Les actes du colloque organisé en mai 1980 à Limoges et intitulé Le spectacle sportif ont, certes, pris quelques rides mais leur introduction, signée par Antoine Blondin, reste toujours d'actualité. En voici quelques extraits choisis, avant Stade Toulousain - Union Bordeaux-Bègles, dimanche soir, qui promet d'être très show.
"J'avance tout de suite que ce titre - spectacle sportif - ne me satisfait pas pleinement, dans la mesure où lorsqu'on dit que des athlètes commencent à faire du spectacle, c'est bien souvent qu'ils cessent de faire du sport (...)
En même temps qu'il est fugitif, le spectacle sportif est un conservatoire du genre, des gestes, qui avait aux origines une vocation utilitaire. Il implique donc que le spectateur soit capable de souscrire à un système de références. En d'autres termes, le spectacle sportif, à côté de la culture physique, est créateur d'une culture sportive qui pourrait bien constituer un département important de la culture générale. L'homme est une partie du monde par son corps mais il peut faire tenir le monde entier dans son esprit et c'est cette double relation entre ce corps contenu dans le monde et cet esprit dans lequel le monde entier est contenu qu'il tire sa dimension de grandeur.
Maintenant se pose la question amusante, objet de sarcasmes et de quolibets, la question de savoir si le sportif assis doit finalement être ou avoir été un pratiquant. Nous répondrons que s'il fallait avoir poussé le contre-ut pour apprécier l'opéra ou si l'accès des Folies-Bergères n'était ouvert qu'à ceux qui se sont mis une plume au derrière, ces nobles institutions se produiraient devant des banquettes vides. Ou mieux encore, comme le disait notre confrère Jean Eskenazi : "Je n'ai pas besoin d'avoir pondu l'œuf pour pouvoir juger s'il est frais ou non."
Le baron de Coubertin nous donne un bon coup de main lorsqu'il dit : "Pour que cent se livrent à la culture physique, il faut que cinquante fassent du sport. Pour que cinquante fassent du sport, il faut que vingt se spécialisent. Pour que vingt se spécialisent, il faut que cinq soient capables de prouesses étonnantes." Cette phrase souligne que si l'immense vertu de la haute-compétition est d'offrir à ces cinq-là les circonstances de contact et de ferveur nécessaires à l'accomplissement de fabuleux exploits, elle remplit également une fin capitale : celle qui consiste à faire entrer l'homme du sport dans la cité.
A cette époque, la recette du succès l'emportait sur le succès de la recette, qui était inexistante. (...) Au sport de l'aristocratie, l'ère contemporaine a substitué une aristocratie du sport, issue d'un formidable écrémage en forme de sélection naturelle, voire artificielle, à travers toutes les couches sociales et les cinq continents. Se présente alors l'écueil du professionnalisme qui ferait se retourner dans leur vestiaire du Père Lachaise les barons de la Belle Epoque et, pire encore, celui d'un amateurisme rétribué.
L'ampleur mondiale de la besogne sportive, les responsabilités et les prestiges attachés au champion, les terribles astreintes quotidiennes qu'implique l'accomplissement de sa vocation, font qu'il ne peut en aller autrement : le professionnel est un homme qui fait du sport pour gagner de l'argent ; l'amateur est un homme à qui l'on donne de l'argent pour qu'il fasse du sport.
Au regard des grandes enchères techniques qui poussent le monde et d'un train de vie infléchi dans le sens de la conjuration mécanique, l'objet de l'athlète n'apparait pas d'emblée avec clarté mais s'inscrit avec l'éclat de la contradiction. Ses gestes, qui ont répondu si longtemps à une ancestrale nécessité vitale, perdent chaque jour de l'actualité dans une civilisation qui s'applique à lui épargner de courir, de s'élever, de porter, de lancer : son propos apparait d'abord comme celui d'un facteur rural égaré dans un central électronique, son éminente dignité est celle du superflu.
Toutefois, aux progrès vertigineux de la civilisation du moindre effort, le sport, civilisation du plus grand effort, oppose ses propres progrès, non moins grandioses. Les sentiments diffus que l'espèce s'améliore affleure à travers la trajectoire humaine du champion et déjoue les pessimismes : on disparaîtra en beauté parce que des êtres consacrent chaque jour, quatre à cinq heures à la plus grande gloire de la volonté et du corps.
