On peut regretter qu'une nouvelle fois la finale de Coupe d'Europe s'affiche avec deux clubs français mais cette association, qui n'est pas contre nature, souligne pour les mal-voyants tout ce que le Top 14 recèle d'authentiques talents. En effet, s'affrontent samedi à Twickenham deux réussites qui ne doivent rien au hasard, deux histoires différentes mais pas antagonistes dont le chemin débouche, finalement, au même endroit.
Evoquer le Stade Toulousain, c'est revenir sur les pas d'un géant qui faillit disparaitre faute de terrain, un club d'étudiants sans vestiaire, reconstruit au mitan des années 80 du siècle dernier par un visionnaire, Jean Fabre, puis enrichit par ses successeurs, Christian Massat, René Bouscatel et aujourd'hui Didier Lacroix - comme Fabre ancien flanker - qui peut s'enorgueillir d'un titre européen. C'était en 1996. Et cela forme un trait d'union.
Ecrire au sujet du Stade Rochelais, c'est remonter aux sources du jeu pratiqué par les humbles, qui attendent longtemps avant d'obtenir un gros titre dans les médias. Un club à l'écart, s'isolant presque lui-même comme s'il ne voulait pas céder aux tentations, géographiquement excentré, voire enclavé. Un club descendu jusque dans le bas du classement de ProD2 mais qui a toujours compté sur un large socle de supporteurs inconditionnels, avant de savoir fédérer de fidèles et nombreux sponsors.
S'il faut parler du jeu, jamais le Stade Toulousain, mis à part quelques fluctuations saisonnières, n'a renié son héritage. Depuis la Vierge Rouge, le mouvement a toujours été la clé qui ouvrait les défenses. Sophistiqué sous la houlette du trio Bru-Skrela-Villepreux, refondé par Guy Novès, le voici aujourd'hui prolongé par Ugo Mola - lui aussi champion d'Europe à Cardiff en 1996 - qui s'est à son tour réapproprié les secrets de la méthode.
Les Rochelais, eux, peuvent s'enorgueillir d'avoir créé dès les années cinquante l'une, sinon la première école de rugby, forte d'une philosophie de jeu insufflée aux poussins jusqu'aux seniors à l'initiative d'Arnaud Elissalde, l'inimitable Nono et son béret basque vissé comme une auréole. Un style qui s'est épanoui via Jacky Adole, entraîneur sacré trois fois champion de France avec les juniors du cru dans les années 70, puis émancipé lorsque l'un des fils de Nono, Jean-Pierre, prit la direction de l'équipe première, vingt ans plus tard.
Il est presque ironique de constater que le dernier rejeton de cette lignée des Elissalde, à savoir Jean-Baptiste, s'est exilé au Stade Toulousain avec, à l'époque, ses 73 kilos tout mouillé pour continuer à progresser jusqu'à devenir l'une des articulations essentielles du XV de France des années 2000, et son capitaine. Machine à décrocher des titres et à fabriquer des internationaux, le Stade Toulousain sert de patron à tous les clubs qui souhaitent s'engager dans cette voie vertueuse qu'est la formation.
Fier, naguère, de n'avoir que des joueurs formés au sein de sa pépinière (jusqu'à aligner dans les années 80, avec les frères Morin, Elissalde et Désiré, une ligne de trois-quarts issue d'un même quartier, Port-Neuf, où s'élève le stade Marcel-Deflandre), le Stade Rochelais recrute aujourd'hui tous azimuts, n'offrant que quelques chiches places à ses jeunes pousses. La réussite a certes ses exigences, et le rugby professionnel fait du maillot un support publicitaire d'avantage qu'une deuxième peau.
Samedi, il n'y aura qu'un seul champion d'Europe. Si La Rochelle venait à l'emporter, l'histoire serait digne d'un conte de fées et la baguette de l'entrepreneur Merling deviendrait par magie iconique. Ce ne serait que justice tant l'apport de cet ancien troisième-ligne aile est considérable depuis trente ans d'engagement sans faille. Que Toulouse s'impose et cette ligne supplémentaire à son déjà riche palmarès s'inscrirait dans sa légende, celle d'un club qui initia les compétitions européennes dès 1986 en luttant vent debout face aux menaces fédérales.
Deux lignes de vie, donc, venues de loin, deux voies que rien ne relie, si ce n'est quelques noms - Elissalde, Collazo, Garbajosa, Holmes - convergent désormais, preuve qu'il n'existe pas de formule pour atteindre l'excellence, seulement des volontés et des convictions. Certaines plus rayonnantes que d'autres. Et qui ne sont pas sans rappeler l'aventure de Colomiers en 1999 et 2000. Nombreux sont les présidents de clubs, adeptes du chéquier, qui confondent club et entreprise, joueurs et salariés, bénévoles et collaborateurs. Qu'ils ne s'interrogent plus devant la réussite qui sous-tend cette finale inédite entre les enfants du grand large et ceux de l'espace.
