Dans un peu moins d'un an, quand on appréciera - je l'espère - le parcours du XV de France dans sa Coupe du monde, il faudra replacer ce match dantesque à sa juste place. Vaincre les Springboks à leur propre jeu grâce à deux essais d'auroch et vingt points au pied situe ces Tricolores au sommet de leur force, et s'ils sont parfois coupables de bourdes monumentales susceptibles de les fragiliser, ils sont aussi et surtout capables du meilleur. Après l'exploit individuel de Damian Penaud sauvant la patrie et le score face à l'Australie, c'est une performance collective qui a fait basculer de leur côté la victoire dans les derniers instants à Marseille. Magnifique d'élégance et de sportivité, le capitaine bok Siya Kolisi rendait d'ailleurs hommage dès la fin de ce combat à ses adversaires : "Les Français peuvent être fiers de leur équipe !"
Evacuons tout de suite le sujet qui fâche : puisque nous vivons dans une société de l'instantané, de la focale immédiate et du buzz désordonné, ce test-match titanesque a été pollué par le geste inexcusable et inadmissible de Pieter-Steph du Toit sur Jonathan Danty. Ce beta Bok sera sanctionné de neuf semaines de suspension. Mais c'est de neuf mois d'interdiction de terrain dont il devrait être gratifié. Son agression délibérée sur joueur au sol n'est pas seulement un préjudice pour Jonathan Danty, c'est une atteinte au fondement du rugby, sport de voyous pratiqué par des gentlemen, où le respect du règlement s'impose en postulat.
Celles et ceux qui associent - principalement sur les réseaux sociaux mais pas que - l'affrontement de samedi soir au Vélodrome à une "boucherie" considérant les cinq protocoles commotions alignés allongent la cohorte de ce nouveau public venu assister à un match de rugby comme on va au spectacle, sans connaître l'histoire de ce jeu. Je leur conseille fortement de visionner - pour ne rester que sur la période contemporaine - le France-Galles de 1977, le test de Nantes en 1986 ou plus prosaïquement la finale de la dernière Coupe du monde, au Japon, entre les Springboks et le XV de la Rose.
Depuis 1952 affronter l'Afrique du Sud, c'est être assuré de finir bosselé ou, comme Pierre Danos, Jean-Pierre Rives ou Jeff Tordo, le crâne ouvert voire la joue découpée. Relisez Le grand combat du XV de France signé du chantre Denis Lalanne : il décrit par le menu la tournée de 1958 au pays des Springboks : vous serez édifié. A côté des pratiques du siècle dernier, le coup de tête estampillé Du Toit passerait presque pour une marque d'affection trop appuyée...
La semaine dernière s'est éteint le grand Benoît Dauga. Et m'est revenue cette anecdote révélatrice de ce qui irrigue le rugby sud-africain. Ma voiture de location en panne en plein milieu d'une petite réserve naturelle en bord de mer entre Port Elisabeth et George, et récupéré par un conducteur qui passait fort heureusement pour moi par là, nous avons échangé quelques mots durant le trajet vers le garagiste local. Quand il sut que j'écrivais sur le rugby, il me posa immédiatement la question suivante : "Que devient Benoît Dauga ?"
Je lui appris qu'il avait, en 1975, failli être paralysé, que depuis il allait bien mais avait perdu une partie de l'usage de son bras droit. Alors je vis les yeux de cet homme - un robuste garde-chasse - s'embuer. Il me dit : "Transmettez-lui mon meilleur souvenir, s'il vous plait". Et comme je lui demandais comment il l'avait connu, voici ce qu'il me répondit : "Je jouais troisième-ligne avec l'équipe de Rhodésie (devenu Zimbabwe) lors de la tournée de l'équipe de France en 1971. Sur une bagarre, j'ai pris un coup et je me suis réveillé quelques minutes plus tard, allongé, sur le bord de touche. Benoît Dauga m'avait assommé d'une belle droite. C'est le plus beau KO de ma carrière..."
Et à mesure qu'il se remémorait cet épisode, un sourire illumina son visage taillé à la serpe, au carré, buriné. "Vous lui passerez le bonjour, hein ? Je compte sur vous." Ce qui fut fait quelque mois plus tar, car j'appartiens à une génération de journalistes qui a eu la chance de côtoyer dans les années 90 le "Grand Ferré" au château de Clairefontaine lors des rassemblements de l'équipe de France. Ainsi les joueurs de rugby sud-africains mesurent à une aune qui n'est pas d'usage commun le plaisir qu'ils ont à disputer un match. Pour eux, le combat est premier. Et leur fidélité à cette culture n'a pas faibli depuis 1952 et leur tournée dans les Îles Britanniques puis en France.
On les appelait alors "Les rugbymen du diable". N'oublions pas qu'ils révolutionnèrent le rugby en attaquant en première intention la ligne d'avantage et en utilisant leur numéro huit pour redoubler les ailiers. Le jeu que le XV de France de Lucien Mias magnifia en 1958 est avant tout le bénéfice tiré d'une leçon reçue à Colombes six ans plus tôt, et je tiens ça de "Docteur Pack" lui-même. Comme Philippe Dintrans, Karl Janik et Philippe Sella, dont les commentaires que j'ai reçus sur mon téléphone portable sont dithyrambiques, il a dû apprécier le choc de samedi soir en connaisseur.
J'ai beau fouiller, je n'ai pas souvenir d'avoir vu un test-match aussi enthousiasmant, au sens étymologique du terme. Tout y était concentré en quatre-vingt minutes, y compris le scenario, porté à incandescence telle une oeuvre au bleu. Oui, les chocs impressionnent car ces joueurs professionnels, préparés à l'affrontement sans concession, se donnent et reçoivent sans compter. Ecoutez ce que dit l'inestimable Cameron Woki, au moulin de l'aile et au four de la troisième-ligne bleue : "Il ne fallait pas qu'on écoute nos corps..." A ce sujet, on évoque le coup de tronche de Du Toit, mais la chute de Cheslin Kolbe d'un étage sur la nuque après avoir percuté à trois mètres de hauteur le visage d'Antoine Dupont - qui fera bien désormais de regarder et le ballon et l'adversaire - aurait pu avoir des effets dramatiques...
Ce match de géants ne nous fera pas oublier la performance de la Nazionale, victorieuse pour l'Histoire de l'Australie, portée par la magnifique Ange Capuozzo qu'on croirait sorti d'un tableau de Botticelli. Ni le titre mondial obtenu plus tôt dans la journée par les Blacks Ferns sur une équipe de Roses anglaises bien épanouies qui ont fait - c'est ennuyeux - du groupé pénétrant l'alpha et l'oméga de leur jeu. Alors, que la Coupe du monde féminine soit remportée par celles qui n'ont jamais hésité à attaquer systématiquement de leurs propres vingt-deux mètres - le ballon est un trésor dont il ne faut pas se débarrasser - a de quoi nous réjouir. Plus que jamais, la femme est l'avenir de l'homme.
Je n'oserais pas dire remarquable commentaire dans la mesure ou tu m'as tiré l'herbe sous le pied de mes réflexions. Belle idée de resituer ce match dans l'histoire du jeu d'une part, dans le présent d'aujourd'hui en évoquant et l'Italie naissante et la Nouvelle Zélande féminine d'autre part. J'y rajouterais deux choses: le "petit" match Angleterre-Japon; d'autant plus petit quand on le regarde à l'aune de celui d'hier soir et l'opposition incroyable de styles entre le jeu systématiquement déployé des Néo-Zélandaises et la rudesse terrible des Africains du Sud. On a balayé l'ensemble des possibilités du jeu entre hier matin et hier soir. Il y a encore beaucoup à dire, me semble-t-il sur l'ensemble de cette journée....
RépondreSupprimerL'homme du match on s'en gargarise les amygdales non, dans ce sport, dans cette équipe, dans cette partie aux paroxysmes de la solidarité.
RépondreSupprimerQuel match,intense, incertain, irrespirable.
Quelle entame des Bleus,vifs, incisifs, précis, imprenables s'ils arrivent à jouer 80mn comme ça un jour !
Et quelle réplique des Bocks dans ce style qui colle à leurs entrailles.
Se raccrocher aux branches , faire face encore et toujours quand la partie semblait pliée, puis retrouver un relicat de watts pour maîtriser ce fameux " money time"( ce qui devient une marque de fabrique !), c'est la marque d'une ( très) grosse équipe.
On reparlera technique sûrement, tactique assurément,mais c'est d'abord cette ténacité qui m'impressionne.
Allez Chevreuse
Que de " marque "
SupprimerAllez donc vous relire !
Merci Richard pour cette introduction à l'heure de l'apéro ! Je tenais aussi à remercier Tautor pour sa remarque pendant le match à propos de la prétendue absence de buteurs chez les Boks (🙈😂😂😂); j'ajoute 🥳.
SupprimerQuant au carton jaune peut-être trop vite dégainé en fin de match par M. Barnes, il pourrait être la conséquence d'un effet de compensation suite à la pénalité sifflée contre Macalou...
Ah ah, personne n'est parfait... Cela dit, nous étions nombreux à imaginer que Cheslin le magnifique ne serait pas le plus précis du monde au pied. Et nous nous sommes trompés, moi le premier. Comme quoi, les membres d'un staff en savent quand même et c'est heureux beaucoup plus que nous au sujet de leurs joueurs ;-)
SupprimerN'oublions pas le drop passé avec le ST de plus de 50 m sans élan en finale de top 14
SupprimerCertes, mais taper un drop n'est pas vraiment comparable avec le rôle de buteur attitré sur toute la palette - transformation et buts... De toute façon, ce mec sait tout faire et peut jouer à tous les postes, du 9 au 15...
SupprimerL'aube des Commotions
RépondreSupprimerLa violence obscure des contacts sur les mêlées ouvertes, les fameux impacts plâtres, sur les placages hauts, sur les courses à haute cinétique sont un vrai fléau et sous évalués au gré du temps dans le caractère répétitif des lésions. Un médecin de match ne devrait pas uniquement sélectionner les commotions, terme impropre à mon sens, mais aussi lister toutes les actions à impact violent afin de communiquer avec les médecins de club et de faire de la prévention auprès des joueurs. Il est temps que la médecine du travail mette son nez là dedans comme dans toute entreprise. Il y va du salut du joueur et des conflits d'intérêts générés entre staffs et joueurs. Aujourd'hui, des référents commotions sont listés qu'ils soient neurologues ou neurochirurgiens. Pour autant, certains joueurs reprennent la compétition 8 jours plus tard malgré la réglementation qui prévoit 3 semaines d'arrêt strict sans entraînement. Hors, beaucoup continue de s'entraîner et nul ne parle des commotions non déclarées aux entraînements. Reste que les tests bien connus des joueurs, appris par cœur, sont un pis aller actuel. L'imagerie dynamique devrait être un recours systématique à celle conventionnelle sûrement faussement rassurante. La biologie en ce sens pourrait être d'un appoint certain avec des marqueurs spécifiques utilisés dans les traumatisés crâniens peu graves à modérés (protéine S1 100 bêta). Une prise de sang devrait être faite au moment du match puis dans les jours qui suivent afin d'affiner le diagnostic. Pour conclure,
“Enfants, vous êtes l'aube et mon âme est la plaine” V. Hugo.
Force est de reconnaître que ce fût un grand match, un match de poilus ou la violence diligentée a atteint des sommets insupportables. L'histoire se répète avec "les taxis de la Marne" en 2e mi-temps, arrivés à temps, pour disloquer la Panzer division africaine au sommet de son art. Etzebeth en est le symbole et d'être revenu au pays, il a bouffé du coq toute la partie. Une chose est certaine, devenue évidente, pouvait-on gagner sans Dupont ? La certitude est là ce qui va renforcer l'égo des autres joueurs tirant bénéfice de cette victoire inespérée. A cela, Mr Barnes nous a aidé avec un jaune intempestif mais cela fait partie du jeu. Par contre, le rôle de "Dramaqueen" de Fabien est déplacé ne soulignant pas assez cette victoire de tranchées. La communication c'est comme le rugby ça se travaille. Quant à la performance oscillante de nos joueurs, le "dotore" et professeur de la performance a des lacunes évidentes connues depuis quelques temps et non corrigées. Au delà de la victoire emblématique de nos avants, le fond de jeu est pauvre tant au pied qu'en attaque. D'où l'importance d'un buteur de haut niveau comme Ramos qui confirme tout le bien que je pense de lui depuis que je le suis quand il jouait à Colomiers. Le Bleu bouillonne sur la marmite mais n'est pas encore sur le tout sur monde. Attention de ne point se griser de toutes ces victoires qui font un jour ou l'autre le nid de la défaite. Picasso disait "Quand je n'ai pas de bleu, je mets du rouge".
RépondreSupprimerLa question est dans la réponse, n'est-ce pas, Tautor.
RépondreSupprimerLaquelle ?
SupprimerComme quoi le secret médical est bien gardé, FG annonce que Baille a une hernie inguinale J'espère que ce n'est pas du même côté que l'opération des adducteurs ! Reprise trop précoce pour du très haut niveau, l'ingénu de la performance devrait le savoir mais rien d'évident non plus. A quoi bon de traiter nos joueurs comme du bétail ? On ne respecte plus la physiologie musculaire, on pose des indications de chirurgie pour tout et rien dans lesquelles les joueurs s'engouffrent faute de mieux et d'avis. Car les avis sont très contreversés comme pour les injections abusives de PRP et autres produits comme l'AH. L'aura du chirurgien dépend des résultats du joueur. Et pourtant, Yves qui a sauvé l'omoplate de Charles n'est pas dans la Lumière du cosmos rugbystique. Attendons le résultat pour la fracture du plancher de l'orbite de Danty qui me paraît plus diplomatique (sanction plus lourde contre du Toit) que clinique pour ce que j'en ai vu à la télé. Demandez à Serge Betsen et quelques autres, ils s'en souviennent. Enfin 5 commotions réclamées par le médecin de match, sont elles toutes justifiées ? La peur de représailles pour plus tard ? Ou le côté pointu de la réglementation et de TMO ?
RépondreSupprimerIl y a un baromètre qui ne trompe pas pour juger de la qualité et de l'intensité d'un match et de sa place dans l'histoire du rugby français.
RépondreSupprimerC'est quand le temps qui s'écoule entre la fin d'un match en soirée et la publication d'une chronique de Richard Escot est extrêmement réduit.
Sa manière bien à lui de savoir rendre hommage au rugby au sens large.
