Samedi soir disparaissait Michel Serres. Avant lui, Jean Cormier, Jacques Verdier, Raoul Barrière, Pierrot Lacroix et Michel Crauste nous avaient eux aussi quitté, serviteurs de cette belle cause qu'est le jeu de rugby. Michel Serres appartient, lui, à ce magnifique aréopage de penseurs : entre autres Edgar Morin, Marcel Rufo, Boris Cyrulnik, Michel Onfray, Alain Badiou, André Comte-Sponville, Luc Ferry, Jacques Rancière et mon ami Christophe Schaeffer, ancien demi de mêlée de Plaisir, ce qui ne s'invente pas.
Le rugby a tissé un profond cousinage avec la littérature (Mac Orlan, Blondin, Perret, Haedens, Gracq...), la peinture (Delaunay, Lhôte...), la musique (Honneger...) et donc la philosophe. Dans ce blog grand ouvert à tous les talents (Sylvie Colliat, Benoît Jeantet, Laurent Bonnet...), le choix de Christophe - avec lequel j'ai eu le bonheur de publier "Le dictionnaire des penseurs" - pour rédiger une chronique en hommage à cette immense figure, à ce parangon d'intelligence qu'est Michel Serres, est pour moi une évidence. A toi de jouer, Christophe :
"Il y a quelques jours, je perdais un ami cher, Michel Crauste. Aujourd’hui, c’est un autre Michel qui s’en va,
évoluant, lui aussi, au poste de troisième ligne durant ses plus jeunes années.
On dit que les grands esprits se rencontrent, ce sera donc ici dans l’au-delà
de l’Ovalie… Heureux celles et ceux qui se trouveront à leur côté. En
attendant, le S.U. Agen pleure son premier supporter, tandis que la philosophie
pleure son dernier Socrate.
Il s’en était fallu d’un rien
pour que l’ultime « Grand entretien » de feu Flair-Play soit
avec Michel Serres, une manière de finir en beauté dans cette grande aventure
humaine. Tout était prêt mais le rendez-vous n’a jamais eu lieu, bien que nous
étions voisins, à portée de drop. L’échec de la tentative fut certainement lié
à la santé précaire du philosophe et à une fatigue trop prolongée.
Voisins, disais-je. Oui. Par la
géographie. Mais pas seulement. La philosophie est une cartographie de l’esprit
qui réunit autant les aventuriers du ballon ovale que les péripatéticiens de la pensée. Tout est toujours une question
de repère et d’orientation. Si cet entretien avait eu lieu, j’aurais justement
proposé à Michel Serres d’être Socrate, ce patriarche à la figure de sage et à
l’esprit si aiguisé, tout comme lui.
Qu’est-ce que ce grand philosophe
aurait donc à dire sur le rugby d’aujourd’hui ? Nous ne le saurons jamais. Je
reste cependant convaincu que la carrure de notre troisième ligne agenais, avec
ses pensées « côté ouvert », n’aurait pas éludé la question, de même
qu’il aurait su dire en quoi la philosophie et le rugby sont intimement liés.
« Au fond, quelle serait la différence de nature entre les deux ? »
Voilà peut-être ce que nous aurait demandé Michel Serres avec la simplicité et
la profondeur qui étaient les siennes.
La philosophie occidentale est en
effet née d’un combat engagé sur un pré qu’on appelle l’agora. Avec, en son
centre, trois préceptes majeurs, formulés par Socrate : « Connais-toi
toi-même »; « Je sais que je ne sais
rien »; « Mieux vaut subir
l’injustice que de la commettre ».
