mercredi 4 octobre 2023

En résonnance

Jusque-là, tout va bien : les stades sont pleins, les pintes de bière se vident plus vite que les travées au coup de sifflet final, les adversaires s'enlacent une fois le match terminé et les supporteurs fraternisent dans les estaminets... Comme en 1991 et en 2007, cette édition démontre que la France sait recevoir. Mais ce n'est pas nouveau: depuis que le rugby existe et que le public a été admis à pénétrer dans l'enceinte d'un stade puis à payer sa place, pas une rencontre internationale n'a dégénéré. 

On peut attribuer sans se tromper cette osmose aux vertus et aux valeurs que véhicule ce sport, discipline éducative par excellence et à l'origine. Ses supporteurs sont pour la plupart des pratiquants voire des connaisseurs à l'image des aficionados, doctes analystes de la chose tauromachique capables de disséquer une passe jusqu'au petit matin. Même s'il est encore un peu tôt pour tirer un bilan de l'édition 2023 - la seule entièrement organisée sur nos territoires - l'évoquer à mi-parcours, c'est aussi l'occasion de rendre hommage aux milliers de bénévoles qui s'activent pour rendre plus belle cette tranche de vie. 

Mais il est long ce calendrier augmenté d'une semaine afin d'offrir cinq jours incompressibles de repos aux joueurs engagés dans des affrontements de plus en plus intenses. Mis à part la blessure, l'attente, l'opération et le retour d'Antoine Dupont auprès du groupe France, piétiner deux semaines d'un bout à l'autre de ce tunnel sans action dans lequel sont versés les Tricolores a douché l'enthousiasme populaire des premiers jours. D'autant que les mères de famille se demandent s'il est bon, au moment où la santé des joueurs est au cœur de toutes les problématiques - médicales, sportives, arbitrales -, d'insister pour faire rejouer notre capitaine fracassé, même casqué de cuir...

Interrogeons-nous, aussi, sur la multiplication des scores fleuves qui emportent dans leurs flots tout suspense au bout d'une demi-heure de match à sens unique. On ne compte plus les victoires qui dépassent cinquante points et décrédibilisent les oppositions présentées à grand renfort de mauvaise foi comme équilibrées. Depuis 1987, vingt-cinq nations ont disputé une Coupe du monde - ce qui est peu - et seuls Fidji, Samoa, Canada et Japon sont parvenus à s'immiscer en quarts de finale au milieu du Big Nine composé des historiques du Tournoi des Cinq Nations et des quatre de l'hémisphère sud. 

A l'évidence, le rugby mondial souffre de consanguinité. Nonobstant le plaisir que nous avons à voir ces sélections nationales proposer un jeu de mouvement sans calcul, l'injection du Chili aux côtés de l'Uruguay et du Portugal ne va pas modifier le déséquilibre existant entre les ténors, qui attirent télévisions et partenaires commerciaux, et le reste du chœur soumis au bon vouloir financier et à l'aide logistico-sportive de World Rugby. On remarquera au passage que mis à part l'Angleterre et l'Irlande, toutes les autres fédérations souffrent de déficits budgétaires plus ou moins importants. En France, la note à régler s'élève à douze millions d'euros. 

Si cette dixième Coupe du monde brille par son cadre festif, ses affluences à guichets fermés et sa médiatisation à défaut de nous offrir dans sa première partie une symphonie sportive digne des meilleures compositions, elle marque, du moins à mes yeux, la fin d'un cycle. Le concept étalé aujourd'hui devant nous arrive à son point critique. Les caciques de World Rugby vont devoir renouveler en profondeur le système s'ils ne veulent pas connaître une cruelle désillusion en Australie dans quatre ans.

En attendant de monter dans le quart face aux Springboks, de nombreux affluents ont irrigué l'idée même d'une Coupe du monde. Ainsi a-t-elle été déclinée en version militaire à Vannes, scolaire à Pontlevoy et universitaire à Pessac. Celle des clubs amateurs a été remportée par les Sud-Africains d'Hamilton Sea Point, victorieux des Chiliens samedi dernier au stade Jean-Rolland de Digne-les-Bains. Tout cela fait résonnance et, paraphrasant le sociologue et philosophe allemand Hartmut Rosa, réveille notre capacité à nous laisser atteindre et éventuellement transformer par de nouvelles formes de rapport au monde, expérience de connexion qui est "l'essence même de l'existence".

Début novembre, les éditions Passiflore publieront Côté Ouvert, recueil des meilleures chroniques du blog depuis 2016.

