A l'heure où les Saracens ont remporté leur troisième titre européen après 2016 et 2017 au terme d'une finale stratosphérique en terme d'engagement physique face au Leinster (20-10), pas sûr que le rugby français puisse se satisfaire d'un Challenge européen décroché par Clermont (36-16) devant La Rochelle à Newcastle, la veille. En effet, rien ne gommera l'échec du président de la FFR quand il a souhaité recruter il y a peu un entraîneur national irlando-kiwi ou australo-anglais afin de redorer le XV de France en perte de vitesse et d'image.
Passé par Clermont, Joe Schmidt, entraîneur en chef de l'Irlande, possédait la meilleure carte de visite. Mais pour des raisons familiales, sa réponse à Bernard Laporte fut négative. Le gars de Gaillac est pourtant revenu deux fois à la charge. Sans succès. Idem avec Eddie Jones, qui ne voulait pas s'embarquer seul dans cette galère. J'écris seul à dessein puisque le deal fédéral consistait à agréger des techniciens de souche du Top 14, de Canal Plus et de France Télévisions à l'homme providentiel venu d'ailleurs. D'où la réponse négative d'Eddie Jones.
Steve Hansen lorgnant vers le Japon lucratif, Warren Gatland occupé par la tournée en Afrique du Sud des Lions Britanniques et Irlandais pour l'été 2021 (sa troisième, égalant le record qu'on croyait intouchable de Ian McGeechan), ne restait pas grand monde, hormis Jake White. C'est dire... Alors, pour faire mauvaise pioche bonne figure, le président de la FFR a enclenché le processus franco-français, conforté par le résultat du référendum organisé auprès des présidents de clubs amateurs, lequel allait dans le même sens que celui des "cent noms" réunis pour L'Equipe, dont Christian Badin, Philippe Mothe, Christophe Schaeffer et Philippe Glatigny, contributeurs de ce blog, faisaient partie.
Associer Raphael Ibanez, Fabien Galthié, William Servat, Laurent Labit, Karim Ghezal, Shaun Edwards et Thibault Giroud tient du pari ("Un beau bordel", dira l'entraîneur du Stade Toulousain, Ugo Mola) pour la bonne et simple raison qu'une fois de plus, il a été question d'assembler des disponibilités et des ambitions avant de parler de jeu, de projet, de vision. Le problème se pose encore à l'envers. Ce qui devient lassant. Comme si la FFR prise dans une toile de pouvoir au fil des différentes présidences, était incapable d'écouter les leçons du passé.
Depuis la fin de l'ère Dubroca-Trillo (1990-1991) terminée en eau de boudin au Parc des Princes par un quart de finale perdu contre l'Angleterre en Coupe du monde, les entraîneurs nationaux qui se sont succédés n'ont jamais travaillé en continuité. Pierre Berbizier (1992-1995), Jean-Claude Skrela (1995-1999) associé à Pierre Villepreux, puis Bernard Laporte (2000-2007), Marc Lièvremont (2008-2011), Philippe Saint-André (2012-2015), Guy Novès (2015-2017) et maintenant Jacques Brunel, ne se sont jamais rien transmis. A défaut de socle, l'édifice tricolore est construit sur le sable du temps qui passe.
L'équipe nationale repart toujours d'une feuille blanche, chaque technicien ayant la conviction d'être dans le vrai, de pouvoir apporter davantage et mieux que son prédécesseur, et surtout de n'avoir pas besoin de se nourrir d'expérience pour aborder le présent, alors qu'on sait bien que l'altérité demeure la meilleure façon d'envisager l'avenir : on ne peut savoir où l'on va si l'on ne sait pas d'où l'on vient.
Pour répondre dans L'Equipe Magazine à la question qui nous taraude - pourquoi la France n'a-t-elle toujours pas été championne du monde ? - j'avais réuni à Marcoussis en 2007 quelques mois avant le Mondial Pierre Berbizier, Jo Maso, Jean-Claude Skrela et Jean Trillo, Bernard Laporte ayant refusé l'amicale invitation. Pierre Berbizier avait ainsi lancé le débat : "Nous n'avons pas un cumul d'expériences. A chaque cycle, on repart de zéro. Les constats sont les mêmes mais personne ne profite des acquis antérieurs. Et s'il nous manque toujours quelque chose à la fin, c'est à cause de cela. Il n'y a pas d'unité dans le rugby français."
Tandis que Jo Maso et Jean-Claude Skrela préféraient évoquer les joueurs, de qualité inégale selon les générations, dont on attend qu'ils soient capables de tirer leurs partenaires vers le haut, Jean Trillo avait su tirer une conclusion en forme d'ouverture : "Dans l'absolu, on peut accéder à tout sans avoir besoin de se lamenter. Une équipe, c'est une dynamique, une alchimie qui te permet d'aller au bout du monde. Il faut se sentir bien ensemble. Et qu'est-ce que c'est "être bien" ? Gagner beaucoup d'argent, être exposé médiatiquement ? Je n'en suis pas certain. C'est immatériel. Et c'est ce qui te permet de faire des miracles."
L'augure de Mérignac avait terminé son intervention par cette phrase prémonitoire, prophétique et toujours d'actualité : "Avant de réussir dans cette entreprise, il nous faudra vaincre nos vieux démons." Gravée, douze ans après elle résonne dans mon esprit. Ces vieux démons sont encore à l'œuvre aujourd'hui. Ils se nomment pouvoir, avidité, contrôle, personnalisation, auto-satisfaction, fatuité, privilèges, profit, apparence.
Le XV de France est une montagne difficile d'accès dont le sommet récompense de magnifiques perspectives ceux qui parviennent à l'atteindre. Mais depuis 1991, le coach national se coltine un rocher pesant, constitué par tous les démons dont parle Trillo, taillés dans la pierre. Dans son ascension, cet entraîneur se heurte à l'absurdité de sa condition, plombée par l'absence d'union, d'unité, d'intelligence et de sens autour de lui. Albert Camus, penseur de la révolte, imaginait ce moderne Sisyphe heureux.
Etre heureux. Relisez ce mot, regardez-le attentivement. Même s'il nous touche personnellement, même s'il parle à chacun d'entre nous, il semble s'accorder au pluriel. On le sait, au rugby la victoire n'est jamais le fait d'un joueur, aussi talentueux soit-il. Idem pour un staff technique : l'homme providentiel n'existe pas et la bataille des égaux creuse toujours un tombeau. Le bonheur d'atteindre un objectif, quel qu'il soit, n'est pas l'affaire d'un seul.
Excellent
RépondreSupprimerMais nous sommes le pays emprunt encore du pouvoir royal et de l’homme providentiel.
Les français n’aiment pas le collectif mais le King.
Malheureusement notre sport est bien un
Sport d'équipe qui comme tu le dis, doit toujours et avant tout apprendre des anciens.
Cette transmission est forte et est au dessus de tous les hommes.
Le ST a su revenir à son ADN avec le succès que nous voyons.
Espérons que le rugby français comprendra que NOUS devons tous, nous réunir pour le faire réussir.
Merci pour ce message
Le Gé
Il faut surtout changer le mode de gouvernance fédéral. Vite. C'est tout l'enjeu de la prochaine élection.
SupprimerEst ce le mode de gouvernance ou l'état d’esprit
SupprimerLa gouvernance peut être détournée par n’importe quel narcissique égocentrique
Je crois aux hommes moins aux lois
Les lois sont faites pour être contournés
Six “IF”
RépondreSupprimerComme disent les
Anglais
En France beaucoup de si mais très eu de certitudes.
Beaucoup d’intelligences aussi mais les EGO se neutralisent
😭😭😭
"six if" : not bad, buddy
SupprimerEncore une fois dans le mille.
RépondreSupprimerMais peut on rever d un projet federal decliné aux clubs pro. Comme c est le cas dans la grande majorité. Je n y crois pas. Sans l adhesion des clubs on y arrivera pas. Ces clubs se sont englués dans leurs certitudes. A moins qu ils ne se mettent a ambitionner de gagner la champions cup.
