jeudi 26 janvier 2023

Bleu comme une balle ovale

Plébiscite déçu, retrait du président, choix arbitraire d'un intérimaire, démission de l'opposition, intervention du ministère des sports, mais aussi transferts de joueurs d'un club à l'autre en cours de saison, entraîneurs licenciés au bout de trois défaites quand d'autres retrouvent un contrat, qualifications alambiquées en phase finale d'une Coupe des champions indéchiffrable, internationaux à l'infirmerie, jeunes pratiquants à l'hôpital : en ce début de nouvelle année qu'on espérait sereine et apaisée, l'actualité rugbystique - irrespirable car délétère - multiplie les temps de jeu à flux tendu. Rarement pour le meilleur et si peu pour le rire. L'opprobe déferle aussi, pour d'autres raisons (racisme, sexisme, etc.) en Angleterre, au Pays de Galles et en Italie. En France, le rugby n'est pas seul impacté : football et handball plongent eux-aussi dans le maelstroem des faits divers 
Il nous faut vivre dans l'urgence renouvelée : l'agenda ovale n'offre aucune place à l'insouciance. Et pourtant, étonnamment étranger à cette frénésie survient le Tournoi. C'est notre heure bleue. Placé dans l'oeil du cyclone, ce bel anachronisme nous exfiltre des frasques et du fatras. Attendu, le calendrier des Six Nations occupe la plus belle des places, l'essentielle, d'où montent les hymnes quand les persiennes se referment et que le temps s'arrête à l'instant où nos coeurs battent plus forts.
Accompagner ce moment est un privilège qui m'est donné depuis quelques années, déjà, et que je savoure sans retenue. Cette fois-ci, il s'agit de raconter le Tournoi en quinze histoires, connues ou revisitées. Pour l'occasion, Henri Garcia, Christian Darrouy, Pierre Berbizier et Dimitri Yachvili, mais aussi Richard Astre, Victor Boffelli, Pierre Villepreux, Alain Marot, Yann Delaigue et Philippe Saint-André, ont plongé dans leurs souvenirs pour faire revivre des tranches de vie, de jeu, de match. 
Aujourd'hui, donc, sort en kiosque le nouveau hors-série rugby de L'Equipe en quinze étapes, voyage épistolaire qui part de Colombes en 1911 pour se terminer à Twickenham en 2015. Placé en position d'ouvreur, poste qu'il a occupé à Saint-Junien, Limoges, Niort et Colmar entre 1965 et 1982, qui mieux que Jean Colombier pouvait lancer le jeu ? Avec l'appétit d'un junior, l'auteur de ce chef d'oeuvre de littérature ovale qu'est Beloni n'a pas manqué le coup d'envoi : son avant-propos - en fait une véritable nouvelle au long cours - offre rugby sur l'ongle un florilège d'anecdotes savoureuses et de réflexions glissées en profondeur... 
"Victoire ou défaite, écrit-il, grand match ou match ennuyeux, n'est-ce pas là, au gré des rencontres, des rires, des amitiés éphémères, des misères de celui-ci, des aubaines de celui-là, des promesses et des paris, d'une langue ou d'un verre partagés, n'est-ce pas là qu'on l'on vit un peu plus fort, que l'on ouvre soudain les bras aux autres, bonheur bien sûr fugitif, euphorie adossée au confort provisoire d'une week-end loin de ses bases (...) N'est-ce pas là que respire la magie du Tournoi. " 
Un peu plus loin, il relance comme on trinque : "En somme, le Tournoi c'est ça, des souvenirs de beuveries, de moqueries, de lendemains douloureux ? Alors tes revendications esthétiques, l'amour du beau jeu, des relances folles, du French Flair, c'est dont là que ça se termine, dans ces pubs ou ces bistrots qu'étourdissent les rigolades des poivrots..." La force d'un écrivain consiste à rendre universel le contenu d'une expérience personnelle. 
Ami d'Antoine Blondin et de Jean Cormier dont les débordements trouvaient à s'amplifier au coeur des troisièmes mi-temps, Jean Colombier ajoute au sujet du Tournoi la composition de nos émotions, "la communion d'une foule, les adversaires sans ennemis, les cris sans haine, un stade comme une chapelle, le respect d'une cérémonie qui paraît vieille comme le monde, les matches toujours les mêmes et toujours nouveaux, les habitudes prises pour ne point vieillir, la nostalgie année après année du temps qui passe et, avec elle, l'idée insidieuse qu'un jour il faudra quitter cette grande famille, mais rien ne presse parce qu'au fond de nous palpite cette certitude qu'avec le Tournoi la terre continue de tourner dans le bon sens." Ici quinze fois plutôt qu'une.

119 commentaires:

  1. Beau texte un peu nostalgique quand même; et c'est normal, pour "x" raisons. Du coup je vais de ce pas acheter cet hors série que tu as fort bien vendu et qui me tente.
    Une remarque -un peu vache, mais c'est normal pour moi- m'a sauté à l'esprit durant la lecture. Que deviendrait ce Tournoi si les "Sud AF" devaient y arriver, comme çà nous pend au nez?


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    1. Ce ne serait plus le Tournoi. Mais ce n'est pas d'actualité. Fort heureusement.

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  2. Nous devrons donc boire le calice jusqu'à l'hallali...

    Comme le montre ce billet, le Tournoi reste encore chaque année comme un îlot de calme et de traditions au milieu d'un flot de boue, de bruit et de fureur.
    Dans son histoire plus que séculaire, les cas de matchs annulés sont rarissimes (1972 et le Bloody Sunday de Derry, le froid polaire de 1985 (mais où est passée la paille d'antan qui empêchait les terrains de geler ?), le Covid en 2020), à part ça, sauf oubli, quels matchs du Tournoi n'ont pas eu lieu depuis la fin du 19ème siècle ?
    Il y a du rituel là-dedans, quand dans une planète "mondialisée" les peuples se resserrent et se crispent sur leur identité en se faisant la guerre par tous moyens, le peuple européen du rugby, lui, se retrouve dans le Tournoi, et bataille sur le terrain pour mieux se retrouver uni après, jusqu'à l'année suivante.

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    1. Il n'y a que deux matches annulés. En 1972. Et justement, j'évoque la visite des Tricolores en avril de cette année-là, qui mit un peu de baume au coeur des Irlandais.

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  3. le tournoi reste un moment sacre comme un pelerinage accompli avec la devotion requise a ce jeuet propice a l aventure pour les supporters de quoi se constituer de sacres souvenirs de ces escapades
    la demission de Laporte la meilleure action qu il a faite pour le rugby francais mais pourquoi les 49 /100 qui l ont soutenu ne partagent ils pas son chemin il faut assumer ses choix

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  4. C'est un fait beaucoup de hors sujets en ce moment en ovalie et le monde sportif. Des touches directes, des fautes au sol, de mains de goût, de d'égouts, ça s'écroule ça se relève à la barre, ça déroule dans les journaux.
    Bon, le hors série remet un p'tit peu d'ordre dans le sens de la hauteur d'homme, d'âme j'sais pas. J'ai pas de souvenir de match du tournoi reporté à par le CAC oh vide mais j'en ai sur certains ayant joué avec un plâtre, une luxation....
    Avant on franchissait le fil, la barre en l'enroulant. Maintenant on la Fosbury plus haut. Ça passe où ça flop.
    Ce qui déterminait ces moments grandioses ou plus douloureux c'était ce côté chevaleresque pas toujours maitrisé mais côté ouvert aventure. Aujourd'hui tout doit être pesé, considéré, débriefé, millimétré pour un ticket chic. Bon y a encore tous ces chocs. Même les talenquères disparaissent pour des tribunes.
    Et on voudrait boëriser la coupe d'Europe.Heureusement que le ballon est encore ovale et que la bière coule toujours dans les choppes.
    La cabane est tombée sur Ber nie. Un autre
    Calife pour porter le calice, et une vraie élévation ?

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  5. 2023 année du sacre ou annus horribilis ? si sacre il y a , on oubliera les tempêtes , si élimination en quart ou demi , alors ce sera un tsunami dans notre rugby ....Heureusement que nos journalistes écrivains ne vivent pas cela , ils seraient plus au bar qu'au stade ....