Nul doute que Michel Serres
aurait éclairé le rugby et la philosophie à partir de ces préceptes, et montré
notamment en quoi Socrate a formulé ici les bases d’un jeu (de société) qui,
fondamentalement, apprend à se connaître en faisant face à autrui. S’agissant
de l’idée que notre plus grand savoir porte sur notre ignorance, l’humilité qui
en découle ne s’inscrit-elle pas au fronton de toutes les écoles de rugby et de
la vie ? Quant à subir l’injustice ? « Bien sûr, Monsieur l’arbitre ! Ce
n’est pas moi qui ai fait la faute mais je sors… »
Voilà donc comment la philosophie
est née et comment elle se pratique sur tous les terrains, chaque dimanche,
sauf à vouloir tout mettre par terre, à dénigrer cette énergie vitale en jouant
les cyniques. Alors, merci Monsieur Serres de nous rappeler d’où nous venons et
pourquoi il est encore possible de croire en ce monde, malgré tout. Vous avez
été un guide et vous continuerez de l’être pour celles et ceux qui se tiendront
sous vos chandelles de pensées éclairées et éclairantes."
Oh là
RépondreSupprimerTu trahis Nietzsche en parlant de Socrate .
😊
Le Gé
Très beau texte quand même sauf pour Socrate
RépondreSupprimer😊😊
Socrate, ce n'est pas moi, si tu as bien lu, mais Christophe. Moi, je garde Nietzsche en titulaire. Mais comme il souhaite faire signer Socrate, qui est quand même la Webb Ellis de le philosophie, on ne va pas le refuser...
RépondreSupprimerLa passe selon Michel Serre
RépondreSupprimerElle permet de faire ressortir les équipes qui jouent le plus et qui forment un collectif humain. Comme le dit Michel Serres le ballon représente le lien social entre les hommes, il est l’auteur du contrat social. La passe, féminin du mot pas (au sens d’aller vers l’autre), mesure la circulation du ballon entre les quinze joueurs. La passe en arrière, et donc quasi aveugle, est le symbole du don aux autres
beau texte, Luc Ferry est l'exception qui confirme la règle que le jeu de Rugby améliore les êtres humains. Ou alors il partait de très très bas....
RépondreSupprimerJ'apprécie son "Apprendre à vivre", qu'il est à mes yeux aussi important que nécessaire d'avoir lu.
Supprimermoi aussi je l'avais lu il y a une dizaine d'année, même un autre livre sur l'art avant. Mais ses dernières sorties m'ont dégouté et comme ministre de l'éducation nationale il a été dans la ligne de notre présent ministre : à fond dans la privatisation de l'EN.
SupprimerJe prend un risque en mettant le lien suivant, mais j'assume
Supprimerhttp://www.gauchemip.org/spip.php?article4028
Tu gardes M.S. et c'est super ! Moi je garderai ça :
Supprimer"Le rugby, c’est devenu peu à peu un spectacle qui, au départ, ne l’était pas. Pourquoi ? Peut-être parce qu’il constituait la laïcisation de l’entraînement solidaire. Au fond, les rugbymen correspondaient à ces mousquetaires d’autrefois qui s’entraînaient physiquement à l’escrime, à l’équitation, pour faire la guerre. Ils avaient le sens de la communauté et de la solidarité. Plus que cela encore, il y a dans le rugby quelque chose que l’on ne trouve nulle part ailleurs : l’apprentissage du droit, le juridique. Tu pousses à l’extrême de la violence, mais tu t’arrêtes, et c’est essentiel, dès que l’arbitre se manifeste. Cette maîtrise de la violence constitue le premier apprentissage du droit. Le rugby fut pour moi ma faculté de droit. Le droit impose qu’à un certain moment des relations humaines la violence soit régulée par des lois. L’arbitre est probablement le premier joueur du terrain".
Michel s'est fait à son tour serrer par la mort. Gardons en référence sur ce forum, ce sceau philosophique, philanthropique et altruiste comme repère. Ses pensées, comme des étoiles filantes dans le ciel, pas que les nuits d'étés.
RépondreSupprimerEt comme disait CAMUS : "alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir".
