mercredi 21 octobre 2020

Renouer

Certains sont plus égaux que d'autres, entendons qu'ils nous inspirent. Non pas qu'ils s'éloignent, non, ils s'élèvent et nous aspirent avec eux vers le haut. Les chroniques littéraires sont nourries de personnalités dont l'histoire intime est source d'amélioration. Comme Augustin décrivant par le menu l'illumination qui bouleversa le cours de son existence du pire vers un ailleurs, Walter sang de héros est, lui, passé de la terre à la "Une" par la seule force de ses convictions. Peu nombreux sont ceux qui portent en eux de quoi nous rendre meilleurs. 
Samedi, la saison internationale retrouve son agenda après huit mois de carence. Nous avions oublié le goût du XV de France victorieux de l'Angleterre, du pays de Galles et de l'Italie, battu en Ecosse mais retrouvé dans l'émotion; une équipe dont nous n'attendions qu'un signe pour nous passionner de nouveau. Huit mois durant lesquels nous avons en vain imaginé que l'ovale redessinerait le monde de demain quand les querelles rabaissaient au contraire notre rugby au rang d'activité picrocholine. 
Que William Webb Ellis soit un mythe ne réduit en rien la portée de son geste, cette transgression magnifiée à laquelle s'ajouta la passe, symbole de transmission qui recèle une incommensurable richesse. A la question "qui du joueur ou du jeu est premier" s'opposent deux visions, et s'il est une nation qui a su alimenter ses débats avec ce combustible hautement inflammable, c'est bien la nôtre. A l'heure où l'ultracrépidarianisme abreuve les sillons, les talk-show et les chroniques, il est bon de s'enrichir de contradictions, de faire tenir ensemble et côte à côte deux idées apparemment contradictoires et insécables. 
Complexe, parfois contrarié, constitué de figures géométriques, d'angles obtus et de lignes d'horizon, le rugby fut dès l'origine attiré par les contraires. Ainsi l'agraire et l'aérien, le large et le près, l'affrontement et l'évitement. Mais ses pôles sont - c'est heureux - cimentés depuis l'origine par une volonté immarcescible : faire d'un joueur mieux qu'un pion sur l'échiquier du jeu. Au pire un fou traversant d'une touche à l'autre, ou un cavalier se jouant des cases noires et blanches; au mieux un roi, ou une reine pour celles qui nous lisent. 
Alors que les Tricolores s'exposent à huis clos, de nombreux joueurs amateurs se retrouvent devant des grilles cadenassées, des vestiaires fermés pour cause de Covid-19 avec son cortège de restrictions, d'interdictions, de confinements ; jusqu'à ce couvre-feu qui nous sert d'occupation crépusculaire. Au coeur de la pandémie, nous restait la parole des joueurs, celle des emblématiques, figures de proue rehaussées en articles de presse. Nous attendions leur voix, sans éclat, mais ferme ; nous attendions qu'ils s'élèvent au-dessus de notre pauvre condition de piétons, eux qui sautent plus haut, courent plus vite, poussent plus fort. 
Mais voilà, ils ne sont que salariés et, s'ils disposent d'un voire deux syndicats, ne souhaitent pas déplaire à leur employeurs, ce club qui les nourrit grassement. D'eux-mêmes, ils avouent n'avoir rien à dire et ne joueront que là où l'on veut bien les sélectionner, les titulariser, les utiliser. Et même s'il n'y a que trois petites sélections à glaner dans un match de préparation ou une compétition d'automne rapiécée, qu'importe l'ivresse pourvu que le flacon reste ouvert. 
Ces deux-là sur la photo s'accrochent par le maillot, liés, noués, soudés, tête contre tête, exténués mais comblés, jamais repus du bonheur simple d'avoir tout donné, ensemble, unis. Tellement de choses pourraient les opposer, mais ce qui les réunit est plus fort que ce qui les sépare. Nous avons été bercés au récit des combats épiques qui aujourd'hui ne tiendraient pas trois minutes sur nos écrans. Qu'importe. L'essentiel se conjugue au présent, pas au passé recomposé ni au futur conditionné. 
  Jusqu'au début décembre, même morcelé, tiraillé, récupéré, le XV de France dispose en plusieurs temps d'un bout de magie : nous faire oublier nos divergences, nos emportements et nos enfermements en retrouvant son essence, celle du jeu libre, pour que nous la partagions. Ceux qui allument ce feu sacré retireront, on l'espère, leur accoutrement d'homme-sandwich, car ils n'ont rien d'autre à offrir qu'un peu de plaisir, celui qu'ils donneront quand ils saisiront que ce qu'ils prennent se reflète d'abord dans le miroir de nos yeux. Avant de revenir vers eux.

