lundi 27 février 2023

Ah, cet essai !

Comme Philippe Sella avant lui, autour duquel les différents sélectionneurs construisirent leur XV de France entre 1984 et 1995 - premier sur la liste -, Gaël Fickou s'est inscrit dans le décor tricolore sans que depuis 2016 son nom fasse débat. On avait presque tendance à oublier à quel point sa présence sécurisait la défense française jusqu'à ce que les quinze plaquages assénés aux Ecossais - pour zéro raté - ne viennent le rappeler.
Il a aussi quelque chose de Yannick Jauzion: la haute stature, le délié facile, l'humilité non feinte, la discrétion assurée et surtout cette capacité à faire jouer autour de lui après qu'il ait fracassé la défense adverse. S'infiltrant aussi en déliés dans la faille pour en ressortir sans jamais faire le pas de trop. Il est - 77 sélections au compteur bleu - cette poutre maîtresse qu'un J.D. Salinger des comptes rendus ovales pourrait hisser haut !
Il y a quelques années de cela, nous devisions au calme dans le hall qui jouxte la salle de presse de Marcoussis, lui tout jeune appelé, peu au fait des us et coutumes tricolores. De l'histoire du XV de France, aussi. En particulier de cet art, typiquement français, d'une association des trois-quarts dans la vision généreuse, enjouée et altruiste du jeu construite au sein de l'Aviron bayonnais des années 10 et 20 du siècle dernier, sous la conduite du Gallois Owen Roe, et magnifiée ensuite par Jean Dauger, le père de tous les centres.
Un autre géniteur, plumitif celui-là, Denis Lalanne, s'était un jour étonné que Yannick Jauzion, qu'il avait rencontré aux Sept-Deniers, ne connaisse pas l'existence de Jean Dauger. De la même façon, Gaël Fickou - mais il n'était pas le seul - n'avait aucune idée de la place occupée dans la galerie des Illustres par celui qui était alors le manager de l'équipe de France, à savoir Jo Maso. J'espère que dans quatre décennies, pas un trois-quarts centre appelé à porter le coq ne restera coi lorsqu'on lui demandera ce que lui inspire le nom de Gaël Fickou.
Car à l'instar de ses glorieux devanciers - Dauger, Martine, M. Prat, les Boniface, Maso, Trillo, Bertranne, Sangalli, Belascain, Codorniou, Sella, Charvet, Bonneval, Castaignède, Jauzion - et ceux comme André Brouat, Patrick Nadal, Philippe Mothe et Henri Cistacq qui mériteraient d'avoir porté au moins une fois le coq sur leur cœur, le félin francilien marque son époque. On attend maintenant qu'il la transporte, l'inspire, l'élève vers ce sommet encore jamais atteint par un XV de France, à savoir ce titre mondial qui nous tend la main.
Avant le Crunch à venir, j'entends les critiques remonter mezzo voce concernant le succès bonifié obtenu au forceps face à l'Ecosse, dimanche dernier, au terme d'une rencontre chaotique, déstructurée, indécise et furieuse, dans un Stade de France en fusion. Mais rien n'est jamais parfait, et ce jeu ne dispose pas de note artistique pour satisfaire les jamais contents de la victoire, les ratiocineurs de la performance absolue. Tant mieux. 
Sublimant leur esprit de corps défensif en rage lucide pour conquérir un bonus offensif, utilisant chaque espace, chaque opportunité, chaque seconde des dix dernières minutes pour créer la cassure, les coéquipiers d'Antoine Dupont ont montré assez de ressources mentales, techniques et stratégiques pour réordonner à leur profit le chaos. Et celui qui, farouchement déterminé, déposa le ballon précieux dans l'en-but calédonien après avoir ouvert le côté fermé, s'est inscrit à cet instant précis dans notre mémoire ovale. En chimie comme en rugby, rien ne se perd, tout se transforme.

123 commentaires:

  1. Ah non Richard, comment peux tu oublier de citer Russel avant Owen Roe.... Point d'histoire fondamental que j'ai découvert dans ton anthologie qui raconte ce que le jeu à la française issu de jeu à la bayonnaise doit à ce premier Écossais nommé Russel😉
    J'en reste toujours admiratif de son homonyme qui marque et fait marquer des essais, y compris à l'adversaire😉
    Donc à l'origine directe ou indirecte de 4 des 7 essais d'hier après-midi.
    Quand à son compère de club ce n'est pas pour rien que dans mon équipe type, j'en fais le capitaine.
    Qu'il marque l'essai du bonus juste après avoir été désigné homme du match est un sacré clin d'œil.
    Mais quelle drôle d'idée de désigner un homme du match avant la fin d'un match. Voire de désigner un homme du match tout court.
    Superbe interview croisée de Finn et Gaël dans l'Équipe de samedi. Avec un sur titre "Finn pourrait être Écossais".
    Alors que ce sont les Français qui sont des Écossais.😉

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et bien non, Christophe. Russell entraîne Bayonne mais ne développe pas le jeu de passes comme Roe l'a fait.

      Supprimer
  2. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  3. Sans ratiociner, ça n'assassinera aucun autre centre que Fickou prenne l'image de ses aînés. En expérience chimique il peut y avoir de mauvaises expérimentations. Mais celle là va perdurer comme un parangon. Et beaucoup plus de régularité dans ses prestations.

    RépondreSupprimer
  4. Faire une manche sur l'homme du match qui ne représente qu'un 23e de l'équipe de France, c'est courageux. D'autant plus que vous le comparez à Sella ou à Jauzion, faut oser ! Lui, le coffre à ballon qui enterre plus souvent le ballon qu'il ne le donne, lui l'homme de la Seyne sur mer et du RCT. Passé au ST, il n'a rien gagné en 5 ou 6 ans et n'a pas laissé de souvenirs impérissables d'après mon cousin, concierge. Quand je vois que vous citez une pléiade d'illustres centres "Dauger, Martine, Prat, les Boniface, Maso, Trillo, Bertranne, Sangalli, Belascain, Codorniou, Sella, Charvet, Bonneval, Castaignède, Jauzion, Nadal, Cimarosti et Cistacq", de le voir cité, il va falloir qu'il montre autre chose. Alors oui il apporte le point du bonus offensif dans l'espoir que l'Irlande fasse un faux pas, oui il est le meilleur défendeur des lignes arrières sur ce match mais de grâce attendez la coupe du monde pour savoir s'il est cité comme le meilleur 3/4 centre de la planète. C'est un coffre à ballons, un travailleur sans relâche mais surement pas un génie sinon tout le monde en parlerait à mon sens. Après le passage éclair et insipide au SF, il a été mis sur orbite au R92 par Vakatawa sans avoir sa fulgurance car pas assez félin par trop de protéines, il n'aura jamais à mes yeux la signature d'un grand centre, d'un bon à coup sûr. Bravo et respect de lui avoir consacré une manche du blog. Je suis certain, comme vous, que les admirateurs vont sortir du bois y compris Mr Badin que vous avez gracieusement occulté.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Poche et Pif, je veux bien vous répondre, mais j'aimerais avant cela que vous vous présentiez... ici, sur ce blog, c'esst la régle de politesse. En tant que gentil organisateur, je connais tous les membres. Et tous se connaissent. Depuis le temps des Quinconces à Bordeaux, de Treignac et d'Uzerche. Et donc vous êtes ?

      Supprimer
    2. Quand à Monsieur Badin, comme vous dites, je ne l'ai pas "gracieusement" occulté (je vous sens ironique), mais il ne m'en voudra pas de penser et d'écrire (dans ce sens, c'est mieux) qu'il n'a pas marqué durablement l'histoire du XV de France, même s'il en a fait partie. Je dis cela pour en avoir parlé avec lui, ce qui est peut-être aussi votre cas.

      Supprimer
    3. L'idée ici n'étant pas de citer tous les centres français, sinon il manque Lux, Etchenique, Perrier, les Dourthe, Comba, Lombard, Glas, etc... Soyons sérieux, tout de même un peu, non ?

