mardi 7 juillet 2020

Voyager sans ballon

Toutes les histoires, même les mauvaises, disposent d'une fin. Covid-19, tel un roi traitre, a bouleversé le monde qui suffoque désormais, aveuglé d'écume. Depuis la mi-mars, nous luttons à contre-courant dans un effort consenti pour remonter à la source. La crise confinée nous a permis d'aller chercher de précieux ballons dans les combinaisons d'intelligences qui traversent ce blog ouvert aux relances. Ecoutant joueurs et entraîneurs s'impose une vraie coupure, rupture bienfaitrice, absence salvatrice ; elles nous donneront envie d'envoyer plus tard quelques idées vers l'aile, où la vie est belle si l'on en croit les riants barbares qui ne parlent en rugby ni le latin des hypocrites ni le grec des imposants.
Cette fin de saison distribue de nouvelles cartes et nombreux sont ceux qui annoncent du jeu en mains, "mettent leur costume et enfarinent leur visage". Calendriers, règles, rachats et élections modifient singulièrement les données. "Rions, tous applaudiront." Sport régulièrement transformé depuis sa création en 1823 - c'est même devenu son ADN - le rugby navigue, forcé, vers des horizons inexplorés, autant d'interrogations dont nous n'avons pas les réponses, en tout cas peu de résolutions claires. 
Chaque semaine apporte son lot de surprises, de contre-pieds et parfois de débordements, "transforme en pitrerie les maux et les pleurs." Dans le miroir que ce virus nous présente se reflète un visage maquillé, miracle princier noyé dans l'or noir qui coule jusqu'en Biterre ou mirage foncier remboursable au crédit d'un grand stade englouti, et jusqu'aux vieux mages de la rade qui ressortent des flots quelques monstres travestis en dorades.
Alors qu'il était possible d'inventer le présent émergent malheureusement les vieilles carcasses, les rancunes tenaces et les querelles de Brest où le perdant n'a plus qu'à se baisser pour ramasser. L'effort d'imagination n'est bon que pour alimenter le réseau et s'il faut courir en vase clos c'est à la petite semelle, ballon plongé dans l'eau de javel. Peine perdue, les chantres ressassent le passé enjolivé pour mieux oublier que le futur reste facultatif sous l'épée : Damoclès ne prend pas de vacances. 
Des clameurs éclatent depuis l'arrière-scène, les fanfares annoncent, retentissantes, le retour imminent d'Europe naguère enlevée et de Brennus porté sur son bouclier retrouvé après avoir été oublié en cours de joute. Le bonheur ineffable combat pied à pied la fatalité, et cette formidable progression secouée de fièvres, d'hallucinations et de frénésies compose un tableau pour l'instant inachevé au moment où tombe ici le rideau.
Partir sans clavier, ni écran, s'éloigner volontaire privé de maillot, de ballon, de crampons, loin du vacarme d'indignation délétère. Le vide cerne l'essentiel pour peu qu'on s'en donne le temps, l'espace et le silence. Le rideau vient de se baisser, épilogue assourdissant après trois mois de vertiges inédits, coda poussée en chœur au-delà de ce qu'il était possible d'imaginer.
Les confinés ruisselants, exhumés des couloirs de plots, peuvent dire maintenant comme Ferdinand : "Il est des jeux mêlés de travail mais le plaisir qu'ils donnent fait oublier la fatigue. Il est telle sorte d'abaissement qu'on peut supporter avec noblesse. Les plus miséreux travaux peuvent avoir un but magnifique." Laissons-les un temps mûrir à la tâche et retrouvons-nous dans l'été en laissant le hasard des routes croisées nous mener.


116 commentaires:

  1. Avec ce théâtre à l’italienne le ton est donné.
    Molière est sous-jacent...Les Tartuffes ne sont pas loin et Don Juan est bien présent. Sa fin, terrible, aussi.
    ..."rupture bienfaitrice"..."absence salvatrice"..."le vide cerne l'essentiel"...
    Peut-être que l'essentiel se révèlera être précisément ce vide? Que nous nous tournerons vers le chemin de la voie et de la vertu que nous avons déjà évoqué dans d'autres chroniques.
    L'opposition entre la Biterre et la Rade m'amuse beaucoup...Et que penser de celle entre Jean Genet et le grand William..!?
    Bref, ce texte, bien complexe sinon énigmatique, porte, bien entendu, à réflexion. Une sorte de devoir de vacances si j'ai bien compris, et que j'ai lu avec grand plaisir.