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    1. Temple Bar, rue de la Soif, Soho, Princess Street (mais surtout Rose Street, plus prisée) et ce centre-ville de Cardiff sur lequel est adossé l'Arms Park devenu Principality...

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  6. Aussi loin que je me souvienne de mon enfance 1968 fut mon premier Tournoi des V Nations sous les commentaires du voisin Lomagnol le Mauvezinois Roger Couderc. L'académie de médecine suspendait arbitrairement la consultation pour s'engoncer dans un fauteuil cuir assoupli des années 30 que je partageais avec mon Père assis sur l'accoudoir. Le rugby noir et blanc prenait une autre dimension sacralisé par ce rite d'hiver dans une des belles pièces de chez Pierre de Fermat ou nous vivions. Le silence était rompu par la voix pyrénéenne de mon Père qui commentait pire que Roger (1971)et qui donnait du relief à une retransmission des plus plates comparativement à aujourd'hui. C'était la messe du samedi après-midi ou il était impossible de déroger à cette tradition malgré une salle d'attente bondée ou coulait bon train le patois et les potains des fermes environnantes. Ces dames savaient qu'il fallait en passer par là. L'avènement de la couleur donnait une autre dimension et l'arrivée de Pierre Albaladéjo donnait de la consistance technique aux commentaires épistolaires et dramaturges de l'ami Roger. Ainsi s'écoulèrent des années heureuses bercées par le rituel du Tournoi qui devint celui des VI Nations en 2000. Si la tradition familiale est toujours respectée, tout le sacro-saint a disparu et s'est délité au fil des ans, seul compte les matchs, les hymnes et le public. Croke Park en 2007 fut pour moi un souvenir merveilleux partagé avec mes copains de rugby grâce à une victoire inespérée via un essai de Vincent Clerc en fin de match. Le public irlandais point chauvin nous serrait la main et nous félicitait malgré la défaite. Incroyable ! Puis un petit tour au QG 5 étoiles de l'EDF pour partager dans les sous sols la victoire céleste. Une découverte pour nous ou se mêlait alcool, puros, jolies filles, rires et mondanités à gogo. Rien de tel pour commencer la méga-fête cachée des regards puritains avant d'aller finir la nuit à Temple Bar ou nous étions attendus bras ouverts par l'escadrille irlandaise des buveurs de bière. Le retour à l'hôtel fut rase motte. Voilà en quelques mots bleus l'histoire d'un tournoi qui a su garder sa saveur, ses anecdoctes ou seul le feu de cheminée a perpétué la tradition familiale. Les matchs passent, les victoires effacent les défaites, les grands chelems s'empilent, certains joueurs vous tatouent la mémoire du sublime ovale et de l'improbable joie de voir vos héros gagner, reste le mot "Tournoi" celui de preux chevaliers qui donnent tout pour une bannière et une princesse.

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    1. Joli, Tautor... On a dû se croiser à Temple Bar en 2007. Je n'étais pas encore interessé par les havanes mais 2007 fut un grand moment historique, oui. Où Vincent Clerc a gagné sa place au Mondial. "Certains joueurs vous tatouent la mémoire du sublime ovale"... J'adore.

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    2. Sans oublier le rôle de nos pères... Le Tournoi, le terrain de nos pères, "Field of our Fathers".

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  7. Vous me faites pleurer....Sans aucune ironie. Car je pense que là est "la chose". Le vrai de cet intérêt que l'on peut porter à une activité humaine dans toute son amplitude et non dans des chiffres et des résultats; quand bien même ils font grand plaisir quelquefois. D'une vision panoramique et d'un coup d'aile à la Wim Wenders, il est d'une évidence totale, éclatante et d'une pure évidence que le rugby s'est totalement dévoyé. A l'image de la société d'ailleurs. Et, quand bien même l'histoire nous montre qu'il a toujours évolué afin de s'adapter à de nouvelles techniques et règles afin de conserver au jeu son intérêt, la rupture "capitaliste" de 95 à détruit l'âme de ce jeu, de cette culture, de ce monde. Point, pour moi.



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  8. https://ovaleensemble.fr/pourquoi-le-collectif-ovale-ensemble-a-decide-de-demissionner-du-comite-directeur-de-la-ffr/
    Je sais que certains ici vont sauter à pieds joints ne sachant rien faire d'autre que ça et d'y aller de la diatribe du partisan mal embouché ou mal éclairé à rabâcher les mêmes revendications. Je comprends mais je ne partage pas cette fécondité à faire valoir l'absence d'éthique, l'absence de moralité, le manque profond de respect pour tous les bénévoles et tous les amateurs qui portent l'ovale dans leur cœur comme une pierre précieuse alors même que le Cardinal et tous ses sbires se goinfrent sans retenues ni vergognes sur le dos des principes du droit associatif. Un jour, quelqu'un m'a traité de Montagnard en faisant allusion à Robespierre, il ne savait pas que je suis Pyrénéen depuis plus de 6 générations et que Plutarque disait que les gens de la montagne soutenaient avec force la démocratie et ceux de la plaine l'oligarchie. Voyez en la Montagne un symbole de Liberté selon la tradition des Lumières de Montesquieu mais aussi pour être plus biblique à celle des tables de la loi reçues par Moïse en haut du mont Sinaï. La déclaration des Droits de l'homme n'est autre que le Sinaï des droits de l'homme. Tout ça pour dire que la spiritualité devrait conduire la base vers les sommets et qu'aujourd'hui, le rugby français ressemble plus au bleu sanguinaire des poilus oubliant que William Webb Ellis a donné son nom à un trophée qui nous tend les mains. Alors la Concorde devrait être la seule raison objective d'un rugby malsain, empoisonné par des cupides et sans têtes qui n'ont d'ego que la carapace qu'ils portent.

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  9. Horeb, Sinaï, Moïse, Décalogue, faudrait l'arbitrage vidéo pour retour sur une phase de jeu qu'est pas claire du tout, pas sûr que l'arrivée en terre promise ne soit pas précédé d'écran ou de quelque entourloupe avec lesquels on aurait pris des libertés entre rêves et réalités.
    AH Je viens d'écrire un long commentaire sur tout ceci et puis me relisant (pour corriger les fautes), j'ai eu peur de vous infliger une énième diatribe partisane mal embouchée, qui vous aurait fait sauter à pieds joints (qui ne saute pas ............) et c'est pas bon pour la santé, donc clic, supprimé, page blanche vive la Montagne et la Plaine.

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    1. “Le courage, c'est de ne pas avoir peur.” Jacques Chirac, Corrézien s'il en est un !

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  10. Début pénible pour Urios ou le travail va être essentiel pour remonter la pente et se qualifier. Mais comme dit Bezy, les joueurs doivent aussi se retrousser les manches. Match de milieu de tableau peu transcendant pour en retenir quelque chose d'optimiste pour les 2 équipes. Le VII en Australie semblerait faire des étincelles, pour vu que ça dure.

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  11. Victoire catalane sans conteste qui relance le classement pour la relégation. Parra est éblouissant de lucidité contrairement au 14 perpignanais qui a pris un rouge mérité. Pour des gestes aussi volontaires et stupides, la sanction financière serait la règle pour le joueur. Collazo a du souci à se faire tout comme Urios. La planche est savonné voire vermoulue. Enfin Vahaamina, fin de carrière en vue pour commotions trop nombreuses.

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  12. Très intéressant de regarder le VII et de voir autant de talents, de phases de jeu simple et efficace bien loin du rugby boum boum du top 14. Fidji, AFS et AB au dessus du lot dans l'esprit du jeu. Françaises et Français en 1/2 finale super !

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  13. Victoire à la Pyrrhus du R92 sur le cordeau, un match nul aurait été plus équitable. Hastoy grandit, remplacera NTK bien tiède ces derniers temps. LR sera dans le dernier carré avec ce volume de jeu et sauf blessures.