88 commentaires:

  1. Bonjour à tous
    Je ne pense pas qu'aujourd'hui on retrouve les mêmes regards que sur cette si belle photo ...tout est dit !
    Bonne journée

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  2. On a toujours besoin de l'épaule d'un Talon 😁
    Allez Chevreuse

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  3. Richard, à la lecture de ce texte, j'ai pensé que tu revenais de Marcoussis...Et alors?
    J'ai cette impression d'une certaine désillusion; et dans l'époque babélienne que nous vivons, et dans la vision que tu sembles avoir ressenti là-bas, au contact des joueurs. Mais ce n'est qu'une impression et, par ailleurs, le texte est beau. Aussi beau que la photo souvenir. Comme une stèle commémorant un monde pas si éloigné de nos préoccupations actuelles.

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    1. André
      Tu as juste dans toutes les lignes.
      Ton commentaire raconte exactement mon ressenti. A la virgule près. Tu me connais donc bien. Peu de gens savent percevoir l'éta d'esprit qui prélude à l'écriture

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    2. On dirait que le copain à Betsen il a peur, c'est ce que je ressens

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  4. Quand j'ai vu la photo et le début de la phrase en gras "ces deux-là s'accrochent par le maillot" , j'ai tilté tout de suite sur Orly de Brel. "et on ne vois qu'eux 2". La sueur ovale les a soudés l'un à l'autre. Ils reflètent la réalité du terrain dans ce miroir... La foule les a bien supporté. Puis un bon gueuleton, chants basques... À l'ancienne quoi.
    Après une déclaration des droits du rugbyman et de l'homme sandwich, à voir si la programmation concoctée va déclencher des vibes. Mais sur le principe ça a le mérite de résister, chanterait France... Des matchs à 8 clos heureusement joués à 15, sinon ça devenait du 7. Juste cette putain de politique et sa cohorte qui vient ternir l'image, et l'espoir d'une EDF meilleure. Bon, il y a cococovid qui est venu chanter à tort et travers et mettre une pagaille monstre au point de diviser tout le monde et revenir aux bons gaulois toutoutologues que nous sommes. Touche pas à mon fric, beaucoup de poissons qui sent mauvais... Et des anciens et leurs valeurs qui ne parlent plus aux jeunes. Mais bon dieu que c'est triste ce couvre-feu à 21 h... Allez, on met pas le masque sur les yeux parce qu'on y croit encore.

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    1. Jaime quand ma chronique vous inspire autant et qua votre tour vous faites jouer les mots (maux)...

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  5. Ultracrepidarianisme, putaing-con, j'ai du aller voir du coté des définitions, marrant comme un mot aussi peu connu( je ne dois pas être le seul) se rapporte à ce qui est des plus communs en France comme ailleurs sans doute. Ca me rappelle Coluche avec son expression "les mecs autorisés"qui devraient fermer leur gue.....

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    1. Ah ah ah sacré Georges... cest une histoire de semelle...

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    2. L'intervention de Onfray sur la Covid-19 en est l'exemple le plus frappant

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    3. vous êtes vexants, je vous ai expliqué ce mot récemment !

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    4. voilà c'était dans "la jauge et le jeu" Gariguette28 août 2020 à 10:24
      C'est drôle Janlou on en parlait ce matin ailleurs ça s'appelle "L'ultracrepidarianisme, ou ultracrépidarianisme selon les sources, est le comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets sur lesquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée[1]. Le terme ultracrepidarian a été utilisé pour la première fois en 1819 par l'essayiste William Hazlitt dans une lettre ouverte à William Gifford.

