dimanche 11 octobre 2020
Jeu même sens
Attendus, arguties, luttes, querelles, menaces, injonctions, sanctions et postures ne parviennent pas à ternir le jeu, et c'est bien ce qui nous réconcilie avec le rugby. Il aura bien besoin d'avocats pour sa défense devant les prétoires. Et le tribunal des flagrants délires ne manquera pas de faire salle comble - à défaut d'être comblée - la semaine prochaine, quelques jours avant le coup d'envoi fictif, ou pas, du premier match de la saison. Mais cette scène n'a pourtant pas vocation à nous faire rire tant la guerre ouverte entre LNR et FFR, clubs pros et XV de France, porte en elle les germes d'une contamination au gros vide.
Pendant que l'image se déchire, des hommes de bonne volonté oeuvrent loin de la lumière des projecteurs pour tisser ce lien sans lequel le rugby ne serait qu'un sport de plus et non ce jeu d'éducation et d'insertion qu'il est par vocation, si l'on veut bien remonter son histoire jusqu'à l'université de Rugby. En s'écharpant pour savoir qui a la plus grosse idée, tous les dirigeants du rugby français ne s'imaginent pas à quel point ils minent les bénévoles, certains profondément écoeurés. Des passionnés qui font, sur le terrain, sans bruit ni tapage, beaucoup pour que l'ovale soit un levier de citoyenneté auprès des populations réfugiées, gamins et des adultes jetés à la rue, qu'ils viennent de l'autre bout du monde ou de nos quartiers abandonnés.
C'est le cas, entre autres, d'Ovale Citoyen fondé et animé par Jeff Puech, Christian Iacini et Pascal Noailles, avec le soutien actif sur le pré de l'ancien ailier du Stade Français, Raphaël Poulain, et du deuxième-ligne international Julien Pierre, association implantée à Bordeaux, en région parisienne, à Pau et bientôt à Montpellier et à Toulouse, adossée aux clubs du Top 14 concernés - UBB, Section Paloise, Racing 92, Stade Français - qui favorisent "des actions magiques, vraiment, avec des présidents qui jouent pleinement avec nous le jeu de l'insertion".
Elle salarie pour l'instant quatre personnes, compte une quinzaine de bénévoles pour l'encadrement sportif, autant de professeurs de français, bénévoles eux aussi, et une trentaine de petites mains disponibles pour remplir toutes les tâches que demandent cet investissement. A travers la pratique du rugby, quatre cent cinquante déshérités, hier laissés pour compte, reprennent confiance et vie ; Démarche parrainée par Roxana Maracineanu, secrétaire d'Etat aux sports, et personne n'aura oublié, rappelle Jeff Puech "qu'elle a dormi sous une tente quand elle est arrivée en France..."
Ovale Citoyen est aussi en recherche d'entreprises adhérentes et partenaires afin de faciliter des recrutements. "Il faut que le rugby, qu'il soit amateur ou professionnel, servent à ça ! Qu'il soit une tête de pont dans les quartiers à l'abandon, où l'Etat fait ce qu'il peut : un coup il y met de la police, un coup il y met des éducateurs...", scande Jeff Puech, convaincu de toucher dans la responsabilité sociale des entreprises le meilleur vecteur de développement du rugby. D'ailleurs, novateur, Ovale Citoyen a été distingué au niveau européen dans le cadre d'une Champions Cup des associations sportives à but humanitaire, en attendant peut-être une consécration, le 1er décembre...
Mais les trophées médiatisés n'intéressent pas les fondateurs du projet. "Quand le train de la Coupe du monde 2023 est arrivé à Bordeaux, il a pris à son bord comme apprenti un de nos joueurs, un ancien journaliste syrien qui est arrivé en France avec une balle dans la poitrine et qui a découvert le rugby chez nous... raconte fièrement Jeff Puech. Le prochain objectif est encore plus ambitieux : signer une convention - vertueuse, celle-là - avec la FFR afin que des jeunes joueurs passent leur diplôme d'entraîneurs de rugby "et prennent la main pour devenir des ambassadeurs de notre jeu. Si demain, un Afghan ou un gars de Mantes-la-Jolie prend en charge une équipe d'Ovale Citoyen, je suis persuadé que les messages qu'il fera passer seront bien entendus par tous... "
Bouba, Oumo, Derick, Foued... Vous ne les connaissez pas, leurs photos n'illustrent pas de compte-rendu de matches ; ils et elle ne porteront pas le maillot de l'équipe de France à l'automne mais, alors que l'élite du rugby se déchire à la petite semaine pour un test-match de plus ou de moins, ce que revêt leur engagement mérite sélection. On a suffisamment répété ici que l'intérêt du rugby professionnel - placé dans une bulle qui, à l'évidence, ne l'abrite pas la crise Covid-19 - était de vite se réinventer. Sans doute que la lutte au quotidien des moins nantis pour survivre ailleurs qu'à la marge sera une de ses sources d'inspiration dans les jours à venir.
Alors qu'après huit mois d'interruption revient la saison des rencontres internationales ainsi que nous le confirment All Blacks et Wallabies, on aurait tort de réduire le rugby d'ici au sommet professionnel de sa pyramide et l'équipe de France au cheval de Troie de la FFR. Il est encore pour quelques temps plus riche d'initiatives, d'engagements, d'implications et de petits bonheurs simples rendus au centuple qu'il nous est possible de l'imaginer. Dans un contexte tellement anxiogène qu'il n'est pas utile d'y ajouter une couche de défiance, le visage de l'autre, même recouvert en partie, et la main tendue nous font heureusement oublier le poing fermé et les masques de défi.
Les techniciens nomment "même sens" le prolongement d'un mouvement d'attaque en continuité vers la ligne de touche. Plus que jamais le besoin se fait sentir d'un concept qui articulerait les bonnes volontés vers un but commun, une combinaison de belles âmes désintéressées, une association conçue pour construire le principe de citoyenneté avec l'aide de ce formidable levier qu'est le rugby. Dans une société - la nôtre - morcelée par le communautarisme, dans un microcosme ovale, le nôtre, déchiré par le pouvoir, plus que jamais cette quête fait sens.