61 commentaires:

  1. Oui le rugby souffre de consanguinité. Sport aux valeurs universelles, le rugby lui, ne l'est pas universel. Il est temps de changer de logiciel. Sans doute faut-il profiter de l'appel d'air et de cette fenêtre qui s'ouvre vers les autres.
    Le rugby à 7 peut constituer un vecteur de communication vers un monde non initié au rugby. Sport olympique pratiqué par des nations rarement invitées aux joutes d'une coupe du monde à 15. Mais cela n'est bien-sûr pas suffisant.
    S'il l'ont souhaite que le rugby devienne un sport global, alors il faut réfléchir, me semble-t-il de manière globale. Refondre un calendrier et inviter à la table du festin rugbystique, les nations dites mineures, car le salut du rugby vient d'en bas. Le rugby pro doit s'allaiter du monde amateur, le rugby international doit se "transfuser" des nations du Tier 2 & 3. Il faut inverser la pyramide. La fête est belle mais attention à la gueule de bois.

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    1. Hello Miguel
      Belle intervention, amigo
      Des pistes intéressantes intéressantes à creuser

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  2. Une résonnance en avance très tendance du moment, donc. Sur ce blog personne à convertir franchement de l'analyse proposée. Les constats étalés deviennent une évidence sauf pour Word rugby à la vue plutôt autruchienne. Il serait donc effectivement intéressant d'ouvrir de manière plus formatrice et productive ce sport vecteur social aux nouvelles nations en ne proposant pas qu'un système tendance caritative ou famille d'accueil mais rien de bien découplé en terme d'accompagnement de la sphère directionnelle internationnale. Toujours cette espèce de protectorat des grandes nations, notamment british. Tu peux toucher mais t'es pas intégré, surtout rapport au XV, voire le XIII à l'abord un peu plus rustre. Seul le 7 offre une porte entr'ouverte que les "petites nations" peuvent pousser pour une espèce d'initiation ou de baptême pouvant ouvrir d'autres voies.
    Comme risque de se poser le problème du contigentement des compètes pro toujours plus dense en rapport à un sport toujours plus physique requis pour des exigences efficaces autant que rigoristes ou ascétistes et financières pour les clubs employeurs et sponsors. Les hiérarques actuels qui pour la plupart n'ont pas foulé les terrains à l'ère pro s'en rendent ils compte ou continuent-ils à jouer les veaux aux mamelles de la vache à lait qui va se tarir ?
    Comme en écologie où l'existence reste pendue à la nature qu'il faut respecter, le rugby et le sport en général reste pendu à l'essence humaine qu'il faut considérer, et dans sa globalité

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  3. World Rugby ne prend pas vraiment le chemin du renouveau en proposant une prochaine Coupe du Monde à 24.
    Mais comme disent les chinois, "Plus il y a de fous, moins il y a de riz"...
    Les petites nations du rugby ont certes besoin de moyens (ça, c'est une aumône pas trop difficile à céder), elles ont surtout besoin de plus de matchs entre les Coupes du Monde contre les grosses pour s'aguerrir. Et là, l'entre-soi revient.
    On a même quelquefois l'impression que le rugby n'a pas encore entamé sa propre décolonisation.

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    2. Oh oh, Pipiou, jolie formule et tellement vraie quand on y réfléchit. Le rugby a suivi le cap du captain Cook et épousé la carte des Dominions...

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  4. Voilà une analyse à laquelle je souscris du début jusqu'à la fin. Et j'aime toujours autant la manière dont ça se déroule. Il y a un style Escot. On aime ou on n'aime pas. Ses avis sont souvent tranchés et peu importe parfois s'ils sont discutables ou pas. Ce qui m'importe personnellement c'est que c'est cohérent, argumenté, et tellement bien écrit. Même si dans ce domaine, je n'ai pas non plus beaucoup de légitimité pour juger. Disons que moi, ça me plaît, comme me plairait un tableau sans que je sache expliquer pourquoi. Ou un vin. Clin d'œil à Florian qui est venu samedi dernier, sur l'idée de mon gendre, pour tenter de me partager avec pédagogie sa passion devenue profession, avant de filer voir dans un bar avec un pote, un bien "surprenant" Fidji Géorgie.
    Mais discutable oui, particulièrement aujourd'hui cette chronique me donne envie de la "chacailler".
    Car elle est produite par quelqu'un qui vit dans le monde du rugby depuis sa jeunesse et qui ne raisonne que par son expérience, sa compétence et ses observations au fil de sa vie.
    Chers amis de ce blog, vous n'imaginez donc même pas la possibilité qu'on puisse se passionner pour ce jeu sans y avoir joué et sans s'y connaître un peu. Je ne suis pourtant pas une exception et c'est bien là le problème.
    La pratique relativement confidentielle dans un pays de 68 millions d’habitants et des règles “complexes” cf cette petite vidéo trop drôle qui démontre cette complexité:
    https://www.msn.com/fr-fr/video/sport/rugby-l-improbable-vid%C3%A9o-d-une-transformation-contre-son-camp-d-un-joueur-%C3%A9cossais/vi-AA1hwQDt?

