dimanche 16 juin 2019

Une saison Capitole

La saison ovale se termine sur un - presque - sans faute du Stade Toulousain, digne héritier de la Vierge Rouge avec seulement trois défaites dans une poule d'élite, exploit en forme de record, l'un des dix signés par l'équipe de Julien Marchand et de Jérôme Kaino. Davantage que cette finale remportée face à Clermont (24-18) avec deux essais de Yoann Huget - là encore, une première depuis 2005 -, c'est plutôt sur l'ensemble de sa saison que Toulouse impose le respect, une ascension commencée fin septembre 2018 après une défaite à domicile face à Castres, alors champion en titre.
Passation de pouvoir, le club du contre-ruck a laissé celui du jeu debout lever le bouclier de Brennus, fort d'une certaine idée du rugby de mouvement, mais aussi capable de sceller son succès à grands renforts de plaquages désintégrants à en dégoûter tous les golgoths auvergnats. On pourrait raconter par le menu cette finale dont on attendait tant et qui, parfois, vira au mauvais concours de fautes de mains, ce dont les Clermontois particulièrement maladroits se mordront les doigts. Bardés de capteurs informatiques et de puces à datas, ils feraient mieux, les Jaunards, de bosser tout simplement la passe s'ils veulent progresser plutôt que d'engranger de l'informatique.
Résumer comme le font certains supporteurs ce dernier match à une décision d'arbitre - essai de pénalité ou pas ? - est du dernier mauvais goût : Clermont a surtout disputé sa quatorzième finale sans parvenir à se sublimer, à se surpasser, inhibé une fois de plus par l'enjeu pour commencer seulement à se lâcher à un quart d'heure de la fin, trop tard. Un champion n'est pas seulement celui qui gagne, c'est surtout celui qui inspire. Et c'est là où Toulouse est grand.
Je retiendrai de cette finale un moment d'intense émotion une fois la fin du match sifflée et la joie immédiatement partagée. Au moment d'aller lever l'œuvre de Brennus-Ambiorix Crosnier, dit Brennus, en tribune présidentielle, Jérôme Kaino, capitaine depuis février dernier et la blessure au genou de Julien Marchand, laissa le jeune talonneur s'avancer pour se saisir du bouclier tant convoité. Un petit geste discret du double champion du monde (2011 et 2015) en dit plus long qu'un discours.
Toute l'humilité et la grandeur, l'éducation et la générosité d'une légende du rugby contenue dans cet instant témoigne de ce qu'est l'esprit rugby, hommage d'un authentique champion à son jeune capitaine. On comprend, dès lors, pourquoi les All Blacks dominent de si haut le rugby mondial : leur vision de ce jeu n'est pas seulement à hauteur de pelouse, elle s'élève vers des hauteurs de point de vue qui ne sont pas atteignables par tous et demandent à ce qu'on s'éloigne des raccourcis tentants, ainsi que nous y invitait Pétrarque gravissant le mont Ventoux.
Avant de tirer un trait sur cette saison Capitole, signaler que sur les quarante-six joueurs inscrits sur la feuille de match, samedi soir à Saint-Denis, dix-neuf étaient originaires des îles Pacifique : Mauvaka, Faumuina, Ulugia, Uhila, Arnold, Vahaamahina, Tekori, Kaino, Yato, Lee, Faasalele, Tolofua, Timani devant, Ahki, Moala, Nanaï-Williams, Naqalevu, Raka et Toeava derrière. A l'heure où certains clubs du Top 14 font le forcing auprès de leurs Îliens pour qu'ils refusent de disputer la prochaine Coupe du monde, contrevenant au règlement de World Rugby, on est en droit de s'interroger sur l'équité et l'éthique sportive.

176 commentaires:

  1. Le dernier paragraphe incite particulièrement à la réflexion, me semble-t-il.

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  2. Cette finale est en effet pleine d'enseignements...
    - on peut dire que l'ASM l'a perdue autant que le ST l'a gagnée ! que de fautes de main, de pied, de goût de la part des jaunards. Une équipe méconnaissable par rapport à ce qu'elle a montré durant toute la saison...
    - un ST pas vraiment plus fringant, mais plus juste et plus efficace. Les rouge et noir ont passé la soirée dans le camp auvergnat, ce qui est encore le meilleur moyen d'éviter les pénalités et d'en marquer soi-même. Et puis deux essais superbes, certes plus faciles à marquer quand on campe dans les 22 adverses, mais remarquablement amenés (voir l'analmyse d'O. Magne dans l'équipe...)
    - en gros, comme souvent en finale, deux équipes un peu inhibées par l'enjeu, et la victoire pour celle des deux qui à la fois a osé et évité de donner des occasions à l'adversaire.
    Et puis un état d'esprit exemplaire, Keino laissant la place à Marchand pour récupérer le bout de bois, Mola regardant ses joueurs d'en bas avec sa petite fille dans les bras, tous ces gens-là sont "rugby" jusqu'au bout des ongles...
    Après, comme tu le fait justement remarquer, beaucoup d'îliens dans les deux équipes... mais ceux qui font le match pour Toulouse, ce sont des français bien de chez nous (Dupont, Ramos, Cros, Guitoune, Huget...) et ceux qui le perdent pour Clermont sont moitié français (Lopez) moitié étranger (Laidlaw, très décevant)... Si les îliens avaient été moins nommbreux, le résultat n'aurait probablement pas changé...
    Belle soirée en tout cas !

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    1. Pour moi, bcp trop de fautes de mains à ce niveau. Presque choquant...

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  3. Comme tu le dis, André.
    Sinon, capitole effectivement ce jeu de mains toulousain, avec pour symbolique, ce 2e essai seule alternative à leur victoire finale. Ce que ne sait pas forcément faire Clermont, comme les autres clubs T14. Et pourtant une des issues pour faire déjouer les défenses. Azéma et ses joueurs vont devoir revoir leur copie. Et là, ça n'est pas la malédiction, mais la diction d'un jeu de passes efficient, que les iliens sont pourtant censés bien pratiquer, mais à 7 !

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    1. A 7, tu es capable de réception des passes acrobatiques. Là, en finale, à peine capables de tenir le ballon... Oups...

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  4. Et à propos de vierge rouge, si le ST fait toujours référence question jeu et internationaux, il n'a jamais fourni de président FFR. Dommage que Jean Fabre ait été mis out par le clan Ferrasse/Fouroux, lors de sa lutte pour la présidence. C'est à 1 Didier Lacroix qu'il faudrait à la place de Grill, pour la prochaine élection... Mais là on est dans le rouge

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    1. Noé et Fourès au comité de sélection. Jauréguy aussi, il me semble.

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  5. Mauvaka, Vahaamahina, Tolofua, sont bien d'îles du Pacifiques. Mais d'îles particulières, un peux comme l'île de France !

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  6. je pense que samedi, nous avons eu la confrontation d'un rugby intelligent face à un rugby simplet. Comment peut-on s'échiner à tenter de passer en force face à une défense rapide sur l'homme et infaillible ? comment peut-on vendanger autant de 2 contre 1 pour tenter de faire l'exploit personnel ? la puissante attaque clermontoise a joué avec une betise absolue. Comment peut-on donner de l'air à son équipe avec un jeu au pied de minimes et rendre inlassablement le ballon aux toulousains, qui n'en espéraient pas tant ?
    Azéma qui vient se plaindre de l'essai de pénalité refusé est un aveu d'impuissance et de capitulation. Comment peut-on oublier ses armes fatales (les ailiers) et tenter de passer au milieu du mur ?
    et devant, super la mêlée mais le reste ? le jeu de cache-ballon à l'ancienne des avants toulousains est un modèle du genre
    enfin, faire jouer une finale sur une pelouse aussi pourrie, c'est digne de l'intérêt que l'on porte au rugby en France.
    pour conclure, le dernier paragraphe de Ritchie montre bien la politique "RH" des présidents de club : on va faire son marché dans les îles pour chercher de l'arme lourde et de la chair à commotion, on impose une arrogance sans limite avec les fédérations de ces pays, on flingue la formation française au passage et après on va gueuler sur les supporters qui ne supportent pas assez. Eh les gars, faut dégonfler les chevilles et le cerveau de temps en temps. Si vous voulez faire un spectacle de gladiateurs, mettez au moins un peu d'affectif, peut-être qu'on en sera à un début de solution pour le rugby français.

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    1. Pour les îliens, plus qu'un marché, une filière de détection de jeunes mises en place notamment par Clermont, pour récupérer les jeunes talents et les former. Ou peut être les déformer, en définitive...

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    2. Clermont a joué de façon trop linéaire et prévisible.

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  7. pour gagner des titres, il faut déjà commencer par ne pas perdre les finales.
    et ça le ST l'a bien compris en misant d'abord sur une défense étanche. c'est toute la différence avec le match de saison régulière au Stadium où on était plutôt en portes de saloon.
    si Clermont n'arrive pas à percer, ce n'est pas que parce que Raka est revenu quelconque depuis son retour, c'est surtout parce que la défense du ST l'a coupé de ses soutiens, empêchant toute continuité dans le jeu. Idem avec Penaud ou Fofana.
    la pression défensive pendant 80 minutes ça mange le cerveau et ça oblige à tenter trop vite, à perdre patience et donc à faire des fautes de mains aux "meilleurs" moments...
    Sur ce point, j'avais déjà trouvé l'ASM moins bien huilée dès la 1/2 finale mais le LOU n'a pas l'outillage du ST et c'était passé quand même.
    Maintenant, cette finale a aussi montré qu'on peut défendre ET jouer (coucou les castrais ..) pour gagner au lieu d'attendre que l'adversaire perde.
    et je ne suis pas convaincu que l'ASM se soit encore pris les pieds dans le tapis rouge de la finale, je les ai trouvé comme tout au long de leur saison : toujours du déchet par ci par là dans leur attaque. il y a de la qualité, des éclats mais ça manque d'huile et surtout d'efficacité : combien de tentatives pour un essai marqué ? je ne le connais pas personnellement mais Vahamahina dans ta ligne, c'est pas pareil qu'Arnold (ou Lambey pour rester en bleu) quand il faut jouer [vite] à la main.... Les ballons tombés et les en-avant, ce n'est pas que parce que la défense monte vite et fort, c'est aussi parce qu'ils ont des moufles. Face à la meilleure équipe de la saison, ça se paye par une défaite , pas déshonorante loin de là, mais une défaite quand même.
    Pour une fois, on aura une finale qui aura été gagnée par le vainqueur et non perdue par le perdant : le ST a fait son match au lieu de défaire celui de l'ASM (re-coucou les castrais...) et ça fait plaisir de voir , enfin, qu'on peut se présenter un soir de finale pour venir gagner et pas seulement pour ne pas perdre parce que les finales des fois, ça se gagne vraiment.

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    1. L'important étant toujours et encore, la capacité à jouer debout, à libérer les ballons rapidement si l'action va au sol, la capacité de replacement défensif, et le soutien bien entendu. Et des joueurs qui ont travaillé là-dessus et intégré ça. Et à ce niveau, il y a guère que le ST actuellement qui est en passe de le faire.

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    2. Bonne analyse Lulu.
      Avec les copains on a été -une fois de plus- frappés par la violence des impacts (collisions, déblaiements sur le plaqueur). La défense à très haute intensité physique, c'est -malheureusement- devenu le minimum syndical à ce niveau-là. Pas pour plaquer, bloquer, gêner: mais pour marquer physiquement, mentalement, faire mal (à tous les sens du terme).
      Samedi soir, les 2 équipes étaient prêtes sur ce plan-là. La différence devait donc se faire ailleurs.
      Un local (on était en bordée au sud des Landes), taillé comme un pin trapu, 3 finales de championnat de France au compteur, me disait que Garcès n'avait pas arbitré les mêlées. Traduction: il aurait dû sortir 10 mn un pilier toulousain. A regarder le match, j'ai eu l'impression que Clermont s'est focalisé là-dessus comme une clé du match, puisque ça leur avait réussi en demie. En oubliant de mettre aussi dans de bonnes conditions leurs talents Penaud ou Raka, que l'on a pas vus de la soirée.
      Finalement, comme dit Lulu, c'est celui qui est resté fidèle à ses idées de jeu qui l'a le mieux mis en pratique, et a gagné.