Merci Richard, je sais pouvoir compter sur ton soutien à condition que nos conversations ne se terminent pas par des larmes d'émotion
RépondreSupprimerAh ah je te reconnais là Jeff...
SupprimerEt il n'y a pas que mon soutien... ce blog recèle de multiples ressources...
SupprimerTémoignage de ce qui nous a poussé à jouer au rugby dans notre jeunesse, notre comparaison avec d autres sports, nous a conduit à y jouer mais plus tard à en devenir des dirigeants de ce sport notamment pour les déshérités, le rugby comme vecteur sociétal majeur. Merci Richard de nous le rappeler avec ses personnes merveilleuses.
RépondreSupprimerBises
De rien... Je ne sais pas qui tu es. Précision ?
SupprimerA 100% d'accord avec ce texte balayant un vieux monde qui ne fait que montrer ses limites et les quelques possédants s'accrochant à leurs privilèges. Bravo de remettre la jeunesse, l'aide et l'éducation au centre de la réflexion. Voir les choses autrement que sous l'unique prisme de la puissance, de la compétition, du profit. Oui, la compétition existe et la victoire ou la défaite aussi. Mais il y a tout le reste bien expliqué ici et dans la plaquette "d'Ovale citoyen". J'adhère avec enthousiasme.
RépondreSupprimerC'est une belle idée, André.
SupprimerMoi qui ai passé près de 2 5 ans à faire de l'action humanitaire à l'étranger , je sais que je n'ai aucun mérite car c'était mon métier que j'expatriai, je suis dons admiratif de ces éducateurs qui donnent autre chose que ce qu'ils savent faire professionnellement.. Bravo messieurs et c'est normal que l'on vous l'on vous mette un peu en lumière dans ce sport qui sombre dans un obscurantisme administratif...conti ues à distiller espoir par le sport le meilleur vecteur au monde qui lie les hommes ...
RépondreSupprimerPlus que "faire" de l'humanitaire, je crois que tu as été humain avant tout et que tu le restes mon cher Marc, ton engagement à la Ligue en est le prolongement 🏈🎗
SupprimerOui, tu es une belle âme, Marc.
SupprimerBien la première fois ces derniers jours que le rugby m'apparaît de nouveau être un lien puissant entre les hommes et les femmes . Félicitations à Ovale Citoyen pour l'avancement de leur beau projet, félicitations aux bénévoles d'y croire et de s'employer de si belle manière et félicitations aux heureux bénéficiaires de toute cette bienveillance !
RépondreSupprimerQuelque part c'est vrai qu'un ballon de rugby a la forme d'un cocon, puisse-t-il envelopper chaudement l'humanité souffrante et qu'il fasse éclore des espoirs d'une vie meilleure . Amitiés .
Mais maintenant, Ovale Citoyen a besoin de soutien(s) dans tous les domaines. Pour franchir un seuil.
SupprimerCitoyen rugby, un sens citoyen, le rugby citoyen... Et les cochons qui bouffent tout le maïs. A quoi ça sert qu'il se décarcasse Jeff, à l'heure où des jeunes de banlieues attaquent un commissariat ou tabassennt des policiers en surveillance ? A l'heure où la transmission ovale ne s'effectue souvent qu'in vitro en clusters familiaux, se pencher sur cette jeunesse restant le seul avenir pour de futures légendes ou en vue d'une véritable citoyenneté, le rugby et ses valeurs reste un des tremplins intéressants sur ce sujet toujours majeur aujourd'hui tant au niveau sportif que social, et dans le cadre de l'insertion. Le milieu scolaire et universitaire français ne propose guère en la matière. Des conventions qui ne vont pas au bout des choses. Qui s'intéresse à des matchs universitaires amicaux ou championnat ? Alors que chez nos collègues les brittons l'ovale sucite toujours de l'audience via le système éducatif et universitaire et les rivalités. Idem au pays de la fougère. Entre nuage blanc protecteur et nos brumes de montagnes.
RépondreSupprimerRemettre l'église au centre du village comme on dit. Le pouvoir oui, de la citoyenneté sociale et d'un jeu ovale plus ëquilibré et moins vide de sens, moins avide, quoi...
Oui, il n'est pas tout seul, Jeff...
SupprimerPour parler un peu humour, j'ai apprécié "la contamination au gros vide", évidemment reliée à la Covid, et qui m'a fait penser, par association de sons "à la musculation de Gros Bill" dans le film "Subway" de Luc Besson. Et puis, bien sûr, le clin d’œil à l'émission "La Tribunal des Flagrants délires" de Claude Villers avec les duettistes Pierre Desproges et Luis Rego sur France Inter, il y a déjà bien longtemps; ils pourraient bien s'amuser aujourd'hui...Il y aurait du grain à moudre comme on dit!
RépondreSupprimerDans un autre registre, plus près de celui d'Ovale Citoyen, j'ai connu ce genre de démarche dans le cadre de l'usine Badoit à Saint-Galmier, qui avait mis en place un projet, disons d'insertion, de jeunes en difficulté. A la fois en les accueillant dans l'usine avec des horaires aménagés et, par ailleurs, dans le cadre d'activités sportives -foot, cyclisme...- dans lesquelles les employés s'engageaient eux-mêmes et participaient, à la fin des trois mois de "stage" à l'usine et d'entraînements réguliers les week-end, à une compétition générale entre toutes les autres entreprises qui avaient participé à cette opération. C'était dans les années 1990. Je pourrais retrouver plus précisément les détails de cette opération. J'en ai, par ailleurs, un excellent souvenir, à l'usine, comme durant les activités sportives.
La question de la mise à disposition des internationaux divise profondément le rugby français. Renvoyant une image pitoyable de ce sport.
RépondreSupprimerC est l intro d un article de sport24.
Et c est triste, on parle d un sport qui se vante de ces valeurs... ou du moins, certains hommes, ceux qui en parlent le plus, sont ceux qui les galvaudent e.core plus.
Quand la base se bat, se débat chaque semaine pour montrer l e exemple aux enfants.