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  5. Les scores fleuves ? La ménagère de plus de 60 ans (clin d'œil à Marie Pierre) qui ne s'intéresse habituellement pas à ce sport, trouve elle, un intérêt à voir ces actions, ces combinaisons aller à dame. Elle trouve ca beau, c'est ce qu'elle me partage.
    Elle se fout de la faiblesse de la défense adverse et s'ennuie ferme devant un Irlande AdS qu'elle n'est pas capable d'apprécier à sa juste valeur ...selon "les points de vue autorisés" comme on dit.
    Enfant, j'aimais regarder les gens en train de jouer à la pétanque. Il y avait de l'ambiance, du hasard, des rires, des colères, des vrais bons coups, de temps en temps. C'était surtout un jeu auquel je pouvais déjà jouer avec mes parents ou des copains, sans avoir besoin d'être licencié quelque part. Bien plus tard, j'ai découvert à la TV le haut niveau et cette perfection m'a bluffé mais vite "emmerdé". Je ne suis pas sûr que si j'avais commencé par voir ça en premier, ça m'aurait donné envie d'y jouer.
    Vous me voyez venir ?
    Vous en voyez combien de personnes, sur une plage, dans un pré, une cour de récréation, un jardin, un bas d'immeuble, une salle de sport, en train de jouer à se faire des passes avec un ballon ovale, voire à courir avec?
    Et pourtant faire des passes avec le pied c'est loin d'être ordinaire, si? Et que dire de cette manière de se transmettre un ballon de volley?
    Pourtant ça oui j'en vois, des "amateurs" se faire des passes au pied ou de volley (réussite du développement d'un sport via le milieu scolaire, tout comme le handball).

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  7. Alors mes amis, le développement du rugby c'est soit l'évidence que l'on peut échanger à la pause café tout en se faisant des passes (vous avez vu Dupont, son frère et son oncle tenant à répondre à des questions un ballon en mouvement dans les mains?) soit ça restera un sport spectaculaire (deuxième sport le plus médiatique en France) mais désespérément mineur (10 ème en terme de licenciés en France), au sens qu'à la fin d'un repas ou quand la sonnerie de la récréation retentit c'est le ballon rond qu'on prend pour jouer.
    Alors le développement du 7, il y en a qui regardent ça en "se pinçant le nez" alors le 5 n'en parlons pas. Un truc où ça plaque pas et qui peut se jouer dans une salle. N'importe quoi.
    Jusqu'à ce mois de juin 2023 où celui qui n'était connu que de sa mère a été élu.
    Depuis il fait entendre une orchestration légèrement différente d'une symphonie bien engagée : le rugby en France sous toutes ses formes avec un projet sociétal, grand convaincu des vertus du rugby à 5 pour faire découvrir, donner du plaisir, amener des licenciés, séduire les professeurs des écoles.
    https://sites.google.com/view/durugby/rugbya5

    Pour l'élite on a su bien faire, merci les différences instances, Canal +, France TV , les mécènes du rugby et le bassin économique des clubs.
    Mais pour le reste... 68 millions d'habitants donc et pas un seul ballon de rugby en plastique dans les rayons jeux de plage des boutiques de stations balnéaires ou d'un supermarché, même en période coupe du monde. C'est ça la réalité du rugby en France. J’exagère à peine. C’est certainement un sport trop sérieux pour se retrouver dénaturé sur une plage avec un ballon “en plastique!”
    Et c'est quoi l'effet Dupont en ce moment quand on voit son choc à la tête reproduit des dizaines de fois sur toutes les chaînes?
    C'est mon petit fils, grande section de maternelle qui commence le rugby en club cette année et qui revenant un soir de l'école dit à sa maman:
    "Tu sais quand j'ai dit à J. que je faisais du rugby le samedi, il m'a dit que j'allais finir avec la tête cassée comme Antoine Dupont"
    Alors avant de s’occuper des petits pays et de leur visibilité et de leur “compétitivité” commençons par nous occuper de nos petits “tout court” (et grands) en améliorant tout ce qui est déjà en germe dans notre pays (mais trop souvent expérimental) et qui ne demande qu’à fructifier avec une bonne organisation, une volonté politique (FFR, ministères concernés, surtout l'éducation) et des bénévoles.
    Et une plus grande ouverture d’esprit des pratiquants actuels et anciens du rugby à xv qui ont encore du mal, inconsciemment, à imaginer/accepter qu’un plus grand nombre peut pratiquer sans forcément en passer par ce qui effraie les mamans devant leur télévision.
    Il y a plusieurs formes de rugby, pour tous les genres, tous les âges, toutes aptitudes et toutes préférences (contacts, sans contact, combat, évitement, etc.).

