samedi 19 juillet 2025

Comme les pierres

Posons avec soulagement un point final, sans risque de se tromper car s'en est terminé d'une saison ovale bien de chez nous, aussi longue que les tables à rallonge qu'on installe sous les arbres, l'été, pour accueillir les amis et la famille à l'heure du pastis et au son des grillons, sauterelles, criquets et cigales, selon. Mais à la notable différence des hémiptères du sud et du midi, le rugby tricolore constitué un peu n'importe comment sous un maillot bleu pour satisfaire à des obligations contractuelles n'a pas fait grand bruit. Il est même passé sous les radars estivaux, compte tenu de sa diffusion cryptée. C'est peut-être mieux ainsi.

Il n'y a pas grand chose à retenir de ce voyage au pays du long nuage blanc des maillots noirs, périple impossible d'affubler du nom de "tournée" puisqu'il ne s'agit que d'une série de trois test-matches sans rencontres intercalaires face à des provinces ou des sélections, comme c'est le cas pour les Lions britanniques et irlandais qui se coltinent au même moment l'intégrale des représentations rugbystiques australiennes, sans oublier une invention de dernière minute composée d'aborigènes et de guerriers du Pacifique pour palier, mardi, le forfait des Melbourne Rebels en cessation de paiement.

En sélectionnant contraint et forcé par le dictat du calendrier domestique l'arrière-ban du Top 14 pour offrir une ou deux sélections à quelques valeureux troupiers méritants du Championnat comme Napoléon Ier décernait des médailles à ses fidèles grognards, Fabien Galthié sait désormais pouvoir compter sur un deuxième-ligne au poste de numéro huit en cas de besoin et sur un arrière-ailier que les observateurs néo-zélandais en mal de superlatifs comparèrent à Serge Blanco, ce qui reste tout de même un peu exagéré quand on connait la place qu'occupe notre Pelé du rugby dans la mythologie ovale.

Pour le reste, trois défaites de faible relief si ce n'est du courage en défense - comment faire autrement quand on n'a pas le ballon en mains ? - et quelques éclairs, voire un ou deux moments d'espoirs au moment de mener au score, offrent peu. Depuis Dunedin en 2009, l'exploit se fait attendre. Cela dit, aucun d'entre nous ne sera surpris par ce gâchis : on ne part pas défier les All Blacks chez eux en série de tests avec une troupe de néophytes, nonobstant le talent affiché par certains d'entre eux. Certes, le rugby français dispose du plus grand, riche et profond réservoir de joueurs au monde, mais la formation ne suffit pas : pour remporter des matches d'importance, pour répondre présent aux rendez-vous fixés, une équipe doit disposer de ressorts stratégiques que, visiblement, ce XV de France "bis" voire "ter" - n'en déplaise à son coach - n'avait pas.

Il n'y a pas beaucoup d'enseignements à tirer de ces trois tests perdus - 14 essais à 7 - dans la perspective de la prochaine Coupe du monde, celle de 2027 qui se disputera en Australie, même en essayant d'être le plus positif positif pour ne pas insulter l'avenir... Mais l'objectif est si lointain qu'il est vain d'imaginer disposer aujourd'hui des leviers utiles pour soulever ce trophée jusqu'ici inaccessible. Laissons donc cette parenthèse néo-zélandaise reposer là où elle se trouve, c'est-à-dire au milieu de nulle part, et profitons plutôt de la chaîne L'Equipe - c'est gratuit - pour suivre la tournée de l'élite britannique et irlandaise au pays des Wallabies. Elle, au moins, a remporté un test-match, le premier, en érigeant une heure durant un mur hermétique avant de se relâcher au moment de l'entrée de remplaçants australiens bien plus toniques et inspirés que les titulaires.

En 1979, Jean-Pierre Rives avait tancé le jeune Serge Blanco lors de cette fameuse tournée en Nouvelle-Zélande au motif qu'il n'avait pas cherché à passer du statut de remplaçant à celui de titulaire, laissant à Jean-Michel Aguirre, voire à Jean-Luc Averous et Frédéric Costes, l'honneur d'affronter les All Blacks, préférant découvrir du pays. Serge Blanco n'a pas oublié le coup de gueule de son capitaine flamboyant, et c'est ainsi qu'il devint quelques mois plus tard l'étoile du XV de France et ce pendant plus d'une décennie. Mais y avait-il cet été un Rives inspirant pour booster les jeunes pousses tricolores ? Je n'en suis pas certain. 