Tout est dit et quelque soit le vainqueur nous serons contents , mais j'avoue que j'aimerai bien que La Rochelle décroche un premier titre , ils le meritent pour le travail accomplie , le stade sera champion de France et tous les deux seront heureux
RépondreSupprimerJe crois bien que si le résultat était contraire, Marc, les 2 clubs en seraient tout aussi heureux. Sinon une revanche, ce serait en tous cas une consécration: pour Vincent Merling et tout le travail de l'ombre effectué depuis si longtemps, pour Ugo Mola et ses convictions de jeu jamais reniées (mais je n'oublie pas Didier Lacroix, arrivé à la présidence dans des conditions décriées -y compris par moi à l'époque...- et qui s'est révélé être à la hauteur de l'histoire du Stade, notamment parce qu'il a gardé sa confiance en Mola quand les temps étaient durs).
SupprimerComme m'écrit Pierre Berbizier, "Allez Stade !"
SupprimerEntre tours St-Nicolas et de la Chaîne et Capitole, l'architecture du jeu est bien référencée.
RépondreSupprimerEntre huîtres et saucisses le menu terre/mer est assuré.
Entre l'accès au stade et celui du jeu on espère que seul l'accès de Twick restera limité.
Entre les 2 équipes l'écart est minime.
Entre grand large et espace, l'horizon est vaste.
Marrant que les 2 présidents soit d'anciens 3e lignes, ceux qui relient dans le jeu avants et trois quarts...
Bien vu, Sergio...
SupprimerLe Yin et le Yang,
RépondreSupprimer"le Ciel et la Terre n'embrassent pas une seule chose, le Yin et le Yang n'enfantent pas qu'une seule espèce" (Huainanzi)
Autant dire qu'entre Terre et Océan, il faut suivre le fleuve, le seul à connaître la source de tous les secrets, de la montagne à la mer. C'est ainsi que le Commingeois Norbert Casteret a montré que la Garonne était espagnole à sa source avec le fameux "trou du Toro", résurgence d'un improbable colorant sur la Maladetta. Comme quoi être Pyrénéen permet d'être au dessus de la mêlée. Savez vous que Dame Garonne, plus loin, au pied du Capitole, change de cap via l'Océan. Un clin d'oeil au pack toulousain robuste, étanche, sans failles qui vous renvoit à vos gammes de jeunesse. Les maritimes vont ramer pour remonter le fleuve, le tonnage sera vite un handicap. Contrôle, dépendance, équilibre et transformation, 4 critères qui conduisent à un changement d'attitude si les vents sont contraires au décours du jeu.Rien d'antonymique entre chaud froid, lent rapide, devant derrière, matrice aboutie de la complémentarité recherchée par toutes les équipes lors d'une finale. Le Yin et le Yang, une ossature philosophique et charnelle, puissance naturelle qui dynamise la nature même de l'enjeu et transforme les êtres et le match en une dualité inattendue celle du vainqueur et du vaincu. Finalement, entre "terre et océan" seul le goût change celui du sel. A chacun sa déclinaison, son palais et son imagination pour qu'un long fleuve tranquille se transforme en une légende Pyrénéenne. Pour finir, une pensée anonyme, équilibre de saveurs et d'esprit: "Seul celui qui s'intéresse à toutes les cultures est cultivé. Il découvrira que toutes les cultures sont complémentaires et qu'elles n'en forment en réalité qu'une seule, la culture humaine".
L'humain au centre, oui Tautor
SupprimerDonc la Garonne agitée sortirait de son lit et viendrait repousser au large-large jusque dans l'espace les vélléités portuaires qui dormaient dans les charentaises maritimes ??? Une fusion/absorption de la culture rochelaise par celle toulousaine sous un espace unique culture humaine dominé/géré/bien gardé par les oies-ouailles toulousaines ?
SupprimerVif plaisir à la lecture de ce texte, un texte plein de vibrations qui touchent au coeur. Des choses remuent mais restent en lisière. Un texte pudique. Retenu tout au bord. Il a dû prendre racine quelque part dans les petites pièces de l'enfance...
RépondreSupprimerEt donc, il était une fois deux Stade...Deux histoires. Deux romans d'initiation. Nous allons donc vivre, retenir nos souffles, chacun dans son petit vestiaire de l'enfance personnel, mon ami. Le meilleur gagnera toujours à la fin. Peut-être seras-tu joyeux à la fête de l'après ? Et alors je promets de l'être tout autant que toi. Oui...
Benoit
Merci Benoit.
SupprimerEn lisière, oui. Il y aurait tellement à écrire sur ce sujet. Suis resté dans le retenue. Aussi parce que j'ai eu la chance d'entrer en profondeur dans ces deux clubs, celui de l'enfance et celui de la formation du jeune journaliste que j'étais en 1985, Toulouse m'ouvrant grand ses portes (vestiaire, entraînement, repas, troisième mi-temps...) Inoubliable.
Je ne remercierai jamais assez Pierre Villepreux et Jean-Claude Skrela pour m'avoir ainsi permis de découvrir le haut niveau mais pas seulement. Il en reste aujourd'hui des amitiés, Karl Janik, Thierry Maset, Jean-Michel Rancoule, Denis Charvet, Erik Bonneval, Jean-Marie Cadieu, Jean-Michel Giraud...