Michel Serres, de par sa personnalité, sa biographie bio diverse dans l'agora, ne pouvait être que 3e ligne sur un terrain de rugby : omniprésence, lien, passeur, défenseur, attaquant.
De sa dernière et récente intervention médiatique : "Quand on a fait la Révolution de 89, on avait Rousseau derrière. Aujourd’hui, on n’a personne, et c’est la faute à qui ? Aux philosophes. C’est leur rôle de prévoir ou d’inventer une nouvelle forme de gouvernement ou d’institutions, et ils ne l’ont pas fait.
Pareil pour l'ovale, on a personne pour faire la révolution aujourd'hui. La faute à qui ?
Aussi à tous ces charlatans imposteurs (mais qu'on a élu quand même) ? qui se tiennent éternellement sur la défensive en prolongeant l’état Précaire qui est conditionné par cette tactique. On finit par devenir tellement faible qu’on ne peut plus se défendre. Effectivement, Nietzche si bien cité par Gé précédemment.
Je plussoie
SupprimerJe garderai cette phrase de M.S. comme dernier message ovale : En rugby, le risque de formatage est sérieux. Et si, par un retournement complet, demain matin, on disait : « On a déconné, tout le monde joue pareil, on s’ennuie, il n’y a plus de public... »
SupprimerPareil
SupprimerOn a besoin de philosophes pour changer le rugby
RépondreSupprimerD’une sage-femme peut-être?
Supprimer“La philosophie, c'est la sagesse, et j'aimerais être la sage-femme du monde à venir. L'intérêt, c'est de préparer le monde qui vient, ce n'est pas de regretter le passé. Le monde que je cherche à retrouver, je l'ai connu de façon concrète et réelle. Je voudrais le retrouver non pas sous l'aspect du temps perdu, mais d'un monde à reconstruire. Ce qui m'intéresse, c'est l'accouchement du monde qui vient.”
Jolie Pom
SupprimerRegardons vers le futur
Les moins 20 ans champion du monde
Il faut accoucher le present
SupprimerPour changer le rugby, on a surtout besoin de...changement(s).
SupprimerAu bout d'un moment (en tous cas pour certains), philosopher, ça revient à ne pas agir, voire maintenir l'état des choses en place, voire-même accentuer cet état.
Les maux du rugby sont bien connus maintenant, la direction à prendre aussi. Il faut donc faire, et d'abord avoir le courage de faire. Mais ce courage est-il dans son époque ?
Et on peut même élargir du rugby au reste. La problématique est la même.
(ceci étant, on a aussi des philosophes qui sont dans l'action; Luc Ferry, par exemple. N'est-ce pas lui en janvier dernier, dans un cri du coeur dont la franchise l'honore, réclamait des pelotons des forces de l'ordre "qu'ils se servent de leurs armes une bonne fois, écoutez, ça suffit ! », en ajoutant peu après « je pense qu'on a une armée, on a, je crois, la quatrième armée du monde, elle est capable de mettre fin à ces saloperies, il faut dire les choses comme elles sont". De la philosophie frappée au coin du képi !)
"Le monde que nous avons créé est le résultat de nos pensées. Il ne peut pas être changé sans que l'on change notre manière de penser"... Einstein.
SupprimerJe n'ai pas parlé des Gilets jaunes, mais on avait bien compris que c'était eux que "visait" notre philosophe va-t-en-guerre (un de plus) Luc Ferry...
RépondreSupprimerL’introspection n’est autre qu’une prise de recul rapport à soi. Elle permet de mieux se connaître et certains voient dans ses vertus l’acquisition de la confiance en soi. Une vertu des plus appréciable quand on connait ce que son absence peut engendrer comme dérives chez un individu, comme peuvent l’être le développement d’un ego démesuré ou autre narcissisme des plus marqué .
RépondreSupprimerIl conviendrait que lorsqu’on sait qui on est vraiment, toutes les entraves au développement et la réussite de projets personnels ou collectifs s’évanouissent.
