jeudi 21 décembre 2023

Débordons d'amour pour ce jeu

Une photo vaut mille mots, et celle-ci nous entraîne dans sa pente. Elle nous permet de retrouver nos racines et nos ailes, car la passion a besoin d'être régulièrement alimentée. C'est ce qu'a compris Benoit Jeantet en écrivant Le ciel a des jambes, récemment récompensé par le prix La Biblioteca pour l'année 2023 écoulée, recueil de nouvelles publié aux éditions du Volcan. Une façon de tourner la page en glissant ce baume littéraire sur les plaies des mois passés. 
Ce jeu de rugby que nous aimons tant ne vaut pas que nous endurions mille maux. XV de France éliminé, explications tronquées, arbitres menacés, mais aussi fédération française déficitaire et clubs amateurs en difficulté obligés de fusionner pour survivre. Et maintenant, après le GPS cousu dans le dos et les cameramen qui entrent sur le terrain durant les arrêts de jeu, les décideurs souhaiteraient placer des micros dans le col des joueurs afin qu'ils nous fassent profiter de leurs commentaires durant le match ! 2023 n'est pas encore terminé qu'on se demande déjà dans quelle impasse 2024 va nous laisser.. 
Restent heureusement quelques pépites à savourer, comme cette victoire spectaculaire et tellement rafraîchissante du Stade Toulousain sur la pelouse rabougrie du Stoop Memorial des Harlequins, club dont Jean Prat fut, jusqu'à sa disparition en 2005, membre d'honneur. Et il n'y a bien que les champions de France en titre pour porter à incandescence le jeu debout, qui est encore la meilleure façon de ne pas se faire pénaliser dans les rucks.
On se demande d'ailleurs pourquoi, après avoir sélectionnés Ramos, Dupont, Jelonch, Cros, Flament, Baille, Mauvaka et Aldhegeri lors du dernier Mondial, le staff tricolore n'a pas eu l'idée lumineuse de privilégier ce mode d'expression balle en mains plutôt que de chercher une hypothétique voie de secours dans une approche qui alternait dépossession et temps de jeu frontaux, et ne mena qu'à la défaite en quarts de finale - certes d'un rien, deux points pour l'emporter -, mais fiasco quand même, avec ou sans datas pour justifier l'intenable.
A quoi ressemblera 2024 sur le blog ? J'avoue m'interroger. Si j'apprécie la pugnacité de fidèles commentateurs comme Serge Aynard, Christophe Bedou, Jacques Labadie et Jean-Lou Dresti qui font vivre notre espace ovale en l'alimentant d'idées parfois étincelantes et souvent de belles tournures épistolaires, il serait souhaitable que ce club-house virtuel accueille comme ce fut le cas il y a peu d'anciennes gloires et de vertueux écrivains qui, lecteurs assidus à visage découvert,  n'osent pas - ce sont eux qui l'avouent - pousser la porte, ouvrir leur clavier et déposer ne serait-ce qu'un petit bout de prose ovale.
Il faudra bien dépasser cette réserve en ces temps de rugby difficiles, tendus, anxiogènes, où chacun croit détenir la vérité - économique, médiatique, financière, sportive -, des temps où l'image prévaut, celle qu'on nous sert, celle qu'il ne faut pas écorner sous peine de s'aliéner des joueurs devenus divas et qui semblent s'intéresser bien plus au reflet qu'ils monnayent plutôt qu'à l'exemple qu'ils devraient inspirer.
Débordons d'amour pour ce jeu de balle ovale tel que pratiqué à Rugby, du temps où les joueurs étaient maîtres d'eux et des règles. En cette période de fêtes, joyeux Noël, donc, et bonne année nouvelle. Vous avez déjà commandé Côté Ouvert (éditions Passiflore) chez votre libraire préféré et je vous en remercie du fond du cœur. L'autre cadeau que j'aimerais vous offrir est emballé dans un supplément d'envie, écrin de verdure encadré par deux poteaux un peu penchés comme nous portons un regard. Lisez, écrivez, jouez, passez pour mieux revenir d'un crochet intérieur. Ce cadeau, c'est notre altérité symbolisée par le "plus un", phrase de jeu qui dessine nos décalages en bout de lignes.

51 commentaires:

  1. Je voudrais revenir à la thématique de la chronique précédente et de celle-là, les livres et l'écriture pour résumer.
    Probablement pour mieux m'en éloigner et revenir à mon "engouement" du moment (l'entraîneur qui n'a pas joué au rugby à XV).
    Il s'agit donc d'oser et manifestement ça ne m'a jamais fait peur d'oser ici, même le trop. Quitte à ce que ça penche trop.😉
    Donc Richard, je te retourne ton souhait. Si tu aimerais plus de participants, alors fais comme ces demis de mêlée qui prennent "leurs gros" par le col pour leur montrer où ils doivent se positionner.
    Je l'ai déjà écrit ici je pense, si tu sais faire écrire des préfaces de tes livres par diverses personnes, voire des chroniques, tu devrais arriver à convaincre et accompagner quelques timides des claviers à publier un commentaire.
    Mais il ne faut certes surtout pas chercher à se comparer avec ce qui s'écrit déjà et vouloir être à la hauteur, en clin d'œil à ton commentaire ( J'aime quand les blogueurs de Côté Ouvert jouent à hauteur ).
    Car sinon je serais le premier à ne plus écrire. Mais c'est comme dans une équipe, voire un club, il y a de la variété dans les "manières" d'écrire, donc il faut arrêter de faire des "manières" ou de se sentir frappé par un complexe d'infériorité ou de supériorité.