SupprimerSans parler des longues discussions avec Jean Fabre au sujet du roman policier et du jazz...
SupprimerQuelle équipe saura amener l'autre où elle ne l'attend pas, car jeu de rugby jeu d'échecs, jeu de réussites, tous les discours et commentaires sonneront en creux au coup d'envoi, 3 semaines qu'encadrements et joueurs analysent, dissèquent, réunionnent, élaborent, mettent en place, adaptent, qu'est-ce qui en restera au moment du premier ballon traversant un ciel de Twickenham que l'on espère en habit de lumière lui aussi, et que deviendront les beaux discours et les déclarations des uns et des autres ????
RépondreSupprimerLa réussite de l'un ou l'autre clôturera une belle histoire, un chapitre pour l'un ou l'autre de leur histoire dense et patiemment construit, il ne signifiera pas un échec pour le perdant, même si la blessure restera et rien pour la guérir, la plaie plus grande pour LR qui a travaillé de longues saisons avec constance et bâti de rien son histoire, moins pour les gardiens du Capitole nourris à l'histoire la tradition et l'identité.
La vérité du pré sera de toute façon ce qu'en décideront les joueurs, il me plairait assez que les uns et les autres empruntent des chemins de traverse et des raccourcis qui nécessiteraient alors de l'imagination des autres et des uns, pour nous donner une rencontre qui déconfinerait ce jeu en créant des arabesques propres à franchir toutes les barrières par des gestes de bonheur et d'allégresse, faire respirer ce ballon trop souvent baîllonné et redonner à tous ces gens qui vont regarder un peu de cette joie que trimballe ce si beau jeu et dont ils sont privés depuis tellement longtemps.
Au-delà du titre, nos deux belles équipes ont le devoir de construire une oeuvre épique, la réalité du rugby pro rugby pourcentage rugby calculateur doit être oubliée, faites-nous rêver.
Entre espace et océan pas de demi-mesure, les gars, envoyez la grand-voile et direction la belle étoile !!!
Allez Brive
Voici l'augure de Jean-Pierre Elissalde : "Pour l'équipe du grand large comme celle de l'espace, pour l'emporter il faudra être terre à terre". A méditer.
SupprimerUne annonce(i) à Sion ?...
SupprimerCelui qui croyait au ciel
RépondreSupprimerCelui qui naviguait là
Tous deux adoraient la balle
Ovale sans manier le coutelas
Lequel montait à l'échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui naviguait là
Qu'importe comment s'appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle
Et l'autre s'y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui naviguait là
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle
Vive et qui vivra verra ...
PCC : la rose et le réséda
Aragon
Joli... tu as drôlement bossé Sylvie... et qui lèvera la coupe ? Celui qui croyait au ciel ou celui qui voguait là-bas ?
SupprimerQui vivra verra !
SupprimerLes jetons sont posés sur le tapis. La boule tourne. J'acte potes pour qui ? Rien ne va plus autant pour les rouges que pour les noirs. De quoi choper une jaunisse...
RépondreSupprimerjaunisse qui mal y pense. Et je dérive, et je dérive sur ce putain d'océan... Trop d'espace. 🤣🤣🤣🤣🤣🤣
les tous loups sains avides d espace face aux maris times friands de grand large
RépondreSupprimercela promet des envolees elliptiques voire des revolutions aautour de l arene
et pour les seconds un rythme de croisiere adapter les voiles et se jouer des vagues
MERLING l enchanteur defie LACROIX cathare
Bien tourné Allan
SupprimerQuittant Agen, suivant la Garonne, j'ai rencontré Michel Serres. Extraits:
RépondreSupprimer"Le garçon gonflé ses poumons, écarte les bras, les jambes et se laisse couler au fond du fleuve. Ses yeux percent l'eau trouble et sablonneuse. Son ventre finit par toucher celui de Garonne. Le courant emporté la caresse de la peau sur les cailloux."
"On l'appelait la garce et la pute car elle nous emmerdait, le plus souvent. Mais on l'aimait d'amour, il n'y a pas de doute. C'est la maman et la putain."
"Je suis né avec le rugby. A droite de chez nous il y avait Baladié, le trois quarts aile de l'équipe, Calbet n'était pas loin. Le rugby, c'était nos voisins. A Agen, on naît et on croît avec le rugby. C'est le principe fédérateur. Enfants, on jouait dans la cour de récréation, à Félix Aunac, avec le béret. On mimait le geste du rugby tout le temps. "
Un match Kite-surf!
RépondreSupprimerLa puissance aérienne face à la résistance marine!
et le fameux English Weather qui semble se pointer en trublion ce Samedi à Twickenham!
Un match d'avants décliné au future pour ces deux clubs qui, quoiqu'il en soit, sont fsit pour rester dans l'élite Européenne.
Le Stade Rochelais a énormément impressioné les spécialistes ici. La victoire du ST à Munster tout autant...
La bataille de Londre sera belle et le rugby français en ressortira victorieux en ce Temple du Crunch! Un joli pied de nez ...