C’est tout ce que l’on peut souhaiter à l’équipe, renouvelée ou pas, qui sera en place l’année prochaine à la tête de la fédération.
connais toi toi même il disait...mais cela n'empêche til pas de se lancer et bien sur éviter les débordements.
SupprimerSuis toujours surpris de tes interventions...et donc il n'y a pas d'eau qui dort
Femme sage donc, mais pas sage-femme ?
SupprimerPas plus femme sage femme que sage femme.
SupprimerDe façon générale l’accouchement relève d’un projet. Sa finalité ne verra le jour qu’après un long processus. Ce dernier comprend un grand nombre d’étapes qui seront tour à tour observées et analysées. Des points de contrôles permettront si besoin de modifier certains paramètres pour optimiser la fin. Médecins,gynécologues,radiologues,obstétricien, sage femme, mère, enfant sans oublier tout ou partie de la famille devront travailler en équipe pour que la réussite soit totale parce que dans les meilleures conditions.
Se connaître ou du moins apprendre à le faire ne devrait pas amener à une certaine frilosité. Simplement face à une situation, permettre de prendre plus de recul, de la distance par rapport au choses et donc d’être plus performant.
Quant à l’ego, il est indispensable à tout « entrepreneur ». Le tout étant qu’il n’en devienne pas pathologique...
ok avec toi sur les 2 derniers paragraphes. Quant à l'accouchement, ... Joker homme sage !!!!
SupprimerJe voulais parler de maïeutique...
SupprimerAlors qu’on se le dise, la maïeutique ça m’a même pas traversé l’esprit une seule seconde !!!!
SupprimerAahh, vu sous cette angle... maille éthique alors ?...
SupprimerLe surnom de Socrate était l'accoucheur, il me semble
SupprimerYoursenar et Troyat,Zani et Lacroix,quel accueil Monsieur Michel!
RépondreSupprimerVous n'aimiez pas l'épée mais les mousquetaires du SUA garderont toujours votre souvenir.
Comme un dernier hommage ils ont hissé votre cher club au plus haut niveau de formation, quoi de mieux pour un passeur de votre standing ?
Allez, " les valeurs, qu'elles aillent se faire foutre"
Connaît toi toi-même avant de te mettre dans la lumière, en lumière. Attention, gaffe au budget car EDF va encore augmenter.
RépondreSupprimerDes introvertis se baignant dans la lumière politique ? Timides peut être, mais au mieux un égo pré existant, se développant comme un assemblage de légos, parfois sans trop de négos.
Alors,un égo avec des valeurs à prochaine élection ??? En tout cas au ras du gazon de préférence, pour rester dans la réalité du terrain.
Dis donc Sergio, à propos de réalité du terrain.
SupprimerTrois finales trois défaites, c'est quoi ce bintzz ?
Non, j'deconne, saison prometteuse hein !
Allez le VRDR
Je sais pas de quelles finales tu parles (1re div) puisque Romans s'est arrêté 3 fois el demie et Valence 1 fois. La réalité du ou sur le terrain, elle y était. Se sont plutôt bien comportés, puisque perdent malheureusement que la finale, sur l'année. En sens inverse c'était exceptionnel. Par contre la réalité dans le jeu y était plus après début 2e M.T. La réalité du banc aussi, il semblerait, plus que le coaching. Maintenant reste de mieux figurer que Bourg en Bresse qui descend. Et là va falloir 1 effet de rallonge pour recruter du jambon supérieur afin de promettre d'être à l'heure. Mais on les encouragent vivement.
SupprimerJe viens de raccrocher avec JP Rives. Il me dit : "je suis en train de m'apercevoir que le rugby ne change pas. C'est la personne qui te raconte l'histoire qui change. Et en ce moment elle te la raconte mal, l'histoire. Et ça fait une sacrée différence..."
RépondreSupprimerExcellent exercice que celui de raconter une histoire fausse en remportant l’adhésion de tout un auditoire pour mesurer son pouvoir de convaincre.