    RépondreSupprimer
  2. Merci Richie pour ce beau voyage "sans ballon"...Covid19 serait donc un "génie" déclencheur du changement espéré ? Paradoxe pour ce virus que d'affronter le virus de l'ovale pour le contraindre à produire d'autres idées que celles du système dans lequel cette "ovalie" s'est enfermée...Jusqu'où ira la puissance de Covid "sans ballon" pour marquer un nouvel essai d'espoirs positifs?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Covid génie oui. Bon ou mauvais ? Créateur à n'en pas douter

      Supprimer
  3. Coucou André ..
    comment est la mer ? sur le bateau tu es sans covid et tu peux enfin réfléchir pour revenir vers ce rugby que tu aime tant et tant d'autres choses ...
    Bises a vous deux

    RépondreSupprimer
  4. La mer est belle mais pas toujours. Retour at home probablement jeudi, de quoi réfléchir aussi...les pieds sur terre...bisesssss

    RépondreSupprimer
  5. Belle plume.
    Un voyage sans ballon en 80 j. Pour un rendu dans un espace théâtral transformé style italien, forme elliptique, tenant compte de l'évolution dramaturgique de la vie, du jeu, du je aussi. En rugby, voire dans d'autres sports, le jeu sans ballon s'impose aussi comme une alternative de l'espoir pour passer cette barrière campée sur ces positions du jeu, de la vie, du jeu de l'avis, pouvant faire dévisser la réalité des faits, des gestes barrières, à la Raoul entre autre. Bref, ne pas être à la ramasse mais sous-jacent, ramasser tout ce qui pourrait sortir de frais, naturel, comestible à tous les égards après une pluviométrie d'évènements initialement défavorables. La vie serait donc une école qui ne finit jamais.
    L'ovale à ceci d'intéressant que son intérêt est notamment dans le rebond. Un rebond plus iodé comme en Biterre ou au delta du Rhône comme Aiguemortes d'où partit St-Louis en croisade, pas genre "la croisière s'amuse", mais une croisiere simplement de gens heureux et réfléchis. Et surtout pas rester en rade sur le quai. Le monde ne s'intéresse pas à nous, à nous de nous intéresser au monde dont on a envie, de la bonne perception des choses. Une vie moins russe plus para disiaque et plus ovale. Humus, Brennus, Bacchus...

    RépondreSupprimer
  6. Ha chic ! Un jeu de piste(s) ! Opera italien plutôt que Wagner ? Diantre on aurait changé de Ritchie ? Donc Pagliacci de Leoncavallo ( merci pour le lien, Alagna très bon, et aussi les citations ) La commedia dell'arte, c'est bien trouvé pour clore cette saison en enfer - ou pas loin - avec un mix de La Tempête, déjà évoquée par Pipiou et moi même dans la chronique précédente . Prospero, Ferdinand ... ah on sent bien que la réalité nous fuit et que l'illusion nous submerge . Toujours la même vieille histoire " Nous sommes de l'étoffe dont sont faits les rêves, et notre petite vie est entourée de sommeil." Et c'est vrai que nous avons assisté à un spectacle étourdissant cette saison, pas en raison de l'harmonie qui en émanait mais plus vraisemblablement en raison du fracas des instruments, de la provocation des mises en scène et du suspense permanent . Des relances inattendues, des spectateurs qui montaient sur scène et des spectacles interrompus avant la fin , telle fut la drôle de comédie qui nous fut servie .
    Alors ça a fracassé et plutôt fort : les percussions ont percuté, les cuivres ont étincelé et les violons ont crissé en cigales stridulantes . Quand la vraie vie commence à ressembler à un opéra ou à une pièce de théâtre c'est que ça va aller mal ; et puis les apparences sont trompeuses ainsi Rigoletto, ça ne rigole pas beaucoup . Dans Rugbyletto ça n'a pas trop souri non plus cette année . Ritchie tu aurais dû choisir Mozart, on aurait eu l'Ovale enchanté, les Noces de Béziers et Don Dominici, que du bonheur !
    Pendant qu'on est dans la légèreté, lisez "Barroco bordello"de Thierry Clermont, ça fait du bien aux yeux et à la tête, la vie littéraire à Cuba pendant les sixties ça vaut bien les circonvolutions de la FFR, les arcanes biterrois et les mystères du pangolin . A vous lire .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Th. Clermont ? Bonne idée mais au retour.
      La je suis avec Porphyre, Diogene Laerce et Jamblique pendant un mois

      Supprimer
  7. Ah, les querelles de Brest ! Il est vrai qu’on y ramasse...mais on peut semble-t-il, en y regardant bien, s’y aimer aussi, beaucoup.
    Mais que de tonnerre -de Brest- en ces temps où l’on fut con, pas forcément finement, où les chapelles d’Ovalie simultanément foudroyées, les « Philosophes surfont presque toujours, et pour cacher leur ignorance, ils proposent des faits imaginaires, qu'il prevoyent bien qu'on ne pourra expliquer. »
    Donc, Ferdinand boude. Faut dire qu’avec pareil Guignol’s band...
    Et Ferdinand, son ersatz, du coup, prend la tangente ( c’est l’été, hein !) arpentant Notre Dame, tout Fou (....comme fou ?) qu’il est, partagé, déchiré, désinvolte dans sa manière godarienne d’envisager le sujet ovale « désespoir, amour et liberté. L’amertume. L’espoir. La recherche du temps disparu »

    « Qu’est-ce que je peux faire, j’sais pas quoi faire ? » telle est la grande question de l’été.
    Z’avez jusqu’à la reprise.
    Suez bonnes gens.