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  14. jamais je n avais vu cet Hastoy illuminer un match de cette maniere hyper creatif finisseur et buteur carton plein une partie agreable indecise et une avalanche d essais
    beaucoup de commotions des arrets videos qui s eternisent ont assombri ce duel
    une pensee pour la garde du bonnimenteurils ont pri un carton rouge mais refusent de quitter leurs tenues de vassaux cupides

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  15. Diable,une jolie chronique toute neuve pour nos anniversaires ( pas trop dur Sergio ?), completely zaped.
    Nous fûmes très occupés, mais enfin libres, les marmaillous sont dans l'avion, avec leurs précieux smartphones, c'est le principal!
    Demain retour dans le dur pour une trilogie golfique avec deux couples de Boers pur jus ( de malt), que St Andrew nous protège sur le parcours,que William Webb nous inspire au Club House, et si Bacchus peut aider c'est pas de refus!
    Bon,c'est pas le tout, j'vous cause plus de moi,pourtant j'aime bien.
    Mais la Ritchie nous prends lâchement par les sentiments, le Tournoi, forcément!
    Comme Tautor, comme tous ici c'est toujours un plongeon dans le passé, des souvenirs de pur bonheur, avec d'énormes morceaux de nostalgie dedans.
    Et d'abord l'Arm's Park, en 70, mon sémillant Papa harcelé de toutes parts par une horde de messieurs très comme il faut, mais très équipés de flasques rutillantes et débordantes.
    Et le chef d'orchestre délaissant ses troupes pour que les 60.000 gueules rouges chantent a l'unisson !
    Comment oublier tout ça, comment ne pas pretexter une soudaine envie de pisser, une fois tous les deux ans, pour faire passer discretement cette boule dans la gorge !
    Allez, le Tournoi, notre histoire !

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    1. Weekend anniversaire à la truffe, Janlou. Ah, le secret de la truffe...
      Toulouse a su jouer dans l'axe et les intervalles pour prendre progressivement l'avantage et gagner son match à 5 pts contre Montpellier qui n'a pas su le faire quand ils ont eu le ballon. Sa charnière pas inspirée pas plus que St Andrew dans son analyse.
      C'est aussi comme ça, entre autres, que l'EDF devra jouer et pas que dans la dépossession si elle veut continuer à écrire l'histoire bleue.

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  16. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  17. Suis au ST, encore une victoire bonifiée, longue à se dessiner avec une 1ère mi-temps montpelliéraine. Scénario inverse ensuite avec trop de pénalités, 2 cartons jaunes alors que l'arbitre prévient et un Ange qui crève l'écran. Le débat, c'est la multiplicité de ces fautes stupides, volontaires et chroniques qui conduisent aux cartons pénalisant l'équipe. La carence de buteurs reste aussi une plaie permanente. Faudra t-il inventer l'abcédaire du bon buteur ? Et toujours cette longueur de temps pour faire les mêlées, rien ne change. En conclusion, le "Goré" alterne le chaud et le froid comme toujours, a au moins un titre de Champion de France à son actif.

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  18. Toulouse malmene en 1ere mi temps avec un jeu sterile sans prise de risques a presente un autre visage par la suite grace a l inefficiacite des buteurs Aldradiens ces derniers commettant tant de fautes qu ils ont subi l envie retrouve des Capitoliens
    pour en revenir a ce cher tournoi le lyrisme les envolees de Roger COUDERT malgre ses carences du jeu apportaient bien plus que l atonie des consutants modernes

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  19. Je viens de finir la lecture - lente, comme à l'ordinaire - du hors série de "L'Equipe" sur les "15 grands tournants du Tournoi".
    Si le nom de l'Italie est citée dans le titre, implicitement: "Tournoi des 6 Nations", elle ne joue aucun rôle dans l'ensemble de l'histoire, ce qui me paraît normal.
    Somme toute assez peu de remarques. Quatre réflexions en tout, finalement.
    1- Lu avec plaisir et intérêt l'article introductif de Jean Colombier. Donc, j'ai opéré quelques recherches et suis tombé sur une vidéo de la FNAC (et de l'INA) - Le Balcon (1991)- dans laquelle il est interviewé autour de la prison Saint-Paul de Lyon à côté de la Gare de Perrache, à propos de son roman "Les frères Romance". Intéressant et sympathique. Sujet court (6'07") intéressant: à voir.
    2 - Michel Crauste, page 17, dit "Attila", parce que "rien ne repoussait quand il avait décidé d'asséner son fameux plaquage à la gorge" dixit Henri Garcia. Autres temps, autres mœurs! J'ai vu, de mes yeux vus, l'ailier droit anglais Jackson , mis à l'horizontal -deux fois dans un France - Angleterre- par deux bras tendus par Michel Crauste, alors qu'il avait été pris à contre-pied.
    3 - J'ai beaucoup aimé les remarques de Pierre Berbizier sur l'évolution du jeu et des règles. En particulier, sur l'arbitrage. La vidéo "tuant", d'une certaine façon, et l'arbitre, et la continuité du jeu. Plus beaucoup d'âme dans un jeu constamment découpé par des arrêts et des retours, détruisant en permanence le déroulement sensible d'une partie. Comme si on s'amusait à donner sans arrêt des coups de ciseaux dans le "fil d'Ariane" ou si l'on interrompait une démonstration de Dominguin durant la faena, sous quelque prétexte futile.
    4 - "La génération perdue" (page 37). Exact. De la Coupe du Monde 2011, en passant par celle de 2015, jusqu'à celle de 2019,rien ou presque. Quasiment aucun souvenir, ni sur le jeu, ni sur les joueurs. Affolant!

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    1. Excellent intervention, André, comment souvent. Tu as peut être la lecture lente mais sûre. Sue doient dire les autres puisque tu es le premier à publier un commentaire traitant du contenu de ma chronique. Et pour cela je te remercie.

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    2. Je ne connaissais pas l'existence de cette vidéo que je vais m'empresser de regarder

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    3. Crainte, c'était le Mongol davantage que Attila.

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  20. Albert Ferrasse pourrait-il être président de la FFR aujourd'hui ?

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  21. Oui, certainement. Autrement peut-être, mais oui.

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  22. je viens de lire que Skrela est revenu sur sa decision de demissioner etrange non et si rapidement et que de plus il dispose de 2 logements de fonction a Marcousssis
    si lui aussi se met au niveau de Rives quelle deception

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  23. Bon, c'est de la science-fiction, mais je ne vois vraiment pas ce qui empêcherait notre Tonton Albert, aujourd'hui, d'être président de la fédé.
    Juste pour étoffer un peu le propos, certes "Bébert la godasse" au début des années 50 n'était pas un seconde ligne gentil-gentil, si l'on se rappelle les règles du jeu à l'époque, des gentils-gentils y'en avait pas trop, hein ????
    Mais après, son parcours quand-même, arbitre et plutôt pas mauvais avec la finale 1959 RCF/Mt de Marsan, on connait son rôle à Agen, président 20 ans, et puis la Fédé toujours président 23 ans, et encore président de l' l.R.B 8 ans, de la FIRA ...., ardent partisan de l'organisation d'une CDM il en fut un ardent défenseur et l'un des protagonistes, c'est d'ailleurs lui qui remet la première en 1987 au capitaine N.Z.
    Et puis, hé, ho, il fut le dernier résistant à l'avènement du professionnalisme.
    Enfin, à Agen son café portait le doux nom de "café Le Fair Play", alors.
    Bon, des carabistouilles entourloupettes et croche-pieds, n'en a pas été avare, surtout dès que ça touchait de près ou de loin son S.U.A, y sont un paquet à pouvoir en causer, de notre ami Christian à notre ami Max ou notre ami Didier, quelle époque.
    En plus ces enfoirés de mangeurs (et envoyeurs) de pruneaux, pas en odeur de sainteté en pays Coujou où y nous en ont fait des misères avec le père Brennus !!!!!!
    Allez, c'était avant, c'était pas mal.