      Son étymologie est relative à la locution latine Sutor, ne supra crepidam signifiant littéralement « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure ». En français, cette locution peut se traduire par « à chacun son métier, les vaches seront bien gardées »." Juste un bémol à ton propos, en dehors des exigences des supps les matches les concerts les spectacles c'est notre culture et aussi ce qui fait vivre des milliers de gens ... pas que panem et circences pour le vulgum pecus ; pezus mon bon ! 😘

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    5. Mais on t'écoute, on te suit, mais tu nous en dis tellement, à bon escient bien sur, que quelquefois ça s'envole au paradis des lettrés

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    6. Pas de problème Georges je plaisantais 😉

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  7. Sinon , y’a rubi à la télé ce week-end ? Boss

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    1. Oui
      France-Galles chante samedi soir au SdF 21h10 à huis clos

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    2. Boss, cest le premier de cordee de l'expédition Comme Fou dans la Grande Canyon

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    3. Hugo c'est pas le même, donc... 🤔

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    4. Ah oui ! Quand tu jouais dans "Delivrance" ...😉

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  10. Cette photo et ces visages qui semblent revenir de loin, du pôle nord au pôle sud de cet ovale cuir. Et toute cette sueur pour renouer, éloge du bon sens de la victoire qui rend l'haleine moins fétide. Plus d'avant ni d'après juste un présent et ce couvre-feu picrocholine (je l'aime bien cuilà aussi) finalement, migrant ailleurs...

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    1. Elle est belle, cette photo noir et blanc et pourtant de couleurs, oui, Sergio. Elle dit tellement. Pas tout, certes, mais beaucoup.
      Bon allez, suis à Marcoussis pour l'annonce de la composition de la première équipe de France de l'ère Covid-19. A suivre...

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    2. Une petite quinzaine de journalistes dans l'amphithéatre du CNR. Pas davantage.

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    3. Pas grand chose à ajouter sur cette composition
      Bouthier, Thomas, Fickou, Vakatawa, Rattez derrière : des jambes et de l'instinct offensif.
      Ntamack-Dupont, on fait pas mieux actuellement
      Devant, du classique depuis France-Angleterre.
      Il y a consensus.

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  11. La photographie en serait presque surréaliste. Au premier plan un joueur de rugby casqué au maillot haut en couleurs est en pleine action sur la pelouse. A l’arrière plan,sur les bords du terrain, quelques hommes, nus, revenus à l’état sauvage, prennent leur douche à un simple tuyau d’arrosage. Il a suffit d’une étincelle, celle de l’interdiction d’utiliser des vestiaires pour un déplacement en extérieur, pour que ces joueurs, à la fin de leur propre match, mettent en scène le côté absurde qu’ils attribuent à la nouvelle réglementation en vigueur.
    Loin de l’asepsie des douches communes et généralement confinées qui accueillent les pommeaux, ils ont pu, libérés de leurs chaînes, des cadenas imposés par la crise sanitaire, faire danser, sans crainte, les diables et les Dieux.
    L’image a fait sourire, rire même. Elle a rallumé la flamme des autorités rugbystique qui n’ont pas attendu pour régir et demander à l’état de bien vouloir reconsidérer la problématique des vestiaires du rugby amateur et de tout autre sport du même type par extension.
    L’actualité semble mettre en évidence que des dessins ou autres photographies peuvent à eux seuls avoir de réelles influences sur les façons de penser et d’agir selon l’interprétation que l’on peut leur donner. Tous les spécialistes s’accordent toutefois à dire que d’ être impudique est loin d’être une marque de liberté. Le proxénétisme est par ailleurs passible de 7 ans d’emprisonnement et de 150 00 € d’amande.