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    1. Un peu donneur de leçon, là. "Avant de s'occuper des petits pays..."

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  8. Merci Christophe de ce partage.
    S'occuper de nos petit(e)s et des petits pays sont deux axes de développement qui ne sont pas incompatibles !! Bien au contraire !! Oui le rugby est un sport confidentiel à l'échelle de la planète en terme de pratiquants, doit-on s'en contenter ? Je suis ravi qu'une ménagère de - de 50 ans (mes amitiés à Marie-Pierre) se réjouisse d'un spectacle, certes déséquilibré, mais justement spectaculaire et je comprends qu'elle s'ennuie devant un jeu d'échec pratiqué avec un ballon ovale par des irlandais contre des sud africains et vice-versa.

    Ce jeu est devenu une discipline puis un sport et enfin un métier et, chacun l'appréciera, le vivra dans l'une de ces catégories. Pour autant, ces catégories ne doivent et ne peuvent s'entrechoquer.
    Le rugby à été crée, légiféré comme un outil éducatif pour "élever" une jeunesse anglaise destinée à diriger un empire britannique au sein d'une sphère universitaire. Le jeu est devenu une discipline. Puis un sport quand sorti du carcan universitaire il se pratiquait en club (ou associations) et enfin un métier quand le professionalisme s'est saisi du ballon ovale.
    Son développement doit donc embrasser le rugby sous toutes ses formes, "catégories".
    Alors oui, il faut developper le rugby-métier, mais également le rugby-discipline et le rugby-sport.
    Oui il faut permettre à des nations dites mineures d'accéder au plus haut niveau et de circoncire l'entre-soi aux consonances anglo-saxonnes, oui il faut développer la place du rugby dans la cité et lui redonner ses vertus originelles éducatives, oui il faut développer le rugby amateur en club et ainsi nous pourront prétendre être les Dupont du moment parce que l'on aura réussit à démarrer un côté fermé d'un formidable coup de rein sur...1m50.
    Oui il faut rendre ces rugby(s) accessibles à tous en fonction du rapport que l'on a au monde ovalee, car in fine tous ces rugbys ne son qu'une seule chose: un jeu.

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  9. comment on fait pour mettre son nom?

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    1. Il a raison, JanLou,il n'y a qu'un Georges Grigorciuk... pour toi et toi seulement on peut faire une exception. Mais autrement, il faut aller sur ton adresse et modifier ton pseudo.
      Tkt, joue avec ton ancien maillot, on t'a reconnu ;-)

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    2. Oui là on va pas faire
      non plus comme World rugby avec les petites nations...🤭

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  10. Ben oui, la médiatisation du Rugby est presque une escroquerie, un sujet récurent sur ce blog!
    C'est bien qu'on recycle le Sept ici,ou il n'a pas toujours trouvé grâce.
    J'y vois un don du ciel, pas moins, pour rhabiller le giron du Quinze.
    Je n'ai vraiment vu qu'un tournoi ( à un drop-goal du Hamilton, Richie), et il semblait faire l'unanimité : entrée et sortie à volonté sur deux jours, garderies et jeux divers pour les enfants," village "des joueurs accessible, bon enfant, spectacle dans le bon sens du terme en permanence, un bonheur à la carte!
    Tous ceux que j'ai pu croiser, dedans, dehors, à toute heure, amateurs, curieux, étaient ravis.
    Et les marmailles, plutot bigarré dans ce coin, faisaient la queue pour une initiation.
    Allez Georges 82, y en a qu'un, t'inquiète pas!

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  11. ça fait 3 jours que je me bat pour me connecter , j'ai horreur de l'informatique quand je ne comprends pas ....
    2 choses :
    -il faut aider les petites nations et je l'ai déjà dit peut être pas ici , je perds ma mémoire avec un semi covid positivonégatif ; inviter a tour de rôle par année dans le tournoi les nations européennes dites mineures et celles du sud dans le four nation...
    - je surenchéri aux propos de Miguel , aider nos petits et aider les petites nations c'est comme dans la vie , on aide sa famille mais on n'oublie d'aider ses voisins ou des inconnus dans la panade , quand on a du cœur on peut donner sans regarder si on a de quoi donner ....il est clair que si tu n'as rien dans l'assiette tu ne peux pas la partager ...

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  12. Qui sont ces observateurs qui annoncent que les Néo-Zélandais sont redevenus les épouvantails de la compétition ? Il leur arrive le pire scénario: être battus pour la première fois de leur histoire en phase de poule de la coupe du monde puis enchaîner trois matchs sans opposition consistante. Les Irlandais auront la confiance des victoires face à des adversaires d'un tout autre calibre et le cuir bien durci. Reste aux Néo-Zélandais à prier pour que les Ecossais gagnent.