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    1. Le problème c'est surtout que tout était-est tjrs prévu pour qu'après élections du cador la république bananiére se mette en place. Alors Tonton aurait pu être là pour flinguer tous ceux se mettant en travers de son chemin et faire ces petites affaires.
      Seule point positif effectivement cette fondation pour les blessés de "guerre". Un peu comme Total pratiquant sa propagande écolo démago.
      Restait aussi déjà à anticiper pour lutter contre les godasses bébertistes et autres mauvais coups
      de l'époque. Mais ceci était une autre histoire.
      Sinon, mangeurs de pruneaux ou coujoux, pareil au même à l'époque des Fite et consorts chez les rayés noirs et blancs.

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    2. Et ne pas oublier ce qu'il a fait en AFS, en très positif bien sur.A part ça je n'oublie pas des affaires contre Beaumont de L

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  24. J'étais jeune adolescent quand je cotoyais tous les dimanches à Rimbez, dans une chasse privée "Bébert" et ses acolytes dont Guy Basquet. Certes des fusils avec des chiens racés plus ou moins adroits mais surtout de grossiers épicuriens, buveurs de bons crus, aux rires mafieux, aux puros havanesques et aux digestifs locaux des plus renommés. Parfois, il venait taquiner mon Père au ton solennel et moqueur de "Alors Docteur, vos chiens". Et mon Père de répliquer "rien ne vaut un corniaud Messieurs, tous les paysans en ont un" ! De temps en temps, Tonton, moins imbibé qu'à l'accoutumée, parlait rugby ou culture. Mon Père guettait ces moments là, amusé par son vernis de bonimenteur commercial qu'il fût. Cela lui permettait de montrer la différence qu'il y avait entre des chasseurs endimanchés et un médecin de campagne littéraire voir latiniste. Tonton nous invitait à sa table dans ces moments là et se levait toujours pour serrer la main avec beaucoup de respect et de déférence. Sinon, Ferrasse, un homme de pouvoir, oui. 8e de finale au Stadium de Toulouse en 1970, Agen Beaumont, il agitait le mouchoir blanc en direction du terrain depuis la tribune centrale alors que Beaumont dominait copieusement le SUA. Un essai refusé à 3 reprises ou Barrau laissa sa clavicule et quelques coups francs imaginaires ont permis à Dehez de battre la Lomagne. Un souvenir gravé à jamais comme la chasse. Nous avions cerné le personnage, affable, gouailleur, féroce en affaire et intransigeant avec la contradiction. Il ne comptait pas son argent grâce à une entreprise florissante faite de relations et d'amis du rugby. Au delà du personnage haut en couleurs, je retiens la fondation à son nom, oeuvre pour tous les blessés du rugby lui qu'on surnommait "Bébert la Godasse".

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  25. Autre satisfaction, de voir Roumat en EDF, prédiction que j'eus des les premiers matchs cette fin d'été avec le ST. Contrairement à Aldritt, il fait vivre le ballon en plus de les prendre en touche. A ce rythme, il sera meilleur que le maritime.

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    1. et moi ça fait longtemps que je le dis, et suis content que tu le dises aussi. Par ailleurs j'ai écrit qq part que Macalou et ROUmat feront la CM comme titulaires

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    2. Les mauvaises langues du clubhouse local lui trouvent un peu la grosse tête voire une tendance à s'échapper un peu.
      Ce n'est pas mon impression mais comme je dis toujours, il faut attendre une après-midi pluvieuse contre de rugueux Irlandais ou Ecossais pour apprécier la valeur "morale" d'un joueur (c'est aussi ça, le Tournoi).
      En attendant le potentiel et le bagage technique étendu sont là (comme Macalou, mais qui peine à s'affirmer, je trouve).
      Pour ce qui est de Ferrasse, je ne vois pas trop l'intérêt de "comparer" et supputer; c'est un peu comme si on se demandait si Crauste pourrait jouer en EDF maintenant: hors-sujet.
      Quoique: en matière de coups bas fédéraux, il a fait école, l'Albert !

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  26. Un Bébert bis, non merci !
    Sans chercher à minimiser son action, considérable, on peut quand-même espérer une gouvernance plus moderne.
    On lui doit l'éviction de Jean Fabre, une félonie qui nous a coûté vingt ans de rois fainéants.
    Fallait pas s' étonner que le plus fier à bras escaladé le trône, un grand classique de l'histoire!
    On les veux compétents et honnêtes.
    Allez, c'est trop demander ?

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  27. "Bleu comme une balle ovale", manifestement, ne soulève pas l'intérêt des foules, c'est le moins que l'on puisse dire. Phénomène d'usure dû à la répétition des sujets? Vieillissement des troupes? Tout a été dit? Plus assez d'énergie durant la froide saison? Ou bien, seuls les sujets de pure actualité -les matches- rien avant, rien après, suscitent un peu de frémissement. Il est vrai que, moi-même, ai ce sentiment de redite, d'avoir vu, lu et su à peu près tout sur le sujet. Cependant, à chaque angle, à chaque chronique, une sensation de fraîcheur apparaît comme de la rosée et l'on peu s'apercevoir que la réflexion est encore possible, un peu comme dans sa propre vie que l'on essaie, je pense, de renouveler, de réinviter, de revivifier....jusqu'à l'usure finale et l'indifférence.

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    1. Cher André
      Usure sans doute. C'est l'effet de l'utilisation. Mais ici chacun réagit à sa façon. Certains au plus près de ma chronique, comme toi. D'autres avec des commentaires inspirés, des chroniques bis, des poésies, des pistes de réflexion ou bien tout autre chose

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    2. J'ai d'excellents retours sur la qualités des commentaires.

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    3. Qui impressionnent par la qualité de l'écrit, la richesse des références... ainsi certains qui auraient aimé laisser un mot se trouvent ternes et préfèrent lire que commenter

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    4. Après les 15 grands tournants, André, c'est comme l'Alpe d'Huez, c'est l'arrivée au sommet et les maux de jambes. Ensuite, il reste de se laisser tracter par les bretelles des remontes pentes pour la bonne glisse des mots, les ronds de jambes sur les courbes enneigées de l'esprit se régénérant en altitude, dans l'indifférence du vent. Après, pour le tapis volant, on verra...

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    5. Mis à part André, qui a pu se procurer ce Hors Serie Tournoi ?

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  29. André,
    Chacun puise son inspiration sur un mot, une phrase, une pensée, un fait et chacun a une plume bien différente de son voisin. De lire tout et rien, de réfléchir ou pas, de transmettre ou pas, qu'importe, l'ovale a cette transcendance de se jouer de toutes les situations, du dépassement ou du franchissement de soi, du perceptible et de l'intelligible pour nous conduire fugacement vers les rêves les plus fous, vers l'irréel ou vers l'abstrait voir vers l'immanence d'une chose ou d'un être. La lecture et l'écriture ne sont que la rencontre de deux hémisphères, de deux pôles ou la transmission ne trouve son salut qu'au travers de cette immanence opposable à la transcendance acquise. L'hypostase de Kant et de Spinoza est que "Dieu est la cause immanente et non transitive de toute chose" signifiant qu'il constitue valeur et intelligibilité à l'origine de la causalité, corrélat de ce qui fait qu'une chose est ou qu'elle agit ainsi qu'elle le fait. Du bleu au rouge selon l'oxygénation ambiante, point d'usure ni de vieillissement, une capacité a la critique de la raison dialectique (Sartre) ou "tout est intérieur à tout".