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  3. Je souhaite parler de Michel Serres qui a donc écrit un grand nombre de livres🤣.
    C'est la situation de "l'entraîneur entraînant", Noel McNamara, qui m'a ramené à lui.
    Ceux qui me connaissent un peu savent que lisant peu, je n'ai lu de lui en fait que "Petite poucette" que je trouve important et abordable pour décrire les mutations de notre monde avec l'avènement des outils numériques et de l'accès pour un plus grand nombre à des connaissances partagées.
    Mutations qui sont présentes dans le rugby désormais pour le meilleur et le pire (acharnement sur les réseaux sociaux par exemple).
    Mais comme l'explique ce passionnant article ci-dessous, "Le philosophe qui nous a quittés en 2019 n’a cessé de faire des références au rugby pour éclairer notre humanité."
    https://www.la-croix.com/debat/Michel-Serres-regarder-rugby-cest-avoir-acces-mecanismes-profonds-nature-humaine-2023-10-06-1201285804

    C'est dire si le rugby a de la chance d'avoir été honoré par ce grand homme,qui lui, a effectivement joué au rugby.

    C'est dire si le rugby a de la chance d'avoir été honoré par ce grand homme,qui lui, a effectivement joué au rugby.
    Cf les chroniques où Richard le cite ou laisse sa plume:
    https://sites.google.com/view/durugby/serresescot
    Dans lesquelles on retrouve la chronique 15 page 66 du livre.

    (voir aussi la chronique 15 page 66 du livre)

    Écouter aussi cette chronique philosophique citant Michel Serres et son concept de "quasi-objet":
    Le paradoxe du ballon de rugby : quand les joueurs lui obéissent et pas l'inverse
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/philosophie/la-chronique-de-thibaut-de-saint-maurice-du-vendredi-08-septembre-2023-1063684

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  4. Écrire une belle phrase c'est comme réussir un joli cad'deb, écrire un paragraphe avec émotions et sens c'est comme réaliser la dernière passe à ton copain en bout de ligne, écrire un chapitre où la mélodie des mots se mélange avec fluidité a ton propos et le rend intelligible, c'est comme plongé dans l'en-but, la gonfle sous le bras, te relever et voir se rapprocher tes copains qui viennent te féliciter avec du bonheur dans les yeux, mais aussi avec retenue et pudeur...

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    1. Bien joli texte et comparaison. Pas certain que ça "lève" les timidités😊
      De celui qui a 15-20 ans de rugby derrière lui, certes.
      Mais celui qui vient de commencer le rugby par le rugby à 5 à 40 ans et qui qui se retrouve avec des anciens qui se mettent au 5 après 30 ans de rugby à XV, j'ai peur qu'il reparte sur son canapé et se contente de lire plutôt que d'écrire😉
      Bref le pari de la mixité, on le retrouve un peu partout, et il est bien plus complexe à réaliser que le "entre nous".
      Alors pour moi, le mot serait la passe, la phrase une phase de jeu, le paragraphe une séquence de plusieurs phases.
      Et on s'émerveillerait de ces différents styles.
      Je ne sais pas faire court, alors je suis émerveillé quand tout est dit en une seule ph(r)ase plus ou moins longue.
      Au choix le week-end dernier, l'essai de de Léo Barré sans une passe au copain🤣, ou le premier essai de l'UBB terminé par Lucu, ou enfin le 5ème essai de Toulouse, "l'incandescence du jeu debout", conclu par Barassi. Le début de l'action part dans chaque cas, d'une relance des 22.
      Alors ce genre d'actions qu'on peut découvrir au hasard de matchs plus ordinaires que ceux d'octobre 2023, me suffit pour oublier les maux. Au risque de trop de mots écrits ici😉

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    2. Cher Miguel, on sent l'attaquant dans l'enchaînement azertycien

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  7. "Sans doute, l'humanité commence-t-elle avec la retenue..." disait Michel Serres, dans le Tiers-Instruit !!! En fait, cette période de bilan rugbystique trouble de 2023, ne me semble guère propice pour oser prendre la plume et exposer sans retenue, idéaux, intuitions, déboires, voire sentiments contradictoires. La peur ? La polémique, la désuétude, l'ignorance, l'inexpérience actuelle de celui qui regarde et parle par rapport aux souvenirs d'expériences d'un autre monde, d'un autre temps avec d'autres préoccupations qui engendraient d'autres mœurs. Actuellement tout est à voir, moutons spectateurs des grands stades, dont je fais parti, mais rien n'est à contre dire sous peine de...dialogues de murs et de réseaux sociaux polémiques complices. Cependant ailleurs, la pelouse est encore verte et les poteaux toujours aussi droits comme la photo de Richard. L'eau qui passe sous le pont n'est jamais la même eau et pourtant c'est toujours de l'eau ! Ainsi, quand "ça joue", pour le plaisir du jeu, devant des tribunes nues, ce dernier devient émotionnellement intemporel. Il fait ressurgir un monde intérieur imaginaire qui se réveille par l'odeur enchanteresse de la pelouse fraîchement coupée. Des ailes de géants se substituent aux béquilles des accidents, pour se voir encore courir et passer en offrant le "Graal" aux suivants... Point de polémique sur tout joueur qui bouge aussi bien dans la réussite que dans l'adversité. Moments secrets de plaisirs non démodés, dans la contemplation de ces univers des stades ouverts au sans grades du rugby, plaisir d'écrire sur ces derniers, sans restriction ni compromission...