Il leur reste pour finir l'été la lecture du dernier ouvrage de Jean-Paul Basly, Elastoplast 70, publié aux éditions La Biscouette, dont je vous livre un extrait, chronique sous le titre Perdu...On a perdu...On est perdus... :  "Et parfois il restait, pierre dans le silence. Vide, impuissant, surtout convaincu que ce temps avait été perdu, qu'il lui avait été offert mais qu'il n'avait pas su le prendre à bras le corps. Un peu comme ces amours impossibles, cette femme que l'on a si peu connue, à peine entrevue mais dont on avait senti, dès le premier regard, qu'elle nous était peut-être depuis longtemps destinée. (...) Ainsi étions-nous parfois dans ces vestiaires, assis dans les voix à peine perceptibles des amis, les coudes sur nos genoux, la tête basse, les yeux cherchant loin entre les silhouettes étrangères, comment et pourquoi on n'avait pas agrippé cet amour-là. Et combien on se retrouvait alors, pauvre âme sans écho, solitaire. Nu. Et malheureux comme les pierres."

55 commentaires:

  1. On a tous dans le cœur un Marcel pas oublié
    Qui a bouffé la feuille d'un essai pas transformé.
    Tous.
    Mais ces océans de tristesse annoncent toujours des tsunamis de bonheur, débordant les rues du village et remplissant nos mémoires, ainsi va la vie du joueur.
    Chaloupée la plume du sieur Basly!
    Allez, comme un arrière de Biarritz.

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  2. Certes cette tournée n'était pas la plus belle femme suggérée...
    Encore fallait-il avoir les bellâtres qui allaient la faire chalouper.
    Sachant que 7 marins embarqués reviennent certainement malheureux comme des pierres de n'avoir pu caresser la peau d'un vague test. Juste aborder cet air particulier du pays, juste caresser la fougère. Seul blind test.
    Une tournée tournant pas au vinaigre comme l'année dernière mais quelques enseignements sur l'abnégation défensive du groupe à défaut d'offensive. En Zélande, compliqué pour obtenir un permis de transport de ballons en mains étrangères. Et disons certaines confirmations sur la capacité à faire partie du groupe des 23, comme pour certains, de ne pas en faire partie.
    Après tout, c'est quand même aussi l'objet de ces tournées, n'ayant plus aujourd'hui leur charme d'antan avec programmation de 2/3 matchs contre des sélections.
    Et puis disons le, l'incapacité qu'on le veuille ou non d'envoyer la plupart des équipiers premiers vu le contexte speed dating du T14.
    Les britts y arrive encore apparemment.
    Se risquent pas trop contre l'Australie qui n'arbore toujours pas les gênes d'une recomposition redoutable du temps des Campese, Farr-Jones, Linagh, Poidevin, Eales et consorts.
    Et s'en sortent moyen sur le 1er test.
    Mais c'est la grande tournée des Lions... C'est comme ça qu'on nous l'a vend.
    Allez, on a failli voir le rythmé chaloupe d'Atissogbé, peut-être future doublure d'une rame tombée sur un os.
    Mais pas de JPR pour le haranguer.
    Sinon, reste plus effectivement que la table de camping, le Ricard ou 51 au choix (faut bien 1 banc, aussi), et les cigales chantant tout l'été. En cherchant toujours les bonnes fourmis 🐜 travailleuses pour être enfin fort aise.

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  3. Hello,
    L'estive pas propice à l'intérêt de la chose ovale, surtout quand notre fédé vend si mal les quelques événements qui subsistent, et déjà enfoncés-enlisés par la petite balle jaune ici les forçats de la route là et tous les jeux du soleil.
    Pas d'argent pas de cuisse disait le Georges, mais y'avait des palliatifs, ici c'est donc pas d'pognon pas d'télé pas d'rugby et pas d'roue d'secours, bon, on s'en tape un peu pac'que franchement du rugby-pognon 12 mois sur 12 indigestion. Et c'est pas mieux du côté des Lions, même si d'aucuns nous la vendent à l'ancienne, trop c'est trop je sais pas vous mais on sature de l'ovale en ces temps de bling-bling non ????
    Allez, des nouvelles de la Corrèze où l'ami Marcel et votre serviteur sont toujours à la poursuite s'un premier tournoi, les chaleurs de l'été poussant plus vers les comptoirs réparateurs que les terrains torturateurs.
    Sans ça, autour ça organise plein pot des tournois de rugby à 7, à toucher, aux flyers, en familles ou en équipes, sur des terrains de béton 37° à l'ombre et des recettes boissons remplissant de satisfaction les clubs organisateurs, qu'en penser ???
    Et les clubs pros de notre rugby ont déjà repris la prépa de la saison qui s'annonce, je sais pas combien de temps encore tout ceci durera, ça vous inspire ???
    Bon été à tous.