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    3. Toulouse a toujours misé sur la défense, ne serait-ce que parce les meilleurs ballons d'attaque sont ceux de récupération...

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  8. La taille, la morphologie dépendent de l’alimentation, de l’environnement dans lequel l’individu évolue. Chaque ethnie s’adapte « corporellement » a ses propres conditions de vie. Leur morphologie, leur fibres musculaires expliquent en partie pourquoi les sportifs issus de telle ou telle région du monde dominent dans tel ou tel sport comme ce peut être le cas en athlétisme.
    Les panneaux de basket sont homologués : un peu plus de 3m.
    Prenons 2 équipes : une composées de 100 % de norvégiens et l’autre de pygmées non naturalisés. Tous les joueurs sont de bons joueurs.
    L’équipe de pygmées a t’elle une chance de remporter le match ?????

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    1. Oulala, comparatif terrain glissant. Et la raison invoquée sur la petitesse des pygmées reste qu'une supputation.

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    2. Considère-t-on Kolbe comme un pygmée ? Alors oui, sept joueurs comme Kolbe derrière peuvent te permettre de l'emporter.

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  9. A la sarbacane les Norvégiens ont aucune chance

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  10. "Capitolium, ite missa est"

    XXe titre soit 20 chapitres d'un club plus que centenaire ! Que dire de la maxime "on renait de ses cendres" qui reste vrai puisque aucun club n'a su faire à ce jour mieux que le ST pour les plus titrés comme Lourdes ou Béziers. Le gène "Rugby" colle bien à Wallon malgré les années disettes plus le fait d'hommes et de pouvoirs que de ne plus savoir jouer. En cela, l'association "Les Amis du Stade" reste le garant de notre culture poussant dehors tous ceux qui veulent s'en écarter. La France a un réel problème avec la culture du jeu mais aussi avec celle des hommes. Pour preuve nous ne savons qu'acheter des iliens à contrario d'eux qui ne savent qu'offrir leur corps et leur âme. Allez chez eux, ils vous accueillent à bras ouverts, avec leur culture, leurs coutumes, leurs cœurs mais pas avec du fric. Quand on n'est pas capable de produire français, d'élever des petits "au grain et au mais", qu'on est inculte dans la transmission des valeurs fondamentales du rugby voir même des valeurs humaines au sens large, on a la courtoisie et le respect de ces iliens qui ont la pudeur de nous donner des leçons comme les Fidji cet automne. Regardez le ST, 5 néo-zélandais (Pita Ahki, Jérome Kaino, Charlie Faumuina, Carl Axtens, Piula Faasalele), 3 sud-africains (Maks Van Dyk, Rynhardt Elstadt, Chelsin Kolbe), 3 australiens (Zack Holmes, Richie Arnold, Emmanel Méafu), 1 néo-calédonien (Péato Mauvaka), 1 Wallis et Futuna (Sélévasio Tolofua), 1 Fidjien (Sam Matavesi), 1 Samoan (Josefa Tekori), sans oublier nos 3 européens Ghiraldini, Gray, Neti, soit 18 étrangers sur 43 joueurs pros. Les standards sont respectés. Merci à Didier Lacroix d'avoir su faire l'amalgame des générations avec opiniâtreté car rien n'est écrit sur le marbre par avance. Champion de France mais après ? N'oublions pas la demi-finale face au Leinster qui a pointé du doigt nos faiblesses dans tous les compartiments de jeu, notre retard sur le plan international soulignant par là le décalage entre le rugby français et le rugby mondial. Le Stade devra confirmer dans les années à venir ce renouveau en visant plus que le Brennus la Champion Cup en l'ayant gagné quand 4 fois. Vous avez compris que la culture ne s'étale pas comme la confiture pour être moqueur ! Il faut des années, voir des décennies pour goûter aux joies de la vinification et savoir déguster le fruit du travail. Question de bouche et de doigté. En cela, la FFR et la LNR en manquent crucialement et les élections, toutes listes confondues, risquent de nous donner la lie celle qu'on ne déguste jamais question de culture. Je citerai Gandhi "La spiritualité... demande d'abord une culture du coeur, une immense force, une intrépide sans faille. Les couards ne peuvent satisfaire à une morale."

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    1. "Il n'y a pas de mauvais vin. Il n'y a que de mauvais vinificateurs".
      Citation dans le film documentaire, "Vitis Prohibita" (voir page Facebook ou internet) sur l'histoire des cépages hybrides, qui sortira le 6 novembre.
      Est déjà passé en avant première à Toulouse et passera à Valence le 11/10.
      En parlant d'hybrides, il l'est, ce groupe entre étrangers et formation française. Mais bien élaboré pour donner un j(e)u intéressant...

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    2. Mais si mais si, il y a de mauvais vins.
      C'est bizarre, d'ailleurs, cette récente offensive sur les hybrides.
      Complètement à contre-courant d'une évolution saine de la viticulture vers la qualité.
      Hybride = surproduction = traitements massifs de phyto-sanitaires = croupières taillées par les vins étrangers. Les leçons de la crise affectant la viticulture française depuis 30 ans n'ont manifestement pas été retenues.

      On peut faire un parallèle avec le rugby, d'ailleurs.
      "Il n'y a pas de mauvais joueurs, il n'y a que de mauvais entraîneurs".
      Mais si tu éduques mal ton joueur dès le départ, son rugby sera forcément limité. Tout ce que nous montre l'EDF depuis quelques années maintenant en est l'illustration.
      Et l'apport d'"hybrides" étrangers, même robustes et goûteux, n'a pas amélioré les choses.
      La greffe n'a pas pris...

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    3. Ben si, la greffe a prise à Toulouse, c'est ce que je voulais dire. Pas foncièrement à Clermont, ce que j'exprime plus haut dans 1 autre commentaire, ni ailleurs en France, d'ailleurs.
      A propos des hybrides, tu es à côté de la plaque, Pipiou. Il faut voir le film documentaire Vitis Prohibita (il passe à Montauban en avant-première le 22 juin (d'ailleurs Georges, je te le recommande aussi...) au cinéma CGR LE Paris en présence du réalisateur et avec dégustation. Je ne sais plus où tu habites Pipiou, mais si tu n'es pas loin, je te le conseille. Tu auras tout l'histoire et la vérité sur ces cépages. Effectivement surproduction à l'époque où ils sont apparus, avant la 1re guerre mondiale, où il fallait surtout approvisionner les hommes et soldats, et même pour la 2e.
      Quant aux traitements, justement leurs résistance spécifiques fait qu'ils n'ont pas à être traités ou très peu et pas spécifiquement avec des pesticides. Mauvais vins parce qu'il y avait justement beaucoup de ruraux qui faisait leur propre vin avec ces cépages, sans savoir vraiment bien vinifier. Sans parler de production quantitative.
      Pas de leçon de crise à retenir, juste une alternative écologique pour les faire admettre au même titre que les cépages courants d'aujourd'hui, surtout parce qu'ils sont plus résistants, et avec lesquels tu pourrais d'ailleurs faire des assemblages. Va, ne serait ce que sur la page Facebook du film et tu y trouveras pleins d'infos intéressantes. Bien vinifiés comme on sait faire aujourd'hui comme dans le Languedoc où on produisait avant massivement les cépages actuels, cela donne des choses intéressantes avec des rendements plus restreints évidemment. Bien sur que si c'est mal cultivé à la base (gros rendement), et pas mieux vinifié que ça, tu n'aboutiras à rien de bon.
      Et à la dégustation, on est surpris. C'est aussi une alternative au téléguidage au calibrage des goûts en terme de consommation. Tout est organisé actuellement pour faire consommer vers tel produit, tel vin, tel goût. Regarde, il y a peu, on annonçait des risques de pénurie en vin rosé de Provence !
      Allez, mise au point un peu longue mais nécessaire !

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    4. Mais pas convaincante, Sergio.
      C'est toute la différence entre faire du vin (comme on dirait faire du maïs ou de la betterave), comme ça se fait dans tout le Languedoc ou dans le Bordelais, comme on en faisait un peu partout (et donc en Ardèche) avant 1914 dans une France rurale à forte consommation de vins comme boisson courante, et faire des vins de qualité avec des cépages depuis longtemps éprouvés dont on a depuis la nuit des temps essayé d'améliorer la qualité, par sélection massale par exemple.

      Cultiver des hybrides (pour les regrouper sous un vocable pratique, en fait ce sont des hybrides directs), c'est une forme de viticulture, mais pas la culture du vin. Plutôt que les hybrides, il est plus intéressant, et certains le font depuis 30 ans, de réintroduire des cépages oubliés et arrachés parce que pas assez productifs, trop faibles en alcool, trop sensibles aux maladies. L'En de L'el, l'Ondenc ou le Braucol de Plageoles à Gaillac, le Camaralet ou le Manseng noir en Jurançon et Saint-Mont, le Prunelart ou le Mollard, chaque région redécouvre ses cépages autochtones et leur variété.

      De toute façon, le monde viticole est en train de changer; le réchauffement climatique, maintenant avéré, est en train de modifier la géographie de l'encépagement des terroirs historiques, après avoir modifié les pratiques à la vigne et au chai: on a gagné en moyenne 15 jours sur les dates des vendanges, tous terroirs confondus, on doit nécessairement s'habituer à un degré d'alcool élevé pour les vins au point que l'on recherche maintenant comment le limiter (vendanges précoces, vinification) alors qu'il y a 30 ans pour améliorer la qualité les bons vignerons vendangeaient plus tard que les autres, etc...
      L'évolution se retrouve aussi dans le travail sur les cépages de demain -les PIWI- (c'est là qu'on en revient aux hybrides), où l'on cherche à garder les qualités gustatives des cépages classiques européens (issus de vitis vinifera) en les croisant avec le plus faible pourcentage possible de cépages américains (issus de vitis labrusca ou riparia) naturellement résistants (avec un pourcentage du style 97%-3%). Mais là-aussi, on est plus dans une optique de recherche agronomique en viticulture (la vigne comme production) que d'élaboration de grands vins (ou qui tendent à ça).
      Les hybrides américains interdits en 1934 sont liés à une surproduction (c'est même pour leur côté surproductif qu'ils ont été interdits, sans doute sous la pression du lobby des viticulteurs languedociens et surtout d'Afrique du nord), ainsi que pour leur teneur élevée en méthanol censé être dangereux.
      Le seul qui tend vers la qualité et continue à être produit est le Baco, mais qui est destiné à être... distillé pour l'élaboration de l'Armagnac.
      On notera également que les tenants de la biodynamie récusent fermement les hybrides, qu'ils soient hybrides directs américains ou issus de recherches agronomiques.


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    5. Je suis d'accord avec toi quant à la réimplantation de (vieux) cépages oubliés. C'est ce que nous nous efforçons à faire connaître et redécouvrir au travers notre association. Pour autant, les hybrides bien travaillés ou utilisés aussi avec les PIWI reste une évolution agronomique certes sur laquelle il faut aussi compter compte tenu de l'évolution climatique, mais aussi culturelle. C'est aussi l'esprit du vin.
      D'ailleurs, Florence Montferran du Clos de Miège vers Frontignan historienne vigneronne qui travaille le petit muscat comme personne (en surmaturation et passerillage sur pieds), vient d'écrire un livre sur ces cépages qu'elle dédicacera à notre prochain salon en novembre. Ils ont été très mal utilisés à l'époque et surtout pas dans la culture du vin (victimes du lobbying en autres), mais ont leur place aux côtés des viniféras, bien cultivés et vinifiés. Le Noah qui soit disant rendait fou, ne produit guère plus de méthanol que les cépages autorisés. C'est un faux argument ayant favorisé son interdiction, comme pour ses frères. L'Isabel, reste le cépage le plus cultivé dans le monde. Je t'engage à aller voir le film documentaire à Montauban le 22 juin dont je parle plus haut, si tu n'habites pas trop loin (en partenariat avec le domaine de Revel, et avec dégustation) pour en avoir une autre idée. Aux prochains Quinconces, faut qu'on en discute...

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    6. On en causera, oui, autour d'une bonne bouteille.