Alors avant de tomber (plus tard) dans un plus grand excès d'écriture encore (vous ny échapperez pas) souvent proportionnel à l'intensité émotionnelle vécue lors d'un match décuplée par la lecture de la chronique de Richard Escot qui s'y rapporte ; je vais paraphraser justement RE pour résumer cette intensité émotionnelle de lecteur.
"J'ai beau fouiller, je n'ai pas souvenir d'avoir lu une chronique aussi enthousiasmante, au sens étymologique du terme."
"Tout y est magnifiquement concentré en quelques paragraphes." Un hommage à ces joueurs du présent d'hier soir, et du passé plus lointain. D'abord nous expliquer en peu de mots ce qu'est le rugby sud africain. Il n'oublie pas non plus de dénoncer la violence volontaire et inexcusable, sans cacher sous le tapis celle involontaire mais à grand risque de notre meilleur joueur du monde. Et tacler au passage ceux qui s'expriment sans rien connaître de cette histoire qu'il se plaît à nous raconter au détour de telle ou telle chronique.
Mais alors que ce seul match se suffisait à lui même, il sait en contre point souligner la grâce du plus français des joueurs italiens. Et surtout en conclusion, à la faveur d'une coupe du monde féminine encore trop confidentielle, il nous délivre discrètement ses préférences : le groupé pénétrant l'ennuie, "le ballon est un trésor dont il ne faut pas se déposséder".
Si la femme est l'avenir de l'homme, Richard, pas sûr que le jeu des Blacks Ferns inspire malgré tout le staff actuel où la "dépossession" (quel drôle de mot) ferait partie d'une des stratégies qui au final fait gagner. C'est un débat où pour le coup de vrais spécialistes de ce sport ne sont pas d'accord.... Et quand j'ai vu ces ailiers de poche hyper gainés (et Capuzzo aussi) rebondir sur des défenseurs plutôt que d'être "stoppés" net, j'aurais moi aussi tendance à penser, à tort sans doute, qu'on se fatigue/blesse moins à attaquer qu'à défendre. Bref nous ne sommes pas encore au bout de nos bonnes surprises avec cette équipe de France qui a du temps encore pour faire varier ses stratégies.
Merci Lethiophe pour ce commentaire - trop - élogieux. Mais ton regard est précis : effectivement, dès _ heures ce matin l'inspiration et la passion étaient au rendez-vous de mon petit-déjeuner. Enthousiasme, oui. Je ne dirai pas que ce match était divin mais il avait quelque chose que n'avait pas Galles-Argentine, par exemple (ah ah, je sais, la comparaison est trop facile)...
SupprimerEn tout cas, je suis touché par ton appréciation. Je ne le recherche pas ici sur ce blog mais j'avoue que ça fait plaisir quand ça arrive...
8 heures...
SupprimerEn ce moment, tournant du match entre l'Ecosse et la Nouvelle-Zélande. Le Chardon pique les All Blacks (23-17) mais ça ne va pasa rester comme ça très longtemps... Les Kiwis ont joué pendant 8 minutes, les premières, et après ils ont digéré le haggis. Là, ils semblent se réveiller de leur petit somme dominical... Vous y êtes, sur la chaîne L'Equipe...
RépondreSupprimerBon voilà, trois accélérations, deux essais et hop, succès All Black. Construit en 7 minutes (les premières) puis dans le dernier quart d'heure... 23-31. 32 matches sans victoire côté Ecosse. Seule grande nation ovale à n'avoir jamais battu la Nouvelle-Zélande...
SupprimerBon allez, je ferme la boutique. A plus...
SupprimerJe vous laisse les clés du club-house. Evitez de salir les Chesterfield...
Supprimerinterdire les deblayages qui de fait engendre irregularites est vital deja que les SUD AFS ont un penchant un engagement violent je me rappelle les avants de TOULON percutants l adversaire a 2m de l action
RépondreSupprimerDU TOIT en est tombe
https://vm.tiktok.com/ZMF5f5DFJ/
RépondreSupprimerDes Bleus qui devaient chauffer. C'était facile de leur faire perdre la tête avec une agressivité sudaf extrême en défense et dans les rucks. La mode n'était pas aux collants Chesterfield. Ça concourait pas pour le prix Fémina, c'est sur. Du brutal, faut le reconnaître et pas dans la courtoisie.
RépondreSupprimerMais l'EDF fera une belle entame avant de baisser de pied en fin de 1re mt. Il faudra le 1/4 d'heure américain pour coiffer sur le poteau les champions sortants. Belle constitution de cette EDF qui ne lâche pas son os à ronger.
Jaja comme la dernière fois aurait dû rentrer plus tôt. Mais c'est mon impression.
L'arbitrage a été douteux parfois mais pas royal. Même si ce match n'était pas facile à manier côté sifflet.
Faudra quand même effectivement se pencher sur jusqu'où on joue avec la sécurité des joueurs et des sudafs qui n'attaquent pas que la ligne d'avantage, avant un drame et une marche silencieuse pour éviter que ça se reproduise...
Il a pas le bon échafaudage Du Toit, forcément !
SupprimerUne tuile pour lui,quand-même!
Allez, fô pas m,en vouloir, c'est le retour au Bambou Bar.
Me semble quand même que l'intensité physique d'un match de rugby, c'est comme cette règle bien connue de ceux qui analysent le maintien de l'ordre: la violence des manifestants est toujours corrélée avec celle des forces de l'ordre. Tout ça pour dire que si côté Boks ça défendait dur, c'est que côté français ça cognait ferme. De quoi nuancer la vision binaire d'un affrontement entre les "méchants" sud-africains et les "gentils" joueurs du XV de France. Si l'image du coup de boule (volontaire) reçu par Danty fait peur (mais plus de peur que de mal, contrairement au diagnostic de fracture un peu trop vite émis), celle de Kolbe retombant sur ses cervicales n'est pas bien belle elle non plus (même si la faute de Dupont, elle, n'est pas vraiment volontaire). Je ne sais pas si cette intensité physique dans le combat des joueurs sud-africains est condamnable en soi, mais c'est comme ça (autant demander à un Samoan de plaquer gentiment aux jambes). Il me souvient que du temps de Bastareaud, si on polémiquait sur sa cécité des intervalles, ses mains de maçon et sa vitesse de vétéran arthritique, on était bien contents quand même, in fine, de le voir mettre sur le cul ce Sexton qui nous a toujours fait des misères; et que je sache, on ne sélectionne pas Danty pour ses cadrages-débord'...
RépondreSupprimerBref pour ce genre d'intensité, il faut être deux.
Ce qui est dommage, c'est que le jeu se perd dans l'affrontement; à force de défendre et de cogner, on oublie d'attaquer, ou on est trop diminué pour le faire (résister c'est déjà pas mal). Le jeu s'appauvrit de lui-même, les initiatives sont tuées dans l'oeuf. La partie de Ntamack est assez révélatrice de ce frein à (jeu de) mains, et du coup devient quelconque, gestionnaire de jeu au pied.
Si Dupont devait être suspendu pour le prochain match (et je ne vois pas pourquoi il ne le serait pas), une charnière Lucu-Jalibert, éprouvée en club, semble pertinente pour jouer des Japonais eux-mêmes portés sur le mouvement. De toute façon, en battant Australiens et Champions du Monde Sud-Africains, l'essentiel est fait; à la limite, se faire battre par les Japonais dans un match "sans enjeu" calmerait bien des choses, dégonflerait quelques chevilles et enterrerait pour quelques années le slogan médiatique des 10, 11, 12 matchs sans défaites dont on se fout un peu.
De toute façon, l'Equipe de France peut perdre un ou deux matchs, maintenant; elle a acquis la confiance de ceux qui savent qu'ils peuvent gagner s'ils le veulent collectivement et individuellement, quels que soient les contextes. Quelque chose qu'elle n'aura pas oublié dans un an.
Lucu - Jalibert au Stadium, ya comme un hiatus 😉
SupprimerAu contraire: c'est de l'intelligence situationnelle ou je m'y connais pas...
SupprimerOui mais ils ne sont pas du coin-;)
SupprimerA peu près autant que les propres joueurs du Stade !
Supprimer(et leurs supporters: un vrai toulousain d'origine, c'est un peu comme un vrai parisien d'origine: un oiseau rare au milieu de tous les provinciaux émigrés dans la capitale...)
(et sans parler des "provinces" étrangères !)
Reste que l'accueil du public principalement toulousain pourrait être un peu... froid...
SupprimerPenses-tu: c'est l'EDF, et en plus ils gagnent (gavé de victoires et de beau jeu depuis 30 ans, le supporter toulousain est devenu un peu blasé. Pour une part de plus en plus importante du public, venir voir un match du Stade, c'est moins du sport -et du rugby- qu'un évènement culturel voire de positionnement social, type "Je viens voir un match du Stade parce que j'ai eu des places en loge par mon CE, je fais partie des happy few". Ce n'est pas la majorité, bien sûr, mais une part croissante, qui va de pair avec la professionnalisation du jeu, son marketing, la politique d'un club prestigieux, le statut de métropole régionale, etc..., ce qui n'existe pas à Castres, Bayonne ou Toulon, qui ont un esprit différent - fin de l'aparté).
SupprimerVous êtes tous enthousiaste sur ce match ; moi je note que nous avons gagné a 15 contre 14 et contre 13 ; c'est vrai que Du toit n'avais qu'à jouer ua ballon plutôt qu'au MMA; nous avons été vaillants courageux , et avons montré aux Boks qu'ils n'avaient pas l'apanage du muscle ; mais à part ça ? a part cette défense et ce jeu "musclé" ou est le jeu de l'EDF ? Pourquoi ne pas se servir de nos atouts physique et jouer comme l'Italie ou l’Écosse ? là nous serions sur de faire vraiment peur car intraitable en défense et conquérants en attaque ....N'tamack n'est il pas a court de forme ? J'ai déjà écrit qu'une association N'tamack Jalibert aurait de la gueule ...mais peut être que j'y comprends plus rien et que notre rugby s'en va doucement vers le foot américain avec quelques différences ...
RépondreSupprimerQuand je vois les blacks aussi mauvais et que l'Ecosse aurait pu gagner s'ils n'avaient pas gâché 3 occasions sur la ligne , vous pourrez me rétorquer que s'ils étaient bons ils auraient marqué ...donc quand je vois les NZ aussi mauvais je me dis qu'il y a de la place pour être champion du monde si les équipes restent en l'état , mais en jouant autrement car contre l'australie , 1 point de différence et contre les boks 2 joueurs de différence ; cela ne sera pas tous les jours fériés ....
bonne journée
Contre le Japon, Ntamack avec Jalibert et Fickou au centre pourquoi pas. Mais seulement contre le Japon.reste que le staff va remettre Danty s'il est OK ou Moefana question de structure d'équipe et de banc
SupprimerIl me semble clair que les Afsuds avaient décidé d'augmenter l'intensité physique, histoire de nous faire décapsuler. On les a senti plus nerveux en 1re mt. Nous avons aussi des joueurs physiques et à ce niveau il fallait bien y mettre aussi. Mais il a plus fallu (à mon sens) que les français se mettent à niveau pour pas sombrer. Evidemment, il faut être 2 mais les sudafs ont imposé cette intensité comme le font les irlandais également, voire les anglais. Et il a fallu y répondre. Ce qui ne met certes pas le jeu en valeur, on est bien d'accord.
RépondreSupprimerDupont par sa faute (plus qu'une intensité physique) s'est laissé entrainé. On était plus dans les tontons flingueurs ou les tranchées que dans la créativité artistique.
Sinon belle gestion du match et de l'effectif.
C'est juste, vrai. Un peu tout çà, dans ce que je viens de lire. Effectivement, beaucoup à dire, à réfléchir, à questionner. Juste sur des impressions -pour moi- ne connaissant plus le jeu d'aujourd'hui de l'intérieur.
RépondreSupprimerIl me semble quand même que l'exemple des Blacks féminines est le bon. Du solide devant quoi qu'il en soit et du jeu, du jeu, du jeu. Voilà, pour moi l'orientation. Ou alors, se souvenir du jeu des moins de 20 ans champions du monde entraînés par Sébastien Piqueronies (avec N'Tamack au centre derrière Louis Carbonnel), enthousiasmant si je me souviens bien.
Par ailleurs -et pour "x" raisons dont la première est que trop de rugby tue le rugby! Trop de tout nuit je dois le dire. Ce qui malheureusement semble être la marque du monde d'aujourd'hui. Cette absence de respiration, de calme, de silence, de vide- Cette orgie de 7 matches sur le week-end m'est insupportable...Quand je pense que, lorsque le Tournoi des cinq Nations est passé à deux matches par samedi, j'avais du mal à me concentrer et apprécier le second- je n'ai pas vraiment été enthousiasmé par le match Ecosse-Blacks. Des blacks faibles et des Ecossais brouillons....Personnellement, aucune inquiétude pour les Noirs pour le résultat final. Quelques rentrés et hop! Voilà, c'est fini.
Le fait marquant de ces matchs depuis le début du Rugby Championship ,puis de cette tournée, c'est le coté versatile des résultats.
RépondreSupprimerPas de hiérarchie claire, peu de continuité dans les prestations, encore moins de logique, et on ne va pas s'en plaindre.
L'ombre inquiétante du CAC ( la Claude Atcher Cup, pas Chevreuse, fô suivre!), des équipes en reconstruction, des cachoteries?
Surement un peu de tout ça, de l'aveu même des staffs l'étude de l'adversaire à venir se complique, on va embaucher des voyantes, ultra lucides!
Seule l'exception Irlandaise confirmerait la règle, avec des prestations rodées, sans surprise mais de haut niveaux, ils sont prêts et tiennent à le faire savoir!
Pour les autres, tous, le chantier est ouvert, et pour beaucoup il reste du boulot, certains peuvent s'appuyer sur de solides fondations ,certains semblent encore hésiter sur l'aménagement de la baraque.
Seule l'exception Française confirmerait la règle ,avec des prestations en rodage, pleines de surprises de haut niveau, ils seront prêts et tiennent à le faire savoir.
C'est pour cette raison que cette équipe me semble travailler dans le bon sens, tester et ajouter des flèches dans son carquois a chaque match, engranger de la confiance aussi.
Selon ses propres standards, apprécier plus ou moins le travail de Galthier est légitime, mais mettre en doute la solidité, l'efficacité et la progression de cette équipe devrait être ardu !
On ne peut , avisé Pipiou , nier la portée médiatique de ce record, mais il est bien conforme à la définition de l'Académie :
"Exploit sportif dépassant tout ce qui a été fait précédemment dans le même genre, et officiellement constaté."
C'est quand même un sacré marqueur de performance, un témoin de valeur, dans la durée, des faits têtus, quoi!