      Supprimer
    4. Mais là où vous avez raison, c'est que Jacques Cimarosti - toujours le sourire - a été international. Je modifie donc derechef la phrase dans ma chronique.

      Supprimer
    5. Les détracteurs compulsifs d'un joueur,capables de se noyer dans un océan de mauvaise foi pour ne pas se déjuger, aux limites du ridicule, empêtrés dans leur complexe de supériorité, ne doivent pas être légion sur ce blog ?
      Allez,ils ne seraient peut être même qu'un, va savoir ?

      Supprimer
    6. Il faut accepter de jouer sens contraire, Jan Lou. Son avis mérite d'être lu, surtout si c'est un avis contraire. J'aime ça et c'est la principe de ce blog. On peut tout écrire, dans le respect et la bienveillance. Le seul truc qui me gène, c'est que ce PeP ne se présente pas. En revanche, merci JanLou, d'avoir déposé le masque du pseudo.

      Supprimer
  5. Ah ! BCDEF .....
    F comme Fickou, nouvelle idole des centres français. J'avoue que je ne l'ai pas vue venir celle là tellement il fut quelconque à mes yeux depuis son passage au ST. A vrai dire, il ne m'a jamais fait rêver. Certes, il nous donne le point du bonus offensif, un symbole, et sur ce match il a donné une multitude de ballons comme il ne l'a jamais fait jusqu'alors durant toute sa carrière internationale voir en club. C'est un centre défenseur plus que de raison mais pas un attaquant pure race comme dans la liste des cités. Surement qu'il a su tirer profit de l'esprit de dépossession pour mettre plus en relief sa personnalité, je ne vois que ça comme explication. Il est vrai que nous traversons une période creuse depuis quelques temps pour les 3/4 centres qui doivent s'adapter à des schémas de jeu peu enclins à la spontanéité, à la vitesse, au coup de rein, au tchik tchak, au cadrage débordement et que donc ils sont gommés par l'obéissance prônée par le manager. Radradra est un des rares actuellement à sortir du conventionnel pour nous éblouir de son talent et d'être capable de jouer et de perforer sans profondeur avec le coup de rein qui le caractérise. Pareil en U 20, ils récitent la leçon bien apprise et les oreilles ne doivent pas dépassées du cadre. Le rugby champagne, cher à Roger Couderc, a disparu au profit d'une leçon collective bien apprise ou seul Dupont brille car il arrive encore et toujours à s'extraire du tableau noir pour briller à lui tout seul ou pour inverser le cours du jeu au moment ou on l'attend le moins. Lui n'est pas F mais le facteur X que tout le monde rêve d'avoir dans son équipe, N° 1 oblige.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'avis de M. Alain Sauné est très marqué. Contrepoint étayé. Le sujet Fickou est donc clivant. J'en suis le premier étonné. Ayant écrit avec mon ami Jacques Rivière sur le sujet du rugby au centre, je me plaisais à croire que GF était dans le Goths, c'est du moins ce que disent de lui adversaires et partenaires. Visiblement son cas fait débat. Intéressant

      Supprimer
    2. Richard,
      moi c'est Tautor . Sans mon autorisation, tu ne donnes pas mon nom en pâture. Et si ça ne te convient pas, ce que je comprends, dis le moi, je démissionne comme l'a fait Gariguette ou comme cela se pratique ailleurs.

      Supprimer
    3. Alain
      "En pature" ? A qui ? Les lecteurs de mon blog ? Tu déconnes ou quoi ? Après tu fais ce que tu veux et laisse Gariguette en dehors de ça stp. Ne blogue qu'en ton nom.
      Je souhaite vers avancer le blog vers autre chose. Sans pseudo. Tu m'accompagnes comme certains le font. Ou tu ne veux pas. Ce que que comprends. Quant à démissionner, comme tu n'as pas été engagé ni salarié ;-) tu n'as pas à le faire...
      Ce blog existe depuis 2011, ceux qui le suivent vont et viennent. Le blog reste. Avec un nouvel ADN.

      Supprimer
    4. ABCDE F ..... T comme Tautor

      Tu souhaites un nouvel ADN bien te fasse sans la médecine bien entendu ! Toutes ces années passées m'ont permis d'écrire sans retenu sur le Ying et le Yang du rugby et de partager en équipe mes pensées avec des soubresauts, des contradictions, des joies sublimes que seule la plume peut donner. La liberté ne s'aliène pas au seul ADN que tu souhaites imposer et nous, contributeurs, ne vendons pas de livres pour rechercher une gloire déjà acquise. Te voilà maintenant sur Tik Tok, là aussi on ne va pas chinoiser et polémiquer ! Perso, je trouve cela amusant et dérisoire mais fait parti d'un certain ADN mais pas celui du rugby. Je rejoins Marco sur son pèlerinage bien content qu'il est vu que la transmission se fait par l'écriture, la peinture et la mémoire de ceux qui ont transmis aux générations futures.

      Je tiens à remercier chaleureusement tous ceux qui m'ont apporté la contradiction en bien ou en mal qu'importe, j'en retiens l'ivresse et la justesse des propos. Né des Quinconces à Bordeaux, suivi de Treignac et d'Uzerche, par 3 fois, j'ai pu apprécier vos présences et la richesse de nos débats autour d'un ballon ovale et d'un art culinaire consommé. Toutes ces années ont remis au goût du jour cette passion cachée que j'avais pour l'écriture et la poésie adolescent. Je vous en remercie. Rien ne sera plus comme avant, écrire est un besoin en moi, de le partager est une richesse et de couper l'ADN est une erreur capricieuse. Certains pourront me joindre par d'autres canaux pour continuer à faire vivre notre ADN commun celui du rugby et de sa poésie. Les Quinconces avait un épicentre qui n'en est plus un et je cite en référence Victor Hugo qui écrivait dans Les Misérables "une partie de bagues au quinconce du grand bassin" et Stendhal, sous son pseudonyme Henri Beyle, une autobiographie inachevée sur "la vie de Henry Brulard".

      Supprimer
    5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    6. Quelle perte mon T'autorise très choque que Richard ait pu révéler ton nom je crois que tu as mon mail afin que je puisse rejoindre ton nouveau jardin amitiees

      Supprimer
    7. Allan, tu peux publier sous ton nom...

      Supprimer
    8. j'ai oublié de vous donner la citation d'Henry Beyle "je quittai l'hôtel et par économie pris une chambre sur le quinconce des Invalides".

      Supprimer
    9. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
  6. A ce niveau international, au final il n'est que des grands joueurs, ceux-ci centres donc, avec un quelque chose en plus que les autres n'ont pas -et n'auront jamais-, sans ça ils y seraient aussi, non ????
    Quand-même une sacrée longévité pour Fickou, et si on peut se rappeler ses années toulousaines où il passait plutôt pour un joyeux dilettante plein de promesses, le joueur a évolué ensuite, sans doute beaucoup écouté appris et travaillé ensuite pour être aujourd'hui un maillon dur et dorsal de notre EDF.
    Alors bravo, et oui je le vois bien dans la lignée des cités par cap'tain Richie, pas oublier non plus que la plupart des monstres de nos mémoires pratiquaient un autre rugby que celui de maintenant, on peut le regretter ou le louer, mais c'est un fait, et donc être admiratif de ce centre qui dans ce jeu de tempêtes et de collisions reste pour l'EDF un phare solide, insubmersible, un rocher auquel s'agripper quand ça tangue fort.
    Allez, vais vous dire, le meilleur centre l'ai côtoyé à Noisy Le Sec dans les 70, ARNEODO André, Dédé, un cep de vigne avec les jambes arquées de Lucky Luke, un placage net âpre dur définitif, même sur les bords parfois marécageux de l'Yvette faisaient pas les marioles les gars !!!!!!!!!!!
    Mais ça va vite, hein, pas anormal que le passé s'enfonce dans l'oubli, c'est la vie.
    En tous cas, la liste de la rubrique je plussoie.

