Il ne faut pas désespérer Billancourt mais quand même. Je gage que si, en fait : il ne faut pas hésiter à porter le fer dans la plaie, comme nous y encourage Albert Londres de retour d'un reportage à Cayenne. J'ai hésité à reprendre le fil de mon blog après la lourde défaite face aux Springboks. Lourde parce qu'en supériorité numérique, il n'est pas concevable de s'effondrer ainsi. Je veux bien croire que les internationaux français sont en reprise de saison et pas vraiment rodés, et que les Boks ont déjà un Rugby Championship derrière eux et jouent en affinage, mais se faire humilier de cette façon n'est pas un signal fort alors même que Fabien Galthié fait passer le message d'un jeu tricolore régénéré, amélioré, bonifié, et validé.
Récemment - tout est relatif - les scientifiques ont observé une planète qui dérivait dans le vide intersidéral. Elle est bleue. J'ai attendu avant de l'identifier. Mais après la triste victoire en trompe l'œil du XV de France face à des Fidjiens qui sont juste capables de convoquer leurs émigrés du Top 14 et du Premiership pour constituer une sélection de briques et de broc pour des tests de novembre qui les concernent si peu, j'ai repris le chemin du clavier. Certes, je me suis éloigné de la tribune de presse après quarante et une saisons passées à exercer ma coupable industrie, et le plumitif que j'étais est devenu un spectateur moins assidu. Mon envie aléatoire s'est renforcée après avoir subi ce France-Fidji sans queue ni tête, un test de poulets décapités dont l'analyse pourrait facilement tourner au comique.
Les Boks, fidèles à leur ADN, disposent désormais d'une ligne de trois-quarts galopante et inspirée, ainsi que d'une charnière tranchante qui fait dire à la référence de notre profession, le doyen Henri Garcia, qu'il n'a de toute sa carrière - et il commencé à Combat au sortir de la Deuxième Guerre mondiale - pas vu jouer un ouvreur de la qualité de Sacha Feinberg-Mngomezulu. Certes, mais leur banc est d'une qualité jamais atteinte à ce niveau de la compétition, et on pourrait s'interroger sur qui est titulaire et qui est remplaçant. C'est avec cette profondeur qu'ils sont parvenus à nous dépasser pour finir par s'imposer sur un large score.
Mais que les Fidjiens soient à égalité au planchot avec ce XV de France bien pâle à l'attaque de la seconde période a de quoi vraiment inquiéter. La flèche du temps s'est perdue dans les ronces et il ne reste plus qu'à affronter l'Australie pour sauver les apparences. Passes en touche, ballons égarés, structure de jeu difficile à capter : heureusement, quelques éclairs vinrent donner un peu de relief à ce remugle, sans pour autant parvenir à nous rassurer, et je ne parle pas là de nous enchanter : nous sommes loin du compte. A deux ans de la prochaine Coupe du monde, moment tant voire trop attendu, la mystification n'est plus de mise. Ce XV de France est au plus bas, sans idée, indiscipliné, sans élan, privé de dynamique. Il se repose sur quelques individualités - Thomas Ramos face aux Boks, Charles Ollivon devant les Fidjiens si peu Flying - pour masquer une faillite collective.
Heureusement que World Rugby ne s'intéresse pas aux nations du Pacifique, par ailleurs menacées par la montée des eaux, au point de ne pas forcer de nations majeures à partir en tournées dans ces îles lointaines tout en évitant de se demander si les clubs français et anglais qui recrutent leurs pépites sans discontinuer ne favorisent pas un appauvrissement des ressources locales, sinon ce XV de France de faible amplitude aurait plongé de honte à Bordeaux dans le gouffre que connurent ceux de 2018 à Saint-Denis, c'est-à-dire une défaite pour le moins embarrassante. Mais il faut espérer : on se souvient qu'en 2010, les Tricolores de Thierry Dusautoir avaient pris une raclée mémorable face à l'Australie au Stade de France avant d'accéder au forceps à la finale dans un Eden Park d'Auckland qui n'en menait pas large...