Allez, française , l'Académie, alors....
Moi, j'attends les derniers matchs des Anglais de cette tournée d'automne.
RépondreSupprimerLe premier contre les Blacks, pour voir si oui ou non les NZ reprennent du poil de la bête; mais les matchs contre les Anglais ont toujours été férocement disputés, et la dernière fois qu'ils les ont joués, ils sont tombés de (très) haut. En attendant, ces All Blacks ont quand même toujours du mal dans l'entre-jeu, avec une charnière pas au point (la gestion du jeu par Barrett manque clairement de solidité et d'assise), et des centres qui ne pèsent plus comme avant; je ne sais plus quel ancien Black, cet été, soulignait que le replacement de Jordie Barrett au centre avait stabilisé leur jeu, alors qu'hier, Lienert-Brown et Havili, que j'aime bien pourtant, ont flotté pas mal, voire avec cagades. Ajouter à cela le mal récurrent depuis plus d'un an, soit des fautes -quelquefois bêtes- très inhabituelles, qu'ils n'arrivent pas à soigner.
Le second match contre les Sud-Afs, là-aussi toujours (forcément !) rude, qui donnera des indications sur la vraie valeur de ces 2 équipes. On a peut-être pas assez souligné que les Boks, samedi, étaient toujours devant à la 74ème, alors que ça faisait une heure qu'ils jouaient à 14. Et les Anglais ont 2 gros matchs pour montrer qu'ils valent mieux que le piètre match qu'ils ont fait contre les Argentins voire la victoire sans grand enseignement contre les Japonais ce week-end.
Et j'aurais bien aimé voir la très courte défaite des Géorgiens contre les Samoans. Ils font des progrès, ça serait bien pour eux de les concrétiser contre les Gallois samedi prochain.
personne ne peut remettre en cause l engagement des tricolores face a la horde des boks
RépondreSupprimerla deception provient que les SUD AFRICAINS reduits a 14 ont relances sans repit et que notre XV abreuve de consignes n a rien produit a part l attaque donnant lieu a lessai
reduire le jeu a si peu revient a n utiliser que la partie RUG et delaisser le complement BY
osons plus
Analyse de Pierre Villepreux dans l'humanité au sujet du match
RépondreSupprimer"Passons aux hommes. Ce match remporté samedi face aux champions du monde sud-africains (30-26) peut-il servir d’ultime référence au rugby français ?
Dans la mesure où vous battez une grosse équipe qui risque d’être une concurrente solide pour le Mondial, cela reste une référence. Après, le problème est de savoir comment vous la battez. La battre sur sa force, c’est-à-dire dans le combat, ce peut être un atout pour la suite. Mais est-ce le rugby qu’on doit choisir pour devenir champion du monde ? Ce rugby français est à la fois fait d’interdits et de liberté. Les joueurs sont libres de jouer seulement quand les occasions se présentent. Est-ce bien suffisant ? Samedi, on a vu que ce n’était même pas le cas. Les deux équipes étaient exactement dans le même schéma. La priorité était au combat et pour le reste… on attendra le prochain match.
Cette équipe de France est un peu caméléon. Elle s’adapte à ce que son adversaire lui propose…
Faire ce que font les autres est-il bien ? Je n’en suis pas sûr. Je pense que, comme avec les filles, nous avons des joueurs d’exception, capables de pratiquer autrement. Mais faut-il encore qu’ils le fassent. Cela n’a pas été le cas, samedi soir. On a vu un copier-coller de ce que pratiquent les Sud-Africains. Il est vraiment dommage que tout ce potentiel ne soit pas exploité, même contre des gros calibres.
Mais n’est-ce pas les travers de ce rugby moderne, où rucks et contre-rucks font devise de lancement de jeu ?
Si c’est cela, le rugby moderne, il m’emmerde, tout simplement ! Je ne peux pas défendre un rugby où il suffit d’avoir des gars costauds pour gagner les matchs avec un style qui est très restrictif.
Y a-t-il une équipe qui ait grâce à vos yeux ?
J’ai vu les Irlandais face à ces mêmes Sud-Africains jouer différemment. Les All Blacks, même s’ils sont un peu en perte de vitesse, proposent encore un rugby intéressant. Dans le Top 14, il y a des matchs de bonne qualité. Ce sont les mêmes joueurs du Top 14 qui sont en équipe de France… alors qu’est-ce qu’on attend ?
Donc, d’après vous, Fabien Galthié pourrait agir autrement ?
En fait, il propose un jeu paradoxal. D’un côté, il y a les interdits, qui impliquent de rendre le ballon aux autres pour les obliger à faire la faute. De l’autre, il y a la liberté que cela peut créer seulement après cette phase. Donc, entre interdits et liberté, ils sont dans un paradoxe total. À force d’interdire dans certaines situations, les joueurs risquent de se conforter dans ce système et d’oublier le reste. Si on regarde samedi, il y a eu « une » seule action où Penaud est venu de son autre aile pour créer le bordel dans la monotonie ambiante. Et c’est tout !
Dans les médias, on dit souvent de l’équipe de France qu’elle est devenue pragmatique, chose qui semblait lui manquer auparavant. Qu’en pensez-vous ?
Je n’appelle pas cela du pragmatisme ! Jouer un jeu plus libéré, celui que je trouve attrayant, cela ne veut pas dire faire n’importe quoi. S’appuyer sur des principes de jeu au travers des dimensions fondamentales, c’est-à-dire avancer, soutenir, cette équipe est capable de le réaliser, j’en suis persuadé. Pourquoi ne le fait-elle pas plus souvent ?"
Je répondrai : quid de France vs Boks en 1997 au Parc des Princes ? Pour les battre il faut d'abord les concasser devant. Sinon tu prends 50 points en voulant jouer un jeu plus aéré
SupprimerEn 1958 et 1993 pour rmporter le séries tests chez eux, le XV de France avait serré son jeu, appuyé devant pour faire au moins jeu égal et bcp marqué au pied.
SupprimerFace à cet adversaire particulier L'intelligence situationnelle vient après
SupprimerLe seul truc qui m'inquiète et je ne suis pas le seul, c'est que s'il doit battre les Boks en quarts de finale, ce XV de France arrivera en miettes en demies.
SupprimerUne équipe caméléon, oui, mais qui s'adapte à ce qu'elle peut faire, et non pas à ce que l'adversaire lui propose. Je pense que pour battre l'Afs il faut d'abord être présent dans le combat, et pour envoyer du jeu, encore faut-il encore avoir du jus
RépondreSupprimerDifficile de produire avec une charnière en difficulté derrière des avants non tranchants. Un Ntamack pas à son niveau, mais pas si mal avec pour matches de reprise l'Australie et l'AFS. Certes un Jalibert aurait pû apporter plus de folie, mais il fallait d'abord être présent en défense. Et ça, il me semble que Ntamack l'a fait très bien
J'ai regardé -à tête aérée et reposée après quelques kilomètres de vélo- le résumé du match Galles -Nouvelle Zélande proposé dans "Le Pilier" (voir ci-dessous). C'est la mise en application par les All Blacks des propos ci-dessus de Pierre Villepreux. Quelle vitesse! Et, sur les 20 minutes que dure ce résumé, j'ai eu l'impression que les Gallois n'étaient pas des billes...Du moins avant les 10 dernières minutes où, là, ils prennent la marée.
RépondreSupprimerMais que le jeu des A.B. est beau, rapide, collectif, technique.... Toujours dans l'avancée, avec trois ou quatre joueur entourant le porteur de balle ce qui fait que cette avancée est toujours collective et que les solutions proposées sont multiples. Bref, j'arrête là mon analyse, mais je pourrais continuer un bon moment encore.
Je viens juste de regarder pour la seconde fois ce résumé. Impressionnant! En fait, le score est de 23-29 pour les Blacks à la 52ème minute...Le calvaire commence pour 1/2 heure donc. Trop rapide dans absolument tout. Et absolument parfaitement collectif avec des techniques individuelles et collectives sans failles. J'ai eu l'impression de revoir les lancements d'attaques des Lourdais qui m'avaient fascinés un soir de Du Manoir au Parc des Princes. Dès le ballon sorti de la mêlée et les mains du 1/2 mêlée posées sur celui-ci, l'ensemble de la ligne de 3/4 lancée à bloc...par exemple....mais pareil après touches et mêlées ouvertes...Pour les amateurs de jeu d'avant, l'équipe de Béziers se posait là, et bien là. Et dans le style un peu des Blacks avec les règles de l'époque...Comme quoi!
RépondreSupprimerMais ces Blacks, sur ce match, je le redis, impressionnants. Cà n'empêche que, sur un match, en Coupe du Monde, en 1/4, 1/2 ou finale, tout reste possible. Surtout que j'ai confiance en l'équipe de France et dans son encadrement. Ils ont des yeux pour voir et un cerveau, des cerveaux plutôt, qui fonctionnent tout autant (et sans doute mieux) que le mien.
Synthèse,
RépondreSupprimerOn ne peut pas être au four et au moulin en même temps sur le terrain. On ne peut pratiquer un jeu dessiné en avant match que si l'adversaire s'y prête ce qui ne fut pas le cas ce weekend. Soyons tout de même lucide, Mr Barnes, le 16e homme du match nous fait un cadeau énorme. On se loue de notre physique, de notre défense et puis, puit puit au fond du seau ! En premier, erreur élémentaire de faire jouer des retours de blessures sans temps de jeu à des postes clés qui peuvent hypothéquer l'échequier. CQFD avec les commotions imprévues qui ont jeté le doute chez les autres. Jusqu'à la sortie de Dupont, la paire de demis fut sans malices. D'où le rôle précieux d'un buteur de haut niveau pour redonner confiance et du sens au combat. Aujourd"hui, un match c'est 80 mn et un grand boxer sait laisser passer l'orage par tous les moyens pour attendre l'ouverture improbable du coup assassin. Ce coup, c'était le jaune, le joker inattendu qui a remis en selle toute l'équipe. Mais pour cela, il faut un meneur, que dis je un muscher et Charles fut l'homme providentiel harangant l'attelage de devant sans compter dans un final high level. Comme quoi, le mental est inépuisable malgré les circonstances. Ce qui fût incroyable et désespérant, c'était l'intensité physique trop oscillante pour un match d'un tel niveau, peu ou pas acceptable en vue d'une coupe du monde. On ne peut pas jouer 20 à 25 minutes sur 80 pour répondre aux standards actuels. Enfin, cette pauvreté aux pieds restera dans les mémoires un désastre qu'on aurait pu payer très cher.
Synthèse impec. Souligner aussi le rôle de Jelonch, en paroles motivantes et en actes a la fin de match après la sortie de Dupont
SupprimerJelonch a été énorme dans sa couverture défensive. Autant il avait fait un Tournoi en demi-teinte, autant il est depuis 2 matchs au meilleur niveau international.
SupprimerLa maîtrise de la fin du match par Ollivon, son calme, remet pour moi en question le capitanat de Dupont. Je trouve qu'il serait préférable de lui foutre la paix dans son rôle de meneur de jeu et d'aiguillon de l'équipe. Moins on parle de Dupont, mieux c'est pour son jeu.
Et je suis d'accord avec Villepreux: pour surclasser les autres (in fine: gagner la CDM), il faut proposer plus. L'intensité physique, c'est devenu le standard de chaque match international, même pour les "petites" nations, mais avec un niveau encore plus élevé quand ce sont les grandes qui s'affrontent. Et pas uniquement quand c'est l'Afrique du Sud qui joue (demandez à Hamish Watson ce qu'il pense de l'impact physique des Blacks...). L'EDF a éclaté à ce niveau l'an dernier parce que dans les dernières 20 mn, elle était capable d'accélérer et de monter dans le rythme déjà élevé des matchs; et en face ça craquait. Si elle n'est pas capable de continuer à le faire, elle aura comme tout le monde des difficultés et ne pourra s'en remettre à tous les coups à un exploit individuel ou une faute de l'adversaire pour gagner.
Et ce d'autant plus qu'en Coupe du Monde, les équipes auront eu du temps pour se préparer physiquement.
C'est pour cette raison que je trouve l'apport d'un Jalibert intéressant derrière Ntamack, parce qu'il a le jeu spontané qui peut trancher en fin de match avec un jeu jusque-là stéréotypé et manquant de variété. L'intelligence situationnelle, c'est aussi de pouvoir proposer, dans un même match, un jeu très différent avec des joueurs qui sauront s'adapter, et suivre physiquement.
Ce qui est bien dans notre club-house, c'est que tous les avis sont à écouter. Perso, j'ai le mien mais il ne vaut que pour moi, donc. Par principe. J'aimerais bien voir Jalibert à l'ouverture, Fickou et Gailleton au centre, par exemple. Thomas et Penaud à l'aile et Dulin à l'arrière. Parce qu'au fond, le rugby est un supplément à la vie, comme le rêve prépare le réveil ou apaise la veille.
SupprimerMais il y a surtout l'avis du staff technique du XV de France et à preuve du contraire, c'est lui qui compte. On voit bien qu'il y a dans leur esprit un rugby à XXIII et non à XV et que l'apport du banc des "finisseurs" - ah, la sémantique - est tout sauf anodin. Jusqu'à l'hybride Macalou dont la présence est un élément nouveau dans la donne.
De toute façon, dans l'esprit du staff bleu, il faut deux équipes pour disputer ce Mondial : la "premium" face à la Nouvelle-Zélande et l'Italie, et l'autre, celle des matches soit-disant plus faciles, à savoir la Namibie et l'Uruguay. En quarts, ce sera l'Afrique du Sud ou l'Irlande, et c'est kif-kif. Mais c'est la suite qui m'interroge. Forcément, en jouant la dépossession, en relevant le défi frontal, en évoluant donc sur le fil qui relie combat et contre-attaque, défense et récupération, occupation et contre-ruck, ballon porté et pick and go, les Tricolores vont laisser du jus en route. Quid de la demi-finale ? Et ensuite de la finale ? La seule question se situe à cet endroit charnière qui a été en 1987 et 1999, quand la finale a été le match de trop, le problème du XV de France, son frein, sa limite.
Il faut peut-être revenir à 2011, laisser les joueurs s'autogérer et s'automotiver en phase finale, et prier pour qu'un arbitre impartial soit au Stade de France le 28 octobre prochain.
Et je n'évoque pas à dessein les forfaits d'avant compétition, les blessés en cours de route, les suspensions, etc...