SupprimerCe n’est pas une histoire fausse malheureusement il te raconte juste ce que tu veux entendre.
SupprimerEt comme la personne est dans son
Processus d’approbaTion, tout va bien en plus j’entends et je comprends ce que moi-même j’ai dans mon cerveau.
C’est la différence entre l’empathie et la manipulation.
Processus bien connu.
Et pour le reste de tous tes commentaires, Madame la présidente, je vous suis (comme toujours)
.... c'est bien que ce n'est pas la bonne personne qui te raconte l'histoire ! ... et donc confirmation qu'il n'y a que des personnes à la mauvaise place dans l'histoire !
Supprimercelui qui raconte mal l'histoire convainc t'il vraiment ?... C'est tout le problème qui fait que l'histoire en cours n'est pas crédible.
RépondreSupprimerSi je ne m'abuse, Docteur, bien que défaits en finale vos cadets et juniors nationaux ont réalisé aussi une belle saison.
SupprimerCette fusion semble bien partie, espérons que l'équipe fanion ne va pas vampiriser toutes les ressources.
Allez, fô que je fasse tout dans ce blog !😂😂
Faut que ça fuse, et que ça infuse aussi avec les nouveaux qui seront intégrés pour l'année prochaine histoire ne serait ce que de pas retourner à la cave.
SupprimerDans le genre , voir l'histoire que se raconte J Lorenzetti , on pourra lui reprocher d'être optimiste , voire naïf ( sur le Rugby ) mais pas d'être déloyal .....
RépondreSupprimerAu fond tout est une question de perspective ... Deylaud qui va directement au fond des choses te dit que le Rugby d'avant , de son époque il était con ... vicieux , dangereux à cause de ça , aujourd'hui les blessures sont moins liés au vice , à la méchanceté , à faire mal pour faire mal , ce sont les chocs qui provoquent les commotions entre autre , pas bien non plus ....
RépondreSupprimerLe Rugby ne change pas peut être mais on sera d'accord pour dire qu'il a pour le moins évolué , en bien , en mal ? Ca dépend effectivement de qui nous en parle et surtout par qui il est joué .... Quand il est bien joué , on est dans l'émotion ... même pas besoin qu'on nous en parle ....
Exactement il suffit de regarder
SupprimerLe spectacle enchante de lui même sans commentaire
Avec les mêmes hommes et avec des résultats, nous parlerions que notre joie à regarder et à apprécier et pas sur la morale de certains.
Les résultats font taire ce « pays de jaloux »
😊
allez donc faire un petit tour du coté de l'equipe.fr rt de l'interview de Wilander dans la rubrique tennis. Et même si le tennis est dans l'individuel ce qu'il nous dit s'applique à tous les sports de haute compétition et vraissemblablement aux joueurs de rugby, à commenter bien sur
RépondreSupprimerDe quel interview et de quand sur l'Equipe ? tu as le titre ou le lien ?
SupprimerC est suite a la defaite de monfils. Edifiant
SupprimerIl gere sa fortune Gael Monfils , il a su faire fructifier ses gains y inclus en jouant sur son look , c'est ça sa grande activité ... donc effectivement son talent lui suffit à engranger des gains sans jamais aller très loin dans les grands tournois
SupprimerCe n'est pas un compétiteur comme les grands de ce sport , sans parler d'une arrivée à maturité tardive ... Dommage car le mec a des qualités physiques et tennistique énormes
A peu de choses près, la conclusion faite par federer il y a 2 3 ans, sans rentrer dans la consideration du look.
Supprimer... tout à fait exact, concernant Monfils, ...mais comme me faisait remarquer un ancien cadre de la FFT, regardons qui sont les vainqueurs des grands tournois depuis 10 ans ? ... Nadal, Federer, djoko, .... et qui d'autres ???... donc pas beaucoup de place pour les autres comme Monfils ou Tsonga par exemple, qui ont pourtant du talent!... mais n'est-ce pas la même chose dans les autres sports ? .... j'ai vécu ça à mon niveau, jouer face à meilleur que soi, .. et c'est (souvent) les meilleurs qui gagnent !