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  8. Au sortir (?) de l'ère glaciaire débutée le 15 octobre, cet "afternoon of our life and glory", dans les frimas de l'hiver naissant, R.Escot, metteur en espace rugbystico-littéraire bien connu, nous livre pourtant ici, mû par la sagesse et l'expérience de l'intime chaos calme qui l'habite et que je jalouse, ce One+One fait de grandes espérances printanières, comme si ce funestement mémorable 15 octobre qui pour chacun "apporta de grands changements" eût été "retranché dans notre vie, et pensez combien elle eût été différente!"
    Il ne nous fera donc pas entendre sa version finale du Sympathy for the Devil post-coupe du monde, lui préférant - par le biais de cette alternance météorologico-stylistique lui permettant des coupes franches, radicales dans la morosité ambiante - l'habile, primesautier, aimant et fédérateur :
    "...Then I call
    Ring, ring, ring, ring
    La la love plus one
    Ring,ring, ring, ring
    When I call love
    LOVE PLUS ONE..."
    ...laissant au branquiblogueur (ou au timide derrière son écran; faut pas: moi, j'ai toujours été une buse en rugby) le loisir de terminer les chansons et à jamais au "Mister Freedom" de l'EDF désormais quasi-nu, ce goût d'inachevé dans la création.
    A propos de création, ayant vu dans la version modifiée par le néo-producteur (ce groupe anglo-sud-africain bancaire et de gestion de patrimoine INVESTEC - c'est vous dire si ça fleure bon les joies simples du jeu et le "j'vous l'avais bien dit" un tantinet complotiste) le retour de mon RCT sur la Grande scène internationale se faire battre finalement lui aussi, d'un petit point, votre serviteur certain qu'il y aurait là comme une volonté sournoise de le tourmenter à nouveau, quitta le stade précipitamment, incita l'audience à faire de même, frappa son voisin qu'avait, le pÔvre, une vague ressemblance avec B.O'Keeffe de face et Ch.Berdos de dos et répondit aux sifflements des spectateurs à la solde des Forces du Mal en criant, puisque c'est dans l'air du temps :
    "Vous êtes tous des fascistes !"

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  9. Tant que personne laboure les terrains, qu'on peut encore trancher le l'art de se faire des passes, pour éviter l'impasse bien sur, et qu'on peut encore kiffer en corps une petite satisfaction de quelques senteurs allongées (ovales quoi) comme un café en terrasse de la Rade, La Ciotat, La roche d'elle ou d'ailleurs, ben on va pas non plus cracher dessus. Allez Natacha, rien encore de fatal, juste une p'tit raffut pour t'aider...

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  10. Michel Serres expliquait donc qu'on ne pouvait plus faire cours à des étudiants comme avant.
    Le natif de Bordeaux, Boris Cyrulnik parle de la pratique sportive qui sculpte le cerveau.
    Cf la chronique de Richard "sculpter le cerveau" dans ma sélection en lien précédemment.
    Elle est là, la différence comprise depuis longtemps déjà, par le Stade Toulousain fabrique à grands joueurs puis entraîneurs.
    Le passage du rugby à l'ère professionnelle a certes modifié les capacités physiques des joueurs, mais il ne faudrait pas oublier que dans bien des cas désormais, ces joueurs mettent "leur cerveau disponible" au service de leur métier.
    Il s'agit donc de permettre de mieux développer ces diverses formes d'intelligences (la situationnelle de Villepreux, évidemment) mais "qui ne sont rien sans le lien relationnel qu'il faut tisser" (dixit Richard rendant compte du livre de Cyrulnik "J'aime le sport de petit niveau").
    Jean Pierre Rives l'avait théorisé très simplement il y a déjà longtemps par sa célèbre phrase :
    “Le rugby, c'est l'histoire d'un ballon avec des copains autour et quand il n'y a plus de ballon, il reste les copains."
    Et la vidéo à suivre le démontre autrement.
    Car au risque d'insister et de me répéter, et même si rien ne peut égaler encore ce qui se fait à Toulouse, cet entraîneur irlandais arrivé dans les valises de Yannick Bru, est certes un maillon parmi d'autres, mais il semble en être le maillon central et visible au coeur du projet initié par les dirigeants et le manager en chef.
    Il semble aussi apporter quelque chose de nouveau dans la méthode... selon le souhait de Yannick Bru.
    Inutile de rappeler d'où vient le président de l'Ubb ainsi que son entraîneur en chef.

    Je vous ai calé la vidéo qui suit au bon endroit.
    https://www.dailymotion.com/video/x8qotmy?start=745
    Cette interview semble illustrer en creux ce qui fonctionne mieux désormais avec des joueurs "intelligents et participatifs":

    "L'attaque a une place hyper importante cette année dans le jeu de Bordeaux"
    "On fait jamais les mêmes choses chaque semaine"
    "On est beaucoup participatif, c'est ce qu'il veut, il veut pas que ça soit toujours lui qui propose..."