Le sport redevient alors, selon la belle définition de Jean Giraudoux, "une épidémie de santé".
Toujours pensé qu'en la matière le spectacle est seulement une conséquence, enfin devrait, plutôt
RépondreSupprimerAllez y quand même !
En sport, oui.
SupprimerTout est d'actualité
RépondreSupprimerBlondin, c'est immortel
SupprimerOù l'on voit qu'à l'heure d'une civilisation du progrès toujours plus affûtée et à l'heure, afin de permettre d'en faire moins et plus facilement, que le sport garde toujours dans le miroir son effet, sa silhouette culte.
RépondreSupprimerDevenu aussi le culte de soi, le culte de faire toujours mieux que d'autres.
Reste le culte de ce qu'on met dans le panier pour aboutir, le don de soi, l'implication, le jusque boutisme, les moyens techniques et financiers, les sponsors, sa santé... et les dérives du dopage.
Jusqu'où va l'idée du sport ? le panel est large puisqu'il intègre maintenant à part entière les personnes en situation d'handicap, et vendeur aussi.
Et à l'heure de la lumière (des frères) et de l'image de plus en plus technique, il est devenu spectacle au regard de ce qui pouvait être utilisé par les médias, et de ce qu'il pouvait se vendre vis-à-vis du plus haut niveau tout en cherchant toujours plus à flatter les prunelles.
Il n'a plus rien d'aristocratique, à plus forte raison. Sachant que d'un autre côté c'est aussi un moyen d'intégration ou d'élévation sociale.
Sans parler de l'association sport et santé, contre le stress, pour un meilleur équilibre.
Au sport s'appliquent donc un peu toutes les sauces, chacun pouvant y trouver son chemin.
Perso, le sport spectacle, je le laisse aux amateurs de flouze...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerChronique et fugue, façon Sergio. Qui passe son Bach. Qui le connaît sur le bout de ses doigts.
SupprimerJ'apprécie.
Sergio ou le clavier bien tempéré
SupprimerAntoine Blondin, l'homme qui te fait aimer la corrida dans un singe en hiver ...l'écrivain qui sublime le tour de France ; l'amoureux des nuits des 3ème mi-temps avec certains rugbymen ....a propos de JP Rives «Son charme si particulier tient à un mélange subtil entre la nostalgie et l’humour, la mélancolie et la tendresse».....aimerait il le top 14 ? qu'en pense tu richard ?
RépondreSupprimerJe ne sais pas s'il aimerait le Top 14. Sans doute parce que trop de rugby tue le rugby. Il aurait peut-être été plutôt voir des rencontres de Fédérale ou de Régionale, pour raconter le jeu des origines, l'ambiance autour du terrain, les brèves de buvette.
SupprimerCe qu'il aimait dans le rugby, c'était l'épique. Il ne connaissait pas les règles et n'était pas intéressé par la technique. Il apprécié le caractère des joueurs et re-faisait le match aux comptoirs, rue du Bac.
Il aurait choisi quelques personnalités - comme lorsqu'il suivait le XV de France et avait jeté son dévolu sur Guy Boniface et Benoît Dauga.
Peut-être Dubié pour ses frasques, Damian Penaud pour ses crochets lunatiques, il aurait fait la fête avec Grégory Alldritt jusqu'à plus soif et aurait sans aucun doute éclairé le jeu d'Antoine Dupont de l'éclat de ses figures de rhétorique.
Une chose est sûre : il aurait choisi ses matches et ses compétitions. Et je le vois bien à Ernest-Wallon pour Stade Toulousain - Union Bordeaux-Bègles, debout derrière la tribune de presse, là où se tient d'habitude notre copain Alain Sauné. Il aurait certainement taillé la bavette avec lui, bu quelques canons de rouge ou de belles lampées de jaune, et appris des anecdotes et des indiscrétions de coulisse que nous aurions retrouvées, embellies, dans sa chronique.
SupprimerMais l'épique, en rugby (ou ailleurs), est-ce qu'il en reste ?