SupprimerTu as raison Christian et ça vaut dans tout les domaines , je crois simplement que le reproche qui lui est fait c'est qu'il avait les outils pour bien figurer et qu'il n'a pas mis l'investissement ( sans mauvais jeu de mot ) dans le travail et le mental , sans parler d'un entourage un peu limite à une période clé de sa carrière mais bon tout va bien pour lui
SupprimerRegarde un Wawrinka , c'est un bagarreur , les 5 sets contre le jeune Grec et encore une belle résistance devant son copain Rodgeur , une affaire d'attitude , je pense que tu n'as jamais laché le morceau , jamais abdiquer , GM apparement oui ....
Ça a tjrs été le problème des tennismen français depuis les mousquetaires. A part Noah qui avait fait 1 grosse fixette sur R.G. qu'il a réussi à gagner contre Wilander.
SupprimerLe système de détection du tennis français a toujours sorti d'excellents joueurs dans les catégories de jeunes, faisant au moins aussi bien que les autres dans les tournois, voire les gagnant (Petits As, Orange Bowl, tournois du grand Chelem juniors). Actuellement Hugo Gaston, par exemple, est au meilleur niveau.
SupprimerMais dès le passage au professionnalisme, ils retombent dans l'anonymat ou du moins ne parviennent pas à rester au plus haut niveau.
Le meilleur exemple étant Gasquet, surdoué très jeune, grand rival de Nadal en catégories jeunes, qui, pour avoir fait une très belle carrière de joueur pro, n'a jamais dépassé les demi-finales d'un tournoi du Grand Chelem.
.... et c'est un "éternel" débat! ... franchir la dernière étape... quelles sont les raisons qui font que ?...
Supprimer... je pense que le talent existe chez de nombreux sportifs, toutes disciplines, mais qu'il manque très souvent une pièce dans le puzzle pour devenir LE grand champion, ...ce qui peut expliquer qu'en fin de compte, on n'a pas seulement la carrière que l'on mérite, mais on a la carrière que l'on peut, avec ses dispositions, ses aptitudes, physiques , mentales , son talent, son histoire, son vécu, son entourage, son investissement...etc...
... j'ai croisé sur ma route de joueur et de formateur, de nombreux joueurs à fort potentiel, prometteur, de qui on disait : celui-là, si ... et si ... et à qui on prédisait un avenir brillant , mais malheureusement, si il y a beaucoup d'appelés, il y a peu d'élus au plus haut niveau ! ....la réussite tout la haut est un graal tellement lointain pour le commun des mortels , qu'il explique notre admiration pour les grands champions, stars de leur discipline !
Sinon, les poulets U20 c'est parti... argen tina
RépondreSupprimerwww.world.rugby
Sinon Bernie a deja sorti le balai en fer pour decouenner le grill. Il doit pas se sentir mal pour commencer a degainer d aussi loin.
RépondreSupprimer... attention, Bernie, c'est un "ferrailleur" !!!
RépondreSupprimerUn reportage sur patrick mouratoglou il y a quelques semaines retraçait son parcours atypique. Intéressant sur l’idée que peuvent avoir certaines personnes de vivre leur rêve « professionnel « par procuration et d’assez bien y réussir.
RépondreSupprimerAu rugby, un joueur, écarté des terrains, pourrait il se surpasser comme entraîneur ?
Ben oui,,pourquoi?
SupprimerAllez Chevreuse
Ce que j'ai surtout retenu de Mouratoglou c'est l'histoire de son père, arrivé en France à 13 ans, on ne dit pas s'il avait déjà fait un parcours français en Grèce, et qui est entré à Polytechnique à 17 ANS
SupprimerParce que de façon générale, les entraîneurs de rugby sont plutôt des anciens joueurs de haut niveau ayant avec leurs clubs respectifs (ou équipe de France )gagné des titres ou de précieuses victoires.
