Carte blanche à Laurent Bonnet. Il n'y a pas que le rugby dans ma vie. Ce France-Argentine mortifère pour les Pumas (ça, on le ne sait qu'après) m'indiffère et comme tous les chemins mènent au rhum... Cette chronique, elle, nous arrive de Guadeloupe. Laurent est un ami rochelais natif de Limoges, marin, écrivain (Prix Senghor 2013 pour son roman Salone, éditions Vent d'Ailleurs), athlète et chef d'entreprise. Avec lui, j'ai vogué en Sierra Leone et en Thaïlande. Depuis Deshaies où il résid, navigue et fait naviguer les autres six mois par an, Laurent nous fait partager, à ma demande, l'arrivée de la Route du Rhum. Vous pouvez le retrouver et échanger avec lui sur www.laurentbonnet.eu.
«Rien ne sert de manger ses pairs, il faut courir à point. Mai 79. J’avais vingt ans, lui 40. Lulu, natif de Deshaies, tenait un bar sur la côte ouest de Guadeloupe. Il m’offrait mon premier rhum, ma première cuite. En désignant la goélette sur laquelle j’allais traverser l’Atlantique, il m’assena : « Ton bateau là ? C’est un vieux ! Le Canadien est passé en décembre avec sa mouette jaune, i bon memm ! Ce gars, c’est un moderne ! »
Cet Antillais exprimait au plus juste ce que je ressentais de plus intime à cet instant de mon parcours naissant de navigateur. Étrange affaire, puisque vingt-sept jours de mer plus tard, habité de mes premiers élans d’écriture, j’avais lu et relu Pourquoi j’ai mangé mon père, roman de Roy Lewis dont la récente traduction française traînait à bord. Il en était donc ainsi de notre condition et son inévitable corollaire, le progrès ? En art de survivre comme en tout domaine, existerait toujours une querelle des Anciens et des Modernes ?
Grâce à Mike Birch, nous tenions la nôtre ! Et nous allions la gagner. Son trimaran et son principe, plus que le personnage, devinrent notre idole. Nos croyances, nos espoirs, nos convictions d’alors allaient vers le fun, un état de vivre plus qu’un état d’esprit. Grâce aux multicoques, les océans devenaient métaphore du monde : nous allions les traverser en filant plus que vite, « easy », s’amusant à « rider » sur une houle éternellement scandée par le « rolling beat » de Dire Straits. Mike Birch sur sa « Mouette jaune » démontrait la pertinence de l'élan.
Sur la ligne d’arrivée devant Pointe-à-Pitre, en trois bouchées, deux mastications et une déglutition de quatre-vingt-dix-huit secondes, il avait mangé le grand Malinowski sur son long monocoque surnommé « le Cigare ». Et en cet instant d’une fulgurance médiatique qui fit date, la route Nord, celle des grandes dépressions océaniques au karma initiatique, l’héroïque voie maritime qui avait fondé la légende Tabarly, devint d’un coup celle des anciens, des taiseux aux mains calleuses et aux âmes trempées dans la douleur et la résistance.
Qu’ils continuent à planter des pieux dans l’eau glacée ! Nous, à plat sur deux ou trois coques, on gagnerait tout en contournant les dépressions, sabrant le champagne et filant trois fois la vitesse des Anciens. Voile à papa, les mono. Voile moderne, les multi… Ah mais ! Étrange manie qu’ont les humains de fabriquer des drapeaux...
Quarante plus tard … Fin de la querelle. Plus d’Anciens ni de Modernes. Seule l’antique règle perdure : le bateau idéal n’existe pas. Arrive à bon port et dans les meilleurs délais celui qui s'avère adapté au programme de navigation. Cette édition 2018 de la Route du Rhum, après quarante années de recherche en nouveaux matériaux et en nouveaux concepts - la vitesse de pointe des plus rapides a été multipliée par cinq - en fait la magistrale démonstration.
À l’exception des Ultimes pour qui le départ n’a pas été retardé - s’échappant devant la tempête, les plus performants pouvaient « assurer à temps » l’arrivée en Guadeloupe - les flottes monocoques et multicoques se sont confrontées à la même et dure loi de mer. Durant les dix jours qui ont suivi le départ, bataillèrent des monocoques petits et grands, multicoques d’ancienne génération de course contre de très modernes, skippers sexagénaires contre jeunes régatiers issus des meilleures écoles. À trois cents milles de la
Guadeloupe, Thomson et Tripon régataient presque bord à bord. Comme si, en 1978, Birch et Malino s’étaient rejoints là pour démarrer un dernier sprint.
Étonnant rappel : les prétendants au paradis alizéen doivent concevoir des voiliers capables de traverser d’abord un purgatoire. Les architectes cherchent l’idéal compromis ; les skippers encouragent la vitesse, repoussent les limites de leurs organismes et risquent leur vie ; pendant que médias et annonceurs s’accommodent d’un événement hors normes aux scénarios indociles.
Alors, querelle ! Renaîtras-tu encore et toujours ? Eh bien, cette extraordinaire Route du Rhum 2018 rebat toutes les cartes. Celles de l’histoire : on vit une partie de la flotte, tous gabarits confondus, s’abriter dans des ports et remettre au goût du jour l’antique règle à laquelle se pliait déjà Ulysse : vent favorable, on navigue. Vent contraire, on patiente.
Celles des figures : Joyon l’ancien, à la barre d’un trimaran 12 ans d’âge éprouvé, deux fois vainqueur sous d’autres bannières, l’emporte sur le jeune prodige armé de son Ultime concept. Thomson, vedette du Vendée Globe, s’endort et se jette à la côte. Tripon gagne mais avoue ses hallucinations. Pendant ce temps, Peyron, gagnant 2014, court « à l’ancienne », avec sextant, sur le même bateau que Birch.
Enfin celles des atouts techniques : l’autre belle épreuve, celle des budgets à dimension humaine, a vu régater à deux jours de la Guadeloupe un groupe de huit voiliers qui se composait de quatre trimarans 50 et quatre monocoques. Révélant une autre réalité qu’occulte l’environnement médiatique français. Elle existe plus au nord, se nomme The Transat, organisée par nos amis anglais. Nous aurions mauvaise grâce à l'ignorer : Tabarly y trouva ses lettres de noblesse en 1964. L’épreuve relie Plymouth à New York et se court souvent par vent contraire. En 2016, le premier monocoque piloté par Armel le Cléach, battit de cinq heures, après huit jours de traversée, le premier multicoque.
Qui est et qui sera le plus rapide ? Peu importe… Car sous le regard des Anciens, encore vivants ou disparus, un autre message passe. Simplement. Symbolisé par des hommes, des femmes. Et l’océan où, comme dans la vie, les longs bords vent contraire s’avèrent plus fréquents que les belles envolées au portant. La Route du Rhum brasse en haute mer l’élite et la plèbe, les riches comme les pauvres, des vieux ou des jeunes, anciens ou modernes, démontrant que cette course perdure grâce à une organisation professionnelle, à une écoute des besoins, à des règles communes et respectées.
Certes... Mais pas si simple. Car il reste à citer l’actrice invisible, vedette omniprésente, indispensable pour que se pérennise cette métaphore du monde : l’assurance d’une solidarité sans faille entre tous les compétiteurs. À terre, on attend encore le casting qui imposerait le même rôle.»
Mais qu'est-ce que j'aime l'aventure marine de Françis Joyon, un gars de la Beauce qui part découvrir la voile à vélo, qui construit ses bateaux, n'aime pas ce qui brille, vit de rien mais entouré de gens de bien. Tellement loin des "starlettes" du XV de France qui pleurent dès qu'on les critique.
RépondreSupprimerTrès beau texte, profond, léger et enlevé.
RépondreSupprimerPas réellement cherché à tout comprendre dans les détails...Je relirais, plus tard, doucement.
Tout me parle malgré ma lecture flottante telle un léger esquif sur une mer étale. Moi, Breton un peu avant tout -père de Landerneau, oncle océanographe et cousins Brestois- et adorant la mer; même et surtout de la côte...parfois, dans mes jeunes années, un peu de godille dans le petit port de Dinard. La mienne, je veux dire; l'Océan. Je n'ai connu la Méditerranée qu'à vingt ans et j'ai toujours eu depuis, avec elle, une relation ambigüe.
Grand plaisir de lire quelque chose d'universel: cette "Métaphore du Monde", parfaitement sous tendue par la querelle des Anciens et des Modernes, des conservateurs opposés au tenants du progrès, combat que l'on, retrouve dans tous les aspects de la vie et dans le rugby pour ce qui nous concerne ici plus précisément et parfaitement imagé, imaginé par le livre de Roy Lewis cité comme une évidence: "Pourquoi j'ai mangé mon père".
A vous lire.
J'ai vu le Japon faire douter l'Angleterre, une magnifique première période entre ecossais et Sud-Africains et maintenant Irlande vs Nouvelle-Zélande commenté par mes amis Rodolphe Pires et Dimitri Yachvili. un vrai bonheur de rugby. J'aime ce sport. Mais j'avoue que la perspective de France-Argentine de la peur ne me ravit pas. Si j'avais été chez moi et non au bureau ovale, je pense que mon épouse et moi aurions été au cinéma. Cette équipe de France de rugby ne me branche pas et ne génère chez moi aucune émotion. Sans doute ai-je tort et le contenu comme le résultat de Lille seront positifs, bleus clairs comme est bleue la mer.
SupprimerCe matin, en écoutant Lohengrin, je lisais des portraits de Joyon, un compte-rendu de leur course en Guadeloupe. Et je me régalais. Depuis quatre jours, je n'ai pas lu L'Equipe pour le rugby mais pour la voile hauturière. L'épique est sur les vagues alors que le XV de France est dans le vague.
Là on touche vraiment le fond. Cette contribution publiée à 2h du coup d'envoi par Richard journaliste de son état, chargé de suivre l'état de notre rugby, démontre la morosité ambiante. J'ai vaguement souvenir d'un écrit où il nous parlait d'une ambiance toute particulière à regarder un tel match avec son épouse.
RépondreSupprimerCette phrase est vraiment plombante : . "Ce France-Argentine mortifère m'indiffère"
Mais bon justement j'allais vous partager mon analyse sur le pourquoi Brunel à la place de Noves.
Personne n'a voulu voir que cette démarche avait pour intention de préserver le palmarès de Noves et son moral. Bon pour le moment il ne doit pas être bien haut. Mais il comprendra un jour qu'il ne pouvait pas améliorer durablement les résultats de l'edf. Son bilan aurait été médiocre. Pour quelqu'un qui a tutoyé les sommets, ça aurait été insupportable.
Recruter Brunel a été par contre un excellent choix. Quelqu'un qui peut supporter ces matchs qu on pourrait gagner et qu'on perd au final. Son expérience à la tête de l'équipe d'Italie lui sera profitable au moins jusqu'à la fin de la coupe du monde 2019.
C'est en cela que je suis moins triste pour lui. Il est spécialisé dans les commentaires post défaite. Il peut se renouveler.
Toutefois je lui souhaite le meilleur pour ce soir. Une extinction de voix devant le miracle qui se serait opéré. Une équipe de France transfigurée, récitant un rugby plein d'envolées, matant une équipe d'Argentine pourtant au niveau de ce qu'elle était durant l'été. Un pur bonheur à la hauteur de celui que me procurera la lecture de "la métaphore du monde"... Mais plus tard...demain... pour me réconforter ou pour sublimer une victoire.
Cette "Non lecture" c'est mon geste de rébellion à la morosité ambiante, l'expression de ma "solidarité sans faille" (putain c'est dur!) à notre équipe de France....
Au contraire de toi, Letiophe, ce texte de mon ami Laurent Bonnet m'a fait du bien. Les questions que nous nous posons ne trouvent plus de résolution ou de pistes de réflexion dans le rugby français mais ailleurs. Dans la voile, par exemple, avec de vrais caractères, de belles personnes, de grosses personnalités. Tout ce qui manque en équipe de France ovale.
Supprimer56e seconde : ballon perdu au sol.
RépondreSupprimer1 minute et 13 secondes : essai en contre de Moyano inscrit entre les poteaux.
Hum...
Pendant ce temps-là, l'Irlande mène 16-6 à la 50e face aux All Blacks.
SupprimerEt j'ai de plus en plus envie de relire du joseph Conrad, genre le paria des îles ah ah
SupprimerMerci beaucoup pour ce formidable texte. M'en vais relire "Fortune" de J. Conrad... le XV de France a gagné au fait mais bien moins inspirant...
SupprimerMerci encore Richard.
Merci à toi, Frédéric. "Fortune", "Typhon" mais surtout "Lord Jim"...
SupprimerJoseph Conrad, "un aventurier de la lucidité", écrit Jacques Darras, dans la préface de ses œuvres complètes (Gallimard),un joli cadeau à s'offrir et à offrir, d'ailleurs...
SupprimerPréface qu'il ouvre en situant Rimbaud et Conrad, adolescents, et déambulant à Marseille en même temps... Rimbaud docker, Conrad marin.
"Les idiots", "Jeunesse", "Pour demain", "un sourire de la fortune", "A cause des dollars", "la ligne d'ombre", "l'âme d'un guerrier"... Rien que les titres...
En fait, il s'agit de ses nouvelles. Lord Jim est un roman.
SupprimerVictoire française hier soir. Nous ne sommes donc ce matin plus tout à fait au cœur des ténèbres.
SupprimerUne EDF tentant de restaurer sa dignité...en mode Lord Jim ?
Ça finit mal...
SupprimerAccrochons-nous donc au chapitre de la rédemption.
SupprimerNous aurons bien le temps d’expier nos fautes à Londres ou Dublin.