    RépondreSupprimer
  7. Richard,
    Dans mon article sur l'Ecosse
    https://lerugbyestunjeu.blogspot.com/2023/02/la-france-et-lecosse-une-si-longue.html
    je cite un illustre historien du rugby français 😉
    Du coup j'ai rajouté à la fin de l'article, une photo
    https://vrac.2cbl.fr/files/2023/02/Russel_premier.jpg
    du paragraphe qui "m'arrange" puisqu'il y est dit que c'est un Ecossais "qui le premier sensibilise ses coéquipiers à l'offensive en leur inculquant la technique de passe".
    Et par honnêteté bien entendu, je ne me contente pas de le citer, parlant bien entendu de Harry Owen Roe le Gallois, resté bien plus longtemps (12 ans) à Bayonne.
    Mais pour les besoins de mon "admiration" (Ecosse avant Pays de Galles), ce clin d'œil de Russel de 1910 à Russel 2023 méritait que je puisse feindre "l'outrage" dans mon premier commentaire.😂

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ah oui bien sûr, Russell... bien vu, bien joué. Mais apprendre a faire ses passes n'indique pas la direction collective.
      Roe a mis en place le jeu "à la bayonnaise". Il n'y a pas de rue Russell qui descende du Petit Bayonne vers Saint Leon. Devenu stade Jean Dauger

      Supprimer
  8. Richard , Je suis désolé de lire que tu rencontre des joueurs de l'équipe de France qui ignorent tout des glorieux anciens ; ce n'est pas une faute c'est un sacrilège de ne pas donner aux nouveaux arrivants l'histoire de ce jeu ...Dernièrement je suis passé à Lourdes et me suis arrêté au stade ; deux murs sont peints des anciennes gloires Lourdaises et nationales ; j'étais ému de voir cela ; regarder ces portraits de ces joueurs mythiques ;voila ce que devrais faire le staff des EDF , faire faire le tour des stades comme Béziers, Mont de Marsan ; Dax etc ...( Bayonne ils connaissent et c'est tant mieux pour l'Aviron) afin de leur raconter comment ce jeu s'est construit autour des Dauga , Boniface , Prat , Moncla, Walter , Rives et il y en a tellement que je ne peux les citer sinon j'écrirai jusqu'à demain....
    Pour Fickou , je suis désolé , je préfère cent fois un Russel qui donne la balle a ramos (comme en son temps Gachassin en 66 a un Gallois dont j'ai oublié le nom ) car il joue et c'est ce que l'on veut , voir du jeu et la légende de Gachassin n'en a jamais été terni et Russel restera dans l'histoire de son équipe alors que je doute que Fickou y reste !!!
    quand à Haouas , c'est comme Rantanplan et les dalton , plus bête que méchant ; je serai peut être disparu quand le rugby deviendra un jeu a toucher et plus a plaquer ; que fais un cycliste quand il dévale le tourmalet , il roule a plus de 90 kms/h sur un vélo qui pèse 6 kgs et il met sa vie en danger a chaque seconde ; il le sait et il le veut ; on veut retirer du rugby ce coté agressif et rugueux et on met des cartons rouges pour rien ; les rugbymens savent que ce jeu est un jeu de combat et ils entrent dans l'arène en toute connaissance de cause ; le risque zéro n'existe pas et vouloir émasculer ce jeu c'est le dénaturer ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Stuart Watkins ;-) Tu as toute l'histoire dans le Hors Serie spécial Tournoi que tu as du recevoir ...

      Supprimer
    2. reçu et je déguste petit à petit ...quand au match de 66 , j'avais 15 ans et je me souviens de cette passe car je regardai les matchs avec mon père !

      Supprimer
  9. Bon, sic transit Pipiou (toutes les bonnes choses ont une fin), place au vrai blase pour continuer à découvert, en équipe (Jacquouille, c'est justement celui que l'on me donne dans la mienne, parce que ça rime avec fripouille, va savoir pourquoi...).
    Je ne sais pas si Fickou mérite la compagnie illustre énumérée plus haut (moi dans ma liste y'a un petit centre qui jouait à Colomiers avec Galthié à la bonne époque, Jérôme Sieurac, qui était une merveille d'intelligence offensive), et d'ailleurs je m'en fous un peu; mais je connais beaucoup d'équipes qui aimeraient avoir un patron comme ça derrière, montrant l'exemple, remettant l'équipe dans le bon sens, et capable encore du coup de rein de ses vieilles jambes pour prendre le trou et planter un dernier essai scellant la victoire. Comme quoi, et même pour un centre, pas besoin d'être flamboyant pour en imposer; tout le monde ne peut pas être Boniface (même Fickou doit savoir qui c'est, çui-là), Jean Dauger ou Codorniou , et même la plus belle fille du monde ne peut donner que ce qu'elle a. Et il y a une longue liste de joueurs, centres ou pas, dont aucun coéquipier ne souhaiterait se séparer, et donc que tout sélectionneur mettrait en tête de sa liste sans hésiter (tiens Richard, dans les centres pas flamboyants, tu aurais pu rajouter à ta liste Conrad Smith ou, d'une autre époque, Arnaud Marquesuzaa, mais bon, elle deviendrait interminable à force).

    Jacquouille

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Jacques, toi aussi. Je vois sur qui je peux compter ..

      Supprimer
  10. Bon c'est vrai que Russel a le mérite de figurer dans ton anthologie, et dans l'histoire de l'Aviron, mais c'est léger.
    https://www.bayonnais.com/histoire-de-laviron/les-annees-1900-1909/
    https://www.bayonnais.com/histoire-de-laviron/les-annees-1910-1919/
    Et j'ignorais l'existence de cette rue Harry Owen Roë (et même d'un parking qui porte son nom).
    Elle se situe entre le quartier Lauga et Saint Léon près du stade donc. Le quartier du Petit Bayonne c'est plus loin. Et il y a la Nive entre les deux 😉
    https://vrac.2cbl.fr/files/2023/02/rueOwenRoe.jpg

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans http://emakhorecolerugby.free.fr/spip.php?article165 on lit:
      "Cette ascension fulgurante est le fruit de la cohabitation de garçons doués pour ce jeu et de la rencontre avec deux britanniques. Un Écossais, Alfred Russel, amené par Albert Caudron, courtier maritime et dirigeant, venu parfaire son français, transforme une première fois le jeu bayonnais. Basé sur l’énergie, il passe à un rugby plus élaboré et plus offensif. ‘’Freddy’’ Russel aura ainsi amené l’Aviron Bayonnais parmi les meilleurs. Le départ de l’Écossais et une saison creuse incitent les dirigeants à se remettre à la recherche d’un autre maître à penser. Des contacts se nouent avec un club proche de Cardiff, au Pays de Galles, le Penrith Football Club qui, en mars 1910, viendra même sur la Côte Basque. Un an après, l’un de ses meilleurs éléments, Harry Owen Roe, accepte de poser, pour un temps, ses valises à Bayonne. Il y restera toute sa vie.

      Supprimer
  11. Noms, surnoms, pseudos, patita patata: tout y était déjà dans cette chronique, les pseudos et les noms véritables. Internet a de la mémoire 😉
    https://coteouvert.blogspot.com/2017/04/nouvelle-vague.html
    Et les échanges musclés, déjà aussi 😂

    RépondreSupprimer
  12. Perso, j'ai toujours écrit en imaginant que je me trouvais devant la personne qui était le sujet de mon texte. C'est pourquoi le pseudo me gêne. C'est schizophrénique. Passe encore en littérature. Mais ce n'es pas ce que nous faisons ici. Quand j'ai souhaiteme que nous nous rencontrions pour de vrai, en marge d'une phase finale, c'était pour sceller cela. Idem à Treignac et Uzerche. Aujourd'hui je suis heureux de voir que l'aventure se poursuit, en passant un cap.
    Signer de son vrai nom un commentaire fai de ce blog un monde à part, un think tank. Opiner ne suffit plus, à mon sens. Mais apporter un éclairage, une pierre à l'édifice, et s'identifier comme tel me donne l'espoir que nos contributions ne seront pas lettres mortes.