SupprimerQui aurait parié sur Didier Camberabero ailier en 1987, Galthié demi de mêlée en 1991, Benazzi trop court de quinze centimètres en 1995, l'absence de préparation de la finale en 1999 (Pierre Villepreux était l'un des coaches tricolores), les échecs de Frédéric Michalak devant les buts en 2003, Damien Traille arrière en 2007, l'en-avant de Jean-Marc Doussain devant l'en-but néo-zélandais à trois minutes de la fin en 2011, l'effondrement des Tricolores en match de poule face à l'Irlande en 2015 et le coup de coude de Sébastien Vahaamahina en 2019 ?
SupprimerIl y a bien trop de paramètres pas toujours rebondissants juste avant et pendant une Coupe du monde pour considérer que les succès d'aujourd'hui assurent un titre mondial en 2023 ? Ils sont le germe prometteur, d'accord, mais peut-on prévoir - bon sens paysan - avec certitude le gel et le redoux ?
SupprimerMais en 1987 et 1999, c'est peut-être plus le mental qui a fait défaut: la finale, il l'avait déjà jouée dans leur tête, qui n'était plus capable de faire l'effort de gagner le match ultime.
SupprimerEt la seule fois où la tête a suivi, en 2011, on n'avait a contrario pas le jeu pour s'imposer comme en 87 ou 99, et c'est l'arbitrage "blind side" de Craig Joubert qui nous a plantés.
Voilà. Nous les Frenchies, ya toujours un truc qui cloche... ce sera koi cette fois ?
SupprimerLa pression.
SupprimerGalthié demande à Capuozzo, appelé de dernière minute pour pallier le forfait de Jaminet blessé en s'entraînant à taper des pénalités de 65 m au cas où, de lire le récit de Denis Lalanne du test-match de Springs en 1964. Les joueurs sont déstabilisés par l'initiative et l'énumération de tous ces joueurs dont ils ne connaissent pas le nom, et ne retiennent que celui de Jean Gachassin parce qu'ils se souviennent vaguement qu'il a joué au tennis ou un truc de ce genre.
Du coup en finale ils attaquent tous les ballons et perdent en fin de match sur l'interception assassine par Kolbe d'une longue sautée de Jalibert pour Ramos; Dupont et Ntamack sont virés de l'Equipe de France, remplacés par la charnière expérimentée Machenaud-Lopez et Galthié devient Ministre des Sports.
J'ai bon ?
Je respecte trop la carrière de Monsieur Villepreux pour tirer sur l'ambulance.
RépondreSupprimerJuste plussoyer aux commentaires de Ritchie I et Lulure II.
Préciser aussi que le Rugby est adaptation permanente, a ce putain de vent, a l'arbitre qui est toujours un étranger, vous l'aurez remarqué, et à cet enfoiré d'adversaire qui viendrait pour égorger nos fils et nos compagnes si on le laissait faire !
Il faut pour cela accepter de jouer contre nature parfois, ou plutôt que des tactiques différentes deviennent une seconde nature, selon le besoin.
Ça demande beaucoup de travail pour s' approprier ces changements et les appliquer , de l'expérience, pas que....
L'équipe de France y travaille, bien , ses résultats en témoignent.
Allez, c'est de l'intelligence situationelle, tout simplement.
Bien vu... j'aime ton regard sur l'arbitre ah ah , "c'est toujours un estranger".... oui parfois il faut savoir jouer contre nature... gagner quand tu pourrais perdre...
SupprimerLe carton rouge de Dupont???? Regardez bien l'action: Dupont, à 1 mètre prés, est sous la trajectoire du ballon, et bien sur attend qu'il lui arrive, par contre Kolbe arrive comme un avion et saute en prenant presque appui sur Dupont et se prend"les pieds dans le tapi" en étant désequilibré car Dupont bouge un peu, surement de surprise, à mon avis c'est Kolbe qui fait du jeu dangereux... pour lui même...Que la Commission visionne bien ....
RépondreSupprimerC'est vrai que ca peut parfois être limite avec l'élan que prend Kolbe.
SupprimerUne fois que t'es parti en l'air si l'autre en face n'y est pas comme lui, il peut plus rien faire au risque de le déséquilibrer.
Pas faux mais la règle stipule que tout joueur en l'air ne doit pas être touché par un adversaire. C'est donc la responsabilité de Dupont que de faire en sorte de ne pas touché Kolbe.
SupprimerC'est pourquoi, Georges, les réceptionneurs sont malins et sautent au moment de capter le ballon : parce qu'ainsi, ils sont protégés. Ce qu'a fait Dupont, c'est rouler en voiture sans s'arrêter devant un passage clouté alors qu'un piéton s'apprête à traverser. Rouge donc. Et sans doute trois semaines. Par clémence. En revanche, j'attends avec impatience de savoir combien PS du Toit va prendre ! Neuf semaines au minimum. Mais World Rugby, sous la pression video et réseaux sociaux du rassi Erasmus, va réduire la sanction. Tu verras. Au motif qu'il a été poussé (si, si, j'ai entendu ça de la part d'un dirigeant de WR) et que finalement Danty n'a pas de fracture...
SupprimerA suivre...
Oui c'est cousu de fil blanc...
SupprimerMarrant la couleur des fils.
Fil rouge pour le fil de la trame.
Fil noir qui conduit à une sanction
plutôt genre exemplaire
Fil jaune, oui du coup tu ris jaune...
Fil bleu, t'as été... blanchi
Fin de l'aventure de C Urios ; il fallait s'y attendre ; je l'aime bien pour sa personnalité à moins de retrouver un club , il aura du temps pour sa vigne dont j'espère qu'elle donne un bon vin ...
RépondreSupprimerRififi à l'UBB, drôles de moeurs, drôles de gens, les prés' comme les managers, le rugby au niveau de tous les autres sports quand on (je) l'aimerais différent, bon nous allons de pire en pire dans notre ovale, pas glop, mais cher quand-même, 1,2 M€ ça compte, tu comprends mieux pourquoi les managers du top.14 ils s'empressent de signer pour des échéances un peu lointaines, les indemnités en conséquence en cas de pas bien pas bon les résultats, plutôt alléchantes, non ???
RépondreSupprimerPour avoir goûté la cuvée lors de ses multiples foires au vin organisées sur les stades d'ici, où le monsieur habillé en représentant multi-cartes joue le bonimenteur, son jus de raisin très honnête mais moyenne gamme ne va pas révolutionner le monde du vin.
Pour les fautes sur les ballons hauts, le souci c'est qu'à force de sanctionner trop d'actes pas plus répréhensibles que cela, on va dénaturer ce combat dans les airs qui est spectaculaire et nécessaire au jeu, à trop vouloir polisser toutes les phases de jeu au nom du spectacle à ce rythme nous allons vers ce seul spectacle, édulcoré de tout ce qui fait sa beauté.
Sur ce que j'ai vu samedi: "édulcoré, vous avez dit édulcoré, mon cher Nini?". Je n'en ai pas vraiment eu l'impression....Mais je vois quand même ce que tu veux dire.
RépondreSupprimerTu prends Don Clarke -1m88;110kg- bien posé sur ses jambes et attendant l'arrivée du ballon comme tout bon joueur de rugby classique, prêt à faire un "marque". L'autre arrive dans les airs, prend bien entendu le ballon avant le Don et se casse la gueule en en profitant pour exploser la tête de l'autre. a mon avis, il serait possible de revoir les règles. Ce qui a d'ailleurs été fait en simplifiant cette règle du marque pour soi-disant protéger les réceptionnistes, mais en fait, favorisant et poussant même les envolées de moineaux . A voir...
RépondreSupprimerA deux reprises les réceptionneurs français font "marquent" non sans être touchés par l'adversaire. Au rien d'exceptionnel, juste tirages de maillot alors qu'ils sont en l'air. Mais alors pourquoi "marque" et non pénalité ?
RépondreSupprimerPour Dupont rouge dans la règle mais je comprends André. Kolbe aime bien sauter le genou bien en avant, et là, paf Dupont.
Pour info le "marque" est la seule règle (avec la passe en arriere) qui reste de 1823
RépondreSupprimerEt la ligne de hors jeu passant par le ballon, me semble-t-il.
RépondreSupprimerPour Tautor (tiré de l'Ovale Masqué...)
RépondreSupprimerScène insolite : dans les couloirs du Vélodrome, on aperçoit Flament attendre son tour avec son ticket et son cerveau sous le bras (protocole commotion). Preuve de plus de la détérioration des services de santé en France. Si seulement il y avait un médecin en tribunes pour venir prêter renfort… même si à ce stade-là, monter un chapiteau et un hôpital de guerre dans l’en-but serait sûrement la meilleure option...😉
Oui oui moi aussi j'ai pensé à Tautor à ce moment là puis en lisant Ovale Masqué
SupprimerTautor 13 novembre 2022 à 12:25
SupprimerL'aube des Commotions
On vante les mérites de la coupe du monde, mais qui voudrait retrouver un championnat de France avec deux poules de 8, avec possiblité que par exemple La Rochelle et Toulouse ne se rencontrent pas une seule fois de l'année, ni en phase finale?
RépondreSupprimerC'est pourtant clairement ce qui va se passer à la coupe du monde.
Pour éviter d'entrer dans de trop longues démonstrations illégitimes, je vous propose cet article qui résume bien l'incohérence de cette future coupe du monde.
https://actu.fr/sports/rugby/pro/rugby-la-coupe-du-monde-2023-faussee-des-le-tirage-au-sort-un-irlandais-le-pense_55190246.html
Quand aux craintes de Richard sur l'aspect "rincé" de l'EDF après son quart contre l'Irlande ou l'afds il suffit de regarder le tableau final
https://resources.world.rugby/worldrugby/document/2022/07/27/77a56329-bfc0-4110-b44f-89d97e2e36db/RWC-2023_Calendrier_FRE.pdf
pour comprendre ce qui est dénoncé dans l'article.
Deux équipes parmi ces quatre (AFDS, Irlande, France, NZ) ne seront pas en demi finale. Alors qu'une toute autre répartition des poules par tirage au sort orienté, à quelques mois de la Coupe du monde, par exemple juste après les matchs de l'automne (cf classement https://www.sports.fr/rugby/xv-de-france/la-france-tres-haut-dans-le-classement-mondial-644675.html) aurait plutôt favorisé ces quatre clubs qui auraient passé, tous les 4, si la logique était respectée, le stade des quarts de finale.
Si la France passe les quarts, c'est du côté de l'Angleterre, Argentine, Australie et Pays de Galles qu'il faudra aller chercher l'adversaire.
Les quarts de finale qui vont voir s'affronter NZ, AFDS, France, Irlande, sont potentiellement des finales avant l'heure. Les demies finales seront juste une formalité ou une mésaventure pour une ou des équipes qui auront disputé un quart épique....
Bref cette coupe du monde reste une loterie, ce qui n'est pas du tout le cas d'un tournoi des 6 nations ou d'un rugby championship avec matchs aller et retour.
Et dans cette loterie, il faut mettre toutes les chances de son côté. ET c'est donc à l'arbitrage qu'il faudra s'intéresser. Pas sûr que Rassie Erasmus fasse le bon calcul en voulant donner la leçon (ou mettre la pression) aux arbitres.
Commentaire d'une grande richesse. Merci à toi. De quoi alimenter une intéressante réflexion.
SupprimerIl est bien gentil, le journaliste irlandais, mais la vérité du jour n'est pas celle du lendemain (a fortiori celle du surlendemain).
RépondreSupprimerQualifier un groupe dans lequel figurent Australie, Pays de Galles, Fidji (et Géorgie) comme étant "un des plus faibles qu'il y ait eu en Coupe du Monde", c'est faire injure à ces équipes et au jeu en général.
Pour mémoire, il y a 4 ans, ni l'Irlande ni la France n'étaient en demi-finales; le sportif -et c'est heureux- bouge tout le temps. On a suffisamment fait remarquer que la Coupe du Monde de rugby se résumait trop à un entre-soi pour ne pas se réjouir de voir justement 6 équipes au moins (voire 8) pouvoir prétendre atteindre le dernier carré sinon la finale.
Et pour un évènement de ce genre, on ne peut pas attendre à peine un an avant pour organiser les choses. Si on avait dû faire un choix il y a un an (ou même 6 mois), aurait-on reversé les Blacks dans un 2ème chapeau au vu de leurs résultats alors désastreux ?
Si jamais l'Irlande (va savoir, avec ce jeu et ce ballon facétieux) loupe complètement son Tournoi, il aura bonne mine, le journaliste irlandais, avec son raisonnement "dirigé"... (parler maintenant des "4 principaux favoris" -on a assez causé ici de la relativité de la notion de favori pour dans un an- est parfaitement théorique, et surtout quand les tests d'automne ne sont pas encore terminés.
Et comme j'ai (très) mauvais esprit, je rappellerai perfidement que l'Irlande, parmi tous ces "favoris" (et les autres), n'a jamais réussi à atteindre le stade des demi-finales dans l'histoire de la Coupe du Monde...
Une autre vision des en jeu, sur tableau noir dans le vestiaire coupe du monde. Chance, malchance, concours de circonstances, destin, fatalité...🤔
SupprimerMais pas une formule mathématique pour gagner (pas encore, pas au point) même si un nouveau ballon de rugby avec puce pour recueillement de données est en instance de mise au point et d'utilisation par l'EDF.
Il y a encore l'X Factor humain...
A propos "d'X facteur humain", je pense à Tautor qui doit trembler actuellement pour sa chère Tauromachie dont une loi contre sa pratique doit être proposée au vote ce 24 novembre. Un sujet certain de réflexion....
RépondreSupprimerOui, un sacré sujet de réflexions sur lequel les points de clivage sont innombrables et ne facilitent guère le dialogue.
RépondreSupprimerNous avons ici parfois causé tauromachie, enfin surtout Tautor haut perché et brandissant l'étendard déployé de la tradition et de tout le toutim qui l'habille, au-delà des tous les arguments que l'on se renvoie d'ici et de là, je trouve que ce débat manque de sérénité, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, les débats à l'assemblée donneront le tempo, mais déjà quelques courageux élus soucieux des loisirs de leur électorat ont entamé la danse de Saint-Guy pied gauche pied droit je vais pas fâcher ceux qui votent pour moi, bref entre les anti toujours trop extrêmes et les pros extrêmes de toujours, encore une fois ça va pas le faire, mais très franchement défendre tout et son contraire au nom des
Suis aussi pro tauromachie
SupprimerOUPS .........
RépondreSupprimerau nom des TRADITIONS LOCALES (???), pas glop pas démocratique pas marrant
C'est quand que Dupont est incarcéré ???