Il y a des soirs comme celui-là où tu n'attends rien et où la victoire ne te fait même pas sourire. Elle est méritée, certes, et méritante. Fickou est remarquable de fluidité, de finesse, de vitesse, de vista et d'altruisme. Mais c'est comme si un ressort était cassé. Ce XV de France ne me passionne pas. J'ai aimé regarder l'Irlande. Et quelques fulgurances bleues mais c'est tout. En revanche, j'ai rarement vu une équipe d'Argentine aussi fatiguée, cassée. Elle n'avait pas d'impact en défense, avec 70 % de plaquages réussis, une misère à ce niveau. Quand tu es à 80% en match international, tu n'es pas bon. La moyenne acceptée, c'est 86%. Alors imaginez où se traînaient les Pumas... Ou alors c'est Fickou à lui tout seul qui a fait baisser leur moyenne...
RépondreSupprimerdisons que Les Pumas se sont quand même coltinés des matchs de Super Rugby à une autre vitesse et que donc leur fatigue d'hier soir est compréhensible, quant au réveil des Bleus ben comme toi, pour moi c'est trop tard, je n'aime décidément pas cette EDF ( à part Dupont que si c'était moi le sélectionneur ...) la cassure remonte probablement à la nuit d'Edimbourg en ce qui me concerne, et puis après avoir vu les Féminines l'après midi, je trouve que l'Equipe a été bien frileuse de réserver leur couv' triomphale aux Masculins si ternes en comparaison .
SupprimerAh oui, les féminines. L'avenir du rugby français sans doute aucun. Elles ont toutes les vertus que demande ce jeu.
SupprimerTa cassure c'est Edimbourg, pour moi c'est plutôt un petit bruit que je n'avais jamais entendu avant. Comme un ressort minuscule qui casse, ou se détache. Ziiiing. Et puis on s'aperçoit qu'il y a quelque chose qui fonctionne moins bien. Ce moment est gravé : c'est le trois contre un de Thomas. Avant cela, depuis le quart de finale de Cardiff contre les All Blacks, ça marchait encore. La phase finale du Mondial 2011 avait relancé la mécanique.
Disons que jusqu'à Edimbourg 2008, c'était nickel. Quelques ratatouilles ensuite, mais ça roulait quand même. Et puis là, ziiiiing, samedi 10 novembre, juste avant la fête des morts. Hier samedi, le succès bleu ne m'a pas touché. Pas une seconde. Comme si j'étais distancié du truc. Bien entendu, il y a plein d'autres choses à écrire sur ce jeu. Mais mis à part Gaël Fickou et quelques anciens (Huget, Médard, Parra), je n'ai aucune affinité avec cette génération bleue, génération de conf de press et de plan com, de considération pour l'image et de mépris pour le reste. C'est vrai aussi que lorsque tu as rencontré Dauger, Prat et Mias, qu'ils t'ont reçu chez eux à plusieurs reprises pour te faire partager leurs sentiments les plus intimes, c'est compliqué de se coltiner les Lauret et les Thomas.
L'âge aussi, sans doute.
SupprimerC'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme...
RépondreSupprimerPour ce qui est du rugby, je partage assez l'opinion de Richard, l'Argentine m'a paru bien en dessous de son niveau habituel... Ce qui n'enlève rien au fait que l'EdF a plutot réussi son match.
Les points clés à mes yeux :
L'étonnante faiblesse de la mêlée argentine et le nombre inhabituel de placages manqués par cette équipe.
Le nombre de ballons perdus par l'EdF, notamment en 1° mi-temps. Contre une équipe plus vaillante, ça aurait couté cher.
Le constat qu'associer un centre perforateur et un centre joueur est quand même plus efficace que d'aligner deux joueurs au même profil ! Espérons que Brunel retiendra la leçon !
Un pack solide et solidaire, qui a bouffé son vis à vis... Dans le cas inverse, je ne pense pas que nos 3/4 auraient réussi ce qu'ils ont réussi ! Mais j'ai trouvé le pack argentin transparent.
Le plaisir de voir Bastareau et Huget, régulièrement éreintés sur les réseaux sociaux, montrer ce qu'il apportent à l'équipe.
Bon, ne faisons pas la fine bouche, une victoire c'est bien agréable, surtout quand elle plutot joliment acquise. A voir maintenant ce que ça va donner dans les 6 nations...
Il ne nous reste plus que le Tournoi pour voir. Cette équipe va s'étalonner avec les Gallois et les Anglais, et surtout les Irlandais qui sont un cran au dessus de nous.
SupprimerL'objectif est de parvenir à faire tomber le XV de la Rose. Pour se donner un peu de confiance avant d'attaquer la poule C, comme compliquée...
Même le prochain Tournoi n'apportera aucune certitude, je le crains. Le gros match de Fickou démontre à lui-seul que Brunel navigue encore à vue entre la politique de l'homme en forme et celle de la "continuité" (mais de quoi ?).
SupprimerBref, pas de quoi nous faire monter en haut du mât, à l'heure où les autres équipes du Tournoi ont groupe et plan de jeu solidement acquis.
Et si la victoire est bonne à prendre, c'est surtout qu'on l'attendait depuis bien trop longtemps.
Mais je ne suis pas sûr que Teddy Thomas ait bien compris que les 2 essais qu'il a marqués (traduction: les 2 cadeaux que lui ont fait les copains), pour être l'application de principes simples d'école de rugby (franchir au centre pour ressortir immédiatement sur les extérieurs), n'en sont pas moins l'antithèse de son fameux 3 contre 1 vendangé samedi dernier.
En attendant, pour revenir à ce que dit Ritchie de son peu d'affinités avec cette génération de joueurs français, je constate que dans les autres équipes européennes ou de l'hémisphère sud, on a peu ou prou affaire aux mêmes gamins vivant dans les mêmes conditions matérielles et les mêmes sociétés de communication et de consommation; or ces équipes jouent pourtant ... en équipe, à un niveau bien supérieur, alors que nous stagnons voire régressons.
A cela je ne vois qu'une raison logique: nos joueurs jouent le rugby qu'on leur a appris et qu'ils pratiquent tous les dimanches. Et ce rugby-là est à la traîne. Sur le terrain et autour.
Même si le montagnard que je suis a aussi peu d'affinités avec le monde des voileux, il y a quand même un point commun: celui du voyage et des horizons élargis. Et une belle littérature aussi, tournée vers le large et les amarres larguées...
(petites contributions: "Redburn ou sa première croisière" de Melville, "L'aventure" de Ford Madox Ford et Conrad, et "La dernière course du blé" d'Eric Newby)
Faut-il aller après la page 99 ?
Supprimer?
SupprimerFord Madox Ford, dont tu parles...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerQuand les français ont du vent dans les voiles, et des argentins à voile et à vapeur, sans grinta. L'effet rhum plutôt côté bleu. Même s'il n'y a pas eu beaucoup de houle, ni de foule, d'ailleurs, puisque Lille pas rempli. Plus de bruit à Grenoble pour 1 victoire bleue filles dans la vague de Joyon. Les garçons auront encore besoin du Sextant pour la route du saké, en vue d'une place encore trop imprécise.
RépondreSupprimerEt des blacks coulés dans leur route du whiskey par des irlandais dont le trèfle flotte au dessus de la marmite ovale. Le feu est au vert pour eux et n'est plus au rouge pour les bleus. Mais attention, les gilets jaunes sont pas loin !
Tu es magnifique, Sergio. Voilà pourquoi je continue à alimenter de chronique ce blog et à attendre avec impatience vos commentaires lapidaires. Taillés comme des pierres précieuses.
Supprimer..... bon, malgré la morosité installée depuis pas mal de temps, ...quand même une victoire, ...
RépondreSupprimer...c'est vrai, face à des Pumas avec des griffes en moins aux pattes de devant et un manque de puissance au train arrière, ...
...mais avec un Fickou comme on aime à ce niveau et enfin, un essai en première main sur touche, ...conquête, éjection, attaque de la ligne, timing des courses, fixation, essai,... parfait (pour une fois), ... pas de fausse note...
....mais au-delà de la victoire, a-t-on identifié le vrai problème ?... il me semble que les filles (super match) ont montré la voie, le chemin,... voir l'avenir de ce jeu, ...oui oui... car, dans la droite lige de la belle carte blanche à Laurent Bonnet,.. le vent n'est favorable qu'aux bateaux qui savent où ils vont !
Magnifique, Christian. Avec tes points de suspension, on dirait du Céline. Tout est dit en quelques mots. Victoire, première main, filles, voile, Voici notre samedi résumé.
SupprimerJ'apprécie que tu perçoives ainsi en toute retenue le sens que je voulais donner à cette chronique de mon ami Laurent Bonnet. La conclusion de la Route du Rhum aujourd'hui, mais la voile en général à d'autres moments, a certainement beaucoup à nous apporter pour peu qu'on veuille bien prendre le temps de la réflexion.
"Mieux vaut son cri, mille fois !"
Kurtz (visage terrifiant de la vérité que l'on vient d'apercevoir) : " Non, ils ne m'enterrèrent pas, bien qu'il y ait eu en fait une période de mon existence dont je ne me souviens que confusément,(...) comme d'un passage au travers d'une monde sans espoir et sans désir. Je finis par me retrouver dans la ville des sépulcres, excédé de l'aspect des gens qui se pressaient dans la rue (...) pour absorber leur infâme cuisine, rêver leur rêves médiocres et imbéciles."
Tenez, avant d'aller bosser, je pose ça là : C'est rédigé par Arnaud Coudry, du Figaro. Un chouette type pas méchant pour deux sous. Dans ses coups de cœur et coups de griffe d'après France-Argentine.
RépondreSupprimerL’arrogance de Teddy Thomas
La semaine dernière, face à l’Afrique du Sud, il a commis une faute contre l’esprit, un attentat contre le jeu, en vendangeant par égoïsme un surnombre d’école. Plus sobre dans le jeu courant contre les Argentins, l’ailier du Racing s’est cependant retrouvé à la conclusion de deux actions tricolores pour, grâce à ses qualités de finisseur, inscrire deux essais. On aurait pu penser qu’il n’en rajouterait pas et, peut-être, en profiter pour s’excuser pour son excès d’individualisme qui avait chagriné plusieurs de ses partenaires (et une grande majorité des anciens internationaux). Las ! Teddy Thomas, qui peine à retenir les leçons de ses erreurs, a préféré la jouer arrogant. Répliquant avec un petit sourire satisfait et provocateur aux questions des journalistes. «Franchement, je m’en fiche complètement de vous répondre. Chacun son boulot. Le vôtre, c’est de parler, le mien c’est d’agir. Je me concentre sur mon boulot et je vous laisse parler sur moi. Ce n’est pas très important. Ça m’importe peu…» Pour le profil bas, on repassera…
David Reyrat, pardon. Ce qui ne change rien. Chouette mec lui aussi, droit dans ses bottes.
Supprimer... ben oui !.. l'a rien compris le garçon, ...
RépondreSupprimer....c'est bien son (le) problème, de ce qu'il sait ou de ce qu'il connait de ce jeu et de ses valeurs, ... et de ce que son comportement sur le terrain nous en dit plus de ce qu'il est , dans la vie de tous les jours !
Si j'ai bien lu il y a quelques temps ( au début de sa carrière Biarrote ) enfance extrêmement chaotique , ça n'excuse rien bien sur mais les conséquences peuvent être dommageables dans le développement de la personnalité
SupprimerEt moi qui croyais que naviguer en solitaire était l'inverse du rugby, sport collectif par excellence ! Belle leçon de vie de Laurent Bonnet, dont je vais conserver le texte et notamment cette phrase "Et l’océan où, comme dans la vie, les longs bords vent contraire s’avèrent plus fréquents que les belles envolées au portant." et aussi celle là : " Seule l’antique règle perdure : le bateau idéal n’existe pas. Arrive à bon port et dans les meilleurs délais celui qui s'avère adapté au programme de navigation ."enfin ce conseil inspiré de l'Odyssée : "remettre au goût du jour l’antique règle à laquelle se pliait déjà Ulysse : vent favorable, on navigue. Vent contraire, on patiente."
RépondreSupprimerTout est là qui me conforte dans mon inclination pour les écrits d'Homère, où la mer n'est pourtant pas charitable ( l'est-elle jamais ? ) Ulysse sans cesse repoussé plus loin, détourné de sa route, jeté sur le mauvais rivage, quelle métaphore de la vie et ses errances .
Alors vivons en marins ; humbles devant les éléments mais curieux d'aller d'îles en îles, ces univers "mondes séparés qui ne communiquent pas . Voilà l'enseignement homérique : la diversité impose que chacun conserve sa singularité . Maintenez la distance si vous tenez à la diversité " ST
Vivons aussi en équipages ; solidaires et tendant vers le même but . ( ou en-but)
Vivons enfin en capitaines ; là encore, la figure d'Ulysse s'impose à nous, guerrier certes mais surtout explorateur parfois contre l'avis de l'équipage inquiet . Pas seulement explorateur des lieux, non, explorateur des autres, de l'autre , un autre que lui-même .
Aux belles - mais un peu arides - lectures que tu nous conseilles Ritchie, j'ajoute - mais ce n'est pas la 1ère fois - la saga de Patrick O'Brian, qu'on appelle entre fervents lecteurs "les Aubreyades" car elles narrent les aventures du capitaine Aubrey dans ses combats contre la Marine de l'Infâme Bonaparte ... Tout un programme ! ( 21 volumes mais chacun peut se lire indépendamment des autres ) .
