lundi 24 août 2020

La jauge et le jeu

Commençons par nous méfier de nos impressions premières. Des visages, je ne vois aujourd'hui que la fenêtre, le reflet ou le miroir, c'est-à-dire une entrée ou une sortie, selon. Par la force du virus dont on se protège tant que faire et parfois si mal et si peu, nos yeux sont devenus l'unique voie d'accès à l'autre, celui qui, pour le philosophe Emmanuel Levinas, m'enrichit et me définit. Par retour, ce regard aiguise notre perception d'un monde feutré, distancié, étouffé, barré voire interdit. 
Nous regardons ce qui nous échappe s'éloigner jour après jour, jusqu'à douter d'une reprise des championnats tant les cas de contamination s'intensifient et se multiplient. D'évidence, il est illusoire d'imaginer isoler complétement des jeunes et des moins jeunes joueurs d'une société de consommations qui additionne les tentations; et même les plus inoffensives commencent à inquiéter tant le moindre contact génère de complications. Il suffit d'un rien, d'une errance, pour que l'édifice précautionneusement construit menace de s'écrouler. 
Jouer. Jamais ce simple verbe, inventé pour rendre compte de l'occupation de la Lydie par les troupes de Cyrus le Grand, si l'on en croit le Sarladais Etienne de la Boétie, n'a autant mis en danger la vie d'autrui. Jouer, en rugby, c'est toucher le ballon, plaquer l'adversaire, se lier : c'est affaire de contacts. Mais l'amour du jeu aux temps du Covid-19 est associé au pire des transferts : celui qui consiste à passer le virus. 
Puisqu'il est contraint - deux billes au-dessus d'un masque -, jamais notre regard sur le rugby n'a été aussi acéré. "Que pensez-vous de ce que vous voyez ?". L'injonction de la philosophe Barbara Cassin s'enveloppe d'une actualité saisissante. Mon regard appelle impérativement à décrypter. Que vois-je ? Un ersatz de rugby, de jeunes adultes à l'arrêt, de la crainte et de l'envie. J'ai vu aussi des entraîneurs se désolidariser et d'autres faire front commun. Je verrai la LNR monter à l'assaut de la citadelle World Rugby à la façon de Michael Kohlhaas prenant les armes, une campagne électorale secouée par un vent mauvais qui déracine une forêt de bonnes résolutions mal plantées. 
"Que pensez-vous que vous voyez ?" serait mieux ajusté à ce qui se déroule sous nos yeux et qu'il nous faut décrypter sans tarder du mieux possible. Les barbares sont aux portes. Barbares sont ceux qui "blablatent" : ils ne savent ni le grec ni le latin. Ils sont ceux qu'on ne comprend pas, les politiquement incorrects qui n'appartiennent pas à la cité. Ils n'obéissent pas à ses lois puisqu'ils ne les saisissent pas. 
Ainsi, voir c'est comprendre. Et pour mieux regarder captons l'arrière-plan, sortons du cadre imposé, émancipons-nous des limites. Méfions-nous, surtout, de ce qui nous saute aux yeux. Au silence succède le vide, avons-nous chroniqué à de multiples reprises sur ce blog, et vous vous êtes faits l'écho de cet enchaînement d'inquiétudes. Allons-nous pouvoir continuer à jouer, à nous abreuver à cette source ludique si le rugby tel qu'il s'est bâti tend à détourner la partie de son lit originel ? Car il est désormais davantage question de jauge que de jeu, économie oblige. 
Nous ne faisons que subir les événements et nous adapter. A l'évidence, nous avons échoué à imaginer le monde d'après. Nous n'avons rien transformé puisque nous n'avons même pas essayé. Nous n'avons rien à tenir puisque nos promesses s'écrivent sur du vent. Le monde d'avant, celui de mars - le mois, pas la planète - a soufflé plus fort que nos illusions. Je voulais être partie prenante de l'An I. Je ne suis que de saison. Et voici déjà la fin de l'été.

100 commentaires:

  1. "L'été finit sous les Tilleuls " j'en garde un souvenir ému comme de ce temps ou nous pouvions nous embrasser tranquillement entre amis , ou le sport n'était pas confiné dans des arènes vides ...c'était d'un autre temps ou l'argent ne guidait pas les élections de la FFR et autres instances.
    Il va falloir pendant un temps se réinventer et les philosophes peuvent nous aider dans ce nouveau chemin en nous éclairant le passage.
    la rentrée est déjà là voyons comment se passera l'automne ?
    La bise virtuelle a tous puisque nous ne pouvons faire que celle là

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "l'été finit sous les tilleuls " c'est un roman de Kléber Haedens, il me semblait bien que ce titre me disait quelque chose ... bise aussi

      Supprimer
  2. Dans ce monde dont on se disait d'après, les hommes, le sport, l'argent, sans être au paradis, auraient pu au mieux se marier et bien collaborer. Mais les mariés de l'An 2 n'auront pas lieu. La faute à qui ?
    Les masques tombent, d'autres se campent à nouveau sur le nez et la bouche. Ce monde n'est pas ovale, mais ne tourne pas rond pour autant. Des visages, des figures, des visages qui défigurent mais ne préfigurent pas la transfiguration. Pas de Zorro, plutôt du Belphégor. Entre tentation et addiction, foi et vertu,le ballon rebondit sans fond de jeu évident et sans essais concluant des actions bien construites et collectives. A mort l'arbitre... enfin on le cherche toujours. Et des vestiaires où le tableau noir reste noir, des gradins, des tribunes qui n'arrivent plus à se vêtir de cette liesse collective, masqués par un impondérable inopiné et surtout pas attendu par tous ceux qui s'en faisaient leurs choux gras, mais qui nous tombent également dessus, cascades obligent. Allez, on attend l'été indien. En vain ? reste à à voir... pour le plaisir des yeux !!!