Tellement sérieux ce rugby d'aujourd'hui, algorithmé, gps-isé, téléguidé et vidéo-arbitré, nos 2 belles équipes de chez nous avec leurs légions de mercenaires d'ailleurs nous offriront elles une rencontre à-même de nous réconcilier avec ce jeu et emballer nos palpitants ???
RépondreSupprimerDans ce temple de nos voisins, le jeu terrassera t'il les enjeux, et le sport grand gagnant même si devenu si sérieux ???
A ce propos, méditer la pensée de G.ORWELL: "... Pratiqué avec sérieux, le sport n'a rien à voir avec le fair-play. Il déborde de jalousie haineuse, de bestialité, du mépris de toute règle, de plaisir sadique et de violence ; en d'autres mots, c'est la guerre, les fusils en moins ...".
Bon z'ont pas de fusils, ce samedi, certes, mais z'ont des forces de frappe étonnamment ressemblantes à des moyens de destruction massive, allez le fair-play, fô y croire !!!!!!
Catherine est descendue au Capitole.
RépondreSupprimerHabituée aux hôtels de luxe, elle s’étonne.
De retour de faire les boutiques en cette fin d’après midi aucun major d’homme n’a plié la somme innombrable de chemisiers et pantalons qui jonchait le lit et le canapé après ses essayages de la matinée.
Quelque peu furieuse, elle appelle la réception : ce service sera effectif à compter du samedi 22 mai 21h.
majordome
RépondreSupprimer"La vérité du pré sera de toute façon ce qu'en décideront les joueurs"
RépondreSupprimerécrivait le plus Welsh des brivistes de ce blog !
Ben oui, encore heureux, et si le vainqueur triomphe par un jeu chatoyant auque son rival aura eu a coeur de répondre, tant mieux.
Le plus Welch des chevrotins de ce blog reste persuadé qu'un jeu ambitieux fait gagner.
Mais pas toujours,et tant pis, gagner moche parfois c'est nécessaire, tant mieux pour le vainqueur, tant pis pour le spectacle.
Allez Touchelle
Merci Richard pour la richesse et la pertinence de tes analyses 👍
RépondreSupprimerTri Bises
Éric
L'Ardoise
Oh purée l'Ardoise sur le blog ! Mesdames, Messieurs, une légende. Le plus célèbre des rugbymen pictaves apres Rabelais. Welcome ami
Supprimer😂
RépondreSupprimerC'est rigolo comme le grand évènement de la finale Fr/Fr n'inspire pas nos commentaires, comme si tous en attente du match et pas grand chose à en dire avant, bien plus de verve pour le chaudron des banlieues du précédent ou le vert nouveau monde de Julien.
RépondreSupprimerNouvelle en passant, le Pdt.FFR BL encore plus blanc que blanc dans une affaire d'emploi fictif dont le seul fictif en fait serait la plainte à son encontre, plutôt bonne la nouvelle pour notre rugby en général, non ????
Tiens, en feuilletant la nostalgie de mon rugby, tombé sur une visite de mon club (St-Affrique en 1995) au TOAC/TOEC dont on a causé plus avant, et surprise de constater le drôle de cheminement du rugby à Toulouse, en fait lutte des classes: au début des années 1900, le rugby était l'apanage des universitaires, sport d’initiés, qui fut alors d’abord contrecarré par la classe moyenne qui, par opposition, créa donc ses propres clubs. A Toulouse existait le SOET -Stade Olympien des Etudiants de Toulouse- qui en 1907 devint le Stade Toulousain. Par opposition à cette création, et pour conserver sa tradition universitaire, fut alors créé le TEC -Toulouse Employés Club- qui devint très vite le TOEC -Toulouse Olympique Employés Club-, en se targuant de représenter une culture populaire, étonnante histoire de l'évolution du rugby dans ce territoire.
Le lent déclin du TOEC entraina sa fusion avec le TOAC -Toulouse Olympique Aérospatiale Club- Et donc en 1995 on jouait sur un stade historique que je ne pourrai nommer, des tribunes de bois en ruine enfoncées dans du sable, près d'une grande enceinte que je ne connais pas non plus (allo les Toulousains ???), ceci pour vous dire qu'après la rencontre réception dans un club-house avec maquettes d'avion et photos de joueurs que tous je bâdais plus jeune, la seule fois où ce sont les joueurs qui ont été obligés de sortir l'entraîneur du comptoir, juste retour des choses.
En tous les cas , les histoires de nos clubs riches de leçons et lorsqu'on les connait, très instructives sur le cheminement de ce sport.
Sur les ondes, LR LR partout, son rugby enchanteur, son Merling enchanté, son graal à conquérir, ST en sommeil et en veilleuse, se méfier de l'eau qui dort !!!!
Sans ça, MHR ce soir, ce serait là-aussi une belle histoire, des gens ici aussi à la valeur ajoutée évidente, genre Paillaugue qui plus je le connais à travers son parcours me semble quelqu'un de bien, à la vérité de vraiment bien.
Allez MHR, que le CAB me pardonne !!!!!
Tu serais pas un peu fut gain par hasard ?... C'est un beau roman, c'est une belle histoire🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣🤣.