    RépondreSupprimer
  8. Vous êtes fabuleux
    En quelques commentaires vous cernez l'état d'esprit qui m'inspira hier soir. Trop forts. J'adore.
    Jeu de pistes oui et s'égarer fait partie du jeu. Car souvent d'autres portes ignorées dans cela.
    Voila bien : je roule 500 bornes et déjà j'ai en vie de relancer...

    RépondreSupprimer
  9. Ah, Anna Karina, qui domine en conclusion toute une flopée de grands noms...
    Quel bonne idée!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @andré On fête ce jour, au festival de Porquerolles, les 55 ans des aventures mouvementées d’Anna et de son Ferdinand. Difficile de passer à côté 😉

      Supprimer
    2. Et toujours pas à bout de souffle... Du gode art!!

      Supprimer
  10. Ferdinand c'est du William comme écrivait Gariguette. Theatre. Comme Paillasse.

    RépondreSupprimer
  11. Gilbert Doucet à baissé le rideau ,une carrière ovale .
    Allez champion, adieux

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il avait bien conduit une liste, puis s'était effacé, lors des dernières élections FFR ?

      Supprimer
    2. Pas le même Doucet, Sergio.
      L'ancien joueur du RCT, puis entraîneur (RCT, Aix).
      Le premier entraîneur de l'histoire du rugby français à avoir été licencié pour faute grave (je précise pas par qui -ni pour quoi-, on va encore me dire que je fais une fixette. Mais y'a quand même un gros symbole là-dedans)

      Supprimer
    3. Gilbert quand il entraînait le RCT
      Il avait pourri son prez Mourad Boudjellal devant tout le monde...
      Ce qui le rend donc sympathique

      Supprimer
    4. Ben...par Boudjedal non ?
      Et sûrement parce qu'il avait aussi du tempérament.
      Allez, c'est pas le seul !

      Supprimer
  12. Entre le faux et le semblant, le clair et l'obscur, spéculations et courbes géométriques pas toujours évident de voyager sans ballon, d'avoir les bons compas. Où c'est ça une farce, s'appeler Pierrot le fou por qué le rôle se réalise. Enfiler le gode de l’art.
    A l'arrière des berlines, des monarques et leurs figurines, des pitres à bord mais qui font des envieux. Leurs matins ne doivent pas être nos nuits. Osez changer, osez Joséphine. L’après ne devrait jamais être comme avant. Désarmer Damoclès, enfin. Voyage au bout de la nuit pour se faire un lion, platonique peut être mais pas que. Après les vagues, L'écume des jours de Covid disparait lentement dans les sables mouvants de la vie.
    Croiser des chassés, des chassés-croisés à la croisée des chemins, pas d’Oedipe. Mais être baba riant. Coda, coda, sans déc.

    RépondreSupprimer
  13. Tels des saumons certains se sont vus, deconfinés, quitter l’ocean atlantique duquel ils pensaient avoir appréhender tous les pièges pour remonter, non sans risque, les courants jusqu’à l’eau douce qui leur avait donné naissance.
    Un retour à la source à la hauteur d’un « après « Mont Ventoux pour tenter de retrouver une forme de sérénité ou plutôt de sécurité. Mais à l’image des saumons, tous ses candidats au retour au berceau devraient avoir conscience que cette sécurité n’est qu’éphémère et qu’elle pourrait conduire à leur perte ; et ce, même si l’environnement des «  nouveaux arrivants «  s’en trouverait amélioré.
    Plus à l’est, en mer méditerranée, les dorades transsexuelles font des allers retours incessants entre les abords côtiers et les étangs. Friandes aussi des ports pour vivrent au plus proche de l’homme et de ses turpitudes elles seraient dotées d’une grande capacité d’adaptation. Toutefois, contrairement aux saumons, elles ne laisseraient pas aux générations futures une qualité de vie à envier.

    De la côte Basque à l’étang de Thau le cours du poisson s’élève à 16€ le kg pour la dorade contre 32 pour le saumon.
    Reste l’anguille.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Du coup, c’est à se demander si Domi n’aurait pas lu « Des saumons dans le désert » 😬

      Supprimer
    2. Yes men, Et sans ballon, d'oxygène😃🙃🐟🐟

      Supprimer
  14. Amusant. Assez mystérieux, mais amusant.

    RépondreSupprimer
  15. Eudaimonia par le verbe, Hégémon...
    Merci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonheur par la parole et domination par...Par quoi? L'argent? Cette fois encore, mystère. J'y vois beaucoup de portes de réflexion, mais rien de vraiment évident! Et vous?

      Supprimer
    2. Du moment que tes portes ne sont pas celles d'un saloon, ta réflexion ne présente pas de danger...

      Supprimer
    3. Oliv parle au chef ( Hegemon) et lui indique quel plaisir il a pris à le lire nous autres pauvres Béotiens ça donne "oh chef, c'est chouette chef ce que vous écrivez ! " un peu la 7e compagnie quoi ! Mais bon Oliv tutoie les étoiles ( et aussi un peu le jaja ou la ganjaja ) et donc ça donne cette gracieuse sentence . enfin je crois !