Malheureusement pour nous le top 14 s est aveugle dans les campagnes victorieuses laportiennes en europe quand l armada toulonnaise et son jeu de brutasse. Or depuis 2015 le jeu a evolue, encore... nous non. Si les clubs francais visent au moins l intensité qui gagne en champions cup alors on aura deja fait un grand pas
Très juste. Et c'est tout le problème. Associer clubs et projet fédéral fédérateur.
SupprimerComment faut il associer tous les clubs alors que chacun avec son école a l’impression de détenir la vérité
SupprimerIl ya presque autant de manière de jouer au rugby en France que de régions voire de villes.
Je ne porte aucun jugement de valeur mais le public toulonnais c’est l’affrontement le public toulousain l'évitement.
Et j’adore les deux clubs et chacun a réussi avec sa manière.
La seule possibilité c’est de prendre trois clubs de top 14 et faire comme l’Irlande et faire l’ossature avec ces trois clubs et leur école de rugby pour le futur.
Autrement ce ne sera qu’un vœu pieux ou un vieux pieu
Je donnerai Clermont Toulouse Racing (bon pour Richard La Rochelle 😊
C’est la seule façon regrouper et faire un accord avec ces trois ou 4 clubs et les entraîneurs de l’equipe De France se concentrent sur ces 3 ou 4 là et les suivent et les conseillent et les payent
Le Gé
Pas forcement, c est aussi un peu une richesse toute cette diversitr. Savoir se depatouiller des emmerdeurs castrais par exemple c est un savoir faire. La question c est
Supprimerla technique individuelle
La capacité a la tres haute intensite
L intelligence situationnelle. Et pour moi c est pas uniquement le flair. C est savoir pourrir intelligemment quand il faut. A la Richie quoi... ;-)
C'est marrant, Le Gé, mais mon premier article (dans Drop International en 1984) était un dossier sur une possible Coupe des Provinces. J'avais prévu huit régions, il me semble. Je vais essayer de le retrouver.
SupprimerT’as toujours été en avances Richard toujours continues mon ami
SupprimerLe Gé
T’as toujours été en avances Richard toujours continues mon ami
SupprimerLe Gé
C'est Jacques Fouroux qui avait eu l'idée le premier en 1981, avec le championnat des provinces, qui a été le socle du XV de France 1982 avec une ligne de trois-quarts du pays basque. Pardo et Blanco aux ailes, Perrier et Bélascain au centre, Sallefranque à l'arrière.
SupprimerTu es vraiment la mémoire de ce sport mon ami je suis toujours impressionné par ton érudition rugbystique entre autres 👏
SupprimerLe Gé admiratif
André est encore plus fort que moi dans ce domaine. Il y avait provinces très tôt dans le rugby français. Bien avant Fouroux.
SupprimerVieux (in)continent, vieille Europe, vieux démons. Sisyphe à Marcoussif... Pas facile à nettoyer les couloirs. Araser, raser ? Dans communiquer, il y a com et niquer. Nos 2 as de l'esbrouffe, y on sauté dessus. Rien à voir avec le discours du bordelais. L'unité dans la transmission n'est pas une particularité française. Difficile d'assembler tous ces égos en légos. Grosse négo en perspective pour que tout le monde soit bien ensemble. On va les inviter à Uzerche...
RépondreSupprimerMerci Richard pour ce texte qui comme le dit Olivier plus haut met dans le mille à chaque fois . Nous aimerions que tu aie tort ... Je pense même que c'est pire que ça , en fait on déconstruit les quelques convictions que nous avions acquises à une époque pas si lointaine . Je l'ai dit à Uzerches quelque peu spontanément voire sur le coup de la colère mais la calmement je le redis , le monde du Rugby Francais n'aime pas le Rugby Français pour n'avoir jamais voulu construire son identité au fil du temps , organiser sa gouvernance et ses institutions avec cette responsabilité première , le définir , le faire vivre partout dans nos campagnes , innover pour être en avance , , faire aimer ce sport dans la durée .... Non chacun à son Rugby, après tout pourquoi pas si l'addition en fait quelque chose d'encore plus grand , sauf que ce n'est pas le cas , l'exception Française surement , c'est culturel , on s'en est à peu prés sorti à l'époque amateur , depuis le rocher nous retombe sur la gueule et nous étouffe .
RépondreSupprimerSaracens / Leinster n'y avait il pas dans ce match deux identités qui s'affrontaient ? l'une Anglaise et l'autre Irlandaise ? un peu du déjà vu ? oui mais perso j'en redemande , je me suis régale . Dans cet affrontement stratégique ou le temps a été pris en compte pour parvenir à l'usure , ou Vunipolla avait décrypté le jeu de Sexton au point de l'intercepté d'un coup de rein inattendu d'un tel joueur , une économie de rendre bêtement la balle au pied sauf à aller occuper et la défense collective et individuelle , alors la .... On atteint un sommet et le rocher est resté bien caler en haut ...
Vivement la coupe du Monde ! En attendant semaine prochaine chez un pote au Brésil
Quoi Brésil la patrie du football
SupprimerBen Paco que se passe t’il, reviens on a les mêmes à la maison 🏠 😊
Merci à toi, Paco.
SupprimerEt Handre Pollard signa au MHR.. on voit bien ce que certains pensent du rugby de France...
RépondreSupprimerLe premier projet serait pour la ffr de trouver de l oseille et de bien le distribuer. L argent n est pas une valeur cardinale a mes yeux mais sans ca, point de salut pour le rugby français.
Le projet pourrait commencer sur des fondamentaux, la technique individuelle, la bonne forme dans les standards internationaux et pour finir l intelligence situationnelle comme qui dirait en fonction du poste et en fonction des tactiques adoptés. Car sur le jeu et toutes ses formes, imposer l uniformité au G14, c est aller quand même un peu a l encontre de ce qu est la France je crois. Et puis on est pas encore au stade de l Union Sacrée pour sauver la Patrie.
A court terme,je me dis qu un levier dans ce sens pour la ffr serait d incentiver(donc faut du blé), langage purement entrepreneurial a dessein, les clubs sur les résultats en coupe d Europe et le comportement : intensité et intention de jeu en plus de rémunérer le top 14 pour la mise a disposition d internationaux, qui soit dit en passant sont faisandés et rarement fit for purpose. Je dis ca sans méchancetés, les sportifs font ce qu’ils peuvent. Quand on voit l intensité de la finale de Champions Cup on peut dire que c etait un Angleterre Irlande bis. D ailleurs le parallele sur les resultats est significatif a mes yeux.
Autrement, a l image de la draft dans les sports US je me dis aussi que pour renouveler réellement le cheptel, récompenser solidement les montées de pro d2 et imposer un blocage des signatures de contrat avec priorité aux nouveaux venus en élite permettrait un rééquilibrage. Il y a souvent des promus qui jouent plus le jeu mais ont rarement la profondeur de banc pour tenir une saison.
Enfin, faire suivre des cours d histoire de France et d Education Civique a certains...Le top 14 est a l image de la premiere league, trop riche. Le parallèle peut se faire, toute proportion gardée au foot francais. Pas assez riche, plutot bon en formation. Nos joueurs s exportent et en reviennent plus fort. Or au rugby, parlons commercial, notre balance est deficitaire. Pour la plupart des nations sauf l Angleterre, c est une question de survie de se centrer sur soit. et donc de fermer les portes d entrée. les Anglais ont autrechose, ce sentiment insulaire d etre seuls contre le reste du monde. Tout n est pas rose entre la Rose et la Premiership. Mais un seul adage : England Rules. Nos presidents tout puissant n ont pas cette fierté et c est pitoyable. Chez eux c est Magueule Rules.
Pollard, encore une aération du porte monnaie Altrad. Quand à celle au travers les échafaudages du jeu...
SupprimerMontpellier, une ville sud africaine, bientôt !
Un ptit air du Cap ?
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerSi le rocher est bien calé en haut, les vieux démons lui donnent aussi une bonne assise. D'expérience en expérience, rien n'est sortie de pérenne. La(es) trame(s) s'efface(nt) trop facilement. Et comme tu dis Richard, si l'on ne sait pas d'où on vient, difficile de savoir où on va. Donc pas de rugby francais de grande envergure.