      De "vitis vinifera", of course... (gnarf gnarf)

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  11. quelques uns qui viennent ici aiment le cyclisme, , il s'agit de jean Pierre Danguillaume vainqueur de la course de la Paix https://www.radio.cz/fr/rubrique/sport/50-ans-apres-sa-victoire-dans-la-course-de-la-paix-jean-pierre-danguillaume-se-souvient

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  12. Je m'en souviens aussi, bien sûr. D'autant plus qu'il est de ma classe (Bernard Guyot, autre vainqueur de cette Course de la Paix, est né un an avant). Et puis aussi, par mon ami Jacky Chantelouve avec qui il était proche.

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  13. Tautor nous écrit un post très intéressant et pof nous voila en vélo , pourquoi pas .... C'est bien aussi !
    Oui Alain ce pb du multiculturalisme intégré dans une culture forte semble bien marcher . Il y a une dimension émotionnelle dans cette équipe du ST , un côté "amateur " que nous avons connu les uns et les autres qui fait du bien à voir , un collectif au fond pas une addition de cv
    Visez plus haut , effectivement , on a bien vu ce qui nous séparait des grands d'Europe on y est pas encore mais les ingrédients sont la à Hugo , Régis et les autres de faire prendre , j'ai confiance

    Pour l'EDF , j'en reviens à cette idée que le pragmatisme nous forcerait à répartir nos joueurs sélectionnantes dans 3 clubs ayant l'ambition de jouer debout et de ne jamais sélectionner les garçons dont le réflexe premier est de passer par le sol
    Ce devrait être le socle de notre culture de jeu

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    1. Les trois ou quatre clubs qui nous représenteraient dans l' European Championship, par exemple ?
      Allez je sors 😆😆

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    2. Ben surtout pas tu as raison ... Faut savoir ce qu'on veut

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    3. Le rugby, c'est le droit du sol. Mais pas "droit au sol"... Il faut rester debout, surtout sur terrain gras. ;-)

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  14. Que pensez vous de cette sélection ? Pour ma part, le cul me pèle de certains !!!

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  15. Faut-il être bon joueur ou lèche cul ?

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  16. Perso, je sortai Le Roux, Doumeyrou, Belleau, pas au niveau, Lopez, Serin ou Machenaud, Huget, Slimani, Fofana, plus au niveau, voire Raka, Fofana et Picamoles qui devront vraiment montrer autre chose mais en ont ils les moyens (à part Raka en méforme) ?

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  17. Machenaud et Serin, je rigole....ça c'est des accelerateurs. Er Cros ce sera quand? hier soir on a vu un 6, Haddad formidable

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    1. On est dans l'entre deux , on sent un glissement vers les jeunes à potentiel mais on ne veut pas aller au bout
      Soit disant pour avoir des " cadres expérimentés " bon ... très bien
      Carbonel brille en club et en - 20 ans , Cros vs Lauret pour moi y a pas photo mais bon ce n'est que moi ... etc... etc...
      Machenaud , Serin , en fome se sont arrêtés vite .....
      Assez en ligne avec les journaux spécialises qui avait mis Bastaraud , surement pas au courant de ses tests physiques
      Apparement meme pas prévenu avant le mec , c'est d'un gout franchement ....

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    2. C'est ça François, ça fait des lustres que cette équipe de France ménage la chèvre et le chou.
      L'option "jeunes" aurait dû être prise dès la raclée de 2015 en quarts.
      On aurait pu travailler sur la durée pour préparer 2023.
      Et 3 mois avant celle de 2019, on tergiverse encore.

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    3. Il y a deux compos bleues dans cette liste des 31 et plus... Des rapides mais qui manquent de gabarit pour affronter Pumas et Anglais ; des costauds mais qui manquent de vitesse. Mis à part Dupont et Huget.

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  18. Tout à fait d'accord avec François Barbier.
    Disons que cette petite parenthèse vélo est un peu tombée comme un cheveu sur la soupe après le très juste texte de Tautor auquel je voulais répondre. Et puis...quelques aléas.
    D'ailleurs, j'avais bien l'intention de développer un peu mes réflexions aux sujets "des iliens" dès la lecture du texte de Richard. Vaste sujet passionnant et qui, me semble-t-il, débouche obligatoirement sur une réflexion sinon politique, au moins, au minimum, géographique et, très certainement socio-historique. Socio-historique et, donc, en plein à la fois dans les règles d'origine, leurs évolutions et les conséquences sur les techniques individuelles et collectives du jeu.
    Comme pour Radio France, en raison d'éléments extérieurs liés à mes activités, je ne suis pas en mesure de développer plus avant pour le moment. Je pense pouvoir reprendre dans quelques temps si l'énergie vitale et l'état de mon cerveau me le permettent.

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  19. Vraiment,untel ou machin, au point ou on en est !
    Une page plus blanche que Jeanne la pucelle, les responsables de ce fiasco au bûcher, rdv sur la grand place de Rouen, pour ce pauvre Brunel ça serait pas pire !
    Soyez en certains,ils sont tous, vraiment tous, ces enfoires d' étrangers qui veulent nous empêcher de gagner, au point depuis longtemps, en permanence pour les meilleurs.
    Et savez-vous par qui ils ont commencé , c'est un standard, les piliers droit , incroyable non ?
    Nous, ben.....
    Allez, Rabah, do not hurt yourself ( coucou a ma prof de Rosbif préférée ), on est mal !

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    1. Au point où on en est, il y avait une chance d'éviter peut être le pire, avec un tel plus jeune que machin vieux débris déjà accidenté. Là on risque même pas le spectre du... talon... d'Achille (ha, ha), pilier gauche ou droit, n'étant pas Goliath.

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    2. Le pire serait peut être ce qui pourrait nous arriver de mieux, non ?
      Tu vois pas que sur un concours de circonstances digne de Bernadette Soubirou la crème du meilleur championnat du monde à nous qu'on a, façon Brutier ou Galnel peu importe,rejoigne le dernier carré!
      On en reprends pour une décennie!
      Allez Chevreuse

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    3. Des joueurs sélectionnés pour leur capacité de déplacement c'est louable, à condition d'avoir la condition physique pour le faire. Bamba est sûrement très bon mais en jouant toute une saison en deuxième division est il légitime par rapport au rythme international. Nous avons vue en finale la paire Dupond Bezy, alors pourquoi se passer de Bezy. Cela fait bien longtemps que Serin n'apporte rien. Vahaamahina fait minimum 3 fautes gratuites par match. Les derniers matchs de Retière m'avaient bien plus.

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  20. N'empêche, grutier ou sganarelle, va en falloir de l'eau de Lourdes aux pieds des poteaux, par St- Simon, pour lourder ces équipes, jusqu'au dernier carré. Effet boeuf mais pas d'agneau...

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  21. Alors si déjà on causait plus de soucis aux Anglais et aux Argentins qu'à l'habitude , que pour une fois on montre des signes que l'on est VRAIMENT pas loin ça me suffirait largement . Pting voila que je remet ça avec les défaites encourageantes .... mieux que des victoires surprenantes qui cachent la misère ....

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  22. Le sélectionneur a dû probablement prendre en compte beaucoup de paramètres pour établir sa liste de joueurs.... Peut être aura t il été libre de ses choix pour choisir certains participants, d’autres lui auront peut être été imposés ; certains autres choix ou non choix soumis à négociations.
    Seul l’accès aux cuisines et aux crevettes permettraient sûrement de mieux comprendre la raison des 37 élus.
    Toutefois à supposer que des compromis aient pu avoir lieu sur les joueurs sélectionnés tous les protagonistes ayant droit de regard sur ces dits joueurs ne sont pas encore, pour cet automne, dans la dynamique de voir briller le xv de france au profit d’autres intérêts.
    Mais l’objectif de la fédération est il d’être champion cette année ?

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  23. Non bien sûr une année de crevettes grises et non fumées au pire laquées à la mode Suzy one 💄💅👍🏽

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  24. Résumer l'attaque clermontoise à de l'informatique est de la dernière malhonnêteté intellectuelle, Monsieur Escot. Je vous renvoie à l'essai de Penaud face au LOU, à cet autre du même Penaud au Stadium... J'en ai plein la besace.

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    1. Déjà, première chose, Unknown, ici sur ce blog nous échangeons avec pseudo mais à visage découvert. inscrivez-vous et j'aurais plaisir à échanger avec vous d'autant que j'ai quelques "billes" sur le sujet...

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  25. La malhonnêteté serait de résumer l'attaque Clermontoise à Penaud

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    1. L'honnêteté consisterait à revoir l'essai en question avant de répondre.

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    2. L'honnêteté serait déjà de vous faire connaître sur ce site, myster unknown...!

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    3. mais reconnaissant l'inconnu, ils disaient toujours non, c'est ça qu'est triste

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  26. L'honnêteté serait d'abord de reconnaître que la besace de l'attaque clermontoise était bien vide samedi soir. Ce qui leur a fait, une fois de plus, perdre cette finale.
    Avant de s'en prendre à la formule d'un journaliste (ou réclamer un essai de pénalité inexistant), il serait bon de regarder la réalité en face.

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    1. je ne suis pas tellement sur que ce soit la besace vide de l'attaque de l'ASM qui leur coute le match mais plutôt le fait que la défense du ST ne l'a jamais laissé utiliser pleinement son contenu et concrétiser par des points.

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  27. "Clermont ! Clermont ! Clermont ! morne plaine !
    Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
    Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
    La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
    D'un côté c'est l'Auvergne et de l'autre l'Occitanie.
    Choc sanglant ! des héros Dieu trompait toute envie ;
    Tu désertais, victoire, et le sort était las.
    O Clermont ! je pleure et je m'arrête, hélas !
    Car ces derniers soldats de la dernière guerre
    Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre,
    Chassé vingt rois, vaincu Paris sur son terrain,
    Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !
    Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.
    Franck avait l'offensive et presque la victoire ;
    Il tenait les Toulousains acculés sur un bois.
    Sa lunette à la main, il observait parfois
    Le centre du combat, point obscur où tressaille
    La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
    Et parfois l'horizon, sombre comme l'ennui .
    Soudain, joyeux, il dit : Raka ! - C'était Kolbe .
    L'espoir changea de camp, le combat changea d'âme,
    La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.
    La batterie Stadienne écrasa nos carrés.
    Sous les sabres de Toulouse, nos vétérans, ô deuil !
    Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient ! - En un clin d'oeil,
    Comme s'envole au vent une paille enflammée,
    S'évanouit ce bruit qui fut la Yellow armée,
    Et ce terrain, hélas, où l'on rêve aujourd'hui,
    Vit fuir ceux devant qui l'univers avait fui !
    ..."
    Ca s'est passé exactement comme ça ; d'ailleurs c'est Victor qui le dit .🍓🐙🏈

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    1. Gariguette de retour. Passe à hauteur. Le club-house reste ouvert, comme le côté. Sitjar likes it.

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    2. Au fait, j'étais un peu absent ces temps derniers. La cause : vacances (une semaine). Mais pas vacance : je travaille sur un portrait Florian Grill (le premier) qui sortira demain dans L'Equipe. Personnage très intéressant. Droit comme un i...

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    3. ...ah ! Gariguette, tu me (nous) manquais ! ...superbe ! .. comme d'hab'.. tu le dis aussi bien que Victor !

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    4. Oh! Gariguette
      revenir avec Victor, l'homme debout, pour un rouge et noir qui ferait pâlir Stendhal 👏👏👏👍

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    5. History is written by the victors .

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    6. Super relooking Gariguette. Pas si so far away que ça.