Souhaitons que les coéquipiers de Grégory Alldritt réitèrent cet exploit, et qu'importe là aussi le contexte : s'il faut un jacquerie et mettre Fabien Galthié de côté pour mieux se fédérer, qu'il en soit ainsi. Il lui sera aisé, comme son prédécesseur, de feindre d'avoir été l'organisateur d'événements qui le dépassaient. Ainsi va le sport, jamais avare de rebonds. Je cite Alldritt à dessein, capitaine par intérim, tout comme Gaël Fickou - que les percées de Pierre-Louis Barassi et Nicolas Depoortère ont fait vieillir d'un seul coup - parce que ce XV de France manque d'un leader. Dans le jeu, il a la chance de compter sur un compétiteur de la trempe de Thomas Ramos, râleur impénitent mais joueur de grande classe. Mais comme garant, il lui manque un vrai patron, une figure emblématique, un fédérateur. J'irai jusqu'à dire un totem. Ce que fut Lucien Mias à son époque, lointaine.
Instituteur, ce Catalan mit un terme à sa carrière rugbystique pour se consacrer aux études de médecine et devenir un gériatre de génie. Dans ces années 50 du siècle dernier, il mena ensuite de front le rugby et sa profession. Le XV de France lui doit sa première page d'histoire, en 1958, sur le sol sud-africain. Nous aimerions tant que 2027, en Australie, soit ainsi l'occasion pour les Tricolores d'entrer dans la légende en ramenant le trophée Webb Ellis du côté de Menton. Le 26 novembre, réuni au Sénat, le jury du prix La Biblioteca décernera un Brennus symbolique à l'auteur du meilleur ouvrage de rugby de l'année 2025. Là aussi, l'inspiration fait foi.

Cher Richard, j'apprécie pour ne pas dire j'adore ta reprise de plume qui déjoue la routine du silence pour laisser place à ton cri du coeur, qui conjugue lucidité et douleur.
RépondreSupprimerJe me disais, avant de te lire, que je ne voulais plus entendre les propos déplacés qui nous entraînent à nous mobiliser autour de la croyance que nous arriverons à gagner la prochaine coupe du Monde. Et autant je crois que parfois l foi dans un succès improbable est une étape fabuleuse avant la dite victoire, autant pour l'instant, j'encourage le staff à avoir des propos plus modestes et réalistes. Je crois profondément au travail de fond, humble, discret, persévérant et non au mensonge médiatique face auquel nous ne sommes pas si dupes !
Content de te retrouver par les contributeurs, cher Philippe. Ton travail sur le lien carrière pro rugby et entreprise a été pour moi très inspirant et ta confiance nourrissante. Homme de foi, tu pourrais nous dire en quoi il faut croire pour accéder au Graal ovale.
SupprimerBien cher Richard, aux côtés de toutes les autres bonnes ou meilleures idées, je n'en aurai qu'une : ce serait que le staff délègue aux joueurs la moitié du temps de préparation à inventer et visualiser toutes les actions de jeu , les plus folles ,innovantes et imprévisibles possibles pour dérouter l'adversaire, les entraîner sur l'inédit. Et gagner ainsi en faisant en sorte que l'adversaire soit désorienté et perdu. Pas facile, difficile de croire que c'est possible, mais c'est là ma foi dans le french flair. Tout le travail méthodique, rigoureux ,analytique, statistique est une belle base comme pour le musicien qui excelle dans ses gammes. Le vrai genie, le virtuose, est de s'en libérer ensuite pour produire le totalement déconcertant, fascinant et envoûtant. Que le staff ose abandonner leurs prérogatives pour se concentrer à être le support à la libération de cette créativité.
SupprimerRichard, heureux que deux sorties bien médiocres de l'EdF te fassent replonger dans l'écriture d'une chronique.
RépondreSupprimerPar contre j'aurais imaginé que cette jubilación, t'aurait fait passer "ce truc" dont je vais finir par croire qu'il te gâchera continuellement un certain sentiment de plénitude de journaliste chroniqueur des épopées du XV de France.
Bien sûr que tout reste possible, mais à cet instant T, autant que d'imaginer les Fidji en finale en 2027.
Tout comme serait possible une rencontre contre le pays hôte en 1/8eme et pourquoi pas une élimination.
En effet l'EdF sortira probablement en tête de la poule E ou F et rencontrera forcément un deuxième de poule qui pourrait être l'Australie (qui ne sera pas protégée car au delà de la 6eme place).
A moins que l'Australie soit tirée au sort dans la poule de la France, place la France en second qui peut potentiellement rencontrer l'AfdS dès les huitièmes (AfdS premier poule A et France second d'une poule E)
Cf règlement des phases finales aussi confus et complexe que certaines règles.