SupprimerA l'image de Sarracens/Leinster, d'autres (les britanniques en général) on réussi leur, une mutation. Pour autant, je n'apprécie pas foncièrement. On reste dans des conceptions frileuses de ce jeu, basées sur le physique, avec plus de rythme. La vitesse est utilisée pour se replacer beaucoup plus défensivement qu'offensivement, au contraire des blacks. Chez eux, la défense est présente mais en second plan. L'esprit est de créer. Dans le Nord, l'organisationnel est d'abord la défense. Chez les blacks l'esprit c'est le jeu, pas la défense. On apprend dès le plus jeune âge à jouer et à plaquer (défendre) également. Un Magne ou un Cabannes aurait toujours sa place (à l'image d'un Gourdon aujourd'hui, lorsqu'il était en pleine bourre), mais serait sous employé au Leinster ou même chez les sarries. 2 conceptions différentes, 2 alternatives. Aujourd'hui en Europe, c'est comme si tu admettais d'utiliser des pesticides pour cultiver la victoire, mais qui détruisent une partie du jeu. Chez les blacks, c'est une culture bio et raisonnée dans l'esprit du jeu. Et chez nous, on n'a pas trouvé les pesticides. Un jeu étouffé par les mauvaises herbes
Quitte a supplicier qqn, je preferai que ce soit un Promethée enchainé a se faire bouffer le foie pour avoir apporter le feu aux hommes... Sysiphe est bien trop madré et a ete supplicié pour des crimes qui relevent de l egoisme plus que de l altruisme.^^
RépondreSupprimerOn cherche un prométhée dans l assemblée.:-p
Rappel mythologique intéressant, Olivier.
SupprimerMoi j'en reste à ce que dit Pierre Berbizier (il faut toujours écouter ce que dit Berbizier): le rugby français n'a pas d'unité. Et il n'en a jamais eu.
RépondreSupprimerChasser les vieux démons de Jean Trillo, qui sait ce que partage et oeuvrer pour les autres veut dire, c'est changer l'âme du rugby français. Est-ce une bonne chose ? (on retrouve là en filigrane les arguments du récent débat sur l'ouverture à un entraîneur étranger)
Les anglo-saxons, culturellement, savent se plier à la règle quand nous cherchons avant tout à la contourner. On peut aussi y voir une symbolique du jeu, sauf que depuis quelques temps le "contournement" ne vient pas toujours d'où on l'attend (et le choc frontal non plus...).
Les néo-zélandais ont poussé cette logique du moule dans lequel tout le monde doit rentrer avec une vision "totalitaire" dont je parlais il y a quelques temps: le même jeu, la même exigence physique -la plus haute-, la même exigence technique -si tu ne passes pas la barre, tu es remplacé-. C'est certainement impitoyable pour les hommes, mais c'est fait intelligemment, dans une recherche collective, et tous azimuts.
A l'opposé de notre vision individualiste de l'entraînement, du management, très compartimentée dans l'esprit.
Chez nous le manager du moment pousse son rocher vers le haut de la pente au maximum de ce qu'il peut, et quand il s'arrête vidé, son remplaçant recommence la même chose puisque le rocher a dévalé la pente pour revenir au même endroit (et même plus loin quelquefois...). Ailleurs c'est une équipe, régulièrement renouvelée, qui pousse le rocher sur un terrain plat et va toujours plus loin quand nous en restons au même point.
Je n'ai pas de solution, l'argent du professionnalisme a encore plus exacerbé les egos, donc les passions; mais la différence entre Bach et Boudjellal, c'est que chez le premier, la passion est avant tout humilité et ferveur. Deux choses qui manquent cruellement dans notre monde.
Pour ce qui est de la finale de HCup, Sergio a bien résumé l'esprit du jeu pratiqué. Mais sur le moment, cette défense anglaise était admirable. Elle a encore mis en lumière les limites du jeu irlandais; bousculé, il perd ses repères et ses ancrages, et même ses jeunes pousses (Ringrose, Larmour) n'ont plus d'étincelles.
"L'argent du professionnalisme a encore plus exacerbé les egos, donc les passions; mais la différence entre Bach et Boudjellal, c'est que chez le premier, la passion est avant tout humilité et ferveur. Deux choses qui manquent cruellement dans notre monde."
SupprimerTu es au top, Pipiou
Ne pas confondre unité et uniformité.
RépondreSupprimercomme dit plus haut, il y a autant de jeux que de clubs français donc déjà on est bien mal barré pour nommer un jeu "à la française". la dernière finale c’était quand même Castres-Montpellier et vendredi soir on avait Clermont - La Rochelle en challenge cup : c'est quoi le jeu à la française ?
Béziers des 70's c'est pas vraiment pareil que Toulouse des 90's et pourtant les 2 roulaient sur tout le monde à leur époque.
Que chaque sélectionneur vienne avec sa vision des choses, rien d'exceptionnel ni de problématique (à mes yeux). et chacun d'eux prendra les joueurs qui collent à son idée du jeu.
La mouise dans laquelle se trouve le XV de France (depuis 2011) peut trouver son origine dans une inadéquation entre le jeu voulu et la "réalité" internationale (PSA privilégiant le gros physique quand "tout le monde" jouait vite) ou la mauvaise gestion fédérale (viré Novès pour de mauvaises raisons sans lui avoir laisser le temps de faire son job et le remplacer par un type qui n'a pas la compétence nécessaire).
Pour le reste, les joueurs on les a, quoi qu'on veuille jouer. faut juste aller les chercher leur laisser le temps et assumer ses choix : je vous rappelle que Lièvremont à commencé par perdre à Paris contre l'Irlande avec un essai de pénalité sur mêlée enfoncée (j'y étais ...) et un jeu de mouvement vraiment plaisant, a été le mec le plus près de nous ramener la coup du monde, a réalisé le dernier GC, la dernière victoire en terre NZ mais qu'on lui est tombé sur la gueule pour avoir pris des jeunes, misé sur le jeu plutôt que sur la victoire ou soit-disant mal géré son groupe....il a le meilleur bilan depuis 20 ans ...
L'unité du rugby français, pour peu qu'elle ait déjà exister, est morte à la création de la LNR et ne revivra plus. point. l'objectif des uns (le TOP14) est inconciliable avec l'objectif des autres (le Tournoi ou la CDM) : tu ne joues pas pareil sur 10 mois que sur 6 semaines et ce qui marche pour l'un ne marche pas pour l'autre. Donc oui, le TOP14 ne prépare pas à l’international parce que qu'il n'a pas besoin de l'intensité et du rythme pour être gagné, il faut juste user les autres et durer 10 mois en mettant tout les 3 derniers matchs (le champion en titre c'est le CO...)
Il n'ya donc rien à attendre de ce coté là : aucun club pro de mettra ses investissements au profit d'une entité (le XV de France) qui demande des "produits" différents de ce que le TOP14 demande.
reste une gouvernance fédérale intelligente pour tirer partie au mieux de l'existant.
Nommer un sélectionneur, quel qu'il soit, avec son projet, sa vision. Et lui laisser VRAIMENT les moyens et le temps de faire ce qu'il veut pour y arriver.
Mais ça, on y est pas non plus.
dans l'immédiat, je ne vois pas ce qui peut changer et je ne suis même pas sur qu'un accident industriel (3 défaites en poule - parce que 2 et une élimination me paraissent tellement probables) y changerait grand chose tellement notre direction fédérale est en dessous de tout.
winter is coming...
PS et savoir que Farell a autant de HCup que Michalak suffit à me foutre le moral à 0
L'hiver de nos mécontentements...
SupprimerTout est dit. Et bien dit. Et puis, d'ailleurs, dit, redit et re-redit jusqu'à l'usure.