Ca me rappelle une allusion partagée sur le VP de la FFR qui regrettait de na pas être sur un terrain pour remontrer à sa manière les valeurs du rugby. La valeur du rugby selon eux, c est le nbre du zéro que mettra CVC sur le chèque en blanc. Rien De plus.
Si je comprends qu un sport pro ait besoin d argent pour vivre, je trouve quand meme que cela ne peut se faire sans un devoir d exemple.
Ils n ont qu a s inspirer de l archetype du sport business, la NBA... ou le devoir d exemple est une imposition. Certes sur certains points c en est trop polissé. Mais quand même, les comportements ne peuvent et ne doivent nuire au business...
Alors non, le sport que nous aimons n est pas abîmé. Ce sport est une Idée de l Humain(homme ou femme), sport de voyou pratiqué de temps à autre par des gentlemen. et cette idée devrait survivre, vénérable presque bi centenaire qu elle est...
Nous vivons en ce moment une période terrifiante, on pensait toucher le fond, nous n'y sommes pas encore.
Supprimeret vous avez dit"bizarre" comme c'est bizarre, le seul président des top14 qui ne signe pas la derniere lettre envoyée par eux à la Fédé, un certain Mohed Altrad....
RépondreSupprimerAu fond, il est fidèle.
SupprimerPeut-être se dit-il:
RépondreSupprimer-"Je m'aime sans rugby et sans les autres".
"Citoyen Rugby"
RépondreSupprimerL'Ovale cultive des valeurs chères à nos aristocrates anglais, et paradoxalement, l'état d'esprit actuel d'une minorité de cupides vilipendent tout ce qui fait la matrice et le socle culturel de notre jeu tant aimé. L'abbé Siéyès, lors de la Révolution Française, avait perçu cette dissidence criarde du "bourgeois gentilhomme" cher à Molière pour en faire le "citoyen" à part entière. Depuis, rien n'a changé et le rugby d'en haut n'a quête des "sans dents" qui nourrissent notre passion conjuguant l'humain et l'Ovale. Comme dans le cochon, si j'ose dire, il n'y a rien à jeter dans notre sport et de savoir qu'une poignée d'hommes tendent la main au plus déshérités est surement la signature et la marque de fabrique "d'Ovale Citoyen". Ça me rappelle un homme, Henri Grouès, dont le père appartenait à la confrérie séculaire des hospitaliers veilleurs où, le dimanche, les bourgeois se faisaient coiffeurs barbiers pour les pauvres. Un jour, il demanda à un désespéré "Viens m'aider à aider" acte fondateur d'Emmaüs. Ce clin d'œil historique me renvoie à Beaumont de Lomagne, patrie de Marceau Ambal, qui a su fédérer tous ces enfants d'immigrés italiens, polonais, espagnols et pieds noirs autour de l'ovale et du clocher de l'église. C'était une façon simple de communier autour de l'ovale tous les dimanches écrasant tous les dogmes de la hiérarchie sociétale. Cette image d'Epinal existait dans tous les villages de France et de Navarre. Alors, tout mon soutien à "Citoyen Ovale" pour montrer que le rugby sait revenir aux sources et transgresser la félonie qui donne de notre sport actuel une mauvaise image à tous nos jeunes. Je terminerais par Alain pour conclure "Résistance et obéissance, voilà les deux vertus du citoyen. Par l'obéissance il assure l'ordre ; par la résistance, il assure la liberté".
Belles réflexions Tautor avec cette pointe de tribun qu'on apprécie toujours
SupprimerJ'ai évité Danton 🙈😂🏈
SupprimerBien Alain bien. J'aime ta chronique bis, ce retour de flamme sans flemme, ce prolongement épistolaire du coup d'envoi, cette relance en ligne(s), inspiration qui fait respirer le déroulé des commentaires, cette contre-attaque sans laquelle il n'y a pas de "je".
SupprimerDe Sieyes à Alain en passant par Epinal, bien joué.
Très bien vu et dit mon cher Tautor.
RépondreSupprimerToujours avec beaucoup de culture, d'intelligence et de vécu. Et de l'humanisme par dessus tout çà.
C'est marrant de réfléchir sur la succession des titres des deux dernières chroniques.
RépondreSupprimer"Bien aborder l'écart" et "Jeu même sens"....
On ne peut déjà dire, immédiatement, que ces titres soient particulièrement éclairants à la prime lecture. A la seconde, une certaine continuité peut s'établir en resserrant l'angle sur le jeu et celui du rugby en particulier. Savoir créer un écart, un deux contre un par exemple, et réussir à continuer l'action dans le bon sens, à la faire fructifier. Mais cependant rien n'est vraiment très clair et cela entraîne, en tout cas de ma part, une certaine réflexion, une certaine recherche à partir de cette propension à devenir particulièrement elliptique.
En fait, ces chroniques, de mon côté, me poussent de plus en plus à des réflexions linguistico-philosophiques et m’éloignent un peu plus, à chaque fois, des problématiques spécifiques au sport et au rugby, ici même. C'est bien.
Ritchie est féru de jeux de mots, c'est son côté lacanien, il aurait pu titrer "bien aborder les quarts " et "je m'aime, sens ? " te plongeant dans d'autres abîmes encore ! Finalement il a plutôt été sympa sur ces deux coups là ! Mais reste à l'affût ...
SupprimerLa dualité, André, la mécanique binaire, celle du zéro et du un, l'éternel kantien qui sommeille en chacun de nous. A moins d'être pascalien, La critique de la raison pure, la critique de la raison pratique et celle de la faculté de juger font que 3 pensées valent mieux que deux avis. Le criticisme est donc là, présent dans le jeu devant un trois contre deux d'école conduisant au jugement du synthétique, chose en soi, d'y aller seul ou de passer le ballon. Par contre en bon pascalien, tout ce qui semble fluide, pression et vide, aboutira à une probabilité rationnelle d'inscrire l'essai. Le choix reste donc cornélien et toute dualité appelle la perspective d'une vision elliptique celle que tu prônes. Bonne réflexion.
