tâche ; tous sont excellents, dépaysants, surprenants ... exactement ce qu'il nous faut dans cette glu du confinement . Et ce n'est pas étonnant car RL Stevenson se soucie de ses lecteurs :
    "Tout livre est dans son intimité une lettre ouverte aux amis de l'auteur. Eux seuls en pénètrent l'esprit, y découvrent insérés à leur intention dans les moindres recoins des marques d'affection et des témoignages de gratitude."
    Voilà je vous le livre (!) comme je le ressens .
    Pour les ceusses qui ne lisent pas trop, ce n'est pas du tout "prise de tête" bien au contraire c'est plein de rebondissements et puis quand même ; l'aventure ...

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    1. Ah Stevenson ! moitié ardéchois (mais mes ancêtres ont probablement franchi la frontière pour quitter la Haute Loire), moitié lozérien, et un peu gardois aussi, le trajet de Stevenson et de son ane a bercé toute mon enfance... Encore aujourd'hui, quand j'accompagne ma femme dans sa maison familiale au pied du mont lozère, le sentier de Stevenson passe au pied de sa maison. En fin de journée, nous comptons les anes et les randonneurs !
      Je ne suis malheureusement allé qu'une fois en Ecosse et j'en ai gardé deux souvenirs : c'était en juillet et les higlands étaient uniformément roses des chardons, de la bruyère et des épilobes.. On se serait cru sur les sommets du mont Lozère ! Nulle part je ne me suis senti autant chez moi à l'étranger. L'autre souvenir qui me revient souvent en lisant les discussions maltées si fréquentes sur ce blog, c'est que ma femme et moi, épouvantés par la jelly qu'on nous proposait tous les soirs en dessert dans les auberges, avions opté pour demander au serveur de nous servir un verre du whisky local. Eh bien en quinze jours nous n'avons pas trouvé un village où il n'y avait pas une distillerie (nous n'avons pas trop cherché si elles étaient clandestines !)et nous avons donc goûté une flopée de whiskies inconnus. Faudra qu'on remette ça un de ces jours...
      Et je me souviens d'un village, peut-être Bonnar Bridge sur la côte est, où quelques types un peu chauds se sont mis à chanter "flowers of scotland". J'en avais eu les larmes aux yeux...

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  37. Ah ,l’île au Trésor, toute notre enfance....
    Le croirais tu, mon épouse ayant quelque attache familiales dans le Gévaudan,il était prévu en Mai de la bourricottes randos sur les traces de l’Écossais aux semelles de vent , fou-tu !
    Allez dans les mers du Sud.

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  38. Bonjour
    Je veux bien savoir que nous soyons sur un blog qui concerne le rugby mais qui dit rugby dit sport , et je suis étonné que pas un d'entre vous n'ai relevé le décès de Michel Hidalgo , qui portait bien son nom ,non un grand d'Espagne mais un grand de France..
    Michel Hidalgo c'est 2 dates indélébiles pour moi , le France Allemagne de 82 ou le titre de champions du Monde nous tendait es bras si l'arbitre ne nous avait pas volé et le titre de 84 de champion d’Europe qui inaugurait le France Brésil de 86 ..Le rugby fut mon sport mais le sport reste dans son ensemble cette merveilleuse aventure que l'on côtoie...je suis sensible a ces exploits qui font la beauté du sport ...Michel Hidalgo et l'équipe de France m'ont donné mes plus belles émotions au même titre que le match gagné le 14 juillet en NZ ...je n'ai pas beaucoup eu d'émotions sportives , celles ci restent les plus grandes...et 3 c'est déjà pas mal ...même le titre de 98 me parut fade en rapport a ce match de séville en 82 ...
    merci de m'avoir lu , bonne journée

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    1. Bel hommage Marco, je suis allée revoir les faits, https://www.youtube.com/watch?v=wyVqz2tU43w ...le plus affreux c'est qu'en raison du confinement tous ces... non SES joueurs ne pourront sans doute pas suivre ses obsèques . Certainement un crève coeur car ils disaient tous beaucoup de bien de lui . Un vrai chagrin national .

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  39. ... il me semble avoir entendu à la TV que certains de SES joueurs sont allé le voir il y a 3 ou 4 semaines !

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    1. oui Christian , tu vois le reportage sur le site de l'équipe , je ne sais si tu as un souvenir fort avec une équipe ou vous pourriez encore vous retrouvez 30 ans après ? j'aime bien que l'on partage les émotions humaines ..bises cher ami

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    2. Tout simplement merci pour ce partage. J'avais 13 ans et ce match reste gravé dans ma mémoire. Il me semble que la veille, ou le jour de sa mort, on pouvait revoir ce match sur la chaîne l'Equipe. Moi je n'ai jamais pu le revoir, trop d'émotions, trop d'injustice.