SupprimerIls sont plus, dans leur majorité, dans la reconversion après une carrière aboutie de joueur qu’ayant du,alors que très prometteurs, s’éloigner des terrains suffisamment longtemps pour ne plus pouvoir prétendre y revenir dans les conditions qu’ils auraient pu espérer.
Oui, dac,sûrement plus difficile pour un compétiteur qui a du stopper plus tôt, handicapé de surcroît.
SupprimerEncore que ; dans cette situation la motivatio, le desir de revanche et le recul peuvent-ils constituer un atout ?
Mais c'est valable pour le Tennis, le Rugby, le Twirling Bâton. .... non ?
Allez Toulouse
https://www.lerugbynistere.fr/news/la-belle-promesse-tenue-par-les-etudiants-en-medecine-toulousains-0506191408.php
RépondreSupprimerYessss
https://www.ladepeche.fr/2019/06/05/sua-prix-des-abonnements-et-des-places-presque-inchanges,8240462.php
RépondreSupprimermais surtout pour s'interesser à ce sujet, le % de la billeterie dans le budget général du club,ici annoncé à 5%.
Donc le rugby pro ne vit ou survit qu'avec la participation des sponsors et des entreprises locales. Est ce que ça va pouvoir durer longtemps ? Vous avez surement beaucoup à dire sur ce sujet
Pour autant, sur 900000 € de déficit pour le budget de Pau, 600000 liés à la billetterie...
Supprimermais oui, Georges ! il y aurait encore à dire sur l'économie du rugby... mais pourquoi prendre le risque de froisser l'aile gauche de Coté ouvert ? Alors plutôt une balade à vélo ! (électrique ... au risque de subir les quolibets de l'aile littéraire).
RépondreSupprimerHé ho, l'aile Cac 40 de Côté Ouvert, c'est pas la faute de l'"aile gauche" si le budget de tous les clubs du Top 14 (et de la Fédé) est devenu essentiellement tributaire de la manne des sponsors et des droits TV ! Quand un club a une certaine notoriété (ou les vedettes du club, méthode Boudjellal), on peut capitaliser ça en merchandising, ça fait toujours un peu de beurre dans les épinards (mais pas plus), mais Agen ou Oyonnax, ça fait pas vraiment rêver le consommateur, qôa...
RépondreSupprimer(Ritchie n'aime pas la comparaison avec le foot, mais regarde l'OM: le différentiel entre la notoriété "commerciale" du club et ses purs résultats sportifs est hallucinant...)
Très drôle les amis -)))) Fut une époque on utilisait le coup de pied de recentrage ou il convenait que l'aile gauche et l'aile droite se montre disponible ...
SupprimerAvec l'exemple de l'UBB on voit bien que le modèle économique des clubs du Top 14 est fragile , MB a été chercher un actionnaire , Thomas Savare , enfin sa famille a dit stop , le ST s'est trouvé endetté , peut être l'est il encore ... Il n' y a que Jacky et Moa et Castres avec le labo PF qui eux font des chèques pour compenser les pertes de recettes , ils ont la surface fianciére pour le faire , le tout est de savoir jusqu'à quand .....
Hier soir j'ai vécu un bien beau moment de ma vie d'amateur de rugby et de cinéma.
RépondreSupprimerJ'ai pu voir le film "Beau joueur" en présence de sa réalisatrice Delphine Gleize. Le film est vraiment un très bel objet de cinéma avec des partis pris très intéressants et émouvants. Avec une super bande son.
J'ai même pu rencontrer un jeune supporter bayonnais (un vrai, un qui fait des déplacements à l'extérieur) qui comme moi pensait/espérait que Yannick Bru et son président annoncerait au lendemain de la finale que l'Aviron Bayonnais refuserait la montée.