Supprimer"Je m'aime sans", Gariguette... ;-)
SupprimerAu-delà du décalage, c'est plutôt de triple sens qui m'attire, André. Un titre n'est pas fait pour éclairer il est rédigé en dernier, comme un point final mis en tête.
Je commence souvent par un titre pour imaginer ma chronique mais une fois qu'elle est rédigé j'en change. Rarement j'ai gardé le titre initial.
Parce que les idées s'ajoutant aux réfléxions, tout évolue, tout se transforme.
Parfois, je me dis : trouve un titre avec une belle allitération, une référence aussi (cinéma, littérature principalement) et écrit ensuite en restant dans l'angle choisi. Et puis hop malgré moi ça part ailleurs.
Il y a aussi beaucoup de lien avec mes lectures du jour (ou du soir). Actuellement, je termine la sage de King Crimson, écrite par Aymeric Leroy. Pas sûr que cela puisse m'inspirer. Encore que "la cour du roi cramoisi" peut avoir une certaine résonnance...
Merci de t'inquiéter de mon sort....
RépondreSupprimerTu veux une philosophie elliptique, on y est 🙈🙈😉😂🏈
SupprimerEst ce elliptique d'envisager un 1er match France/PDG avec une pseudo EDF composé d'U20, joueurs à 7, pro D2, avec juste une base d'échaffaudadage Montpelliéraine, maillot Altrad oblige ? Est-ce le sens du jeu ? Est-ce bien aborder l'ëcart FFR/LNR ? Des joueurs fantômes, sandwichs. On promet du coq fermier carte d'Or, ëlevé en plein air, sans adjugeants ni traces d'antibiotiques et on propose dans l'assiette du poulet d'élevage intensif ëlevé en batteries. Où est le rationnel ? Financièrement, faut ce qu'on peut en somme pour le ratio... Mais quelle situation M. Ubu. Côté cuir, ça reste elliptique... Mais quel sens donné aux yeux des enfants de cette balle ? Y comprennent ils quelque chose d'ailleurs ? Quelle image donne t'on de notre rugby ? Une gestion du niveau de ceux qui nous gouvernent. Un total discrédit, certainement pas à tous cœurs, ni un test des forts...
RépondreSupprimerAffronter le pays de Galles avec une sélection française construite avec la ProD2 et les moins de vingt ans... C'est à la fois fou et tentant, irresponsable et interessant. Que faire de cette dualité ?
SupprimerQuoiqu'il en soit, ici comme ailleurs, çà grince.
RépondreSupprimerL'arthrose ou la rouille 🙈🙈😂🏈
SupprimerMoi, ce sont les rotules.
SupprimerPour ma part, l'arthrose. Mais de la cheville droite. Pas encore trop du cerveau; du moins le l'espère...
RépondreSupprimerA deux le bras de l’un autour du cou et celui de l’autre autour de la taille ou à plusieurs pour le premier cordon d’une manifestation ou une mêlée en rugby ils sont liés et ne peuvent, sans une quelconque desolidarisation, que tous aller dans le même sens, ensemble.
RépondreSupprimerA croire que la privation de liberté individuelle de mouvement permettrait d’atteindre des résultats communs ou du moins serait un moyen d’y parvenir.
L’actualité sanitaire de ces derniers mois semblerait même le confirmer.
Si tous les acteurs de la coupe du monde 2023 pouvaient alors former cette chaîne d’union on ne devrait pouvoir espérer que le meilleur pour l’avenir.
Reste l’individu au sein d’un commissariat, menotté, solidaire du tuyau du radiateur.
Ah ben c'est tout cru!
SupprimerBien douce privation car" le tout vaut plus que la somme des parties ", isn't it ?
Allez, la synergie quoi !
Ah oui, Pimprenelle, la photo. Tu es la première à t'y interesser. Moi, elle me parle, cette photo. Comme à toi. Elle est un symbole fort de ce sport, du sport et au-delà de la société dans laquelle nous nageons comme des poissons dans un aquarium posé devant la mer. La liberté est devant nous et nous nous heurtons aux parois de nos limites, de nos cadres, de nos habitudes.
SupprimerOui, Primprenelle, tu as raison, j'aurais pu écrire juste sur et d'après cette photo. Magnifique photo. Envoyée par Jeff Puech au grand coeur.
Nuit. Sur Bordeaux. Devant le terrain annexe d'entraînement. Une pelouse synthétique. C'est un jour de semaine. Un peu frisquet mais pas trop et de toute façon la chaleur n'est pas ailleurs. Elle est là. Dans l'idée que le rugby est un lien social, une façon de se lier. En témoigne cette photo. Un première-ligne et une gazelle. Leur histoire est forcément difficile, celle d'un voyage, d'une évasion, d'un départ, d'une fuite. Vers un meilleur ailleurs. Ils sont amis dans la vie, c'est certain. Dans le rugby, ils sont partenaires. Coéquipiers. Ils ont tout partagé, à commencer par la douleur. Et ils continuent, bras dessus. Le plus petit est un pilier. C'est solide un pilier. L'autre s'appuie sur lui. Leurs nuémros indiquent qu'ils sont remplaçants. Ils vont bientôt entrer. En jeu. Peut-être ensemble. Oon dit finissseurs, maintenant. C'est important la sémantique. Mais moins qu'une douche chaude et un repas après ce match, moins qu'une perspective. Parce que cette photo raconte une perspective. Celle de récupérer des papiers pour qui n'en a pas, un boulot pour qui en cherche. La perspective d'une vie meilleure. Tout est dans la ligne. Celle devant laquelle ils sont plantés en attendant. Celle qu'ils vont sans aucun doute franchir. Celle qui sépare la misère et l'espoir, la peur et la solidarité;
SupprimerCette photo, Pimprenelle, nous dit que seul nous ne sommes rien. Mais que déjà, à deux, nous pouvons exister. Pour peu qu'un lien nous unisse. Ici, c'est un lien. Celui d'Ovale citoyen.
Côté ouvert
Supprimer"La force d'être ensemble. Se dépasser à plusieurs, ça crée des miracles". Brian Lochore
SupprimerExcellent.