Z'en pensez quoi de la charnière, objet de tous les débats, maintenant certains trouvent que Luccu il est super-bon sur le banc et que Couilloud y tient la pôle, et puis ce débat sur N'tamack je ne vois pas vraiment pourquoi Jalibert ne serait pas le premier choix, il l'est visiblement même en étant sur le banc, alors ????
Les choix restent les choix. On voit bien les Irlandais avec Sexe town, les blacks avec Barrette, les anglais avec Phare elle, les gallois avec Big gard, les sudafs qui n'y arrivent pas avec Jeant gise pour suppléer Chteïne,...
RépondreSupprimerFG veut NTM comme chef d'orchestre avec Super Dupont. Et péréniser en gros des titulaires.
On pourrait concevoir que le Jaja entre plus tôt dans la danse.
Après, certains cotches sont montés gros en monture de lunettes. Y voient-ils suffisamment, et faut-il attaquer en justice leur opticien?
Cher Nini, Cher André,
RépondreSupprimerLes traditions je ne m'y assoie pas dessus par respect vis à vis de mes ancêtres et de la culture que j'ai reçue de leurs parts mais aussi pour toutes les autres traditions. Je vous rassure, rien de haut perché en ma personne sauf d'être Pyrénéen depuis 7 générations 1841 sur le porche de la maison et cabourut. Ici, contrairement à ce que vous croyez, malgré les taiseux, nous sommes aficions comme on peut être chasseurs, pêcheurs, pétanquistes différent de pétrarquiste, cyclotouristes, etc. Evitez de tomber dans les travers de nos politiques et d'en parler ici car nos débats volent plus hauts que les volatiles de l'assemblée nationale qui croassent de stupidités convenues. A défaut, j'irai en Espagne pour mon plus grand bonheur laissant les bétassous à leurs joies empruntées. Olé.
En parlant de volatiles, Aymeric Caron, puisque c'est de lui dont il s'agit, réclame l'interdiction de la corrida mais oublie volontairement les combats de coqs. Pour faire plaisir à ses copains députés LFI du Nord, où se pratiquerait encore ce type de combat ?
SupprimerPerso j'aime la corrida, je ne me l'explique pas, c'est comme ça
Et même si la souffrance des animaux peut faire l'objet de discussions, n'y a t'il pas des sujets, des combats plus importants, à mener pour le pays, la planète ?
Les traditions c'est un peu comme le Camembert, c'est bon quand c'est bien fait!
RépondreSupprimerLa tauromachie c'est vraiment pas mon truc, mes amis de Plaisance ( tout prés de Vic) m'y ont trainé pourtant, je n'ai pas accroché.
Ceci dis, j'ai autant de respect pour les afficionados que de mépris pour les ayatollahs de tout genre qui vont finir par nous pourrir la vie si ça continue!
Certains combats méritent d'être soutenus, d'autres , sous un vernis de bien-pensance moderniste me les brisent menu!
Allez, les combats c'est comme le Cam...
Un début de polémiss avec nos ouvreurs, peut être?
RépondreSupprimerC'est peut être plus un problème de diplomatie que de stratégie pour le Galtoche, non?
La charnière bordelaise semblerait un bon choix de départ pour un tas de raisons,( vu de la fenêtre du Bambou Bar), mais quel discours pour le fils à Milou, quel message à faire passer au groupe?
Pas facile, mais ce staff semble maitriser, faisons lui confiance, il ne nous déçoit pas trop!
Tiens, après tout , l'occasion rêvée devant ces Jaunes qu'on dit joueurs de relancer le fameux Jalitamak qui nous a quittés sans dire au revoir, non?
Allez, Sexe town, Phare elle,non mais j'te jure....., que fait la censure!
Allo, à l'eau, le Bambou Bar,
SupprimerQuelque soit la paire de demis, bordelaise ou pas, le plus dur est de concilier des pratiques de club bien différentes entre joueurs pour donner du liant. Il est certain que Lucu, Couillou, Dupont et consorts ne sont pas câblés pareils, loin s'en faut, que nos 2 ouvreurs sont diamétralement opposés de par le nom, le fond de jeu et le club ou ils évoluent. Tant que tout sourit au staff et aux joueurs, la vie est rose. Viendra un jour le grain de sable ou le caillou dans la chaussure. Comme pour tout, la ligne d'arrivée donne toujours un vainqueur, j'y serai ! Quant au camembert c'est écrit dessus ! Point de salut hélas !
Attention quand même: si tu veux l'adhésion de tous, quel message faire aussi passer à Jalibert, Lucu et les autres "finisseurs", quand ça peut tourner à: "Même si les premiers choix font des matchs plus que moyens et vous des rentrées probantes voire décisives, vous resterez quand même derrière contre vents et marées". Pas sûr que ça suscite l'enthousiasme...
SupprimerPlus ennuyeux: on s'habitue à une charnière et à sa dynamique, mais le jour où de dynamique il n'y a plus, parce que l'un peine à revenir au niveau, l'autre passe son match avec son vis-à-vis dans le sac à dos, ou simplement en cas de blessure, hébin on aura un peu l'air fin en bricolant une équipe à la dernière minute en jouant de la polyvalence des joueurs type Ramos ou Macalou.
Je préfère une gestion de groupe plus intelligente qui saurait faire de la rotation de temps en temps (le match contre le Japon et son contexte sont parfaits pour ça). Le jour où cette rotation sera imposée par les circonstances, on sera content de voir ces joueurs être au rendez-vous.
Mais le principe d'une équipe 1 immuable et d'une équipe 2 pour les "petits" matchs, ça me semble non seulement risqué, mais pas très viable en matière de gestion de groupe. Un genou qui cède, un carton mal-venu, et c'est tout le château de cartes qui s'effondre.
C'est comme le Port-Salut, c'est écrit dessus.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerComme dans toute entreprise, lorsque les affaires démarrent sur un dynamisme lié à un nouveau management, nouveau discours, nouveauté à tous les niveaux, ça progresse naturellement et grandement, puis après les bons résultats vient le développement et les très bons résultats, et c'est lorsque ce plafond est atteint et qu'il faut re-innover, les difficultés apparaissent, l'on voit alors les managers, voire visionnaires, pour continuer à-minima à rester tout en haut. Mais rester à son plus haut ne suffit pas, les autres n'attendent pas gentiment en te regardant.
Effectivement la gestion de tous les aspects intégrant le projet doit être au niveau des espérances et objectifs, dans ceux-ci le management humain n'est pas le plus négligeable, pour notre EDF à ce moment de la vie du groupe et l'objectif clairement défini de la CDM, compte-tenu des individus visiblement choisis et actés et au sein desquels on ne voit pas vraiment l'arrivée d'autres joueurs qui pourraient bouleverser le collectif, le plus ardu résidant alors dans les choix des joueurs aux postes, surtout s'occuper d'ailleurs des quelques qui pourraient se sentir en marge du projet principal pour n'en être juste que des additifs et appoints éventuels, sortes de roues de secours, mais les roues de secours conservées sans emploi dans le coffre se dégonflent un peu.
Allez, alors notre meilleur joueur du Monde toujours en jugement ou bien ????
Allez, Luccu/Jalibert un petit pari.
.
A priori ça ne tournera pas. Seuls Baille, Flament et Dupont seront remplacés
RépondreSupprimerDupont: 4 semaines de suspension
RépondreSupprimerDu Toit: 3 semaines de suspension
Les avocats de la FFR sont toujours aussi nuls !
Mais les avocats qu'est-ce qu'ils peuvent bien argumenter ??? A priori le tableau et le barème sont bétons et les petites croix pour minoration ou aggravation des sanctions sont établies sans fantaisie ni vrai recours possible, un peu comme si quels que soient les faits, les juges cochent les cases et déterminent en fonction de celles-ci la sanction, après visiblement l'argumentation du joueur ou de ses défenseurs c'est peanuts.
RépondreSupprimerPour le Sud-Af, évidemment si l'on compare les 2 faits de jeu la sanction parait tellement ridicule, encore une fois c'est juste le résultat des petites croix dans les petites cases.
Peut-être, peut-être hein, le tableau et les croix et leurs résultats mathématiques pas glop, à revoir, non ???
Pour éviter le genre d'incidents type Dupont, je suggère d'interdire à tout joueur disputant un ballon venu du ciel d'être en l'air, et donc obligation de rester les 2 crampons sur le pré, et pourquoi pas d'interdire absolument
aux joueurs attaquants de disputer le ballon, et puis et puis et puis ............. pfffuiiii, quel bazar.
Pour Dupont, rien à dire, le principal étant qu'il ne puisse pas jouer au Munster (en toute objectivité bien sûr).
RépondreSupprimerUn Du Toit, sous couverture, contact avec la tête, point d'entrée à six semaines si j'ai bien compris. Et agression caractérisée, à combien le point d'entrée ? Quel exemple on veut donner ?
Je reviens du Beaujolais nouveau.....Tout va bien!
RépondreSupprimerJ'ai lu que Joël Judge en avait après Erasmus qui ne servait pas sa cause contre les arbitres. CQFD Dupont a pris le max. En fait, à y regarder de plus près, sur l'action de du Toit, nous sommes tombés dans le panneau comme Mr Barnes et TMO, par de la simulation comme au football avec une suspicion de fracture du plancher et une commotion cérébrale. Souvenez vous, j'ai dit que ça n'en était pas une fracture. Et la mayonnaise a pris. Sur l'action, Dupont regarde le ballon surpris de l'arrivée de Kolbe sans pouvoir l'accompagner dans sa chute sur le crâne et le rachis. Lui aussi en rajoute avec le staff autour. Bon, dans les 2 cas, ils sont indemnes ce qui est l'essentiel finalement. Retenons que quand c'est grave d'emblée, on le sait de suite. Le denier match au ST ou le montpelliérain ,était soi disant commotioné c'était une luxation du doigt réduite non sans difficultés secret médical gardé.
RépondreSupprimerDu cinéma certes, tout comme Du Toit qui se cachait entre ses mains à chaque fois qu'il apparaissait sur écran géant. Et si la blessure de Danty est minime c'est juste un acte manqué. Dans mon métier "intention vaut action". Et l'intention était bien de défoncer Danty
SupprimerDes 2 côtés, il y a effectivement une évolution qui tire vers les plus mauvais travers du foot: d'une part comme Erasmus une contestation des décisions arbitrales qui devient systématique, d'autre part de plus en plus de "simulation" de la part des joueurs sur le terrain. Jusqu'à présent c'était réservé au foot, ça commence à se répandre au rugby avec cris, hurlements, gestes et interpellations de l'arbitre qui deviennent courants, là où jusqu'à quelques années c'était plutôt limité; on le voit de plus en plus (ou plutôt on l'entend) quand l'arbitre appelle le capitaine pour lui demander de dire à ses joueurs de la fermer et de se concentrer sur le jeu (y compris au niveau international comme Wayne Barnes avec Kolisi l'autre jour).
Supprimerça n'enlève rien à la faute, bien intentionnelle comme le dit Lulure, de Du Toit, mais Danty commence par hurler, moins parce qu'il a mal (et y'a certainement eu de quoi !) que pour en rajouter auprès de l'arbitre.
Pipiou,
Supprimerune fracture du plancher de l'orbite génère bien souvent un hématome spontané, un oeil fermé, une plaie, et des douleurs importantes et généralement la lucidité est absente. Je pense que du Toit plonge dans le ruck et qu'il percute Danty et que l'action n'est pas synonyme d'intention première sur lui et pas sur un autre ? La vraie question est quand va t-on arrêter ces déblayages inutiles ou chacun se croit à la piscine ! Il faut supprimer et sanctionner ces attitudes, le jeu gagnera en clarté. Pour la simulation, un qui est malin c'est Sergio Parisse !
Pour la "fracture", quand tu vois revenir Danty sur le banc tout soutire sans même un hématome ou une bosse à la pommette, même sans grande compétence médicale, tu te dis qu'il faut relativiser... (et les avocats sud(africains n'ont sans doute pas manqué de jouer là-dessus).
SupprimerPour ce qui est de Du Toit, c'est un joueur professionnel, un des meilleurs du monde, qui savait parfaitement ce qu'il faisait, où il cognait et avec quoi, et qui aurait très bien pu maîtriser son engagement.
ça fait des années que l'arbitrage a été obligé de s'adapter au jeu et de fermer les yeux: les soutiens et déblayages sont 90 % du temps sifflables parce qu'ils ne respectent pas la règle qui indique pourtant clairement de rester sur ses appuis. Si le corps arbitral sanctionnait ça, toutes les équipes tourneraient à 30 pénalités chacune par match, au moins...
Pipiou, je ne peux qu'être d'accord avec toi, bien évidemment quand tu écris "... la vérité du jour n'est pas celle du lendemain (a fortiori celle du surlendemain).....Pour mémoire, il y a 4 ans, ni l'Irlande ni la France n'étaient en demi-finales; le sportif -et c'est heureux- bouge tout le temps."
RépondreSupprimerEn terme d'organisation, tu as raison, on ne peut pas attendre 10 mois avant pour organiser poules, ventes de billets, camps de base etc. Je n'aurais pas dû utiliser un article qui dessert mon point de vue. Selon tes explications, glorieuse incertitude du sport, et sans faire injure à aucune équipe, on peut donc avoir une équipe du nord victorieuse sans avoir rencontré d'équipe du sud en match éliminatoire :Irlande bat France (ou le contraire), puis le PdeG en demie et l'Angleterre en finale.
Ou bien une équipe du sud victorieuse sans avoir rencontré d'équipe du nord en match éliminatoire: NZ bar AfdS puis Argentine en demie, et Australie en finale.
Donc en effet plus que jamais, à la CdM ce qui m'intéresse le plus, ce sont tous les matchs de poule, car les matchs éliminatoires, c'est comme la possibilité d'un Stade Français ou d'un Castres champion.
Et pour prendre la défense quand même du journaliste irlandais, ce qu'il craint (et moi même), c'est pas plus d'Irlande et de France en demie en 2023 qu'en 2019. Tout est possible, comme tu l'écris. Nous aimerions tant que la formule "Le rugby est un sport où à la fin c'est toujours la France qui gagne" devienne une vérité absolue.
Donc si je vous propose fromage OU dessert, vous choisissez deuxième grand chelem en suivant, ou vainqueur de la coupe du monde. Ou plutôt quel est le titre qui sera le plus compliqué à obtenir?
Mon bon Letiophe, il faut se réjouir de ces possibilités de ne voir aucun pays des hémisphères nord ou sud dans le dernier carré: ça prouve simplement que les équipes du nord sont montées au niveau de celles du sud qui ne dominent (peut-être) plus le rugby mondial (et les podiums de CDM) comme avant. On verra dans un an, mais je trouve ça plutôt positif.