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  30. J'avoue que toute cette dialectique, bien éloignée, à mon sens, de l'ovale grand dénominateur commun qui caractérise cet lieu d'échanges, me perturbe un chouïa, paut être pas encore le niveau, ou plus prosaïquement le petit encéphalogramme plat très plat relevé par André vient souvent de l'enchevêtrement de réflexions qui sèment le lecteur, l'initiative prise par le porteur de plume anesthésiant toute adaptation situationnelle.
    Je constate aussi que dès que l'on s'éloigne donc de l'ovale, le collectif s'étiole et le référentiel commun devient inapproprié et incompris, non par la faute des acteurs qui n'en peuvent mais, simplement par un choix individuel qui, comme son nom l'indique, reste très personnel et ne suscite donc guère l'adhésion.
    Ceci n'empêche pas les échanges ni la continuité du jeu, même avec beaucoup d'accidents de parcours, sortes de rucks enchevêtrés, et puis tous ces chemins de traverse, de transgresse, de sagesse et de hardiesse débouchent quand-même toujours sur un intervalle surprenant, un renversement inattendu, un rebond capricieux qui redistribue à chaque commentaire l'équilibre de la partie, et ça c'est glop de glop !!!!!!!!!
    Sans ça, lire le raisonnement de JC Skréla, argumentaire pas idiot, maintenant donc Martinez, Mme la Ministre et tous les autres vont devoir attendre les élections, je comprend que ça les énerve de devoir attendre, d'autant que rien ne dit que le monde amateur, cochons de votants, leur ouvrira grandes les portes de la fédé, et plus les élections tarderont et si d'aventure l'EDF enchaîne bons résultats et victoires, peut-^tre les dernières marches jusqu'au trône un peu hautes ?????????????
    Allez, samedi l'USAP à Amédée, on va savoir de quoi sera nourrie la fin de saison, fol espoir pour un inespéré épilogue ou triste descente aus enfers comme fin de chapitre.
    Je sais pas vous, mais entre le climat social hexagonal et le morose monde à l'international, le tournoi des 6 pas la grande joie, hein, on vient d'avaler le tennis en AUS le hand sans émotion particulière, on est presque déjà à Roland et puis le tour, se pointent moult sports et étapes et leurs sommets, indigestion de produits marchands, saturation des appétits, je rejoins André pour penser que nous eux ils tous, tournent en rond, et comme les feuilles d'automne, emportés par le vent par le temps, s'envolent monotones tout en tourbillonnant.
    Allez, bonne journée.

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  32. Nini,
    Merci de relever le niveau et de remettre l'ovale sur la place publique. Je t'en sais gré comme d'habitude. Et nous sommes loin dans tes propos, comme les miens, du hors série rugby tournoi des 6 nations. Pour en revenir au terrain sans parler des affaires qui nous divisent, 14 retours en club du stage de Capbreton. A quoi sert de faire venir des joueurs de retour de blessures, une mi&temps dans les jambes et de déstabiliser ainsi les clubs ? Cross est loin du niveau international et Villière repart avec une entorse de la cheville. Reste le cas Hastoy, de loin, le demi d'ouverture en forme du moment. La logique n'est point respectée affaire de clanisme probable et de réseaux. Roumat de retour aussi ce qui donnera l'occasion au père de tenir une tribune. Du croustillant Nini, tiens la Lomagnole de la FFR s'est permise de toiser la Ministre des Sports, l'effet de l'ail surement et du Bouillacais ! Pauvre Skréla, toujours l'ombre de JPR ... Vu le match de l'Usap le weekend dernier, souci pour ta patrie, le Coujou pourrait se retrouver dernier. A regarder le sport, toujours par le prisme de la victoire, la défaite devient fade, indigeste et sa lecture est amère. Merveilleux sportifs qui arrivent en finale mondiale, football, handball mais qui perdent l'estime des supporters pire celle des lecteurs car ces derniers ont gâché leurs soirées. Heureusement, avec le CA Brive on se met à rêver en toutes occasions et ce grâce à Super Nini pour ne pas dire Super Nani ! Je suis heureux qu'André ait des lecteurs assidus, ferrus de rugby antiques et que finalement le blog trouve son juste équilibre entre rugby et ésotérisme.
    Bien à toi.

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    1. "Merci de relever le niveau..."..."rugby antique"..."critique de la raison dialectique..." ..."tout est intérieur à tout"....J'apprécie à leur plus juste valeur tous ces commentaires qui me réjouissent par leur réactivité et leur créativité. Bonne lecture du jeu par d'excellents joueurs.

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  33. Je pense que Skréla se rend compte qu'Ovale ensemble s'est fait avoir. Sauf que maintenant c'est trop tard...
    En démissionnant collectivement, avec l'appui à peine déguisé de la Ministre des Sports et la démission dans la foulée des 2 représentants de la LNR, Grill croyait mettre un électro-choc et forcer la main du Comité directeur pour une démission d'ensemble. Pas de bol, il s'est fait rouler dans la farine, l'inertie a prévalu et ... rien n'a bougé. Et en étant dehors et plus dedans, plus possible de peser éventuellement.
    Plutôt que de communiquer sur les places bonnes à prendre et donc à garder, Grill aurait dû garder son sang froid et axer les choses sur la responsabilité à pourrir ainsi la situation jusqu'en juin alors que la Coupe du Monde commence en septembre avec toute une organisation qui se prépare bien avant. Sauf que pour l'instant, c'est la bouteille à l'encre, avec un homme de paille qui succède à un autre.

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    1. Pipiou,
      en démissionnant en bloc ainsi que la LNR, Grill a fait pschiitttt comme dirait certains ! Ton raisonnement est trop simpliste pour être vrai mais pourquoi pas. S'accrocher aux morpions ne les tuent pas loin s'en faut. Cette démission collective, probablement calculée en amont laisse penser que des manœuvres sont engagées par ailleurs. Il faudrait relire Talleyrand et Napoléon, experts en écrans de fumée pour détourner l'attention et manœuvrer en souterrain. Le cardinal Mazarin a pris du plomb dans l'aile et sa fin de règne sera discrète, trop attaché à un casier judiciaire vierge. En attendant, un autre Occitan, Président intérimaire, Trésorier de la Fédération qui versait plus de 10 000€ par mois crevant le plafond autorisé de 9800 € d'indemnités requises au bon Dr Simon. Pour te dire la conscience professionnelle de cet homme qui a du valider d'autres magouilles dans le genre alors même qu'il a mis en place le Conseil de Surveillance Financière à la FFR. Rien que ça laisse le doute sur la virtuosité du Président, on le serait à moindre en pareille circonstance. Bon je peux me tromper aussi avec tous ces cols blancs !

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    2. Bah, Grill a de la ressource (et des réseaux, qu'il doit activer en ce moment).
      Mais sinon ça doit être comme d'habitude: on suppute, on suppute (y'a pas de sot métier !), mais on en sait le quart de la moitié, au mieux.

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    3. y en a qui savent, détrompe toi ! mais le silence règne car les fusils sont chargés et la chevrotine ne laisse pas de traces. Donc, comme au cinéma, "Silence, on tourne".

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  34. Piting, quand vous relevez le niveau, les copains, vous ne faites pas semblant... 🤪

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  35. le clan des laportiens desavoue par le scrutin avance que seul leur timonier etait pourri et que eux presentent toutes les garanties comme bonnimenteurs chapeau mais enfin leurs seules legitimitees etaient en relation avec Laporte donc le commandent expulse ils doivent suivrent le mouvement mais de perdre une partie du magot de la coupe du monde ils ne l acceptent pas
    SIMON comme toujours en premiere ligne des benificiares plus prompt a encaisser que de prescrire des remedes sains
    quand va t on dire sa suffit a Galtier convoquer tant de joueurs pour ensuite les renvoyes
    ne peut t il pas se contenter de 23 joueurs quelle avidite il penalise club et fruste les joueurs il se veut CESAR
    il a deja franchi le rubicon
    pourvu qu il ne nous repasse pas du rugby con

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  36. Et voilà Gabin VILLIERE, fracture du péroné peut être chirurgicale ce qui compromet sa saison et par là donc la coupe du monde. Reprise trop précoce en club ce qui interroge sur la crédibilité médicale et sur le staff managérial d'une part, d'autre part avec peu de matchs en club comment peut on être éligible en EDF et avoir le haut niveau mondial en un stage ? Impensable à 8 mois de la coupe du monde d'avoir une telle tyrannie avec les joueurs et d'en faire des "marches ou crèves" pour la gloire de porter le bleu de travail. Tiens, un qui ne perd pas de temps, BL à Capbreton pour se ressourcer avant le sprint final. Un pied de nez au PNF !