SupprimerPour verser là-dedans, il faut une forme de détachement et d'abandon (d'humour, donc ?), et notamment de soi-même. Pas sûr que cet épique-là soit de notre...époque. Un peu comme le style littéraire de Blondin, du reste...
Entre journalistes et journaleux du dimanche...
RépondreSupprimerPour le coup le spectacle s'il en fût, ne serait pas que sur le terrain
Et pis aux Oscars (vu que les résultats), il aurait pu y taper dessus à la buvette du bar.
RépondreSupprimerDu classique mais faut bien astiquer la vitrine. On dirait que c'est Canal+ qui les organisent. Pontdu 3e fois, Mathieu Raynal idem, Stade Toulousain (?🤔 plusieurs fois), Vannes vent en poupe mais faudra encore les ouvrir davantage... les vannes bien sûr. Attissogbé révélation, j'aurais préféré Castro Ferreira au moins il est de Toulouse 😁. C/les filles c'est plus lédje, à part Séraphine qui la joue fine (c'était facile). Faut dire qu'elles sont pas encore dans le spectacle.
Et le prix de l'implication sociétale, j'chais pas où il sont allés le chercher cuilà, ça fait très propre sur le revers du veston.
Puisque cette chronique est toute inspirée d'extraits d'un texte d'Antoine Blondin lu en mai 1980, elle entraîne donc une certaine réflexion à double niveau et comme à travers un filtre. Si l'on y fait intervenir, et Blondin, et Giraudoux, alors, pourquoi pas un petit extrait de Jean Giono? Extrait tiré d'une de ses nouvelles "Arcadie...Arcadie....", lui-même -le texte- à lire à travers un miroir, un peu comme ces charades amusantes dites "à tiroirs", renvoyant les solutions au second, parfois, même, au troisième niveau....Victor Hugo en étant un amateur et un maître.
RépondreSupprimer"Il est très facile d'industrialiser les marins de l'océan. C'est fait. Ils sont devenus des esclaves de l'industrie au même titre que les ouvriers à la chaîne. Il y a des usines pour mettre les sardines en boîtes, les morues en baril, le thon dans l'huile. Il y a des machines créées et mises au monde pour découper le gras de calmar et la chair de requin en forme de queues de langoustes. Un chalut coûte des millions. Pour aller à la pêche il faut un capital considérable. Qu'on en soit propriétaire ou qu'on soit débiteur d'un bailleur de fonds, on est dans la combinaison des finances modernes, ce qui exclut de façon totale et absolue le droit à la sieste. Tout compte fait, cette façon de vivre avec de l'argent n'est pas belle, n'est pas adroite,, n'est même pas logique. Je préfère celui qui, dès qu'il a cent francs de trop, va boire un coup."
Conclusion qui devrait convenir à Blondin qui s'y connaissait en "un coup de trop"...Quant à notre ami Tautor, il faudrait lui demander, sur ce sujet et sur bien d'autres d'ailleurs, son avis....Mais ceci est une autre histoire qui "ne nous regarde pas" comme le disaient fort bien le duo mythique repris par la suite d'une façon assez amusante par "Les Inconnus".
Par ex tension, on pourrait citer Bukowski.
SupprimerLe sport, un passe-temps ou
une addiction merveilleuse, une passion dangereuse, un art de vivre.
Mais la plus grande escroquerie des temps modernes selon Giono.
Sinon des réponses dans ce livre
"Dans l’Histoire du corps" (éditions du Seuil, 2006) de Richard Holt qui consacre un bref chapitre au “sport au féminin”.
"Si on ne peut guère reprocher à l’histoire du sport d’être androcentrée, c’est que le sport l’a été, et l’est toujours. Faut-il se réjouir qu’il le soit moins qu’avant ? À certains égards, certainement. Encore faut-il accepter de considérer que l’industrie du spectacle sportif et la pratique d’un sport sont deux choses différentes, quoique liées. L’une et l’autre constituent, pour le pire et pour le meilleur, des indices d’une métamorphose anthropologique majeure, puisque le développement du sport accompagne la sédentarisation de l’humanité, sa pacification (ou plutôt l’absence actuelle de guerre dans certaines parties du monde) et la modification des rapports entre les hommes et les femmes."