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  4. trop de trop , tue le trot ....au galop pour trop de rugby , trop de sport , trop de soleil , trop de touristes , trop d'emmerdeurs .....
    le rugby aujourd'hui c’est comme si tu avais Ava Gardner tous les matins au café , tu ne la verrai plus alors qu'elle est sublimement belle , alors qu'elle est un rêve , un mythe , une icône ....et pour qu'elle reste cela il ne faut la voir qu'avec parcimonie pour entretenir la beauté de sa présence. Le rugby s'est pareil , je n'ai vu aucun match de la tournée et je dois avouer que je m'en foutais complétement ....
    J'ai écris Ava Gardner mais j'aurais du écrire Lauren Bacall dont je suis tombé amoureux quand j'ai vu son regard dans "le port de l'angoisse" , je n'ai jamais vu rien de plus beau que ce regard jeté a Humphrey Bogart!
    Rêver fait du bien et cette tournée n'avait rien d'un rêve quand on a connu le 14 juillet 1979....

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  5. Oui, bon, Ava le matin c'était pas toujours sublime non plus, hein !
    Allez, Lauren par contre je sais pas .

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    1. Tss tss...
      Pas touche à Ava !

      (allez, une histoire -peut-être- vraie que l'on m'a raconté: y'a longtemps, un musicien de jazz croise la belle Ava dans la nuit parisienne, et, ma foi, le courant passe; RV est donc pris pour le lendemain soir, avec prolongations éventuelles, mais à ce jour la belle Ava attend encore: au moment de partir, la vieille guimbarde du musicos refuse obstinément de démarrer. Comment rater un rendez-vous avec la lune...)

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  6. Bon les gars vous êtes à la buvette des vieilles charrues côté qui va être démontée vu les panneaux de travaux de rénovation d'en haut. Allez, lachez PS la main courante...😃

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  8. Et une ITW de Dupont dans le Midol remarquable.
    Son rapport à la victoire, le savoir gagner moche, l'adaptation permanente à l'adversaire, tout y est !
    Allez Toto

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  9. Vu Afsud/Géorgie en replay. Des géorgiens venant concurrencer les sudafs physiquement mais pas tjrs payés car mauvais choix (1 essai mangé par Niniashvili) et un arbitrage plus favorable à l'Afsud, sur 2 en-avants dont un aboutissant à essai, 2 placages dangereux non sifflés, 2 en-avants limite sur chandelle, 1 grattage géorgien non accordé, 1 grattage sudaf illicite tout ça non revu à vidéo

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  10. Cher Sergiashvili je m'appelle Jan Low Van De Boer et ne partage pas votre point de vue .
    Parce que 50 grains, tout de même, ça arrange pas les valises.
    Plus sérieusement on peut penser qu'une équipe largement dominée se met quasi automatiquement plus souvent à la faute,on peut pas trop lui en vouloir.
    Allez, sont souvent " bien " arbitrés , les Bocks, vrai....

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    1. J'avais pas pensé à Sergiashvili mais pourquoi pas. Chui pas de l'est, j'espère pas encore être à l'ouest.
      Sinon, en novembre va falloir en trouver un bon (arbitre) contre les boks à bière pour leurs faire 1 joli cercueil

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  11. https://www.lequipe.fr/Rugby-a-7/Article/Avec-laure-bontaz-la-choregraphe-qui-a-porte-le-rugby-a-7-tricolore/1580413 vraiment très interessant, à lire bien sur , mais article pour les abonnés

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  12. Beau second test entre Australiens et Lions.
    J'ai beaucoup aimé le jeu australien, la vitesse dans les relais entre avants lancés, la transformation rapide sur le large ensuite. De quoi en tirer des enseignements, malgré leur défaite logique, fusse à l'ultime minute, tellement les Lions étaient physiquement au-dessus.

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    1. Pas vu, mais les Austaliens semblent en progrès, c'est une bonne nouvelle.
      Par contre le fameux déblayage dont auquel qu'on cause tant et visionné attentivement est parfaitement légal, non ?
      Allez, quesss t'en penses ?