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    7. ta culture, Gariguette, me renvoie à ma triste réalité de français moyen. va falloir sortir les rames pour élever le débat

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  28. FG, symbolisé par un"i", incroyable quand je sais que du temps de PC, il était en "r" sur le mode recul

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  29. L'honnêteté serait d'abord de savoir qui est cet inconnu!
    Allez, c'est qui ce Victor aussi,Boffelli? 😃

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  30. bon la besace de Clermont samedi soir était aussi vide que les critères de JB sont pléthores. Je suppose que ce sont des critères informatiques, d'aide à la décision, selon la masse de datas collectés sur l'ensemble des sélectionnables du top14.
    moi, je veux bien que l'intelligence de jeu de Clermont fut sensiblement effacée mais si, lors du match le plus important de l'année,on n'est pas foutu de varier sa tactique collective en s'apercevant que la défense toulousaine monte comme des V2, y a un bug dans le programme.
    Je ne parlerai pas du jeu au pied de notre seul vrai 10 en France selon JB (oh misère !) mais il est peut-être possible de trouver une autre voie de contournement que d'aller péter betement sur un mur qui ne cédera pas.
    ils ont fait comment au Leinster ? ah oui, mais là c'est la coupe d'Europe, pas les mêmes arbitres, les mêmes repères, les mêmes joueurs.
    Alors au lieu de se demander s'il y a essai de pénalité ou non (d'ailleurs non), peut-être que la réponse vient de Kayser (on n'a pas été au niveau) et puis c'est tout

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    1. pour le Leinster c'est assez simple, regardez la compo su Stade entre les 2 match. l'opposition toulousaine n'était pas du tout du même calibre que celle qu'ils ont proposé aux clermontois.
      et comme Lopez n'est pas Sexton, la question de la mêlée ou autre devient très anecdotique
      les Clermontois récitent mais ne savent pas improviser, comme la majorité des équipes françaises d'ailleurs : on avait un plan et on l'a déroulé (comment ça il pleuvra sur Sydney le 16 novembre ??? )
      Pour s'adapter, faut déjà maitriser ses gammes, c'est un peu la différence entre les laborieux et les bons. Clermont, c'est des laborieux (collectivement)

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  31. Ben oui, c'est tout et c'est assez.
    La vitesse d'abord,la capacité à changer de tactique, tout ça n'était pas jaunard et c'est un peu une surprise.
    Ce qu'on peut se demander, quand-même et après replay, c'est si la mêlée rouge et noir n'aurait pas bénéficié d'une certaine mansuétude.
    Allez Chevreuse

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    1. oui Garcès à l'ouest sur les mêlées d'après mon frangin talonneur et neutre sur ce match . Mais c'est assez classique de l'arbitrage : avantage au leader en cas de souci . Je ne critique pas, les profs font pareil, un "bon" élève bénéficie toujours d'un préjugé favorable !!

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    2. Je veux bien tout ce qu'il veux ton frèro,un talon, forcément, mais sur ce coup c'était plutôt les jaunes qui dominaient la mêlée.
      Pis dura lex sed lex, aussi.
      Allez Chevreuse

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    3. ben oui c'est bien mon avis aussi ... en fait moi j'étais pour Clermont suis un peu trop éloignée de la sphère d'influence du Stade pour succomber au rouge et noir ! Ils ont gagné et c'est indiscutable mais on peut quand même relever ici ou là quelques bizarreries de l'arbitrage de M Garcès , et puis si en plus de perdre faut être honnête, où qu'on va ??! Vive la malhonnêteté intellectuelle ! D'ailleurs être honnête c'est pas terrible d'après Jean Ferrat : https://www.youtube.com/watch?v=eZgIDuqBqTw

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  32. Bonjour à tous

    Avis sur l'affaire Bastareaud ?

    Le mien est que comme ce staff n'a pas de vision globale d'une sélection comme peut l'avoir Didier Deschamps depuis quelques années ; Pour moi Basta n'est pas le meilleur centre mais il avait développé une qualité , celle de meneur d'hommes ; Pourquoi DD a t'il pris Adil Rami alors que celui ci n'a pas joué une minute , tout simplement parce que c'est un fédérateur hors du champ !
    Donc faute de ne pas prendre Basta !
    A tous , salut et fraternité comme le dirait si bien Robespierre

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    1. Quelle affaire Bastareaud. Déjà, considérant le tort qu'il a fait au rugby et à l'image du XV de France en 2009, il n'aurait jamais du être sélectionné de nouveau. C'est mon avis. Brutal. Mais bon, je fais court. Ensuite, il n'est pas sélectionné, la belle affaire. Parra non plus. Et il n'en fait pas une affaire d'Etat. On ne choisit pas le moment de son départ. Jo Maso, Walter, Sitjar, Salut, Trillo, Chabal, Castaignède, Berbizier, Cabannes, Rodriguez, Lacroix, Merle, Saint-André, etc... La liste est longue de ceux qui ont été brutalement mis à l'écart sans coup de fil ni bouquet de fleurs.

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    2. Plutôt d'accord avec le pacha! Ta phrase me fait penser a Maxime le Forestier et son "né quelque part". Cela dit, un peu de courtoisie ne nuit pas. La liste est un peu trop longue a mon avis, un petit mot de remerciement pendant la conf aurait éteint le feu qui ne demandaient qu'à brûler.

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    3. demandait ...
      je vais louper mon bac français, flute !!

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  33. Pour tout vous dire, que Bastareaud ne soit pas (plus) en équipe de France me parait logique et ne mérite pas tout ce fromage. Mais bon, l'époque aime valoriser ceux qui font le buzz, et Bastareaud a été un "bon client" des médias. Bref.
    En revanche, mais c'est autre chose (ou pas), je suis atterré ce midi par l'ignorance de la jeune génération : Andrée Chedid serait donc un homme et Anatole France une femme. Et le bac français étant considéré par les ignares comme trop difficile, ils postent une pétition sur les réseaux sociaux. Je ne sais pas où on va mais une chose est sûre, on y va...

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    1. Sans vouloir non plus généraliser. Mais disons que ce pic de la farandole m'interroge.

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    2. 25 000 signatures, quand même, cette pétition. And couting. C'est peu. Mais beaucoup à la fois. Surtout, quand tu ne sais pas, tu n'affiches pas ton ignorance : tu bosses, tu lis, tu te renseignes, tu travailles, tu creuses et tu reviens plus fort. Ce pourrait être 25 000 bacheliers qui ont l'humilité de dire : "je ne sais pas" ou "je ne savais pas". Mais visiblement, ce sont 25 000 qui demandent à ce que l'épreuve soit annulée. Non mais allo quoi ?
      Alors je propose la question suivante : "Picasso, qui n'avait pas de shampoing, aurait-il fait le buzz avec son smartphone, s'il avait peint la Joconde embrassant Jean Valjean sous le pont des sourires ?"

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    3. Pour le bac français, ça peut le faire, non ?

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    4. En maths c'est aussi la cata, regardez comment l'enseignement a évolué depuis 1960 ( j'ai supprimé quelques étapes intermédiaires pour éviter de charger la mule ...)

      1960

      Un fermier vend un sac de patates 10 francs. Ses frais atteignent 4/5 de son prix de vente. Quel est son bénéfice ?

      1965

      Un fermier vend un sac de patates 10 francs. Ses frais atteignent 4/5 de son prix de vente, c’est-à-dire 8 francs. Quel est son bénéfice ?

      1970 (Mathématiques modernes)
      Un fermier échange un ensemble de patates P avec un ensemble de pièces de monnaie M. La cardinalité de l’ensemble M est égal à 10 et chaque élément de M vaut 1 franc. Dessinez dix gros ronds représentant les éléments de M. L’ensemble C des coûts de production est composé de deux gros ronds de moins que dans l’ensemble M. Représentez C comme un sous-ensemble de M et répondez à la question suivante : Quelle est la cardinalité de l’ensemble des bénéfices ?

      1975
      Un fermier vend un sac de patates 10 francs. Ses coûts de production sont de 8 francs et son bénéfice est de 2 francs. Soulignez le mot patates et engagez une discussion avec vos camarades de classe.

      1981
      Un fermié kapitalist privilégié sanrichi injusteman de 20 francs sue un sac de patat.
      Analiz le tekste et recherch lé fôte de contenu de gramère d'ortograf de ponktuassion et ansuite di se ke tu panse de cête maniaire de sanrichir.

      2020
      Qu'est ce qu'un fermier ? qu'est ce qu'une patate ?

      C'est pareil dans toutes les matières ... Le coup de la pétition c'est quand même énorme !

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    5. Ce qui est choquant c'est surtout le tapage autour d'un non événement. J'ai passé le bac en 1984 (rigolez pas derriere, je vous entends :-)). Mes potes de C et D, a l'époque, avaient lancé la même pétition, laquelle avait fait marrer tout le monde...
      Aujourd'hui, on en fait un titre du 20h. Merci les rezo saussio...

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    6. Tu veux dire les zéros sociaux

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    7. pourquoi faire compliqué avec les 4/5 alors que c'est plus simple avec les 8/10!

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  34. En finalité, Bastareaud ou sac à patates : même combat, même issue !

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  35. Et moi en 1967...(Sciences Ex.)...

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  36. Richie :"Quelle affaire Bastareaud. Déjà, considérant le tort qu'il a fait au rugby et à l'image du XV de France en 2009, il n'aurait jamais du être sélectionné de nouveau" A une époque je partageais cette opinion.Plus tard j ai appris la version suivante,inédite :ce soir-la l'EDF sort en boite ,mixte la boite je veux dire heteros et homos.Un couple d'homos aurait suivi Basta et l'aurait agressé (j ai oublie les détails ,ou? hotel?) d'ou l histoire a dormir debout ultérieure.Histoire véridique ?
    Quant à sa non-sélection ,rugbystiquement possiblement méritée elle méritait,oui, un appel de Brunel ;cela s appelle de la correction,de l’éducation et un peu d'empathie ,valeurs qui tendent a disparaître aussi vrai que Andrée Chedid est une femme.
    Bernard Landais

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  37. Richard

    que tu n'apprécie pas Bastareaud a sa valeur rugbystique est une chose , mais que tu le condamne sur une erreur faite il y a plus de 10 ans en est une autre ; car comme dirait un ami " qui n'a jamais péché lui jette la première pierre "
    Je n'ai jamais apprécié ce joueur comme centre et cela fait longtemps que je pense qu'il aurait été un super N° 6 , ce garçon a certaines valeurs humaines quoi que l'on en pense et il ne mérite pas une pareille opprobre de la part de beaucoup de personnes.
    Et Jacques Brunel était bien content de le trouver quand son capitaine était aux abonnés absent.
    Mon avis est que le savoir vivre n'est pas au rendez vous du staff , et sans savoir vivre , on ne peut passer aucun message important à mes yeux.

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  38. Oh ben alors, on a fait de la peine a ce pauvre Mathieu!
    Sûrement un brave garçon, c'est pas le problème ,le soucis c'est plutôt qu'il n'a plus rien a faire au niveau international.
    Et puis entre nous, quand on commence à louer tes qualités de vestiaire, ça sent pas bon !
    Si vous voulez des sujets d'indignation, des balèze, limite scandale, on à en magasin .
    Allez Chevreuse

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  39. Selon Saint Matthieu, tout est dit, rien n'est dit.
    "Prenez un arbre bon : son fruit sera bon ; prenez un arbre gâté : son fruit sera gâté. Car c'est au fruit qu'on reconnaît l'arbre"
    Il n'est plus "l'apo(u)tre de l'EDF mais un bon samaritain New Yorkais.

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  40. Bastareau, bouc é misère ?
    Non, car d'autres sont dans la même situation. Mais sers plus qu'à Nou iork, Donc bon samaricain.
    Lui ont pas filé portable +5 forfait à JB pour contact avec ses zooailles ?

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  41. Il se trouve que je lis souvent des biographies de joueurs ou grands compétiteurs et que certains traits communs à tous les grands sportifs finissent par se dégager de ces lectures . Pas forcément sur le rugby mais c'est assez éclairant quand même . Or, évoquant Kaino s'effaçant devant le jeune capitaine de Toulouse, Richard écrit "On comprend, dès lors, pourquoi les All Blacks dominent de si haut le rugby mondial : leur vision de ce jeu n'est pas seulement à hauteur de pelouse, elle s'élève vers des hauteurs de point de vue qui ne sont pas atteignables par tous et demandent à ce qu'on s'éloigne des raccourcis tentants, ainsi que nous y invitait Pétrarque gravissant le mont Ventoux."... Et ce qui est frappant chez TOUS les grands sportifs c'est ce "plus" non pas héroïque et légendaire, mais qui est leur routine, leur quotidien . Quel que soit le sport, les champions se surpassent . Karoly Takacs tireur hongrois, ne peut participer aux JO de 1936 car il n'était pas officier- condition sine qua non en Hongrie - il continue néanmoins à s'entraîner pour les JO de 1940, il perd sa main droite emportée par une grenade en 1938, sa main de tireur . Il s'éduque seul à tirer de la main gauche mais les JO sont annulés en 1940 et 1944 ... Finalement il peut participer aux JO de 1948, il a 38 ans, et devient champion : droitier devenu gaucher .( histoire racontée par James Kerr )
    Revenons au rugby ; Buck Shelford mit carrément ses couilles en jeu ( Nantes 1986), pour lui le jeu méritait ce sacrifice . Daniel Carter passa des heures à buter dans le jardin familial ... Vous avez sans doute des centaines d'anecdotes identiques . Quand je considère l'EDF je ne vois pas de joueur qui se surpasse . Le "plus " me semble hors d'atteinte . Et puis il y a les All Blacks ... mais c'est une autre histoire !