    RépondreSupprimer
  13. Voilà, pas grand chose de plus que cet essai à nom découvert, déjà connu dans l'enregistrement initial. Je sais pas si je vais vivre plus heureux, pas moins heureux en tout cas. Traversé la route pour aller de l'autre côté du blog, pas de circulation, pas vu déboulé de 38 tonnes, tout était calme ce matin. Bon j'ai bien vu qu'il y en avait 2/3 qui faisaient griz man, toujours les cent pas de l'autre côté...
    Je me rappelle Tautor, le sa me dit à Treignac où tu m'as accompagné à la pharmacopée du coin pour acheter un anti-inflammatoire avec ta prescription sur un parchemin, n'ayant pas de feuille professionnelle, signé quand même de ton nom avec ton tampon et prise en compte quand même aussi, par la pharmacologue du coin, que tu serais pas aller voir ce qu'elle avait derrière le chignon ou sous la jupe...
    Ça nous avait fait glousser. Je savais pas qu'on pouvait prendre une ordonnance de ce style. Anecdote sans commentaire de plus, mais sympathique.

    RépondreSupprimer
  14. Finalement, comme une boue soulevée du fond d'un lac par une accélération du débit de la rivière, le sentiment qui m'anime est celui d'une grande fatigue, d'un certain dégoût et d'un problème qui ne me cause ni plaisir ni intérêt. Je dirais même un énorme désintérêt. J'ai toujours adoré la liberté et mes tendances anarchistes vont vers le laisser aller/laisser faire tant que cette attitude n'entraîne pas de désagréments aux autres. Comme Brassens, je n'aime ni commander, ni être commandé, ni, d'ailleurs, être embrigadé. Toujours un peu réticent à m'engager, même pour signer une licence de sport quelconque. Les débats autour de ces noms ou surnoms, alias, pseudos m'ennuient profondément et ne sont pas mon combat s'il est celui des autres me semble-t-il. Ce lieu m'a amusé et intéressé . Le passage au niveau supérieur -que j'ai toujours refusé dans à peu près tous les domaines de ma vie personnelle- ne m'intéresse pas. Ce n'est pas dans ma nature. Finalement, cette sorte de professionnalisation des choses ne me concerne pas et, je dirais même plus, va à l'encontre de ma vision du monde et de la vie que j'ai assez suffisamment développé par ici. Et que l'on m'a laissé développer d'ailleurs. Cet espace, comme pour beaucoup était celui d'une terre sauvage où l'on pouvait errer un peu partout à partir d'un thème commun sans aucun autre intérêt qu'un certain plaisir. Je suis, profondément, un amateur et je pense que ce qui fait la richesse de la langue française, ce sont les exceptions.

    RépondreSupprimer
  15. cbl17 est mort vive Bernard Larrère !

    Je fais partie de ceux qui pensent que Fickou est très bon mais ne rentre pas dans la catégorie des Grands centres.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Visiblement ma chronique es clivante. J'adore. J'ai recu quelques sms très tranchés : pour ou contre et rien au milieu

      Supprimer
  16. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  17. Oui mais bon, une décennie en Bleu, sous quatre ou cinq sélectionneurs, autant ( ou presque) de capes que j'ai de printemps, le garçon est forcément au dessus du panier, a cause que les faits sont têtus!
    Bien sur on peut juger, classer même les joueurs selon son ressenti, ses attentes, encore heureux, c'est d'ailleurs l'activité principale du Bambou Bar les jours de tournoi Beach - Volley. (Oui, d'accord, les filles surtout)
    Parfois j'me demande si la concupiscence ne remplace pas la testostérone d'ailleurs, ou alors c'est le soleil?
    Allez, on peut même rigoler du clivant, un peu!

    RépondreSupprimer
  18. Chuis d'accord avec Zan Lou.
    A cause que !
    Et d'abord, non mais !

    (c'est quoi, au fait, l'adresse de ce fameux Bambou Bar ? la concupiscence clivante, comme un poisson dans l'eau !)

    RépondreSupprimer
  19. "Visiblement ma chronique est clivante. J'adore."
    Je comprends mieux alors ce qui se passe ici depuis trois chroniques😉. La suite en message privé.
    La règle pourtant simple à laquelle tu ne souhaites pas mettre en place est que tu sois en mesure d'entrer en contact particulier et personnel avec chacun.e des contributeurs de ce blog. Il n'y en a pas des tonnes non plus, donc possible, surtout lors du recrutement d'un.e nouveau ou nouvelle (ça manque, Marie Alice Y. vous venez?).
    Cela permettrait que les "explications de texte” aient lieu en dehors du terrain. Que ce blog reste ce qu'il est et pas un endroit où on s'interroge sur la présence d'un tel ou untel sur tel réseau social, en son nom, ou pseudo... même si je n'ai pas su trouver Richard sur Tik tok et même si j'aimerais savoir où y trouver Tautor, sous pseudo ou nom véritable.
    Car ses mots résonnent/raisonnent en moi.
    "Toutes ces années ont remis au goût du jour cette passion cachée que j'avais pour l'écriture et la poésie adolescent. Je vous en remercie. Rien ne sera plus comme avant, écrire est un besoin en moi, de le partager est une richesse"
    Et il faut aussi en remercier Richard qui permet à chacun.e qui se soumet à ses règles, de pouvoir profiter de "cet espace d'exposition pour s'exprimer librement, longuement sur tous sujets.
    Règles qu'il change donc avec souplesse ou brutalité selon comment on perçoit les choses.
    Ou entre les deux. As-t-on le droit de n’être ni pro, ni anti Fickou. Ni tout à fait d’accord avec la décision de Richard, ni tout à fait contre.
    Moi je ne comprends pas, par exemple, que Richard Escot met Fickou à l’identique de Sella. Il explique juste que son nom ne fait pas débat. Il le ferait forcément s’il avait la concurrence d’un Sella ou d’un Jauzion.
    Mais je suis plutôt pour dire qu’à l’heure actuelle, il n’existe aucun joueur en capacité de lui prendre sa place compte tenu du style de jeu proposé par l’équipe de France. Je n’ai pas l’impression d’avoir jamais été déçu ou en colère sur la totalité d’une de ses prestations. Il fait exactement ce qui lui est demandé et bien souvent un peu plus.
    Par contre je trouve excessif qu’on puisse demander à un jeune joueur de quelle génération que ce soit, de connaître le nom d’illustres prédécesseurs à son poste avant qu’il soit en âge de le voir jouer à la télévision ou dans un stade. C’est un plus, mais ce n’est pas nécessaire à sa compréhension du jeu et à sa performance individuelle au sein d’un collectif. Lire des bouquins sur le rugby et se souvenir ce qui est écrit dedans pour répondre à des quizz ou des questions de journalistes ne me semble pas indispensable pour être un bon joueur de rugby.
    Il est fort possible que Finn ne connaît pas l’existence de Freddy (surnom de Alfred) Russel qui a contribué à l’ascension fulgurante de l’Aviron Bayonnais en 1910. Et pourtant il “pue” le rugby.
    De nombreux lecteurs découvrent en direct ici des échanges sur un sujet certes sensible et intéressant à mettre en débat.
    J’ai documenté cette page sur le sujet https://lerugbyestunjeu.blogspot.com/2023/02/anonymat-sur-internet.html.
    Mais ce n’est pas/plus le sujet. Richard a décidé d’accélérer la mise en place de nouvelles règles sur un site “privé” qui lui appartient. Les réactions diverses des contributeurs, ressemblent un peu à la vraie vie et ce qui se passe pour la réforme des retraites. “Quand j’ai commencé à travailler/publier on ne m’a pas mis en garde sur le fait que les règles pour prendre sa retraite/publier allaient changer de manière aussi rapide, incompréhensible, brutale, inéluctable (choisir sa formule).”