SupprimerPour ta dernière question, réponse évidente: gagner la Coupe du Monde est devenu le but ultime (surtout pour nous qui nous sommes toujours cassé les dents là-dessus !). Les compétitions internationales dans l'intervalle (Four Nations, Tournoi) ont toujours un intérêt sportif (le Tournoi encore plus depuis quelques années avec un nivellement "par le haut"), mais le calendrier international de chaque équipe est maintenant organisé autour de l'échéance des Coupes du Monde (y compris dans le détail: que Galthié souhaite maintenir contre vents et marées la même ossature montre bien qu'il veut mordicus une équipe-type à automatismes en vue de la prochaine Coupe du Monde chez nous).
Hello,
RépondreSupprimerBonne question qui donne mal à la tête. Déjà, les deux titres à mon avis seront très compliqués à conquérir, dans le tournoi tous les autres vont vouloir performer contre ce qui apparait comme le mieux dans l'ovale depuis quelque temps mais on reste dans un championnat matchs à domicile et extérieur les choses se régulent naturellement, dans la CD les gros se ratent rarement dans les matchs de poules, sauf exception, ensuite ça devient très compliqué puisque tu perds fini pleurs larmes et regrets, tu gagnes -et même mal, moche et poussif tu continues.
Au-delà des titres à aller chercher ce qui pour notre EDF sera duraille sera de conserver ce collectif et surtout la richesse du tissu humain qui semble réunir ce groupe, encadrement comme joueurs. Et puis pas oublier que les jugements attendus envers les instances dirigeantes et partenaires peuvent engendrer des remous et quelques intempéries propres à mettre à mal le navire qui pour l'instant vogue vent arrière et voiles déployées mais l'équilibre est fragile parfois face aux éléments.
Le plein de victoires dans le tournoi peut amener à un excès de confiance et quelque suffisance pourrait vite être sanctionnée par des adversaires qui bossent aussi, pas oublier, avec le même objectif, les mêmes moyens et la même ambition, donc peut-être pas souhaiter quelque gamelle salvatrice dans le tournoi, mais méfinace méfiance.
Si je devais choisir j'aimerais un tournoi très accroché, la confirmation de la composition du groupe CDM très tôt, et pas de préférence pour l'un ou l'autre des deux titres, mais les 2 mon général !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Et on commence à saturer sur le ballon rond, tout le monde indigné et révolté droits humains respect esclavage condition et tout le toutim, mais tout le monde en parle les affaires sont les affaires, pendant ce temps nos filles du hand au top en attendant la Norvège ce soir.
Allez les filles
Hémisphère Nord ou Sud, dominance des uns, des autres. Des hauts, des bas qui font débats dans les bouches, aux troquets.
RépondreSupprimerTous ces matchs, ces compètes, trop nombreuses font que la dominance n'est pas éternelle et de plus en plus furtive. D'où ces surprises, ces contre-performances. L'important étant d'être performant au bon moment
Le Portugal se qualifie pour la coupe du Monde ! Une bonne surprise. Les entraineurs français sont actuellement bien côtés Bru, Lagisquet, peut être Urios pour une équipe nationale qui sait ! Comme au football, le marchandising est devenu une mauvaise habitude non seulement pour les joueurs mais aussi pour les entraineurs ou l'échiquier et la structure d'un club peut vaciller à tout moment sans compter les blessés de plus en plus nombreux. L'argent pourrit le fruit de plus en plus, insidieusement et heureusement pour ce sport que les sommes n'atteignent pas encore celles du football ce qui ralentit la pourriture (du fruit, pour les mauvais esprits). Dimanche, je serai au stadium renouant avec World Fruit Juice. Un moment privilégié ou mon regard bridé se portera sur tout ce qui est off et mes chastes oreilles feront comme celle de Denys à l'écoute des échos !
RépondreSupprimerEt à propos d'argent et de soi-disant professionnalisme, que penser de l'effondrement de grands clubs anglais comme, dernièrement, les Wasps? Deux de leurs joueurs récupérés par l'U.S.A.P. Bizarre quand on pense au pragmatisme britannique, à la "City"....et au début de l'ère pro? Il me semble que les anglais donnaient le ton et que nous étions à la ramasse à cette époque. Comment se fait-il que le foot britannique soit le plus puissant, le plus riche, le plus intéressant....et que le rugby bascule? Et pourquoi, chez nous, les riches industriels investissent à bloc? Certainement tout cela est dû à l'origine des choses. Plutôt éducatif d'un côté de la manche, et certainement plus passionnel du côté de chez nous. Sur ces deux terroirs, l'argent fleurit différemment....Les vieilles coutumes ressortent. Il y a résurgence comme on le dit d'une source souterraine ressortant à la surface. J'avoue que cette idée me plait beaucoup.
RépondreSupprimerPour les clubs britanniques touchés par ces problèmes, ce n'est tout de même pas une surprise, ils ont tout sacrifié à une rentabilité exagérée, n'ont pas du tout maîtrisé l'évolution financière de leurs «entreprises», se sont offerts avec délices à la dépendance aux droits télé, et principalement ont confondu les colonnes dépenses et recettes.
RépondreSupprimerAinsi les coûts salariaux n'ont cessé d'être exponentiels, sans commune mesure avec les revenus, tout le monde s'est engouffré dans la bulle sans être capable de comprendre, calculer et anticiper les évolutions financières qui allaient découler de ce fonctionnement suicidaire.
Le COVID a précipité d'autant la chute, mais il n'a fait qu'aggraver une situation qui devenait de toute façon intenable, la masse salariale de la majorité des clubs dépassant les plafonds «recommandés», et même si les 12 clubs se sont accordés sur une diminution du plafond salarial dès cette saison pour revenir en 2024/2025 au niveau d'avant covid, le syndicat des joueurs pros a unanimement rejeté ces mesures.
Bref, on va dans le mur bien groupés dans le véhicule, celui qui monte le mur le renforce et celui qui conduit accélère, tout va bien !!!!!!!!!!!!!!
Quand on voit ce qu'on voit en Italie, on se dit que les Français ont bien été très forts samedi dernier...
RépondreSupprimerAndré
SupprimerCompare ce qui est comparable, encore sous les effluves du Beaujolais 🍷
Victoire de la Géorgie face au Pays de Galles. Vivement l'année prochaine
RépondreSupprimerHébin le voilà, l'exploit. Et à Cardiff, s'il vous plaît !
RépondreSupprimerTrop fatigués après les Blacks...Mais, quand même, çà fait un moment que ça mollit sérieusement du côté de Cardiff...Et l'entraîneur, ce n'est plus Gatland...
SupprimerJ'ai bien aimé le 1/2 d'ouverture d'Afrique du Sud sur ce que j'ai vu (seulement la seconde mi-temps). Et un autre ailier style Kolbe.
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerNon, non, toujours Beaujolais Nouveau et Sabardin...
RépondreSupprimerCarter et Sonny Bill monstrueux hein André
SupprimerOh!....Tu rigoles....On n'est plus en 2015! Ce jour là, dans un bar de Saint-Brévin-les-Pins, j'ai gagné tous mes paris et j'ai bu tout autant d'Irish Coffee.
SupprimerLes chants anglais couvrent le Haka.
RépondreSupprimerEt oui Charles, good game, le faire play n'est plus ce qu'il était.
Et grosse interception black d'entrée. P'tain de sweet chariot qui perd une roue d'entrée.
Demain, plus de maîtrise et de jeu devant les japs ? C'est peut être moins costaud mais attention à leur rapidité
Les anglais ont acheté leur jeu de maillots chez Petit Bateau.
RépondreSupprimerDernière d'Eddie Jones si défaite. Et pas encore un carton de Raynal ouf ! Les Blacks des grands jours sont là, ni moribonds, ni vulnérables. Le match d'ouverture pourrait être une Bérézina s'ils jouent à ce niveau.
RépondreSupprimerAH ces NZ, inspirés par ce jeu de dépossession tellement in à la mode voilà-t'y pas qu'y z'inventent le jeu au pied de possession, plusieurs fois pratiqué en cette 1ère mi-temps, et comme ça sort des schémas habituels que tout un chacun connait et a bien appris, et bien ça met une belle pagaille dans la défense d'en face, sans doute le but recherché, et voilà un truc à travailler, si bétassou con n'y avait pas pensé, dis-donc !!!
RépondreSupprimerA part ça, personne pour saluer la perf de notre Finn gâchette écossaise qui en a fait du malheur à ses adversaires cet après-midi ??? Quel match, toute la panoplie du joueur de rugby que l'on aime voir, regarder, et apprécier.
Le débat pour le tournoi sans les Italiens mais avec les Géorgiens relancé ??? Voire même les 2 pourquoi pas !!!!!!!!
Allez, demain matin pétanque, je doublette avec Marcel le pilar, ça devrait l'faire et garnir mon carnet pour de futurs commentaires ......................
Rien à dire pour une fois que tu es en direct. Merci l'Équipe.
SupprimerEt Monsieur Raynal...? Peut-être juste, mais pénible et pinaillou il me semble.
RépondreSupprimerLa métamorphose anglaise sous la houlette encore du discutable Mr Raynal qui a sorti enfin son jaune pour être dans les standards deseilleurs mondiaux et accorder un essai bien discutable. Bref comment les anglais n'ont ils pas jouer comme ça avant ? Incompréhensible.
RépondreSupprimerSmith assure le bonus défensif
RépondreSupprimerMalgré tout, j'ai trouvé les All Blacks un peu vieillissants...En particulier, la seconde ligne championne du monde en 2015!
RépondreSupprimerDes blacks qui se sont délavés en fin de match, pourtant il pleuvait pas. Et le sweat chariot reparti pour le nul et taper en touche sur le dernier ballon plutôt que de le jouer. Bizarre de la part de M. Smith.
RépondreSupprimerUn match nul qui tombe à pic pour Eddie Jones qui offrira un gueuleton à Mr Raynal. Mais l'attitude de Marcus est inadmissible. D'accord avec Magne, on joue pour gagner, pas pour un nul devant les Blacks ou n'importe qui d'ailleurs. Une chose est certaine, un imprévu peut vite fragiliser les kiwis, faudra s'en souvenir l'an prochain. Mais on a bien vu qu'ils n'ont rien perdu de leur superbe et que le score reste flatteur pour ces anglais. Mr Raynal toujours au centre de polémiques, ne sait rien faire sans TMO et c'est vraiment très pénible à la vue de ses confrères de cet après-midi plus lucides. Allez demain, le soleil levant, une belle journée pour moi et mes copains.
RépondreSupprimerLe dégagement de Smith est sans doute la mesure du soulagement de faire un match nul inespéré.
SupprimerEn perdant le match, outre l'entraîneur, certains joueurs auraient pu perdre leur place.
C'est le geste le plus désagréable, le plus anti-sport, c'est le plus grand aveu d'impuissance d'une équipe revenue de loin et qui ne croit pas en ses chances en supériorité numérique et en pleine dynamique. Impensable. Le public de Twickenham l'a fait savoir à l'interessé et il suffisait de voir le visage incréduble de ses coéquipiers pour savoir que le geste de Marcus Smith n'était pas le bon.
Supprimerpour ma part j ai retrouve de l allant chez les blacks du mouvement
RépondreSupprimerpar contre qu il est poitilleux le sieur Raynal une envie permanente de ralentir les melees
j ai apprecie les Italiens eux ont des mains et ils les utilisent pas comme les Francais qui n ont que des bras et des pieds
Raynal très présent, davantage que les Anglais durant les 71 premières minutes.
SupprimerLes Italiens ont perdu
RépondreSupprimerOui. Et de beaucoup. Dur de réitérer un exploit.
SupprimerUn tous les 10 ans ou presque
SupprimerEntre le début et la fin de ces tests, les équipes ne sont plus les mêmes en terme de fond de jeu voir de joueurs. Certaines ont progressé d'autres ont stagné ou régressé. On a vu que les Blacks, l'AFS et les Irlandais sont bien là et que les autres sont un ton en dessous. Une interrogation l'effondrement du Pays de Galles ? Pour finir, l'EDF, n°1 au classement mondial, a montré des failles vertigineuses et des ressources insoupçonnées mais jusqu'à quand ? Beaucoup de blessures et d'impréparations pour certains joueurs. Edwards a résigné pour une défense de fer mais jusqu'où ? Rien de singulier en attaque sauf l'inattendu. Et si c'était notre signature ? Finalement, des tests pour peaufiner l'existant, quelques révélations de jeunes talents peu complexés et des espoirs pour rêver encore et toujours de victoires. Viendra un jour la défaite donc profitons-en attendant.
RépondreSupprimerl'EDF, n°2 au classement mondial, le numéro 1 reste l'Irlande😉
SupprimerSoit 🙈🙏
SupprimerLe nul entre l'Irlande et l'Australie aurait bien refleté, et à plus d'un titre, la physionomie du match.
RépondreSupprimerOui, pas être folichon !
RépondreSupprimerQuand même un peu déconcertant, pour pas dire le bordel !
L'Australie par exemple :
Avec un peu de chance elle alignait les deux cadors, et se ramasse en Italie !
Les Blacks, nos merveilleux serial killers incapables de finir un moribon.
Par pure bonté d'âme ne parlons pas des Gallois, des Écossais, mon cœur saigne !
Même les bouchers du vred sont en plein questionnement, et c'est pas leur fort !
Allez, c'est bien, non?
Tout reste ouvert. Normal, c'est le principe sur le blog.
RépondreSupprimerDur, dur, pour les principes, les convictions, un coup tu franchis le ligne blanche, un coup t'es dans le fossé, où tu fais comme les camions sur l'autoroute qui mettent 2 heures pour doubler.
Comme j'ai dit avec tous ces matchs, tout devient aussi forcément compliqué pour gérer l'équipage et avoir tout le monde sur le pont.
Où on voit que, seule assurance Jan Lou, les bouchers restent quand même tjrs les boks.
Sinon, ça continue de s'interroger sur la dépossession. Jusqu'à quand les joueurs pourront ils encaisser de jouer ce genre de scénario. Parce que la gonfle on aime bien la toucher un peu. Un peu plus la coloniser pour régner....
Parce que la mise à mort devient de plus
en plus compliquée, et les passes de capes ou de muletas de plus en plus rares.
Bon, on espère quand même le vent et soleil...
Bonjour et bon dimanche à tous,
RépondreSupprimerEt bien sacrée encrier que ce rugby où le fond est bien opaque et bien difficile à apercevoir l'évolution des choses pour la saison à venir, tournoi et CDM en suivant.