SupprimerBon, les 2 finalistes viennent plutôt du midi. Et surtout pas un roman à l'eau de rose...
Allez, allez Mesdames et Messieurs, le spec tacle va commencer. En attendant, je pense qu'on a déjà tout dit.
Quant à Monpiedlié, ben espérons que non. On s'en remet au Saint du coin...
Le CAB ? une page oubliée. Des briviste qui s'appelaient Brivois, c'était avant. Comme les tullistes des tullois. Et des coujoux qui lançaient des courges pendant la guerre de 100 ans sur les anglais. Pouvaient pas gagner... Bon je te concède l'ephémère effet mousse, l'excellentissime millésime 96/97.
on a l impression que ce n est qu une rencontre de top 14 de plus
RépondreSupprimeret pas une somptueuse finale
pour Montpelier dure tache
Bravo à Montpellier. Une défense super aggressive et une victoire suite à deux belles actions
RépondreSupprimerRavi de voir une équipe de Montpellier battre des anglais chez eux. 2 coupes d'Europe rugby en France, pas mal pour le futur.
RépondreSupprimerBon match demain sous la pluie de Twickenham
Réhabilitation pour Saint André ! Bravo au collectif joueurs du MHR avec une connotation Afrique du Sud .... Ravi pour Guirado et Pailhaugue
RépondreSupprimerEt Altrad parlant de l'amour du maillot... Celui où il y a marqué Altrad ?
RépondreSupprimerHaouas, Verhaegue, Willemse, Vincent, Rattez, Bouthier, belle génération de jeunes avec les anciens Paillaugue, Ouedraogo, Guirado. Pensée à Béchu...
Paillaugue impressionnant avec la légion Sudaf ! Le voir plaquer Nadolo ! Même pas peur ...
RépondreSupprimerBelle partie de manivelles, hein !!!! Extraordinaire manque d'imagination des demis anglais, gavés de ballons qui repartaient tout de suite dans les bras adverses, leçon apprise et parfaitement récitée sauf que totalement hors sujet.
RépondreSupprimerEspérons que ce soir ST et LR plus en appétit de jouer, pour que l'on profite -très égoïstement- du moment.
Content pour les gars comme Paillaugue et Guirado, pour le Prés' Momo discours empathique et très "rugby", qu'il puisse ressentir et exprimer de telles émotions je trouve ça bien, sous les échafaudages en tous genres bat un petit coeur ovale.
Et du coup, les épiciers du TAUPE.14 bin le 7ème plus de qualif pour la CE prochaine, mince va peut-être falloir jouer plus ambitieux, on sait faire ça ?????
Allez CAB le CO pointe à l'horizon, grand moment pour le ballon !!!!!!!!!!!!!
Pensées matinales,
RépondreSupprimerQue retenir de cette finale ? un jeu stéréotypé, de golgoths entrainés et de pieds mécaniques, de défenses très rudes, de 2 à 3 éclairs et du suspens quant au score. La marque "French Flair" au rendez vous dans l'essai improbable de Rattez. Des centurions sud africains, inflexibles, ont été le ciment des anciens et des plus jeunes. Honneur, vuelta et "salida a hombros" pour Guirado, Fufu, pensées pour l'enfant du pays FTD, LP et XG. Enfin un titre melting pot français pour SA et le bédouin. Pourrons nous continuer de supporter ce type de jeu minimaliste qui a laissé l'EDF aux portes du désert pendant très longtemps ? Réponse ce soir avec ST / LR ou les atouts sont différents, ou le jeu d'échecs risque là aussi de plomber l'ambiance et la cohorte d'étrangers de faire basculer le match entre terre et mer. Ite missa est.
Je viens de jeter un coup d'oeil sur Rugbyzap et la semaine va être rugby ! Tous les matches reportés à cause du Covid se pointent ... Mon Dieu le programme fou de Bordeaux ! 😱😱 drôle de saison ... En espérant que les joueurs pourront supporter cette charge .
RépondreSupprimerBonne finale à tous, pas encore pu choisir mon favori ... allez le Stade comprenne qui pourra 😉
A 109 ans, Robert Marchand, recordman mondial de l'heure, 27 km/h, à plus de 100 ans, nous a quittés. Spectaculaire parcours, pour avoir commencé le vélo à plus de 85 ans,(André, l'avenir t'appartient) et avoir enchaîné tous ces records. De la grippe espagnole aux 2 guerres, ce petit Bonhomme a tout connu. Pas besoin d'être un golgoth pour bien vieillir, simplement de l'apeline musculaire, le produit qui va bousculer le vieillissement.
RépondreSupprimerVoilà voilà ça approche, va falloir s'y mettre sérieusement, z'êtes prêts .....
RépondreSupprimerJe pense que ça va piquer dès l'entame, question de territoire et de pré carré très privatifs !!!!!
Un petit prono, qui ne s'appuie sur rien de vraiment très concret, je vois le ST, quand tout se prononce à l'unisson pour l'un au nom de plein de choses recevables, je crois que le collectif du ST va tournebouler les maritimes et qu'une individualité, sur un tchic tchac primesautier ou un rentre-dedans très épais, abattra un atout majeur à un moment ou un autre.