Noté, Sylvie. Un Irlandais. Ça me parle
SupprimerL’honneur d’un capitaine, Gob,
Supprimer« Mon âme à Dieu, mon corps à la Patrie, mon Honneur à moi »
L’âme marine ou, comment toi, mon fils, face aux éléments, tu deviendras un homme « Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vie et sans dire un seul mot te mettre à rebâtir... »
Et qu’importe le long voyage avec un âne dans le rugby de France où «...Au dîner, l'Oeuvre de la Propagation de la Foi professionnelle recommença et, à cette occasion, encore plus déplaisante pour moi, Lauret, Thomas d’une seule voix, me posèrent plusieurs questions sur la méprisable croyance de mes ancêtres en un rugby de lumière et reçurent mes répliques avec une sorte de ricanement ecclésiastique.
-Votre secte, dirent-ils, car nous pensons que vous voudrez bien admettre que ce serait lui faire trop d'honneur que de l'appeler une religion...
-Comme il vous plaira, Messieurs, répondis-je...»
Qu’importe donc.
Notre rugby, « Saltash Castle » des temps de paix «...avait déjà affronté bien des tempêtes.../...mais à présent uniquement occupé de lui-même, il peinait pour rester à flot, accomplissant heure après heure et jour après jour, les manœuvres désespérées d'un bateau qui refusait, sous la contrainte la plus violente, de se laisser engloutir. » tandis que chez les branquibloggeurs «...un plaisantin ne cessait de chanter dans le haut-parleur une berceuse censée calmer le navire et la mer.... »
M’est avis que des gens aussi préoccupés par le but de leur voyage s'amusant (?) toujours plus que les autres aux mille détails de la route auraient beau jeu de soumettre nos 15 garnements aux vertus de The Life Aquatic with Steve Zissou et les coller illico en stage d’Optimiste.
Je voulais vous dire : quel bonheur de lire vos commentaires !
RépondreSupprimerAh non, objection votre Honneur, Madame, chère amie, le bateau idéal existe, sachez le.
RépondreSupprimerEt je m'en vais par la présente vous le présenter :
Le bateau idéal peut être mené par une personne
On peut y vivre à deux
Y voyager à quatre
Y manger à huit
Y boire à seize
Et le payer à trente deux
Voilà!
Allez, comme je descendait des fleuves impassibles....
C'est la dernière proposition qui posera problème. Mais j'adhère aux autres . A fond.
SupprimerBienvenue Laurent, et bien vu aussi, la dernière n'était pas dans l'axiome .
SupprimerAllez, peux pas m'empêcher d'en rajouter !
Contre vents et marée , on maintient ces tournées d'automne et d'été en tachant de leur trouver un sens , s'étalonner ? En fait faire tourner la billetterie de WR et des Federations ( pour celles qui remplissent ) Sportivement ? j'ai de gros doutes que l'on puisse tirer des enseignements hormis pour nous peut être qui cherchons encore notre colonne vertébrale ...
RépondreSupprimerQuand bien même je n'ai pas boudé mon plaisir devant Angleterre ,/ NZ et IRL / NZ , vu quelques fulgurances et 4 beaux essais pendant Ecosse / AS et suis content pour Fickou ... Qu'est qu'on peut retirer de ces matchs la ? Que Reid et ses copains sont humains et à bout , je n'ai jamais vu ce mec faire deux en avants dans un match , pareil pour Retialik , tout un symbole ...que les Irlandais que l'on aime ou pas leur jeu sont champions dans les rucks et ont une maitrise quasi parfaite de leur plan de jeu et un fighting spirit au top
que les Anglais retrouvent leur statut etc... etc.... et que nous avons gagné devant le 9 ieme chez nous et 9ieme bien fatigué
Allez , vivement le tournoi qui sera indiscutablement un test sérieux pour s'étalonner
Galles chez nous, Angleterre dans le Temple, Ecosse à Saint-Denis, Irlande à Dublin ! oups...
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RépondreSupprimerJ’ose à peine m’immiscer dans ce débat ( grand merci de vos commentaires) tant il se pare d’arguments fichtrement professionnels. Bien ! Que l’on pardonne ici mon ignorance technique — qui n’est pas désintérêt, je possède le souvenir attendri de longs matchs regardés en famille — du monde du rugby, mais à être candide, autant y aller à fond et oser, sur la pointe des pieds ( pour les crampons on verra plus tard), une comparaison :
RépondreSupprimerL’auteur argentin Jose Luis Borges, admirait Conrad : « Je crois que je lirai et relirai Conrad toute ma vie durant. (….) Le roman est issu de l’épopée. Mais c’est un passé que le roman a oublié pour tourner, disons, au simple bavardage. Chez Conrad le roman est encore l’épopée. »
De tout ce que mon ami Richard m’a raconté de ce grand sport depuis trente années, j’ai retenu qu’il fut une épopée, peuplée de ses héros, bardes, stratèges et sorciers. Contes et légendes d’Ovalie… J’en étais resté là. Serait-ce un passé oublié ? Faisant place à un roman contemporain très normalisé ?
Ne nous y trompons pas, le triumvirat médias/argent/spectacle, tente aussi de s’imposer dans le monde la course au large. Loic Peyron court « à l’ancienne » pour alerter de cette dérive. Il a raison. Mais ne nous y trompons pas, ce qui sauve l’épopée maritime, ce n’est pas l’homme. Mais l’Océan. Puissance indomptée, avec laquelle nous ne pouvons que composer. À sa surface, filant 5 ou 30 nœuds, fétus nous restons. Les plus lents souffrent du temps qui passe. Les autres du mauvais temps qui les assaille et les mène à l’assaut de sombres masses liquides qu’ils percutent sans cesse à 60 km/h, et pendant 8 jours.
Aussi, dans ce stade mouvant et furieux qui est le nôtre, sommes-nous tous contraints, marins professionnels, coureurs vaincus ou défaits, plaisanciers anonymes, à la même humilité. L’ego y est laminé, raboté. L’aveu de l’impuissance, de la peur, s’y accomplit sans témoin. Et soyez certain d’une chose : Tout homme que vous entendez ne raconter qu’exploits maritimes, ment. Vous le surprenez en pleine catharsis de terreurs infranchies.
En résumé, je ne sais si « l’homme libre chérit la mer ». Mais si c’est le cas, elle lui fait chèrement payer la possession, enviée, de ce libre arbitre.
Promis ! le prochain match de l’équipe de France, je serai avec vous. À une condition cependant : Intéressez-vous au dernier de la Route du Rhum. Infini respect à celle ou celui qui fermera derrière lui la porte de cette édition 2018.
L.LD.B
www.laurentbonnet.eu
Hello Laurent, merci pour ce long commentaire qui relie ovalie et océan.
SupprimerTu me donnes envie de naviguer de nouveau et de concert avec toi. Bientôt sans aucun doute. Dès janvier.
Pour ce qui est du dernier arrivé, nous tiendras-tu au courant ? Effectivement, ce serait sympa et intéressant d'en savoir davantage sur lui. Si ça se trouve, ce sera Peyron...
En rugby, les héros ont disparu. Peut-être Fickou, s'il prend de la hauteur.
En voile, ils sont fatigués mais leurs rides nous racontent tellement.
(ps : mon épouse argentine que tu connais ne t'en voudra pas d'écorcher Borges qui est plutôt Jorge que Jose, mais c'est un détail. Enfin un détail, pas sûr, tu connais les gens de la Pampa...)
Laurent,
RépondreSupprimermerci de ce beau commentaire et je ferai attention au dernier car comme l'a dit Mathieu dans son évangile " Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers."
La mer et je dirai même plus "Mare Nostrum " (moi qui habite Bastia) donne ce qui a de plus beau à l'homme , le sentiment de liberté , la vision de l'infini et l'humilité ....
Bises à tous amis
D'après ce que je suis allé chercher sur le site de la compétition, ils sont encore 74 en mer...
RépondreSupprimerPeyron est cinquième de sa catégorie multi. Il lui reste trois fois la distance Dunkerque-Ceret à parcourir encore. sachant qu'il navigue (vole, avance, fend, roule) à 11 km/h...
SupprimerA suivre, donc...
SupprimerLaurent,
SupprimerC'est bien que l'homme ne prenne pas la mer, mais l'inverse. Cela démontre que le progrès ne fait pas tout, même s'il a beaucoup amélioré les choses depuis les premiers Pen duick à Tabarly. Sans parler du triumvirat média/argent/spectacle. Certainement plus difficile à conduire que les F 1.
C'est un peu comme la montagne que l'égo doit respecter, si on veut qu'elle reste belle. Allez, belle course, et bonne course à ceux restant encore sur la vague, mais pas au creux.
Allez encore une référence de lecture, les mémoires d'un flibustier qui ... ah et puis tiens en voici un qui le présente très bien ! https://www.youtube.com/watch?v=x4Rzf62axbQ
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RépondreSupprimerLigne d'arrivée,
RépondreSupprimerà la voile comme ailleurs, le but c'est de la franchir. Mais pour y arriver, nous devons nous soumettre à l'infini destin des vents et des courants maritimes. F.Joyon, détendeur du trophée Jules Verne en 40 jours, n'est pas là par hasard. D'ailleurs, aujourd'hui dans cette course mythique rien n'est plus le fruit du hasard et du destin du marin. La technologie s'est emparée de la course, du bateau et de l'homme devenu esclave comme en formule I. Tout se passe dans les stands, avec les ordinateurs, les ingénieurs, le routeur en chef réduisant l'exploit à la tâche incongrue de piloter la formule I au mieux. Birch (1978), Arthaud (1990), Joyon et les autres vainqueurs ont construit la légende de cette singulière course. De 21 jours en passant par 14 jours pour Florence, nous voici 40 ans plus tard à 7 jours soit trois fois moins de temps grâce à la technologie ! Tabarly, dernier vainqueur de la Transatlantique en 23 jours en 1976, reste mon Ulysse des mers, lui qui surgit de nulle part dans le brouillard de Newport alors qu'on commençait à lancer des recherches. Un exploit d'une autre dimension, à taille humaine, en osmose avec son Pen Duick VI loin des 72 m de Club Méditerranée d'Alain Colas. Dans tous les sports, l'humain reste le point cardinal du jeu. La machine ne sera pas remplacée la sensibilité, la vision, l'instinct de l'individu même avec l'arrivée prochaine de l'intelligence artificielle. Sur terre comme sur mer, l'humilité et la raison sont de rigueur, l'homme le sait bien. La nature a toujours raison de l'absurde et sait donner des leçons aux plus têtus. Tabarly disait ceci : "Naviguer est une activité qui ne convient pas aux imposteurs. Dans bien des professions, on peut faire illusion et bluffer en toute impunité. En bateau, on sait ou on ne sait pas.". Bon nombre d'internationaux du XV pourrait en prendre de la graine. Voir le coq si beau après avoir battu l'Argentine est un mensonge à soi même et une imposture envers le public de France. De faire un tour d'honneur est certes louable mais ceci ne cache en rien la misère existentielle d'un maillot bleu qui pourrait être un gilet jaune tellement on se fout de notre gueule. Une victoire sur les Fidjis n'inversera pas le cours de l'histoire. Mais ne tuons par l'ours avant l'heure non plus ! La résurrection reste biblique mais parfois le soleil se cache derrière la brume. Vu le tempo du match, un essai académique et une fulgurance individuelle de Fickou sur une défense bien trop naive me laisse sur ma faim . "Illusions perdues" comme dirait H de Balzac ou toutes les valeurs fondatrices de l'ovale sont bafouées : Lucien de Rubempré alias BL ne fait pas parti du cénacle loin s'en faut en débauchant les salariés de la FFFR pour se faire élire par un maillage frauduleux (sic l'Equipe) mais aussi en nommant CA aux VI Nations sans aucun mandat électif, Lucien et la banqueroute financière actuelle, Lucien et la chute du nombre de licenciés, etc. Point de miracle ni de prêtre malgré des résultats probants. Heureusement que nos Dames du XV de France ont plus de grinta et plus de droiture pour nous donner la force de croire qu'avec elles se dessine la nouvelle FFR. Je suis certain d'une chose (Mémoires du large, E Tabarly) que "Baisser les bras dans une compétition sous prétexte qu'on ne peut terminer premier est incompatible avec l'esprit du sport" est une vérité première que les marins connaissent bien car eux au moins du premier au dernier franchissent la ligne d'arrivée.
Comparaison saisissante de BL en Rubempré, je le voyais plus en Vautrin, ce personnage cauteleux qui revient dans plusieurs oeuvres, un peu comme Bernie toujours prêt pour les mauvais coups qui pour lui en sont des bons !
Supprimerentre l'océan et le terrain de rugby, il y a la côte et ses nombreux plaisirs comme ses dangers. Et pure coïncidence, un bel article sur l'équipe de France féminine de Sauvetage sportif en préparation à Hossegor. La plus ancienne s'appelle Emmanuelle BESCHERON, plus connue ici sous le surnom de Manue. Manue, fille de joueur de rugby de Cahors, c'est l'esprit rugby, sport qu'elle pratique à l'occasion sur la plage. Manue, c'est la fille qui t'emmène avec une bienveillance apaisante et une humilité sans faille vers des limites sans cesse repoussées. Espoir française de natation à l'époque de Laure Manaudou, elle s'est tournée vers le sauvetage par jeu et par esprit. C'est un mental de fer. Elle a détourné mon fils mineur d'un chemin destructeur du rugby pour lui faire adorer ce sport d'abnégation qu'est le sauvetage. Manue, c'est aussi une tête bien faite, grande école de commerce, mais sans l'arrogance.
RépondreSupprimerOn dit que pour bien connaître une personne, on l'emmène sur un voilier ou en haute montagne. Les voileux de la route du Rhum du premier au dernier méritent un respect sans faille. Alex Thompson qui s'excuse d'avoir embrassé la Guadeloupe, arrête de rêver, t'attaques la falaise, et félicitant Paul Meilhat pour sa course, et sa victoire en IMOCA, c'est juste du grand seigneur.