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    1. Serres, Cyrulnik, Rives, Villepreux et les autres, gardiens de la pensée ovale ? Et la transmission aussi pour les 2 derniers. Certes.
      Idées et vision du jeu, forcément.
      Et avoir l'oeil ouvert sur tout ce qui peut être innovant. Mc Namara se propose... C'est bien.
      Qualités humaines et Aura également qui apportent forcément le plus dans la direction des joueurs. Ca reste essentiel.
      Et ce principe ovale qui rend obligatoire la notion de groupe, participation, solidarité. Comme en hand aussi.
      Des joueurs intelligents et participatifs, ça semble logique pour une élite. Et pour fluidifier tout ça la bonne huile de coaching forcément pour la bonne glisse, les bons déclics. Où Fabien s'est à priori trompé dans les dosages et ingrédients.
      Sinon concernant ce râté EDF, il y avait pas mal de rochelais et leurs ratés avec le Brennus, dans le groupe. Ceci peut pouvant peut être expliquer celà. Je dis ça...


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  11. L'aura du coach nous y voilà, ce supplément qui donne envie de se taper la tête contre les murs et de tout casser ? J'y crois pas/plus une seconde... Ou alors un vrai coach mental à la pointe sur les nouvelles techniques en cours.
    Les joueurs de La Rochelle? Tu y vas un peu fort, je crois qu'ils étaient plus revanchards qu'abattus mais bon c'est ton droit de remettre une pièce sur ton sujet poil à gratter favori 😉
    Par contre ce que tu trouves logique ou qui devrait l'être ne l'est pas du tout et c'est ce que j'ai tenté de "signaler". Après je suis pas dans le secret de chaque club. J'écoute juste Lucu et j'entends ce qu'il dit. Donc je déduis ce qu'il y a à déduire. Et la bande de copains c'est un peu con à dire mais c'est primordial. Dans l'entreprise je ne crois pas qu'on ait besoin d'être copains pour être performants. Dans une équipe si, ça marche mieux. Qui se souvient de Ramos qui pousse une soufflante à la fin d'un match car certains de ses coéquipiers sont rentrés au vestiaire.
    Idem en coupe du monde on sait la meilleure des préparations en fin de cycle, c'est de donner l'impression qu'on a pris les clés du camion, qu'on écoute plus le coach et qu'on se prend en main... Coach qui garde le pouvoir de choisir l'équipe.
    Urios avait une idée très précise du management, il en a fait un bouquin que j'ai rangé avant de l'avoir fini quand j'ai compris que ça se résumait à "faites ce que je dis, pas ce que je fais"
    Le participatif c'est pas de stigmatiser ses joueurs en conférence de presse.
    C'est faire en sorte que ce soient qui le lundi matin analysent leurs "erreurs" ou manque d'engagement.
    Je ne sais donc pas si un jour le quart de finale sera débriefé en mode intelligent et participatif. Car bien évidemment plus personne n'a envie de revenir dessus, voyons. Les plaies sont à peine refermées.☺️

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  12. L'aura d'un coach cher ami, c'est déjà qu'il donne envie, c'est ce que fait Mc N, semble t'il. Développer la confiance en soi, instaurer un climat de confiance dans le groupe. C'est aussi de l'humain pas foncièrement que du psy, même s'il y a matière à travailler dessus. Pas non plus que les faire grimper au plafond. C'est ce que j'entends par Aura. Ce que n'a pas franchement réussi l'Urios a l'UBB quand il s'est exporté de Castres. Et qu'il doit revoir à Clermont où presque tout est à refaire. A commencer par la confiance.
    Et ne parlons pas des remèdes tisonniers échafaudés à Montpellier...

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  13. Hello les écrivains !
    Un peu petit clin d'oeil de Noël ensoleillé et salé pour m'apercevoir que seuls les irréductibles de l'Amour de l'Ovale sont présents sur le blog excepté Sieur Ar Jeantet ! Les tribunes se vident mais l'esprit est là, finalement c'est l'essentiel comme on dit ! Aimer c'est partager est ce bien le cas ? Sur un voilier, le terrain de jeu est tellement restreint que tout se voit et que donc par force parfois mais généralement par Amour tout le monde souffle dans les voiles en attendant la 3e mi-temps dans le carré des officiers. A vrai dire, peu, bien et jamais déçu ! Est arrivée Natacha, nouvelle bloggeuse ! Génial comme à Canal plus, du féminisme pour la Tuche, sympa. C'est ce qui manquait finalement du rouge à lèvres, Merci Père Noël d'y avoir pensé. On peut que l'étau se dé Serres, un dessert imaginatif crotté et lyrique. Bon, ici les crampons sont restés aux vestiaires, tong, crème solaire et festailles entre deux plongées ou les tribunes sont pleines de poissons exotiques, charmeurs et envoutants, un délice. Donc, passez de Bonnes Fêtes de Noël et de fin d'année, commandez pour les oeuvres sociales "Côté Ouvert" un livre de chevet quand votre moitié ronfle ! Allez la Bleu, elle vous embrasse chaudement et suavement et est heureuse de vous avoir lu en un clin d'oeil. Bonne Tuche.

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  14. Commentaire à la limite de l'insupportable. Et sur tous les plans.

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    1. Allez André, c'est Noël, un peu de compassion !