Cela aurait été un sacré coup de pied dans la fourmilière de la part d'un entraîneur qui a découvert et vanté les vertus de la Pro D2 (en lui souhaitant l'arbitrage vidéos sur tous les matchs) et qui imagine très bien l'enfer qui est promis à son équipe l'an prochain.
Tout ça on peut le vivre a posteriori ou par anticipation en découvrant ce "Beau Film".
Je vous encourage à aller faire l'expérience de ce film. Mais si malgré tout vous avez besoin d'en savoir plus avant de vous rendre dans votre salle de cinéma préférée, alors lisez les deux articles ci-dessous.
https://www.lerugbynistere.fr/news/je-suis-alle-voir-pour-vous-du-cinema-beau-joueur-un-film-de-delphine-gleize-sur-laviron-bayonnais-0506191828.php
https://www.lerugbynistere.fr/news/au-coeur-de-laviron-bayonnais-ce-long-metrage-montre-le-vrai-visage-des-joueurs-2205191514.php
Effectivement bel article qui donne envie. La curiosité, c'est que c'est par un regard de femme (donc pas avec une grosse teube, si vous voyez ce que je veux dire !) que la caméra décode (est censé, j'ai pas vu le film, moi, j'suis pas en pays basque) ces moments de vie ovale d'une équipe (masculine), au travers certains considérés (classés) "confidentiels", et des gens qui l'entoure. Et qui restitue très bien l'atmosphère, le milieu ambiant dans lequel elle s'est immergée, d'après ce qu'on peut en lire ou entendre.
RépondreSupprimerElle présidenté aura peut être aussi une vue décalée (confluence ou divergence) là dessus...
Il y a aussi un très beau livre d'Anne Saouter "Etre rugby - Jeux du masculin et du féminin", qui pose un regard quasi ethnologique ou anthropologique sur le rugby.
RépondreSupprimer"Au plus profond de tes rides, dort le souvenir de tes malheurs"
RépondreSupprimerMichel Serre a la grande librairie
https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/la-grande-librairie-saison-11/903039-speciale-michel-serres.html?fbclid=IwAR1XxN2xANFcwD57z_BnPSzNoLSew1lsaZTete5tKwEBPJBO1BLyVh4jgrw
... oui,... mais on peut être ridé... et être radieux, comme il l'était, lui ...
RépondreSupprimerLe d'Artagnan de la philosophie, "optimiste de combat". Culture académique et culture populaire. Don Quichoque et Sancho Banzaï, Cyrano, des personnages aussi à sa mesure. "La philosophie c'est la joie. Penser par soi-même, c'est la joie". Pas aride d'humain le môssieu.
RépondreSupprimer"Il faut payer le prix à un progrès donné... presque toujours"...
"Les philosophes sont des généralistes". Comme toi, Tautor médecin !
Inflation des budgets,libéralisme échevelé, dictatures des sponsors et des médias, entreprises de spectacles, nos ailes droite et gauche, notre centre aussi puisque nous serions donc classés et estampillés , sont tous d'accord sur le sujet.
RépondreSupprimerMais qui, à trésoreries égales peut m'expliquer pourquoi les équipes payées en Livre , en Rand ou en Dollars NZ jouent mieux que nous !
Malédiction, odeur du pognon, ou incompétente?
Allez Chevreuse
Pèten - ce, Bourin !
Supprimerun des mystères de la France eternelle, toujours un peu à coté, ou parfois en avance et souvent en retard, et ce n'est pas une réponse bateau
SupprimerBon, le cœur pour La Rochelle mais la raison du côté de Toulouse. Dupont peut faire la différence.
RépondreSupprimerEt ce fût Bezy !
SupprimerAllez, Dupont /Bezy au Japon, picetout. ..
Et Lapandry aussi, tiens, vu que j'suis de bonne humeur.
SupprimerAllez Chevreuse