Alors, quand on voit, qu'on cotoie de si grands sportifs, l'attitude d'un Thomas n'en est que plus pitoyable et contribue à vider les stades de rugby
Pour conclure, Ritchie, j'espère que tu as collaboré avec zèle avec le numéro spécial whisky de ce samedi
Ritchie obligé de se rendre au bureau ovale pour faire du télé travail et vole la galère. Voilà d'où vient ton mal de mer à l'approche des vagues Françaises. Moi j'ai bien aimé Fickou qui apprend à Teddy quant il faut faire une passe
RépondreSupprimerLe pb du travail devant télé c'est que tu vois tous les matches : Galles-Tonga, Ecosse-Afrique du Sud, Angleterre-Japon, Irlande-Nouvelle-Zélande. Je ne râle pas, je suis payé pour ça quand tous mes potes sont obligés d'occuper leur samedi en famille (belle-mère, supermarché, etc.) mais quand tu vois toutes les équipes jouer, quand tu arrives au XV de France, c'est un peu moins bandant.
SupprimerRéaction de Ledesma, coach des Pumas après la défaite : «C'était un mauvais match en général. Je crois qu'aucune des deux équipes n'a bien joué.»
SupprimerSur, Philippe, sur un bateau comme au coeur des matchs on vois vite les tricheurs!
RépondreSupprimerLe vert, le bleu, mon éternel dilemme.
Fin Août, reprise de l'entraînement bien sur, mais un dernier petit tour vers les Scilly....
Fin Mai, plein de tournois sympas, mais l'appel du grand bleu, et pas n'importe lequel, hein, le vrai, avec de l'iode et des embruns, l'Atlantique , mon héros ( ah ben tient finalement j'en ai un quand même! )
Et puis plus tard, après l'époque clochards des pontons la vie qui va, et paf, la grande question, si c'est un mec ça sera Éric ou Walter?
C'était ( c'est toujours d'ailleurs ), ce fût Bram plutôt que Benodet, et bien sur cette andouille sera .....voileux , sales gosses!
Allez , que des vainqueurs au Rhum, pas de derniers!
Ah ben tiens, pour revenir à nos moutons 😆, Elissalde le fils bouge encore !
RépondreSupprimerIl connait Fikou, sur, nous on le regarde juste, et il nous semble que le changement lui à fait un bien fou !
Allez Chevreuse
Quand tu penses qu'il devait être remplaçant centre-aile et Doumayrou titulaire contre l'Argentine. Sans la commotion... Comme quoi.
SupprimerJ'étais au milieu des vagues et des rêves de traversée. J'aime le rugby mais encore plus me trouver sur un voilier. Et suivre ces courses en haute mer depuis le taiseux Tabarly et la gouaille d'un Kersauzon est un pur bonheur. Technologie ou pas effectivement j'ai le sentiment que sur l'océan il faut en avoir. Je ne connais que la Méditerranée mais l'océan me tend les bras. Je veux connaître cet engagement, cette trouille qui vous prend quand le vent vous orend et que bateau tappe. Furieux moments. C'est mon prochain engagement si différent de la montagne. Le travail du skipper est d'une autre dimension. Merci Ritchie et Laurent de nous faire boire la tasse de rhum. Pour le rugby on attendra une organisation nouvelle où toutes les équipes auront préparé les matches de façon similaire. Les tournées n@ont plus de raison.
RépondreSupprimeret déjà le melon enfle : https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/laporte-donne-sa-hierarchie-pour-la-coupe-du-monde-avec-de-l-espoir-pour-les-bleus-1569413.html
RépondreSupprimeret au passage les règlements de compte : https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/xv-de-france-laporte-explique-la-difference-entre-brunel-et-noves-1569415.html
Vas-y Bernie, capitalise après tout le XV de France est surtout là pour te servir la soupe ... comme toute la Fédé d'ailleurs : https://actu.fr/sports/rugby/pro/mails-perso-absolue-discretion-manoeuvres-douteuses-bernard-laporte-remporter-elections_19603785.html ...
une -petite- victoire et yop la boum, profitons-en pour franchir laporte, balancer des vérités ou/et mensonges, plus gros sont-ils plus facilement ils passent auprès des gens, règlements de compte(s) en passant, le rugby dans la rubrique justice/faits divers/people, saleté d'époque qui ne nous sert qu'un infâme bouillon dans la vie, sur nos stades, sur les ondes, partout, pas de place pour les discours ou pensées éminemment réfléchies, posées, pertinentes, noyées dans l'agitation et les remugles permanents de notre temps à l'info en continue, peut-être bien les rhumeurs, là-bas au milieu de nulle part, les derniers libres, en attendant l'accostage qui les remettra illico dans le grand bain de la civilisation, mais pas m'empêcher de penser que ces gens, même revenus dans le monde réel, auront toujours au fond d'eux-mêmes, chevillés au cœur et au corps, un humanisme en avance sur les restés à terre, plus épais, buriné, une vision grand large sur la vie et les gens, les faiblesses et les forces dans les tempêtes ou les calmes.
SupprimerOh,Nanar et le si désintéressé Atcher aux manettes, étonnant, vous voyez vraiment le mal partout.
SupprimerIl n'empêche, en plus d'êtres inaudibles , l'équipe précédente était quand même un peu naïve aussi.
Allez, p'têt en fin de course, un peu....
Allo allo, ici Nini qui parle aux Quinconces, vent force 9 sur le net et avis de tempêtes sur le blog, un long long propos de par moi-même emporté par les vents et P..... de technique et communications de pacotille, bref, compte-tenu des conditions dantesques, vous expédie télégramme -stop-. ARG et NZ pareillement occis, n'en peuvent plus du rugby -stop- FR pas s'emballer victoire certes et youpi mais manques et impairs toujours les mêmes, docteurs au chevet pas pressés de guérir le malade avec leurs remèdes de charlatans -stop- IRL pas mon truc consignes application rigorisme, oui hormones et courage ténacité investissement pour le jeu de rugby repasser plus tard -stop- Fickou joli balle ne main, absent si ballon ailleurs, à-côté investissement de Basta plaisant, jugement de JBE pas faux -stop- Thompson grand seigneur, en tête depuis le départ et à quelques heures de l'arrivée cet incident et lui très "british": je ne méritais pas de gagner après cet incident -stop- Loïck Peyron toujours 5°, toujours happy sur les flots, belle leçon -stop et fin-
RépondreSupprimerLoud and clear
SupprimerBonsoir les amis, interrogation ovale, qui qu'a écrit cette magnifique phrase : " … Le rugby n'est pas un jeu, c'est une force qui s'offre comme un don, elle est trop puissante pour ne pas être partagée … ".
RépondreSupprimerIndice, un seul : comme notre Jan Lou, les demoiselles du bambou bar l'inspiraient !!!!!
Serge Gainsbourg. J'ai juste ?
SupprimerTrop fastoche, tiens, je préfère dire, voyons....Julien Clerc.
SupprimerAllez,la Bandera
...Blondin .?.peut-être (le bambou bar,... il s'y connaissait en bar)
RépondreSupprimerJe le sais parce que je suis vieux et que j'aime ses chansons; interprétées par Monique Morelli...Et puis aussi....Bref, je le sais.
RépondreSupprimerAH bravo pour ceux qui ont trouvé et n'ont pas révélé le nom de ce grand Monsieur.
RépondreSupprimerIndice 1: ce n'est pas A.Blondin
Indice 2 : là-bas, dans les brumes du quai, Prévert et Carné s'en donnent à cœur joie, pendant que notre ami file au lapin agile en catimini.
Il a aussi écrit, cet inconnu que vous cherchez, ces mots délicieux et délicats, à lire aux joueurs de notre EDF avant le prochain match : « Nous vivions dans le rayonnement esthétique et sentimental du rugby. Nous aimions les maillots et les bas aux belles couleurs de notre club, et les souliers à crampons, et les blazers à la poche ornée du monogramme de l’équipe.... »
RépondreSupprimerC'est pas Gainsbourg non plus.
RépondreSupprimerPierre Mac Orlan sans tricher juste parce qu'André a donné un sacré indice
RépondreSupprimerET le pompon pour ……………… Gariguette, certes André avait bien godillé dans la mer épaisse du mystère, mais Jan Lou avait dès le début vendu la mèche très subtilement.
RépondreSupprimerBon on s'est bien amusé, bravo Gariguette un peu comme les NZ, quand la concurrence s'essouffle et le ballon tombé bon à ramasser pour le porter tel le fer dans la plaie!!!!!!!!!!!!
Sacré bonhomme ce PMO, ses œuvres à découvrir sont diverses et d'une richesse à vous nourrir, l'a tout fait, textes, cinéma, chansons et tant d'autres choses, et puis surprenant sa vie et son parcours, déjà ce nom pas le sien, pris comme une bataille contre son père, et puis ….. Mais à découvrir ou fouiller plus avant selon.
enterré avec un ballon de rugby ; passionné au point de penser sans arrêt " à un jeu susceptible d'être pour des jeunes gens trop épris d'aventures, un remède possible à la délinquance. "
Supprimernormal, ... André, Gariguette, ...toujours au top sur le blog.... chapeau bas...
SupprimerAh, la clique...
SupprimerTiens, z'avez vu ???? Urios en transit pour l'UBB et dixit le grand manitou du coin, pas possible aller vers l'EDF, stipulé dans le contrat. Alors les spéculations vont bon train, viens de les lire, sais pas ce que vous en pensez, dans le désordre: on cause d'Azéma, des deux lolo du Racing, de Collazo, de Mignoni, même de Brunel, les qui savent ou qui subodorent et qui ne savent rien mais spéculent en rond(s) se perdent en conjectures. Ce qui me surprend dans ce grand caravansérail et qui ne choque ni n'affecte personne, c'est que tous ces gens sont sous contrats, sans doute avec des clauses de ceci ou cela bien écrites et bien provisionnées, les recrutements des clubs sont quasiment tous acté pas les staff en place, les équipes elles sont en train de se battre qui pour la qualif qui pour pas descendre, nos internationaux qui bricolent depuis quelque temps apprennent que le bricolage c'est pas fini, les managers/entraineurs de clubs, faux-culs de première, tiennent des discours "clubs" pleins d'engagement, de fermeté et de vision à long long terme, pendant qu'en coulisses ils louvoient dans les arcanes et posent des jalons pour le cas où, des fois, par hasard et sur un malentendu, on songerait à leur donner les clefs du brinquebalant camion EDF !!!!!
RépondreSupprimerC'est la guerre, guerre de couloirs et de coups fourrés certes, mais la guerre, pendant ce temps-là JB continue son chemin de croix, avec un coup de bol ce pourrait devenir un truc à l'Aimé Jacquet, et boum nouveau contrat pour JB et tous les autres plantés englués dans leurs clubs et leurs faux-semblant, AH dites on est où là, on est où, et où qu'on va, et kekun le sait ou qu'on va ??????
du coup Castres devient quoi ? Parce que manier cette rude équipe ... D'autant qu'Urios ne partira pas à l'UBB sans emmener avec lui quelques chouchous ( Babillot? Tichit ? ) . Marrant les chaises musicales sauf quand tu te retrouves le dernier .
Supprimer...comme il a fait précédemment avec Oyo direction Castres, mais c'est "classique", ..un peu "dégueu",.... les 2 Lolos également avant lui, de Castres au Racing, ... dura lex pro, sed lex !
Supprimer..mais je vois que tu n'es pas dupe Nini, ...oui..on tourne en rond dans le "milieu" (entraîneurs)...faut qu'ça dure,.. c'est bien (trop) payé, ... et y'en a même qui font courir le bruit (de leur disponibilité pour le poste, EDF ou clubs) , via la presse et les copains, d'abord pour rester dans l'actualité, puis après, au cas où, ... mais en jurant ensuite que c'est faux,...c'est bien connu, ..pfft
Je ne sais pas pourquoi, mais je ne peux pas m'empêcher de penser que l'UBB, c'est pas un club pour Urios. Mais bien entendu, j'espère bien me tromper, et pour le bonhomme, et pour le club.
SupprimerUBB : beau projet pour Urios. Quatre ans à la barre, vent contraire (pas de phase finale depuis la montée et malgré les sous engloutis et les entraîneurs pris-virés). Il aime ça, le Christophe. Et puis comme il adore aussi le vin rouge, Bordeaux, c'est bien. Il n'y a pas encore de grand club en Bourgogne.
SupprimerPour le connaître un peu et échanger quelque fois avec lui en off, il aime les défis. Et ce qui lui plait c'est l'idée d'avoir quatre ans pour ramener le bouclier en Gironde, mais aussi pour créer une école de formation bordelaise pour intégrer des jeunes de la région. Il y a des sous à l'UBB via Marti alors il va pouvoir poser les bases d'un centre de formation.
SupprimerEt s'il ramène le bouclar place de la victoire la bien nommée alors la route de Marcoussis sera dégagée.
Ce dont j'ai peur, c'est que le bonhomme étant entier, avec une gestion un peu à l'ancienne, notamment des joueurs (c'est à dire des hommes), mais aussi du jeu, ça clashe à un moment ou à un autre.
SupprimerSoit parce que ses exigences auprès des joueurs ne soient pas acceptées, individuellement et collectivement, soit parce qu'on sera de sa part en attente de résultats avec une forme de pression qu'il n'a pas eue à Castres, Oyonnax ou Bourgoin, clubs qui véhiculent encore certaines valeurs sur les hommes et le jeu. Que l'UBB a peut-être progressivement perdues, dans cette folie des grandeurs qui contamine de plus en plus le rugby français (La Rochelle en étant le plus bel exemple).