J'ai eu des échos de la réunion de l'APARE, qui regroupe les représentants des clubs de rugby pros. Leurs préoccupations majeures ne sont pas loin d'être les mêmes que celles des clubs français amateurs. Voire même parfois identiques. Le grand écart est lié à la médiatisation télévisuelle, radiophonique, électronique et écrite.
SupprimerMais avec 70 millions de déficit cumulé, les clubs de Top 14 ne sont pas très bien lotis. Et on parle de 18 millions concernant la ProD2. Avec aussi deux clubs de Nationale (Blagnac, entre autres, qui était pourtant soutenu par Fred Michalak et portait un très beau projet sociétal) qui ont mis la clé sous la porte.
Tout à fait juste et bien dit.
RépondreSupprimeret monnayer son activité sportive??? après avoir passer un cap de niveau, et donc d'entrer dans un spectacle pour lequel des humains vont lacher qq pépettes .....
RépondreSupprimerGiraudoux, "une épidémie de santé"!
RépondreSupprimerRien lu d'aussi concis, optimiste, réjouissant depuis Cambronne , au moins!
Il est fait fait pour ça le sport, la santé du caisson et du teston, le reste, c'est du folklore.
Le folklore, le vrai , en circuit court, avec des produits du terroir , c'est sympa, quand-même.
A l'ombre de nos modestes talenquéres , avec des gros bouts de nostalgie dedans, on prolonge le plaisir.
Tiens, même le cathodique, en boite, importé, chimiquement modifié, on peut pas s' empêcher, je crois qu'on exagère!
Mais bon, tant qu'on en reste au cuir et aux trente poilus qui se le disputent, y a pas de mal Madame Musquin!
Le bronk's ça commence quant on veut nous vendre des trucs, des maillots, du rêve, des sensations par procuration,et même un abonnement chez boloré , c'est dire.
Aller, suffirait qu'on achète pas pour que ça se vende mal, disait le poète.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerle sport spectacle a pris le pas sur la rencontre sportive. Mais l'incertitude du dénouement est tout de même le plus beau vecteur d'émotions qui fait qu'en l'espace de quelques minutes, le suspense peut nous exalter ou nous réduire. la remontée de Marchand sur le Hongrois en finale papillon, nous a tous fait bondir de joie alors que la course de VTT de Pauline Ferrand Prévost alors qu'elle écrasait la course de sa classe et de sa technique ne représentait que la satisfaction. Pourtant quelle course !
RépondreSupprimerOn est aussi passé de reportage sportif qui relatait par l'écrit ce qui s'était passé sur le terrain avec plus ou moins d'emphase du style "la finale de rugby de 1924 entre la France et les USA était ce qu'on pouvait faire de mieux sans couteau et sans revolver". On s'imagine donc une bataille rangée transformée en carnage.
la radio a pris le relai de l'écrit pour le commentaire en direct provoquant un incident diplomatique entre l'Argentine et l'Uruguay lors de la finale de la première coupe du monde de football où les seconds avaient battu les premiers dans un match sans débordement.
la télé a pris le relai à sont tour pour la retransmission du sport et nous avons eu enfin des yeux pour voir l'évènement.
Actuellement, on veut tout voir de près, le nombre de caméras autour des terrains, dessus et j'attends les drones, nous transforme presqu'en voyeuriste de l'effort, ce qui peut être intrusif ou insignifiant: la touche vue du ciel n'a que peu d'intérêt ou alors j'ai loupé un épisode.
J'étais aux championnats du monde masters de sauvetage sportif en Australie, une mamie de plus de 75 ans a torché le 100 m nage libre obstacle (passée 4 fois sous un filet) en 1minute et 11 secondes, moi j'atteins péniblement 1'45" sans obstacle. Mamie fait toujours le 100 m nage libre en dessous de la minute, elle nage tous les matins et elle pète la forme.