Vivement le 3 décembre qu'on puisse imaginer les scénarios probables pour les 1/8eme
A cet instant T, on peut donc aussi dire que au vu d'un match comme celui de hier soir, un mauvais tirage au sort et hop, une absence inédite de l'EdF en quart de finale d'une coupe du monde est relativement plus probable que de la voir soulever le trophée.
Donc pensons d'abord à ce tournoi 2026 ou dominer l'Europe par l'obtention d'un grand chelem, serait déjà un bel objectif.
En espérant y retrouver en pleine possession de ses capacités, un R.NtMack peu à son aise.
https://www.world.rugby/news/1017765/rugby-world-cup-2027-all-you-need-to-know-about-the-draw-format-pools-and-dates
cette victoire ne rassure en rien une vive entame grace a la lethargie des fidjiens puis la domination sans conteste des iliens demontrant la faiblesse collective
RépondreSupprimerMeme si le soudeur FG avait a sa disposition les joueurs durant en an ils nen seraient pas meilleurs
c est sa conception du jeu qui denature notre rugby le cas Ntamack est flagrant transparant fantomatique reduit a ne faire que 2 belles passes par match
heureusement que OLLIVON a rayonne une ode au beau jeu avec lui
FG enfume digne pendant du malfaisant Laporte
sa legitimite a regner se pose avec urgence
Tous ceux qui ont côtoyé FG connaissent ses qualités de technicien mais aussi ses carences managériales et son manque d' humilité qui à terme déservent le fonctionnement de son groupe. Au delà de ce constat, j' ai l' impression que " le projet de jeu " n' évolue pas et que les joueurs sont prisonniers d' un système. Le rugby moderne doit être novateur pour pouvoir mettre en difficulté des organisations défensives de plus en plus hermétiques et agressives. Erasmus et son staff ont une longueur d' avance dans ce domaine. Le tournoi qui s' annonce peut s' avérer positif avec un calendrier favorable et le retour du Messie Dupont. Pour 2027 ....
SupprimerBonjour à tous, comme souvent -toujours- au lendemain d'une rencontre des choses à dire et des commentaires à faire on en a plein la besace. D'abord vous dire tout le mal que je pense du duo comicos-ineptes (inaptes ?) aux commentaires, particulièrement dommageable pour les ceusses qui découvrent le rugby à travers eux et qui, fatalement ..... Vont vite voir ailleurs. Bon, y'a plus de Roger et Bala pour mettre la tsf, c'est bien dommage.
RépondreSupprimerCôté terrain, pas facile non plus garder son intérêt très éveillé devant le jeu proposé par les uns et les autres.
Dans notre EDF, encore et toujours des lignes arrières qui ne savent pas/plus attaquer, injurient la notion de profondeur et de passes dans la course et surtout n'ont plus aucune capacité d'adaptation à l'adversaire, restant otages/prisonniers des tactiques (pourtant minimalistes) sans doute répétées à outrance dans tous les stages et rassemblements, lesquels ne semblent pourtant pas si profitables au jeu. Pourquoi tant d'inhibitions chez des joueurs talentueux mais comme bridés en sortant de l'atelier, pardon du CNR ??
Plus collectivement, quels manquements en défense, la défense c'est dans la tête qu'ils disaient les éducateurs de gamins à Noisy Le Sec, un geste d'engagement sans calcul, et la défense c'est souvent le geste du plaquage tout bonnement, mais toujours ce sera un engagement sans faillir sans calcul . Pourquoi nos joueurs ne sont pas -tous- disposés mentalement à cet engagement, j'avoue que ça me dépasse de beaucoup, chaque dimanche ici sur les terrains pelés bosselés inclinés je vois de jeunes joueurs, comme nous étions pour beaucoup d'entre-nous je pense, s'envoyer comme des malades pour une mousse sans faux col à la fin, retrouver de la simplicité dans leur vie et leur rugby me parait salutaire pour nos professionnels gavés repus des mannes de notre trop fameux (fumeux ?) top.14.
Enfin, beaucoup de carence collective qui n'est, à mon sens, que le résultat de carences individuelles criantes, dues pour certains à une sorte de désinvolture voire de suffisance alimentées par la médiatisation croissante qui installe les joueurs dans un bien-être qui leur fait croire que tout arrive sans effort, en tout cas sans trop de ceux-ci.
Perso, les prestations de Ramos et N'tamack ne me convainquent guère, pas plus que celles de nos piliers, de Penaud à un degré moindre, mais quelle différence avec l'appétit et l'envie d'Olivon et Bielle-Barey par exemple.