      Supprimer
    4. Donc, il est entré dans le saloon... 🤔

      Supprimer
    5. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    6. Surtout le jaja, a base de cannes mise en Dame Jeanne ;-) moins la marie-Jeanne, mais effectivement c est ce que je soulignais.
      Mais le plaisir est dans l echange, a le lire, à vous lire, si c etait une pensée descendante uniquement, ce serait sans intérêt

      Vivement l apero ^^

      Supprimer
    7. Sans intérêt peut-être mais tu ne peux pas faire autrement: l'apéro, c'est toujours dans le sens descendant.
      (quand ça remonte, c'est pas bon signe...)

      Supprimer
    8. Oliv,
      La poésie est la langue de l'allégorie.
      Davantage nourri que béat
      Mais beat rappelle la route
      Celle sur laquelle je suis. Pour suivre quoi ?
      L'inspiration ralentie
      A bientot

      Supprimer
  16. Bon on a le temps de musarder, c'est les vacances et j'en profite pour creuser un peu la piste théâtrale esquissée par Richard . Et donc la Commedia dell'arte et surtout comment cette forme typiquement italienne a pu se retrouver chez nous, et encore plus étonnant chez le grand Will .
    J'ai trouvé une référence d'un bouquin amerloque de David Lindsay ça s'appelle "Madness in the making" ( tout un programme !) je vous traduis un bout " les saltimbanques les plus célèbres pendant les années 1700 furent l'inimitable Tabarin, dont le nom venait des Tabarinos, une famille de comédiens de la Commedia dell'arte . Au mieux saltimbanques et acteurs faisaient alliance, ( rien de ce qu'ils jouèrent ou presque n'est passé à la postérité) mais cette alliance eut pourtant la vie dure . Bien que les troupes de commedia dell'arte évoluèrent en passant d'un pays à l'autre, elles furent lentes à perdre leur parfum original . Dès les années 1600 les zanni ( bouffons) avaient atteint l'Angleterre où ils devinrent the zany ou parfois le "joyeux Andrew" et laissa sa trace dans d'autres traditions, - le mime, les spectacles de Guignol ( Punch and Judy) et même dans certaines pièces de Shakespeare ( l'influence de la commedia dell'arte dans The Tempest fut à la base de nombreuses critiques ) En France et en Italie, la commedia dell'arte prit une forme plus académique et fut incorporée dans la comédie plus élaborée plus érudite, dans les pièces de Molière et dans des opéras comme Paillasse ..."
    Voilà on a nos deux références et on peut s'arrêter un instant sur ces fameux personnages de la Commedia dell'arte ; seulement des bouffons ? Pas si sûr : par la farce des choses, ils dévoilent toujours des tristesses incommensurables ( ris donc Paillasse !) celles de la vie . Oh évidemment on rigole, théâtre anti littéraire les comédiens plus saltimbanques qu'acteurs n'ont pas de texte, seulement un canevas d'une situation à partir duquel ils brodent, créent leur personnage d'où l'importance de la troupe .( emprunté ça ici : https://tecfa.unige.ch/tecfa/teaching/UVLibre/9900/bin57/commedia.htm)
    Tout ce qui se passe autour de Béziers peut ressembler à de la bouffonnerie, à un truc qui fait rigoler avant peut être - mais nous ne le voulons pas ! - avant peut être de faire pleurer . Farce du théâtre de rue, comédie poétique de Shakespeare ou opéra tragique italien, tous ces personnages sont comme nous . Ils nous touchent par leurs erreurs, leurs peines mais aussi leurs joies . Les émotions qu'ils nous procurent les rendent universels et par là même terriblement humains et attachants .
    Bonne soirée .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien joué Sylvie...
      C'est exactement ça
      Tu as bien décrypté mon terreau furieux.
      Restait à y mettre les mots choisis.
      Et puis aussi Paillasse sert très souvent de bande son pour communiquer et envelopper la perspective d'un meurtre
      Qui est la victime ?

      Supprimer
    2. Et surtout qu'assassine-t-on ?
      Il est là mon point de départ.
      Souvent l'idée de mes chroniques part d'une interrogation.

      Supprimer
  17. Oui, on rigole !
    Allez,un peu jaune quand même, comme l'or Noir .

    RépondreSupprimer
  18. Moi aussi. Je parle des portes du saloon...J'y suis entré et je sors d'une sieste réparatrice.