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  37. Pipiou,
    "Silence, on tourne", le scénario vient de sortir ! La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) doit vérifier si les règles de mise en concurrence ont bien été respectées autour de marchés liés à des prestations informatiques à la FFR. À la suite d'un signalement transmis au ministère fin janvier concernant des marchés passés par la fédération française de rugby, la ministre Amélie Oudéa-Castéra a demandé à la Direction des sports de saisir la DGCCRF afin qu'une enquête soit diligentée concernant notamment le respect des règles de mise en concurrence, précise le ministère. La DGCCRF vient d'être saisie en ce sens. le signalement émis au ministère en janvier porterait sur le développement et la mise à disposition de logiciels permettant le visionnage vidéo et l'analyse statistique de matches. Il est aussi question d'autres ressources informatiques. Il semblerait qu'en octobre, la FFR se soit lancée à la recherche d'un prestataire capable de fournir certains de ces services.
    L'enquête de la DGCCRF devra déterminer si un ou des contrats ont effectivement été conclus avec un prestataire et si les règles de la concurrence pour ce type d'activités commerciales ont été respectées. Parallèlement à cette vérification, les enquêteurs de Bercy devront contrôler si l'existence d'un possible conflit d'intérêts soulevée par le signalement reçu au ministère n'aurait pas conduit à favoriser telle ou telle société. En fonction des premières conclusions de cette enquête, la ministre se réserve la possibilité de déclencher, en lien avec le ministère de l'économie, des finances et de la souveraineté industrielle et numérique, une mission inter-inspections de l'IGESR (Inspection générale de l'Éducation, du Sport et de la Recherche) et de l'IGF (Inspection générale des Finances) sur la gestion budgétaire et financière de la fédération française de rugby. Le Président intérimaire, Alexandre Martinez, ancien Trésorier de la FFR, est déjà dans la tourmente. A croire que le Comité Directeur a un ver dans le fruit. Peut être aussi que le futé Skréla va réfléchir sur ses dires. La chevrotine n'est pas bien loin, les cochons risquent gros et le PNF est en embuscade. Il a raison BL de se détendre à Capbreton avant son retour à Paris. En conclusion, Pipiou, le scénario n'est pas si simple que ça comme dit plus haut.


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  38. Bah, un épisode de plus.
    La DGCCRF trouvera forcément quelque chose (en plus vu le rapport élastique de Laporte avec les règles, notamment financières, ça va pas être difficile).
    Et puisque le scénario est déjà écrit par l'équipe Laporte, soit s'accrocher jusqu'au bout du bout, si Martinez est mis en cause (et comment ne pourrait-il pas l'être ?), on désignera quelqu'un d'autre à sa place. Puisqu'on a choisi le jusqu'au-boutisme, on ira jusqu'au bout (soit jusqu'au fond).

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  39. En tout cas les ITW de Grill sont d'une autre tenue que les circonvolutions des autres "légétimistes" , élus dans l'aspiration d'un leader qui n'est plus.
    C'est clair, robustement argumenté et n'a pas varié d'un iota depuis les dernières élections.
    Pourquoi toujours chercher la basse manoeuvre politico-politicienne, juger les décisions des uns a l'aune des tractations malodorantes des autres.
    Grill ne se facilite sûrement pas la tâche en pratiquant la chaise vide, quoi que,mais sans avoir peur de forcer le trait on pourrait parler d'honnêteté intellectuelle, non ?
    Allez, suis un naïf optimiste moi, c'est plus reposant.

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    1. L'ambition (de Grill ou d'un autre) ne me dérange pas, pour peu qu'on en oublie pas, comme d'autres le font, l'essentiel (qui est rappelé dans la tribune dont parle Tautor ci-dessous).
      Simplement, pour parvenir à diriger la FFR, il faut forcément "entrer" en politique, et donc, nécessairement, se mouiller les mains à un moment ou à un autre.
      Laporte (et son équipe d'affidés) a clairement fait son temps, il faut faire place nette, et vite. Par principe, et parce que d'ici quelques mois, la France sera le centre de toutes les attentions du monde du rugby. Mais je n'oublie pas que Laporte disait en 2017 exactement la même chose de Camou et de son système; il faudrait être d'ailleurs naïf pour ne pas penser que l'équipe Grill ne compte que des chevaliers blancs drapés dans leur éthique. Ce n'est pas verser dans le pessimisme et l'aigreur mais savoir que le pouvoir corrompt, use, fatigue et que du compromis à la compromission la frontière est souvent floue.
      Le rugby de l'EDF a fait sa mutation sportive (y compris, paradoxalement, avec les moyens que Laporte lui a donnés), il faut qu'il fasse sa mutation dans ses instances dirigeantes (en instaurant un autre mode de gouvernance, et là, ça sera plus difficile).

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  40. Tribune du Figaro
    Une cinquantaine de personnalités politiques ont signé un texte collectif appelant le Comité directeur de la Fédération Française de Rugby, «clairement désavoué», à démissionner.
    "Longtemps, le rugby a été considéré comme l'école de la vie. On y apprenait des principes de vie : la solidarité, l'altruisme, le respect de l'adversaire, de l'arbitre, de celles et ceux qui donnaient au club les moyens d'exister. Au rang de ces principes, celui du respect de la démocratie, nous semble essentiel au fonctionnement de notre Nation comme au fonctionnement d'institutions telles que la Fédération Française de Rugby. Nous avions entendu avec satisfaction ses dirigeants, emmenés en 2016 par Bernard Laporte, vouloir démocratiser plus encore cette institution. N'est-ce pas en effet la meilleure façon de répondre au mieux aux attentes des clubs amateurs ? Attentes sportives bien sûr, mais aussi sociétales pour que le Rugby soit réellement une école de la vie et que la Fédération joue son rôle de "corps intermédiaire" en matière de politique publique du sport en France.... ". Je me doute que pour beaucoup le Figaro n'est pas le journal de bord cela va sans dire, pour autant il est rappelé avec raison ce que devrait être éthiquement notre sport. Pour connaître 2 élues au Comité Directeur, élevées au biberon du rugby amateur dans la plus pure tradition avec des pères joueurs amateurs, je m'étonne, outre leurs caractères bien trempés, qu'elles aient à ce point perdues le sens des réalités et du devoir citoyen. Avoir une promotion professionnelle, financière et politique (ligue et FFR) est en soi louable et requiert le respect. Néanmoins, à l'occasion, je ne me gènerais pas pour leurs dire de vive voix quelques vérités premières car au rugby on peut être tout et rien, du fanfaron au professionnel, mais on ne déroge pas à la loyauté et à l'intégrité. Aujourd'hui, ce Comité est tout sauf loyal, encore moins intègre qu'on ne le pensait et pour tous les bénévoles de France et de Navarre, il est temps que le Coq retrouve une certaine stature et non celle d'un avidé.

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  41. Absolument d'accord, et bien sur je pense connaitre l'élue dont tu parles, mais chut

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    1. Même couleur que toi 🙈😂

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    2. Si je me souviens bien, c'était il y a une quinzaine d'années, son père disait pis que pendre de BL

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  42. En écoutant Serge Reggiani et Boris Vian:
    "Messieurs, c'est un hasard affreux mais je jure devant Dieu qu'en mon âme et conscience en détruisant tous ces tordus je suis bien convaincu d'avoir sauvé la France."...."Et le pays reconnaissant l'élut immédiatement chef du gouvernement".

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  43. La soif de pouvoir est malheureusement devenue un sport professionnel aussi dans le sport. Relations d’amitié, de proximité, d'intérêts, carriérisme aigü, se mêlent pêle-mêle, s'emmêlent, se perdent en confusion pour aboutir à une inertie de la gestion. Formation de clans et apparition de nombreux glands félons jusqu'au trognon. De vie au beau fixe à gestion diabolique, avec ca va mettre en place une gouvernance éthique, qui oeuvre pour l'ensemble de ses disciples et pratiquants. Comment se remettre en bleu de chauffe sans repasser dans le rouge ? Peut-on laver blanc avant de laver plus blanc que blanc ? Même Blanco a laissé tomber les appels de Bernie au moment des résultats du vote. Machine à laver, machine détraquée...

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  44. Je viens de lire "Le Pilier: BLEUS DE CHAUFFE". Quel bel angle de vue! Et du style...Amusant, d'aplomb et agréable à lire.