    RépondreSupprimer
  20. Cher Cristophe Bedou que je ne connais pas encore , c'est grâce à la compréhension de l'histoire que l'on construit son présent et imagine son futur ; je sais bien que les jeunes joueurs n'attendent pas de connaitre codorniou , maso trillo , maurice prat etc ...pour être bon ; mais peut être qu'en apprenant à les connaitre a voir leur jeu , leurs gestuelles ils s’amélioreraient non ? Et si j'écris cela c'est que je suis un très partisan de la connaissance de l'histoire pour construire le futur que ce soit en politique , en société ou autre ; et si nos dirigeants répètent leurs erreurs à l'infini , c'est qu'ils se croient plus fort que Colbert , Napoléon, Robespierre ou autres hommes qui ont fait l'histoire ...Pourquoi dit on encore aujourd'hui " franchir le rubicon " c'est bien parce que l'histoire de César est toujours présente en chaque homme politique ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je pense qu'ils ont des modèles. Qu'ils regardent des vidéos. Ce ne sont pas les mêmes que "les nôtres".
      C'est comme la littérature. C'est peut être bien plus tard que lors de la scolarité qu'on aura une curiosité de ce qui s'est passé avant 1960 , idem pour l'histoire d'ailleurs.
      Je pense que Radradra, il ne connaît pas tous ces centres historiques des différents pays. Il y a aussi des joueurs d'instinct.
      Moi mon trois quart centre préféré c'était Jean Philippe Coyola (dans mes classes au collège et au lycée)
      Qui connaît ici? 😉

      Supprimer
    2. Il jouait à Dax, me semble t il, que j'ai débuté a L'Equipe...

      Supprimer
    3. Et co entraineur avec Marc Lièvremont de l'USD avant que celui ci soit appelé en EDF sans expérience d'entraineur en Top 14

      Supprimer
    4. Ça, j'avais complètement oublié.

      Supprimer
  21. Et ben faudrait le franchir le ruby, con, pour admirer la galerie des.illlustres😁Avé

    RépondreSupprimer
  22. excellent cher Serge , comme d'hab !!!

    RépondreSupprimer
  23. Boug la y koné poin rien.
    Kosa li fé à l'école ?
    La misfer la hô na na un centre doumoun ban gare Perpignan, zot la mêm y gagne centre doumoun Bambou Bar.
    Avec les compliments de la serveuse
    Allez Pipiou

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. toi , beaucoup soleil carafon .....

      Supprimer
    2. Ah, la serveuse du Bambou Bar...
      Je parie qu'elle est d'Arles, ou pas loin...

      Allez Zan Lou (heu, Chevreuse !)

      Supprimer
  24. Pour ceux qui aiment l'histoire du sport , Une légende du foot vient de partir rejoindre les étoiles , Just Fontaine , et pour revenir à mon propos plus haut , tous les joueurs de l'edf de foot le connaissent ; c'est cela la transmission des anciens ....il est vrai que son record de 58 tient toujours et ce n'est pas ...Kopa Fontaine Piantoni ; une véritable 3ème ligne de champions

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il serait donc intéressant de demander à des joueurs de rugby actuel de citer un nom d'un ancien joueur dont ils ont entendu parler et qui jouait il y a plus de 50 ans.
      Just Fontaine on en parle à chaque coupe du monde depuis 58. En rugby, rien de comparable. Avec un peu de chance ils savent qu'avant Toulouse, il y a eu Beziers et Lourdes.
      Après en foot, il y a Fontaine, Platine, Zidane et bientôt MBappé.
      Bref il faudrait suggérer à la ligue et la ffr d'offrir à tout jeune joueur de 18ans l'anthologie des bleus... en attendant l'anthologie des clubs en 5 volumes 😉

      Supprimer
    2. Concernant Justo, juste savoir que Pierre Villepreux, qui nous a fait plusieurs fois l'honneur de passer par Treignac puis Uzerche, vivait à Toulouse sur le même palier d'immeuble que le grand Fontaine. C'est lui qui me l'a précisé par sms hier. Il y a de sacrés coïncidences, non ? Moi, mon voisin de pavillon, à Palaiseau, est un grand lecteur en latin dans le texte de Saint Augustin... Qu'en penser ? ;-)

      Supprimer
    3. Et un peu plus loin vivait - il est décédé durant l'été 2016 - André Isoir. J'étais tellement impressionné par le musicien que je n'ai jamais osé l'aborder de crainte de la déranger. Je sais juste qu'il construisait, pour s'amuser, des orgues dans son garage...

      Supprimer
  25. Ah Marco, le soleil mon vieux copain!
    Pas de stress, les carafons sont aux glaçons .
    A part ça, une sugestion:
    Si on lâchait un peu la grappe a nos valeureux qui mouillent le maillot!
    Ils ne savent pas que Codorniou était un redoutable pillier droit, et alors. ...
    Rassurez-vous, leur génération situe Strasbourg au bord de la Manche,et c'est bien Charles De Gaulle ( ou Aznavour, j'hésite toujours )qui a battu les Arabes a Poitiers .
    Caricature gros doigt bien sur, mais le Rugby n'est pas plus fautif que l'éducation nationale , la culture générale plus trop a la mode.
    Évitons ce débat , ça risquerait de faire pleurer dans les chaumières de la MGEN.
    D'être bons joueurs serait la moindre des choses, faudrait il en plus en produire des gendres idéaux, des stars de télé novela, des hybrides de Drucker et Alain Decaux,avec des gros bouts d' abbé Pierre dedans, pour faire bon poids?
    A ce moment nous autres, observateurs ( auto-proclamés) avisés seront devenus des supporters, pire, des groupies!
    Allez, que cette triste perspective épargne le Bambou Bar.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est un phénomène de société, qui ne touche pas effectivement que le rugby. Mais on peut le regretter. Surtout de la part de joueurs professionnels. Imagine-t-on un avocat ne pas connaître Cesare Baccaria, ou plus proche de nous, Robert Badinter ?
      Je connais des journalistes - professionnels donc - qui n'avaient jamais entendu parler de Didier Codorniou ni de Lucien Mias. Et encore moins d'Albert Londres.
      Mais pas un musicien qui ne connaisse Jean-Sébastien Bach.
      Comment expliquer cela ?
      Ne rien avoir de l'histoire de sa profession n'est pas en soin un drame mais, disait l'Ancien, on ne peut appréhender le futur si on ne sait pas d'où l'on vient.

      Supprimer
    2. Ce n'est pas tant le manque de connaissances qui est attristant, mais plus encore et pour ce que j'en constate l'absence grandissante de curiosité, donc de désir de connaissance (et d'ouverture sur le monde).
      Ce désir s'éteint puisque son besoin est atrophié faute d'usage: 2 ou 3 clics suffisent pour accéder à des mondes d'informations constamment renouvelés en un flux ininterrompu.
      C'est l'idée-même d'éducation qui est remise en cause: les efforts en la matière ressemblent de plus en plus à des gouttes d'eau perdues dans un océan... (mais quand il manque une goutte d'eau, il y a scandale !)

      Supprimer
  26. Mon Sergio tu m'a régalé et j'étais mort de rire en te lisant ; plus sérieusement il est évident que le manque d'envie de culture est général et que nos jeunes connaissent plus facilement les "marseillais contre le reste du monde " que Jules Verne ou Hannibal ...et si l'on parle de Caton l'ancien disant " Carthago delenta est ", ils vont demander quel est ce rappeur ???? A qui la faute ? l'éducation nationale qui s'est perdue dans ses réformes successives; la perte de la lecture , les parents occupés a autre chose qu'a parler aux enfants , notre société dont la technologie va trop vite et nous impose autre chose a vivre que la culture ...je ne sais pas , je regrette simplement quand ma fille avec un bac +6 et qui pourtant a de la culture méconnait l'histoire de France et du monde ...nous les "nés" après guerre voyons la transformation d'un monde qui nous devient inconnu ; nous avons connu pour téléphoner , appeler la postière demander le 22 à asnière , alors qu'aujourd'hui je parle au téléphone a ma fille qui est à new york en vidéo ...ce n'est plus un grand écart , c'est deux mondes différents dans lequel nous vivons ...je me met à l'accepter mais avec difficulté ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as dû te tromper d'interlo...rupteur. Tu t'adressais à Jan....lio, le roi de la banane Split au bambou bar ?