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    3. Lulure ;moi non plus je ne l'ai jamais revu , j'ai été marqué par ce déni de justice pendant des années ...et l’Allemagne est passée loin devant mes ennemies historiques , l'Angleterre et l'Italie ... je souris en écrivant cela car c'est tellement peu en rapport avec notre situation d'aujourd'hui , mais il faut bien raccrocher son cerveau a des futilités pour un simple bonheur

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  40. Je ne sais pas quelle est l'équipe type dont vous parlez mais je me souviens des rares joueurs étrangers de mon époque:
    Lanfranchi, Zani, Mulligan, Thompson, Wilson, Laidlaw, Irimescu... et encore quelques autres que je vous laisse deviner...Connaissez-vous ces joueurs et savez-vous où ils jouaient?

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  41. Lanfranchi Grenoble, Zani Agen, Mulligan au PUC, les 3 suivants j'sais pas, le dernier, c'est madeleine de Proust: Aurillac, printemps 1971, initiation rugby en primaire. C'est l'arrière de l'équipe du cru, un roumain pas très grand et plus très jeune, qui tempère nos ardeurs juvéniles et nous apprend calmement les rudiments du jeu sur le terrain en faisant et refaisant des passes.
    Retour à la maison: "Papa, je veux un ballon de rugby !"...

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  42. Oui ben ce brave docteur Mulligan, il nous est pas d'un grand secours en ce moment !
    Sinon, le PUC est sûrement le champion incontesté dans ce domaine, avec quelques sérieux clients .
    Pipiou,ça existe en vrai Aurillac , toujours cru qu'on l'avait inventé pour faire peur aux enfants turbulents!
    Allez, un sacré talon dans les 70',un dénommée Besogne je crois, un pénible!

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  43. Une rue déserte, un soleil de plomb, pas un murmure, sur la place des 7 soupirs. Richard Wagner et Giuseppe Verdi se font face, prélude à un duel lyrique, dont seule la musique sortira vainqueur.
    Très western comme ouverture de chronique.

    En parlant de western, voilà ce que disait Sergio Leone en parlant de son duo à trois dans le film, le Bond, la Brute, et le Truand : « que le spectateur ait l’impression d’assister à un ballet. Ce sont des tireurs au sommet de la perfection. Alors, ils s’observent longtemps. La musique doit donner du lyrisme à toutes ces images réalistes pour que cela devienne une chorégraphie, autant qu’un suspense ».
    Pour cela il qu’il lui fallait un « décor d’arène, un cimetière qui puisse évoquer le cirque antique ».

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  44. Thompson, ailier Écossais des années 60, venu au P.U.C. Willcox, arrière Anglais, au Racing, où il y avait quand même Michel Debet, champion de France en 1959, et Laidlaw, un des plus fameux 1/2 de mêlée néo-zélandais et futur ambassadeur, faire une pige au L.O.U., en seconde division à l'époque. D'ailleurs, idem pour Graham Mourie, au P.U.C.,un peu plus tard...
    Irimescu, venu de la grande équipe de Roumanie, jouer, là encore, au P.U.C. et qui travaillait à gauche et à droite et, en particulier, en venant entraîner l'équipe de Sup de Co Paris qui fournissait une des équipes folklos dans laquelle je jouais...Les entraînements avaient lieu le Vendredi dans le vieux stade de Charléty. Il était peu bavard et efficace. Comme son jeu, finalement. Grand buteur.
    Puisqu'on parle des Roumains, comment oublier un des plus grand troisième ligne centre que j'ai pu voir jouer, Radu Demian (1938-2018) qui est venu, en 1968, jouer à Toulon...
    Pour Jan Lou: je ne me rappelle plus si Mulligan était docteur, par contre, Ken Kennedy, si. Un sacré brigand que j'ai pu rencontrer aussi... Et l'on peut dire que ce n'étaient pas ses dents qui le gênaient pour respirer...!
    Aller, encore quelques autres...et sans remonter avant guerre, enfin la seconde...

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    1. Rien à voir, André, " c'était un private joke "a destination des golfeurs de ce blog.
      Le docteur Mulligan, toujours en retard, loupait souvent son premier coup, ses partenaires magnanimes lui en offraient un second, du côté des Highlands.
      La coutume est restée.
      Allez, parties amicales seulement, fô pas déc!