Hello les Sportifs,
RépondreSupprimerÇa bouge dans les tribunes, de Blondin aux drones, tout y passe ! y compris un certain Tautor dont le nom s'échappe de vos plumes de temps à autres. Le public a changé à 180°. Si jadis chacun payait sa place pour voir un match, c'était un passionné et un connaisseur. Aujourd'hui, avec les partenaires de tous les horizons, vous remplissez des tribunes qui seraient vides s'il fallait mettre la main aux portefeuilles. Car venir se rincer le gosier et se remplir la panse en bandes c'est la priorité pour une sortie gratuite ! Et si nous comparons ce public à celui des Sables d'Olonne par exemple, il n'y a pas photo. Cette foule venue en nombre pour le départ et pour l'arrivée des marins est une ode à la voile. Dommage pour Blondin car il aurait pu boire quelques pintes avec de Kersauzon et surement écrire de belles pages salées parfois sucrées ! Votre contributeur Glatigny fait un bon résumé du spectacle, du livre, du journal à la radio TSF puis la télévision de Roger et Pierre pour devenir un show réservé à des privilégiés avec une méthode de plus en plus intrusive et sans grand intérêt. Nous appelons ça le voyeurisme, la concierge baveuse du salon ! J'écris avec mon carré de polichinelles !!! La voile reste un sport peu médiatisé, des Glénans avec un optimiste jusqu'au catamaran formule I des mers voir des foils, le route est longue et bien souvent anonyme. Notre Opus "la Transat", seule et unique, telle que la Route du Rhum, la Transat Jacques-Vabre, la Mini Transat, the Tall Ships’Races, la Transat anglaise, la Transat Quebec-Saint-Malo… autant de courses mythiques qui ont façonné la légende des grands navigateurs. Bien sûr Tabarly, Olivier de Kersauson, Bruno Peyron, Michel Desjoyeaux, Jean Le Cam, et bien d’autres et bien sûr Florence Arthaud, figure tutélaire de la voile française surnommée « la petite fiancée de l’Atlantique ». Alors une enceinte Dyonésienne ne remplacera jamais l'écume des vagues, le clapot, le vent, le lever et le coucher du soleil, la tempête et le calme des équateurs ! Buvez, riez, écrivez, partagez, vous ferez votre béa et le spectacle de Mr Richard œcuménique homme de l'ovalie. Tabarly disait "naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. En bateau, on sait ou on ne sait pas", pas comme ne tribune !
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerPour autant, bien plus compliqué pour assurer des directs et images régulières des transat qu'on pète. Qu'on pète parce que niveau matos, ça se la pète quand même et qu'il y a des investisseurs qui mettent pas à tout va mais qui mettent quand même ce qu'il faut, pour ces F1 de la mer.
SupprimerBien sur, pas de talanquères pour suivre la course, ni de loges pour amateurs de coupettes et planchas. Ca biberonne autre chose que le grand public.
Une autre ouverture d'esprit donc, au raz de l'eau et dans le vent des globes entre rhum et Jacques Vabre. Sachant aussi qu'aujourd'hui les moyens mis en place concernant la sécurité et le suivi des navigateurs sont autres que ceux de l'époque de Tabarly. Même si c'est toujours la mer qui prend l'homme et sans place pour les imposteurs.
Maintenant, hormis le foot, le foot américain, le baise ball, le basket, le rugby, le hand, la boxe,... il y a d'autres sports co ou individuels qui ne drainent pas grand public et pépettes, aussi, et qui n'entreront pas dans ce miroir sport spectacle, hormis dans le cadre des JO éventuellement.
La voile c'est aussi une perspective de transport decarbonné qui a de l'avenir.
Supprimerhttps://www.lesechos-etudes.fr/blog/actualites-21/le-voilier-cargo-de-towt-a-acheve-son-premier-trajet-vers-new-york-12623
Un avenir à très long terme quand-même, les meilleurs transports restant ceux qu'on peut éviter.
SupprimerDans le même genre une belle initiative bretonne de l'entreprise " grain de sail "
Transformateurs de café et chocolat ils ont créé un voilier de commerce pour aller chercher eux-mêmes leur matière première.
Allez UBB, avis de tempête ce soir !
Tempête confirmée chez Ernest et pas qu'au fond d'une pinte. L'attaque bordelaise entrainée par Mc Namara a bien su surfer surtout en 1re mt et la défense s'est mise au diapason aussi.