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  42. .... p..... Richard , mais Picasso ?... c'est pas une voiture ??? ... ben m....... et Bastareaud, c'était pas un peintre quand même ?.... drôle d'histoire pour terminer de cette façon ..... a fallu à nos "techniciens" une cinquantaine de sélections pour s'apercevoir qu'il n'avançait pas ?.... l'on bien utilisé quand même avec ses moyens ?.... le problème serait-t-il pas le jeu ?... quel jeu jouer ....??? ...., z'avez entendu parler du jeu qu'on allait jouer ?.... paraît qu'ils ont tous fait leur liste des 31+6 les staffeurs.... déjà là, y'a un blème non ? ... comment z'ont-ils fait pendant le tournoi ? ils n'ont pas eu le temps de se mettre d'accord ?... ils ont tiré à la courte paille pour faire les équipes à chaque match ?.. un coup j'te prends Basta, un coup il reste à Toulon, puis non parce que il est bon dans le vestiaire, on le reprends.. mais qu'est-ce qu'ils font dans le vestiaire? ... les caméras n'y vont plus ? .... pffft .... z'allez voir on va être champion du monde, .. et des environs !!!

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    1. J'ai le même étonnement que toi Christian : que se racontent les joueurs internationaux quand ils sont entre eux ? Que leur disent les coaches ? De quoi sont faits leurs échanges ? A part composer des listes et des listes ...Parra n'est pas sélectionné, on sait pourquoi, il a demandé à s'entraîner davantage, plus intensément, conscient de l'insuffisance des prestations EDF . Prêt au "plus ", il est retoqué : c'est toute la tragédie de la sélection française . Entendons nous bien : ce n'est pas l'absence de Parra - ni de Basta ni de tel ou tel - qui me gêne, c'est le refus de prendre en compte la parole du joueur que je déplore .C'est le refus de regarder les choses en face . Le refus de bâtir un récit commun, et sans récit une équipe n'est rien .

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  43. Poulain : "Se baser sur un critère physique pour forger une équipe me laisse sans voix"
    Enfin une bonne nouvelle!
    Allez à Nantes, sortez vos coquilles!

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    1. Certes. Mais poulain parle parce que galthié. Et quand le minimum syndicale de la condition physique n est pas atteint, c est se trainer un boulet pendant la preparatio. Tactique si on veut donner de l intensité si tant est qu il y a une tactique

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  44. Donc les All Blacks ... Oh ne pensez pas que tout fut rose, il y eut une époque où les AB perdaient et ne pouvaient pas le supporter . Alors ils ont fait ce qu'il fallait pour que cela n'arrive plus - ou alors le moins possible - c'est ainsi que s'est constituée la doctrine AB, pas tant doctrine sportive que règle de vie . Un slogan : "de meilleures personnes font de meilleurs All Blacks " puis autour s'est construit le reste . ENSEMBLE, staff et joueurs .
    Curieusement ça ressemble un peu à une stratégie militaire, ils se sont d'ailleurs inspirés des préconisations d'un général ..entre autres parce que des références - managers, spécialistes du mental, etc - ils en ont plein . Graham Henry largement à l'origine de ce renouveau- mais il n'était pas seul - y sacrifia d'ailleurs sa propre conception du leadership, autoritaire et jaloux de cette autorité, il la mit de côté pour revivifier l'équipe . Le projet fut reconstruit ensemble car la 1ere qualité des AB c'est l'humilité et par conséquent l'acceptation de se remettre en cause .
    Dès lors tout alla très vite : des leaders émergèrent, eux mêmes investis de responsabilités nouvelles qu'ils partageaient avec les autres joueurs . Le récit fondateur prenait corps et redynamisa l'équipe . Je me demande si Claude Onesta n'est pas un All Black car ses principes de management reposent aussi sur ce partage d'une culture commune . Lesquels sont par ailleurs très inspirants pour le monde de l'entreprise ...à moins que ce ne soit l'entreprise qui ... Bah l'oeuf et la poule ! Bref, on pourrait utilement se demander de quoi est constitué le fameux récit fondateur . Mais c'est une autre histoire !

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    1. Onesta sélectionneur !
      A la réflexion, il me semble que j'ai déjà faite celle-là !
      C'est pas si con, d'ailleurs... Les joueurs savent quand même jouer au rugby, les sous-entraineurs (le staff comme ils disent) connaissent le métier et sont capables de conduire des entrainements. Alors un vrai meneur d'homme, quelqu'un qui soit capable de responsabiliser tout ce petit monde et de les conduire à élaborer en commun un projet de jeu,ça pourrait marcher, et en tout cas ça serait pas pire que ce qu'on connait depuis dix ans !

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  45. @Richard : La technique, la rigueur à la rencontre du bagnard, d’un border line forcément créatif.
    Un tableau à exposer à toutes entrées de vestiaires : quand les fondamentaux et le sensitif s’émulsionnent ils deviennent un « 2 en 1 « redoutable.
    Capitaine de l’équipe : Picasso

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  46. Finalement Bastaraud? l'intelligence du jeu de rugby à 15, son âge avançant, l'a t il vraiment? Compenser sa réduction de vitesse par une autre pratique de bulldozzer, mais pas au poste de 3/4 centre. je crois que qqs uns lui ont suggéré de s'essayer complétement en 3éme ligne. Pour l'instant il ne l'a pas fait, et c'est déjà trop tard

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  47. le traitement réservé par Brunel à Bastareaud et aux autres cadres non sélectionnés visiblement me laisse sans voix. Il le rappelle tout énamouré quand Bernie le dingue le nomme sélectionneur, lui offrant un bâton de maréchal qu'il ne mérite absolument pas au vu de ses résultats, lui file les clés du camion bleu parce que son capitaine fait défection, et au moment de conclure le largue en plaine pampa en invoquant des raisons qui avaient déjà été invoquées par Novès (et que je trouve convaincantes mais c'est pas mon propos) et en plus revendique le fait de ne pas l'avoir prévenu personnellement ???
    comme un autre petit monsieur, "mais quelle indignité" ...
    Avoir recalé les rares VRAIS leaders (on leur doit des victoires grâce à leur état d'esprit, à ces 2 joueurs que sont Parra et Basta)de cette façon, cela témoigne, de la part de ce sélectionneur, d'une absence totale de confiance en lui( excusable), de certitude quant à la route à suivre (moins excusable compte tenu de sa fonction) mais surtout de courage et ça c'est inadmissible.
    On peut être trop vieux et dépassé par le poste mais on n'a pas le droit de s’échapper comme ça.
    Cette réponse faite au journaliste lui demandait s'il l'avait appeler avant "non, et pourquoi je l'aurait fait ?" va au delà du choix rugbystique de ne pas le sélectionner, elle témoigne d'une absence d'humanité et de reconnaissance qui me laisse pantois.
    je trouvais JB hors du coup rugbystiquement, il m'apparait maintenant hors du coup humainement aussi.

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  48. Mes vagues propos du matin en réponse à vos écrits se sont dispersés comme parfois et sans prévenir....Tant pis, rien de grave ni d'essentiel. Ma réflexion, déclenchée par les vôtres -de Gariguette en particulier- tournait autour de "l'esprit" du sport et de l'influence de l'Armée sur celui-ci. Réflexion sous tendue et relancée par la vision, il y quelque jours sur la chaine "L.C.P.", d'un reportage assez remarquable (une rediffusion) sur la formation/sélection des Bérets Verts. Physique, mental, esprit de corps,..., Valeurs essentielles....Mon ami (et ancien chef à Badoit) qui me parlait de sa pratique lorsqu'il était aux Pompiers de la Ville de Paris disait exactement la même chose. Personnellement, je n'était pas très attaché à ces méthodes d'entraînement militaires. Dans leur forme en tout cas. Pour le fond des choses, O.K.
    Bref, j'ai un peu déliré autour de ce sujet avant de me décider à développer quelques réflexions plus anciennes liées aux "iliens". Le sort informatique, tel l'oracle plus ou moins incompréhensible de la Pythie, m'a détourné de mes efforts. A suivre, donc, je pense.

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    1. Oui André tu as raison, l'influence du mode de pensée militaire est primordiale . Sans doute un héritage de l'enseignement du rugby dans les public schools ; elles n'ont jamais dissimulé le but véritable de cet enseignement, "préparer les jeunes gens à se battre" bref le rugby était une sorte de prépa militaire .
      Le staff neo-zed* qui réforma les AB s'inspira entre autres éléments du changement de doctrine des militaires US, ils passaient en effet d'une hiérarchie verticale à un système plus souple nommé le "commandement de mission" dans lequel les individus sur le terrain décidaient des actions ... On voit le parallèle se dessiner avec le rugby . D'autant qu'un match de rugby est un exemple parfait de VUCA ... Je laisse à François (ou d'autres) expliquer cet acronyme volontiers utilisé en management d'entreprise mais il provient du monde militaire et s'applique à présent au rugby . Mais plus que cet aspect militaire c'est "le récit fondateur"d'une équipe que je trouve passionnant mais ça ... c'est encore une autre histoire !
      * Graham Henry, Wayne Smith, Steve Hansen, Gilbert Enoka

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  49. Toute cette affaire MB n'est que la suite logique des décisions de BL dont JB me semble être l'exécutant plus que maladroit
    Sans parler de cet ex futur staff avec le futur , une innovation mangeriale dont on vient de voir l'intérêt
    Apres les leaders que sont MB et Parra .... qui sait si de nouveaux ne vont pas apparaitre plus vite que prévu en leur absence ...
    Je pense même que les deux ne doivent pas être surpris bien que déçu

    Allez la saison est fini , on va passer à autre chose et pour moi vous retrouver pour parler jeu avec les matchs préparatoires

    Ah si une bonne nouvelle quand meme , la fameuse coupe du Monde bis à 10 nations annulée , comme quoi les conneries ne passent pas toujours la rampe , sauf chez nous .....

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  51. Gariguette21 juin 2019 à 14:17
    Vu la pré-liste rosbeef pour la CDM ; composition très ouverte, pratiquement tous les clubs anglais sont représentés . Elle sera remaniée le 4 juillet, deux remarques : comment les clubs Brits arrivent-ils à être tous à ce point compétitifs et pas nous (à part 2 clubs, vous voyez lesquels ) ? Pourquoi sommes nous ( enfin quand je dis "nous" ...) encore à la recherche de joueurs et pas eux ? Sinon m'est avis qu'ils seront big in Japan .🐙🏈🍓

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    1. A mes yeux, parce que chez eux l'équipe nationale sera toujours prépondérante alors que chez nous, "on" est près à tout brader pour un Brennus.
      Les raisons semblent multiples : puissance financière de la RFU qui lui permet d'imposer sa ligne et ses exigences, culture club très faible dans le rugby et donc ligue pro inféodée à la RFU, sentiment patriotique très fort en GB

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    2. d'accord avec toi, sauf sur la faiblesse de la culture club, je pense aux Saracens c'est quand même une institution non ? mais entièrement raison sur le sentiment national rosbeef !

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    3. Même s'ils étaient à un moment un peu moins dominateurs, les Blacks n'étaient pas non plus au fond du seau , amie.
      Les fondamentaux, les racines profondément populaires, tout ça restait solide.
      Creer la Sanzar,imaginer deux nouvelle compétition , passer de 19 clubs a 5 franchises , rebooster des finances palichonnes, réorganiser l'elite, cet immense chantier n'aurait pas été possible autrement.
      Notre incurie persistante, le conservatisme viscéral de nos amis Celtes , pas que, laisse encore de la marge a ces maudits sudistes
      Allez Chevreuse

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    4. Je crois que nous n'en avons rien su JanLou, mais eux ont vécu cette défaite contre les Boks comme une catastrophe, en fait c'était le début de leur crise ( peut être imaginaire ? ) . Bien sûr les fondamentaux mais la méthode pour les redynamiser ça c'est nouveau !
      Ce livre est "une étude de cas d'un changement transformationnel de culture " ; le parallèle avec la crise actuelle du sport français devrait au moins donner l'envie d'y jeter un oeil, d'après l'auteur du bouquin c'est transposable à d'autres univers . En tout cas sur le leadership c'est lumineux .