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    2. Il semble pas pénalisable...
      Mais j'aime pas trop l'arrogance (bien british des îles) des Lions qui sont pas non plus les rois de la forêt à mon sens.
      Les Australiens sont tjrs en reconstruction, en difficulté de trouver de l'effectif avec le Xlll tjrs bien prégnant chez eux et d'autres sports.
      Voudrais bien les voir contre les sudafs où il faut quand même bien serrer les boulons et les fesses aussi. Eux font pas dans la choré comme le 7 tricolores...
      Allez, chacun ses valeurs, non ?

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    3. Pour le déblayage, étant donné que l'australien était carrément plié en deux avec la tête au niveau des genoux (ou pas loin...), je vois mal comment éviter un choc avec la tête. Comme l'a dit Wayne Barnes, "Il est important de rappeler que chaque contact à la tête ne signifie pas nécessairement un jeu dangereux". C'est ce qu'a décidé Piardi en accord avec ses assesseurs (pas des moindres: O'Keefe et Amashukeli, + Gauzin à la vidéo).
      Il faudra sans doute revoir l'arbitrage de tout ce qui en terme de faits de jeu tourne autour de la tête, parce qu'actuellement l'interprétation est systématiquement en faveur du joueur attaquant, en avançant -de façon très légitime au demeurant- des arguments de sécurité du joueur; or cet argument vaut également pour le défenseur (c'est pas rare que le défenseur ait lui-aussi une commotion ou une blessure), et j'ai souvent vu des actions où c'est plus le porteur du ballon qui dans sa gestuelle en fonçant tête en avant provoque la faute et vient au défenseur plus que le défenseur ne monte sur lui.
      C'est peut-être avec des décisions comme celle de Piardi que cette systématisation pourrait s'infléchir...

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  13. Le législateur a tendance à punir plus facilement celui qui est a l'origine du choc, a priori le défenseur , presque par définition.
    C'est donc avec cette menace sur le dos qu'il doit faire le job, tenter de stopper ou au moins ralentir la progression adverse, c'est quand-même dans l'ADN du Rugby.
    Pas facile surtout si la cible est en effet pliée.
    Et sur ce coup le mec joue parfaitement, pas de choc de têtes , un déblayage efficace, une entrée en mêlée quasiment.
    Bonnes intentions, excellent arbitrage circulez. ...
    Allez, l'ADN que j'vous dis, alors !

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  14. Pour pas être pénalisé, Erasmus tjrs sur le coup pour étudier les contournements, dans l'ADN de la marge et sa limite.
    Allez Mc Caw bientôt en consulting,
    et une nouvelle race de coaching...

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    1. Et les cerveaux de la Visma-Lease a la taqueutique, comme ça pas de jaloux, même Erasmus n'y comprendra kedal ?
      Allez Chevreuse

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  15. Toujours dans le cadre du jeu dangereux et de l'arbitrage aussi,
    j'ai remarqué que dans ces tests tournées hémisphères sud, l'arbitrage a fait peu appel à la vidéo (sauf pour valider ou pas 1 essai).
    Témoin encore le talonneur Lions qui vient de prendre 4 matchs pour déblayage dangereux sur l'ouvreur australien, après coup sachant qu'aucune vérif vidéo n'a été demandé par l'arbitre.
    Bon, il va faire appel, mea culpa d'habitude j'me contrôle, et y sera pas suspendu 4 matchs.
    Sur le dernier test Lions/Australie 4 joueurs sortis sur commotion...
    Allez y prennent une commotion mais y z'y reviennent les bougres.
    Pas si malheureux que çà comme les pierre🤔...

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    1. Puisque ça existe autant tacher de s'en servir au mieux,ou plutôt au moins mal.
      Valider les essais litigieux, on ne reviendra pas dessus, c'est acquis, et si les arbitres ne l'utilisent que pour ça les matchs ne seront pas trop dénaturés.
      Pour le reste, jeu déloyal, brutalités en tous genres la vidéo peut être très dissuasive mais pas intrusive.
      Deux cas de figure :
      L' Arbitre est sur de l'infraction, jaune ou rouge, rien de changé.
      Il a un doute, bunker ( le nom est con mais l'idée ne l'est pas )et les mecs au chaud , au calme, sans pression , ont dix minutes pour décider, pendant ce temps on joue.
      Allez, l'exemple viendrait du Sud ?