    RépondreSupprimer
  19. Il y a, disons, à peine 50 ans encore, le rapport de force entre le travail -agriculture, industrie et commerce, plus un peu de tertiaire et le fonctionnariat- et les divertissements -arts, sports et loisirs divers- était, je ne sais pas, du style 70%/30%. Les valeurs étaient clairement posées: d'un côté le socle du travail, de l'autre les activités dites non essentielles bien que réellement indispensables. La passion, les choix profonds, les qualités intrinséques, la volonté d'aller dans une certaine direction....tout cela dictait, orientait le choix vers ces disciplines bien au-delà d'une quelconque réussite promise.
    Les choses ont bien changées et, pour ne parler que du rugby, on dit maintenant que cette activité, ce spectacle fait partie de l'industrie du sport. Le style du capitalisme américain pour lequel toute activité doit être liée à un spectacle sous-tendu de valeurs essentiellement financières nous a totalement rattrapé et l'image donnée du monde à travers tous les médias confondus est celle d'une sorte de "West side Story" permanente. La comédie musicale est devenu le nec plus ultra du style de notre vie. Les images vers lesquelles toute jeunesse se tourne se projette, sont celles d'un monde merveilleux, musical, cinématographique, voire sportif dans le quel il faut absolument "se faire plaisir" et gagner beaucoup d'argent. Comme si ce monde était accessible à tout un chacun. Comme dans le monde du travail -mais à l'inverse- dans lequel tout est fait pour supprimer les métiers pour en faire des fonctions! Jusqu'à vouloir supprimer les histoires d'entreprise...
    Ce monde me fait parfois l'impression d'être monté à l'envers. Comme si l'on voulait faire tenir la pyramide de Khéops sur la pointe! Je ne sais pas si aujourd'hui est mieux ou moins bien qu'hier, ce que je sais c'est qu'il me semble difficile de faire fonctionner un système exclusivement basé sur le loisir et l'argent. Ses limites, à mon avis, seront vite atteintes.
    Pour en revenir au Covid-19, il est curieux de noter que c'est précisément ce monde du "superflus" qui est particulièrement touché économiquement. Ce qui reste des paysans, des ouvriers, des personnels de santé, voire des enseignants et quelques autres du monde "ancien" ont continués à œuvrer presque normalement.
    Les sports, les arts et spectacles, le tourisme etc. ont été -et sont encore- particulièrement frappés économiquement par cette maladie: le confinement n'y est pas favorable. La chair est faible dans ces domaines et les dents ou les épines de ces microbes sont bien acérées.
    Jamais ce rugby qui nous est cher et -malgré l'adaptation quasi permanente de ses règles pour sauver, soi-disant, "l'esprit" du jeu- n'aurait dû devenir cette "fonction" livrée à la solde de quelques potentats dénaturant les petits métiers qui existaient; comme quelques jolis piliers, des éliacins à réaction comme Christian Darrouy etc. pour les remplacer par des athlètes cubiques, sur musclés, sur vitaminés, "sur..." à peu près tout d'ailleurs; quasiment échangeables d'un poste à l'autre.
    Pour en revenir au théâtre qui nous intéresse et aux problèmes liés à cette épidémie il est amusant de voir comme cette histoire de Béziers et ses gros sous pour tenter de réveiller une histoire morte depuis longtemps en la récréant de toutes pièces, me paraît totalement futile et factice; quasiment déjà hors du temps, dépassée. Par contre, ne serait-il pas possible que les nouvelles façons de vivre imposées aujourd'hui obligent le jeu à s'adapter encore une fois? Et alors, peut-être totalement différemment. A voir...
    Petit devoir de vacances avant un petit voyage amical et familial.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Andre
      Il y a deux jours pendant lesquels on ne peut rien faire...
      Lesquels ?

      Supprimer
    2. Hier et demain
      Selon le Dalai Lama

      Supprimer
  20. Ta réflexion est intéressante, André, mais je ne suis pas sûr d'être en accord: le monde "ancien" non seulement est également touché, mais j'ai même peur qu'il le soit plus durement. Comme "The show must go on", les mondes du sport ou du spectacle rebondiront plus vite; relevant du divertissement dont tu parlais au-dessus, ils se relèveront aussi vite qu'un joueur de foot simulant la blessure se relève dès que le jeu a repris. Et s'ils semblent durement touchés, c'est surtout qu'on en parle surabondamment. Plus que jamais, notre monde devient "du pain et des jeux".

    Pour le "vieux" monde ouvrier et paysan, le coup sera plus rude à encaisser, et cette crise aura accéléré en très peu de temps les tendances qui le minaient depuis quelques décennies.
    Pour le sport, le tourisme, les "arts" (il y a art et art) et spectacles, ces activités liées à l'image, au mouvement et qui sont destinées à divertir (au sens premier de détourner l'attention), le tourbillon reprendra vite; pour les structures profondes de la société, l'érosion va être accélérée, comme l'augmentation continue de la température moyenne en montagne provoque de temps en temps des éboulements gigantesques qui défigurent et font disparaître d'un coup ce que l'on croyait immuable (la structure, les voies d'accès, les itinéraires historiques).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Même ressenti au post d'André.
      J'adhère au premier paragraphe, ayant souvent redouté ici les relations entre le sport et le spectacle.
      Mais l'industrie du divertissement devrait s' en remettre rapidement.
      C'est en tout cas le sens d'une étude locale que le hasard m'a collé sous le pif voilà pas deux heures.
      Et à la terrasse du Bambou Bar en plus, c'est vous dire le sérieux de l'affaire!
      Cette crise planétaire nous conduira vers une organisation économique plus vertueuse?
      Voilà la question, c'est pas , mais pas du tout hein, dans la poche !
      Osons raisonnablement espérer que le Rugby amateur s' en sorte pas trop mal, ça serait déjà pas mal.
      Allez,l'autre, hypertrophié comme le boulard de ses présidents, qu'il se démerde!