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    1. Je suis d'accord avec ces victoires en trompe-l'oeil; ce soir, par exemple, leur début de match a été plutôt poussif (20 mn avant de marquer un essai), et il s'en est fallu de peu que ce ne soient des Uruguayens combatifs et courageux qui marquent les premiers.
      Le gros coup sur la tête pris fin août contre l'Afrique du Sud garde sa résonance, et ils vont tomber en quart sur leur bête noire. Et comme dit par Patrice ci-dessus, des Irlandais sûrs d'eux et encore plus après avoir battu bien que malmenés cette même Afrique du Sud en poule.

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  13. Merci Miguel d'avoir pris le temps d'apporter votre point de vue. Vous êtes presque à l'autre bout de la ligne.
    Là où je m'intéresse de manière caricaturale je l'admets, à ce que le rugby soit d'abord un jeu pratiquable par tous, vous êtes à l'autre bout de la ligne, le rugby métier.
    Quand j'aspire à voir quiconque jouer avec un ballon ovale, je me situe au niveau - 1, du jeu de rugby puisque je n'en suis pas encore au rugby discipline. J'en suis juste à l'idée qu'un ballon de rugby est la perspective d'un jeu avec des copains et copines.
    Donc à ce stade là, nous sommes un grand pays qui n'a pas mis les moyens nécessaires pour que l'activité rugby soit une activité rencontrée à tous les stades de la scolarité au même titre que le handball et le volley.
    Je rêverais en effet de pouvoir découvrir une telle polémique en France:
    https://www.parismatch.com/Actu/Sport/Aux-Tonga-les-filles-ont-interdiction-de-pratiquer-la-boxe-et-le-rugby-1483826
    Cela voudrait dire qu'il y a une généralisation et non des pratiques exceptionnelles dont on fait un article dans le journal comme :
    https://www.laprovence.com/article/region/63522734108619/coupe-du-monde-amateurs-de-rugby-les-ecoliers-et-les-rugbymen-partagent-un-entrainement-a-manosque

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  14. Je force voltairement le trait car tout le monde sait confusément que le rugby d'élite actuel, n'a pas besoin d'une explosion du nombre de licenciés dans les clubs. Juste peut-être mener des "détections" plus performantes de joueurs à "devenir".
    Moi je n'ai i pas d'idée sur le développement du rugby de haut niveau dans tous les pays du monde qui pratiquent le rugby

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Rugby_%C3%A0_XV_dans_le_monde#:~:text=C%27est%20le%20sport%20national,africains%20pratiquent%20%C3%A9galement%20ce%20sport

    Je me contente d'imaginer ce qui est en germe en France et qui pourrait servir éventuellement de modèle.
    Mais qui sommes nous pour vouloir aider des petits pays qui auraient besoin de nous?
    Ils savent ce dont ils ont besoin. Donc effectivement, chiche, donnons leur ce qu'ils nous demandent.
    https://www.leparisien.fr/sports/rugby/coupe-du-monde/il-ny-a-pas-de-place-pour-une-surprise-pourquoi-les-petites-nations-veulent-un-mondial-de-rugby-a-24-27-09-2023-E5GY4JP2EJF65JPEXIME7WGXVM.php

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  15. Ce qui est compliqué c'est justement cette notion de rugby métier qui fait qu'un bon joueur d'un pays "mineur" sera moins cher qu'un bon joueur Jiff, vrai ou faux Miguel?
    Donc comme les Argentins autrefois, et encore un peu aujourd'hui, ces joueurs "étrangers" viennent exercer un métier bien plus lucratif en France que dans leur pays d'origine avec un système de championnat plus faible. Malgré les efforts faits par les instances mondiales.
    Je laisse donc ces instances mondiales mieux réfléchir que moi sur ces sujets complexes car il y a de l'économie et des enjeux financiers derrière.
    Mais pour ce qui est de la présence plus conséquence du rugby dans les établissements scolaires et dans la rue et sur les plages, il y a de quoi faire faire boucler la ligne en faisant se rencontrer les grands anciens, les joueurs professionnels en activité, et tous ceux jeunes, vieux, etc qui seraient ravis de faire des séances de petits jeux ou d'initiation avec eux. Un joueur professionnel qui se prête au jeu de venir dans un établissement scolaire ou une école de rugby ce serait chouette.
    Plus de 60 millions de français ont déjà joué à taper dans un ballon rond avec le pied. Quoi de plus "naturel" et habituel.
    Combien ont déjà tenu un ballon ovale entre les mains? Voire jouer à le lancer à une autre personne pour qu'il le rattrape. C'est pas "naturel"?