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    1. On va inventer le Challenge Cadenas

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    2. Comme quoi faut montrer ses fesses pour faire avancer les dossiers ..
      L'esprit du PUC n'est pas mort car il buzz encore

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    3. Des spécialistes du Luc, ils sont plus nombreux qu'on ne croit, y prenant pour certains, un réel plaisir. La Rome n'est pas morte et la Grèce Antique n'est pas loin 🙈✨

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    4. Ré inventer le challenge Cadenat, Richard, ... des bitérrois,en attendant le retour de celui de l'Espérance...

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  12. Grâce à Richard, j'ai un peu cherché à partir de la photo de Serge Betsen et de Jean-Michel Gonzalez. Et je suis tombé sur la Galerie Jean-Denis Walter. Superbe...Une sorte de puits sans fond...
    Par ailleurs, et pour répondre à Georges, Jean-Michel Gonzalez n'a pas peur, mais il est heureux et pleure quasiment de joie après avoir gagné le titre de Champion de France. Tout est dit dans le site de cette galerie.

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  13. https://www.facebook.com/6777159066/posts/10157983473249067/?sfnsn=scwspwa

    Juste 1 copié/collé de ce qui était reproché à cette présidence bannanière qui renoue bien évidemment avec leurs procédés oligarchiques. Belle manière d'aborder l'écart en se la jouant bien perso sur le dos des autres. On n'a pas les mêmes valeurs du sens, et du bon sens...

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  14. une honte , c'est bien les rapetouts

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  15. Fondation rime donc avec transgression, d'autant que l'événement se déroulait dans un collège, et que le créateur en question était un adolescent de 17 ans. La prise du ballon dans les mains représentait une forme de révolte. En s'opposant à ses pères, l'adolescent devenait adulte.
    En se dégageant d'une position de passivité, synonime d'abandon, et en devenant actif, il fait preuve de créativité.
    Nous aurions bien aimé que nos bleuets fassent preuve de rébellion, à défaut de créativité, pris en sandwich entre FFR et LNR. Condamnés à rester le jambon de la farce, transformés en simple marchandises d'échanges. Cantonnés et se cantonnant à suivre leurs syndicats alors qu'au minimum leur santé est en jeu avec la répétition des matchs.
    Alors messieurs, demain, au minimum de la révolte sur le terrain. Puisque l'attaque est la meilleure défense, envoyez du jeu, faites nous rêver, nous en avons cruellement besoin. Et alors, tel un boomerang, vous en ressortirez grandis

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    1. Un nouvel album des aventures de Lucky Luke sort ces jours ci, et coïncidence ? Rantanplan est rappelé chez les Bleus ( non ... pas les Tuniques Bleues ) . Quand le Destin s'en mêle ...
      Encore un événement troublant : voici que le Grand Vizir Iznogoud et son âme damnée Dilat Laraht recommencent à s'agiter à la FFR à la recherche des picaillons .
      Quand la vie se met à ressembler à une bande dessinée, c'est que l'on rêve éveillé .
      On s'en fout, Corto Maltese est avec nous, et nous ouvre les portes du voyage nocturne ...
      Bonne soirée .

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  16. Amertune 😉

    “Il est plus difficile de se défendre de l'amertume dans la pauvreté que de l'orgueil dans l'opulence.” Confucius.

    Dualité fratricide du rugby français actuel et passé que de rejeter le dogme de la République au profit vaniteux de celui de l'orgueil malcéant et nauséabond. Si Brennus avait su, jamais il n'aurait dit "Vae Victis" tellement l'histoire n'a retenu que ça. Comme quoi renouer avec son passé est une constante implacable et mortifère de notre ovale. Chaque civilisation a laissé derrière elle comme signature ses richesses mais aussi les stigmates de la cupidité décadente et nous en sommes un belle esquisse actuelle. Pendant que certains continuent de se fourvoyer dans les comptes en banque asiatiques, d'autres suivent Confucius religieusement sans sourciller. Le paradoxe est cruel et laisse sans voix et sans issue. Répartir la tête basse et vide n'engendre en rien un quelconque renouement avec son passé. Un aveugle, lors d'AZF, me disait alors que je venais de perdre une amie médecin "il ne faut jamais goûter au fruit défendu". Comme quoi les leçons de la vie doivent servir à la poursuite de la construction de soi mais aussi à s'ouvrir au destin qui nous tend les mains. Après une campagne européenne désastreuse, un hémisphère Sud au sommet de son art, tel un animal blessé, serons nous au rendez vous demain ? A vrai dire je m'en fou, tellement les problèmes ne sont pas sur le terrain en particulier. L'esprit se meurt insensiblement et l'ovale ressemble à une coquille d'oeuf vide de sens et d'amour. Je terminerais par Mallarmé "Toute âme est une mélodie qu’il s’agit de renouer".