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    5. quand je parle de culture club absente, c'est au sens où malgré l'attachement à un club, la pays passe avant le village,ils ne sont pas autant attaché que nos clubs à un titre de champion.

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  52. Perso, je serai comme André, le côté militaire me dérange un peu. On fait un sport, pour lequel certes un rapport de force physique existe et au travers duquel il faut se faire respecter. Après, de là à partir dans des esprits commandos de l'armée, du Raid, des bérêts verts ou je ne sais quoi encore, le rugby reste un sport, et d'évitement aussi. Qu'on s'en inspire pour une préparation physique OK. Après le terrain reste le terrain avec un gazon qui reste un gazon et pas des zones difficiles ou d'insécurité, un principe de jeu mis en place, des stratégies (qu'on pourrait apparenter de loin à militaires), et une adaptation situationnelle. Et avant tout, on joue et on se fait plaisir. J'aime pas ces comparaisons exhacerbées du monde de l'entreprise et militaire/sport (rugby), comme si on gérait pour aller à la guerre. Encore une déformation de notre société de consommation. Pas étonnant qu'on en arrive aux VUCA.

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    1. Pas lieu de s'enflammer ! Ce n'est pas une comparaison du tout, c'est l'histoire des AB, comment ils sont devenus ce qu'ils sont . Et ce n'est absolument pas la prépa physique qui est en cause, c'est toute la philosophie de changement qu'ils ont mis en oeuvre avec entre autres - lis bien je l'ai précisé - une inspiration côté militaire .
      Tu parles toi même de stratégie, quant à l'adaptation situationnelle c'est précisément cela qui est en question sur le terrain, non ? Ne garde pas en tête l'armée à la papa, aujourd'hui ça carbure pas mal sous le casque : IA, technologies innovantes, gestion du stress, protection etc .
      Et puis la discipline reste la grande force d'une armée ... comme pour une équipe de rugby ! Et je le répète je suis beaucoup plus intéressée par le récit .
      Ils n'ont jamais sorti les bazookas ni les Stingers, nos AB que je sache ! Attends la suite ... Aie confiance, crois en moi 😉😉

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    2. Mais oui Sergio pas de quoi s'enflammer .... même les gosses des rues l'appliquent sans le savoir pour survivre dans la rue ( va sur Mobile school et Streetwise tu verras mon ami Arnoud ... ) Je voudrai pas insister mais le " leadership " s'inspire de l'armée car historiquement c'est la qu'on a vu apparaitre , vision , stratégie et des leaders charismatiques , le Rugby peut aussi s'inspirer du désordre et de la guérilla ... Allez même le Che était un grand leader militaire et un joueur de Rugby volontaire -))

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    3. Donc le récit fondateur . Une grande équipe ne saurait se construire et là en l'occurrence se reconstruire, sans des changements structurels importants . Déjà parler la même langue, ils choisirent ensemble le maori comme langue de leurs mantras, phrases symboliques, aphorismes . Il y eut même un livre regroupant le tout : "The black book " à usage interne . Rien de technique, pas de combinaisons, ça ne parle pas de rugby mais le rugby est tout entier dedans .
      Exemples : Il ne suffit pas d'être bon . Il faut être grand . ( Kaino likes it ) ou bien : En face, pas dans le dos ....
      D'autres mantras allaient venir ; plus mystérieux pour nous mais apparemment éloquents pour eux ; ki nga whakaeke haumi ( joignez vous à ceux qui savent assembler un canoë ) Ces mantras servaient aussi à faire baisser la pression . D'autres procédés comme l'instauration de rituels, l'utilisation de métaphores ... tout était destiné à nourrir ce nouvel état d'esprit . On tressait ensemble une corde représentant le passé, le présent et l'avenir avec des brins de couleurs ( les "scalps" des équipes vaincues !) . Ca pourrait paraître enfantin mais effectuées avec sérieux ces activités avaient du sens . Une identité collective naissait . Tous n'étaient pas Maoris mais se sentaient connectés à cette terre, à cette équipe . Ils avaient élaboré ensemble leur récit fondateur : ils pouvaient maintenant jouer .

      Pour les ceusses qui veulent tout savoir - j'ai tracé les grandes lignes mais il faudrait aussi détailler . Je vous engage donc à lire "Les secrets des All Blacks" de James Kerr . Déjà il est décliné en 15 chapitres ( 15 leçons) c'est vivant bourré d'histoires émouvantes ou drôles . Et la méthode décrite est très cohérente . Pas qu'un livre de plus sur les AB, une ouverture aussi sur la vie . "Occupe toi de la terre, occupe toi des autres . Va de l'avant " et c'est encore plus beau en Maori !
      J'ai pensé à ce livre en lisant la phrase de Richard sur la hauteur de vie des AB voilà donc ce qu'il reste à faire à l'EDF pour (re)trouver son identité culturelle et sportive .
      N'empêche je serais joueur, j'aimerais bien ressembler à Kaino .

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  53. http://christian.hohmann.free.fr/index.php/prospective/a-propos-de-prospective/587-quest-ce-que-vuca
    ça va un peu nous changer des approches des philosophes si nombreux et incertains... sourires

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    1. c'est parfait Georges, à Clermont ils devraient se reconnaître ( hélas ! ) Toulouse leur a mis le VUCA partout, on peut aussi dire le "bololo" ...

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  54. Sur ce bon tapis de sol plus ou moins politico-militaire, je pense que l'évolution du jeu entre le XIX ième siècle et aujourd'hui tient beaucoup à des raisons politiques, éducatives, économiques, historico-géographique etc.
    Comme le dit plus haut Gariguette, le sport dit "moderne", c'est-à-dire né avec l'ère industrielle, est, pour quasiment 90%, apparu en Angleterre, dans les publics schools. Valeurs éducatives de la classe élevée dans un but bien précis dans la formation de ces élites.
    Cette Angleterre, une île, puissance industrielle, obligée de se développer dans son Empire Colonial. A la fois pour obtenir des hommes et des matières premières et, en même temps comme dirait notre Président, écouler leurs marchandises, leurs produits finis. Et faire ensuite payer aux pays ainsi développés une dette que ceux-ci n'avaient jamais demandé. Mais, bref, tout cela est bien connu.
    Ces Anglais, îliens, et donc prompts à s'embarquer voir ailleurs si l'aventure y était possible (comme les Crétois, les Grecs, les Romains, les Portugais, les Espagnols...avant eux -des marins pour l'essentiel-, et même les Suisses, dont Nicolas Bouvier disait, dans "L'échappée belle. Éloge de quelques pérégrins" qu'ils étaient de grands voyageurs parce qu'entourés de montagnes, ils voulaient aller voir ce qu'il y avait derrière...!) ne partaient quand même pas sans leurs billes dont en particulier, leurs coutumes viscérales, comme l'heure du thé, l'humour, le flegme, leurs sports -Criquet, Rugby...- leur organisation, leur pragmatisme, et j'en passe. Ces P.M.A. ont plus ou moins bien réussi. Cricket aux Indes et Pakistan, oui, mais pas Rugby. Rugby en AFS, NZ et AUS, oui, mais pas ou peu Cricket. Et ainsi vogue la galère...
    Déjà, en France, succès du Rugby, comme une trainée de poudre dans le Sud Ouest. Pourquoi? Vieux ressorts de la Soule? Coup de foudre entre ce jeu et la chaleur du Sud? Mais ce mariage d'amour a vite tourné à l'aigre. Les français ont rendu une copie tordue. Ils ont dévoyé le jeu à leur image et à leur profit. Ce n’était plus une simple activité éducative dans laquelle les valeurs d'obéissance aux règles prévalaient, mais, par un tour de passe(s)-passe(s) c'était devenu un jeu de dupe qui, tel le bonneteau des arnaqueurs de rues, escroquait grossièrement le classicisme originaire et transformait le Royaume en cour de ferme.
    Fini pour ce soir. La suite, peut-être demain ou ce soir si je me régénère un petit peu.

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    1. Alors prends des vitamines parce que c'est passionnant ! Bonne nuit André !

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    2. C'est pas que je m'enflammais mais du mal avec un côté mmilitairiste un peu trop mis en exergue. Me sent mieux dans la pensée d'André etson exploration historique

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    3. Sergio je ne peux pas rendre compte d'un livre en gommant ce qui peut déranger les lecteurs éventuels, que le staff AB ait puisé dans des doctrines militaires est un fait, je m'en suis étonnée mais ne pouvais pas le passer sous silence . Par ailleurs André et moi disons exactement la même chose sur le sport et les public schools . ( lis son post ci-dessous)

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  55. C'est drôle. Je viens de lire ton texte de 20h.31 et j'ai l'impression d'avoir continué à écrire....

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    1. Le Cricket c'est extrêmement populaire en Afrique du Sud, André, presqu' autant que le Rugby.
      Allez Chevreuse

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  56. Disons que je ne suis ni un spécialiste du Cricket ni, d'ailleurs, de l'Afrique du Sud. Ni, finalement, de quoi que ce soit; j'écris à l'inspiration en récupérant l'ensemble de mes sensations en essayant d'en faire sortir quelques lignes de forces qui m'apparaissent de temps au temps au gré de mes sentiments, lectures, réflexions...Et, bien sûr, à la lecture, pour le sujet qui nous intéresse ici, de mes connaissances et de vos commentaires.
    Et puis je lance certainement des idées, des ressentis plus que des réalités parfaitement vérifiés. Je suis plutôt dans le domaine de la "vision". Pas au sens de la divination, comme la Pythie citée ci-dessus, mais dans une sorte d'état de réception, de porosité des sens, l'esprit presque vide et laissant apparaître des images sorties de ce nuage vaporeux.
    Par exemple, cet désignation d'"iliens" m'intéresse par ce que je ressens de ce terme employé bien spécifiquement ici. Et, ce qui m'a amusé, c'est le fait que les Grands Bretons le sont, eux aussi et en premier lieu, des iliens! Ce qui m'amuse aussi, c'est la force de l'écriture qui m'entraîne le plus souvent loin de ce que je voulais dire au départ, même si des (i)liens existent, bien entendu. Je suis un peu comme à la découverte de ce qui va sortir, venir, de ces rebonds de la pensée et de ce qui sort de mon cerveau. Un peu comme une balle de ping-pong, je suis envoyé et renvoyé sans bien réussir à maitriser mon propos.
    Ainsi, maintenant lancé dans cette veine, comme on parle pour le charbon de filon, de sillon, tout un monde se déroule devant mes yeux, se déploie et m'entraîne mentalement vers toutes sortes de directions que je dois tenter de maîtriser, de regrouper, de classer, d'éliminer. C'est, finalement la vision -encore- de ce travail à venir, à faire qui m'arrête le plus souvent et me laisse juste quelques vagues pensées qui s'effacent au fur et à mesure du temps jusqu'à de venir pastel comme des maisons romaines.
    Bref, mon plan (vague) était celui-ci:
    .."Iliens"?!....Réflexion sinon politique du moins géographique et socio-économique...Règles d'origine et évolutions de celles-ci ...Arbitrage...Conséquences sur le Jeu...Techniques individuelles et Collectives. Je l'ai d'ailleurs déjà dit plus haut. Mais les faiblesses qui me sont inhérentes et dont je viens de parler, m'ont détournées de ce projet.
    Je dois maintenant sortir (un pot de départ à la retraite m'attend...!).
    A la revoyure comme on dit dans les C.E.

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  57. Et là, ce n'est pas de la divination, c'est de la pure réalité. Les jeunes français sont champions du monde pour la seconde fois consécutive. Avec 7 de l'année dernière. Et sur deux ans, ils ont vaincus les Anglais, les All Blacks, les Africains du Sud et les Australiens pour finir. Bravo et espérance.Comme l'année dernière, bravo à leurs entraîneurs qui m'ont encore fait grande impression.

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  58. Y a eu des maladresses, du jeu même dans des conditions où on se fait virer illico en top 14, des australiens pas en réussite au pied, mais nom de D... que c'était plaisant à voir des joueurs qui jouent !
    Espérons que le top 14 ne les mangera pas, ces petits !