RépondreSupprimerMerci André
SupprimerBon, posons l'affaire : 15 Bouthier (Montpellier) - 14 Fall (Oyonnax), 13 Vincent (Montpellier), 12 Brieuc Plessis (Biarritz), 11 Rattez (Montpellier) - (o) Selponi (Grenoble), (m) Saseras (Vannes) - Chouly (Perpignan), Bézian (Colomiers), Guiry (Aix-en-Provence) - Willemse (Montpellier), Aliouat (Biarritz)- D. Jacquot (Grenoble), Sauveterre (Carcassonne), Haouas (Montpellier).
RépondreSupprimerLà, tu en prends soixante minimum contre les Gallois. Ca me rappelle la tournée de 2007 où Laporte avait sélectionné des mecs dont les clubs ne disputaient pas les demi-finale du Championnat de France, plus Chabal, Castaignède, Califano, Papé, Magne, Pierre, Mas, Bruno.Laharrague, Chouly, Ibanez, Ouedraogo. Pas de gonzes de ProD2. Et tu prends cent points en deux tests. Bon, d'accord, c'était en Nouvelle-Zélande face aux All Blacks. Mais bon... J'imagine une sélection améliorée de ProD2 face aux Gallois !
SupprimerLa situation devient d'un ridicule absolu , je ne comprends pourquoi le ministère ne met pas son nez dedans car il est quand même le tuteur et le patron au final ....je comprends bien que la situation sanitaire est importante et prends toute la lumière , mais quand même , la vie continue ailleurs ...
RépondreSupprimeréquipe en bois , raclée , tout cela peut faire l'électrochoc attendu pour régler le pb ...
Elle n'est plus que ministre "déléguée" et a été placée sous la tutelle du ministre de l'Education lors du dernier remaniement, autant te dire qu'elle est la 25e roue de l'Etat,
Supprimerde plus j'ai trouvé ceci " Le ministre chargé des sports ne dispose d’aucun pouvoir lui permettant, à la différence du préfet à l’égard du maire d’une commune par exemple, de suspendre ou
de révoquer un président de fédération.
Le ministre ne peut pas non plus, contrairement à ce qui concerne les assemblées
délibérantes locales, déclarer les membres des organes dirigeants des fédérations démissionnaires d’office.
Le ministre ne peut pas non plus dissoudre une fédération.
Comparativement aux élections locales, la convocation des élections fédérales relève de
la seule fédération concernée qui n’a même pas l’obligation de procéder à une
publication particulière ou une information d’office du ministre chargé des sports.... " en réalité elle n'a quasiment aucun pouvoir .
c'est ici : https://www.sports.gouv.fr/IMG/pdf/rapportmodelesportifsfrancais-definitif.pdf ... bref, le grand cirque !
Elle est payée pour faire VIP alors ?
SupprimerOh tu sais la plupart des ministres sont ainsi ... à part les régaliens et encore ...
SupprimerOui ministère à la mer, à la plage, à Cannes, quoi... 😉
SupprimerNous sommes en plein cauchemar là!
RépondreSupprimerQue doivent penser les Gallois,et pas que ?
Allez, j'ai honte
Que depuis qu'il y a plus France, c'est plus pareil. Déjà qu'avant... 😏
SupprimerMeuh non Jan Lou, c'était qu'un mauvais rêve.
RépondreSupprimerAu réveil, on va -enfin...- s'entendre sur la (seule) solution intelligente, soit faire ce qu'aurait fait Galthié en temps "normal": faire tourner dans un groupe d'une quarantaine de bonshommes. S'agit juste de s'entendre sur quels clubs seront "exempts" pour quel match. De quoi encore négocier ferme...
Accord FFR-LNR: hé bin voilà, quand on veut, on peut...
RépondreSupprimerUn coup de fumée blanche éminentissime à défaut d'iminentissime. Reste à FG de faire chauffer la citrouille pour faire avec...
SupprimerExactement, Jan Lou. C'était pas la peine que la LNR mobilise ses avocats pour attaquer World Rugby et aussi la FFR... Tout ça pour autoriser six matches, comme le voulait Laporte. On est vraiment chez les fous.
SupprimerBon, faut pas chô sur les bords de la riante Yvette !
RépondreSupprimerAprès vérifications je vous raconte des dimanche si le Rugby covid des amateurs reste présentable
Allez, je crois que oui,pas vous ?
Gariguette
RépondreSupprimerMr Radradra sublime
Radradra, le facteur Aix ! Ce qui vraiment inquiétant, tactiquement, c'est que sur les deux renvois, Toulon tape sur Radradra. C'est voulu, certes, mais c'est quand même très con. Tu donnes d'entrée, deux fois, un ballon au mec le plus dangereux de Bristol... Résultat : 10-0 en 4 minutes.
SupprimerJe n'ai pas regardé, j'étais trop secouée par l'attentat de Conflans
SupprimerMoi j'étais obligé...
SupprimerBeau retournement de situation de la part du RCT
RépondreSupprimerUn cul comme la porte d'Aix, mais biens présents
RépondreSupprimerLes carottes sont cuites, une 2e mi-temps British, une commotion enfin de match traitée comme une serpillère, un physique anglais qui a fait mal Mr Giroud.
RépondreSupprimerNous revoilà remis à notre place uniquement sur le physique d'une part, d'autre part avec des jeunes plein de talents qui vont nourrir la Rose et de quelle façon.
RépondreSupprimerPendant e temps à Uzerches...
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/756991594316450/posts/4063450497003860/
Jean Dujardin, qui jouait ailier ou troisième-ligne aile, je ne sais plus très bien... Quand on vous disait que Uzerche était l'épicentre du rugby... Depuis que nous y sommes allés, tout le monde veut y être...
SupprimerComme Gariguette , le sport devient mineur devant une telle actualité si horrible ...et même le sport devient fou quand on voit cette bataille de cour d'école entre la FFR et la ligue ... ou allons nous ? surement pas ces prochaines années vers un monde meilleur ... je sors ..le ménage est une bonne thérapie ...