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  45. J'ai essayé de regarder les espoirs, mais le commentaire était tellement publicitaire et chauvin que j'ai abandonné. Comme pour le vélo cet après-midi ou la retransmission a été coupée près de 10 minutes pour de la pub à 22 km de l'arrivée, sans même prévenir les commentateurs! Ce soir ils attendaient uniquement le foot! Le foot, le foot, le foot....Match de seconde division ou un truc comme çà....Carton rose!
    Je ne suis pas systématiquement contre la pub -quoique- si elle permet quelques retransmissions. Juste un peu de décence et d'intelligence. Si ce mot, "intelligence", a encore un sens dans le domaine de la pub?
    Je me demande vraiment ce que Magne fait dans cette galère? Les sous sans doute....?

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    1. Vu qu'il pleut sur nos vacances j'ai regardé aussi, et je ne comprends toujours pas comment les italiens ont pu perdre ce match !
      Mes deux compères, tout aussi Boers que goguenards, on pour leur part parfaitement maîtrisé l'art du persifflage !
      Allez les Bleuets

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    2. Le bleu de chauffe n'était pas côté pious pious français. Côté compersifleurs Boers par contre...
      Et côté buteur piou piou italien...

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  46. https://www.riveslecoffretcollector.art/
    Pour les amateurs de JPR ....

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  47. La quote-part de M. Rusigby.
    On fait semblant de pas s'y intéresser, pis finalement...

    "Un jour quelqu’un m’a demandé si je faisais partie de ceux qui avaient la nostalgie des tournois des 5 nations qu’on regardait à la télé. J’ai fait le malin en répondant que non, que je n’étais pas forcément nostalgique de ces matchs de l’équipe de France des samedis à 15 heures immédiatement suivis des deuxièmes mi-temps de l’autre match, à cause du décalage horaire d’une heure entre chez nous et les iles Britanniques. Pas nostalgique non plus des commentaires lointains envoyés par téléphone. Les français jouaient avec des Wallaby et les britanniques avec des Gilbert effilés au possible. Les deux modèles étaient bien évidemment en cuir. Ces matchs retransmis à la télé restaient un événement parce qu’à l’époque on avait le droit qu’à ceux-là et à la finale du championnat de France. Du coup, comme on le savait d’avance, on le savait d’avance, pour les jours de tournoi des 5 nations, même les écoles de rugby ne jouaient pas.
    Et puis pour une rentrée scolaire et sportive, pris par je ne sais quelle folie, alors que je devais avoir une douzaine d’année et convaincu par quelques copains, je décidai de ne pas faire de rugby et de m’inscrire avec eux au basket. C’était bien, sympa, même si à ma plus grande surprise, on ne faisait pas les déplacements en bus. Adieu curé de Camaret, petite Huguette et Bali-Balo… Mais c’était bien quand même. Un chouette sport, une belle ambiance, des bons potes, ça roulait bien… Quand tout à coup, en plein cœur de l’hiver, le drame ! Match samedi à 15 heures à domicile. Hein ? Quoi ? Comment ça match, samedi à 15 heures ? Et le tournoi des 5 Nations, comment qu’on ferait pour le regarder ? Le quoi ? Qu’ils m’ont répondu les autres… Ben le match de La France pardi ! Et là, les autres, ils savaient même pas de quoi je parlais. Z’en avaient rien à foutre du tournoi des 5 nations, de Roger Courderc, de Bala , de Rives, Joinel, pardo, Lescarboura et de tous les autres. Ils les connaissaient même pas…
    Ben, vous me croyez ou pas, mais c’était tellement une incompréhension pour moi que je suis retourné au rugby, rien que pour ça….
    Du coup, pour l’histoire de la nostalgie, ben je suis moins sûr."

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  48. C'est çà, oui....Alors, quand même, à tout-à-l 'heure et à demain.

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  49. Je serai à Wallon pour accueillir la pēna Baĩona donc bon début de tournoi à toutes et tous.

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  50. Et, par ailleurs, c'est qui cet Alexandre Martinez? Trésorier quand même et une bonne tête.

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  51. Hello à tous, pas de tournoi ici, du moins cet après-midi, sans hésitation les gens vers le stadium plutôt que vers les écrans, un peu/beaucoup la saison des Brivistes qui se joue tout à l'heure contre l'USAP, alors les Anglos y se débrouillent et s'embrouillent entre eux épiçétou !!!!!!!!!!!!!!
    Sera toujours temps demain de voir où qu'y z'en sont nos Bleus, on verra mais je crois que l'on surestime beaucoup nos amis transalpins. Bon, jamis été très bon dans mes pronos alors prudence quand-même, mais je ne les vois pas nous causer quelque misère pour ce match; je vois plus l'ange et tous ses compères prendre feu, brûler et s'éteindre doucement.
    Allez, ici le match est commencé depuis ce matin, déjà joué cent fois et gagné autant de fois, à suivre.
    Martinez, oui une bonne tête, en ces temps où les coupeurs de tête les biens pensants et les défenseurs des "valeurs de l'ovale" montent des guillotines chaque matin, espérons qu'il saura administrer pour le mieux et jusqu'au prochain scrutin la fédé, c'est tout le mal que je lui souhaite.
    Allez, bon wouiquindeu ovale à tous.

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  52. Tension au sein dOvale Ensemble dixit Blanco, crise à la LNR après la communiqué validant Martinez président FFR, bordel à la FFR, Laporte invité par les Bleus (pour lire la lettre de Moquet ?)... ya intérêt à gagner en Italie sinon...

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    1. Le rugby français a quand même le chic pour se mettre le nez dans le fumier. Comme si les ergots ne suffisaient pas...

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  53. Succès à l'arrache des U20 français en Italie (27-28), trois essais à cinq... et ça se joue sur une tranfo en coin... oups... la jeunesse italienne monte en puissance

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  54. Vu le début de match irlandais au Principality, je parie que demain, la presse française parlera moins de grand chelem pour 2023...

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  55. Carton jaune un peu dur contre L.Williams....L'effet Sexton sans doute! Mais, au-delà de çà, que les Gallois ont parus vieux!

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  56. La marque Trèfle lave plus propre dans le chaudron du Millénium. Des Irlandais ayant déjà tracé leur marque en territoire extérieur. Galles obligé de ravaler son poireau.
    L'EDF à côté de la tourmente à Cap Breton. Franchement la lettre de Moquet....
    Ça sera dans la tête et dans le jeu proposé de pas se faire amuser par les ritals comme les U20.

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  57. Angleterre -Ecosse, vraiment, un super match de rugby. A tous les niveaux et des deux côtés.

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  58. Formidable victoire Écossaise toujours aussi généreuse et Russel un maître de la passe offensive et l Irlande à démontre une folle maîtrise et une puissance cohérente et un Sexton indestructible que les Français nous démontrent

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  59. Parti au zénith pour une après -midi rugby, le ST a gagné non sans mal mais a déçu devant un promu qui n'a que le nom. Un Aviron Bayonnais, retrouvant son identité par un jeu d'avants pertinent, un Lopez haut de gamme et des arrières virevoltants. Côté Stade, pas de buteur, des mains maladroites et un jeu délié jusqu'au coup de sifflet final.J'ai pu discuter avec Kaino, Mauvaka et Clément Poitrenaud, un moment de simplicité, d'objectivité et de plaisir ovale et holistique. 3e mi-temps toujours truculente avec mes confrères de World Rugby. Et puis retour à la casbah pour voir la fin du top 14 avec le LOU vainqueur donnant un peu plus d'aisance et de crédibilité à Garbajosa. Victoire éclatante de l'ASM et d'Urios qui démontre qu'il reste un maître à jouer. Pour le CAB, je laisserai les commentaires à Nini, roi des Coujoux en soulignant que les Catalans sont moins d'être moribonds. Le caviar ou la truffe pour la fin, Ecosse Angleterre, match sublime dans l'intensité, dans l'esprit du jeu de mains, dans la correction, un mirage d'étoiles filantes ou les Écossais sont restés fidèles à leurs traditions. Un petit feu de cheminée pour regarder le RCT de Pom Fruit Juice enlisé dans le jeu des cistes pour le moins décousu. Belle soirée.