Et j'ai toujours rien compris à ton histoire de page 99 plus haut...
Supprimerje ne pense pas trop me tromper Pipiou avec ceci https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_la_page_99
SupprimerEn traduction rugby, c'est la trentième minute.
SupprimerMerci Gariguette d'avoir éclairé ma lanterne sur ce machin de lecteur pressé dont je n'avais jamais entendu parler.
SupprimerJ'suis pas sûr que ça soit bien utile, d'ailleurs: en littérature ou en musique, quand c'est chiant, c'est souvent chiant tout de suite; alors autant commencer par le début...
Et pis cette page 99 nous priverait de tant d'écrits qui pour être plus courts n'en sont pas moins denses, beaux et de moelle plus substantifique que nombre de pavés indigestes.
(Boris Vian -qui savait être de mauvaise foi- écrivait qu'il supporterait bien 1H de Benny Goodman pour pouvoir écouter Ella 10 mn...)
J'écrivais ça, Pipiou, parce que le test de la page 99, c'est l'idée d'un écrivain dont tu nous proposais la lecture. Ford Madox Ford. Ne t'énerves pas :-).
SupprimerAh mais aucun énervement, Ritchie, vraiment. Et en plus j'ai appris un truc sur le double Ford, le copain de Conrad (d'ailleurs, on a jamais vraiment su quelle était la réelle part de chacun dans l'écriture du livre précité, dont le titre original est "Romance")
Supprimer(la mention de la mauvaise foi de Vian, c'était pour Goodman; sorti des querelles entre Vian et les traditionalistes du jazz façon "On devrait jamais quitter Montauban", et du contexte de l'époque où il était de bon ton jazzistiquement de faire rimer "blanc" avec "ringard", le Goodman, c'était quand même un sacré clarinettiste. Fin de la parenthèse musicale)
Profil bas, quand-même, "Quai des Brumes "j'ai toujours cru que c'était Prévert selon Prévert!
RépondreSupprimerL'avenir nous le confirmera ou pas, mais le passé est élogieux pour Urios.
Ce mec respecte ses contrats, fait l'unanimité de ses joueurs, laisse ses clubs en bon état et semble aimer le travail d'équipe à long terme.
C'est pas le profil de poste d'un sélectionneur, chez nous.
Allez, un talon, c'est pas ma fôte!
Tenez même au pays du long nuage blanc, les femmes nous distillent un vent de fraîcheur, une sorte d'alizé lisse poli et délicat ... Mesdames chapeau bas 👏👍⛵⛵⛵
RépondreSupprimerhttps://m.facebook.com/story.php?story_fbid=2861374300555292&id=100000482516633
anagrammes de talonneur : ENROULANT / NEURONAL / ALUNERONT ……….. Et tutti quanti, pas leur phauteuh !!!!!! Moi veux bien m'enfin doit y'avoir des gènes ou un chromosome encore tapi au fond du cerveau (!!!!!!!!!!!!!!!!!!) et restant à découvrir pour que ces taupes du jeu se reproduisent ainsi en quantité et qualité, étonnont nan ????
RépondreSupprimerD'accord pour Urios et ce qui se dégage du personnage et de son passé joueur, entraineur, manager, et définitivement pas le profil pour chez nous que c'est d'être le boss EDF.
Gareth Thomas ou la bêtise des hommes et l'absence d'éducation qui multiplie les cons à cadence infernale. Allez Gareth
Y a pas que Mac Orlan qui en a enterré des ballons !!!
RépondreSupprimerexcellent !!!!!!!!!!!!! Des noms ?????????????? ALLEZ, ALLEZ quoi, ça ne sortira pas de ce vestiaire …………….
SupprimerL'important c'est qu'Urios ne finisse pas en pisse vinaigre dans cette grosse barrique bordelaise UBB (Urios barrique bordelaise ah, ah,... bof !). Sinon, y aura 1 enterré de plus à la Mc Orlan.
RépondreSupprimery s'en fout du pinard, il y va pour les canelés !
SupprimerSans voix .🎶🎶🎶🎶
RépondreSupprimerhttps://m.facebook.com/story.php?story_fbid=933084150081462&id=100001396577190
Magnifique ,quel talent et puis tranquille sans se la péter!!
SupprimerCafé du matin avec sous les yeux la dernière page du Daubé, une page entière consacrée à Eric Blondeau, intitulée " la mouche du coach" comme feue sa chronique dans Flair Play . Ca commence très fort, le mec est allongé sur le sol dans la brasserie du RV et le journaliste doit le convaincre de se lever . Rien de tel pour engager la conversation n'est ce pas ? Avec aussi un hommage appuyé de Vern Cotter au talent dudit coach mental . En lisant je me disais qu'il serait l'homme providentiel pour dénouer la situation des Gilets jaunes ; Jupiter si tu nous lis ...
RépondreSupprimerAutre citation de ce riche article "Improviser c'est prendre le mental par surprise. Cette capacité à NAVIGUER dans l'inconscient, l'incertain, l'irrationnel et le complexe sans peur ...c'est ce que j'essaie de développer chez mes clients " . Ca, ça me parle en tant que prof !
Plus proche de notre passion commune, il explique son goût pour le rugby "un jeu complexe" et ajoute : " On dit que le rugby est un sport collectif qu'on joue pour l'équipe, le maillot, la nation . C'est n'importe quoi . C'est la somme des "moi" qui fait une grande équipe. Le maximum d'intensité dans ma performance : 100% égoïste, 0% égocentrique . Je fonctionne à l'inverse de pleins de gens . Si vous voulez faire plaisir à votre équipe, votre famille ou vos amis, jouez votre meilleur match pour vous . Et seulement pour vous ."
Alors équipe = somme des "moi" ? ou entité collective ? Va falloir se mouiller les copains, ça tombe bien, il pleut ! 🌂☔⛄🏈
Article signé Stéphane Pulze, sans aucun doute. Il y a quelques temps de cela, il m'avait demandé de le mettre en contact avec Eric. J'attendais seulement qu'il me prévienne quand l'article sortirait. Ce qu'il n'a pas fait. Mon bon, je vais me le procurer.
SupprimerEn remontant le cours des commentaires, je vois que tu as fait partir une belle discussion, Sylvie...
SupprimerAh ! le "moi", "moi je" "moi jeu", il n'y a que ça partout des mois à toutes les sauces, à toutes les convenances, pour tous les goûts, qui ouvre "la porte" au moi éthique, au moi philosophique, au moi logique, au moi théologique, au moi canonique .... "Le ça, le moi et le surmoi", trépied de la personnalité balayé par Freud d'un revers de main (comme s'il faisait un contre pied ou une feinte à la Fickou !) remettant en cause Descartes et sa conscience monolithique. Pourquoi notre XV de France, nos élites de la FFR et de la LNR, nos staffs et nos joueurs pros ne constituent point une élite du rugby mondial ? Freud pourrait faire de la psychanalyse a volo car la matière est là. En effet, le "ça", partie la plus obscure et impénétrable de l'individu ou règne les pulsions et les désirs qui ne supportent pas la contradiction est inhibé par le "moi" siège de la réussite et de la sécurité. Ce moi représente la conscience de tous les jours et masque bien souvent la vraie personnalité de l'homme comme s'il s'agissait d'un poker menteur ! Christian l'a très bien défini plus haut avec le bal des entraîneurs tous faux derches plus les uns que les autres du moment que ça n'entame pas sa sécurité propre et son égo. Donc le "moi" est un frein redoutable aux pulsions et quand c'est le cas, "ça" donne Edimbourgh ! Et le "surmoi" , garant de la morale reçue pendant l'enfance quelle place a t-il dans ce trépied ? Lui qui représente les interdits parentaux, sociaux et culturels qui génèrent une dépendance consciente à ce système éducatif, n'est-il pas la clef de voûte de cette inhibition collective de nos jeunes et moins jeunes qui font que sur un terrain ils jouent plus la sécurité du porte monnaie que la réussite de la gagne ? Comme dit Freud, "le Moi est une pauvre créature, devant servir trois maîtres" sorte de médiateur entre le plaisir et l'interdit. Le rugby actuel n’échappe pas à cette trilogie et pourrait se rapprocher philosophiquement de Descartes sur le mode de la pensée unique ce qui explique notre pauvreté à tous les étages .... pour y réfléchir, un peu de musique https://www.youtube.com/watch?v=3GmNh9R2Deo
RépondreSupprimertiens, voici ce qu'il veut faire : http://mynext.fr/spip.php?&page=story ...
SupprimerBlondeau est sans doute très fort pour un travail individuel, mais pour la traduction en termes de collectif (et de technique collective), ça reste un peu flou (ses articles dans Flair Play).
RépondreSupprimerC'est vrai qu'en France on est certainement moins portés sur cet aspect des choses que ne le sont les anglo-saxons (voire-même peut-être réticents), mais quand les Blacks intègrent un préparateur mental dans leur staff, ce n'est qu'un élément participatif du tout, et dans tous les articles lus à ce sujet, j'en ai retenu -mais je me trompe peut-être- que ce travail était surtout axé sur l'accompagnement du joueur lui-même, pour qu'il soit individuellement dans les meilleures conditions mentales pour le meilleur niveau d'engagement.
Bref la prépa mentale c'est bien pour le joueur, mais ça ne garantit rien pour l'équipe.
Même si on a tendance à présenter ça comme La solution à tout.
Rien n'est garanti en effet, pourtant les AB font de la prépa mentale ... J'aimerais bien atteindre ce "rien" !
SupprimerOui les Français sont réticents ( voir les commentaires qui ont suivi ma pas très innocente question de ce matin ! ) parce qu'il y a des peurs un peu comme celles des hommes à aller voir des psys !
Donc les peurs ....voici ce qu'Eric Blondeau en dit dans une préface à un ouvrage sur "la négociation d'influence"
"La peur fait partie du package. Le musicien a peur, le danseur a peur, le
cuisinier a peur, le négociateur a peur, mais l’envie de vivre ce moment
unique, d’y plonger entièrement l’emporte. Puisqu’avoir peur, c’est
avant tout penser à SOI, il nous faudra bien retourner vers le NOUS.
C’est en étant attentif à ces peurs, en les aimant presque, que celles-ci se
transforment dans un doute bienveillant dont la fonction sera de nous
garder vigilant et éveillé.
Deux citations me guident aussi pour compléter le livre de Julien. Celle
de Pline l’Ancien : « La seule certitude, c’est que rien n’est certain » ; et
celle de Nietzsche : « Ce n’est pas le doute, mais la certitude qui rend
fou ! » Chérissons ce doute, satisfaisons-nous de ne pas savoir, de se jeter
sans retenue, avec intelligence, discernement, vigilance, adaptabilité,
dans l’inconnu, l’incertain, l’irrationnel et le complexe des négociations
à venir."
Tu ajoutes "le joueur a peur " et tu remplaces "négociations" par matches ... et comme tu peux le lire, ce n'est vraiment pas un traité de solutions toutes faites, plutôt un art de questionner ... sans garantie !
ce qu'il fallait démontrer
SupprimerEt le "moi" dans le cadre d'un 3 contre 1 loupé comme l'autre jour çà doit pouvoir faire l'objet de discussions et de recherche ?
RépondreSupprimerbien vu Georges
SupprimerCheval de Troie du si humaniste Packer dans sa jeunesse, nôtre camarade Blondeau à déjà ardemment oeuvré pour ce professionnalisme qui nous fait tant de bien !
SupprimerEn ayant un peu parlé avec Richard, l'homme serait charmant, et ses activités maintenant plus proches du terrain, dont acte.
Mais quand-même, j'ai toujours appris que l'équipe c'est plus que l'addition des individus, et constaté qu'au terme de la saison, de la carrière, de la vie, c'est le bon équipier qui remporte les lauriers de la considération ,pas la vedette.
En bref dans l'optique "Rugby école de la vie", pas d'accord Monsieur, dans un cadre liberalo-professionnel peut-être.
Et encore, je suis pas sur que Clermont, l'Ecosse, souvent nos plus beaux perdants scintillent au cv de notre ami.
Faut il le redire, un joueur cramé qui doit négocier une situation pour lui inédite est voué à l'echec; il a besoin d'entraineurs compétents surtout.
Que les formations de très haut niveau, qui possèdent tout l'arsenal physique et tactique peaufinent un peu, pourquoi pas, nous on en est loin !
Allez Chevreuse
N'empêche Janlou, ça serait marrant de le rencontrer pour de vrai non ? Tiens, toi qu'aurais-tu fait s'il s'était couché par terre sans rien dire ?
SupprimerOh merde,un vieux réflexe, je marche un peu dessus.
SupprimerNon, j'deconne, avec la vidéo on peut pû, je le met en PLS et je fais le 15.
Bien sur qu'une rencontre serait intéressante, mais je crois qu'il est d'une logique implacable de considerer le monde amateur comme hors sujet et le monde pro, le notre au moins comme ayant d'autres priorités.
Bon, j'ai d'autres trucs à te dire la dessus, on en reparlera,des Blacks aussi sur le sujet.
Allez Chevreuse
tu commences par t'assoir à côté de lui...
SupprimerEst-ce qu'Eric Blondeau est un adepte du Taoïsme Zen? Et, donc, du "Satori", cette illumination du style de l'"Eurêka!" d'Archimède...?
RépondreSupprimerje ne le connais pas assez André mais j'ai trouvé ceci :
SupprimerSon mentor
Michel Serres : "Je l’écoute avec respect et sagesse. J’admire sa capacité à projeter une situation factuelle et faire une prévision sur les dérives."