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    2. André, je pens. Que le Lou était en 1ere division quand Laidlaw y a fait sa pige. Je l'ai à Valence qui était en 1re div.

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  45. Je viens juste de voir le sondage de l'équipe....J'y vois Graham Mourie...Et Chris Ralston, et Andy Ripley...?

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  46. Ah le docteur Ken,un furieux aussi, le meilleur ennemi de mon idole de jeunesse , René Bénesis.
    Allez Chevreuse

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  47. Je viens de lire que le Principality Stadium est en train d'être transformé en hôpital Coronavirus : c'est "l'adieu aux Arms" et "Pour qui sonne le glas" en une seule info ... Moche .

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    1. On peut aussi voir ça comme une participation du sport a l'effort commun, non ?
      Allez, joli c'est pas le mot, mais utile p'têt.

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    2. oui bien sûr mais sur le coup ça fait un choc, tu te dis Ha ... on en est déjà là ? ...

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  48. Sondage des étrangers? Conrad Smith à 3%, j'éclate de rire!
    Quant à Victor Matfield, seulement 15 matchs avec Toulon, mais 127 Sélections, bien sur on peut considerer qu'il y a trés peu apporté, cependant il y a évolué et pour moi, je l'ai déjà dit ici, il est après Gareth Edwards, le plus grand de tous les temps, alors....

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  49. Une petite saison à l'USAP, Percy Montgomery, et apparemment on cherchait qq arrières dans les propositions du sondage, il n'y est même pas......à part Halfpenny qui préfera passer des vacances avec les Lions, au lieu d'avoir la possibilité d'être champion avec le RCT.

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  50. Sur la tête de ma mère, il m'interpelle!
    Il m'interpelle à moi,il joue avec sa vie Averell !

    -Monsieur, ne faites pas la queue,entrez directement dans le magasin
    - Cher ami pourriez vous reformuler le sens de votre requête afin d'en améliorer le sens de ma compréhension qui se trouve en l'instant défaillante?
    ( en créole on dit juste "quoéééé" )
    -Oui,les vieu...., heu, ben, vous quoi, vous êtes prioritaire!

    Allez,un bourre pif, devant la file entière, Je pouvais pas !!

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    1. Pas la même, mais quand même :
      L'histoire se passe devant un magasin fermé, avec une queue monstrueuse. (File d'attente).
      Mohamed arrive, voit la queue et double tout le monde.
      Manque de pot le premier qui faisait la queue ne se laisse pas doubler et lui met une belle gifle
      Les autres, voyant que le gars ne se défend pas, lui sautent tous dessus et il se retrouve à nouveau au bout de la queue.
      Mohammed décide une 2ème fois de passer devant, et là encore il se fait éjecter.
      Il décide d'y retourner une 3ème fois, mais pareil... tout le monde lui saute dessus !!!
      A la fin, dépité, il regarde tout le monde et dit :
      - "Tant pis, j'ouvrirai pas le magasin aujourd'hui !"…

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  51. Les rue trainaient leur blues du matin caractérisé par cette inertie sonore, l'absence de scènes extérieures de richesse d'une vie citadine normale, à la faveur du couvre feu instauré par ce gouvernement à la rue. Le jour s'était levé sans envie de vie, comme si quelque chose en lui ne tournait pas rond. La guerre dont on parlait ne faisait aucun bruit, à part les canons d'informations des chaines de télévision. Si la vie rurale ne s'en ressentait guère, la désintoxication forcée annoncée au bourdonnement urbain était vécu par la plupart des citadins comme un gros chewing-gum collé à leur semelles. Scotchés au sol, les avions n'en menaient pas plus au large et l'était aussi. Vivement la bougeotte, revoir New-York avec toi.Nous ne sommes pas des héros, nos faux pas nous collent à la peau, nous ne sommes pas des héros, faut pas croire ce que disent les journaux. Belle avoine qui ressort sa vérité d'actualité. Mais pour l'instant, les dés étaient entre d'autres mains, en mobilité réduite dans un hypothétique relancement de masse, une foule aux as...
    Allez on s'endimanche un peu, un Vieux Chateau Perey Saint-Emilion grand cru 2009 histoire d'égai yeah, pas un vin de messe, pour accompagner un roti de veau farci et aux olives/gratin dauphinois. Belle robe tuilée et de belles jambes bien affirmées. En bouche aussi le merlot a encore largement son mot à dire, au top d'un beau millésime, sans modération bien sur... De toute façon, je ne m'endormirai pas sur le Top 14 vu qu'il est relégué à la cave pour l'instant.

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