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    2. Faut pas avoir les boules, ni la peine d'enguirlander, André.
      Juste un débord d'amour particulier...😉

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  15. Bah, c'est plutôt bien écrit. Perso, j'ai ben aimé, c'est relevé. André, chacun s'exprime comme il le sent. C'est léché, travaillé, poli... et un peu iconoclaste. Je valide

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  16. Toulouse se reveille à la bourre mais arrive à l'heure pour prendre son train. Spéciale dédicace pour le Tophe, "un Mola vaut mieux que deux tue l'Aura (j'ai pas dis dédi casse...🤭).
    La Rochelle resté à quai à Paris. Montpellier s'en sort avec le chef de gare Carbonel.
    Racing remplit sa hotte. Bayonne baille. Bordeaux beugle. Pau passe la barre.
    Comme je crois avoir dit, Toulouse pas malheureux d'avoir signé Kinghorn parfaitement dans l'idée de son jeu, pour remplacer Jaminet. Sa seule faiblesse, ne pas buter comme Ramos. Mais d'intrinséques qualités à son poste et tranquille en Ecosse.
    Ça va discutailler pour la mise à disposition des joueurs pour le tournoi, qui commencent à pointer un bout de forme sous le maillot. Faudra tout contre l'Irlande.
    Sinon, Bonnes Fêtes à tous.

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  17. Pour les fêtes, faisons-nous un cadeau. Imaginons un conte de Noël au cours duquel les sélectionneurs tricolores décideraient, touchés par la sagesse, de lancer au milieu de l'actuelle et dans le bain du prochain Tournoi une nouvelle génération à même de remporter le titre mondial en 2027.
    Voilà ce que ça pourrait donner :
    Barré - Bielle-Biarrey, Gailleton, Depoortere, Penaud - (o) Jalibert, (m) Le Garrec - Jelonch, Gazzotti, Ollivon - Tuilagi, Flament - Atonio, Mauvaka, Baille.
    Ca aurait de la gueule, non ?

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    1. J'aime bien Ollivon mais je tente Nouchi à la place. Je tenterai presque aussi un Alexandre Ricard (beau gabarit) signé sur la pointe des pieds à l'UBB à la place de Tuilagui.
      Et une pensée aussi pour Paul Costes, et Hugo Reuss qui talonne Hastoy.
      En piliers , c'est un peu plus inquiétant...

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  18. Bravo Sergio pour ce bon mot.
    Ce sera effectivement compliqué de s'entendre sur la définition du mot, car j'ai l'impression que c'est un mot utilisé pour désigner une personne qui sort de l'ordinaire. Qui "dégage" quelque chose
    https://cnrtl.fr/definition/aura
    Ses synonymes sont charisme, éclat, rayonnement, magnétisme.
    https://www.larousse.fr/dictionnaires/synonymes/aura/1980
    Alors il est possible qu'il y ait des personnes dont on sente quelque chose quand ils rentrent dans une pièce.
    Je pense qu'il y a des typologies de caractères et de manières de se mettre en scène et d'utiliser le langage verbal et non verbal.
    Urios pourrait donc être plus "charismatique" au premier abord que Bru. Ne parlons pas de Daniel Herrero qui rajoute un accessoire autour de ses cheveux pour renforcer "son aura".
    C'est certainement à lui dont je pense instantanément quand on parle d'aura, charisme, magnétisme et tout le saint-frusquin. Et que je parle de "se taper la tête contre les murs".
    Quand on consulte sa fiche Wikipedia il y a le paragraphe "personnage".
    On y lit au début:
    - L'entraîneur Daniel Herrero est vénéré par certains de ses anciens joueurs, qui se sentaient transcendés, qui avaient l'impression de « vivre dans l'exceptionnel ».
    La suite du paragraphe est "intéressante" à lire.
    Le modeste numéro 9 béglais du titre 91 avait "ce truc" qui transcende ses partenaires.
    Dans la fiche Wikipedia de André Herrero, Richard Escot ou de McNamara, il n'y aura jamais la rubrique "personnage".
    Mais c'est vrai que McNamara ça rime avec aura. Appelons le McNamAURA si tu veux bien😊
    Et dans l'article de Nicolas Augot du Midol, c'est encore Lucu interrogé qui confie "même si des fois il nous crie dessus" ... Le début de l'adAURAtion?🤣
    https://sites.google.com/view/durugby/mcnamara
    Pas sûr qu'on le garde longtemps en France, il a la bougeotte et revenir en Irlande pour remplacer Mike Catt auprès de Andy Farrel est une option. Mais il n'est pas le seul en course...

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    1. On est à peu près raccord là-dessus.
      "Ce qui importe ce n'est pas ce que tu dis, ce n'est pas ce que tu fais,
      c'est ce que tu veux que les gens ressentent." J'aime bien this idea.
      Après, les gens tu les "sens ou ou tu les sent pas". J'entends par là qu'après les avoir rencontrés tu as envie de les revoir ou pas, d'aller au bout de la nuit avec eux pour discuter d'intérêts communs, ou pas
      C'est le côté ouvert ou fermé de nos personnes. Que la sensibilité, la sensation a... des jambes, ou pas.
      Comme un vin que tu as plaisir à boire.
      Et parfois il faut gratter dans la barbe pour chercher autre chose que les poux.
      Voilà, c'était pour aller ailleurs que sur wikipédia 😉

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    2. Wikipedia j'aime beaucoup, c'est du participatif très contrôlé selon les sujets.
      Mais ce que je retiens de ce que tu dis sur le fait qu'on a envie d'être ensemble ou pas, de rester ou pas. J'aimerais bien que tout ça ne soit pas qu'une affaire de capes et de contrats.en béton. J'aime beaucoup l'idée de Richard de donner la possibilité à des nouveaux de (se) tester. D'entendre tel joueur ou entraîneur dire "là je passe mon tour car mon copain à 100% c'est mieux que moi à 70%.
      Bref une équipe où un très grand nombre de postes et personnes sont interchangeables. Difficile pour une équipe adverse de travailler la vidéo si on propose des joueurs et des compositions variées.