      Supprimer
  27. Sinon, il y a pourtant des.festivals expos, hommages, émissions proposés sur les grands marqueurs de l'art en tous genres, du sport,... Qui va y voir ?
    Me semble t'il les rails de la culture
    qui sont empruntés sont pas forcément les mêmes entre jeunes et moins jeunes. De la bonne ou moins bonne ? Celle des cagassous est elle meilleure ?
    Hmmm... un peu comme la coke tout ça. Faudrait demander à Pierre P...😲
    En tout cas, z'ont pas l'air addict.,😁

    RépondreSupprimer
  28. Au vestiaire des Baumes, on faisait déjà ça...🤔😁
    https://fb.watch/j0Cahn6UV0/

    RépondreSupprimer
  29. Je souhaitais moins lever un débat sur l'éducation de nos cadets que dénoncer notre propre attitude .
    Pourquoi devrait-on attendre, exiger presque, de ces fiers garçons qu'ils soient aussi des historiens patentés de leur sport ?
    Et puis tiens, je vais vous l'avouer, le passé je lui trouve souvent une tête de faux jeton !
    Le notre est mesuré au trébuchet de la nostalgie, dépoussiéré, astiqué,et celui de la société , l'histoire, toujours écrit par les vainqueurs , c'est louche.
    Allez Chevreuse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas plus faux je thon qu'aujourd'hui. C'est quand même bien de savoir à qui tu suc cèdes... Il y a une (des) histoire(s) de jeu, de je, des chemins de traverse (j'ai pas dit de rails, trop rigides) qui existent et sont encore praticables, à entretenir au p'tits oignons, à enrichir, à retoucher, par petites touches, à perfectionner selon le temps du moment. Pas historiens, dignes successeurs

      Supprimer
    2. Faux-jeton, ce sont ceux qui l'utilisent qui le sont.
      Mais tu as raison, Jan Lou.
      Comme je dis souvent "On vit une époque de commémorations".
      Avec une vision du passé empoussiérée, figée, surtout pas dynamique, qui tient plus de "nos ancêtres les Gaulois" et de figures historiques sorties des manuels de primaire de notre prime jeunesse.
      Et qui n'est là que pour servir les intérêts du "récit" contemporain, et surtout pas dans une continuité.

      Supprimer
    3. Certes, une manière de voir les choses. Mais c'est bien de savoir que sous tes pieds il y a des racines, qu'on n'est pas là par hasard, et continuité ou pas de l'histoire, aller dans le sens que le ciel nous tombe pas sur la tête...

      Supprimer
    4. Faut donc regarder aussi dans les rétros

      Supprimer
  30. "Racisé.e.s" sur L.C.P. Passionnant et portant à réflexion.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. https://lcp.fr/programmes/racisees-une-histoire-franco-americaine-137730

      Supprimer
  31. Un jeune acteur qui n'a pas suivi une filière classique n'a peut être jamais entendu parler de Louis Seigner.
    Gérard Depardieu par exemple à ses débuts devait quelques "manques". Et dans le sport, peut être que cette envie de s'inscrire dans l'histoire et donc de la connaître vient peut être plus tard...Ou jamais...
    Quand on estime que levrugby professionnel et sa formule de top 14 est vraiment la meilleure formule, à quoi bon se souvenir de l'organisation du rugby et de ses championnats et de son rôle social?
    C'est comme si aujourd'hui rien ne pouvait évoluer dans son fonctionnement et son organisation.
    Comprendre comment on en est arrivé là et surtout quels intérêts ça sert, oui c'est important. Mais penser et s'occuper du futur, ça l'est aussi, et manquer de repères ou connaissances historiques, n'empêche pas de penser le présent et le futur.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dit autrement "des jeunes qui ne connaissent pas l'histoire et qui s'inquiètent (à tort ou à raison je vous laisse en juger) de l'avenir et grimpent en haut de poteaux de rugby pour se faire entendre, on en fait quoi ?"
      En effet c'est intéressant de savoir qu'avant les rapports alarmistes du GIEC, il y a eu le rapport Meadows en 1972. Mais au fait pourquoi?
      On parle de commotions dans le Handball, après le rugby, mais au fait à quel moment de l'histoire du sport on a commencé à soulever cette problématique?
      Alors si l'histoire c'est se rendre compte qu'on savait mais qu'on n'en a rien fait, qu'on n'a pas pris de précautions, qu'on n'a pas prévu ce qui allait se passer ou recommencer, c'est un peu déprimant de s'y intéresser.

      Supprimer
  32. je suis désolé de lire cela , s'intéresser à l'histoire c'est essayer de comprendre le cheminement de l'homme et éviter ainsi de refaire les mêmes erreurs , c'est bien parce que les hommes ignorent le passé qu'ils reproduisent les mêmes conneries ; la pensée et l'intelligence n'ont pas évoluer depuis plus de 2000 ans et nous répétons les mêmes cycles ...si nous mettions notre intelligence au service de l'histoire pour comprendre notre cheminement , nous ferions avancer notre pensée et améliorer notre vie ....tu ne me fera pas changer d'avis que pour comprendre aujourd'hui ou demain il me faut savoir hier ....et personnellement c'est bien parce que je ressemble à mon père que j'analyse ce qu'il a fait pour essayer de ne pas finir ma vie comme la sienne.

    RépondreSupprimer
  33. Je redis ''Braudel'' Le present sans passé n a pas d avenir''

    RépondreSupprimer
  34. Braudel, c'est une toute autre échelle.
    Le temps long, qui permet moins de comprendre le présent que, surtout, de relativiser l'événementiel voire le moyen-terme en le replaçant dans la très longue durée.
    Autant dire une chimère quand on voit la manière dont maintenant histoire et historiens sont instrumentalisés (ou s'instrumentalisent eux-mêmes).

    RépondreSupprimer
  35. Désolé de te désoler Marc.
    Mais si je ne peux qu'être d'accord avec ta premiere affirmation "c'est essayer de comprendre le cheminement de l'homme et éviter de refaire les mêmes erreurs" , je ne peux que mettre en doute la seconde "c'est bien parce que les hommes ignorent le passé qu'ils reproduisent les mêmes conneries".
    Mais à ce stade de ma réponse, je me demande s'il est bien convenable et autorisé que j'utilise le tutoiement sur le blog avec une personne que je ne connais pas. A vrai dire, ni le tutoiement, ni le vouvoiement ne me conviennent dans le cas précis.
    Donc ce n'est hélas pas parce qu'on connaît l'histoire de ses ancêtres, de ses aïeux ou de soi-même et de leurs "néfastes penchants" que l'on n'est pas "entrainé" à les reproduire à l'identique ou avec d'infinies variations.
    Je ne déteste pas l'histoire au contraire, elle nous permet de nous souvenir qu'en 2011 il existait déjà une littérature conséquente sur les commotions.
    https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0762915X11001069
    Mais que en 2014 il pouvait se passer ça
    https://actu.fr/occitanie/toulouse_31555/la-boite-souvenirs-rugby-2014-visage-sang-florian-fritz-face-racing-92_33367164.html
    A quoi sert la séance vidéo du lundi ? A rappeler à tel joueur qu'il a reproduit la même faute que la semaine d'avant, alors qu'il avait été mis en garde.
    Alors certes on peut s'améliorer, mais connaître son/l'histoire ne nous empêche pas de recommencer.
    Donc soit. C'est nécessaire mais pas suffisant. A suivre au sujet de France Ecosse justement. Car il faudrait parler aussi de mémoire.