RépondreSupprimerJe suis certainement un des plus vieux sur ce blog. Je peux donc me permettre de souligner que cette histoire des Provinces n'est pas neuve. Elle est même beaucoup plus ancienne que 1981 et "l'idée" de Jacques Fouroux d'un championnat des Provinces. J'ai, personnellement vu , en 1965 ou 1966 un très joli "Paris-Ile de France"/"Côte-Basque-Landes" au Parc des Princes. Première fois que je voyais Jean-Pierre Lux au centre. Et Joseph Rupert .... Les matches de Provinces existaient assez régulièrement à cette époque. Comment et à quel rythme? Je ne saurais le dire précisément aujourd’hui, mais ils existaient. Ils existaient entre les Provinces elles mêmes et, en certaines circonstances, internationales. Comme les "Pyrénées" contre "Bucarest", "Pyrénées"-"Dublin" (j'ai vu ces matches à Toulouse), et parfois contre les sélections étrangères en tournées en France...Un certain "Côte-Basque-Landes/"All Blacks" en 1990 et gagné 18 à 12!...
Et puis, se rappeler le match traquenard de 1968 à Grenoble entre le "Sud-Est et l'équipe de France" déjà gagnante de ses deux premiers matches du tournoi. Défaite 11 à 9 et bouleversement de l'équipe!
Ces Provinces, regroupant quantités de clubs aux styles de jeu différents. Comme on le souligne ici aujourd'hui. Cela n'a pas changé. Et les joueurs arrivaient quand même bien à se trouver un style commun. Cette volonté de tous de vouloir fondre les référents du jeu dans un moule unique ne me satisfait nullement. Ne dit-on pas que la richesse vient de la diversité? Rien de bien neuf sous les tropiques. Et puis, finalement, pour l'équipe de France, ces Provinces ci-dessus, plus quelques autres comme "Centre-Auvergne"..., présentaient, elles aussi, des caractéristiques très nettement différentes issues d'ailleurs des clubs qui les formaient. En parlant de ces problèmes, je ne peux m'empêcher de penser à Pascal et à ses "esprit de géométrie, esprit de finesse".
Bref, et pour conclure en regard de Jacques Fouroux, sur le nom d'un autre joueur -fraîchement disparu en Mai 2018- et que j'ai un peu connu à son époque (et à la mienne par la même occasion), Jacky Violle, excellent 3 ième ligne du Racing dans les années 60-70, qui avait en son temps déjà réfléchi sur les structures du rugby français. Il avait proposé et présenté un remarquable projet d'organisation d'un championnat des Provinces combiné à celui des clubs qui en était le terreau. Une belle pyramide dont la pointe était l'équipe France.
N'arrivant pas à mettre la main sur ce texte, si quelqu'un pouvait le retrouver, j'en serais très heureux.
Merci d'avance.
Je vais m'efforcer de retrouver trace de ce texte. S'il existe encore. En tout cas, André, bravo pour le retour sur histoire.
SupprimerC'est peut-être la différence avec les matchs que tu rappelles et dont tu as pu être l'heureux spectateur: constituer une équipe de "province", certes (ces équipes ont toujours constitué l'opposition lors des matchs de semaine des tournées des NZ et autres Sud-Africains), mais organiser le rugby français d'élite autour des provinces, c'est autre chose.
RépondreSupprimerEt du reste l'expérience lancée par Fouroux a tourné court très rapidement: l'"unité" basco-landaise des joueurs des lignes arrières, notamment les bayonnais champions cette année-là, n'ayant pas fait d'étincelles sur le terrain (1seule victoire pour 3 défaites), l'idée des provinces a été abandonnée.
Exact, Pipiou. Mais aujourd'hui, même Pierre Villepreux est d'accord avec l'idée d'un championnat des provinces, c'est dire.
SupprimerUn autre regard des gros 🧐
RépondreSupprimerhttps://www.facebook.com/groups/le.groupe.rugby/permalink/2309141609149438/
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerCe n'était qu'une re-situation historique d'une part, une petite réflexion philosophico politique d'autre part. Deux aspects que j'avais déjà traités ici même il y a quelques temps déjà. J'avais d'ailleurs proposé à cette époque une sorte de dictionnaire, d'historique, des propos tenus par genres, auteurs etc. (à voir) afin d'éviter les sempiternelles répétitions -qui, peut-être font parti de notre jeu et d'un certain plaisir à le réitération et à la discussion "de comptoir". Mais, là aussi, cela supposerait un "travail" sérieux et certain, ce qui n'est sans doute pas le but de la chose. A ne pas négliger cependant si désir de progression dans nos réflexions. Vieux souvenirs entre les faits additifs et ceux non additifs, entre "science" et "croyance", ce qui me rejette à nouveau vers Pascal.
RépondreSupprimerIl est bien clair que le passage au professionnalisme a totalement modifié le statut de l'équipe de France et quasiment enterré l'existence des Provinces. Les joueurs sont payés par les clubs, point.
Il faudrait regarder un peu du côté des autres sports et voir comment ils se débrouillent avec ces contraintes privées et nationales. Donc, regarder du côté de la "Phynance". Moi qui aime toujours autant le cyclisme et, en particulier Jacques Anquetil, son opinion vis-à-vis des équipes nationales durant le Tour de France était très clair. C'était "Niet". Son employeur le payait pour représenter sa marque, pas pour courir avec ses concurrents habituels durant le reste de l'année. Pour ma part, et contrairement à lui, je ressens toujours la nostalgie de ces équipes nationales. Mais, bon, il reste encore des équipes de France à gauche et à droite...!
Que le T 14 ne soit pas plus compatible que ça avec l'EDF because LNR, on s'en rend tous compte. Pour autant, il faudra bien envisager un terrain d'entente, car globalement Lulu, en l'état et à ce rythme le fossé ne sera pas comblé entre nos meilleurs clubs ( hormis encore ASM) et les meilleurs brittons. Le championnat Provinces, je vois pas trop, à part de remplacer (ou fusionner) des clubs, et être dans l'esprit Irish. Mais impensable avec l'organisation actuelle et ses présidents. Et trop de matchs, combiné avec le championnat actuel. Unité limitée mais uniformité du jeu chez 1 certain nombre de clubs qui devrait pas nous donner de beaux matchs par le jeu proposé. Gros par intensité des chocs, certainement. Faut s'attendre encore à quelques blessés de guerre. Ce qui n'arrangera pas le staf EDF. Peut ète pour ça que JB préfigure maintenant 65 joueurs à se sentir concernés. A moins qu'il y ait divergence avec FG sur les 34 de départ.
RépondreSupprimerEt le ST
SupprimerOuah Serge terrible erreur 😊
Ah peut être que si l'ASM avait été dans cette coupe cette année, ils seraient allés au bout, du moins en finale.🤩🎽😜A voir si ST hausse son niveau l'année prochaine...🧗♀️😉
Supprimer« Nous ne savons pas ce que nous voulons mais nous savons ce que nous ne voulons pas ou plus »
RépondreSupprimerSi les hautes instances rugbystiques ont du mal à élaborer un projet, peut être naîtra t il, de fait, en mettant en place somme de dispositifs leur permettant de ne plus voir ce qu’ils ne veulent plus voir.
Toujours aussi "in Sisyphe", Ritchie, tu as roulé ta boss.
RépondreSupprimerRépartir la lourde charge du rocher sur un conglomérat de sommités nationales, serait donc inutile en l'absence de fondation, de transmission.
Transmission de savoirs, comme transmission du ballon à la base du jeu.
Mais quel jeu voulons nous mettre en place? Je suis partisan du jeu debout, mais celui-ci ne peut exciter si on rate les plaquages, si on se consume dans les rucks, et si on ne se relève pas plus vite pour se repositionner en défense. Après avoir mis en place se projet de jeu, comment le faire adopter par les différents clubs du TOP 14?
A l'intérieur du championnat cela me paraît mission impossible (les intérêts financiers n'étant pas compatibles avec l'intérêt national).
Pour cela il faudrait dégager du temps pour les joueurs. Cela peut passer par un TOP 12, ou par la suppression des phases finales. Voire la mise à disposition des joueurs par les clubs, 2 à 3 weekends (en dehors du 6 nations et des tournées).Tournées que je trouve indispensables car l'opposition permet de se jauger, de progresser.