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  20. Décidément Richard, elle est toujours intacte ta passion pour le XV de France, et le machin qui rend fou, dépressif et déclenche la haine sur les réseaux sociaux.
    Déjà donc au travail pour lancer des pistes.
    Bien vu cette nouvelle approche de ton "amertume d'octobre" à partir d'un légitime questionnement sur le jeu des Toulousains, en club et en équipe de France.
    Car effectivement, en finale, dans un match couperet, alors que tout semblait démontrer que la domination et démonstration de force des Rochelais allait vraisemblablement leur faire remporter enfin un bouclier mérité, l'éclair de génie a eu lieu.
    Et pour faire lien avec mon intérêt soudain pour la qualité de tel ou tel membre de staff, j'oserai, en complément de ton envie de tester d'ores et déjà de nouveaux joueurs en vue de 2027, m'imaginer qu'un staff d'EdF puisse être changé aussi rapidement qu'un staff de top 14.
    Comme si l'idée serait: "peu importe le staff, quand la qualité des joueurs, du collectif et de l'amitié sont là" .
    Bref une personnalité type Jean Pierre Rives comme grand manitou puis un staff de techniciens et des joueurs intelligents et participatifs 😉
    Oui je sais c'est du grand n'importe quoi, il n'y a que dans le top 14 (mais surtout pas à Toulouse) qu'on pratique la grande lessive à la moindre baisse de résultats ou d'ambiance pas top (Lyon, Castres....).
    Un staff d'une équipe nationale doit s'inscrire dans la durée et patati et patata... On connait la chanson et elle non plus ne remportera pas le concours (voir plus bas).
    Mais si tout était possible, en particulier l'absence de contrats longs et blindés sans clause réelle de résultats fixés, ça inverserait un peu la pression et les remises en cause où en équipe nationale, seuls les joueurs ne coûtent rien à être remplacés pour baisse de forme.
    Vous ne vous intéressez pas au concours de l'Eurovision et à ses règles plus compliquées que celle du rugby. C'est bien dommage🤣
    Mais manifestement, même quand une chanteuse réussit enfin à monter sur le podium en 2021 (deuxième), il ne semble pas admis ou autorisé de la faire concourir les années suivantes malgré son "potentiel".
    Trouver une nouvelle équipe artistique pour proposer une nouvelle chanson, c'est donc inenvisageable, du coup en 2022, la place de la France est pitoyable: 24ème.
    Bref voici deux situations extrêmes.
    Dans un cas, l'un reste et continue de choisir son staff et ses joueurs, dans l'autre, on recommence à zéro chaque année.
    On ne pourrait pas trouver quelque chose de plus "équilibré"?
    J'ai peur en tout cas, pour les mois à venir, qu'il y ait "un ressort cassé" et que ce soit après 2027 que la FFR et le rugby français arriveront à trouver une formule plus juste et moins centrée sur un graal à atteindre et un homme providentiel à l'aura incontestable😉 et protégé par des prérogatives très avantageuses à tous points de vue.

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  21. Une petite dédicace à André qui a si bien qualifié ma conversion (chemin de Damas) en me qualifiant si justement de "celui qui en était le plus ardent et pur défenseur".

    https://sites.google.com/view/durugby/canal-video

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    1. Une équipe nationale , c'est éternel, et ça ne doit surtout pas renaître de ses cendres telle le sphinx .
      Point de grandes lessives donc, des changements pesés au trébuchet, l'évolution, pas la révolution.
      Et la priorité a la cohésion, à l'expérience.
      Aucun complexe donc a sélectionner une formation de départ blanchie sous le harnais!
      Equipe pour 2027:
      Baille ( 34) Marchand ( 32) Falatéa ( 30)
      Flament ( 30) Méafou ( 29)
      Olivon ( 34)Aldritt ( 30) Cros ( 33)
      Dupont ( 30) N'tamak (28)
      Bielle Barrey ( 24)
      Vincent ( 27) Gailleton ( 24)
      Penaud ( 30)
      Ramos ( 32)
      Finisseurs:
      Wardi( 32) Mauvaka( 30) Aldegheri (34)
      Tuilagi ( 23)
      Macalou ( 32)
      Le Garec (25) Jalibert (29)
      Moyenne d'age 28,3 ans

      Groupe Word Cup
      Laclayat(30), Gros(28), Bourgarit(30)
      Verhaege (30)
      Roumat(30),Bouhédent(28), Jelonch(31)
      Moefana(27) Dumortier(27), Buros(30)
      Jaminet (28)
      Allez, même pas la peine que les autres se déplacent!