Normalement je suis toujours à côté sur les pronos, z'en avez un vous de prono ????
Allez la France
Faire jouer un 2e ligne blessé est une absurdité à ce niveau de la compétition
RépondreSupprimerBotia rouge, pas de protocole commotion, ça dérape grave, pas d'évacuation propre ...
RépondreSupprimerY’a du steak et c’est haché
RépondreSupprimerBon résumé, loin du tartare attendu, manque les épices
SupprimerJeu d'échecs, jeu de fautes, jeu de pieds et jeu fermé au total. Des mauvais gestes inutiles.
RépondreSupprimerUn jeu de bulldozers, pas de maîtrise dans le jeu comme pour les fautes, la pluie. Rien vu d'intéressant. Bothia, un placage pas acceptable. ST fait le dos rond pendant que LR s'échine contre lui-même sur ses temps forts. Ça peut s'ouvrir en 2e pour ST si LR corrige pas sa ligne de mire
RépondreSupprimerIl joue Kolbe ?
RépondreSupprimerIl attend le vent 🙈😉
SupprimerÇa vient patience
SupprimerAllez une desperados améliorée 💉🏈
RépondreSupprimerPom, Pur Juice
RépondreSupprimerles ingrédients arrivent
Épaule luxée voir fracturée
RépondreSupprimerPunaise ! Quelle hécatombe !
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerPlus de maîtrise chez ST bien terre à terre dans la gestion. Le dos rond en 1re devant une domination stérile rochelaise. Et ils prennent le jeu à leur compte en 2e sauf en fin, mais la différence est faite et LR un peu comme 1 canard sans tête à part l'essai de Ker-Barlow, seul moment de lucidité rochelais. Les 8 pts manqués par West pèse lourd, sans parler du rouge de Bothia
RépondreSupprimerUne histoire de charnière aussi, celle toulousaine supèrieure à celle rochelaise, surtout en 10.
SupprimerSeule le fait d'une finale française restera en mémoire, mais pas celle du jeu proposé, malheureusement... A part les bulldozers...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerBravo les Maritimes avec le regret de ce geste inutile de Botia.
RépondreSupprimerLe ST 5 étoiles ... une nouvelle ère pour les Rouge et Noir avec le Brennus en vue malgré les blessés.
Dire qu'on médisait sur Mola à son arrivée, aujourd'hui c'est lui le Roi. Bravo à Didier d'avoir su, avec patience et méthode, restructurer le club avec du sang expérimenté. Sûrement à l'aune d'une grande carrière à la LNR voir à la FFR. Il aurait mérité une carrière internationale autre. Novès devient ce jour une légende.
Un jeu d'échecs ou la paire de demis a été la clé de la victoire.
Hello, reste un peu sec au moment de commenter cette rencontre, parler du jeu un non-sens, intelligence et adaptabilité des joueurs de devant niveau 0 ont juste appris je collisionne tu collisionnes il collisionne nous collisionnons vous collisionnez ils collisionnent, trouvé LR derrière bien emprunté avec le ballon, le 10 transparent, la paire de demis ST a joué certes au minimum mais toujours bien dosé et dans le bon sens.
RépondreSupprimerMola on en a beaucoup causé ici, notamment avec Christian, ne pas réussir avec le groupe qu'il a serait inquiétant, beaucoup de choses ont changé avec le nouveau Pdt et le renouveau sportif, certes s'appuyant sur l'éclosion de jeunes pousses de haut niveau, a été rendu possible par la réorganisation complète de l'encadrement.
Dans un proche avenir, il sera intéressant de regarder les budgets des clubs du taupe.14 et leur classement en chpt, dégager les méritants parmi les entraineurs réservera des surprises.
Bravo ST, LR peut-être le championnat ???
Allez CAB
Entre l'espace et l'océan, Toulouse dans les étoiles avec Thomas Pesquié, et La Rochelle c'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme... Et le jeu dans tout ça ? pris encore au dépourvu.
RépondreSupprimerL'expérience de Toulouse est à prendre-apprendre-comprendre par La Rochelle. Mautch de combat pas très beau mais marcher sur Toulouse en C1 c'est compliqué. Ravi que le Top 14 ait marché sur la tronche du Royaume Uni dont le jeu est seulement devant. Rugby différent du passé entre les 4 lignes le 8 de devant,les demis, les 3/4 et l'arrière. Un autre jeu loin de ce que j'aime. On a vu la finale du top 14 de 2021. Les autres équipes régionales ont un effort à faire pour battre cette année ces 2 équipes.
RépondreSupprimerRugby a commenter de 13 heures à 22 heures. Suis bien nourri. Plus faim Ovale ce soir. Romain Ntamack a pris un e belle dimension hier aprèm. Et Cris confirme. La Rochelle impressionnant mais décevant. Un peu trop front bas. Stéréotypé. Prévisible comme me disait Jean Pierre Elissalde. Pas été emballé par le jeudis une finale c'est fait pour être gagné.