SupprimerToulouse a bafouillé pour une fois et n'a pas su prendre les bonnes vagues
Bon Jean Lou tu vas pas faire l'écolo de base. On est pas encore prêt à se passer de café, chocolat ou rhum, etc.
RépondreSupprimerAlors que ces produits soient transporté dans des bateaux à voile plus ou moins récents et plus ou moins en capacité de transporter de gros volumes , c'est plutôt une excellente nouvelle.
Une pensée pour cette petite entreprise Bretonne qui a osé relancer l'idée du transport à la voile et a motivé grain de sail à faire de même avec un voilier construit pour l'occasion.
Un sale coup de la météo aussi imprévisible que soudain "a eu la peau" de cette goélette de 108ans... Et hélas de deux matelotes.
Les deux capitaines sont d'ailleurs désormais en responsabilité dans l'entreprise grain de sail en pleine expansion et diversification. Car il faut bien comprendre qu'à ce petit niveau de tonnage, l'activité de transport seule n'est pas rentable.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/finistere/quelle-est-cette-goelette-bretonne-le-gallant-qui-a-coule-aux-bahamas-2974283.html
https://graindesail.com/fr/
Moi écolo de base, le jour où l'UBB viendra gagner à Ernest Wallon p'têt. 🤣.
SupprimerEn deux mots avant de revenir au ballon je crois qu'on ferait mieux de soigner le mal, ré-industrialiser l'Europe par exemple.
On aurait moins de gros bateaux, à voile ou pas.
Mais ces initiatives, une goute d'eau dans la mer pour l'instant sont un espoir pour l'avenir , c'est vrai.
Allez, attention, le Green bashing est au coin de la rue, aussi !
Ce grain de sail restera juste comme un sein bole dans la mer, et son effet
Supprimervoilé. En fait 🤔, comme un truc à voile et à vapeur...
Un peu comme Toulouse dans sa rade du Vallon qui rentre dans le rang selon son Mola. Because de l'eau dans les soutes.
Jouer à L'école eau, oui, mais sans écoper le fond de la cale.
🤔🤔houla, là j'vous ai peut-être perdu...
Allez, l'hue BéBé surfe mais attention aux requins.
Jan Lou, pour le moment ces bateaux transportent des denrées qui ne poussent pas en Europe ou des produits manufacturés qui pourraient l'être en Europe. Donc pas de voitures électriques chinoises, ou ordinateurs, tablettes, téléphones transportés à la voile. Pour le moment, c'est pas l'esprit 😉
Supprimerparlons en de spectacle sportif , par exemple soustraire au spectacle que peut donner Niniashvili, suite à une mise à l'écart par M. Gegenbacher pour l'envoi du ballon sur le poteau (dixit un commentateur de C+) je trouve cela bizarre. Le punit on déjà de son départ annoncé à la fin de cette saison? Je ne vous félicite pas vous, le staf du LOU
RépondreSupprimerBeau spectacle que ce Toulouse UBB enfin des 3/4 qui se transmettent la balle sans penser à percuter un Roumat impressionnant ne perdant jamais un ballon et lui il le transmet une mauvaise note pour l excès de zèle des arbitres chaque mouvement nécessitant une autopsies la dernière du jour l intégré Don Laporte s offuscant de la non démission de Gril alors que lui aurait du s exiler à Cayenne pour toutes ses turpitudes encore bravo à tous les joueurs du top 14 qui offrent de belles prestations et n en déplaise à Galtier la depossesionest la négation de tout bon sens
RépondreSupprimerPetit rappel de définition :
RépondreSupprimerhttps://www.cnrtl.fr/definition/spectacle
Donc est ce à dire que Richard est à classer dans la même catégorie que Melvin ou Hugo car ils se présentent au regard, attiré l'attention et éveille des réactions.