Son livre de chevet
Homo Deus de Yuval Noah Harari : "Je l’ai trouvé extraordinaire"
D'autres billes ici http://mynext.fr/ pour mieux connaître l'engin, à ne pas manquer la photo ( cliquer sur son nom en haut à droite )
SupprimerBon Nini je vais balancer ceux qui enterraient les ballons , mais je ne suis pas fier ,il y avait surtout André ,Jeannot (le centre ) Ganbo (lui il en attrapait tellement peu que quand il l'avait il le gardait) Serge aussi des fois,et moi une fois ou deux ,pas plus .
RépondreSupprimerça fait quand même un tiers de l'équipe, et avec tous ces ballons enterrés qu'est ce qui a poussé au Printemps d'après ?
SupprimerEn tout cas pas trop de boucliers ...
SupprimerD'ailleurs certains l'ont tellement gardé ,que quand on les regarde de profil on voit bien qu'il l'ont sous la chemise ...
RépondreSupprimerIntéressant...
RépondreSupprimerCes tableaux me rappellent, par exemple, ceux de l'"Analyse Transactionnelle" et de toutes ces autres sortes de schématisation du fonctionnement humain, à partir, finalement, de S.Freud et de la théorie psychanalytique. Il y a eu, pour les infirmières, "les 14 besoins fondamentaux" de Virginia Anderson, et puis "la pyramide des besoins" d'Abraham Maslow" et puis, et puis,..."l'EMDR", qui ne serait pas mal pour le rugby: soigner rapidement les traumatismes en bougeant les yeux: çà, c'est bon pour la vision périphérique! Bref, encore et beaucoup d'autres techniques d'amélioration de soi. C'est l'époque qui veut çà, sans doute. Recherche des résultats, recherche du bonheur....
J'avoue que j'ai toujours un peu craint ces bouquins qui m'annoncent "21 leçons pour ceci ou pour cela...". J'avais, il y a longtemps déjà, été échaudé par le best-seller américain, "Comment se faire des amis?" de Dale Carnegie. Première édition en 1936...Çà ne date pas d'hier...Et je pense qu'on pourrait remonter ainsi le temps... Ma grand tante, par exemple, embrigadée par Annie Besant et sa Théosophie, qui voulu faire de Jiddu Krishnamurti son nouveau Messie, ce qu'il n'acceptera pas en affirmant son refus de toute autorité. Bref sur ce sujet. Et sans repasser par la case Carlos Castaneda!
Ce matin, kiné pour le dos et le reste.
Cet après midi vélo; un de mes petits tours habituels d'une trentaine de kilomètres, juste pour bouger un peu, et puis, surtout, aujourd’hui, pour aller chercher le livre de Jean-Pierre Oyarsabal "Le sport est-il l'avenir de l'homme?" dans ma remarquable petite librairie de campagne.
Ces occupations -kiné et vélo- présentent l'avantage de libérer l'esprit, vous le savez. Le vélo, en particulier pour moi, qui décante et clarifie mes pensées et me permet, à la fois de discerner presque immédiatement l'important de l'inutile et de "voir" pratiquement comme à livre ouvert ce que j'avais le plus grand mal à concevoir devant la page blanche posée sur mon bureau.
pas loin d'être de ton avis André ... j'ai juste trouvé intéressant le questionnement proposé, après ... pour les réponses à chacun de voir ! et toi qu'aurais-tu fait/dit pour le faire se relever Mr Blondeau ?
Supprimerun con qui marche va plus loin qu'un intellectuel couché ? pour ce qui est de la somme des "moi", on a un élément de réponse en école de rugby : les petits ont une attitude de "moi et le ballon", on doit les faire évoluer vers "moi, le ballon et les copains". puis "moi, les copains et le ballon" pour enfin arriver à "les copains, le ballon et moi". il semble que le Teddy Thomas en soit resté au premier stade.
SupprimerJe fais le maximum avec la gonfle et ensuite je m'en débarrasse. ou bien, que vais-je faire avec le ballon pour l'offrir à mes copains dans de bonnes conditions, Fickou, samedi.
il y avait une discussion sur Cavani et Neymar : le premier se fonde dans le collectif mais ça lui dessert parce qu'il ne râle pas, n'a pas d'exigence, le second joue pour lui, pour ses stats, à tel point qu'on le considère dans le top5 mondial alors qu'il ne brille pas dans les matches importants où seul le collectif peut réussir.
Dommage que dans un sport de combat tel qu'est présenté le rugby, certains considèrent toujours qu'ils sont au-dessus de la loi physique de la force de l'union
Pas mal ce commentaire Philippe. Plus près de la vérité de ce sport, de l'action... formation, bref du terrain. Pour le coup, j'ai du mal avec l'accessibilité à Blondeau vis à vis de l'ovale.
SupprimerCe sont les petits "moi" qui font les grands "nous".
C'est exactement ce que dit Blondeau : " C'est la somme des "moi" qui fait une grande équipe." Fickou sans envie de se faire plaisir d'abord à lui même, parce qu'il est en cannes, qu'il se sent bien etc Fickou ne crée pas cet instant de pur rugby où peu à peu tous (ou presque ) viennent s'agréger .
Supprimerfinalement, rien de nouveau depuis Freud si ce n'est la mise en page adaptée aux sports, au rugby en particulier. Si j'avais le temps, je relirais Descartes, Kant et quelques autres auteurs pour comprendre ce qui a poussé Freud à démontrer que la psychanalyse de l'individu n'est pas universelle mais individuelle et que la mécanique dépend finalement beaucoup du "ça" donc de l'enfance. Le "je pense donc je suis" du Discours de la Méthode, oeuvre de certitude de la pensée repose sur le doute et le malin génie. "Donc, si je doute, je pense, et si je pense, je suis" ! Est ce qu'un enfant est capable d'associer le moi, le ballon et les copains sans douter de lui ?
Supprimerun enfant passe de moi, je marque donc je suis bon à je marque donc l'équipe gagne parce que les copains sont contents. Si un enfant fait son show tout seul (type MOMO qui fait 20 kg de plus), il inspire de la crainte pour ses adversaires mais aussi pour ses partenaires. L'éducateur doit lui montrer qui est Raoul et l'obliger à se tourner vers les copains, en soutien. là, il va servir de support de confiance aux autres. on l'oblige complètement à penser
Supprimertortionnaire de gosses !!!!
SupprimerC'est sans doute un mec remarquable. D'ailleurs, c'est un ami de Richard...De longue date, je suppose..De la Fac de Poitiers, peut-être? Du rugby universitaire, pourquoi pas?...C'est toujours différent quand on a les gens en face de soi. Le contact humain, çà c'est important. Parler, échanger, recadrer, expliquer, comprendre. J'ai eu, moi aussi un remarquable prof de fac, en psycho, avec qui je suis toujours en relation, et qui pouvait parler un peu comme lui.
RépondreSupprimerEn tout cas, s'il est employé par les plus grands on peut supposer que c'est parce qu'il a des résultats....Je n'ai rien contre lui -ni pour, d'ailleurs- a priori.
Maintenant, avec Vern Cotter, ils ont gagné le seul titre de Clermont, qui le méritait, soit dit en passant, depuis des années. Mais ni avec l’Écosse, ni avec Montpellier (si E.Blondeau y est encore) ils n'ont transformés des "ânes en chevaux de courses", pour reprendre la vieille périphrase cycliste pour signifier que le dopage ne transformait pas un petit coureur en grand champion. Maintenant, avec l'EPO et le reste...je ne sais plus!
Mais la question n'est pas tout-à-fait là pour moi.
RépondreSupprimerPour rester dans le sport, et le livre ramené tout-à-l'heure, je lis la page de garde sous son plastique. Quelques mots:
- "20 ans de chroniques dans la "Dépêche du Midi"".
"Exploits, moments de grâce, exigence, contrôle de soi, partages..." Tout y est quasiment, n'est-ce-pas?
Et puis, une fois retiré le plastique, la dernière phrase, un conseil de l'auteur à travers Daudet (lequel?):
"Noyez votre moi dans l'océan ou perdez le dans les étoiles".
C'est beau et çà nous ramène à l'origine du texte de Richard et de Laurent Bonnet, c'est-à-dire, cette "Métaphore du Monde" représentée par la mer et les marins qui la traversent.
Maintenant, j'ai soif.
Je vois que tu t'es retrouvé exactement à l'endroit où j'étais il y a peu, André.
SupprimerAmusant:
RépondreSupprimerJ'attaque le livre.
Page 1, le titre.
Page 2: "Chez le même éditeur". Suit une liste de 18 titres dont:
...
- "L'entraînement mental en rugby, habiletés mentales".
- "Les aventuriers de la conscience".
- "L'enseignement du Maître Jésus".
- "Rugby: évolution tactique et stratégie".
- "Petit manuel de préparation mentale".
- "Krishnamurti et l'individualisme".
...
Je me renseigne sur cette maison d'édition.
"Éditions Cépaduès: maison d'édition dont l'activité principale est la diffusion de livres scientifiques et techniques". Acronyme de Centre d'Enseignement et de Préparation Au DUES (Diplôme Universitaire d’Études Scientifiques).
Je me pose des questions.
Je reprends ma lecture....
André quand redescends tu dans le coin ou sur Montbrun les bains ?
SupprimerUne équipe c'est peut-être l'optimisation de tous l'émoi. La peur, le doute d'un joueur sur ses capacités, étant néfaste pour le groupe
RépondreSupprimerMais tout le monde à peur, parce que notre cerveau est fait ainsi. Il veut nous protéger de tout ce qui change.Et il est en 3 parties qui selon notre education parentale et environnementale va les empêcher de communiquer correctement. L'entraînement mental commence par un bilan personnel pour se mettre au clair. Freud est dépassé par ce qui est connu et scientifiquement démontré aujourd'hui. L'excés de stress perturbe la comprenote des joueurs et leurs capactés d'évaluation des situations de jeu en action. Nécessité de mieux préparer les matches dans l'intensité. Une fois cela fait le coach mental est en mesure de préparer le collectif en fonction de la stratégie adoptée par la direction du jeu.c'est de la sorte que l'on forme les colpagnie de combat. On est loin de tout ça et même qu'on a pas envie d'y aller.JB l'a clairement exprimé. Pour les AB le coach mental intervient individuellement en preparation et récupération et collectivement avant un match avec le plan de jeu. Ceux qui vont voir le plus le psy sont le 5 de devant chez les Hurricanes en tout cas
RépondreSupprimerFreud dépassé, oui et non.
SupprimerForcément parce que la science a fait (quand même) quelques progrès depuis 120 ans, et que l'on sait mieux comment fonctionne le cerveau.
Mais non, parce que le principe de base demeure: si j'arrive à mettre un nom sur ce dont je souffre, ou qui me bloque, m'inhibe ou me perturbe, j'aurai fait une grande part du chemin pour ne plus souffrir, débloquer, désinhiber et tracer ma route; ça ne se fait pas d'un coup de baguette magique, mais ça débloque un mécanisme inconscient qui en travaillant désormais différemment va ensuite améliorer les choses.
C'est pour ça que le coach mental, plus que des outils, a surtout et d'abord une capacité d'écoute et d'empathie, qui lui permet ensuite, avec son expérience, d'arriver en posant les bonnes questions à orienter le sportif vers ses blocages, les identifier et les cerner, pour ensuite l'aiguiller (l'aiguillonner ?) vers une appréhension différente face à une même situation.
Bon, maintenant que j'ai bien fait rigoler Ritchie (lui qui est diplômé de psycho et doit avoir quelques idées sur la question), j'aimerais bien que Michel nous dise comment chez les AB le coach mental intervient collectivement et sur le plan de jeu.
Allez Michel, 1 p'tit coup de main à Moustache...
RépondreSupprimerFormer des compagnies de combat, préparer les soldats, sûr qu'on a pas envie d'y aller !!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimerSi le jeu, la préparation au jeu, l'individu formé à la technique individuelle, et le groupe rassemblé dans un référentiel commun, ça suffit pas, Ah et puis pas oublier le ballon quand-même, alors faire autre chose ……………..
Se gargariser et se répandre dans la dimension mentale ça évite de se pencher sur le jeu, son contenu, l'équipe et ses manques, les joueurs et leurs limites techniques, et ça pas les solutions dans la réflexologie mais plutôt dans des séances d'entrainement et de mise en place répétées et répétées jusqu'à réussite dans l'adhésion de chacun à une stratégie de jeu bien comprise.
Ce n'est pas antinomique, c'est du "en même temps" pour le coup ! Curieusement ce sont les mêmes résistances que j'ai rencontrées au boulot, "rivalités" entre profs d'atelier et profs d'ens général : les premiers préconisent la répétition "bête" des gestes professionnels et nous, pauvres intellos ( eh oui c'est devenu une tare !) nous essayons de prôner une approche plus universelle du métier, le recours à des techniques mentales justement pour s'approprier les gestes, les savoirs etc - je schématise - les profs d'EPS sont excellents pour ça . Au bout -en principe- on a des mecs plus sûrs d'eux, plus confiants, plus fiables, plus équilibrés avec une bien meilleure estime de soi .
SupprimerAux USA ils appellent les psys des "shrinks", c'est à dire des "réducteurs de tête " tant ils font peur à la majorité des gens . C'est un apport supplémentaire, rien de plus . Changer d'angle parfois peut apporter une meilleure lumière .
Pas avant l'année prochaine, normalement. Mais je vais assez souvent à Valence pour "La Pensée Vagabonde". Et puis, je suis encore capable -quoique...actuellement!?- de faire un déplacement en voiture.
RépondreSupprimerDonc à Valence pas avant l'année prochaine aussi ?
SupprimerNon. Sans doute en décembre pour une assemblée quelconque. Mais çà peut se faire sur un coup de fil...
SupprimerOK, perso je travaille pas les lundi et vendredi, si ça peut coller le cas échéant...