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    2. Dans les nouvelles règles, une bonne avancée: l'attention que les arbitres sont désormais tenus de porter sur les soutiens offensifs, "auxquels il sera désormais demandé de maîtriser le poids de leurs corps et/ou de ne pas s'ancrer mains ou coudes au sol au-delà du plaqué".
      C'est bien, mais un peu malheureux: c'est déjà dans les règles actuelles, qu'il faut simplement appliquer de manière plus ferme (pour ne pas parler des "mains et coudes au sol", qui sont une des causes courantes de pénalité sur le jeu au sol).
      En tous cas, ça va à la fois dans le bon sens en évitant les empilages et le ballon coffré, et dans le mauvais si ça empêche trop de contester les ballons au sol...

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  16. Et Victor Wembanyama, qu'est-ce qu'il vaut en seconde ligne chez les Brivistes?

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    1. Recalé à l'examen, trop grand et n'arrête pas de mettre la main au panier.
      Une commission C.A.B spécialement créée a discuté de ne le faire rentrer que lors de touches, world-rugby a refusé tout net, les instances françaises déjà empêtrées entre cartons orange et vidéo chronophage ont capitulé.
      Suis d'accord avec Jan Lou sur tout.
      Viens de lire qu'on aura le son de l'arbitre dans les oreilles, je trouve ça d'un con, mais d'un C.... Entre les séquences vidéos, le tapage du chargé de l'ambiance et tout l'toutim on finira par aller au spectacle sans que le jeu de rugby n'y ait sa place.
      Allez, c'est l'été, tournoi gaillard de pétanque avec les ceusses du CAB, bin mon cousin z'ont bien fait en sport-études de choisir rugby, à la boule pas glop !!!!!! (Bon, c'est l'opinion de Marcel, mais j'adoube).
      A bientôt avec déjà la reprise qui s'annonce, y sont dingos !!!!!!!!!!!!!!!!!!

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  17. Mon pauvre...
    Déjà, dans mon usine, à Badoit, j'ai vu le problème. Autour des années 90! Jusque là, la production était prioritaire: 80% du personnel dans ce secteur. Depuis, s'il y en a 20%, c'est le bout du monde. Tout le reste, comme des tiques, vit sur la bête: le marketing, les créatifs, les publicitaires , les communicants, la sécurité, l'hygiène....et j'en oublie. Je pense que s'il n'y avait plus d'eau personne ne s'en rendrait compte et çà continuerait à tourner!
    Le sport, c'est devenu pareil....Cà suit le mouvement général...Il fat plaire.
    J'en reste à l'étonnement naïf d'André Boniface devant le spectacle proposé par le Stade Français et Max Guazzini. Cà ne m'intéresse pas, mais je me répète.

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    1. L'eau, depuis le temps qu'on l'a gaspille, je dirais même qu'on l'a sacrifie sur l'hôtel de l'industrie et du merchandising il en coule encore, de moins en moins propre, certes. Bien sûr ça les bassine même pas...

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  18. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  19. pas une simle defaite une derouteun tsunami un Hiroshimaqui a aneanti les Bleues fortent de leurs preparations elles se sentaient aptes a empecher le debarquement des Anglaises
    qui a eu cette stupide idee de ne pas disputer les touches pres de nos lignes sans doute le precheur de la non possesion en croyant eriger une ligne Maginotelles nous contournerent tre s facilement connaissant la maitrise britanique sur ces phases il est etonneant qu apres tant de preparation on n apas de plan ORSEC a quoi pensent ces entraineurs il faut etre tres engage sur ces actions
    que l on me parle deficit de puissance en melee o tient la route sur nos lancers on est bonle sinistre vient deleurs enchainements il ne faut se consacrer
    qu a cela

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  20. Bon bin les filles ont encore été bien prises dans les filets anglais.
    Mêmes erreurs techniques et de gestion, mais pas grave, elles repartent au taf une fois de plus.
    Mais sont-elles bien prises en charge par le team coaching ?
    Et pas plus bonnes que les mecs sur les ballons hauts.
    En plus, sur les attaques 3/4 les anglaises montent très vite en défense et laissent peu d'espace en règle générale.
    Sinon faudrait faire quelque chose pour faire maigrir cette 1re ligne d'androgynes britts, qui commencent à bien jouer les offloads, en plus.

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  21. Androgynes, bodybuildées, robotisée, commandotisées, a l'insu de leur plein gré....peu importe.
    Si c'est l'avenir du Rugby féminin faut il faire partie de la fanfare ou rester sur le trottoir ?
    Aider les clubs a développer un bon Rugby jouable par toutes les gamines qui aiment la beuchigue et les genoux écorchés ça suffirait a mon bonheur.
    Allez , l'avenir de l'homme !