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  23. Jean Lou que signifient les nombres entre parenthèse?
    Est ce ta réponse aux questions 8 et 9 de Serge Collinet (Lettre ouverte aux ami(e)s, 13 novembre ) quand tu écrivais
    " Contradicter le pourtant très estimable M.Collinet aussi, y a de la matière, on y reviendra."
    Moi je veux bien aussi revenir sur cette personne qui incarne bien une "forme de réussite dans le monde du rugby"
    Le rugby école de la vie? , titre d'un article qu'il a écrit.
    Je dirais plutôt dans son cas "une vie à l'école au service du rugby".
    Quand tu dis "une équipe nationale c'est éternel" ça rejoint une envie que j'ai de proposer ici et à mes amis, de sélectionner une équipe éternelle et intemporelle, sans penser déjà à 2027 mais en repensant aux "gloires" plus moins récentes de notre rugby national.

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  24. Ah oui, le péremptoire, je l'avais oublié celui là !
    Je préconise un séjour sur RMC , il y sera à l'aise avec Moscato et autres aboyeurs de comptoir.
    En attendant un bel éditorial signé Leo Faure dans le Midol de ce matin.
    Allez, ce sont les âges des garçons en 2027.

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    1. Quand le syndrome grippal vient affecter les neurones 😃
      Je me souviens maintenant avoir compris que c'était l'âge à la première lecture. Et puis hier en fin de journée, le trou noir.
      Tu as raison de nous signaler l'éditorial de Léo Faure qui convoque Nietzsche (Richard fait des émules😉) pour parler d'apaisement, de page à tourner et d'évolution. Faut-il préciser que l'échéance dont il nous parle va lancer cette (ré)volution contre l'équipe qui s'imaginait elle aussi pouvoir prétendre (mériter) au sacre mondial. Et je vois déjà une difficulté qui renvoie à la question 4 de Serge Collinet
      Pour rappel :
      https://coteouvert.blogspot.com/2023/11/lettre-ouverte-aux-amies.html?showComment=1699869595117&m=1#c3129555716930177071
      Car pour se coltiner les Irlandais il faudra bien être au pic de forme et pas "rincés" par la préparation comme lors des matchs d'ouverture contre l'Italie des deux dernières années, surtout celui de 2023.
      Donc ce tournoi ne va pas tant nous donner une indication sur les joueurs de l'équipe de France qu'on connaît déjà bien, que nous démontrer que le nouveau staff en partie remanié va continuer, voire améliorer la progression du jeu de l'équipe, sa préparation physique et mentale et sa capacité à savoir gagner dans n'importe quelle situation.
      Et peu
      Concernant Serge Collinet je te trouve sévère sur tes préconisations de l'envoyer à RMC. C'est vraiment pas une "grande gueule".
      Que ses questions et remises en question puissent t'agacer, soit. Tu l'as bien expliqué que les critiques t'avaient dérangé à la sortie du match perdu.
      Moi je ne ne savais même pas qu'il était estimable (terme que tu as employé) puisque avant que Richard relaie sur son blog un texte visible que par les abonnés LinkedIn, je n'avais pas vraiment entendu parler de lui, sauf à peine comme auteur de livres aperçus dans le rayon de la très petite librairie de Contis plage (Landes).
      Autant dire qu'il n'a pas du tout le profil RMC mais qu'il n'est pas non plus illégitime pour poser des questions. Et même pour venir écrire directement dans ce blog pour y exprimer réactions, propositions.
      Je comprends vraiment ton positionnement et ton amertume mais pas ta manière de vouloir "discréditer". Et ne vois pas là une quelconque solidarité corporatiste enseignante de ma part😉
      Le 17 novembre ta réponse à la question 1 de SG était bien plus argumentée et "piquante".

      D'aucun interroge que :
      "Le jeu de dépossession qui va à l’encontre de la culture et de l’histoire du rugby français, peut-il être performant?"
      Un autre propose que:
      "En rugby, toutes les tendances et types d’affrontement pour gagner sont recevables"
      Allez ,l'autre s'appelle Villepreux, Pierre .
      Pour retrouver directement les questions qui t'ont irrité, suivre ce lien

      A vrai dire c'est bien ce que j'aimerais trouver ici. Tirer bientôt ma révérence pour "usage intempestif de ce blog" et surtout parce que selon les vœux du boss "il serait souhaitable que ce club-house virtuel accueille comme ce fut le cas il y a peu d'anciennes gloires et de vertueux écrivains"
      Donc lire des échanges en commentaires entre Pierre Villepreux et Serge Collinet par exemple débattant sur leurs points de vue divergents (?), ça aurait vraisemblablement l'avantage de me clouer le bec. Et ça aurait de la gueule surtout...