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  16. Hier, vu d'en haut des tribunes le trou noir de la Céleste, malgré les yourougouay, yourougouay. Rien entendu côté NZ à part le Haka.
    J'ai pas monté de vidéo mais un jeu d'attaque NZ sur 2 lignes et de replacement constant derrière travaillé et retravaillé, par une équipe bi (premiums et secondiums).
    Peu de jeu axial et de chocs physiques à la sudaf ou irlandaise.
    On verra en quart comment les blacks se comporteront devant du gros consistant dans l'axe qui te serine l'estomac. Il ne semblent pas insurmontables devant et s'ils ont beaucoup à faire dans un jeu plus physique consumant plus de joueurs, plus compliqué sera un jeu d'attaque comme pratiqué devant l'Uruguay. Pour l'instant ça me laisse perplexe.
    Je reste moins perplexe pour l'EDF bien que comme déjà dit, les spaghettis ont prévu de faire leur sauce spéciale ce soir.
    A l'EDF de faire la sienne plus concentrée.
    Avant de se reconcentrer devant du Sudaf qui n'a pas que les dents qui rayent.

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    1. Il me semble que le rugby NZ est à la croisée des chemins, tant sur le plan du jeu que générationnel. Il n'empêche qu'ils ont été "programmés" pour atteindre leur pic de forme maintenant et les Blacks resteront les Blacks et l'Irlande aura fort à faire

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  17. Je plussoie à beaucoup de tes commentaires Christophe et quoi de plus merveilleux que le rugby-jeu pratiquable par tous et pour tous !!!
    Concernant ta question sur les "étrangers" il y a autant d'exemples que de contre-exemples. Quelque soit le pays d'origine. D'autant que les textes qui régissent le rugby-métier sont de plus en plus contraignants (le fameux statut Jiff - Joueur issu de la Formation Française), ce qui est une bonne chose et porte aujourd'hui ses fruits.
    Le rugby est un sport compliqué, certainement moins "naturel" que d'autres mais je souscris à cette phrase de Françoise Sagan qui disait (je paraphrase) "j'aime le rugby car c'est un jeu intelligent"...

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  18. Un sentiment prégnant que les Blacks sont un peu en dedans, oui.
    La faute à un pack un peu court certainement.
    S'ils n'ont jamais favorisé le défi frontal ils ont toujours cherché au moins la parité en conquête et c'est moins le cas actuellement, alors mettre en place leur merveilleux jeu d'offensive et de soutien, imposer la cadence aussi est plus difficile.
    Allez, plus proches du Chardon que du trèfle ?

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    1. Moi aussi sans que cette préférence soit raisonnée et raisonnable. Je me trouve bien injuste envers l'Irlande.

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    2. J'aime beaucoup ces deux nations, pour des raisons différentes mais je me suis mal exprimé.
      Je voulait dire que les Blacks actuellement me font plus penser à l'Ecosse qu'aux citoyens de la verte Erin, voilà.
      Allez les Bleus

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  19. Mais le rugby, si on s'ouvre un peu l'esprit, c'est une infinité de possibilités dans l'absolu car il vient de très loin. Et la complexité (et évolution) de ses règles n'est là que pour montrer qu'on peut sans cesse "jouer" à trouver plein d'options à ce surprenant jeu de ballon en modifiant une quantité de paramètres, nombre de joueurs, taille du terrain, etc.
    J'insiste encore.
    Changeons notre fusil d'épaule et sortons de ces images qui collent au rugby et qui font que la plupart des gens ne s'imaginent pas pouvoir y jouer: violence des contacts, aptitudes physiques et intellectuelles nécessaires pour y jouer et comprendre les règles.
    Le fait de dire que c'est un sport intelligent (et qui demande de l'intelligence) peut nuire à son développement. C'est comme quand j'expliquais à un ami qui n'y connaît rien que c'est un sport qu'on aime regarder et pas forcément pratiquer, il me répondit " ben oui, on peut aimer regarder la boxe et ne pas vouloir monter sur un ring " c'est ce qui lui est venu en premier, lui simple téléspectateur.
    Hélas, il ne m'a pas dit que quand on regarde la finale de Roland Garros, dès le lendemain on peut se retrouver sur un court de tennis qu'on réserve préalablement alors qu'on n'y connaît rien. Le rugby est au football , ce que le golf est au tennis. Dans un cas on ose et/on peut tester sans aucun niveau préalable, dans l'autre cas, pour de bonnes raisons (golf) ou de mauvaises (rugby) ce n'est pas "possible"

    Dans ce site que j'affectionne particulièrement
    https://www.rugbycoaching.eu/citations.php
    On trouve la citation entière de Françoise Sagan:
    « Ce n'est pas parce qu'il est violent que j'aime le rugby. C'est parce qu'il est intelligent. »

    Et pour parler de cette belle trouvaille des JIFF, en effet, que dire de son application bête et méchante sans aucune exception?
    Thibault Flament, même auréolé d'un titre de champion du monde et de 60 sélections sera toujours considéré dans l'effectif d'un club comme "non JIFF" . Problème déjà soulevé par le cas Scott Speading, cela l'a handicapé dans la fin de sa carrière professionnelle de rugbyman.
    Un brin d'intelligence pourrait faire évoluer cette règle pour nos internationaux, non?