Ceci étant dit, quels joueurs pour l'EDF ? Comment les sélectionner? Un effectif de combien et sur combien de temps? Comment les fidéliser? Et surtout, comment les faire adhérer au projet?
En fonction de ce projet, il faudrait peut être définir une équipe "définitive" ou les joueurs ne seraient pas changés à la première contre performance.
Garantir la place aux blessés jusqu'à leurs retours.
A l'inverse, tout joueur qui n'a pas un comportement exemplaire à l'entrainement en club, comme lors des regroupements, devrait voir sa place discutée. De même que tout joueur trop souvent blessé pour raisons diplomatiques (et qui joue en club le weekend suivant). Enfin, tout joueur commettant trop de fautes, ou étant trop souvent sanctionné d'un carton en championnat, n'aurait plus sa place.
Fidéliser les joueurs, les faire adhérer au projet, voilà peut être de quoi les rendre heureux, pour soulever enfin des montagnes.
Tu aurais eu tord de nous en priver ...
RépondreSupprimerSouvent, la meilleure façon de faire adhérer quelqu’un à un projet est de faire en sorte qu’il y participe, qu’il en soit partie prenante. Intégrer des joueurs en activité dans son élaboration serait peut être un plus d’autant qu’ils en seront, en partie, les garants de sa réussite.
André a raison, nous relayons tous la même chose depuis trois ans
RépondreSupprimerConstituons une liste avce Pimprenelle présidente.
Pourquoi ne dirions nous ce que nous voulons et après avec Ritchie on essaye de placer notre concept
A nous la nouvelle charte
Le Gé viva la révolution
Pimprenelle nous serons tes
Combattants de la lumière
La révolution, c'est déjà la liste d'opposition qui se crée, dans la mesure où ils savent ce qu'ils ne veulent plus, qu'ils aient 1 projet à la hauteur du vivier français que tout le monde nous envie encore (exemple des U20) qui ne demande qu'à progresser pour atteindre le haut niveau. Reste à reconquérir l'électorat amateur que BL s'ingénie toujours à caresser à la brosse à reluire. Quant à l'électorat des Phynances de Byzance...
SupprimerAprès pour un 3e concept qui sait aussi ce qu'il ne veut plus, encore faut il qu'on est un poids (des mots, là va), pour un choc (des photos, on a qu'Uzerche...). Et reste à élaborer un projet, et voir qui serait réellement partant et ce qu'en pense vraiment Ritchie...🗣🏃♂️🙄🤭👉👨🎓🤴
Alors Ritchie nous attendons ta parole
SupprimerAllons nous enfin faire la révolution.
Je suis d’accord avec Pimprenelle
Disons ce que nous voulons.
Et arrêtons avec le passé voyons l’avenir .
Notre présidente doit obliger son DGA a enfin rentré dans le bal.
En plus Ritchie connaît Les gens qui ont de l’influence pour que notre projet réussisse.
Cordorniou nous donnera de bons avis pour passer la balle au bon moment et pour éviter les Golgoths.
Le Gé
Pour l'instant, Ritchie, il bosse sur le mercato des coachs et il y a de quoi faire. Concernant le présent et l'avenir, rien ne nous empêche de cogiter, c'est certain. Mais ne nous leurrons pas, si certaines choses bougent grâce à ce blog (le poids des mots bien agencés n'est jamais anodin), pour les faire avancer, il faudrait s'engager "politiquement", c'est-à-dire prendre une licence dans un club, devenir dirigeant local, puis régional, puis national et s'investir dans une liste.
SupprimerMoi, personnellement, je ne suis qu'un transmetteur. Un confident, aussi. Parfois, un ou deux conseils ici et là peuvent avoir leurs effets. Mais ça ne va pas plus loin. Je chronique le vie du rugby, je n'en suis pas le moteur.
On peut très bien envisager de faire une table ovale un jour, en marge d'Uzerche, pour mettre nos idées sur la table et voir ce que ça donne. Les rédiger et les transmettre à qui de droit ne devrait pas être un gros souci.
Exact une table ronde puisque nous sommes les chevaliers de Pimprenelle
SupprimerNormal
Ami(e)s du blog, j'étais au téléphone avec Didier Codorniou, qui apprécie le blog et aussi les commentaires. Je tenais à vous faire partager ce compliment.
RépondreSupprimerSympa, Didier, on apprécie aussi.
SupprimerAhlala....Didier Cordorniou....quand je le regardais avec mes yeux de gamin, c'était Dieu !
SupprimerJe pense que vous avez gardé dans vos archives tous les numéros papier de "L’ÉQUIPE" depuis le n°1.
RépondreSupprimerPour "Paris-Côte Basque", par exemple, certainement 1965 ou 66...(ou, peut-être 67-68 ?)...Pour les "Midi Pyrénées", j'étais à Toulouse en 1965 (3 ième trimestre) et 1966. Je vivais chez mon oncle et allais au Lycée Marcellin Berthelot où il était prof de maths.
L'article de J.Violle devrait se situer vers 1970-71, je ne sais plus exactement.
Merci d'avance pour les recherches.
Désolé André, gardais pad d'archive à l'époque. Me souvient de lui en tant que joueur du PUC, mais pas de ce dont tu parles.
SupprimerCompte tenu de l'etat actuel du rugby pro en France avec un top 14 ou top 12 ou top 20, et surtout de la main mise des présidents pour la plupart investisseurs à fonds plus ou moins perdus, je m'oriente vers une franchise FFR qui serait admise comme la représentation du rugby d'élite, avec ou sans "s".
RépondreSupprimerla 1ere chose à trouver c'est comment l'introduire dans le championnat national pour que les joueurs aient un min d'activité compétitive.Une rencontre, par saison contre les 14 autres, avec un barême de s championnat à définir.
Pour le recrutement, et donc aussi leur rémunération juste et au moins semblable à ce à quoi ils peuvent prétendre en club je crois que ce serait faisable au travers des recettes des rencontres avec les clubs et en "taxant" ces mêmes clubs dans l'interêt national.
Le recrutement est au moins à minima pour 1 an ce recrutement/selection est effectué par un aéropage monté pour la circonstance. Le staf étant de la même veine ou semblable à ce que nous connaissons actuellement
également à apréhender la future organisation mondiale des rencontres internationales, si cela se fait, et qui dans ce cas apporte de l'eau à mon moulin.
On part donc à minima pour 14+ 5+3+3 soit 25 matchs. Plus qq rencontres de généralisations dans des pays comme la Géorgie, le Japon, les USA et j'en passe
Difficile de créer et encore moins d'imposer une franchise élite FFR, censé engager l'élite française, qui prendrait la place d'une équipe, et en plus en taxant les clubs LNR (lesquels n'auraient droit qu'aux miettes de l'élite, où alors signeraient que des étrangers pour être à niveau) pour financer en partie la rémunération des joueurs FFR. Si je comprends bien...
SupprimerJe me suis demandé si aujourd’hui encore avoir un projet fédérateur serait suffisant.
RépondreSupprimerPour que la FRR le mène, il faudrait qu’elle en ait les moyens. Car c’est aussi, ce qui nous sépare des Anglais. La RFU a les moyens de ses ambitions. On parle de contre poids à la LNR. Mais la LNR si elle a autant de poids c’est parce qu’elle a de l’argent. Et si elle a de l’argent, c’est pour une bonne raison.
Donc aujourd’hui, si projet il y a, y a-t-il pour le supporter une alternative solide aux TV-dollars ? Qui pour exposer le XV de France ? Et donc qui pour exiger des résultats. Pas le service public en tous cas ? ils ont pas vocation à çà ont-ils dit. Et les sponsors vont-ils continuer à financer cette galéjade ?
Dans sa chronique, Richie mentionne Canal plus. Convaincre le diffuseur du top 14 de la nécessité de changement mais aussi de participer au changement me semble important. Un des facteurs aggravant de nos malheurs vient aussi de cette croissance démesurée liée à la diffusion à tout va des matches. Canal dans sa volonté de croissance a voulu créer un autre produit d’appel pour glaner de l’abonné. L’argent t des droits TV a entraîné La multiplication des contrats juteux de super stars, de JIFF par forcément bien formés et a fait amplifier le désastre. Les choses auraient-elles été différentes sans çà. On ne peut pas le jurer. Mais d’autres sports en manque d’exposition ont su faire leur révolution pour ne pas mourrir.