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  25. Espérons que le nouveau staff aura lu l'article du jour de l'Equipe, rubrique "Entre les perches" signé d'une journaliste.
    Car si nous n'avons pas le football gaélique cher à Sergio 😉 et McNamara, nous avons la pelote basque. L'article est à la fois intéressant et inquiétant, car peu de perspectives d'amélioration pour les joueurs en activité.
    En tout cas, il renforce l'idée évoquée ici même par Richard, qu'il est possible qu'après avoir cru gagner le match le plus difficile contre l'AfdS , l'EdF aurait sombré devant la stratégie des ballons hauts des Anglais en demie.
    Moche, mais si ça gagne c'est l'essentiel dans ce genre de match couperet.
    Et l'article nous dit en creux
    "Le modèle français qui réussit, c'est celui qui arrive à remplir des stades chaque week-end. Il y a des formes de jeu plus spectaculaires et facilement "appréciables" par les nouveaux supporters. Il y a peu de chances que les joueurs rajoutent rapidement une compétence supplémentaire, peu utilisée dans notre top 14. "

    Autre sujet d'inquiétude présenté sous forme d'un dossier de deux pages mercredi, signé de Richard et de ses collègues de la rubrique rugby.
    Une épidémie qui va être compliquée à enrayer.
    Le rugby est en train de montrer sa singularité "du pire" par rapport au football. Dans sa manière de recruter des joueurs tout au long de l'année.
    Et donc par la manière dont les joueurs font pression sur les arbitres.

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  26. Cher Letiophe
    Tu animes ce blog avec maestria en relançant les ballons. C'est intéressant. Et ça fait lien.

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    1. Et ben perso, j'aime bien cette EDF
      26 février 1961 Colombes, France-Springboks
      Avec un arbitre gallois type de chez top paraît-il, G Walters.
      France : Vannier (Chalon sur Saône), Rancoule (Toulon),
      G. BONIFACE
      (Mont de Marsan), Bouquet
      (Vienne), Dupuis (Tarbes), ALBALADEJO (Dax), Lacroix (Agen), Moncla (Pau), Celaya (Bordeaux), Crauste (Lourdes), Saux (Pau), Bouguyon (Grenoble) Roques (Cahors), de Gregorio (Grenoble), Domenech (Brive).
      Belles lignes arrières, charnière et grosses 3e l..et 1re l. ... pour un gros 0-0.
      Connais pas la 2e l.
      par contre.
      Et oui, j'aime bien le style du football gaélique. Mais jamais vu en vrai.
      Allez, question recrutement il y en a qui partent en sucette c'est vrai, qui font pas déborder la cote d'amour,
      et aux antipodes de l'époque des licences rouges chères à Bébert.

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    2. Saux-Bouguyon, c'est pas ce qu'il y avait de mieux mais après la retraite de Lucien Mias, il n'y avait visiblement pas beaucoup de choix. C'est d'ailleurs ce qui va coûter cher aux Tricolores lors de la tournée en Nouvelle-Zélande quatre mois plus tard. Ca et le choix de piliers un peu "légers" en l'absence de Roques. Comme quoi, hein, le cinq de devant, ça compte beaucoup.
      J'en reviens à notre quart de finale : penser battre les Springboks avec une deuxième-ligne Woki-Flament, c'est presque une faute professionnelle...

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    3. Bouguyon : 1,85m, 90 kg. Ca fait un peu court, jeune homme...

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  27. Allez, bon Réveillon à toutes et tous et à demain, dès le 1er, pour le première chronique de la nouvelle année...

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    1. En tant que spécialiste autoproclamé des (ap)paru(i)tions diverses de Richard, j'affirme qu'une chronique un 1er janvier ce sera une première.
      Et je choisis donc de vous partager celle du 8 janvier 2015
      https://archivescoteouvert.2cbl.fr/2016/01/08/question-dattitude/
      Celle du 13 janvier 2020, vous saurez la retrouver ici sur ce blog.
      La toute première chronique de janvier, année post coupe du monde est toujours intéressante, non?

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  28. Alors pour clôturer cette année quoi de mieux que de vous souhaiter pour la nouvelle année beaucoup d'amour pour vous et autour de vous.
    "Débordons d'amour" ...tout court...
    Et forcément j'ai envie de vous partager ce lien qui traite de l'échec.
    https://books.google.com/books/about/Les_vertus_de_l_%C3%A9chec.html

    Et les 10, 15 premières minutes de cette émission au sujet de l'amour où l'auteur est invité.
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/modern-love/echecs-amoureux-et-confiance-en-soi-avec-charles-pepin-2038337

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  29. 2023 is dead, long live 2024 !
    Et ce n'est pas parce que s'achève enfin cette annus rugbysticus horribilis que vous devriez vous laisser tenter par de bonnes résolutions que -je vous connais, j'suis comme vous- vous seriez bien incapables de respecter plus d'un quart d'heure.
    Donc, pas de dry january, ce nouveau complot anglo-machin pour nous la faire à l'envers et nous empêcher, Emma B., que nous sommes, de ressasser encore et encore et pour les siècles des siècles, dans les vapeurs de l'alcool: "J'ai un trophée ! un trophée ! nous délectant à cette idée comme à celle d'une autre puberté qui nous serait survenue. Nous allions posséder enfin ces joies de la victoire, cette fièvre du bonheur dont nous avions désespéré..."
    Buvons donc tel Beigbeder (j'ai selon les réseaux pas très sociaux les références du vieux con de boomer amer et phallocrate que je suis) à la gloire de notre "roman national", ce mystique "Love Supreme" de par chez nous, tradition française de perdre des guerres en se laissant croire qu'on les avait gagnées qui, d'Azincourt en passant par la ligne Maginot jusqu'au tragique 15 octobre, magnifie cette propension sublime, forcément sublime, à ne jamais appréhender à sa juste mesure la tactique adverse alors qu'elle est "C'est pour la canarder un'trachée toute faite! Ah Badaboum! badaboum! badaboum!"...plus grosse que Bertha.
    Santé!

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