      Supprimer
  21. Pareillement idem que JLou, voire Pipiou. Ce monde se veut trop grandi voulant aller partout poser des jalons prose à hic uniquement pour rafler toujours plus de monnaie. Pas de money time chez les camés du fric.
    Il est bien de vouloir toucher toutes les couches sociales, un accès pour tous à la culture, au sport. Mais pas en nivelant par le bas et bâtardiser ces disciplines en supermarchés du divertissement, en Picasso ou Dali bas de gamme. En cela, c'est bien ce qu'il risque d'arriver à l'ASB. Juste garder l'authenticité, une ligne bio, le lien social, pas celui de la con sommation. Et rapport à l'adaptation éventuelle du jeu, à voir...🤔 mais respecter son essence essentielle

    RépondreSupprimer
  22. Mouais ... c'est ni dans le sport ni dans la culture au sens large que le pognon fait des ravages y compris en ces temps de Covid, "le montant cumulé des 500 plus grandes fortunes de France a progressé de 3% en 2020 pour atteindre le niveau record de 730 milliards d'euros ( lors de la crise des subprimes ce montant avait fondu de 27% ) ..." Chiffres postés par Tautor sur Fb ... preum's LVMH devant Hermès, après on entre dans les labos bioMérieux et tutti quanti ... bref ... soyons indulgents avec nos clubs qui ne sont pas au mieux .
    Socialement les inégalités se sont encore creusées et je crains que la culture ne soit le cadet des soucis des gens qui luttent pour leur survie ; paraît que le cinéma qui est l'art le plus accessible n'a pas eu le succès escompté lors de la reprise . Alors théâtre, opéras, concerts ... il va falloir se réinventer comme dit l'autre et c'est pas gagné .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bien cette perspective de l'enrichissement du petit nombre pendant que les autres en bavent et survivent qui pose la question essentielle...

      Supprimer
    2. Oh ben le petit nombre à bien compris la question, et trouvé la solution, depuis longtemps !

      Tiens, un petit quiz du dimanche soir, vite fait et finalement d'actualité .
      Dans quel film peut on entendre cette assertion :
      « J’entretiens onze imbéciles pour en calmer huit cents, qui n’attendent qu’une occasion pour s’agiter. »
      Allez, la/le lauréat(e) gagne un café au Bambou Bar

      Supprimer
    3. Coup de tête . Un expresso stp .

      Supprimer
    4. Ça marche, prends une petite laine, brise australe ce matin.
      Allez Patrick

      Supprimer
  23. mais si notre Monde continue économiquement c'est qu'il y a encore et toujours des "petites mains", elles sont passées de l'Europe(mineurs, filatures, semeurs-laboureurs) vers la CHine, la Corée, l'Inde, le Bengladesh, la Tunisie, ect et là il n'y a que très peu de sports. Donc nous pouvons continuer à produire du vent, dans lequel nous pouvons y mettre entre-autres les compétitions sportives

    RépondreSupprimer
  24. Le rideau est tiré
    "La comédie est finie"
    En coulisses, les masques vont tomber
    Le rugby n'en ressortira pas grandi

    RépondreSupprimer
  25. Je ne vois que Cyrano pour conclure - provisoirement car d'autres épisodes à venir !! -

    CYRANO
    - Béziers . Le mot est doux !
    Je ne vois pas pourquoi votre lèvre ne l'ose;
    S'il la brûle déjà, que sera-ce la chose ?
    Ne vous en faites pas un épouvantement :
    N'avez-vous pas tantôt, presque insensiblement,
    Quitté le badinage et glissé sans alarmes
    Du sourire au soupir, et du soupir aux larmes !
    Glissez encore un peu d'insensible façon :
    Des larmes à Béziers il n'y a qu'un frisson !

    ROXANE
    Taisez-vous !

    CYRANO
    Béziers, mais à tout prendre, qu'est-ce ?
    Un serment fait d'un peu plus près, une promesse
    Plus précise, un aveu qui voulait se confirmer,
    Un point rose qu'on met sur le "j" du verbe jouer ;
    C'est un secret qui prit la bouche pour oreille,
    Un instant d'infini qui fit un bruit d'oseille,
    Une communion ayant un goût de fleur,
    Une façon d'un peu se respirer le cœur,
    Et d'un peu se goûter, au bord de l'Orb, l'âme !