RépondreSupprimerComme tu as raison, Marc. Hier soir, j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur la finale de Challenge européen. C'est la première fois depuis 1984 que j'écris un article comme si j'étais un zombie, hors jeu, pas du tout concerné.
Supprimerle rugby made Collazo/Serin: rendre le ballon à l'adversaire pour voir comment il joue, quelquefois on peut visualiser auparavant les videos
RépondreSupprimerGeorges, très bel article-portrait sur Teddy Iribaren dans L'Equipe de ce samedi...
SupprimerY rie pas terrible Teddy en ce moment contre Exeter...
SupprimerBelle manche sur l'Equipe, belle cagade sur le terrain Mr Teddy
RépondreSupprimerJe suis pour Exeter, ça se présente bien ...
SupprimerJ'aime pas leurs maillots de supermarché...Ça fait très Lidl 😅
SupprimerMême s'ils jouent plus leader
14 points en 15 mn avec la manière
RépondreSupprimerRussel se rachète à confirmer
RépondreSupprimerIl est beau Slade ! 😋
RépondreSupprimerIribaren pas dans le coup depuis le début du match... Remplacé bientôt par Machenaud. Trop de pression sur le jeune
RépondreSupprimerGeorges, tu en dis quoi ? :-) Désolé, je suis coquin et pas très sympa sur ce coup... Mes excuses.
SupprimerJ'ai l'impression qu'il a mal, attitude très raide inhabituelle ...
SupprimerLe Racing 92 où l'art de gâcher une (troisième) finale en quatre minutesz, les premières. Exeter ou l'art de bonifier des temps forts en puissance. Résultat : 14-5 après une demi-heure. Et puis voici Imhoff qui passe à la mêlée (comme à Barcelone) pour marquer. Viva Argentina !
RépondreSupprimer14-12 pour les Anglais. Une nouvelle finale débute.
SupprimerOwen reste gentil avec Exeter au sol. Et en plus 9 pena à 1
SupprimerCollectif parisien en dents de scie avec heureusement des individualités qui font la différence
RépondreSupprimerC'est Nowell !
SupprimerEn tout cas c'est bien ...
Supprimer3 essais collectifs, no comment.
RépondreSupprimertrès bien organisés les rosbeefs et nous c'est le bordel avec de jolis éclairs parfois 😜
SupprimerRacing moins compact, mais Owen trop laxiste sur les mains anglaises qui trainent influence le jeu. La défense replacée, plus difficile de jouer juste et des contre anglais sur des erreurs qui font mal chaque fois.
SupprimerQuand les ballons parisiens ont pu ètre libérés rapidement ils ont su mettre de la vitesse et 2 essais.
3 cadeaux du Racing, plutôt.
SupprimerNotamment le dernier, qui les replombe à 1 mn de la mi-temps.
A ce niveau-là, avec des anglais comme toujours ultra-réalistes, ça ne pardonne pas.
Slade qui sauve ses (belles) fesses !!! 🤣🤣🤣
SupprimerComment le Racing 92, indisciplinés et maladroits, peut-il remonter neuf points ? Pas impossible. Mais il va faloir changer de disquette.
RépondreSupprimerRéponse : il faut le génie de Zebo !
SupprimerY fait quoi Russell ??!! 🤔
SupprimerPffffff, y'en a marre de voir des glands à ce niveau de la compétition. On ne demande pas du show mais du rugby.
RépondreSupprimerGray va nettement mieux qu'au ST 🙈😂😂
RépondreSupprimerIls ont du mérite à ne pas sortir du match avec tout ça
RépondreSupprimerR92 réaliste, là. Si le match ressemble un peu à ququechose ca reste grâce à eux quand même
RépondreSupprimerUn collectif contre des individualités est ce suffisant ?
RépondreSupprimerIls se bonifient des deux côtés ...
SupprimerIl y a quand même du collectif côté parisien. Sinon ils en seraient ps là. Ils y a un peu plus d'erreur côté français
SupprimerUn collectif en dents de scie
SupprimerPar contre bonne défense haute avec pressing
SupprimerUn jaune qui fausse l'enjeu de cette finale
RépondreSupprimerBah non ... c'est le jeu ma pauv' Lucette 😉
SupprimerÀ 15 contre 14 avec la qualité des ailiers on joue devant comme des abrutis au lieu de fixer ....
RépondreSupprimerMal jaugé par R92 qui aurait dû prendre 3 pts.
RépondreSupprimerEux, ils prennent 3 pts
RépondreSupprimerFinal de sketch par Owen qui concrétise leur victoire. Mais R92 ne perd pas le match là...
RépondreSupprimerHélas, encore une finale perdue par leur(s) faute(s)
RépondreSupprimerBis repetita
RépondreSupprimerLes français des quiches, des quiches et toujours des quiches ....
Et ça dure depuis plus d'une décennie
Ils avaient tout pour gagner mais en face c'est le champion d'Angleterre. A 15 contre 14, on n'y arrive pas, une signature bien française.
Allez retour au train train du top 14 et de l'EDF.
Rule Britannia ... etc etc
RépondreSupprimerOuais, malgré tout ils passe à côté et s'apporte encore un peu plus de frustation ainsi qu'au rugby français.
RépondreSupprimerAh s'ils prennent les 3 pts et que Russell ne se fait pas intercepter...
Bis Britannia
RépondreSupprimerEt ben c'était bien la peine que l'Equipe fasse l'éloge de l'idole à Georges...bien suivie par Russel en dents de scie aussi, plutôt qu'aldenté😊
RépondreSupprimerLe sens de la victoire n'était pas là. Plutôt 1 contre sens
SupprimerMagnifique victoire de nos bleus et blancs qui après quelques petites maladresses bien compréhensibles ont laissé éclater tout leur potentiel.
RépondreSupprimerEn face ces espèces d'Irlandais d'il y a cinq ou six ans, le talent en moins, devaient se rendre à la raison du plus fort.
A 14 en plus, c'était mort et enterré, on allait pas gagner avec une petite penoche....
Allez, on est cons des fois, mais alors, a bouffer du rosbif boulli
Excellent compte rendu
SupprimerQuelques bouteilles avec les potes, une bonne nuit et un solide ( mais frais) décrassage n'y feront rien, je ne décolère pas !