RépondreSupprimerEn meme temps ils ont joué -pas assez bien - avec leurs atouts
SupprimerPar le jeu mais une
RépondreSupprimerJ'ai davantage aimé Montpelleier face à Leicester
RépondreSupprimerMoi aussi !
SupprimerSurtout, taper l'anglais chez lui. Mais il a fallu aussi les sudafs en 2e mt...
SupprimerComme disait l'ami JL "... un jeu ambitieux fait gagner. Mais pas toujours, et tant pis, gagner moche parfois c'est nécessaire, tant mieux pour le vainqueur, tant pis pour le spectacle ...", tout est dit, d'ailleurs ce matin Dupont dit la même chose (copieur, l'a du lire le blog!!!) et ma foi compréhensible, tant est grand l'écart entre le vécu sur le terrain et le ressenti en-dehors.
RépondreSupprimerVoilà, finale terminée à ranger sur les étagères au milieu des autres bibelots au ST, du côté de LR une étagère vide qui s'empoussière, peut-être faire du ménage en vue d'y accrocher un bouclier ?????
Allez, en fin de semaine les voleurs de poules du CO en visite à Amédée, pas être faux-cul non plus alors je reprends à mon compte l'adage de saint JL cité avant, juste pour ce match, allez pas de honte quoi !!!!!
Allez CAB
Ben ça va rien changer pour CAB, alors que pour Castres, de quoi aller chatouiller l'ennemi toulousain. Devrait les laisser gagner, tiens...😉 comme Toulouse/Bayonne 🤫🤫Entre clochers et même obédience on s'arrange parfois...
Supprimerquelle cruaute pour LR ayant ete a plusieurs reprises a 2 doigts de marquer les embouteillages sur la ligne de but engendrent de sempiternelles series de pick en go tres lasant a force du cote du ST Dupont a demontre une activite incroyable il plaque se releve aussitot jpoue au pied anime le jeu que de talents concentres en ce joueur une pile atomique
RépondreSupprimerLe rugby professionnel collectif est une épreuve sociale. Toulouse est dans son histoire industrielle et commerciale plus forte que La Rochelle. La construction récente des avions est venue la rendre nouvelle face à la construction des bateaux au cours du Moyen Age. Le monde d'aujourd'hui est ainsi, la clé des villes est dans l'organisation qui donne un esprit aux équipes qui la représentent. Le jeu demande une philosophie que ce soit en collectif ou individuel. Pour jouer son sport obligé de réfléchir pour réussir dans l'objectif face à l'autre. Grâce à ST André qui a appris chez les anglais, Montpellier a bâti son projet pour gagner face à Leicester. Pour devenir plus conquérant, aux autres équipes d'étudier et d'éduquer les joueurs dans leur condition humaine régionale. La pandémie va nous y aider, elle nous demande de préparer demain autrement que ce que l'on faisait avant.
RépondreSupprimerLa victoire du ST est le reflet d'un iceberg. On s'émerveille de ce que l'on voit sans connaître les dessous. Le ST c'est une école de rugby ancestrale ou la culture du jeu de mains reste une éducation fondamentale. La présence des anciens joueurs comme éducateurs vient renforcer ce lien social attendu. L'histoire commerciale du Stade est industrielle et récente. En 1970, les micros crachaient "Tonton Marc habille les sportifs de 7 à 77 ans". René puis Didier ont su monayer l'image même du club au travers du gotha des industriels locaux mais aussi ont su attirer le monde politique dans leurs filets. A tel point que le Conseil Régional va créer la 1ere académie du rugby à Wallon au nez et à la barbe de la FFR peu novatrice en la matière. J'ai connu Romain NT en U15 U17, frêle, très fort techniquement et frileux quand il était serré de près et que je vois aujourd'hui le corps et la maturité au rendez vous du jeu, la progression est logique. La pandémie est un catalyseur pour la technologie et les sciences humaines mais ne changera pas les fondamentaux que sont l'éducation, le combat, le devoir et comme disait JPR qui a fait une partie de ses classes à Beaumont avant d'éclore au ST "le rugby c'est une bande de copains autour d'un ballon". Et le ST a su cultiver cet adage.
RépondreSupprimerPour en revenir à la chronique de JP Ellisalde sur LR, avec ce zeste lucide de regrets, on ne peut pas critiquer l'attaque rochelaise quand on met un joug de boeufs au centre qui sont plus destructeurs qu'imaginatifs. Pire Dulin s'est essoufflé à rendre le ballon avec des coups de pieds de relance inutiles quand on peut jouer à la main avec ses partenaires. Skelton a montré ses limites dans le jeu, du tonnage avant tout qui fait qu'aujourd'hui il n'est pas sélectionné chez les Wallabies. Enfin, une équipe de ce niveau doit avoir 2 buteurs attitrés en cas de défaillance. Quand je parlais ces derniers jours d'un jeu d'échecs, nous y étions hier soir, le plus patient a su jouer les coups de maître au bon moment. La philosophie du jeu ne se construit pas en 7 ou 8 ans mais sur des décennies de savoir faire et de faire savoir. En cela, LR a une long chemin à tracer.