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  17. Un vendredi soir sur la terre qui aurait pu être comme un autre. Mais les bas fonds resteront à nouveau dans leurs caniveaux. Après que sonne le glas, faudra marcher de l'autre côté bébé, si tu veux pas que tes pas soient comptés. Même si la nuit se tâtait pour reprendre une vie version ouatée. "Le désordre des êtres est dans l'ordre des choses" bébé,. Et la musique confinait sur le banc de touche remisée par les derniers principes établis. Big disgrace en attendant une heure de diffusion plus free...

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  18. bonjour a tous quelle est emouvante la photo de ces 2 lutteurs un hymne au combat mene savourez le bien commun issu de la conquete que demander de plus

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  19. Une véritable force mentale, un ballon qui vit dans un jeu de transition,de déstructuration et de dépossession que les nouvelles consignes d'arbitrage dans les rucks devraient encore renforcer.
    L'avez vu quand je veux, hein !
    Non,le coupable est le ci-devant Renaud Bourel , un collègue de Ritchie
    Allez, devait être Talon pour me moins ce mec la !

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  20. Ho les fôtes !
    Bon, vu qu'on cause Talons, les deux nôtre sont dans l'épaisseur du trait, la!
    M'en vais vous en radoter une couche, juste pour faire le Kéké avant la sieste.
    Plus percutant, je verrais bien le matou débuter, et le commerçant, défenseur, gestionnaire aussi pour terminer.
    Allez, a d'taleur

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    1. Ouais voudrait pas marchander mais faut lui refaire les griffes au chat, pour pas éjecter les ballons en route...

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  21. Toulouse/LOU, 1 niveau en dessous. Too loose. Basta lamentable en 8 continue à être maintenu plutôt que Goujon ou Galan même en dessous qui restent meilleurs.
    Irlande/Italie comme prévu

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    1. 2 matchs d'opérettes à mourir d'ennui. 2 essais opportunistes des transalpins, seule lueur de l'après-midi.

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    2. Matches d'opérette, bien trouvé! Sauf que c'était moins rigolo ...

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    3. Basta, à mon avis il tient la baraque, parfois je pense qu'il peut monter d'un echelon, du coté international bien sur

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    4. Tu plaisantes j'espère. C'est certainement pas lui qui l'a tenu contre le ST. il ne fait que marcher. Pas un placage. Il campe les 2/3 du temps dans la ligne. Il se fait amuser par tout le monde en vitesse. La seule chose qu'il peut encore faire c'est gratter 2/3 fois dans le match ou un ou 2 départs à 2 à l'heure. Petit pour un poste de 8 qu'il ne maîtrise pas et ne parlons même pas de l'international. Impensable que Mignoni le privilégie à d'autres. Quel est le deal s'il peut y en avoir un ?

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  22. Bon, Sergio, Basta décompose ses mouvements pour faire voir aux jeunes, voilà !
    Quel match de, heu,...bon...pas terrible quoi, mais ce petit 9 tout neuf qui rentre a , comment tu dis, too loose,un rayon de soleil, non ?
    Allez les bleus

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    1. La seule étincelle de l'après midi c'est celle qui illuminait le regard de Kolbe quand il regardait le terrain, vite suivie d'une tristesse infinie ...

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    2. Il avait une belle montre bleu 🙈

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  23. Le col bée... Bon petit 9 pas assez grand pour aérer Toulouse. J'aurai vu Balès meil2 depuis le début. Et Zac Holmes : baisse de niveau

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  24. Il y voit clair Alldridt avec son coquard ?