RépondreSupprimerAllez,le thermomètre chevrotin suit le moral de Jackie, au plus bas !
On va pas pleurer non plus. Première erreur monstrueuse et pas professionnelle de Travers, c'est la blessure aux ischio-jambières dès le début du match d'Iribaren avec les conséquences que l'on sait bien n'en déplaise à Georges. Faire rentrer Machenaud devenait une évidence avec Imhof comme 3e 1/2 mêlé. Ensuite, Travers doit appeler Russel pour lui expliquer qu'on n'est pas au pipe show et que c'est une finale la 3e donc de s'y filer avec rigueur et méthode. Ensuite, fort de ses béliers, quand on a vu les prouesses de Zebo et Imhof, la vision du jeu portée par Russell, on évite les auto-tamponneuses permanentes. Je n'ai pas senti Chavancy à la hauteur d'un capitaine qui harangue ses troupes pour gagner ce trophée. Enfin quand on a la possibilité de la gagne au bout du pied, on joue modeste, on enquille pour gagner où alors on joue le drop avec un tel paquet d'avants. Tout ça pour dire que c'est la signature actuelle du rugby français, on ne sait pas capitaliser sur nos forces. Terrible constat de voir que la marche est encore haute entre le championnat français, la coupe d'Europe ou le niveau international. Des stages de perfections en perspective, à Marcoussis ?
RépondreSupprimerBen oui, l'analyse du match est simple !
SupprimerUne précision,a charge, la blessure date de la veille !
Allez comprendre....
Sur que pour le coup avec les moyens sortis, ça valide pas...
SupprimerUn contre sens c'est sur. Un mal français
Bah, on n'est pas les seuls à faire ce type d'erreur tactique en fin de match.
RépondreSupprimerLes Blacks eux-aussi, tout Blacks qu'ils sont, n'ont pas pensé au drop samedi dernier. C'est pas dans leurs habitudes depuis 2007 (2ème test contre l'Australie intéressant vu ce matin; beaucoup de têtes nouvelles qui vont s'installer et que l'on reverra en 2023).
Pour en revenir au Racing, je n'ai pas compris pourquoi sur le carton jaune du pilier d'Exeter ils n'ont pas pris la mêlée à 10 mètres de la ligne plutôt que la touche; obligés de faire rentrer un pilier, les anglais se seraient retrouvés à 13 sur le coup.
Et je ne comprends pas non plus comment dans le rugby actuel, les entraîneurs n'aient pas mis au point des schémas tactiques spécifiques quand leur équipe se retrouve dans les 5 mètres adverses tout près de la ligne; ça pilonne quasiment tout le temps au ras en veux-tu en voilà avec un mur en face, au lieu de chercher à trouver plus loin les intervalles avec un joueur lancé.
Et bien voilà, vous avez pensé à moi, je vous en remercie, reste un peu de tristesse. Enfin, on n'est pas dans le secret des vestiaires ni de ceux du staf, apparemment, encore , pour moi, une gestion du staf déplorable, ici comme avec Toulon. Une équipe sans tête pensante, à l'image de ce drop qui ne vient pas, capitaine Machenaud vous servez à quoi?
RépondreSupprimerUn apparté sur le jeu de ligne des australiens, doit y avoir bcp de réminicences du XIII face à l'abscence de 2éme rideau des Blacks
A suive pour l'attentat à Brive
Kolbe le pauvre, subit un véritable attentat, de ce durand qui, presque heureusement ne l'impacte pas qq cms plus haut, car là c'est les flottantes qui ne tiennent pas. Et l'arbitre, pas bon par ailleurs qui fait comme si rien ne s'était passé , alors que ce geste merite le rouge bien plus que d'autres ici et là. J'ose esperer qu'il y aura citation, ne serait ce que pour continuer à éliminer les brebis galleuses. Pour moi c'est le fait rugbystique du WE, même si l'apparition et l'évolution d'un nouveau Lomu doit nous rendre d'aise
RépondreSupprimerOn voit de plus en plus ce type de faute et d'agression sur des joueurs à terre après essai. La semaine dernière, Placines prend également une charge après son essai contre Exceter
RépondreSupprimerPour Toulon, une commotion cérébrale évacuée à l'ancienne entre 2 soigneurs alors qu'il titube. Belle prestation médicale en finale européenne. Là aussi faudra se poser les bonnes questions 🙈😷
RépondreSupprimerDîtes donc les ouins ouins ... quand moi je fais ce genre de remarques on me répond généralement que s'ils ne veulent pas avoir bobo ils n'ont qu'à se mettre au tricot !
RépondreSupprimerOuin ouin, mais tu sais tricoter 🤔😷🙈😂
RépondreSupprimerOui Môssieu 😇
SupprimerOn est sauvé les ouins ouins 🙈😂
RépondreSupprimerIribaren : "Je n'aurais pas dû jouer ce match"
RépondreSupprimerUBB encore chocolat et Urios à nouveau privé de dessert. Cure d'amaigrissement du succès. Montpellier enfin en reprise d'appétit. Clermont/SF, mouais de la cuisine relais routiers. Match intéressant de Bezy et JP Barraque qui mettent un peu de chantilly en déco
RépondreSupprimerOuais hé ben à tous les voir je me dis qu'Exeter n'a pas volé sa victoire !
SupprimerExeter n'a rien volé bien sur, c'était cadeau.
SupprimerAllez, décidément les Teddy bleu et blanc....
Une semaine qui commence par une formidable chronique, chargée d'espoir, avec une association qui donne la part belle à l'intégration, à l'image d'une France terre d'accueil.
RépondreSupprimerUne fin de semaine qui se termine sur un acte barbare, visant une de nos institutions, à l'image d'une frange de la population qui n'a d'autre objectif que de traverser notre France en terre d'ecueil
Et oui, Lulure, bien vu et bien résumé. Quelle tristesse...
RépondreSupprimerRugbyrama.fr: Champions Cup - Teddy Iribaren (Racing 92) : "Je n'aurais pas dû jouer ce match".