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    1. je crois savoir que c'est en cours de réflexion pour ceux qui ont porté le maillot de l'EDF, mais qui ne sont pas Jiff - T.Flament car il à fait sa formation en Belgique et en Angleterre, où en son temps Jérôme Thion car apprenti basketteur avant d'embrasser l'Ovalie

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  20. Françoise Sagan homme du match !
    Les garçons ont vraiment pris la partie par le bon bout ,on a tout de suite su qui c'était Raoul.
    Face à une équipe du "tiers 2" certes, mais qui ne demandait qu'à embrouiller le zafair.
    No way,et en route pour de nouvelles aventures assurément plus roboratives,c'est une autre histoire.
    Andiamo, tuto bene.

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  21. Les canons français ont donc bien raisonné. L'EDF est bien là et c'est très bien. Il fallait étouffer les velléïtés italiennes, ça a été fait. Avec une superbe paire de demis, des n° 2 qui ont prouvé qu'ils pouvaient être n° 1.
    Le jeu en lui-même porte toujours un climat d'incertitude. L'intelligence c'est de s'en rendre compte et de la maitriser. Le jeu français a été globalement fluide. On sent que ces gars là se connaissent, s'aiment, se trouvent, se font confiance. C'est un groupe dont on a envie de faire partie, mais on est trop vieux. Reste que du fond du canapé on est avec eux.
    Restera le quart (et pas que ?) qui sera une finale contre l'Afsud ou l'Irlande et où il faudra encore monter d'une marche en y restant dessus.
    Sinon il y a aussi ce nouveau chant "patriotique" et pas si anecdotique que ça, "Zombie", afin d'unir les supporters républicains et nord irlandais. Un autre "Sunday bloody Sunday"...

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    1. L'Irlande ne peut pas finir 2è. Soit 1ère (victoire ce soir, match nul ou défaite avec bonus défensif) soit 3è (défaite sans bonus défensif). Donc pas de 1/4 Irlande-France possible.

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    2. Exact. En revanche, un France-Ecosse est envisageable...

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  22. Oh non pas ici🤭😉
    Tant pis Sergio, je me répète mais comme c'est toi qui affectionne cette expression...
    Non le quart n'est pas une finale, c'est juste un quart.
    Il aurait pu être une finale tout comme Galles Angleterre pourrait très bien être une finale.
    Mais si l'équipe de France gagne, elle n'aura gagné qu'un quart et si elle le perd, ironie du sort, ce sera un des pires résultats de l'EdF en coupe du monde. C'est la glorieuse incertitude de ce sport en général et de ce format de compétition en particulier.
    Comme Irlande NZ se sera qu'un quart pas une finale. J'imagine d'ailleurs que dans des blogs irlandais et néo zélandais voire dans leur presse respective, ils lâcheront cette expression "finale avant la lettre".
    Mais pas ici voyons. Nous sommes à la fois au ras du gazon et perchés sur la skycam pour prendre de la hauteur😄. Nous sommes intelligents et férus d'histoire(s).
    Avez vous réalisé que les Gallois, seront l'équipe qui aura probablement le plus de chances de rejoindre une demi-finale, comme en 2019, à l'inverse de toutes les autres équipes qui seront dans l'incertitude d'un match serré?
    Qui l'aurait imaginé au sortir du tournoi 2023?
    Ça ne vous rappelle rien?
    En 2019 l'AfdS était une équipe en pleine reconstruction après des saisons précédentes ratées. Objectif coupe du monde 2023.
    Et puis voilà ce qui s'est passé.
    Demie finale Nz-Angleterre , de l'autre côté une demie finale Galles AfdS qui passait inaperçue dans la presse, un match mineur sans intérêt comparé à l'autre demie. Ce qui fut vrai quand on s'est mis à vouloir comparer les deux demies.
    Donc on a eu droit à
    "gna gna gna c'est une finale avant l'heure !" Après le match:
    "gna gna gna c'était la finale avant l'heure, quel match incroyablement maîtrisé des Anglais!"... résultat AfdS champions du monde 😃