RépondreSupprimerSkelton pas dans un bon jour comme Kolbe d'ailleurs . Marchand a manqué . Kerr Barlow excellent . Dupont aussi . En fait ça tient à pas grand chose la différence entre la victoire et la défaite !
SupprimerKolbe le livre un ballon dans tout le match, quelle punition😰
SupprimerJe suis d accord sur certains points pas sur d autres comme Skelton mais je n'essayerai pas d'avancer des arguments ;trop difficile face a ce que je ressens comme une certaine condescendance de celui qui pratique le rugby depuis Charlemagne je crois . Bravo pour la tetra pintao comme disent les Brésiliens et la je suis sincère. Bernard Landais Rochelais
SupprimerSkelton a fait ce qu'on lui a demandé de faire. Avancer ballon en main, en percussion. Et il l'a bien fait. C'est après que la continuation du jeu a péché... Par contre, il aurait peut être fallu détacher Gourdon dans la ligne pour remplacer Bothia et combiner un peu plus derrière. Plutôt que d'insister en percus où ils étaient attendus
Supprimerdésolé Sergio mais on ne demande pas que ca à Skelton; dans les mauls il a un rôle majeur les nôtres ou ceux de l adversaire.
Supprimerle rugby" un jeu de voyous pratiqué par des gentlemen" et hier, presqu'encore une fois un jeu collectif avec une individualité supérieure dans un camp pour un exercice particulier. Le buteur de LR touche 3 fois les poteaux, ce qui est encore plus ralant et le buteur du Stade enquille TOUT.
RépondreSupprimerEt pas très bon dans le jeu aussi. Comprend pas trop O'Gara ancien ouvreur/buteur de ne pas l'avoir remplacé par Plisson début 2e mi temps
Supprimer"non vicit dominatum imponere"
RépondreSupprimerDisait Jules en fuyant fort dépité les rudes confins de la Lomagne!
Kerr Barlow, lui, aux confins de la Britania, était plutôt d'accord, bien que plus concis :fuking balls!
Puis il se retourna et ses 3ème lignes se transformerent en statues de sel.
Mais comme ici nous ne souhaitons pas la mort du pêcheur, les gourgandins s'en tireront avec cent lignes.
Un bon ballon n'est bon que il est très bon
Polir le joyeau c'est mon boulot
Allez Chevreuse
On a bien ressenti après quelques minutes de jeu, un peu confusément, que le SR était meilleur que le ST ce jour la. C'était le bon jour pour les prendre, beaucoup d'absents au ST. Et puis les aléas...
RépondreSupprimerDe toute façon, dans les compétitions sportives, le meilleur c'est celui qui gagne à la fin même si celui qui gagne n'est pas forcement le plus fort.
SAUF QUE...
Si la véritable règle du rugby s'était appliquée ce jour la, le SR serait aujourd'hui champion d'Europe. Farpaitement.
Nous sommes en 1823, le jeune William Web Ellis pose les bases du rugby comme vous le savez tous ici. Mais ce que l'on sait moins c'est qu'il n'est pas tout seul dans l'affaire. En effet Will partage sa chambre avec le jeune Rich Hay Scott, et tous les deux se pintent allégrement, tous les soirs, en inventant des trucs rigolos. Une nuit tiède de pleine lune, à la fenêtre, verre à la main, ils refont l'histoire du match de foot qu'ils viennent de perdre sur le champs la, en bas.
"M'en fout, demain je me cale la gonfle sous le bras et j'y vais plein fer droit devant,dit Will
- Yeah c'est bon ça ! Si ils mouftent on se jette sur eux... renchérit Rich
Bon, je ne vous fait pas les minutes de la soirée, ce serait confus et alcoolisé, mais il faut savoir qu'au bout du compte nos 2 lascars écrivent des règles absurdes d'un jeu absurde mais qui les font beaucoup rigoler
- Ça marchera jamais, c'est injouable!
Dans ces règles, on parle de passe en arrière, de points marqués à la main, de grands poteaux, de points marqués au pied, enfin un tas de trucs qui ne servent à rien.
Et dans le lot ils collent la transformation.
- Si tu passes entre les poteaux ça marque !
- Les poteaux? Quels poteaux?
- Ah oui j'tai pas dit, on va mettre des grands poteaux
- Ok j'aime bien, mais alors on mets une barre aussi pour que ça soit encore plus dur, faudra passer par dessus.
- Allez hop , va pour la barre
- Et si on disait qu'il fallait toucher les poteaux ?
- Non y'a des limites dear Rich, c'est quasi impossible
- Bon alors on fait un truc de fou, si le même gars touche 3 fois les poteaux dans le match, à plus de 30 mètres c'est Golden Goal, match gagné, terminé !
- Ah ouais terrible! Impossible mais terrible! Dans 200 ans on y sera encore!
- C'est sur, faudrait être à l'West pour faire un truc pareil.
Inscrite en lettres de sang et de bière, cette règle, méconnue, notée en travers sur le papier de chanvre délavé, n'a jamais été revue, ni supprimée, ni modifiée car tellement improbable.
Que le monde du rugby se réveille et que ses exégètes fassent leur boulot.
Rendez nous la coupe.