Il est vrai que la CDM n'est plus très loin, que voir globalement et entretenir le projet pour cette compét' parait logique, vrai aussi qu'avec les blessés de fort tonnage du moment ça laisse sur la touche bon nombre d'atouts, mais je crois qu'il faudrait dans ce milieu fermé et auto-satisfait, quitter ces consignes de jeu programmé, pré-établi, figé codé bloqué sur l'application bête et stupide de pseudo-tactiques ne répondant à aucune exigence du jeu tel que proposé par l'adversaire, la pluie, les lignes, le ballon et tout l'toutim, bref rendez le jeu aux joueurs, il vous en sera reconnaissant.
Allez, chaque semaine je vois le CAB s'enfoncer doucettement dans le marasme, avec un rugby triste à mourir, employer le mot triste en parlant de rugby, voyez la profondeur du mal !!!!!!!!!!!!!
Allez, les commentateurs à la lanterne et sus aux Kangourous.
De bric et de broc...quant aux briques le rugby français en montre un bon nombre de solides, sauf que pour en faire une oeuvre solide il faut un bon liant et donc un bon maçon , qui actuellement ne sait pas trouver le dosage
RépondreSupprimerComme le week-end dernier une bonne entame (tout n'est donc pas à jeter) et puis ça se délite. Et pourtant les joueurs sont d'élite... ils récitent ce que le prof Galette leur a demandé. Face à des cadors, c'est défaite. Face des Fidjiens sans repères collectifs si ce n'est un élan retrouvé pour remonter de 21-0 à 21-21, c'est tristouille. Quand tu as vu Les All Whites face aux All Blacks, le test de Bordeaux est une bouillie de troisième cru
RépondreSupprimerIl faut naturaliser Fynn Russel lui lance le jeu les Écossais sur le bon fil ont attaque de suite pas craintifs et ni brides comme la bande au soudeur
RépondreSupprimerIl me semblait qu'on a Matthieu Jalibert et qu'il déborde d'initiatives. On peut aussi relancer Antoine Hastoy.
SupprimerPar ces temps qui courent faut donc avoir la foi bien pleine pour envisager un avenir serein sans parler de 2027, mais simplement du prochain tournoi. On voit l'Irlande toujours la même perdante contre les blacks, cartonnant les Australiens, l'Angleterre battant les black, l' Italie qui se fait les Australiens et réalise à 3 fois rien près le même score que l'EDF contre les boks et des Français poussifs poussa cherchant toujours à comprendre pourquoi ils en sont toujours là bien qu'ils devraient être plus haut.
RépondreSupprimerEt un sélectionneur fataliste qui entre fragilité hasard et génie de son groupe, sait qu'il ne sait rien. Grand technicien mais que voit-on au bout du bout ? Pas grand chose, pas managérial non plus même avec ses collaborateurs avec qui il partage la tâche. Le seul avec qui il ait bien fonctionné était Éric Béchu son ex formateur à Colomiers.
S'il y eu de hautes luttes ouvrières à Billancourt, rien n'a guère changé depuis. Les ouvriers si le terme représente encore quelque chose aujourd'hui cherche toujours le Graal social. On ne va plus trop bille en cours.
Ça parait un peu pareil pour cette EDF pour l'instant sans leader. Le seul pouvant endosser le rôle derrière l'Antoine est à mon sens Ollivon, dit le grand Charles, mais c'est que mon humble avis.
Je ne sais plus quoi dire sur Galthié ayant tout dit , son amour du fric plus grand que l'amour que l'EDF; sinon il serait parti ...que Laporte l'ai nommé est une chose , c'est son pote mais que grill l'ait gardé cela relève du mystère ...
RépondreSupprimerL'EDF de samedi m'a paru conquérante pendant les 20 premières minutes et ensuite , on a éteint la lumière ...Ollivon Bielle barey et consort ( peu) ont montré une envie mais ce jeu se joue a 15 ;
Les Anglais m'ont beaucoup plu , je n'ai pas vu les Irlandais et ne sais ce que seront les australiens contre nous , mais au vu de leur raclée , ils ne sont pas une référence ...la référence sera le tournoi et nos confrontations avec italiens Ecossais , anglais irlandais ; on peut battre les gallois sauf si ceux ci se rebellent ...