RépondreSupprimerhttps://www.rugbyrama.fr/rugby/champions-cup/2018-2019/champions-cup-teddy-iribaren-racing-92-je-n-aurais-pas-du-jouer-ce-match_sto7955584/story.shtml
l'honneteté paye toujours!!!
SupprimerMouais... Un peu plus de lucidité, aussi...
SupprimerDes vestiaires sont fermés alors que les équipes peuvent jouer. Chercher le bon sens... A Toulouse, une équipe réserve du TEC (Toulouse Electo gaz) se douche en plein air à côté des vestiaires. De quoi chatouiller les susceptibilités dévotes...
RépondreSupprimerLes photos sont sympa mais plus sérieusement ils doivent vraiment se geler les cacahuètes et autres attributs !
SupprimerSans doute un peu avant le changement de chronique et d'angle de vue, je me suis plongé, à la suite de toutes sortes de cheminements de ma pensée et d'évènements plus ou moins hasardeux, dans une sorte de réflexion sur "Côté Ouvert". D'une part, à partir des derniers participants de cette dite chronique sur, disons, l'aide, l'entraide, l'amitié... et, d'autre part, à partir du poème de Rutebeuf, qui vient de passer sur mon tourne disques interprété par Léo Ferré, "Pauvre Rutebeuf":
RépondreSupprimer"Que sont mes amis devenus
Que j'avais de si près tenus
Et tant aimés
Ils ont été trop clair semés
Le vent je crois les m'a ôtés"...
Globalement, avec Richard à sa tête, je trouve Gariguette, Pimprenelle Tautor, Lulure, Sergio, Pipiou, Jan Lou, Marc, Georges, Christian, Olive, Moi...Éventuellement quelques de gens de passage, des "Unknown", de qualité pour la plupart.
Ces cheminements et réflexions m'ont renvoyés vers le passé et tous ces noms disparus: Nini, Michel, Le Gé, Vincent, Snaileater, Pasdecal, Bernard, François, Lethiope, Allan,... et toute une palanquée d'autres noms connus ou pas de mon côté.
Là-dessus, je reçois ce matin, au courrier, le magazine "200", que je continue à trouver excellent. Je lis, d'emblée, la chronique de Yann Kerninon, le philosophe de service dont j'apprécie particulièrement les points de vus, les traitements de ceux ci et le style. Sujet de cette chronique:
"Forçats de le Fraternité".
Entre celle de Richard encore d'actualité et l'évènement dernier de l'assassinat de ce prof de lettres de Conflans-Sainte-Honorine, cette réflexion -écrite donc juste avant- est remarquable et totalement dans le droit fil de cette vision du monde. Juste un petit bout:
- "Mais ce compromis égalitaire et libertaire (il parle des trois piliers de la république: "Liberté, Égalité, Fraternité" est la devise de la France. C'est aussi la devise même de la Révolution française, c'est-à-dire de la pensée des Lumières"...) ne peut avoir lieu que sous le signe su troisième terme: la Fraternité. Une société où chacun respecte le liberté et l'égalité de l'autre suppose que chacun reconnaisse en l'autre un "frère humain" qui mérite donc d'être traité comme un égal et d'être libre, comme moi".
Voilà.
Je crois qu'il ne pourrait plus écrire cette chronique aujourd'hui
SupprimerAndré, à ses débuts en 2011, ce blog était rattaché à L'Equipe et il y avait kyrielle de commentateurs. Beaucoup ont disparu, d'autres sont arrivés. Et quand L'Equipe n'a plus voulu héberger de blog (pas que le mien), j'ai trouvé cet hébergement et de nouveaux sont venus. Certains sont partis, remplacés par d'autres. C'est le flux, la loi du mouvement. Tout passe, rien ne casse. Le renouvellement est source de bienfaits et les "anciens" gardent le socle. Impec.
SupprimerQui? Richard ou Yann Kerninon?
RépondreSupprimerYann, Bien sûr... Ritchie, il peut écrire aujourd'hui comme hier. D'ailleurs plutôt demain car là je suis à Marcoussis, conférence joueurs bleus. Les affaires reprennent.
SupprimerIl me faut surtout trouver une idée, un angle. Et je vous avoue qu'après Conflans, j'ai un peu de mal à me relancer rugby. Racing ? Bof. Exeter ? Pas certain. Le Top 14 ? Euh, comme dire... Le XV de France ? Pourquoi pas. J'ai une petit idée derrière le tête maintenant que je vous écris ah ah...
SupprimerJ'ai même la photo...
SupprimerPour ma part, au-delà de ma question "qui?" dont je possédais bien évidemment la réponse présumée, je pense bien au contraire qu'il est urgent de continuer à écrire du côté de cette chronique, de cette vision du monde et à se replonger dans "les Lumières". Ce que je suis en train de faire, en commençant par la lecture de la "Déclaration des droits de l'homme et du Citoyen". Passionnant et éclairant à plus d'un titre; en particulier pour quelqu'un comme moi qui croyait connaître cette période et ce texte! Et, par ailleurs, lire cette déclaration en regard d'une réflexion de Montesquieu "De l'Esclavage des Nègres" dans "L'Esprit des lois" est époustouflant. Époustouflant, en particulier par des positions incroyables et complètement hors du I- de la Déclaration:
RépondreSupprimer"Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits:...".
Pour info, j'ai entre les mains un petit volume de chez Hachette des Classiques Français:
"Extraits des Philosophes du XVIII ième siècle" de G.Lanson et R.Naves (qui parlera à Tautor). On le trouve d'occasion à 3.80 euros, je viens de le voir. Je l'avais en terminale quand j'étais au Lycée Marcellin Berthelot (çà parlera aussi et encore à Tautor).
Le -I- de la Déclaration, page 562 et "De l'Esclavage...", page 128.
André
RépondreSupprimerj'adore que le rugby et sa fraternité ( de la cage) et du terrain t'amène à la déclaration des droits de l'homme.
Ce blog nous emporte tel l'essai du bout du monde entre Montaigne et Montesquieu et tant d'autres.
bonne nuit à tous
de retour
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