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  60. Pom,
    La rédemption est peut être arrivée. Victoire collective par l'envie et beaucoup plus de rigueur que les Cistes. Rien ne va plus pour Altrad, grève dans son entreprise, le MHRC qui boîte, Saint André peu locace, attention à la chute au sens propre et figuré. Santé l'Ami.

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  61. Belle équipe de l'USAP hier soir au stadium, joueuse et affichant de bonnes dispositions, en-face un manque évident de vitesse et d'imagination, rugby trop corseté analysé figé carré-carré sans rien d'ovale, juste Sanchez qui fait tout dans la maison mais la maison est grande .....
    Depuis le début de la saison je me fais la même réflexion en voyant défiler la cohorte des joueurs Iliens dans toutes les équipes -CAB aussi-, ces joueurs dotés de qualités physiques hors normes ne pratiquent pas un jeu collectif et on ne les entraine d'ailleurs pas pour ça, l'intervalle la passe la continuité du jeu le placement inconnus, on se sert de leur puissance pour taper cogner percuter collisionner, ça s'arrête là, les managers entraineurs et consorts les réduisent à cet emploi restrictif, ça fait la joie des talanquères qui percutent aussi avec des grands OUF OUH HMMM mais pas la joie pour le jeu.
    La fin de saison en bas du classement promet des drames à répétition à venir, des larmes des regrets des remords. En l'état des chose très sincèrement il faudra pour le CAB plus compter sur quelques accrocs de leurs concurrents que sur leur jeu pour s'en sortir.
    Et puis s'en sortir se maintenir, oui, mais pour quoi y faire, là est toute la question, c'est itou pour SP et USAP certes mais ça ne rassure pas vraiment.
    Pas vu Ecosse ni Irlande, vos commentaires semblent dire que pour notre EDF rien n'est fait n'est-ce-pas et c'est tant mieux, déjà mettons l'Italie à la raison, pas encore fait, et on parlera de l'escapade en verte Irlande après.
    Un soleil flamboyant vient de passer au-dessus des côteaux où pommiers et noyers sommeillent encore, bon dimanche à tous, là je file à la pétanque pour une petite partie en15 et les commentaires de Marcel sur le CAB l'EDF et les RETRAITES, tout glop !!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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    1. Pour des retraités, tout va bien, comme certains autres ici et là, rugby, pétanque, club house, champignons, Spinoziens entre deux cuvées pour notre bonheur, bon ce n'est pas le cas de bons nombres de retraités qui comptent sur leurs doigts pour vivre sans se plaindre. Allez, le rugby, un enfant gâté.

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  62. https://www.linkedin.com/posts/thierry-farges-74681a79_une-semaine-apr%C3%A8s-laccident-de-yusuf-tuncer-activity-7027656112178884609-1ay9?utm_source=share&utm_medium=member_android

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  63. https://www.rugbyrama.fr/2023/02/05/on-va-devoir-sexpliquer-jacky-lorenzetti-racing-semporte-contre-la-communication-officielle-de-la-lnr-10975064.php
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Article/Pierre-yves-revol-president-de-castres-il-faut-que-ce-spectacle-lamentable-s-arrete/1378902
    Le rugby se fragmente, se délite à l'aube de la coupe du monde. Provocation de BL à Capbreton, Altrad invisible enlisé par la grève dans son entreprise, un Comité Directeur en route vers le déraisonnable, un Président de la FFR élu par défaut, des présidents de clubs francs tireurs et une LNR girouette, des journalistes soufflant le chaud et le froid, la langue de bois à tous les étages, entraîneurs, joueurs des pions soumis à l'argent et au vent, des blessés de plus en plus graves et d'autres cachés et non dits, une décadence incontestable dans tous les secteurs sans parler du jeu devenu une rhétorique d'une platitude mortifère avec des règles de plus en plus discutables, le bateau ivre prend l'eau de toute part. Alors à 7 mois d'une échéance mondiale, nous donnons une piètre image avec les affaires judiciaires FFR et GIP, l'absence d'une majorité constructive et un ministère public des plus autoritaires, seule la médiation pourrait nous sortir de ce gouffre afin de sauver les meubles d'ici les vendanges. Ce ne sera pas un cru exceptionnel mais espérons que l'EDF cimentera toutes les failles en cours ou pas. Réponse à la fin du tournoi.

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  64. Des écossais qui chardonnent et étaient dans le bon écosystème.
    En espérant que nos français cocottent, je veux dire par là qu'ils chantent et pas qu'ils puent la défaite...
    MHRC et le gorêt qui s'enlisent dans le purin.
    Et à Brive l'effet colle à dzo n'aura pas duré longtemps... pour l'instant.
    Toulouse voit toujours la vie en rose sur son banc bien plus conséquent que les autres, notamment LR en difficulté. Racing il y a un autre problème que Lorenzetti maîtrise pas.
    Des rebonds, des rebonds, vous avez dit rebonds ?...

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  65. Se donner les clefs, pas donner les clefs, les maîtres mots de Galthié à ses joueurs.
    Au travers les conférences, la vie du groupe, il y a un, ce courant qui passe, un partage de ces instants entre tous qu'ils en sont gourmands d'y remettre les doigts pour goûter que c'est tjrs aussi bon.
    Après il y a en face 15 autres mecs qui sont là pour faire douter, pour essayer de dompter, pour faire tourner cette mayonnaise. Aux joueurs de rester les bons cuisses tôt de ces moments pour nous proposer leur menu phare de nos meilleures émotions...

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  66. Quelle indiscipline qui influence trop sur le jeu français avec un arbitre qui loupe rien, ce malgré 3 essais. Va falloir faire gaffe quand même...

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  67. Vu la difficulté à gagner contre l'Italie chez elle, il va falloir être sacrément optimiste pour penser aller gagner en Irlande après le match qu'ils ont fait eux à Cardiff...
    Trop de fautes, pas assez de consistance, des essais chanceux. Il faut resserrer les boulons.

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  68. Perso, j'ai trouvé l'arbitre dur avec l'EDF, même s'il y a beaucoup trop de fautes qui pénalisent le jeu francais. Pas assez joué dans l'axe aussi en 1re période notamment. Et certains pas encore au top comme Willemse, Ollivon, Aldritt, Moefana, Ramos pas tjrs top dans le jeu, NTM dans le bon et moins bon mais revient un peu. Des Italiens qui ont bien joué le coup.
    En Irlande c'est Barnes qui va arbitrer...

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  69. Victoire sans panache sans gloire dans un match durant lequel les Italiens ont joué plus vite un sacre accélérateur de particules ce petit ange
    N TAMACK RECONVERTI EN SNIPER il faudra un autre engagement face aux guerriers Irlandais peut être que Laporte reviendra animer la semaine des bleus

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  70. Drôle de victoire ou les italiens ont fait trop de cadeaux par maladresses en voulant jouer a l'Ecossaise en début de match. Nous nous sommes effrités après 20 mn de jeu offrant aux italiens un jeu bien léché et des coups francs pour trop de fautes au sol à l'image de ce que l'on voit en top 14. Fickou un coffre à ballons improductif majeur comme NTK insipide dans le jeu d'attaque. Ollivon et Aldritt idiots à bouffer du foin. Bon on gagne avec le bonus offensif qui ne reflète en rien la physionomie du match. Il faudra proposer autre chose devant l'Irlande, l'Ecosse et les Anglais. A quoi sert Mr Garcès mis à part briller dans les tribunes avec des lunettes d'intellectuel ? Reste que l"arbitre fut d'un excellent niveau, sobre et efficace. On en veut des comme ça en top 14. Enfin les commentateurs ont été un fois de plus soporiphique.

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  71. Discussion avec les arbitres il y aura, parceque certaines décisions étaient peu habituelles. 18 fautes sur une équipe "en défense", c'est pas innocent. Sans compter le côté tatillon de l'arbitre sur deux roulades, et sa façon d'arbitrer les contestes
    Ceci étant beaucoup de joueurs pas au niveau face à des Italiens qui ne l'oublions pas ont battu les Australiens il n'y a pas si longtemps

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