Au vu de notre monde actuel et de ses folies , cela ne reste que du sport mais il nous plait et on souffre de sa médiocrité.
la detestation de la pauvre production des studios FG est flagrande des que l on voit les <Ecossais se lancer dans de belles attaques des le coup d envoi s enflammer pour la superbe remontee des pumas le rugby francais ne genere aucune emotion la est la cle de l impuissance du soudeur
RépondreSupprimerMême constat que Philippe Mothe: pas d'évolution dans le projet de jeu de l'EDF. C'est moins le management de Galthié qui interroge que ce que lui et son staff veulent faire avec le groupe choisi.
RépondreSupprimerLa défaite cuisante contre les Sud-Afs ressemble comme une goutte d'eau à celle de 2023. Comme si depuis 2 ans, au contraire du rugby mondial, on n'avait pas avancé.
A 2 ans d'une Coupe du Monde que l'on n'a toujours pas gagnée, c'est plutôt inquiétant.
Pendant ce temps-là, l'Afrique du Sud reste dominante, les All Blacks ou les Irlandais se régénèrent doucement, l'Angleterre est toujours aux (grands) rendez-vous, l'Argentine est toujours aussi joueuse, seule l'Australie est dans un creux.
On va faire comme d'habitude un Tournoi avec de bonnes choses, derrière lesquelles Galthié se retranchera pour continuer à affirmer qu'"on progresse"...
Et encore tu es gentil car même si réceptions de l'Irlande et Angleterre, à la vue de ce que produisent ces 2 équipes et du courant très alternatif français, rien n'est bien sûr.
SupprimerAutre fait qui me pose problème, malgré Shawn Edwards tjrs entraineur de la défense et dont on n'entend jamais parler, je trouve que celle-ci même si elle fonctionne relativement bien n'est pas assez agressive, surtout derrière où il y a souvent un certain attentisme permettant à la ligne adverse d'opportuniser au max en fonction.
Pas comme celle sudaf qui prend beaucoup plus à la gorge.
Et question aussi d'entendre parler, le rôle d'Ibanez en tant que manager général EDF est largement fantômisé, n'apportant strictement plus rien à l'équipe 1 semaine nationale.
En fait tous les bons entraîneurs font une pige et prennent d'autres offres plus opportunistes et intéressantes ailleurs.
Ce qui peut là-aussi réduire la voilure du coaching national selon qui il reste de possible. Car question débauchage, c'est largement compliqué pour...
Attendons de voir le test face à l'Australie pour voir si novembre peut être encore sauvé. Une cicgoire étincelante ou du moins convaincante nous offrirait du répit et de quoi passer les fêtes au tison sans maux de tête. Le Tournoi, vous me raconterez car je serai au Costa Rica.
RépondreSupprimerFaut pas se leurrer: le match référence de cette tournée d'automne, c'était le match contre l'Afrique du Sud.
SupprimerVu qu'on l'a perdu et surtout la manière dont on l'a perdu, d'une certaine façon la tournée est décevante.
Et vu la manière poussive dont on a gagné contre les Fidji, le match contre l'Australie devient intéressant, à la fois parce que l'EDF doit (se) prouver quelque chose, et parce que c'est la dernière chance pour l'Australie de sauver sa propre tournée.
Le Tournoi, encore 2 mois; d'ici-là, des joueurs vont revenir, et pas des moindres, d'autres se blesseront malheureusement (on ne le souhaite pas). Ce sera une autre équipe de France; son jeu, lui, sera-t-il différent ?
Question pour un champion :
RépondreSupprimerQue s'est il passé au match joué par l'EdF après son match perdu contre l'AfdS en 2023?
Défaite (grosse) contre l'Irlande en match d'ouverture du tournoi 2024
Et c'est quoi le match d'ouverture du tournoi pour l'EdF en 2026?
Jamais simple de commencer le tournoi par un gros morceau pour l'EdF. Les éléments de langage en cas de défaite sont tout trouvés : top 14 épuisant, blessés et surtout premier match et peu d'entraînement. Cette dernière raison se tient. La preuve, l'AfdS s'est fait surprendre chez elle pour son premier match par l'Australie et c'était dans les 20 dernières minutes !
https://youtube.com/shorts/taHpDzfrOog?si=UzkGGxZJpr9VJEAH
Australie qui sortait de la réception des Lions...
Conclusion: Chers pays du nord, les années coupe du monde, supprimez la coupe d'Europe, arrêtez vos championnats en avril, positionnez le tournoi en mai juin...30 jours de vacances puis retour dernière semaine de juillet pour la préparation CdM.