Si canal plus avait eu l’exclusivité des droits du rugby français par exemple et donc de l’équipe de France, ils seraient peut etredéjà montés au créneau.
Ah pour monter au créneau C+ y monte... Eric qui Bayle sur les impasses de certaines équipes sur certains matchs T 14. Faut certainement pas compter sur eux, toujours avides de plus de matchs, de sensationnel, de piquant, impositions d'horaires. J'y crois pas. Ou bien, il faudrait les dédommager grassement !!
Supprimerhttps://www.minutesports.fr/index.php/2019/05/14/le-coup-de-gueule-deric-bayle-contre-les-impasses-en-top-14/
Lui (si mes souvenirs sont bons ) il m avait bien faire rire pour un match de reprise du top 14 post cdm 2015.un stade francais (champion) clermont. Pas une melee pourrie de la cdm ou quasi pas. Et la, purge totale pas une melee jouée correctement... manier l ironie dans ce contexte etait deplacé. Sauf que vu l affichage juste avant durant 1 mois et demi... ben fallait bien dire qqch...
Supprimerhttps://www.rugbyrama.fr/rugby/xv-de-france/2018-2019/xv-de-france-les-bleus-en-stage-en-corse-et-en-espagne_sto6958550/story.shtml
RépondreSupprimerPour qu'ils s'acclimatent aux températures élevées... Mais feront ils monter la température des matchs et du jeu nos crevettes tempura ????
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerJe les vois plutot se faire seppuku avec des baguettes yakitori. Ou alors au minibar pour certains. Ils y vont pour kanpai ?
SupprimerPour kanpai sous 1 tente Sherraton, mais pas pour camper 1 rôle majeur dans le dernier carré.
SupprimerEt chacun de camper sur ses positions...
SupprimerIls partirent 65 et arriverent 300... leonidas en sponsor pas kinder bueno un minimum de distinction quand meme
SupprimerOh merde, six jours de montagne, j'ouvre le blog, des rochers !
RépondreSupprimerT'aurais rien de plus moderne comme mythe, Goze en slip, Atcher a un gala de charité. ...
Bon, au lieu de dire des conneries, un match en retard dont auquel on cause en bien,sans compter votre irremplaçable prose, à d' main.
Allez les Sarazins.
Mais non, des rochers Ferrero, ça raze moins, pas casse noisettes.
SupprimerLa mise à jour par Richard de notre propre Sisyphe ne devrait quand même pas couper l'herbe sous le pied des contributeurs. A l'image d'un Raymond Devos qui se pique de parler même s'il n'a rien à dire....Quand il est dans ce cas, il veut qu'on le sache! Et, finalement, il tire de cette absence un remarquable sketch. A bon entendeur (et lecteur) salut.
RépondreSupprimerA l'heure du tout fric, d'internet et sa clique de fournisseurs d'accès, de logiciels, d'applications, ainsi que des iphones ou androïd greffés dans les mains de nos jeunes rugbymen, du bien matériel en fait, peut on espérer créer une dynamique, une alchimie humaine, bidule, machin, trucmuche immatériel qui serait de la bombe pour aller et jouer avec brio au bout du monde du soleil levant ? Peut on caresser l'espoir de voler, butiner vers le mythe d'un sysiphe heureux, d'un Sulpice le Pieux et ses miracles, sinon, encore divaguer vers un supplice dans un déroulement bien faisandé et sans fin ? Nouveaux dominants ou boat people, nos zozos du zoo ?
RépondreSupprimerDans cette liste des 65 pour trente et un à l'arrivée, mon choix irait plutôt vers :
Poirot, Baille (piliers gauches), Bamba, Gomes Sa (piliers droits), Guirado, Mauvaka, Ivaldi (talon), Lambey, Gabrillagues, Vahamina, Willemse, Ithuria, Lauret, Jelonch, Ollivon, Aldritt (3e ligne), Dupont, Couilloud, Parra (mélée), Carbonnel, Lopez ou Jalibert j'hésite (ouverture), N'Tamack, Fickou, Guitoune, Vakatawa (centre), Penaud, Raka, Retière, Médard, Ramos (Ailiers/arrière). Aller de l'herbe à ruminer...
Quand-même Sergio, qu'on en soit encore à jouer les sélectionneurs. .....
RépondreSupprimerChez les gens normaux les équipes sont constituées depuis longtemps, les meilleures ne se posent pas le problème tant les changements, les rotations, sont anticipés.
M'fatigue, plus encore que la "FBI" des provinces qui nous joue l'éternel retour.
Mais vu que la vie est bien faite , un grand coup d'Irlandos/Rosbifs, ça te remet d'équerre .
Les rouquins, faute d'avoir su donner une évolution plus enthousiaste à leur jeu si léché sont sûrement en fin de cycle, la timbale n'ira pas à Dublin.
Les perfides, tout aussi organisés, tout aussi dynamiques, semblent en avoir encore sous le pied, j'aimerais pas être dans leur poule!
Allez Chevreuse
C'était juste pour faire ruminer les vaches de Chevreuse !
SupprimerDont je serais en mesure de leur rapporter ton amical salut des Dimanche !
SupprimerAllez, pas n'importe quelles ruminantes, hein, des vaches de Monsieur Coubertin, la classe 🐄
Tout-à-fait.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
RépondreSupprimerLà, j’suis convaincu. Ce n’est pas Galthié qu’il nous faut mais un marabout.
SupprimerPour l'équipe de France ça suffira pas, mais on peut p'têt l'envoyer à la mère Balkany, non ?
SupprimerAllez, mais où qu'on va....
Manquent troubles de l’érection ...dommage.
SupprimerBernard Landais
Troubles de l'élection?
SupprimerAllez voter
"Ce sont les dommages collatéraux qui font suite à un référendum(de la FFR pour savoir si le rugby amateur était prêt à voir un sélectionneur étranger à la tête des Bleus), regrette l'entraîneur Ugo Mola. La seule chose qu'on maîtrise, c'est le départ de Jean Bouilhou à qui on a donné un bon de sortie avant tout ce tintamarre. Pour le reste, on subit. On vient de vivre l'annonce d'un nouveau sélectionneur (Galthié) quasiment désigné par les médias, à un moment où il paraissait le moins légitime, le choix d'adjoints nominés avant le sélectionneur... Je n'aime pas employer des mots vulgaires, mais c'est quand même un beau bordel le rugby français."
RépondreSupprimer"Le technicien toulousain a aussi commenté la liste de 65 joueurs présélectionnés pour la préparation de la Coupe du monde : « C'est à se demander si ce n'est pas juste administratif, parce qu'ils ont peur que les gars n'aient pas de visa dans le cas où il leur faudrait partir en quarante-huit heures. Ça fait bricolo, sans déconner...
Pas
SupprimerFaux
Tout cela
C'est le seul pro du rugby à dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Juste savoir aussi que BL pensait à lui pour le XV de France.
Supprimer"À chaque cycle on repart de zéro "
RépondreSupprimerBen non, c'est pire, on est bien reparti de zéro,certes ,et presqu'au terme on y est toujours.
Allez, nous partimes 65.....
Trouble de l'union, aussi. Pas compliqué, il y en a jamais eu.
SupprimerCe qui risque pas de faire la force.
En tout cas, pas 1 commentaire qui fait avancer le schmilblick, pour autant.
Reste plus qu'à attendre ce que produira le nouveau staff arrangé.
Et quand le stage après championnat viendra, le Thibaud va pas les lacher. Est ce que ça en fera des lions ??
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerJe ne sais pas mais moi j’en aurais pris 69.
Mais est ce l'année où les héros tiquent
Ou les zéros toquent à Laporte.