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  59. Oui belle victoire, et je vous invite dans la foulée à relire la chronique intitulée "Sacre à Béziers " du 18 juin 2018... qu'est devenu Arthur Coville ( entre autres )? Nous étions pleins d'espoir et lisions avec un grand sourire aux lèvres notre Cassandre aka Vince ( Snaileater) lequel prédisait alors "Par contre s'ils ont devant eux 2 ou 3 ans pour maturer leur jeu et leur physique tout en jouant aussi avec les EDF (à 7, à XV baabas, à XV) avant de postuler aux franchises pour un jeu à la Super rugby et des salaires qui vont bien avec, alors là la Formation Française aura joué son rôle et fait ses preuves." ...

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  60. et encore ce commentaire de Tautor 24 juin 2018 "J'étais à Béziers et j'ai vu quasiment toutes les sélections pour le classement final. En terme de gammes de jeu, les plus prometteurs sont les Bocks et les Australiens sans conteste, souvenez vous en. Les Baby Blacks sont loins de leurs aînés ce qui me fait dire qu'on n'a pas vu les meilleurs .... Les champions du monde ont les mêmes défauts que leurs aînés ne nous y trompons pas! Il va falloir travailler la maturation, le foncier, le pragmatisme, la spontanéité, bases qui font défaut dans l'éducation de ces jeunes dont les qualités ne sont pas innées ... Darricarrère n'a pas révolutionné fondamentalement le rugby mais a su tirer la quintessence d'une génération prometteuse. À ouvrir en 2023 pour un cru exceptionnel ?..."

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  61. Gariguette
    Du fin fond des Pyrénées dans une nuitée livresque je me rends compte qu'on peut écrire des conneries enfin quelques unes j'avoue ...qualifiés par défaut pour les 1/2 finales, ces jeunes sont allés au bout de leur rêve 👍🏽👍🏽👍🏽🏉 comme quoi la quintessence de soi même permet de se transcender et de sublimer un sport d'équipe. L'ovale n'est pas mort. Aux staffs de top 14 et Pro D2 d'en tirer des leçons et à un degré supérieur à Brunel and Co ...
    Comme aurait dit Roger "Bravo les petits"

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    1. Mais non ce ne sont pas des conneries Tautor ! C'était au contraire très bien vu, il leur manquait cette profondeur et cette maturation ; j'ai d'ailleurs relevé ces deux posts car ils mettaient tous les deux la maturité en exergue . En un an seulement ...
      "Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte " à mettre au pluriel mais reste à savoir si tous ces talents continueront cette lente maturation dont ils ont encore besoin ! 🏆😍🍓

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  62. S. Piqueronnies "C'est la réussite d'1 systéme de formation". Et dire qu'on est pas capable d'adapter une suite logique ou ququechose dans le genre en senior, histoire de maturer effectivement. Quels sont les liens qui existent véritablement, à part que des liasses de billetsleurs tombent sur la tête. Reste à voir ceux qui resteront en fûts Top 14, qui ne seront pas gâchés, ... bouchonné déjà Coville ?

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  63. José Tomás fait chavirer les arènes de Grenade. Triomphe ... 6 oreilles et la queue .... la maturation absolue d'un toréro d'exception, mon préféré avec Enrique Ponce ... regardez la vidéo sublime
    Si le XV pouvait s'en inspirer ...
    https://youtu.be/b5Ka_7irSXc

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    1. Par ce lien tu me permets de revenir au questionnement d'André ci-dessus ; en effet, la corrida est un gros marqueur identitaire de votre sud-ouest avec le rugby bien sûr . Et justement je ne voyais pas trop comment relier le SO à la problématique "îliens" - André a fort justement fait remarquer que tous les pays rugby sont des îles à commencer par la Grande Bretagne - et puis j'ai pensé... île= petite communauté = forte identité culturelle pour ne pas aller jusqu'au repli identitaire ! Finalement il semble bien que le rugby s'accommode davantage de ces territoires "finis" et cernés par les eaux que des continents .
      Par exemple, les Iliens du Pacifique ont un rugby particulier https://www.lerugbynistere.fr/videos/video-un-ethnologue-sport-explique-difference-joueur-samoan-europeen-1003151104.php" A Samoa, les gens sont collectivement identiques dans les tâches qu'ils doivent faire et quand ils jouent sur le terrain, ils sont tous en train de jouer à partir des mêmes techniques."
      Un peu comme dans le Sud-Ouest où l'identité est très marquée, j'ai lu que " culturellement, le Grand Sud-Ouest semblait plutôt prédisposé à adopter le rugby : la valorisation de la force et de la puissance physique fait en effet partie de certaines coutumes locales, comme par exemple les épreuves de force basque.." Mouais ... Mais ça concernerait surtout les avants ... Sinon j'ai trouvé dans le Sud-Ouest les mêmes caractéristiques que dans mon bouquin sur la NZ : forte identité culturelle ( le récit fondateur ), une société très organisée et codifiée, des rituels étranges pour les "estrangers"( dégustation des ortolans, corrida ...), des objets culte ( le béret , le makila ) , des chants innombrables ... Bref les gens du Sud Ouest seraient nos îliens du rugby ! Ca vous botte ?

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    2. on a souvent parlé du rugby de villages et notamment dans le sud ouest. Et avant la voiture chaque village était une île. Avec même interdiction de communiquer avec l'île voisine, , avec comme exemple les mariages qui pour la trés grande majorité unissaient les personnes du même lieu

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    3. https://vimeo.com/343863103
      La suite d'une maestria totale, heureux grenadins ...
      Sais tu Gariguette que l'on peut être le symbole d'une île pour soi même ? On pourrait parler d'égo ou de "Cogito ergo sum". N'en faut-il point quand tu es dans un mano à mano ou quand tu joues à 15 ? Grand dilemme de l'esprit, de la pensée et de la matière ou du corps selon ? Au delà de la performance physique, la construction de soi même passe par les échecs, les contre-performances, miel du substratum à venir du soi. L'abysse n'est que le miroir de la lumière que tu ne vois pas, cette pénombre dans laquelle tu te refugies pour mieux cacher tes insuffisances. Pour être un correspondant privilégié d'Enrique Ponce, celui ci travaille d'arrache pied pour revenir vers les sommets suite à sa blessure. Et pourtant, il n'a plus besoin d'apprendre, ni de convaincre. Au delà de la gestuelle et du reconditionnement physique, il tire profit de cette convalescence via la lecture la musique et la famille sans oublier le côté taurin. Tout ça pour dire que chaque île a ses secrets, chaque île a ses coutumes, chaque île a son histoire,et chaque ilien puise dans les racines mais pas que. Il puise dans son histoire celle qu'il a reçue de ses ancêtres, de sa famille. Pour savoir où l'on va il faut comprendre d'où l'on vient. Pour les U20, 7 d'entre eux auront compris pourquoi ils sont 2 fois Champions du monde et vont éclore mieux que Coville ou d'autres. Regardez cette allégorie à la tauromachie, une pureté sans nom.

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    4. 'No Man is an Island'
      No man is an island entire of itself; every man
      is a piece of the continent, a part of the main;
      if a clod be washed away by the sea, Europe
      is the less, as well as if a promontory were, as
      well as any manner of thy friends or of thine
      own were; any man's death diminishes me,
      because I am involved in mankind.
      And therefore never send to know for whom
      the bell tolls; it tolls for thee. John Donne

      « Nul homme n’est une île, un tout en soi ; chaque homme est part du continent, part du large ; si une parcelle de terre est emportée par les flots, pour l’Europe c’est une perte égale à celle d’un promontoire, autant qu’à celle d’un manoir de tes amis ou du tien. La mort de tout homme me diminue parce que je suis membre du genre humain. Aussi n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas : il sonne pour toi. »
      Cela dit Tautor, tu es pile poil dans le récit fondateur là ! Avec Georges et Sergio au soutien en attendant André qui doit nous concocter une synthèse brillante . En tout cas ça fait rêver les îles ( peut être pas toutes, je viens de lire Les naufragés de l'île Tromelin brrr ! )

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    5. Grand merci pour le lien Tautor !
      Quelle faena...


      Pour Gariguette: attention à ne pas extrapoler; l'identité culturelle est aussi forte dans d'autres régions que le Sud-Ouest, mais elle s'exprime différemment. La dégustation des ortolans, quand elle se pratique encore, est circonscrite aux Landes, et la culture de la corrida est absente sur une bonne partie du territoire (le nord de la Garonne, tous les départements au nord des Pyrénées jusqu'à l'Aude, le Tarn et l'Aveyron, et le débat reste même vif au Pays Basque -même en mettant de côté les aspects politiques-, où à l'exception de Bayonne et de Pampelune, la culture taurine ne peut évidemment se comparer à celle des jeux purement basques, de force ou au fronton).

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    6. Ha ben mince alors si on peut plus extrapoler !! Bien sûr que l'identité culturelle s'exprime différemment ailleurs . Tiens pourquoi les Japonais jouent au rugby ? Après tout leur culture en semble bien loin ...J'ai juste lancé cela en l'air pour voir ce que ça vous inspirait et je n'ai pas été déçue ! Pour le rugby je t'assure qu'il n'y a que chez vous que ça atteint cette ferveur j'allais dire "frénésie" ; ici la question du lundi matin à la machine à café c'est où tu as skié hier ? ( mode hiver) ou bien t'as fait quelle rando ? ( le reste de l'année ) .
      Pour avoir passé des dizaines d'années de vacances chez vous c'était rugby à la plage/ sur les pistes, rugby à l'apéro, rugby au café ( lecture du Midol obligatoire ) . Mais mon propos relevait davantage de l'intuition que de la science ! J'ai juste remarqué quelques points communs entre Iliens et SO ; la même imprégnation en fait .
      Tiens encore un truc sur les Samoans .
      J'ai trouvé quelques billes ici https://journals.openedition.org/jda/4226 , avec l'importance de "la force" chez les Samoans , et aussi ceci : "L’équipe de rugby prend racine dans l’aumāga, et le mot ’au, base du terme ’aumāga, signifie précisément « équipe ». À l’inverse, nous considérons l’équipe comme une entité qui spécifie les tâches et les divise entre les membres de l’équipe, dont les capacités sont différentes, afin d’améliorer l’efficacité collective. Contraste résumé par une enquête qui renverse les perspectives habituelles sur l’opposition entre nos sociétés : « vous, les Français, avez un talent collectif, tandis que nous avons des talents individuels »." Bon ça se discute ... mais tout se discute n'est-ce pas ?


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  64. https://ruckscience.com/learn/all-blacks-diet/

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    1. Tu devrais nous faire un petit résumé en français de cette excellente ressource Oliv, sinon ils vont encore rouspéter !

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    2. And so wath ?
      Parce que, je cite :
      " Moins de sucre, des graisses saines et des aliments entiers sont la clé de la performance sportive et de la récupération accélérée ",on savait, déjà!
      Doit y avoir autre chose!
      Allez Chevreuse

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    3. Lol certes. Ce n est que la partie emergée de l iceberg. Sans rentrer dans la consideration de toute amelioration exogene de la performance.
      On savait deja... simple hein. Mais est ce appliqué par chez nous?
      Vestiaire d un demi finaliste de top 14 : bouŕré de pack de powerade...
      Par ailleurs quand on voit le tour de ceinture de certains, on sait deja que la consommation de sucres est bien ancrée.
      Donc en fait : pas si simple.

      La synthese c est que Nic Gill est un adepte du jeune intermittent selon ori hofmekler... plus basiquement appelé warriors diet-> un seul gros repas par jour, le soir.
      Il a couplé ca avec ce que la mode apelle la paleo diet. Plus de graisses et quasi paw de glucides.. Voir le livre de Mark Sisson eventuellement.

      c est a adapter en fonction des besoins energetiques de l athlete.
      Ce que dit d ailleurs David Pocock a la fin de l article.

      Ah et sinon nic gill est un adepte du wattbike. Cf sa page web. La On a essayé mais on a tellement merdé qu on est passe pour des cons. Faut croire qu en nouvelle zelande ca marche pas pareil...

      Alors oui, on sait un tas de trucs par chez nous. Mais c est ce qu on en fait qui est bof bof.

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    4. C'est vrai, on est plus Îles de la tentation... !!