Alors Richard and co, elle est pas bonne mon idée?
4 mois de préparation, un mois complet de régénération. On peut affiner en proposant la dernière journée du tournoi début septembre en guise de match de préparation.
Ça s'est déjà produit un match du tournoi décalé longtemps après par obligation.
https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/6-nations/actualites/france-irlande-reporte-la-derniere-journee-du-tournoi-fin-octobre-996006
Là ça serait par choix dans l'intérêt supérieur du rugby du Nord
RépondreSupprimerL'intérêt supérieur du rugby,🤔, certes, mais il y a aussi les nouvelles pancartes pub des hommes sandwichs commandées réceptionnées et prêtes à utilisation pour rentabilisation programmée.
Avec le projet de la coupe des nations devant se mettre en place en 2026, le projet de Mike Tindal sur ce championnat international de 12 ligues masculin/féminin, la foi se vide là aussi...
La foi en quoi sinon les pépettes.
Pis si tout pourrait s'améliorer pour l'EDF certes aussi dans les meilleurs scénarios, va falloir quand même piocher un peu plus fort une bonne fois pour toute pas pour creuser leur tombe mais pour être enfin les rois du pétrole
en terme de jeu et de gestion.
un spectacle magnifique des joueurs entreprenant un bel engagement de l emotion a la pelle des attaques vives enfin tout ce que l on attendrai du xv tricolore merci a ce memorable begles Pau
RépondreSupprimerque l entraineur soit promulgue a la place du soudeur
ça fait déjà un moment que j'y pense...
Supprimer« Je laisse à Fabien, poète des chloroses
RépondreSupprimerSon bredouillant troupeau de beautés hivernales
Car trouver je ne pus, parmi ses joueurs longtemps sous avitaminose
Un plan de jeu qui ressemble à mon bleu-blanc-rouge idéal. ».
Pas foncièrement vide et froid, mais des trous laissant voir le vide et jetant un froid.
RépondreSupprimerFG s'en sort moyen à part l'Afsud pratiquement intouchable et par là même admet que l'EDF est en-dessous du niveau dernière CPM, mais pas en-dessous du niveau de la mer donc ça flotte. Juste qu'au niveau gouvernail, sextant et boussole, la maîtrise de position idéale n'y est pas même avec des joueurs vidés comme après le tournage d'une sextape.
Et le tournoi reprendra contre l'Irlande qui s'est fait aussi bourriné par les sudafs.
Un avenir effectivement bredouillant qui laisse sur la béquille.
Pendant ce temps les palois remplissent leur pot, même avec des absents
Hello les Fredonneurs du rugby,
RépondreSupprimerFigurez vous que nous étions en Australie pour affaires même à la semi retraite ... et que nous avons vu le match avec des treizistes et quelques quinzistes ! Il sont contents d'avoir perdu car la manière était au rendez vous. Ils croient beaucoup en Schmidt qui redonnent l'envie du jeu depuis John Eales. Ils cherchent un buteur fiable et des demis de compétition, sinon nous avons pris chers, pas loin de la commotion cérébrale avec tous ces demis! LBB nous a fait un numéro de magicien. les Bocks ont écrasé la tournée d'Automne et les Anglais ne sont plus très loin au final. Galthié parle du niveau d'il y a 4 ans lequel ? Celui de la chlorose ! Nous espérons que le briviste et le barde vont bien. On y va, on a du taff. Quand on aura le temps, on lira pour blablater au soleil. Salut bleu blanc rouge
Un peu tard pour croire en notre ami irlandais qui n'est venu que pour faire une pige, aujourd'hui terminée !
SupprimerAllez Nobody
Nous sommes toujours a la recherche du sauveur providentiel dans ce beau pays de France.
RépondreSupprimerMais l'ogre médiatique exige du résultat, de l'immédiat, il en vit.
Les aléas du sport, le respect de ceux qui ont les mains dans le cambouis c'est des trucs de boomeurs, dépassé.
Et puis fabriquer le bouc émissaire, cultiver l' anathème primaire c'est plus facile que chercher pourquoi ça patine un peu, non ?
Allez s'cusez moi, ça doit être le froid francillien.
Ah, c'est beau la Vallée de Chevreuse en Automne.
RépondreSupprimerOui, j'y reviens aussi pour ça.
SupprimerAllez, froid aussi.
Allez le bouc... émissaire dans la vallée de chevreuilse...
SupprimerAllez Chevrotines, Chevrotins....
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