Il n’y aura peut être pas de japonais au numéro que vous avez demandé et ils repartiront en tête à queue dans l’avion direct
Remarque au Japon si le héros china un
Peu de jeu cela peut le faire (à dix sous).
Le Gé
Oui 69 pas mal, ou 33 ou 51. Tout depe d des vrrtus therapeutiques qu on cherce
Supprimer"le ballon rond, un mur peut te le renvoyer, mais un ballon de rugby, seul un ami peut te le passer"
RépondreSupprimerJoli
SupprimerBien dit
SupprimerOu tu l'interceptes 😊
SupprimerPiting, je sens le running gag...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerhttps/www.lerugbynistere.fr/news/top-14-castres-le-2e-ligne-thibault-lassalle-a-bien-failli-perdre-son-pied-1805191641.php
RépondreSupprimerPose le problème des injections articulaires répétées de PRP,de corticoïdes voir d'acide hyaluronique qui ne font pas repousser les lésions cartilagineuses. Pour Thibault, l'avenir avec un staphylocoque doré risque d'être compromis. Déjà vu un dossier identique en expertise d'un joueur professionnel dont la carrière s'est arrêtée brutalement. La transaction financière entre les parties a permis de satisfaire tout le monde. Ça me rappelle un international en tournée infiltré alors qu'il avait de la fièvre et qui a fini aux maladies infectieuses et qui n'a plus rejoué. Seul le sérail est au courant de ces histoires ou chacun se félicite d'un dénouement heureux tant sur le plan sanitaire que financier. Se pose la question de savoir s'il ne faudrait pas confier les joueurs à des vétérinaires ? Les séquelles articulaires et cartilagineuses sont elles indemnisables à hauteur des gains perdus ? Quid de la responsabilité médicale des actes plus ou moins border line parfois délétères pour la santé du joueur ? Doit-on faire des infiltrations tout azimut afin de prolonger dangereusement une carrière rugbystique bien compromise ?
manchette d'anthologie sur Cantoni éteint instantanément ...
RépondreSupprimerhttps://www.lerugbynistere.fr/videos/flashback-le-jour-ou-jack-cantoni-choisit-la-relance-folle-pour-un-essai-de-100m-en-finale-video-1505191209.php
Ho pinaiz. Heureusement que ca ne se fait plus...
SupprimerSur ce coup (cou)-là, le centre de Toulon, Fabien, mérite un an de suspension.
SupprimerLe ballon tue, la route aussi ... 13 ans de l'école de rugby de Trie Pouyastruc ...
RépondreSupprimerhttps://actu.fr/occitanie/boulin_65104/accident-dans-hautes-pyrenees-ladolescent-hospitalise-urgence-toulouse-est-decede_23845663.html
https//www.lerugbynistere.fr/videos/wtf-shane-williams-bat-un-record-du-monde-a-6-331m-sur-leverest-video-1705191039.php
RépondreSupprimerQuand le caritatif prend de la hauteur cela fait du bien
L'international David Attoub (valentinois d'origine) qui en avait attrapé 1 en 2006 lors d'un match à Bucarest et d'une angine soignée, comment ??. Avait été paralysé partiellementet carrière stoppée plus de 6 mois, avant de revenir dans le T 14.
SupprimerSinon, il y a eu Rémy Martin (ardéchois d'Aubenas, d'origine) avec le MRH à l'époque qui avait fait polémique puisque 3 autres joueurs du club en avait attrapé 1 suite à priori, à mauvaise hygiène sanitaire dans les vestiaires ex stade Y. du Manoir. Mais sans grosse conséquence.
Tautor, concernant ce record d'altitude, que j'ai découvert hier et pour lequel j'ai commis un petit texte dans l'Equipe, je voulais en faire un thème de chronique. Belle initiative et match arbitrée par une internationale anglaise.
SupprimerAprès Sisyphe, un autre sommet
SupprimerOyonnax bouffe la feuille et le gazon en 2e m.t. Se la sont ils trop racontés en rentrant aux vestiaires en 1re m.t. ? en tout cas ils se sont pas tout dit au contraire des bayonnais qui ont joué jusqu'au bout. Les jambons étaient oyonnaxiens ! Dommage, manque plus que Grenoble les rejoigne après le futur match de barrage contre le perdant finaliste proD2. A l'est, c'est pas l'Eden.
RépondreSupprimerIndiscipline, manque de maîtrise. Incompréhensible de mener 27-9 à la pause et de craquer ainsi. Avec en plus une balle de match dans les 2 dernières minutes. Mais Bayonne joue bien, debout, avec des passes après contact pour mettre et garder de la vitesse. Sympa.
SupprimerVous ne regardez pas Lyon La Rochelle
SupprimerBon vous ne loupez rien c’est sûr C8
La Rochelle ne vient pas à bout du LOU qui croque bientôt pour les barrages
SupprimerLes Montpelliéraines Championnes de France
RépondreSupprimerBravo ... dommage pour les Stadistes et Jean François
😭😭😭
SupprimerCe genre de machin me laisse dubitatif.
RépondreSupprimerAu niveau de l'empreinte carbone, c'est plus que moyen, car je doute que tous les participants soient montés pédestrement sur le terrain de leur exploit (organisé dans les parages du camp de base avancé de l'Everest côté chinois -on le voit bien sur les photos disponibles-).
Il fût un temps où tout ce qui était expé commerciale organisée sur le versant chinois de l'Everest était marqué du sceau de l'infamie, car nécessitant de collaborer avec les méchants chinois envahisseurs du Tibet. Le temps a passé, le Tibet est passé de mode, les coûts avantageux d'une expédition côté tibétain ont éteint tous les scrupules et on a remisé sa morale au fond du sac à dos; les chinois sont toujours au Tibet, mais sont moins méchants qu'avant (sauf pour Trump et sa balance commerciale).
Bref, un avatar de plus dans ce grand barnum qu'est devenu l'himalayisme commercial, et surtout celui spécifique de l'Everest.
Ouaip, plus un.
SupprimerTiens, me fait penser, dans un genre avoisinant au désormais célèbre :
"Si vous saviez ma chère combien on organise de cocktails contre la faim dans le monde "
Allez Chevreuse
Oui mais bon, 250 000 euros de récoltés pour l'enfance et le handicap en Angleterre et franchement de ce que j'ai vu, pas trop de dégâts écologiques à déplorer. On peut toujours critiquer mais lequel d'entre nous œuvre caricativement ? Je ne lève qu'un petit doigt, n'étant que membre d'une association éducative au Népal.
SupprimerBah, on va pas jouer a ki ka la plus grosse mais on peu quand-même s' impliquer en évitant ces "pipoles"et les ONG aux frais de fonctionnement somptuaires.
SupprimerSi tu veux je t'ecris un roman sur les cravatés de frais, rotariens ou mucovicidiste,c'est mes mêmes, qui arrivent a 11h pour t'expliquer comment faut faire.
En général ils repartaient vite et fâchés 😊
Allez , on œuvre aussi dans le carricanard.
Mais la question est: y avait-il besoin de monter une telle opération pour ça ? (rien que l'organisation logistique de tout ça, ça a déjà dû coûter bonbon...)
RépondreSupprimerJ'y vois surtout une forme de surenchère médiatique (jamais fait, record Guiness).
Parce que des opérations caritatives pour le handicap, y'en a déjà eu sur l'Everest, à l'occasion d'ascensions par des alpinistes handicapés (et qui ont réussi !); en termes sportifs, c'est tout de même autre chose.
A propos d'autre chose, le match d'hier entre l'UBB et le Stade me conforte: le rugby c'est vraiment mental d'abord, physique ensuite. Les 2 mi-temps de chaque équipe l'ont encore une fois démontré. C'est souvent comme ça entre les deux, d'ailleurs: en 2017 on avait eu droit à un match de ce type aux sept Deniers, l'UBB perdant d'un petit point 38-37 après avoir été mené de 24 points, puis repassé devant dans la seule 1ère mi-temps (c'est ce jour-là que le jeune Jalibert s'était révélé).