RépondreSupprimerLire au sujet d'Hugo cette réaction d'un lecteur de Sud Ouest suite à leur dossier sur le sujet.
https://vrac.2cbl.fr/files/2024/10/SOreaction.jpg
Le rugby est un spectacle, et dans les à côté on aime se montrer en spectacle à ses amis, dans des situations qui semblent être devenues la norme (on s'insulte en vidéo, on se filme dans des sextapes)
Non pas du tout. Car si Richard aime parler de ses livres dans son cercle restreint, ici ; il semble vouloir rester discret sur ses apparitions vidéos. C'est pas demain la veille qu'on tombera sur un dérapage, une vidéo privée.
RépondreSupprimerHeureusement il y a toujours une âme charitable, un frère , un ami pour me signaler une apparition de Ritchie dans le domaine audiovisuel.
C'est donc lundi, dans une émission d'Arte que Richard est apparu dans son plus simple appareil. Je blague🤣
https://www.arte.tv/fr/videos/115571-130-A/invitation-au-voyage/
A compter de 37min05...
Présentation du reportage
Supprimerhttps://vrac.2cbl.fr/files/2024/10/Resume_30.jpg
Où on y apprend que lors de la venue et victoire de la team US lors des JO de Paris 1924, les ricains avec leurs passes vissées, leurs placages haut sur le torse façon football US,... avaient pris les devants sur le rugby pro actuel.
SupprimerMais le déroulement exécrable de la finale a déclenché la suppression de la discipline dans l'olympisme. Et le sommeil du rugby ricain.
Heureusement, car on aurait peut être jamais vu de french flair par la suite...
Hi , Tophe !
RépondreSupprimerImmense voile blanche visible de ma terrasse ce matin.
Nous en parlions, Artemis, le fameux voilier cargo en escale technique.
Un beau morceau vu de près, j'intrigue pour le visiter demain
Allez, j'y vais de ta part ?🤣🤣
Comme Allan j'ai l'impression qu'on voit un jeu agréable en Top 14, de plus en plus.
RépondreSupprimerPour avoir souvent rigolé a propos de notre "auto proclamé meilleur championnat du monde" , j'avoue avec plaisir qu'on peut probablement retirer maintenant les deux premiers mots.
Pour autant son organisation nous coute encore cher à l'international, tant il est chronophage et énergivore.
Pour la énième fois, on va encore faire l'impasse sur la tournée d'été, et c'est proprement scandaleux.
Z'ont l'air grognons les Kiwis!
Allez, z'ont pas tort , non plus .
Bonjour, je m'interroge et vous fais part de cette réflexion. A l'exemple du match Castres/ST , on voit que c'est Ramos qui est nommé capitaine , il est en 10 donc par ce poste le meneur de jeu et presque capitaine dans le fonctionnement d'une équipe. Mais en tant que capitaine, celui aussi qui est au milieu de ses troupes chaque fois que le déroulement s'y prête, il ne peut y être totalement car d'un coté il dialogue avec l'arbitre et de l'autre coté il bute(durée estimée à au moins 1 minute) donc au total peu de présence au contact du groupe combattant. Au travers de ma reflexion j'ai du mal à voir dans le staf toulousain un staf qui a encore été reconnu , dernièrement, comme le meilleur du TOP 14. Qu'en pensez vous?
RépondreSupprimerles staffeurs Toulousains ont essuyes les platres depuis longtemps il est difficile de juger leurs travail en ce qui me concerne l inflation des effectifs de cette armee mexicaine je pense quelleest grotesque bientot un preparateur pour lacer les chaussures un autre pour apprendre a bien respirer il doit regner une belle cacophonie au sein de ces etats majors
RépondreSupprimerDu match de hier je retiens l engagement Castrais la tonitruante troisieme ligne les belles cueillettes en touche et sa belle meleeet l explosivite des3/4PALIS du tout ,tres adroit j ai bien aime Theo n tamack tres propre accelerant des sa prise de balle
encore une fois l abus de l avantage m enerve on ne devrait revenir a celu ci apresplusieurs tant de jeu apres un temps de jeu si il ny apas de benefice retour a l avantage
Ben les hommes restent des hommes avec leurs hauts et leurs bas. 2 fois qu'ils ne sont pas au plus haut, mis pas au plus bas non plus. 1 match contre le concurrent n° 1 aux fesses, un derby contre le voisin castrais (je ne dirais pas consanguin...) et un effectif qui tourne créent toujours des aléas qu'on arrive à assumer ou pas. Cela n'enlève rien au staff sur le principe. Quant à sa nouvelle consécration lors de la soirée midol, comment dire... Ça reste les paillettes Canal.