Supprimertout ça pour dire que quand "on est bien dans ses pompes, on est bien dans sa tête" et donc on peut jouer autant collectif qu'individuel selon. Pas besoin de Freud, c'est comme le "DAC" ou ça le fait ou ça le fait pas !!!
RépondreSupprimersi j'ai bien lu et bien compris Blondeau, il s'en fout du bien-être, il recherche d'abord la performance, l'efficacité ... il dit même qu'un certain mal être, l'expérience du "doute" par exemple met l'esprit en état de vigilance et d'éveil, ce serait donc positif ! A regarder jouer les AB dernièrement j'ai eu ce sentiment qu'ils n'étaient pas si bien que ça physiquement ( Retallick qui fait des en-avants !!) pourtant ils restaient dans le coup, sur le fil mais dans le match ...
SupprimerJe côtoie beaucoup d'enseignants en lycées professionnels (papeterie, bois, mécanique), pas un qui ne m'ai jamais semblé être un maître en répétitions bêtes et uniformes, mais plutôt plus ouverts au monde, dans leurs lycées des sections théâtre, cinéma, et participation globale dans les activités UNSS, pour les métiers proprement dits vu les réussites (classement national) et surtout les emplois qui suivent normalement la fin des études comme une suite logique, je trouve ça pas mal.
RépondreSupprimerDisons que tu as une approche extérieure ... je travaille en lycée pro depuis 1981 et disons que l'ouverture est assez rare, pour ne pas dire exceptionnelle ! Attention, je restreins mon propos à l'ouverture sur des approchoches psy du métier, pour le théâtre et la musique ça va encore . Par ailleurs les sections "bois" sont l'aristocratie des métiers, va parler gestion mentale ou analyse transactionnelle à des chaudros ... Mieux encore : vas-y en jupette, je te promets un grand succès !!
Supprimeroops ! lire : les "approches"
SupprimerNos discours, nos réponses, nos réflexions se croisent, se complètent, s'opposent aussi. Difficile de dire qu'il y ait un véritable dialogue. Une sorte de désorganisation quasiment obligatoire due au système lui-même. Là aussi, une sorte de navigation plus ou moins souple, coulée. D'improvisations , de "moments de grâce", d'erreurs...Alors, parfois avec un peu d'avance, d'autre fois, à la lecture d'un ou d'une écrivant au même instant, on s'aperçoit que "cela" vient d'être dit, a déjà été dit...Va être dit. Une ligne directrice quoi qu'il en soit, comme le marin traçant au plus juste sa route.
RépondreSupprimerAlors, que faire? Et bien, je pense, continuer sa réflexion en s'appuyant du mieux possible, à la fois sur les pensées, le discours des autres et sur ses propres pensées, certitudes ou doutes.
Ainsi, du livre commencé hier soir, je vois que technique et spiritualité (au sens large) vont de pair:
- "Les progrès scientifiques, techniques et technologiques ont amélioré l'existence de l'homme, pas l'homme"...
- "Le sport s'est appauvri en devenant professionnel (nous n'évoquons pas les sous, vous l'avez compris)....il a éloigné l'athlète de l'indispensable dimension spirituelle (quête de sens)".
On croirait lire les éditions "Du Cerf"! Mais non, nous sommes bien en Sciences et Techniques.
Et puis, au delà de nos propos ici tenus, chacun porte en lui, avec lui, son monde, baigne dans une certaine "aura". Ainsi en est-t-il de nos activités, nos rencontres, nos lectures qui peuvent faire caisse de résonance, se rattacher à nos réflexions comme, par exemple ces livres lus dernièrement dont "Vingt-quatre heures de la vie d'une femme" de Stefan Zweig qui nous parle de la passion foudroyante d'une femme pour un jeune homme. Aventure intense ou tout bascule...On pense à Baudelaire, "A une passante" et, du coup, l'air "Des passantes", le poème d'Antoine Pol mis en musique et chanté par Georges Brassens s'infiltre dans ma tête et, pour revenir à la mer je pense "Aux Copains d'abord". Il y a là un aperçu de ce qui peut se passer en nous, entre nous. Tous ces cheminements, rebonds, tours et détours risquant de nous faire perdre le fil de la (une certaine) discussion. Bref, revenons à nos moutons.
Métaphore du monde et voile, ici. Disons que le sport, en général, peut se présenter comme une métaphore du Monde. Par exemple, sport et représentation des luttes guerrières, de pouvoir: du jeu d'échec en combat mental, au rugby dans un déploiement réel sur le terrain.
Ici, la voile est elle-même une métaphore d'un autre sport: le rugby. Cela signifie-t-il qu'il est entièrement contenu dans cette image? Non, bien entendu, mais cela souligne certains aspects forts existants dans les deux activités en soulignant plus particulièrement un domaine de l'un pour se reporter dans l'autre à une échelle différente. Et cela pour relancer le "débat(?)" sur la préparation mentale. Pour ma part, je parlerais plutôt de prise en compte de l'aspect mental des choses.
Pour rester dans le sport, dans les sports, que j'ai longtemps pratiqué -en compétition, pour ce qui nous intéresse ici- aussi bien en sports collectifs qu'en sports individuels, en tant qu'"actif", puis en passant par un peu tous les autres domaines comme l'arbitrage, l'entraînement..je peux dire qu'ils se partagent -ces sports- en quatre gros domaines:
- le physique.
- le technique (individuel et collectif).
- le tactique, stratégique.
- Et le mental.
Point. C'est tout.
Alors, quand Bernard Hinault se marrait à propos du Golf, il se trompait certainement. Il ne jugeait qu'à travers la notion physique essentielle en cyclisme, même si toutes les autres composantes y existent également. Seuls les pourcentages diffèrent, c'est tout.
RépondreSupprimerDonc, pour réfléchir, j'applique toujours ce camembert à quatre parties et je regarde ce que les portions représentent en pourcentages. Pour la voile, le physique et le mental sont certainement essentiels. La technique? Voir Alain Colas! La tactique? Les progrès technologiques font que le coureur s'appuie sur tout un staff, dont le navigateur...
A l'aune de cette vision des choses, on peut comprendre pourquoi le rugby est si passionnant. Il est collectif, d'une part, il utilise tous les éléments du corps (tête, mains, pieds) d'autre part, et puis il permet le contact dans le cadre de règles à la fois strictes et souples. Il est donc "complexe" stricto sensu, et il présente une sorte de complétude des quatre composantes essentielles du sport, des quatre fondamentaux.
Il peut être, en ce sens, lui-même, une métaphore quasi parfaite du monde dans lequel nous nous trouvons.
https://abonnes.lequipe.fr/Rugby/Article/Eric-blondeau-montpellier-il-faut-surprendre-l-adversaire/906799
Supprimer@André, Ah ! L’analyse trasansactionnelle !
RépondreSupprimerÀ l’époque lointaine où - à dėfaut de passes vissées des 2 côtés- je la pratiquais histoire de mieux comprendre « ce qui se joue ici et maintenant dans la relation » les auteurs de l’ouvrage éponyme dans la collection ‘que sais-je’ me gratifièrent d’un visionnaire « Allez France » en dédicace.
Je n’ai jamais su si, experts de l’approche phénoménologique ou, Madames Irma du Mal (mâle ?) français, ils avaient saisi que, dans la vaine tentative de contrôle d’un épanouissement raisonné, à la maîtrise des grilles de lecture pour la compréhension des problèmes relationnels et des modalités d’intervention susceptibles de les résoudre, Dieu n’étant qu’Amour pour les simples d’esprit, je préfèrerais toujours la biblique simplicité d’un placage cathédrale.
.
La dextérité, ça s'apprend , et c'est un noble métier que de la transmettre;si certains demeureront des tâcherons, c'est pas non plus une tare, d'autres plus inspirés pourront capitaliser sur ces acquis.
RépondreSupprimerS' ouvrir l'esprit, ben oui, c'te blague, mais pas que, cultivons le geste et l'esprit,si possible de concert.
Allez, on est tous l'intello d'un autre .
Et puis il y a l'inné , ces gamins chez qui on détecte un talent incroyable , et oui bien sur sans le travail .... Besoin dans une équipe de ces talents , ces instinctifs , intuitifs ....cela intègre la dimension mentale qui peuvent être des leaders naturels , je me souviens écouter le premier éducateur de Didier Deschamps à Bayonne , il ne parlait que de ça , la force mentale du garçon et de son leadership naturel ... Oui il y a des gens qui "naissent " avec ce profil , des "naturels " , ceci n'excluant en rien le travail , de cultiver ce talent inné
RépondreSupprimerces gens la tirent un groupe vers le haut poussent les autres à être meilleur , alchimie compliquée qu'un groupe et sa gestion
Freud dépassé ? heureusement ... Mais Freud quand meme et surtout ...
j'ai fait une mauvaise manip
RépondreSupprimerFreud ….. Freud ????? Jouait à quel poste, déjà, 10 de fermeture ou d'ouverture ???? Quel club ????
RépondreSupprimerPlutôt d'ouverture, il me semble...
RépondreSupprimerBon les enfants on s'égare là : Blondeau n'a rien, mais alors rien du tout du gentil psy-doudou ; tiens allonge toi là et dis-moi tout ! Pas spécialement empathique à mon avis, plutôt détaché (même si cordial ; faudra avoir l'avis de Ritchie quand il aura fini son weekend de mi-semaine .
RépondreSupprimerC'est un technicien de mental skills ; probablement provocateur - remember couché par terre pour une interview, avec un journaliste bien embarrassé car incapable de trouver comment le faire se lever ! ( au fait à part la technique Janlou, qui aurait ze idée pour faire bouger le bonhomme ? ) . Doit chercher par son questionnement à faire tilter le bastringue - avez vous essayé sa grille pleine de couleurs ? pas facile hein ? -
Je trouve que c'est très stimulant un peu comme les coups de pompe au cul de Docteur Tautor, sauf que c'est ton mental qui réagit ( ou pas ) . Bref vous me voyez venir : quand une équipe a la tête dans le cul, ça peut aider la maïeutique façon Blondeau .
Pour faire bouger, il faut déjà se placer, allongé, à côté de lui. Question de mise à niveau, d'échange sur le même plan. Et ensuite placer le "ensemble". Nous allons nous lever ensemble. C'est concrètement le passage opératoire (et ludique) du "je" au "nous". Je n'en ai pas parlé avec lui mais c'est comme cela que j'opérerais si la situation s'était posée.
Supprimerun grand classique en classe avec des ados : non ils ne se couchent pas par terre mais j'ai eu un gars qui a mis les pieds sur la table un matin, comme ça de but en blanc ... j'ai fait pareil et invité les autres gamins à faire de même ... il y a eu quelques fous-rires mais au bout d'un moment on a pu discuter tous ensemble je leur ai parlé de la chanson de Souchon " tu verras bien qu'un beau matin fatigué j'irai m'asseoir sur le trottoir d'à côté tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi assis par terre comme ça ..." après on est passé au spleen, Baudelaire ... peu à peu les pieds sont redescendus par terre ( je crois que certains avaient des crampes ) et le cours a repris tranquillou . C'était en Novembre, terrible Novembre, la lumière baisse, le moral dans les chaussettes ...
SupprimerTête dans le cul, tête dans le cul...
SupprimerQuand une équipe (Montpellier) n'a pas la tête au match, finale ou pas, même un Blondeau qui la suit au quotidien n'en peut mais.
Urios: 1 - Blondeau: 0 ?
Sur cette finale, tu as raison.
SupprimerD'abord Blondeau n'est pas un magicien. Quand les mecs ne veulent pas ils ne veulent pas.
Ce qui a marché avec Clermont en 2010 et avec l'Ecosse en 2015 n'est pas obligatoirement recyclable ailleurs.
La preuve.
Les joueurs du MHR étaient inhibés par l'événement, ils se sont mis à courir dans tous les sens au lieu de rester sur ce qu'ils savaient faire, il y avait de la friture sur la ligne pour les prises de décisions sur le terrain. Manque d'agressivité, aussi.
Les "ex-champions" du monde springbosk étaient "vides". Ils n'avaient aucune idée de ce que demande d'engagement mental le Bouclier de Brennus au bout d'une saison.
Affirmatif, Gariguette, la maïeutique est au cœur du jeu.
SupprimerC’est-y-pas l’épouse du bon géant Vahaamahina qui maîtrise cet art si particulier d’accoucher l’esprit de son époux lorsque celui-ci, le casque profondément enfoncé dans le Poirot se perd en conjectures règlementaires ?
Si ça pique, nous sommes ici plutôt Maïa l'abeille ou Socrate ?
SupprimerSocrate of course !
Supprimerje n'ai pas cessé de le répéter : c'est sans garantie ( voir plus haut)
SupprimerBonsoir
RépondreSupprimerje vous lis et c'est passionnant.
Juste préciser que Eric Blondeau n'est pas psychologue de formation ni en pratique. Mais "développeur de performance", spécialisé dans la gestion de crise.
Ouais, mais Moustache annonce qu'un groupe se crée (sans Freud ni Blondeau : sont pas salariés de la Fédé!)... métaphore du constat que la tête n'est plus dans le cul ??
RépondreSupprimerAllez Jacquou, 1 petite analyse transactionnelle pour vérif...
Alors, bon voilà : je me suis fait expliquer le process
RépondreSupprimerIl n'est pas nécessaire de s'allonger à côté de la personne.
Mais d'abord lui demander ses motivations, son projet, son idée.
Tenez, je pose ça là : Ils étaient 48 000 pour voir l'Afsud au SDF. Ils ne seraient que 30 000 à l'heure où j'écris, soit l'avant-veille.