    RépondreSupprimer
  26. "Les Fleurs du Mal"
    Pourquoi ce titre alors que nous sommes dans la "Commedia dell'arte" ("Voyage sans ballon"), fête traditionnelle du rire puisant son histoire dans les carnavals italiens, au travers de la bouffonnerie caricaturale de la société italienne ? Parce que le rugby n'est autre que ça et rien d'autre une bouffonnerie maladive. Je dirais que je retrouve en Richard, au travers de son texte, le jazzman Arlequin, masqué, diluant sur son piano des notes aussi bien candides que badines à l'attention de Colombine rappelant ainsi la liberté de l'homme face à la tragédie de la vie. Plus loin et en guise de conclusion, la citation m'a renvoyé à Baudelaire au travers de la citation de Ferdinand et au cauchemar de la fatigue que sont le plaisir et le travail. Il disait que "le travail use et le plaisir fortifie, choisissons". Les Fleurs du Mal furent une ode voir une transformation radicale de l'esthétique dominante pour la libérer de toute considération morale ou éthique. Allégorie au rugby de passes, instantanées, gestuelles et magnanimes de beauté et de son pendant qu'est la tauromachie. Selon Aristote "le plaisir dans le métier met la perfection dans le travail". Là est tout le dilemme de savoir si le beauté est le fruit du travail ou de l'esthétique à l'état pur ? A vrai dire, Epicure était pragmatique en disant que "le plaisir n'est pas un mal en soi, mais certains plaisirs apportent plus de peine que de plaisir". De toute évidence, le choix est simple mieux vaut travailler pour que le plaisir de l'esthétique, même une seule fois dans sa vie soit l'aboutissement d'une fatigue saine et démesurée. Alors, oui, cent fois oui, le travail le plus miséreux peut être source divinatoire d'une esthétique magnifique qu'on est seul à mesurer. Rien de plus transcendantal que d'avoir façonner sa vie au rythme du plaisir bien plus que du travail. Evidences de puriste quand on regarde dans le miroir de sa vie passée les biens qu'on laisse et qui ne sont vus de personne. Jamais oublié ce test match au Stadium ou la France battait les All Black de Jonah Lomu 22 à 15 comme si l'histoire s'était figée donnant un plaisir fortifié et ancré, égoïste, avec toute l'esthétique contemplative de la victoire. Continuons, tel "le laboureur et ses enfants" à user et abuser de retourner la terre car celle-ci récompensera le fruit du travail abouti par les plus belles Fleurs de son jardin. Dédicace faite à
    A une passante
    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d'une main fastueuse
    Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son œil, ciel livide où germe l'ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
    Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

    Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime beaucoup Baudelaire au point qu'il 'arrive de penser qu'il est mon poète préféré et puis je pense alors à Desnos ou Eluard ou ... ou ... En tout cas très intéressée par ta vision esthétique du rugby ( pour la tauromachie je le savais sans le partager cependant) .

      Supprimer
    2. Joli duo qui fait voyager. En ballon...

      Supprimer
  27. Ah mes bons amis vous voilà bien lyriques pour mon petit matin.
    Mais pas tant que l'ineffable groupe Sotaco.
    Lui il a " le coeur qui saigne et qui pleure ", alors !
    Allez, ça ose tout, quoi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. mais non, pourquoi ?! Te souviens tu de cette scène fabuleuse des "Incorruptibles" le film de Brian de Palma, où l'on voit Robert de Niro qui interprète Al Capone se mettre à sangloter à l'Opéra, en parallèle on assiste à l'assassinat épouvantable qu'il a commandité .... ses larmes sont sincères . Ah j'oubliais ... l'opéra qu'il écoute et regarde c'est Paillasse ! Ca devrait parler à Ritchie !

      Supprimer
    2. T'en veux encore un bout ?
      "Nous étions venus en paix et repartons de même"
      Allez, c'est pas un coup à sangloter à l'apéro ça 😢😢

      Supprimer
    3. Et oui Sylvie, bande son choisie... tout en perspectives

      Supprimer
  28. le dossier Béziers est vraiment une connerie , lire l'article sur l'équipe , la DG... a dit qu'il avait eu photocopie d'un chèque sur une banque allemande et une attestation d'une banque en chine d'un compte crédité de 20 millions d'euros ...
    je crois que je vais faire aussi un chèque pour racheter le club et envoyer la photocopie ahahaahha

    RépondreSupprimer
  29. https://www.youtube.com/watch?v=dh6XleOQvq8&feature=youtu.be
    Ovale ensemble

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Po mal, programme pas fleur du mal, plutôt beau de l'air Reste plus qu'à passer Bernie au barbeuk...

      Supprimer
    2. Ben oui, juste une évidence, mais il m'étonnerait fort que ça suffise à convaincre le brave président de base, et c'est dommage.
      L'autre mécréant , qui est loin d’être congestionné du bulbe à bien compris que le débat serait compliqué, son bilan pas facile à défendre, d'ou la bonne vieille politique de la chaise vide, et ça va suffire, c'est triste, non ?
      Comme disait l'autre, " quand je pense qu'il suffirait qu'on l’achète pas pour que ça se vende pas"
      Allez encore un parigot !