    RépondreSupprimer
  36. Attention quand même à pas trop regarder dans le rétro, un coup a se taper le mur !
    Je vis dans une région où les traditions ( ils disent Culture d'ailleurs, quelle erreur ?) sont un boulet, tant socialement que pour le développement personnel.
    Tout est question de mesure, savoir (vraiment) d'où on vient d'accord, garder le bon tant qu'à faire, mais avancer, bordel (oh pardon!)
    Aller Chevreuse

    RépondreSupprimer
  37. Encore une fois aujourd'hui chez Alain Finkielkraut, en plein dans le sujet, avec "L'héritage de François Furet".

    RépondreSupprimer
  38. Marx parle, pour les Français en particulier, de "culte réactionnaire du passé".
    -"La drame des Français...sont les grands souvenirs. Il est nécessaire que les évènements mettent fin une fois pour toutes à ce culte réactionnaire du passé". (MARX dans lettre à César de Paepe, le14/09/1870). La révolution Russe suivra....Les évènements mondiaux de 1968 aussi...Et le wokisme aujourd'hui, à la suite de quelques frémissements du Care dans les années 2010. Care repris par Martine Aubry en 2014 avec la terme de société du soin.
    Y aura-t-il assez d'éléments pour que ce début de mouvement -le wokisme- trouve une force, une énergie suffisante pour amalgamer, faire boule de neige et entraîner un nombre suffisant de gens pour réellement enflammer l'histoire? Je ne sais pas, mais je regarde tout çà avec intérêt. Et vous?

    RépondreSupprimer
  39. Et donc celui qui a regardé France Ecosse dimanche en pensant que c'était plié à la 21 ème (19 à zéro) après le cadeau de Finn, c'est "plus grave" ou "moins grave" que le jeune joueur qui connaît pas les glorieux anciens à son poste?
    Je pense qu'il y en a un qui est bien mal préparé aux surprises que l'avenir lui réserve. Dans un cas, la mémoire historique lui sera utile. Dans l'autre pas forcément. A suivre, dit autrement.

    RépondreSupprimer
  40. (version de ce commentaire avec liens directement cliquables, cest ici: https://lerugbyestunjeu.blogspot.com/2023/03/histoire-de-remontada.html)

    Histoire de remontada:
    Dimanche, privé de mon voisin pour regarder le match en direct, je me suis autorisé de regarder le match à ma manière en différé sans en connaitre le résultat.
    Et entre autres choses, au même moment j'ai regardé ce documentaire.
    https://www.canalplus.com/articles/decouverte/remontadas-le-documentaire-qui-rappelle-pourquoi-le-foot-peut-etre-magique
    Dans le même espace temps, voilà ce que certains publiaient sur le blog
    richard escot26 février 2023 à 16:11
    Bon ben, maintenant, la seule question, c'est : quel sera l'écart au score en faveur des blancs (tricolores mais pas vraiment).
    Tautor 26 février 2023 à 16:16
    Bon plus d'intérêt sauf miracle. Carton Rouge Haouas
    Tautor 26 février 2023 à 16:30
    Match plié presque 20 points en 20 mn sauf une remontada et un effondrement
    Serge EYNARD "Sergio"26 février 2023 à 17:05
    Pas de quoi voir l'Écosse gagner. l'EDF à sa main pour l'instant
    J'imagine alors que Marc ne bronche pas, ne commente pas mais n'en pense pas moins, car lui sait que "s'intéresser à l'histoire c'est essayer de comprendre le cheminement de l'homme et éviter ainsi de refaire les mêmes erreurs".
    Il connait donc l'histoire du rugby et sait qu'une deuxième mi-temps ratée est toujours possible et que la remontada ou l'effondrement évoqué par Tautor sont toujours possibles.
    Très récemment en top 14 nous avons assisté à cela:
    https://www.facebook.com/watch/?v=639069644468739
    A la 65ème Pau mène avec un écart de 22 points, 15 minutes plus tard, ils sont battus. Je ne vous rappelle la finale de la coupe du monde de foot 2022, où pas grand monde pouvait penser que cette équipe de France là, après la 70 ème minute aurait pu marquer deux buts (80 et 81) et même "plier le match" avec un troisième (123ème minute).

    Et sinon pour rappel pour ceux qui oublient la petite histoire du rugby international récente (1999-2019).
    https://actu.fr/sports/rugby/pro/best-of-remontada-plus-impressionnantes-lhistoire-rugby_26230520.html
    Les plus historiens auront noté que l'Ecosse en 2019 était menée de 31 points après une demie heure de jeu à Twickemham sans avoir marqué le moindre point.
    En tant que fan de l'Ecosse et modeste historien, je vous livre le résumé vidéo de cette rencontre
    https://www.dailymotion.com/video/x74bt4v
    J'avais aussi écouté dans la semaine cette excellente émission
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Crunch-le-podcast-rugby-de-l-equipe-russell-et-sa-finn-magie/1381994
    Où on finit par expliquer que Russel peut rater complètement un match (l'an dernier contre l'EdF), le réussir complètement, ou alterner le bon, le moins bon (au hasard une passe hasardeuse) et le très bon, dans un même match, car il sait rebondir.

    RépondreSupprimer
  41. Donc vous l'aurez compris entre ce film de Canal + et mes souvenirs, à aucun moment quand j'ai regardé le match, je me suis dit "c'est bon, c'est plié". Même un 31 à zéro à la 30ème ne m'aurait pas rassuré.
    C'est hélas à cela que l'histoire sert. A ne jamais sombrer dans l'optimisme et à savoir que tout peut changer très rapidement: le score d'un match, la paix en Europe, le droit à l'avortement, etc.
    C'est ce que me disait un jeune vendeur de frites sur le marché ce matin: "Plus on connait l'histoire, plus on est cultivé en matière scientifique et économique et moins on est optimiste sur notre avenir et l'avenir de la planète"
    ET à la 25 ème minute du documentaire Andrei Chevtchenko prononce ces paroles: "C'est cruel de finir un match aux tirs aux buts, mais c'est aussi ce qu'il y a de bien dans le football, un jour tu gagnes, un autre tu perds."
    Ce qu'il trouve bien c'est justement de perdre parfois, pour mieux apprécier la victoire à un autre moment.
    Une défaite contre l'Ecosse aurait pu se produire encore et je pense que beaucoup de personnes auraient été contentes pour l'Ecosse ce soir là, beaucoup plus que de personnes contentes pour l'Irlande deux semaines plus tôt.
    Mais attention, cela n'engage que moi, je n'ai en la circonstance, aucune statistique ou donnée pour étayer cette impression.😏

    RépondreSupprimer
  42. Autant il peut y avoir des analogies riches de conséquences entre des choses de prime abord sans lien, autant il ne faut pas tout mélanger.
    Chevtchenko s'en tient au foot, et c'est pas plus mal; parce que si un autre ukrainien avait en ce moment l'idée d'extrapoler en disant: "Ce qu'il y a de bien dans l'histoire, c'est qu'un jour tu gagnes, un jour tu perds", pas sûr qu'il fasse recette...

    Tiens Christophe, du match contre l'Ecosse, le commentaire que j'en ai retenu, moi, c'est celui d'Allan à la mi-temps: le match n'est pas plié. Sur le moment, même à 22-7, ça a fait tilt: attendons de voir. Il avait raison.

    RépondreSupprimer
  43. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  44. Pour reparler rugby et Top 14, dur, dur pour Brive. Nini était-il présent dans les tribunes? Apparemment Lucu/Jalibert plutôt bons....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout comme Serin et Hastoy... il y a de quoi faire en charnière française... Darmon et Gailleton au centre, tip-top... et on cherche un pilier il y a Hounkpatin, un buffle... Macalou magique... bref, du bon monde

      Supprimer
    2. Danty, autre buffle qui revient bien. Hounkpatkin aussi, le problème c'était sa tenue en mêlée...
      Jeauneau qui se débat mais pas bien aidé par son pack

      Supprimer
    3. Danty, oui, mais un buffle qui sait aussi contourner, gratter des ballons chauds. Présence importante hier pour aller gagner ce match dans les 10 dernières minutes (à mon avis il sera titulaire samedi soir prochain...).
      Le jeune Gailleton est intéressant avec un profil de centre devenu atypique, plus dans l'évitement et la vélocité.
      Le groupe pour la prochaine Coupe du Monde reste ouvert, et les talents ne manquent pas. Quel que soit le parcours de l'EDF en octobre prochain, y'a pas d'inquiétude pour l'avenir.