SupprimerOn a vu aussi Ramos parler quand même, mais il doit bien y avoir 2/3 joueurs sur qui compter pour l'épauler. Par contre il y a quelques toulousains pas au mieux en ce moment.
A Castres par contre grand match de capitaine pour Babillot, de la 1re ligne et de Louis Lebrun qui a joué et buté juste.
Et un 3ème ligne centre (Papali'i) qui a constamment fait avancer son équipe sur tous ses départs.
SupprimerLes toulousains sont brouillons dans leur jeu en ce moment, et physiquement un peu en-dessous, je trouve.
On peut aussi penser qu'avec un Dupont en forme sur le pré, ça se passerait sans doute mieux.
Le championnat ne fait que commencer, et comme d'habitude, on y verra plus clair après la tournée d'automne et les doublons du Tournoi.
J'ai quand-même l'impression, Georges,que le garçon gagne de plus en plus d'envergure, dans son club et en équipe de France, qu'il est respecté et entendu par ses partenaires.
RépondreSupprimerMola le présente comme un futur entraîneur.
Vamos, Ramos .
Le monsieur semble vouloir en faire beaucoup. Témoin quand il revenait de blessure et qu'il frappait tous les j. à la porte de son mollah pour rejouer... Certes respecté mais agressif sur le terrain (capitaine ou pas) lorsque des fautes de ses partenaires sont commises. Sachant qu'il n'est pas forcément tjrs dans les bons choix dans le jeu et qu'il fait partie de ceux voulant faire faire des différences tout seul.
SupprimerBien apprécié la prestation de Dupontlors de sa participation avec les autistes il a arboré sa simplicité son humanité sa douceur en somme la classe sur et hors terrain un vrai bon mec chapeau l artiste
RépondreSupprimerHello du blog,
RépondreSupprimersuis en vadrouille, les kilomètres défilent, difficile d'arrêter le temps qui file pour se poser tranquillement devant l'azerty. Les élections débouleront bientôt, je prépare mon voyage en Inde. Et le rugby dans tout ça ? Il suit son cours. Mais franchement rien qui ne m'inspire. Ah si, bientôt le jury du prix La Biblioteca va se retrouver pour choisir le lauréat 2024. Sept ouvrages ont été choisis. Notre ami Benoit Jeantet fait donc partie de cet aréopage. A suivre...
Match ST-Clermont.
RépondreSupprimerInterrogations médiatiques sur le retour de Dupont, son état de forme, etc...: 3 essais en moins d'un quart d'heure, accélération du jeu de l'équipe dès son entrée, la réponse est immédiate...
Sans Dupont: 27-14
Avec Dupont: 48-14
Il a un côté Pogacar, ce Dupont: le cycliste, c'est "j'attaque quand je veux, où je veux et je gagne à la fin", Dupont ça ressemble souvent à ça: "je marque un essai -ou plusieurs- quand je veux et d'où je veux".
Il faut juste espérer que les sirènes de la renommée ne nous gâtent pas ce petit (mais il semble avoir la tête sur les épaules et ses chevilles ne gonflent pas).
Pour le spectacle produit pour ses attaques étincelantes pour ses ailiers tant performants pour Roumat impressionantpar sa gestuellepour les initiatives de Ramos et de Ntamackpour l allant du collectif merci Toulouse .A la différence de la soi disant star Mbappe Dupont lui a prouve qu il en est une des son entrée on a constaté son apport que de talentsdans cet homme il mérite le NOBEL
RépondreSupprimerAllez j'équilibre, à l'UBB certains ont été pas mal aussi... Hein Tophe 🤫
Supprimer👍
SupprimerSinon les Z'enfants une info capitale :
RépondreSupprimerIl se dit dans les milieux zotorizés que la dame de Mendoza aurait une sœur en Suède.
Allez Chevreuse
Oui, Jan Lou. Piste à suivre. Littéraire.
SupprimerAllez, bibliothèque rose ?
Supprimer