      Supprimer
    3. Ah les amis quel boulot.
      Copier des chèques, trouver une banque aufechore....c'est bien simple j'ai pû de vie d'homme!
      Mais ça vaut le coup, j'ai été mandaté par une énorme compagnie, leader incontestée sur la plage de Boucan-Canot pour racheter un grand club de Rugby dont je ne peux citer le nom.
      Mais attendez vous a voir au plus vite un capitaine en rouge et noir brandir le Bouclier, la Coupe aussi avec "STBB by Zan Lou" dans le dos, en lettres d'Or, la classe !
      Allez, bon, j'avais 5mn avant l'apéro, la....😆🍷🌞🏊🏄

      Supprimer
  30. Ce soir nous validons ou pas Lulure et moi Uzerche 2020 pour fin septembre
    Pour l'instant nous sommes neuf.
    Mais votre avis compte. Du moins l'avis de ceux qui avaient prévu de faire le déplacement.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Perso, à 9 ça me va, l'important étant de se revoir. J'ai vu Michel Prieu qui l'a bien programmé dans son agenda et dans sa tête. Mais si le nombre vous parait trop réduit et par voie de conséquences un coût plus élevé, le report peut être prescrit à avril 2021... On tirera la langue c'est tout.😜😝

      Supprimer
  31. De mon côté, j'ai rendez-vous chez le chirurgien (Rémi Philippot qui a opéré Froome l'année dernière) le mardi 29 septembre à midi. Bon stage littéraire à vous je l'espère.

    RépondreSupprimer
  32. Perso je fais mon possible et ça va dépendre des mesures sanitaires.
    Il est en effet possible ( probable?)qu'elles soient renforcées au retour .
    Si je suis astreint à une septaine d'isolation c'est mort, j'entre en mode "Grand Raid" le 01/10!
    Donc pas très facile de me prononcer maintenant, et j'espère que vous m'en excuserez.
    Allez, la bizz.

    RépondreSupprimer
  33. J'ai trop rit en lisant les derniers textes de "la Boucherie...Inutile de réfléchir plus. Tout est dit.

    RépondreSupprimer
  34. juste un essai pour voir si ça passe

    RépondreSupprimer
  35. 1200 euros la location.
    Il faut être au moins 12 pour que ça ne soit pas onéreux sinon le prix de la chambre sera celui d'un 3 étoiles.
    J'ai eu Benoit au telephone qui nest pas chaud considerant les consignes sanitaires.
    Et puis on est 9 avec le risque d'un ou deux désistements(le petit-neveu malade ou les travaux de la maison qui ne sont pas terminees) de dernière minute comme cest toujours le cas

    RépondreSupprimer
  36. La logique et la raison voudraient que nous reportons au 22 23 24 avril. Soit un week-end.

    RépondreSupprimer
  37. Reportons, pour moi tant qu'il n'y a pas de vaccin ou de medic efficace reconnu c'est rester chez moi
    Pour la caution, on était une 20ne au départ, je propose qu'on reçoive par sms l'adresse pour envoyer un chèque au centralisateur

    RépondreSupprimer
  38. apparemment le système coince et j'évoquais notre part pour la caution

    RépondreSupprimer
  39. André me signale que le blog est bloqué. Désolé.
    Je n'ai pas apporté mon ordi. Impossible de remédier à ça

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, certains semblent ne pas pouvoir envoyer leur post.
      Après ils ont peut être pas payé leur abonnement, non plus....
      Plus sérieusement, les arrhes payées par Lulure seraient reportées ?
      Allez la bizz

      Supprimer
  40. Message de Lulure : "reportage effectué (ah ah). Prochain Quinconces le 23, 24 et 25 avril 2021."

    RépondreSupprimer
  41. On doit être bien triste dans l’île du Nord et ailleurs, c'est encore un guerrier qui est monté dans le long nuage.
    Adieu Monsieur Andy

    RépondreSupprimer
  42. Il se peut que fin avril 2021 , je sois libéré de mes contraintes et puisse venir ...yesssss

    RépondreSupprimer
  43. Bonjour à toutes et tous...
    Suite à mon départ en vacances sans ordinateur portable (une première depuis vingt-cinq ans), je n'ai pas pu intégrer vos commentaires. Ils sont donc intégrés désormais. La raison du blocage ? Un troll. Par ailleurs, j'ai oublié mon mot de passe au retour (preuve de vacances réussies). Je suis donc repassé à la case "boulot" pour débloquer tout ça. Et me revoilà.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'espère que vous allez tous bien !

      Supprimer
    2. A priori, rendez-vous de reprise ce soir pour la première chronique de la saison nouvelle.

      Supprimer
  44. Bonjour à tous, et donc esperons fortement pour avril prochain.
    Je viens de terminer un romam, autobiographie de Matthias Sindelar , L'Autrichien né en Moravie, quelle vie il a eu et quels comportements de grand humain pour celui que les Autrichiens ont désigné comme sportif du XX ieme siecle. Livre écrit par Olivier Margot que Richard doit bien connaître...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Absolument. Magnifique ouvrage. Je connais bien Olivier Margot, qui fut un de mes meilleurs soutiens et un ami fidèle à l'Equipe durant ses années ô combien actives. Une belle plume, au service du sport et de ses valeurs et vertus humanistes. Formé par Robert Barran. Tout est dit. J'ai lu cet ouvrage, bien sûr, dès sa sortie en janvier dernier. Margot, dans ce registre, serait un Zweig sportif.

      Supprimer
    2. C'est te dire, Georges, je voulais chroniquer ce livre dans Coté Ouvert. Et puis l'actualité... En fait, je n'ai pas trouvé l'angle pour en parler ici.

      Supprimer