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  24. À propos de "l'hymne fédérateur" chanté dans les stades, je découvre à l'instant ce clip
    https://youtu.be/u1Er8z7rBMU?si=ueXKcJVTLNvLPGf3
    qui tente de mieux me faire comprendre comment une chanson de Dassin qui parle d'un amour d'été au Québec se retrouve récupérée et chantée dans un stade.
    Je me demande ce qu'en aurait pensé Françoise Sagan🤣
    "Allez savoir pourquoi, les fans de rugby ont commencé à s'en emparer il y a 5-6 ans. Dans les yeux d'Émilie est d'abord devenu un incontournable au Stade Toulousain. Et, au début de l'été 2023, la chanson a commencé à connaître un nouvel essor."
    C'est ce quon lit dans
    https://www.rtl.fr/culture/musique/pourquoi-dans-les-yeux-d-emilie-de-joe-dassin-cartonne-en-streaming-7900297526
    Oui j'aimerais bien savoir 😉
    Patrick Sébastien, reviens🤣

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  25. Les Anglais sont déjà qualifiés en quarts et affronteront les Fidji, sans doute. Donc, pas de blessures et je pense qu'ils s'en foutent de perdre.

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  26. Allez, en place au SdF pour THE GAME, Irlande vs Ecosse ! Le stade est vide et les deux immenses écrans retransmettent Angleterre-Samoa... Ca résonne...

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    1. Il faut remonter à 2015 face aux Gallois à Twickenham pour trouver trace d'un XV de la Rose aussi indigent. Le pire, c'est que les Anglais peuvent se retrouver en finale.

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    2. Je ne sais pas s'ils se fichent de perdre mais ils ne méritent pas de gagner et rien n'est fait car les samoans accumulent les pénalités et n'ont pas pris de points dans leurs temps forts.

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  27. Samoas ou comment se marcher dessus. Extraordinaires et à la fois mauvais gestionnaires sur certains temps forts qui les fait basculer dans la difficulté et la défaite. Ce match était pour eux tant les anglais ont fourni une purge imbuvable. Juste un peu de pragmatisme dans des situations lâchées par les samoans.
    Et ils ne seront pas qualifiés pour la prochaine édition.
    Quant aux anglais ils devraient trouver les Fidjis. A voir si ces derniers feront comme leurs collègues des îles...
    Dommage pour les petits ou plus petits. C'est soit caramel ou mauvaise gestion du jeu. Et aucune surprise sinon des bons moments offerts quand même mais insuffisants pour les faire avancer. Déjà qu'ils sont peu aidés.

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    1. J'écrivais "extraordinaires" car ils sortent de l'ordinaire au sens littéral. Leur ordinaire n'est pas enchanteur : pas de championnat de haut niveau sinon amateur, un pillage systématique des All Blacks puisqu'Auckland est un Eldorado économique dans cette partie du globe. J'aurais pu aussi écrire "enthousiastes", au sens étymologique.

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  29. C'est quand-même pas trop leur truc aux Rosbifs de snober la défaite, et puis pour la confiance on fait mieux, non ?
    Come on Scotland.

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    1. Bah, là tu sens qu'ils n'y sont pas, qu'ils évitent de trop s'engager, et puis ils finissent par l'emporter d'un point, comme s'ils disaient "rien à foutre". Ils étaient premiers quoi qu'il arrive. Pas de blessure, pas de blessure : tu entends ça dans leur tête... Et avec le calendrier qui est le leur, à savoir Fidji en quarts, ils s'en sortent super bien. La clé, ça a été leur match en infériorité numérique face à l'Argentine, victoire au bout en revenant aux bases de leur jeu, à savoir occupation du terrain et défense, puis jeu au pied et tirs au but. Du pragmatisme pur jus.

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    2. Ils savent qu'ils sont dans un creux de vague et pourtant, ils gagnent. Sur leurs vertus ancestrales. Tu vois bien qu'ils ont inventé ce jeu. Reste à savoir si nous, Français, qui considérons, dixit Jean-Pierre Rives, l'avoir bien amélioré, serons capables de soulever le trophée. Comme eux en 2003...

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  30. Et des écossais qui vont s'user devant la défense et le physique irlandais. Pas de vrai résonnance et donc recalage

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    1. Ah ah... Ils se sont épuisés en attaque, les Scots, et c'était portes ouvertes au large. Cela dit, le jeu irlandais est d'une précision clinique remarquable.

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    2. Mais les Ecossais n'abdiquent jamais. Deux essais en une minute... Incroyable. Après avoir été mâchés et recrachés, ils repartent à l'assaut.

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  31. Bon ben là vie va être différente contre les boks. Reste plus qu'à être bons sous les chandelles et dans le physique. Jalibert risque aussi d'être visé par la défense et l'attaque sudaf.
    Et je parle pas d'Irlande/NZ à venir. Tirage catastrophique de cette coupe du monde avec ces 2 quarts. Ca va élaguer grave, avec l'Australie aussi qui devrait rentrer chez elle pour la 1re fois se coucher comme les poules après ces éliminatoires.

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  32. Passons maintenant sur la phase finale avec une nouvelle chronique.

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