RépondreSupprimerLa FFR casse les prix. Normalement, la place la moins chère coute 30 euros. Là, on passe à 15 euros. La FFR a écouté Letiophe. Mais lui, vu la qualité du jeu français, il préconisait 5 euros la place.
C'est ballot, parce que s'il y a un match où il y a de fortes chances qu'il y ait du jeu, c'est bien avec les fidjiens.
RépondreSupprimerSeraient même parfaitement capables de nous battre, ces gaillards-là...
J'veux pas faire mon blond(eau), mais y aurait donc pas à faire le poirot pour 1 billet samedi ? Allez va(ha) chercher bonheur ??
RépondreSupprimerC'est normal qu'ils aient baissé les prix ;c'est le black friday ...Bon je vous laisse 5 jours ,je m'en vais dire qqs gros mots du coté de Lumine (Tarragone) pour ceux qui connaissent ,au retour je compte sur vous ,ne me mentez pas ,s'ils ont étés bons il faudra le dire,et le contraire aussi .
RépondreSupprimerUne équipe qui à la tête dans le cul, en général, c'est parce que le capitaine se mariait la veille.
RépondreSupprimerLes passes croisées avec un Serrano à 4 du mat sur le parking de l'auberge du lac,forcément. ...
Si le gestionnaire de crise veut aider, je vous que l'Alka Seltzer.
Sinon ben c'est que les autres abrutis d'en face sont meilleurs, sans compter l'arbitre , un bel enfoiré celui-là, bon les gars Mardi fô s' y remettre, hein, sinon la saison va être longue!
Sinon pour le couché j'ai demandé conseils:
Gabin ( Jean, un acteur) à répondu "Quand on tiens un dès à coudre on bois pas une barrique "
Blier ( Bernard, un acteur) "Quand Monsieur aura fini ses singeries"
Belmondo (Jean Paul, un acteur)"Bim boum, badaboum,et encore, j'étais pas chaud"
Carmet (Jean, un acteur)"y reste une petite place, je f'rais bien un p'tit somme aussi avant l'apéro "
Del....,,oui,,c'est bon......
Allez Bashung , un chanteur.
- Faut pas faire attention, c'est une brute née de la guerre
Supprimer- En langage clinique on appelle ça un paranoiaque, en langage militaire un brigadier.( et en rugby un talonneur hihihi 🏈😉)
Mon cher, très cher même, Janlou me remet en mémoire les affirmations définitives signées Audiard... d'une psychologie certes particulière mais n'en doutons pas révélatrices d'un mental en béton armé . Rêvons un instant que notre XV s'exprime ainsi ....
Supprimer- Guirado : on va leur montrer qui est Raoul !
- Lopez : Y'a deux solutions : ou on se dérange ou on méprise... Oui, évidemment, n'importe comment, une tournée d'inspection ne peut jamais nuire, bien sûr !
- Huget : de nos jours, il y a de moins en moins de techniciens pour le combat à pied. L'esprit fantassin n'existe plus, c'est un tort.
- Poirot : Maintenant les diplomates prendraient le pas sur les hommes d'action. L'époque serait aux tables rondes et à la détente.
- Brunel : Vous la voyez, ce coup-là, l'embrouille ? Dans le monde des caves, on appelle ça, un "cas de conscience". Nous, on dit : un "point d'honneur". Entre vous et les Fidji, il va faire vilain temps. En supposant que ça tourne à l'orage, on est sûrs de se retrouver face à face, flingue en pogne, avec l'honnêteté qui commande de tirer... Ah, non ! un truc à décimer une équipe !
- Bonnaire : La psychologie, y'en a qu'une: défourailler le premier. C'est un peu sommaire, mais ça peut être efficace.
Et pour la bonne bouche :
- Laporte à Atcher : Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute.
- Atcher à Laporte : Maintenant que tu es dans l'honnête, tu peux pas savoir le nombre de malfaisants qui existent....
Hihihi,les talons ça ose tout, c'est même à ça qu'on les r'connait.
SupprimerAllez j' veux bien négocier sur ton pote Blondeau, mais on touche pas à Atcher , hein,non négociable 💰💱😆
Dans un autre genre.
RépondreSupprimerLa tactique est à la stratégie ce que la trilogie "Inconscient/Préconscient/Conscient" est à celle du "Ça/Moi/Surmoi" du bon docteur Freud.
Autrement dit le statique, le cadre, la géographie face au dynamique, au mouvement dans ce cadre, à l'histoire.
Au delà d’une affluence restant à l’image du prix du billet au rabais, au delà de Fidjiens frigorifiés ou pas, d’un
RépondreSupprimerjeu au rabais blacks friday ou pas, restons positifs. On attends «qu’ils soient pas des pédés», bien sûr. On verra après s’il y a des comptes à faire dans une espérance relative ou si on reste proche du dépôt de bilan, toujours enrhumés dans la brume automnale.
Vu sur l’Equipe, cette superbe photo des Bonis, André laçant le maillot de Guy, quelle image de l’esprit du maillot et de la fraternité. En noir et blanc bien sûr. Du pur vintage dont on aimerait que ces bleus(bites) s’inspirent et acquièrent.
Vu aussi sur Nice matin ce non point superbe article, «mettre au pot commun (référence à D. Herrero n’en déplaise à Ritchie !), ou pourquoi les femmes sont l’avenir du rugby », pas tactique ni stratégique, juste humain sans moi, mais pas sans voix( e)...
De mon côté, je regarde un peu, aujourd'hui, France-Croatie en finale de Coupe Davis.
RépondreSupprimerA l'instant deux sets à zéro. Je pense que ce double va gagner. On retrouve toute l'énergie de Y.Noah et l'enthousiasme du public. Mais, il faut le dire, cette équipe de France est une des deux ou trois meilleures au monde d'une part, l'impératif de gagner ce double pour les Croates n'est pas absolument essentiel d'autre part.
Et c'est là que l'on risque d'atteindre, quand même, les limites des puissances "magiques" de Noah. La qualité des deux joueurs individuels Croates étant nettement au-dessus des nôtres, quels qu'ils soient. Son coup de bluff avec J.Chardy et J.W.Tsonga ayant échoué, que va-t-il bien pouvoir faire? Lancer le combattant Lucas Pouille et le fantasque Benoit Paire? A la fois pour utiliser toutes ses cartes et pour tenter une déstabilisation des joueurs Croates...?!
Je ne lui donne que 20% de chances de réussite, malheureusement. Et cela, malgré toute sa détermination psychologique et son expérience dans le domaine de la motivation. J'avoue être curieux de voir la suite et fin de cette finale.
Je viens de regarder le pedigree des deux joueurs Croates, et je m'aperçoit qu'ils sont loin d'être des branquignoles. Du coup, je regarde cette partie avec beaucoup plus d'intérêt.
RépondreSupprimer...je m'aperçois..
RépondreSupprimerMouais. Pas encore fait pour cette paire de double, l'une des toutes meilleures mondiales. Mais pas être EDF. Elle profite juste bien des défections d'1 certain nombre des meilleurs mondiaux trop occupés à remplir leur besace plutôt que jouer pour leur nation. Après, l'histoire françise avec ce saladier fait qu'on essaie tjrs de présenter... ce qu'on peut présenter (Bon là je suis un peu sévère, un peu réaliste aussi à la vue des classements).
RépondreSupprimerDonc, faudra que le sorcier noir dépose quelques grigris pour rendre le final magique.
Vient de résumer Angleterre-Australie. Et bien les Anglais proposent un drôle de beau modèle de jeu, avec des individualités intéressantes. On voit qu'ils sont athlétisés. Çà sera compliqué, au Stade de France... Franchement, j'ai trouvé qu'ils pratiquaient un rugby de qualité.
RépondreSupprimerDonc, bilan très favorable pour les anglishes en vue su tournoi.
RépondreSupprimerSinon, même s'ils se sont parfois compliqué la tache dans les 2 derniers sera, le double français n'a pas dévissé pour 1 ascension plus que difficile, le sommet étant loin d'être bien dégagé. On verra si l'EDF fait pareil face au Fidjiens. Mais la vue est elle dégagée, ne serait ce que pour le prochain tournoi. Va falloir sortir les pelleteuses...
2 derniers sets
SupprimerMontpellier et Racing du Sud font confiance aux percussions pour sauver la victoire. Toulouse à fait confiance au manque de finish palois. Quant à Castres fait confiance à Perpignan continuent à tourner en rond. Au final, pas vu grand chose. Juste collés serrés et le jeu resté aux vestiaires.
RépondreSupprimerGrenoble et Agen méritaient mieux.
ça fait plaisir d'entendre qualifier Grenoble d'équipe "joueuse" ( Dulin) ... dommage en effet !
SupprimerGrenoble l'art de perdre le match avec des avants dans les 22m face aux perches avec le 10 placé pour le drop d'une victoire prometteuse et méritante ... Eh bein non putaing au mastic en force .... Comme les autres matchs, du rentre dedans, à la vitesse de l'escargot, sans nature ni panache ... heureusement le black friday m'a occupé ... Et maintenant le purgatif pour finir
RépondreSupprimerC'était tristounet...C'est devenu une honte! Ce n'est plus du rugby, c'est de la télévision. Le match est fait par et pour tout l'entourage. Qui est payé pour çà; et qui doit bien justifier leur salaire.
RépondreSupprimerEn un mot et en résumé: un vrai scandale.
Ces Fidjis me rappellent le 1/4 de finale a Nantes devant les Gallois où ils ont été monstrueux de jeu, de collectif et d'envie avec des essais à montrer aux enfants ...un tres beau souvenir
RépondreSupprimerQuelle dommage pour Bamba, Lambey, Dupont, Marchand et les autres jeunes d'entrer dans une équipe si triste. Avec un entourage, une philosophie de jeu restrictive et vieillotte d'un autre temps.
RépondreSupprimerQuand aux commentaires de M.L. et F.G. ils sont "raccords" comme on dit je ne sais plus où...! R.I. beaucoup plus juste et près de la réalité des choses.
Quand les tests physiques sont en deçà du standard mondial tu ne peux pas prétendre à une quelconque victoire sauf exception .... Pas de cerveau, pas de vitesse, pas de fond de jeu, pas d'amour propre,l'image memê des gens en place ... Alors le harakiri c'est pour bientôt.
RépondreSupprimerBen voilà, encore un coup de dés pour l'espoir qui reste sur le quai, dans la brume. Des français qui se font gazer par des Fidjiens se prenant pour des gilets jaunes enrayant la route vers l'ascension. L'envie, la vie était Fidjienne. Ce groupe EDF soit disant créé s'est une nouvelle fois désintégré, incapable de durcir pour venir à bout de cette équipe des îles annoncée fantasque, même pour une victoire moche, comme à su le faire l'Ecosse contre l'Argentine. Une victoire d'insoumis contre un fragile ordre... des choses.
RépondreSupprimerA croire qu'il n'y a pas de mots, mais que des maux pour cette EDF. Bernie, la porte, simon rien !!!
- la semaine dernière, j'avais trouvé que les argentins (comme les sud-afs une semaine plus tôt) semblaient fatigués. eh bien ils ne semblaient pas, ils l'étaient !
RépondreSupprimer- combien de fautes de mains ? OK, les fidjiens arrivaient comme des TGV, mais quand même !
- pendant tout le match j'ai eu l'impression, moi qui suis un amoureux de rugby mais un béotien du jeu, de savoir au moment où Serin prenait le ballon dans les rucks ce qu'il allait en faire, et ce qu'allaient en faire ceux à qui il le passait. Par contre, d'un bout à l'autre du match, le jeu des fidjiens m'a pris au dépourvu... Qu'en pensent les pros ?
- résumé cruel de Francis Delteral sur Eurosport :
- on joue bien au rugby quand on s'amuse. Cette équipe ne s'amuse pas...
- quels sont les joueurs, dans cette équipe, qui auraient leur place dans une équipe étrangère ?
Par contre, il y a un truc que je n'arrive pas à comprendre : en début de 2° mi-temps l'EdF perd un ballon, les fidjiens tapent un petit coup de pied récupéré par les français. Sur la passe de je ne sais plus qui un fidjien qui n'avait pas fait l'effort de revenir après la 1° partie de l'action et qui était donc hors jeu sur le coup de pied de son coéquipier intercepte et lance une contre attaque qui a failli aboutir. Pourquoi n'est-il pas sifflé hors jeu ? Faut-il alors avoir en permanence un joueur dans le camp adverse pour profiter d'une balle tombée ou pour intercepter ?
Merci aux pros pour leurs explications !
Quand on voit, globalement, les résultats de l'Angleterre, de l’Écosse (54-17 contre les Fidji), de Galles, et de l'Irlande, je sens assez mal ce tournoi 2018/2019. Peut-être en mettant carrément l'équipe Espoir Championne du Monde avec un ou deux anciens indiscutables....????
RépondreSupprimerQuand on voit l'état des lieux aujourd'hui par rapport au bilan Novès de l'année dernière on ne peut que frissonner.
Et quand on lève les yeux sur la courbe du rugby français en regard de l'ensemble du rugby mondial depuis 20 ans, on ne peut que constater la décrépitude de notre jeu comparé à l'évolution générale des autres équipes. L'effet de balance est impressionnant; ne serait-ce que sur ce France- Fidji.
Je ne voulais même pas penser à mes vieilles rengaines comme la fin du XV -à l'image du XIII- chez nous, du fait de la puissance historique et matérielle de nos structures. Mais, malheureusement, les choses peuvent aller très vite. De plus, n'annonce-t-on pas une faiblesse dans la trésorerie?
Je suis bien perplexe ce soir, et sur bien d'autres points encore.
Bah! Nous verrons bien (ou mal, d'ailleurs) très rapidement comment tout çà va tourner.
Bonne nuit, les petits.