Impression générale, perso, les joueurs en ont marre de jouer au rugby, de s'entrainer au rugby, physiquement toutes les équipes sont exsangues et n'aspirent qu'à se reposer, or les compétitions, préparations, stages et entrainements s'enchainent sans arrêt.
Alors on voit des équipes flamboyantes sur une rencontre puis à la rue la semaine d'après, d'autres c'est le contraire, sur un match comme hier les NZ un coup super puis trou d'air et atonie, lorsque les matchs tiennent la cadence comme le dernier Fr/SudAf plus de jeu mais du combat à l'extrême voire à l'outrance.
Tout ceci me donne à penser que rien ne sera vraiment important avant le début des stages préparatoires à la
P....
RépondreSupprimerAlors ..... à la CDM, même le prochain tournoi, les équipes se ressourceront et entameront une prépa adéquate avec UN objectif, en mettant de côté toutes ces scories de championnats nationaux de coupes hémisphériques et tournées de saisons, rien ne ressemblera, à mon avis, aux impressions d'aujourd'hui, les cartes seront entièrement rebattues, alors certes c'est bien de rester sur des dynamiques de succès ou de prestations convaincantes et constructives, mais ce dont les joueurs ont le plus besoin c'est de quitter les salles de muscu les stades les avions les hôtels les stages les matchs et de vivre un moment, un bon moment de vie, tout simplement.
Allez, cet après-midi peut-être un jeu aéré et respirant ?????
Pour ma part, tout sera comme avant. Au rugby on tourne en rond, même si çà apparait contradictoire. Les Blacks, les Boks, les Anglais, les Irlandais et les Français, et basta! Même si on peut rajouter Wallabies, Argentins et une surprise liée aux circonstances ! Dans quel ordre? Là, effectivement, nous verrons l'année prochaine...si tout se passe...bien (,), je l'espère.
RépondreSupprimerLa CM du monde c'est dans un an et tout le monde sera à top. Six nations bien préparées avec All Blacks et Boks un cran devant Wallabies, Irlandais, Anglais et Coqs. On sent ce novembre des organismes émoussés et des volontés sur courant alternatif
RépondreSupprimerAujourd'hui, les Blacks encore et quand même: vainqueurs chez eux et ne perdant pas ici, en Europe. Mais des questions, peut-être dues à l'âge de certains et si en manque de renouvellement. Et puis, l'attelage Foster, Schmidt? Je ne sais pas trop.
RépondreSupprimerEn place depuis 11h, ambiance franchouillarde, sandwichs, bière, frites, odeurs, musique, présence de World Fruit Juice partout avec inspection des process, renforcement policier avec PM, PN et CRS. Les VIP sont déjà au comptoir, bouches goulues, volubiles, la FFR se taille la part du lion. Nous sommes en place pour accueillir le soleil levant. Météo locale avec soleil et T° automnale. Les gradins se remplissent moins vite que les buvettes. Belle journée et bon match.
RépondreSupprimerBon match à toi
SupprimerJ'ai bien aimé cet article
RépondreSupprimerhttps://www.sudouest.fr/sport/rugby/xv-de-france-ce-qui-se-cache-derriere-les-choix-de-fabien-galthie-13027546.php
Extraits:
Au vu des difficultés qu’ils éprouvent pour s’extraire du banc des remplaçants, l’idée qu’un joueur lève ses fesses de son sofa à l’automne 2023 pour disputer une finale mondiale ne ressemble probablement pour eux qu’à un vague et lointain fantasme…
Son objectif n’est pas de maintenir ses cadres à tout prix, affirme-t-il, mais de développer la désormais sacro-sainte notion d’expérience collective. Tout est dans la nuance…
C’est un facteur de performance, a-t-il encore insisté. Malgré notre volonté, forte, de faire monter ce curseur, c’est très difficile. D’ici la Coupe du monde, il nous reste six matchs. Ce qui peut nous amener à toucher une expérience collective en dessous de 20 (moyenne de sélections par paires de joueurs, NDLR), ce qui n’est encore que la moitié d’un potentiel adversaire comme l’Afrique du Sud. On a un gros travail à faire autour de ça. »
La conclusion du journaliste est un poil ironique :
CQFD. À un petit bémol près… Un tel enchaînement pourrait amener à perdre des tauliers en route. Or le banc – sans même parler d’un canapé – n’est peut-être pas pour un finisseur le lieu le plus indiqué pour s’aguerrir dans l’attente de l’heure de monter en première ligne…
Donc bleu de chauffe à la buvette.
RépondreSupprimerEnsuite, place au jeu, comme titre le Dauphiné Libéré, enfin pour la coupe du monde de foot. Mais, le problème reste le même.
On va voir ce que ça donne après ce soleil levant du dimanche. Des possessions plutôt que dépossession ? Le je de l'envie ?
Tourner rond pour bien jouer ovale...
Je me fais chier devant mon petit écran. Mais bon je n'ai pas la pluie toulousaine dans les yeux
RépondreSupprimerAu bout de 35 mn
SupprimerHeureusement, Lucu et Ollivon... Faut arrêter avec le jeu au pied systématique. Ce choix de dépossession est une hérésie.
SupprimerSuis vraiment pas emballé par cette première période sans âme ni liant. Juste noter les grattages de Marchand et l'inspiration de Lucu. C'est trop peu quand on compare aux autres matches, ceux de hier. Même le stérile Irlande-Australie était d'une autre tenue, ferme, dense.
SupprimerPas l'ombre d'un frisson.
RépondreSupprimeridem
SupprimerOllivon, figure de proue de ce groupe. Après tous les aléas subis, il est là et le meilleur capitaine. Une belle personne.
RépondreSupprimerLe jeu, tjrs pas le meilleur à part le seul beau geste de lucidité au pied de NTM ( le seul d'ailleurs, car à côté de ses pompes pour le reste), pour l'essai de Penaud. Comme ça se passe c'est bien engagé, mais bon...
Manque l'accélérateur de particules Dupont très nettement. NTK n'est pas au niveau, les centres des lourdeaux, Ramos surnage.Devant la fulgurance n'est pas au rendez vous.
RépondreSupprimerFaut des erreurs des blossoms pour s'enchanter. On voit la différence avec Jalibert. Maintenant quelle tristesse de nos joueurs. Essai de belle facture des japonais qui mériteraient mieux au score.
RépondreSupprimerLe voilà l'électron libre Jalibert, créateur et une ligne arrière qui se met à jouer. Belles relances de Ramos. Enfin Danty donne un ballon 🙈
RépondreSupprimerOui, Tautor, l'entrée en jeu de Jalibert change tout. Lobs, inspirations, appuis toniques, et hop deux essais créés. C'est lui le titulaire, en cette fin novembre. Dupont-Jalibert, c'est la charnière qu'il faut aux Tricolores. Pour le reste, je n'ai pas beaucoup aimé le jeu bleu pendant une heure face à des Japonais bien limités, loin de leur niveau en 2015 et 2019...
RépondreSupprimerBon allez, rendez-vous lundi pour une nouvelle chronique. Et elle ne sera pas sur le XV de France.
Jalibert va se faire punir il ne respecte pas les consignes de sieur Galtier
RépondreSupprimercelui ci fut un sacre animateur un relanceur comment a t il pu se muer en FICHET BAUCHE
DARWIN il ya un hic dans l evolution
a part cela OLIVON RAMOS ont survole les debats heureusement que JALIBERT asurgit sinon quel ennui au regard des joueries italiennes ecossaises et ppar moments des anglais
victoires le plein
spectacles aucun
RépondreSupprimerse gargariser avec cette continuité de victoires, c'est surement pour ne pas voir les faiblesses en attaques du 10/12/13. D'ailleurs cette faiblesse doit être la cause de tous ces renvois au pied. On ne peut pas gagner un CDM avec cette option de jeu. A t on en magasin les joueurs pour, un seul se présent actuellement c'est Jalibert
On a pu avec cette stratégie, pas que, ramener un Grand Chelem et boucler une année sans défaites, contre des équipes aux profils différents, Georges !
SupprimerC'est un fait, et ils sont en général têtus.
Quant à gagner la timbale, qui peut le revendiquer aujourd'hui?
Allez, c'est très bien comme ça
La vérité du jour n'est pas forcément du lendemain.
RépondreSupprimerSi je persiste à penser que titulariser Jalibert pour ce 3ème test sans véritable enjeu aurait été une bonne gestion de groupe et de joueurs (montrer à l'ensemble que lorsqu'on mérite sa place sur le terrain, on peut débuter un match, à Jalibert qu'il n'est pas forcément vissé sur le banc, à Ntamack qu'il doit autrement prouver sa place de n°1 en le "piquant" un peu), la hiérarchie n'en est pas pour autant remise en cause. Mais Jalibert a au moins le mérite de montrer qu'au plus haut niveau international on peut aussi oser jouer, prendre un intervalle en première intention, et même, avec ses petits par-dessus, proposer sa version perso du jeu de dépossession... C'est à dire que si l'EDF n'y arrive pas offensivement, Ntamack peut aussi (doit) jouer dans ce registre, et qu'on ne se cantonne pas au schéma "Si ça passe pas on fait rentrer Jalibert pour créer quelque chose".
Mais d'ici un an, de l'eau aura coulé sous les ponts; imaginez la tête de Deschamps si il y a un an on lui aurait dit: "Mon petit Didier, tu vas devoir faire la prochaine Coupe de Monde sans Benzema, N'golo Kanté, Pogba, Kimpembé voire Varane"...
Donc avant de tirer des plans sur la comète, un groupe et un XV de base, on va peut-être attendre que le Tournoi soit passé, et prier ensuite pour que la fin du Top14 se passe sans encombres ni blessures graves.
Pour ce qui est du jeu, c'est vrai qu'on s'enquiquine de cette surabondance de jeu au pied (devenue automatique pour l'ensemble des équipes); les néo-zélandais puis les anglais en fin de match ont pourtant montré qu'on pouvait proposer autre chose offensivement, mais avec un rythme et un volume de jeu bien plus soutenu, une continuité qui nécessitent d'être au top physiquement; or pour certains (notamment Ntamack), ça semble pêcher là-dessus en ce moment. On verra début février si on en est capables.
Débat légitime, arguments recevables, vu de nôtre fenêtre.
SupprimerJalibert devra débuter un match et il en aura j'espère l'occasion.
Le chef semblait vouloir assurer la continuité dès le début, se méfier aussi des bords de ruck ou les japonais sont dangereux.
Et le bordelais n'est pas réputé grand défenseur.
Ce n'est certes pas ce qu'on lui demande mais j'ai la faiblesse de penser qu'il apporte plus en fin de match vu que nos " démarreurs "ont quand-même quelques compétences à préparer le money time.
Allez Chevreuse
Rugbyrama: XV DE FRANCE - Marchand et Ollivon au sommet, Ntamack dans le dur : les notes des Bleus. https://www.rugbyrama.fr/rugby/test-match/2022/xv-de-france-marchand-et-ollivon-au-sommet-ntamack-dans-le-dur-les-notes-des-bleus_sto9236549/story.shtml
RépondreSupprimerNTK 3/10. Merci Pr de la performance alias Mr Giroud.
Difficile de comprendre l'entraineur , il aurait du sortir Ntamack a la mi-temps au lieu de lui imposer ce pensum; ce garçon a des qualités mais depuis ces derniers matchs , pas là ...ce n'est pas grave car il retrouvera son niveau ; mais il ne faut pas le mettre en difficulté comme il l'a été ...et puis peut être lui lâcher "la grappe" avec des consignes bidons , car il sait jouer le ballon si on lui en laisse la liberté ...je me demande si parfois , l'EDF ne jouerait pas mieux si elle n'avait pas d'entraineur ; se prendre en main et jouer son rugby ; il me font "chi..." avec leur stats , leur puce électronique qui compte les mètres, qui calcule tout et qui empêche la créativité ...il y a une génération exceptionnelle a tous les postes même en doublon ...si le 'EDF est championne du monde , je me fait tatouer "galthié" ahahah
RépondreSupprimerOn te prend au mot 😂
SupprimerJe n'osais pas le dire, mais pour un "critique" de F.Galthié, ce serait du masochisme.
Supprimerok alors je me fais tatouer le prénom de ma fille ....plus sérieusement , je ne suis pas un critique de galthié car je lui reconnais d'avoir su créer une belle équipe , en revanche je pense qu'il est sur une position et ne veux pas en changer ...comme toutes les personnes qui pensent avoir raison ...ce n'est pas parce que tu as raison le lundi , que le vendredi ne doit pas être différent ...cela s'appelle l'intelligence situationnelle
SupprimerOn a des bons tatoveurs ici, c'est ma tournée!
SupprimerAllez Marco
"A Fabien pour la vie", je sais pas ce qu'il faut en penser (surtout ta fille, Marc !)
RépondreSupprimerexcellent ; très drôle
Supprimerhttps://www.ladepeche.fr/2022/11/21/xv-de-france-feminin-ils-ont-ete-malhonnetes-jessy-tremouliere-critique-le-comportement-du-staff-des-bleues-pendant-le-mondial-10817601.php
RépondreSupprimerJe suis rassuré, ça rejoint plus ou moins ce que j'ai exprimé auparavant
Hello à tous,
RépondreSupprimerLes filles, oui, ça sentait la bisbille depuis un bon moment, en avais déjà parlé longuement ici sur le ressenti que l'on pouvait en avoir à voir les comportements et les évitements entre l'encadrement et les joueuses. Bon, sont de grandes filles et l'autre côté des grandes personnes aussi, à la Fédé de faire en sorte que tout ceci se rassemble ou se sépare dans le meilleur intérêt de l'équipe.
Je ne pense pas que FG soit arquebouté/arc-bouté (???) rigide têtu buté sur une position (vision) sur laquelle il ne voudrait rien changer, étant persuadé d'avoir raison de toute façon. Je crois qu'il est quand-même visible que depuis son arrivée tout avance et progresse pour notre EDF, le groupe qu'il a formé petit à petit, par touches successives et souvent en y apportant des modifications et des évolutions, est aujourd'hui un collectif de personnes et de joueurs très cohérent qui va dans le même sens, chacun partie du collectif, les résultats sont là, on ne voit pas de mines tristounettes ni entendu ces petites remarques à points de suspension qui sont le lot d'autres collectifs, pas seulement sportifs. Alors peut-être que gagnants c'est plus facile de gérer pour tout le monde, les restrictions que l'on peut apporter, comme nous, sur le jeu au pied par exemple, ou d'autres aspects de la stratégie occasionnelle sur telle ou telle partie, viennent d'observateurs extérieurs et ne semblent pas vraiment raccord avec ce que vit le groupe.