      Supprimer
  45. Paris-Nice en direct...Aller Chevreuse!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui dis donc, un marqueur, le printemps n'est plus très loin!
      Ma Maman ne manquera de me faire un rapport circonstancié demain au téléphone, elle devait être a Milon, son fief!
      Un beau coup de cul, tu dois connaître, les 100 derniers mètres sont à 30%, pas loin !
      Allez André

      Supprimer
  46. 30 %, P..... n'en ai jamais escaladé des comme ça, y'en a pas des qui mettent la marche arrière ???
    100 % c'est le pourcentage de ballons reçus de l'UBB hier par les Cabistes qui sont repartis par la même voie des airs, aucune imagination, de la bêtise poussée à l'extrême, s'en est pas fallu de beaucoup que quelques uns descendent expliquer le rugby à ces obsédés du coup de pied, autant de cadeaux pour attaquer que tu n'ouvres même pas, quel gâchis.
    Jalibert excellent, toute l'animation de l'UBB passe par ses mains et ses pieds, chaque initiative positive, Luccu pas dans la lumière mais l'UBB a développé très harmonieusement son jeu, doit bien y être pour quelque chose.
    Le CAB déjà une grosse godasse en PRO.D2, à c't'heure voit pas bien comment arrêter la chute.
    30 %, z'en font une sacrément bonne du côté de l'Yvette, hallucinogénique et comment, sur 100 mètres je te dis pas le shoot à l'arrivée !!!!!
    JL tu devrais + prendre soin de ta Maman et vérifier sa pharmacie !!!!!!!!!!!!!
    Allez Chevreuse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. André a raison, j'exagère un peu, mais le plus raide final de la région, devant la Madeleine, Chateaufort et autres Vert Coeur..., j'en passe .
      Dans les 60/70', la course "Hauteurs et Vallées "était le casse pattes le plus redoutable du début de saison,
      Bahamontes,Gaul et compagnie venaient s' y etalonner.
      Pour notre plus grand soulagement ma cycliste préférée laisse depuis quelques années le Bianchi au clou, mais le VC Chevreuse fait prendre l'air a ses anciens quand passe le peloton.
      Allez CAB quand-même!

      Supprimer
  47. ça me rappelle une histoire que me racontait mon père sur le Tour 50 ou 51, où un champion suisse (Koblet ou Kübler, chais plus) avait demandé à un compatriote, installé dans le coin et cycliste amateur, la topographie d'une étape passant dans le Gers. L'autre lui avait dit: "Mon pauvre, de ces côtes !!", et le champion avait adapté son vélo avec des développements adaptés à de forts pourcentages. Le lendemain, la réalité gersoise s'était chargée de montrer la différence entre un cycliste du dimanche et un professionnel... (encore une anecdote paternelle passée à la postérité, puis mise en doute, puis dont la mise en doute est elle-même remise en question, etc, etc... sacré Pater !)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'herse l'entrée de ces côtes, car c'est pas donné à tout le monde, tous ces ballonnements ne donnant pas lieu à ballotage. Et pas mal font canard, du coup😲🤣

      Supprimer
  48. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. D'ici que certains (clubs) reprochent au ST de ne pas avoir privé le Racing du bonus défensif.
      Il n'y avait pas Ramos, ou bien ils ont retenu la leçon, cf https://www.rugbycleek.com/article/311e40ebfe41414408e58dd22191e0053f477c54

      Supprimer
    2. Bonsoir
      Sur ce blog, il est coutume de s'identifier.
      Je ne souhaite pas qu'il devienne un forum avec des pseudos.
      Merci d'en tenir compte
      Ou sinon de ne pas revenir y déposer des commentaires anonymes.

      Supprimer
  49. Ugo Mola a dû retenir la leçon de Gusztáv Sebes, entraîneur mythique du non moins mythique Onze d'Or hongrois qui a révolutionné le foot au début des années 50: "Peu importe le nombre de buts que concède mon équipe, l’essentiel est qu’elle en marque un de plus"; ça marche aussi avec les essais (surtout quand le buteur adverse rate les transformations...).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui donc dans le cas précis ce serait plutôt, "quand le nombre d'essai est égal (5 à 5) c'est le buteur qui fait la différence (ou la zone de marque de l'essai)"
      Quand à l'Ukraine, j'ai parlé de foot, de sport-ivité, extrapolé peut être au rugby, mais pas sur un autre terrain autrement plus dramatique.
      Donc s'en tenir au sport, c'est pas plus mal non plus, car sinon, ici tout ce dont il est question est évidemment dérisoire et futile.

      Supprimer
    2. Quoique...
      Un autre entraîneur mythique du foot, Bill Shankly (*), disait bien: « Certains pensent que le football est une question de vie ou de mort. Cette attitude me déçoit. Je peux vous assurer que c'est bien plus important que ça. »

      (*) qui avait du reste bien des affinités dans ses conceptions "socialistes" avec Sebès.

      Supprimer
    3. C'était pas le grand père à Urios ?
      Allez Bibendum

      Supprimer
    4. J'adore cette citation de Shankly. Bien vu Jacques

      Supprimer
  50. Victoire en poche pour Toulouse, encore un coup de trop dans le pif pour Racing. L'Arena, belle nappe de table pour recevoir, mais dans l'assiette des parisiens, trop de salade et moins racés que ST...

    RépondreSupprimer
  51. Y aura-t-il une chronique cette semaine? Le crunch? Le top 14 et les inégalités de traitement entre un Russel
    utilisé par son club et les internationaux français préservés? Les 7 essais à Perpignan, les 10 au Racing?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour la chronique, oui
      Mais quand je ne sais pas
      Débordé de boulot...

      Supprimer
    2. Je voudrais, enfin, si tu le permès
      Déjeuner en paix
      Déjeuner en paix
      En paix en paix......
      Allez Stéphan 😁😁🎼🎼

      Supprimer
  52. Je ne voudrais pas répéter ce que le responsable de la maintenance des frigos disait au chef de quai lorsque ce dernier se plaignait systématiquement d'être débordé. Cà m'amusait beaucoup car l'opposition entre les deux hommes était criante. L'un, le chef de quai, toujours énervé à la façon d'un De Funès à qui il ressemblait un peu d'ailleurs et l'autre, le frigoriste, athlétique, portant collier, ancien chef mécano dans la marine, marchant lentement et totalement impassible devant les criaillements du premier, me faisait penser au capitaine Achab poursuivant inlassablement et implacablement Moby Dick. Sa remarque estomaquait le chef de quai comme on éteint une bougie en la soufflant d'un coup sec.

    RépondreSupprimer
  53. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  54. Ni frigo, ni quai, ni baleinier, ni bougie... :-) Juste la perspective du Crunch qui anime l'Ovalie plumitive... Sans parler des trois livres que j'ai sur le feu et dont la copie doit être livrée le mois prochain... Alors rédiger ma chronique n'est pas le plus difficile; C'est de trouver un bonne idée, ou au moins une idée. Alors j'attends l'inspiration. Je pourrais piocher dans le livre que j'ai co-écrit il y a quelques années sur les France-Angleterre mais ce n'est pas l'esprit du blog.
    J'ai envie d'évoquer une composition d'équipe de France qui me ferait plaisir et qui sort du cadre : Macalou en huit, Dupont (watts else ?) à la mêlée, Jalibert en dix et Gailleton associé à Fickou au centre... Ça aurait de la gueule et les Coqs ne passeraient pas leur temps à taper dans le ballon

    RépondreSupprimer