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    5. Exactement
      D ailleurs pour revenir sur le cri de rage O Desespoir du Pacha... la reference culturelle de la nouvelle generation je crois que c est C.H. sur C8 avec TPMP...
      Retranscription d une conversation :
      "Moi- c est con ce truc...
      L autre : oui je sais
      mOi : ben pourquoi tu regarde...
      L autre :Ben parce que c est con...
      Moi : et ca te derange pas de regarder de la daube
      L autre : ho tu me saoules la. Ca me fait marrer alors c est cool..."

      Voila... c est ca la reference culturelle de nos jours...

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    6. CH a fait des ravages mais faut dire que le terrain avait bien été préparé par la téléréalité ... Richard va sursauter mais bon, tant pis, il faut qu'il sache ! https://www.dailymotion.com/video/x3u8d5s
      PS : on regarde la fille dans les yeux .

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    7. Alors bien evidemment j ai regardé la blonde dans les yeux. Et j ai pas fait attention a la trace de coup de soleil bien en evidence ^^

      Apres moins telegenique, moins marquant, mais ilien alors bon, j ai eu droit un jour a : ben pourquoi ils ont appelé l aeroport comme le tournoi de tennis ( Roland...) ?

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  65. Ah je comprend enfin pouquoi depuis décennies c'est "l'Île de France " qui fournit le plus de licenciés.😆😆
    Mais qui m'expliquera pourquoi Lille n'y arrive pas ?
    Allez, tout ceci est bien compliqué. ...

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    1. Ben pour Lille, difficile pour les hommes, mineurs de fond,
      De produire un jeu majeur sur le gazon,
      Mon cher !

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    2. Maintenant, si pour Toulouse, le Capitole pouvait devenir capital(e) pour l'oeuvale...

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  66. Un jour les NZ sont venus nous voir au Stade, ils ont appris, puis ils répartis sur leur île

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    1. t'as oublié de dire qu'ils étaient venus et repartis en pirogue, juste un échauffement quoi !!

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  67. Hier je participais à un colloque sur le trail avec des intervenants de haut calibre tant sur le plan médical et cardiaque, que sur la nutrition et que sur la préparation physique. Nos pauvres rugbymans, bodybuildés aux sucres, ont besoin de s'y mettre. A coup sûr nous aurons des résultats pour les plus résistants sorte de sélection naturelle. Font Romeu est un site d'entraînement très prisé des étrangers avec pour certains des stages chez les commandos à Mont Louis. En fait ces stages complémentaires, de 2 ou 3 jours, permettent de détecter des leaders, de fédérer un esprit de groupe et d'optimiser l'endurance et la performance dans des conditions quasi extrêmes. L'EDF n'est pas revenue depuis 2003 ! Les U20 y étaient l'an dernier. Pour la performance il faut aller vers les meilleurs sans état d'âme.

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    1. Pour revenir sur le sujet des 31+6 et de la non selection de MB et si j ai bonne memoire (en tous cas je sais que je radote) il faisait partie du commando de 6 qui etaient partis se plaindre de dusautoir aupres de PSA en 2015...et que la prepa etait trop dur. Faut esperer que ca soit d un meilleur cru cette année.
      C est quoi le programme d ailleurs cette année ?

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  68. Poulets aux hormones, ha, ha, pouvait pas bien la louper celle là !

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  69. Piquerionnes : la réussite d'1 systéme.
    Retiére : on travaille pour 2023.
    Des iliens, plus loin que les U20 ? ...
    Le ballon est dans le camp de la fédé et de la LNR.
    Et des joueurs, aussi.

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  70. 2023 c'est déjà demain.
    En supprimant le Pôle France à Marcoussis, travaille-t-on pour l'avenir ?
    Un des arguments de Laporte lors de cette suppression, c'était de pouvoir faire jouer ces jeunes en club. Ou pas...
    Ce 2ème titre de champions du monde U20 n'augure pas de l'avenir de ces jeunes au plus haut niveau.
    Mais que le réservoir qualitatif est là. Et qu'il travaille bien.
    C'est déjà ça.

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  71. ... merci Tautor pour les (î)liens tauromachiques, de la part d'un Bourguignon aficionado, qui a découvert la corrida dans le Midol (oui, je sais, il y a très très longtemps) avec je crois, les écrits de Claude Pelletier (il me semble), et qui faisait souvent le parallèle entre la corrida et le rugby ! .... me permettant de comprendre la culture taurine, la corrida, ses origines, ses règles , ses composantes fondamentales , ....et avec l'apport de nombreux écrits (comme ceux de Claude Popelin ou d'André Viard entre autres) .... Ponce, Tomas, ... oui bien sûr, et El Juli !

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    1. https://journals.openedition.org/jda/4217 ... à peu près toutes réponses aux questions qui se sont posées ces jours-ci ... au passage d'après les auteurs l'implantation du rugby surtout dans le SO - mais pas que - c'est en raison de ceci "les processus d’identification entre les équipes et les sociétés qu’elles incarnent s’appuient sur un système selon lequel la confrontation avec l’altérité renforce les liens de la commune appartenance." j'aime bien moi cette idée d'incarnation et d'appartenance

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    2. Et aussi qu’"il existe une dialectique entre mondialisation et renforcement des identités territoriales autrement plus complexe que les anticipations finalistes faisant de la globalisation un processus d’uniformisation du monde". Donc d'un côté incarnation/appartenance et de l'autre globalisation/Top 14-world rugby. Qui gardera l'ascendant ?

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    3. La culture vaincra ! Tu as lu aussi ce qui se dit de l'Inde qui a mordu au cricket mais jamais au rugby ? L'explication c'est que le système de castes interdisait aux gens de se toucher entre castes différentes donc pas toucher = pas rugby ! ( moi je pensais tout bêtement que c'était la chaleur qui empêchait de jouer !!) J'ai appris plein de choses sur la corrida aussi

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  72. La corrida aussi dans l'Ariege ,j'avais un copain qui "toréait"les voitures ,mais pas les camions ,qu'il assimilait à des "mansos".Les rétros étaient les cornes ,et n'a jamais eu de sortie à "ombros" mais a souvent du son salut à la fuite ou' l'esquive comme vous voudrez.

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    1. Intelligence situationnelle et entraînement intense à l'évitement ... on devrait lâcher 2 ou 3 toros à Marcoussis ! 😉🍓

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  73. Je vois que les réflexions se poursuivent.
    J'étais quasiment absent ces derniers jours pour cause, en grande partie, d'une réunion à Peaugres (à côté des "bêtes"!)afin de finaliser la journée "Lectures vagabondes" du samedi 28 septembre au Château de Sallmard à Peyrins (26380). Journée organisée par les adhérents de "La Pensée Vagabonde" et dont l'entrée est libre et gratuite à partir de 14h00. Pour ceux que çà intéresse...
    Les petits voyages (2*90 km) aller et retour favorisent, même en voiture, la réflexion, la libre association de pensée, la rêverie. Donc favorable pour la suite des "iliens". Du coup, je place un C.D. de Césaria Evora, "Saudade".
    Je viens de voir que Gariguette nous a proposé un site -que je viens de survoler- assez remarquable, et qui propose, comme Christian le dit un peu plus haut, une réflexion anthropologique sur les cultures rugbystiques et tauromachiques. Passionnant. Bien que survolé, j'ai pu me rendre compte qu'il traitait à peu près exhaustivement de nos propos. Mais, comme pour toutes choses, lorsque l'on croit avoir bouclé un sujet, presque immédiatement surgissent d'autres questions nées, comme Aristote pouvait le supposer, d'une sorte de reproduction spontanée. On sait, bien évidemment, qu'il n'en est rien. Juste le rebond capricieux des idées, des pensées, des domaines d'application...Bref.
    Tous ces points de vue tournent autour du culturel. Du culturel, terroir, territoire profond, coutumes, croyances, points communs biologiques, géographiques, historiques. Et pourquoi politiques? Parce que les grandes "invasions" du monde occidental vers toutes les autres nations de la Terre, les grandes colonisations sont un phénomène éminemment socio-économico-politique. Les trois grandes puissances du Pouvoir -Royal ou autre système-, de l'Armée et de la Religion ont tourné à plein régime pour dominer, asservir, tirer parti, mais aussi éduquer, construire à leur image les mondes nouveaux. Et cela bien avant le XIX ième siècle. Le culturel intervient puissamment en ce sens qu'il y a confrontation certainement, mais assimilation également et renouveau évidemment. Ainsi, pour ne donner qu'un exemple, en Amérique du Sud, l’assimilation inouïe de la Religion catholique par celles des précolombiens. Là, comme pour le rugby dans le sud-ouest, adaptation puissante entre un monde et l'autre. Mais, bien entendu, cette nouvelle religion n'est pas du tout obligée d'être comme on pouvait s'y attendre à l'origine de sa distribution.
    Dans le rugby du sud-ouest, c'est comme dans les cafés d'antan qui inscrivaient: "Ici on peut apporter son manger". Ou, peut-être plus justement, comme le disait Georges Marchais: "Vous avez vos questions, moi j'ai mes réponses". Les Anglais arrivent avec leur jeu, leurs règles, leur esprit et se retrouvent, quelques années plus tard, avec sinon un autre jeu et d'autres règles, du moins avec un autre esprit, d'autres angles d'approches, une vision des choses qu'ils n'avaient pas envisagée -qu'ils appellerons peut-être, le "french flair". C'est ce que j'appellerais l'effet "Boomerang". Vous lancer quelque chose sans trop y réfléchir et ce quelque chose vous revient pas forcément comme vous l'aviez imaginé.
    Bon, j'arrête là...Le devoir m'appelle. A la revoyure.

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    1. Oui, ça c'est vrai, ça : l'effet "boom range toi là que je m'y mette"...
      Sinon, j'aurai pu aller sur Peyrins pour tes lectures vagabondes et boomerangesques et te faire un petit coucou, d'autant plus que je connais pas ce château devenu chambre d'hôtes, lieu semblant favoriser l'esprit vagabond, voire buissonnier. Mais j'ai marche au plateau d'Ambel et la tête de la dame (Vercors et donc pas très îlien, de surcroît, plutôt french-franche résistance !).

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    2. André, la date du 28/09 est notée... Si je suis revenu de Grèce, je ferai un saut à Peyrins en vélo, ça fera une petit promenade...
      D'accord avec toi sur la qualité et l'intérêt du texte proposé par Gariguette, dont les qualités de dénicheuse me laissent pantois ! J'en partage tout à fait le contenu, qui parle tellement au gamin de Nîmes qui attendait l'ouverture des portes pour le 6° taureau, avant de découvrir plus tard ce drôle de ballon dont les rebonds vous amènent là où vous ne pensiez pas aller... Au-delà du côté sentimental, j'ai trouvé la réflexion autour de culture et territoire absolument remarquable et, bien sur, d'une brûlante actualité. Dans un domaine un peu différent, mais pas tant que ça, je vous recommande le bouquin ''homo domesticus'' de James C Scott, qui montre comment les sociétés égalitaires de chasseurs cueilleurs se sont sédentarisées et ont plongé peu à peu dans notre modèle social dans lequel la spécialisation des fonctions sociales a débouché sur la hiérarchisation et les inégalités, fondements de la notion d'état. Il y eu un très intéressant article/interview de ce monsieur dans Libération de ce W-E, on le trouve avec ce lien :
      https://www.liberation.fr/debats/2019/06/21/james-c-scott-on-ne-se-debarrassera-pas-de-l-etat-notre-seul-espoir-c-est-de-le-domestiquer_1735405
      Sinon, Sergio, je comprends que tu hésites... Ambel et la tête de la dame, c'est vraiment un coin fantastique !

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    3. Vu mon erreur de date, je pourrai peut être là. Donc à plus pour cette journée...

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  74. Le 28 septembre précisément? Tu sais çà déjà? Pour une marche? Il est vrai que je ne suis pas un programmateur de premier ordre.

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    1. Ah Piting, c'est ce samedi la marche. Mais le 28/9 sur Lyon, j'ai quèquechose de programmé mais pas trop envie d'y aller. Donc, peut être... Et j'attaquerai la retraite définitive.

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  75. Eh bé, je vous lis et il y a de quoi s'enrichir. Vous êtes champions du monde de commentaires. Passionnant. Gariguette, j'ai pas pris le temps de regarder les filles dans les yeux. Mais je vais essayer. Pour l'instant, je me concentre sur la prochaine chronique. L'avant dernière avant mes vacances.

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