Et j'ai adoré le match de Bézy et de Ramos. Le premier s'est nettement étoffé avec une capacité à jouer juste et collectif qui s'est bien sentie en seconde mi-temps (mais aussi sur toute sa saison), quant à Ramos, c'est un régal de fraîcheur offensive.
Bézy, Ramos, les entrées qui changent tout. Dupont n'y était pas. Mola a été bon, sur ce coup.
Supprimern'ayons pas peur des mots, ce match féminin de niveau Mondial
RépondreSupprimerOn peut se demander s’il n’y avait pas eu un coaching indépendant de toutes blessures dans l’équipe du Stade Toulousain hier, cette dernière aurait remporté le match.
RépondreSupprimerA supposer que l’on interdise ce modèle, un staff se verra peut être dans l’obligation de « laisser filer un match « , impuissant, parcequ’ un ou plusieurs de ses joueurs, ce jour là « n’y sont pas «.
A se poser la question de savoir si changer des joueurs ne fait pas parti aussi d’une forme d’adaptation au cours d’un match comme peut l’être une modification du jeu face à l’adversaire.
Comparé au golf, il est clair que lorsqu’on joue en scramble à 2 et que l’un n’est pas au top, il n’est pas question de changer de coéquipier au 3ieme trou. A l’autre de faire le maximum pour palier à la défaillance.
Encore faudra i il qu’il ne porte pas trop attention à la nature de la défaillance parce que dans certains cas, elle pourrait finir par l’agacer ce qui serait contre productif.
Et c'est pour cette raison que mon épouse refuse catégoriquement les formules en équipe avec moi, ça serait contre productif à la sérénité de notre couple !
SupprimerLe coaching,élément extérieur au terrain, me les brise menu.
Aux joueurs d'être réactifs, au capitaine d'être, ben,le capitaine , et les staffs en tribune, ils ont toute la semaine pour distiller leur savoir, peuvent bien leurs lâcher la grappe deux heures, non ?
Allez, 12 juin, Golf Bassin Bleu, shoot gun 8H, Pimpin,mais arrive un peu avant qu'on s' organise ⛳🌞
Un grand merci pour ton invitation Jean Lou mais : « ça va pas être possible « ...
SupprimerCela dit, tu as raison, il faut arriver avant pour l’organisation ; la première étant à ce que j’ai pu voir de la configuration des lieux, celle de te procurer, un labrador comme le veut la tradition ou dans le cas précis un épagneul.
le coaching a été déterminant, c'est clair. Suffisait de voir le visage fermé que tirait Dupont pour comprendre le message que Mola lui a fait passer. J'ai bien aimé son attitude à la mi-temps: on reste sur le terrain (à Bordeaux revenir au vestiaire est interminable), petit message piquant du staff (du style "Vous vous êtes ridiculisés pendant 40 mn, à vous de jouer maintenant") et ensuite on laisse les joueurs seuls responsables de ce qu'ils feront.
RépondreSupprimerC'est là où la différence de mental a joué, entre une équipe qui tourne et qui a la tête vers les phases finales et le Brennus, et une équipe qui doute et qui a la pression du résultat à tout prix sur les 2 derniers matchs pour arriver peut-être à intégrer les 6 premiers. Dès qu'ils ont perdu le bonus offensif, ils sont sortis du match.
Sinon, autant le coaching tel que les règles actuelles le permettent (changer la 1ère ligne, pouvoir faire reposer un joueur qui va re-rentrer ensuite) dénature le jeu, autant remplacer un joueur poste pour poste pour ce qu'il peut apporter de nouveau (comme hier Dupont-Bézy et Kolbe-Ramos) fait partie du travail d'un staff intelligent.
La loi du tout ou rien ... à croire que les managers s'appellent pour distribuer les mi-temps afin de dire que ce fut un match de gala ! Un non sens rugbystique ou où il est difficile de croire que des pros s'effondrent l'espace d'une mi-temps ou qu'on laisse du mou à la corde histoire de ... Pas de quoi s'extasier devant un show rugby préparé à l'entraînement.
RépondreSupprimerTautor, tu me fais peur !
Supprimer(samedi prochain on va voir avec des copains le dernier match du Stade aux Sept Deniers contre l'Usap qui va venir faire opposition en tongs et short à fleurs. C'est vraiment parce qu'il y a restau après...)
Ce Week end quelques matchs oû il y a pu avoir un semblant de pics sysiphiants alternant avec d'autres moments lénifiants. On arrive en fin de saison. ST pouvait même se permettre de lâcher, ça ne changeait rien à la donne hormis p/UBB mais qui devait compter sur pas mal d'aléas être dans le coup pour les barrages. Après perdre et ne pas perdre la face... Les impasses restent lez impasses. Clermont qualifié l'a fait devant Toulon.On verra comment l'équipe se comporte chez elle devant Montpellier à la hausse qui doit absolument gagner pour être barragiste. Vaudrait mieux pas finir en queue de poisson à domicile.
RépondreSupprimerPour l'exemple UBB, on en revient à ces situations actuelles où parfois 6 mois à l'avance, certains joueurs ou entraîneurs signent pour 1 nouveau club. Pas forcément facile à gérer dans les têtes autant pour celui qui part que les autres qui restent, surtout dans le cas d'1 entraîneur. Et à l'UBB on fait signer Urios et de fait exit le coach en service qui sait qu'il ne devrait plus avoir de place prépondérante. Reste plus qu'à aller voir ailleurs. Pas très bon, question R.H.. idem avec la valse des entraîneurs à Mourad. Ça ne peut pas créer du lien, et ça reste contre productif à mon sens. Car sur le terrain, tu marches aussi à l'affect, à 1 moment donné.
pas mieux mon cher
SupprimerL' UBB, c'est quand-même le club le plus rigolo du monde !
SupprimerAvoir préféré l'autre purge à Jérémie Davidson c'était du grand art,déjà, mais la on touche au sublime, non ?
Allez, Urios devrait rafraîchir l'atmosphère!
https://actu.fr/sports/rugby/un-rugbyman-francais-37-ans-decede-sur-terrain-lors-match-suisse_23890838.html
RépondreSupprimerEncore une croix ... Commotion sur commotion puis convulsions et décès si je me réfère à l'article. Trop de morts ces derniers temps soulèvent des interrogations sur le suivi médical et la prévention des joueurs ... Un gouffre qui se creuse au fil du temps
Le pire c’est que tu nous en parle depuis des années et rien ne se
SupprimerPasse
Il faudra en fait un mort en direct pour que cela avance malheureusement
😭
https://actu.fr/sports/rugby/pro/insolite-aurillac-massy-recrutent-joueurs-passant-annonces-sur-pole-emploi_23879710.html
RépondreSupprimerVous voulez jouer, passez par pôle emploi 😉 original non 🤔
https://actu.fr/sports/rugby/pro/castres-olympique-daniel-kotze-absent-longs-mois-incroyable-casse-dans-effectif_23894918.html
RépondreSupprimerQuand les corticoïdes font des ravages ...
Amazing post! I appreciate your hard work. Thank you for sharing. I have also share some use full information
RépondreSupprimerICC World Cup 2019 Live Streaming Online
ICC Cricket World Cup 2019 Warm-Up Schedule for Free PDF Download Online
Copa America 2019 Live Streaming Details
Copa America 2019 Live Streaming details
Toujours une gonfle qui traîne sur les vertes berges (☺)de l'Yvette!
RépondreSupprimerCe dimanche c'est Orsay qui s' y collait pour le compte de la fed 2.
En face, des mecs du beaujolais pas venus pour se taper des canons, du grand, du pro,une succursale de Bourg avec des vieux bouts du Lou dedans, invaincus.
Forcément les petits essonniens, des gars qui payent leur licence , ça fait léger.
Ça le fût, 10mn, 12/0 pour les rhodanien , et long aussi pensions nous.
Ça le fût,mais pour Villefranche, trimbalé aux quatres coins du terrain , pris au mollet par 15 morts de faim sans complexe et sans rien à perdre.
80 mn de pur plaisir, et si force restera finalement, de peu, aux favoris , les vaincus auront gagné le respect.
Allez, ça serait pas ça finalement le principal?