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  22. Je ne vous oublie pas mais avec un reportage par jour à rédiger depuis 2 semaines, je n'ai pas trop le temps de cogiter pour imaginer une chronique décalée. Dans 4 jours, je referme le chapitre L'Equipe après 41 ans d'engagement...

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    1. Oh ben dis donc !
      Une belle tranche de rencontres et d'émotions, Monsieur le passeur d'aventures !
      Allez, bienvenue au club.

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    2. Merci Jan Lou
      Ca faisait quatre ans que je m'y préparais, tranquillement. A 66 ans bientôt, il faut passer le ballon. Quand je suis entré à L'Equipe, s'y trouvaient Denis Lalanne, Henri Garcia, Christian Montaignac (en électron libre), Jacques Carducci (qui en était le responsable), Henri Bru, Francis Delteral, Jean Crépin, Marc Beaupère, Philippe Bouin (plutôt centré tennis), Gilles Lahourcade. Pierre-Michel Bonnot et Stan Tynelski étaient pigistes. Venaient de partir Jean-Pierre Lacour (Figaro), Jean-Jacques Simmler, Jean-Jacques Vierne et Michel Desfontaines.

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    3. Je remplaçais Richard Montaignac, parti à la rubrique athlétisme. A l'époque, nous couvrions rugby, tennis et golf. Ce qui m'a permis d'écrire aussi la petite balle jaune (Connors en fin de carrière interviewant Becker, joli souvenir) et la petite balle blanche (suivre Lee Trevino sur 18 trous)

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    4. Mon premier reportage pour L'Equipe ? Juillet 1995, Jacky Vimond en Allemagne devenant champion du monde de moto-cross. Nous sommes restés longtemps copains et j'aurais pu écrire son autobiographie. Dernier reportage ? Août 2025, France-Angleterre féminines à Mont-de-Marsan.

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    5. Maintenant la question se pose : que va devenir Côté Ouvert ?

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    6. Bah, tu vas avoir du temps pour trouver la réponse...
      (moi aussi, c'est dans 15 jours !)

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  23. Ah ben là il est plutôt en retraite progressive...😄
    Bon après question recrutement c'est juste le plaisir et l'envie d'échanger entre amateurs de l'ovale qui se respectent.
    Mais faut quand même un animateur, un DJ des mots, en démo bien sûr.
    Dans la mesure où il y a suffisamment de contributeurs, of course.

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    1. Ouaip, les vrais clubs house ne meurent jamais.
      Allez, fô un tenancier quand-même.

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  24. Suis davantage intéressé par la qualité que la quantité. Ce n'est pas forum, c'est notre club-house

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  25. Réponses
    1. Merci Bernard. Mais sans L'Equipe rien de cela n'aurait été possible

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  26. Attendez vendredi soir. Je plie les gaules en fin de journée et je vais sans doute avoir assez d'énergie et d'inspiration sous la canicule pour pondre une chronique, la dernière d'une époque, la première d'une autre.

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  27. Quand je constate depuis dix jours que j'alimente seul la page rugby de L'Equipe, je me dis que Côté Ouvert pourrait être quotidien ah ah. Si jamais l'envie m'en prenait. Mais non, je vais laisser l'actualité à mes jeunes collègues et profiter du temps désormais encore plus libre qu'avant.
    En revanche, proposer de temps à autre une interview décalée sans qu'elle soit nostalgique, offrir un support pour un coup de cœur ou un coup de gueule (comme ce fut la cas avec Thomas Castaignède ou Olivier Magne) peuvent être de chouettes alternatives, je pense.
    Parce que, franchement, l'avis de Richard Escot retraité sur le rugby actuel, ça va finir par lasser.
    Je garde toutes les options ouvertes, avant de partir en vacances au Costa Rica. On verra bien à mon retour comme les choses se décantent.

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  28. Mais y nous l'a jouerait presque genre Escortefigue, y nous fendrait le cœur avant de partir au Rica Costa...

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  29. Et bien ça doit te plaire beaucoup ce petit pays d'Amérique Centrale pour y retourner, Alors bon séjour....

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    1. C'est surtout qu'une de mes filles vit et travaille là-bas depuis 6 ans ...

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  30. Bon vent, Richard.
    Le Costa Rica c'est pas ce pays saugrenu qui n'a pas d'armée ?

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