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  25. Des errances, puis on renoue avec le jeu. 3 essais à 1 et de bonne facture👍
    Faut consolider, et sans fautes...

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  26. Et ben des fautes encore puis de l'inspiration... 😉

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  27. Plaisir bleu malgré quelques scories devant des dragons vieillissants. Que ça continue.

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    1. Un peu de bleu dans ce monde maux rose. Et peut être comme un nuage blanc en apothëose contre l'Irish en triple distillation... Des grains d'or...ge à venir.

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  28. un match bien plaisant les coqs bien ergotes
    du bon de l excellant DUPOND un OLLIVON de reference et non pas des picamoles ou des chabal
    un engagement intense bref du spectacle
    les gallois pas terrils faisaient grise mines
    bastaraud en pleine progression se rapproche chaque fois de son poste du 13 au 8 il finira en 2 ou il aurait du faire darriere

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  29. Un beau cadeau pour les 72 printemps alertes de mon tonton Jeannot, dit le "Sadourny de la vallée" et maître du petit coup de chausson par dessus, merci Rantanplan.
    Bien qu'un peu lente a descendre du car, cette équipe est bien née, non ?
    Allez, du vert pilé maintenant !

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  30. Le match d'hier soir m'a jusqu'à un certain point rappelé cette heureuse époque, bien lointaine maintenant (celle de Blanco, Lagisquet, Sella), où l'EDF était capable d'inspirations offensives dont aucune autre équipe n'était capable, tout en perdant devant plus collectif, maîtrisé et organisé que soi.
    Il y a beaucoup de jeunesse dans cette équipe, le talent ne se perdra pas, et avec une plus grande maîtrise individuelle et collective, ça nous laisse de bons espoirs pour l'avenir.

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    1. Oui, l'important est d'avoir les talents, de ramener l'envie.
      Le reste c'est de la sueur.
      Allez, ça va le faire.

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    2. Important la sueur, bon pas bon pour le covid...
      Sinon perso, Bourgarit à revoir, personne en parle... Pour moi n° 2 en ce moment

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  31. Plisson et Gordon se refont une santé aussi

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  32. https://www.ledauphine.com/sport/2020/10/22/covid-19-la-saison-de-rugby-amateur-pourrait-etre-suspendue

    Ça fait pas rire..., 🙄

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  33. Vision du WE, les 10 apparaissent comme les champignons d'automne, et qui sera là en 2023?
    L'ASM semble repartir pour un tour au sommet, un peu devant La Rochelle et Toulon.
    Mon mécontentement, le feu-follet Sud africain, non encore remis d'un attentat non sanctionné d'où une baisse du spectacle pour lequel je paie à travers le diffuseur et que j'aimerai bien voir entrer dans ce pb posé par un abruti corrézien

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  34. Samedi 24 octobre. En attendant cette heure avancée de la nuit, 15 mecs déconfinés de terres brumeuses venaient en déconfiner 15 autres en terre de France du côté de Saint-Denis.
    Aux armes, l’heure n’étaient plus à la mélancolie de la mégalomanie essayiste d’antan, mais à retracer le bon sillon où chantera le prochain matin du coq, et des chants à boire, et des champs à voir encore. We’re one. On peut bien rêver une heure de plus…

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  35. Hello !
    je reviens de loin. Pas obligatoirement concentré sur le XV de France ce week-end, un peu quand même. Mais pas professionnellement. C'est rare, je sais. Alors rendez-vous mercredi pour la prochaine chronique, entre deux tests. Ni présentation, ni compte-rendu : quelque chose d'autre.
    J'ai vu que notre ami le pilier Allan était revenu sur le blog. Ca fait plaisir.

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    1. Dischronique ? 🤔 Ou dis chrone hic ? 🤣

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    2. Moi je sais 🙈😂, faut traverser l'Atlantique

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    3. Je viens d'avoir Jo Maso au tel qui s'inscrit dans ce que m'avaient dit Raphael Ibanez et Fabien Galthie. Ca peut faire un bon socle.

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  36. Avec le sot clé ??? Enfin je veux dire Jo nazeaux🤣🤣🤣

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