Nous sommes exigeants, cette manie de nous autres aussi de s'extasier et de louer les champions qui gagnent, puis au bout d'un moment, la gagne étant toujours là, on cherche la bébête pour amener de la contradiction, on n'aime pas beaucoup chez nous les choses et les gens qui marchent bien, et longtemps, c'est éminemment suspect bien sûr, n'est-il pas ???
Pourquoi remettre en cause le travail d'un technicien comme Giroud, que chacun du groupe et des observateurs loue pour sa pertinence (voir les prestations de cet automne, les joueurs venus du championnat au début de la série ne sont plus les mêmes aujourd'hui), le rapport entre la petite forme de N'Tamack et l'EDF pas pertinent, joueur blessé qui revient et à qui l'on donne du temps de jeu dès son retour, et tant mieux, je trouve ça plutôt bien, après bon la forme pas olympique pour le Toulousain mais plus que cet élément je l'ai trouvé bien terne sur ses initiatives, léger sur son jeu au pied et pas trop leader de sa ligne offensive, ça arrive hein, mais on aimerait lui deviner plus d'envie et de joie d'être là, et ça Giroud peux pas lui donner le bagage, hein.
Allez, comme dit mon poto Marcel qu'a des lettres, par ailleurs grand admirateur de l'ami Boby :
Tic-tac tic-tac
Ta taktik t'a quitté
Tic-tac tic-tac
Ta taktik t'a niqué
Tic-tac tic-tac
D'attaker, qu'attends-tu?
Kitte-toi, t'es kelkonk
T'as qu'à, t'as qu'à attaker
Et quitter ta taktik
Ta taktik t'a niqué
Ta taktik était toc
Ta taktik était toc
Ta passion t'a quitté
Allez, ça joue ça gagne c'est performant, chacun doit bien y avoir sa part, non ?????????
Ouaip, pas mieux !
SupprimerAllez , une patate le Nini !
Et, de plus, une petite remarque.
RépondreSupprimerJe suis fermement partisan et de l'homme, et du joueur, et du capitaine quand il l'est. Et qu'il n'est pas blessé, bien entendu! Peut-être un de ses seuls points faibles...? Je parle de Charles Ollivon, vous l'avez compris. De l'homme, dans la lignée des Prat, des Mias, des Crauste,...Du joueur, là aussi, du Crauste, du Skrela, du Cabannes, du Magne,...Et, comme capitaine, là aussi, une personnalité qui se détache à la Prat, Mias, Crauste, (Jean Fabre, le peu de temps ou il a joué)....Je ne parle que de ceux qui me sont venus à l'esprit spontanément. Pas de Jean-Pierre Rives, tout aussi remarquable mais d'un profil totalement différent. Quant à Antoine Dupont, tout bien, comme de bien entendu, mais la capitanat? Pour ma part, pas évident.
Avec l'aimable et désintéressée participation de Monsieur Walt Whitman
RépondreSupprimerÔ Capitaine ! Mon Capitaine !
Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Notre tournée d'automne est terminée
L'équipe a franchi tous les caps, la récompense recherchée est gagnée
La coupe s'approche, j'entends les vivats, la foule qui exulte,
Ses yeux qui suivent notre sillage, ce vaisseau conquérant et audacieux.
Mais ô cœur ! cœur ! cœur !
Ô tous ces rivaux qui nous craignent
Sur ces stades où tu nous mène mon Capitaine,
Dressé, en feu et plein de vie.
Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! Lève-toi pour écouter les chants.
Lève-toi: pour toi les drapeaux se balancent, pour toi les fanfares trillent,
Pour toi les bouquets et guirlandes enrubannées, pour toi les gradins noirs de monde,
Elle appelle vers toi, la vague ondulante, leurs visages passionnés se tournent:
Ici, Capitaine; exemple et guide
Ces bras qui plaquent passent et marquent
C'est un rêve que bientôt, à la fin du bal
Ces bras soulèveront la timbale.
Mon Capitaine ne parle pas trop, son exemple se suffit;
Et il est encore tant de tempêtes à affronter.
Le navire est ancré sain et sauf, périple automnal clos et conclu.
De cette première traversée le navire rentre victorieux et invaincu.
Ô supporters, exultez, et sonnez, ô bandas !
Mais le meilleur est encore à venir,
Ô tous ces rivaux qui nous craignent
Sur ces stades où tu nous mène mon Capitaine,
Dressé, en feu et plein de vie.
L'auteur de "Feuilles d'herbe", auteur inconnu pour moi, texte bien écrit qui résume bien l'enthousiasme du pays pour son équipe retenant son souffle pour la victoire finale.
SupprimerWalt Whitman, mazette! Bravo pour ce beau texte qui m'a fait penser à:
RépondreSupprimer"O combien de marins, combien de capitaines - Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines, - Dans ce morne horizon se sont évanouis! - Combien ont disparu, dure et triste fortune!", de notre cher Victor.
Magnifique inspiration, Cardiff
RépondreSupprimercomme l'entrée de Jalibert, une inspiration concluante ! Quant aux justifications de FG sur NTK, pitoyable.
SupprimerC'est drôle, mais je ne te voyais pas adepte de W.Whitman. Comme quoi, on ne connait pas les gens, pour employer une formule éculée. Du coup, H.D. Thoreau dans la foulée, Waldo Emerson et, pourquoi pas, parmi d'autres, Stig Dagerman....? Mais il est vrai que tu es un adepte de la nature....
RépondreSupprimerEclectique Nini...
RépondreSupprimerPasser de Boby Lapointe à Walt Whitman, ça ouvre l'oeil, l'oreille et l'horizon.
Hello à tous,
RépondreSupprimerAdepte bien loin de ça, c'est le film "le cercle des poètes disparus" qui m'a ouvert une fenêtre de curiosité dans la ligne bien établie de mes lectures, qui était déjà très éclectique de Boris -à jamais le plus grand dans mes envies et mes plaisirs- à A.Patton, S.Hassel Y.Gibeau et d'autres, le classique m'étant assez hermétique.
Je connais très modestement ces auteurs, pour W.W je suis fan de son rapport à la nature, pour l'ensemble je saisis cependant bien qu'ils devaient être très malheureux de comparer leurs préoccupations et leurs envies à la situation du monde, toute à leur opposée, ce qui amena d'ailleurs au suicide l'un d'entre eux.
Allez, là je re-lis les bienveillantes, dans la veine des choses qui n'incitent pas à la bamboula, et pourtant cette lecture de choses affreusement innommables, très curieusement, déroule sa trame et ses personnages d'un bizarre et lancinant trait, ce qui ne laisse pas de m'interroger, est-ce si bien écrit et mis en forme(s) ou est-on (suis-je) emporté à la surface des choses sans y distinguer leur noirceur, pourtant contenue dans chaque mot ????
Allez, et toujours en fil rouge Tautor et l'équation NTK/JAJA, pour ce qui est du FG de pacotille là, patience, à la première défaite on le passe sous les fourches caudines !!!!!!!!!!!!!!
Pas d'équation, tout le monde est d'accord pour dire que NTK n"était pas au niveau international après 6 semaines d'interruptions. Quant aux arguments de FG, ils sont dévoyés et bien loin de l'objectivité requise. Mais bon ça plaît. Mieux vaut pour lui de gagner la CDM comme pour les joueurs effectivement.
SupprimerDans le genre:
RépondreSupprimer-"L'écriture ou la vie" de Jorge Semprun. Remarquable.
- Et, "Vie et destin" de Vassili Grossman. Monstrueux.
https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Des-joueurs-victimes-de-commotions-lancent-un-recours-en-justice-contre-la-ffr-et-la-
RépondreSupprimerPeu à peu, on y arrive et il faudra bien apporter des réponses scientifiques, cohérentes et ne plus se voiler la face sur les pathologies liées aux commotions.
Ce qui étonne, qui m'étonne, c'est que tous les plaignants qui ont subi des commotions à répétition ont tous, au fur et à mesure des incidents, passés les fameux test HIA et ont été autorisés dans la plupart des cas à reprendre le jeu, avec ensuite une courte période de "récupération", et que la répétition des protocoles commotion ne soit pas prise en compte sur la durée.
SupprimerLes encadrements médicaux nuls ou complaisants ???
Et puis c'est quoi ces tests HIA ???
Qui décide en championnat, à l'Européen, à l'International ????
Les test HIA 1,2 et 3, tu les trouves sur internet. On teste la mémoire, l'equilibre. Les joueurs connaissent par coeur ces tests. Donc un biais. Si tu as lu les commentaires plus hauts et sur le post précédent, j'explique ce qui serait plausible de faire. Aujourd'hui chacun se protège à sa façon. Mais au delà de la médecine, ceux qui font les règles du jeu sont autant coupables pour ne pas tenir compte de l'évolution des morphotypes des joueurs, de la vitesse, des impacts et des lésions neuro musculaires. On ne parle jamais des casques, pas glamour. Pas de suivi longitudinal par la médecine du travail sur la biologie, l'iconographie, etc. Ceci est sous la coupe des labos partenaires de la LNR et de la FFR comme pour les radiographies, les avis spécialisés, ça ne sort pas du sérail pour éviter toutes polémiques. Entrei amis, c'est plus sympa et rassurant. Sais tu qu'un jeune joueur du CO, espoir du club, a été sacrifié sur l'autel de la santé et personne 'e le sait car l'argent achète tout, le silence en particulier. Voilà un aperçu d'un monde austère.
SupprimerEt je rêve du jour ou un joueur pourra faire le choix de refuser une feuille de match pour revenir en forme de blessure, et par la même protéger sa santé aussi bien physique que morale.
RépondreSupprimerIl peut le faire, ne jouera plus et changera de club car mis au placard, les exemples ne manquent pas.
SupprimerC'est pourquoi ça reste un rêve
RépondreSupprimerJe rêve du jour où le Rugby se cuisinerait a la même sauce, des mini-poussins de Pessac Alouette jusqu'à l'equipe fanion deToulouse !
RépondreSupprimerJe doute que Cudmore ou Haymann , liste non exhaustive, n'aient pas une bonne part de responsabilité dans la dangereuse gestion de leur carrière.
Allez, je rêve de douter toujours .
Si tu peux Jan Lou, lis l'interview d'Haymann dans l'Equipe.
SupprimerElle apporte plein d'éléments qui, notamment, nuancent clairement la responsabilité des joueurs dans ce qui peut leur arriver sur un terrain.
Pour synthétiser: ils savent en signant qu'ils vont prendre des pains, que le corps va souffrir et devoir faire avec ça, pas nécessairement (de manière aussi documentée et avertie que, par exemple, l'encadrement médical du club) que les dégâts sur le cerveau peuvent être irréversibles, et pas nécessairement dus aux gros chocs visibles, mais à la répétition des petits.
Que beaucoup de joueurs terminent leur carrière sans dégâts (apparents) ne minimise pas ce qui arrive à d'autres.
Le rugby est pro depuis 25 ans maintenant, on a du recul là-dessus et encore plus pour des sports comme le foot américain encore plus violent sur ce point et documenté depuis longtemps par une littérature scientifique fournie.
Il est temps de se poser les bonnes questions; on ne peut pas revenir en arrière sur l'évolution des gabarits et de la condition physique, la vitesse du jeu. Par contre, dans l'adaptation des règles (permanente dans ce jeu dont elles sont l'essence), il y a de quoi faire. Appliquer bien plus strictement celles déjà existantes serait un grand pas. En protégeant le jeu, on protège les joueurs.
Haymann, Cudlore, Skréla, et quelques autres sans parler du monde amateur ou l'obscurantisme règne. Tous ces joueurs relèvent de la médecine du travail et du médecin de prévention dans les clubs qui n'est pas le médecin terrain. D'où le flou artistique. Les données publiées sont des données de cohortes rien de plus.
SupprimerD'accord avec vous deux, le "duo en ou".
RépondreSupprimerDeux choses;
1- Quand Michel Crauste disait: "On fera de vilains vieux", c'était "juste" pour parler de la structure corporelle, un peu cassée de partout...Pas des cerveaux. Le jeu d'alors n'était pas de percussion à l'américaine comme aujourd'hui; inutile de développer plus.
2- Pour ce dit cerveau, j'ai entendu parler du port d'un casque...!!! Non, Pipiou a raison quand il parle des règles. Depuis que le rugby existe il a toujours modifié ses règles pour améliorer un pan ou l'autre du jeu. C'est le moment pour ce problème des percussions récurrentes et en augmentation constante depuis les années 2000.
Oui, Pipiou,je ne cherche pas à exonérer les clubs de leur responsabilité, qui est capitale.
RépondreSupprimerL'aliénation du sport , un truc de praticants,vers le produit de consommation qu'il devient est même une de mes fixettes.
Nous avons déjà depuis longtemps évoqué ici le foot US et ses dérives, les "actions collectives " qui ont abouti aussi.
Parce qu'on doit condamner ceux qui jouent avec la vie des autres.
Pour autant nombre de joueurs sont maintenant parfaitement au courant des risques qu'ils prennent, en effet on commence à avoir du recul!
Alors défaut d'encadrement, manque de réfection,ambition démesurée, faire bouillir la marmite...,peu importe, mais la théorie des braves moutons innocents envoyés au sacrifice je n'y crois pas trop!
Allez Chevreuse
AH bin tiens, voilà que l'on nous annonce de l'inédit en la matière (grise ??), et c'est chez nous à l’hôpital Pompidou de Paris, qui réalise actuellement une batterie d’examens chez des sportifs et sportives récemment commotionnés afin de tester chez eux un nouveau traitement innovant. J'avoue n'avoir pas tout compris, je compte sur Tautor pour nous expliquer mieux, m'enfin il s'agirait donc d'une stratégie thérapeutique novatrice et fondée sur une exposition à la lumière infrarouge.
RépondreSupprimerCe qui est amusant, enfin, oui, bon, savoureux dans l'article, c'est qu'ils expliquent que " ... pour avancer dans leurs recherches et peaufiner leur technique, les chercheurs ont aujourd’hui besoin de davantage de volontaires, pas compliqué faut juste avoir été victime d’une commotion il y a moins de trois jours et être majeur, vont pas manquer de candidats dis-donc !!!!!!!!!!!!!!!
Allez, oui, parfois du mauvais esprit, mais depuis l'début monsieur l'arbitre !!!!!!!
Je suis quand même surpris que personne ne parle du "Noble Art". Il serait facile de s'appuyer sur les effets volontaires de la Boxe dont le but est de démolir son adversaire en lui tapant sur la tête. Depuis le temps qu'elle existe, il doit bien y avoir des résultats et des statistiques....
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