    Allez tiens, quelques strophes écrites, il y a quelques temps déjà...

    Postérité

    Si la porte s'est entr'ouverte
    Se guide encore l'espoir
    Pour en finir avec l'inerte
    Briser ces miroirs
    Transformant en alouettes
    Des vertus, en disette

    Coté ouvert
    Coté fermé
    Le soleil donne
    Le soleil dort
    L'écho du coeur
    Le coeur en face
    Le temps du doute
    Ou tout s'efface
    Jeu demain
    Je, demain

    Conjecture

    Circonvolution polaire
    Un autre monde
    Révolution d'une onde
    Bipolaire
    Autre lendemain
    Avoir la main
    Sur une seconde âme
    Une autre manne
    Rebonds désinvoltes
    Ou révolte

    RépondreSupprimer
  3. "Qui a confiance en soi conduit les autres" Horace. Le monde du rugby semblait déjà tendu depuis de nombreuses années avant la pandémie alors peut-être qu'espérer un monde meilleur post-confinement était il vain ?
    L'enthousiasme à l'unisson derrière l'EDF pendant les 6 nations et le sacrifice bénéfique des 42 donnaient matière à espérer mais que ce fut éphémère...
    "Qui a confiance en l'autre grandit dans l'adversité" la communauté du rugby, sport d'équipe, n'agit pas comme tel ... chacun tire la couverture de survie à soi et cherche le salut dans l'apport financier hypothétique de matchs à gichets fermés.
    A force de tirer la couverture devient lambeaux. Les morceaux qui restent ne seront protéger contre les menaces d'un hiver rigoureux, à coup de gels d'autorisations de regroupements et autres mesures de confinement glacial.

    RépondreSupprimer
  4. Entre Noël et mardi gras, il y a un déplacement que les joueurs attendent avec impatience.
    Un nouveau style de vie, un nouvel état d’esprit les attendent.
    Pierrot, Colombine, Polichinelle, Scapin, Arlequin, Scaramouche, Le Docteur, Covielle entre autres sont désormais prêts. Derrière leurs masques, incognito, ils se fondent dans la ville qui les accueille, ils disent et osent.
    Sur le terrain, dans quelques heures,toujours vêtus de leurs apparats, ils joueront, libres.

    RépondreSupprimer
  5. Quatre premiers commentaires qui donnent le ton et élèvent la réflexion. Ce blog est vraiment à part...

    RépondreSupprimer
  6. C'est pas que je sois flemmarde mais j'ai lu ce matin un texte exquis sur les masques et ce que ça nous fait d'en porter, c'est de la philo mais avec un fond d'humanisme qu fait du bien ... le voici :

    Le masque au prisme de la philosophie avec la professeure Marianne Chaillan.

    Les masques dissimulent le visage de notre interlocuteur et le nôtre, installant ainsi entre autrui et nous-mêmes une double distance.Dans cette disparition du visage, nous mesurons, à quel point justement il constitue ce lieu merveilleux où autrui se découvre à nous.
    C’est donc le moment de lire le philosophe Levinas
    Il a précisément élevé cette partie de notre corps, le visage, au rang d’un sublime concept philosophique.Le visage est ce par quoi que nous rencontrons autrui.Ce qui est, selon lui, la chose la plus belle et la plus difficile qui puisse nous arriver. La plus difficile car rencontrer autrui ne se réduit pas à croiser sa route.On peut même fréquenter des tas de personnes sans jamais avoir, vraiment, rencontré qui que ce soit.
    Rencontrer autrui, c’est être débordé par quelque chose que l’on n’attendait pas.C’est s’ouvrir vraiment à un autre que soi.Et par cette bouleversante découverte, devenir enfin, soi-même, un sujet.
    Mais alors comment vivre un tel miracle ? Justement en étant saisi par un visage. Chaque visage, pour peu qu’on le regarde vraiment, révèle, cachée sous une apparence sociale, qui est une autre sorte de masque, une vulnérabilité indépassable . Et c’est cette vulnérabilité qui nous nous oblige et nous décentre de nous-mêmes
    Est-ce à dire alors que les masques qui dissimulent désormais nos visages nous priveront d’une telle rencontre ? Heureusement non . D’abord, même chez Levinas, le concept de « visage » ne se réduit pas à ce qu’il désigne communément . Des mains, une voix qui se brise un peu, un rire peuvent très bien faire visage.
    Et puis, même, si le masque dissimule une partie de notre visage, il nous laisse encore le regard.
    C’est Platon qu’il faut se rappeler alors
    Lui qui prête aux yeux la vertu d’être le miroir de l’âme.Et de fait, que voyons-nous lorsque nous sommes saisis par un regard ? Pas simplement des yeux, non. Les yeux n’ont rien à voir avec le regard.Ceux qui, hélas, ont vu les yeux ouverts d’un défunt ne savent que trop bien la différence entre les yeux et le regard.Non, être saisi par un regard, c’est justement voir ce qui les anime, les éveille, ce qui y jaillit : autrui lui-même.
    Aussi, puisque nous sommes aujourd’hui privés du visage en son entier, dépossédés des sourires, plus que jamais concentrons-nous sur le pouvoir des regards.Ces fenêtres qui nous ouvrent parfois le cœur de ceux qui nous les offrent.Et puis ces miroirs aussi, qui nous sont tendus. Car, tandis que je découvre autrui en son regard, c’est moi-même qu’en outre je découvre.
    À en croire Platon, pour se connaître elle-même, l’âme doit regarder une autre âme.
    Et, heureusement, aucun masque ne pourra empêcher un tel miracle.

    RépondreSupprimer
  7. Voilà ... je crois que ça ne change rien et c'est ce que j'ai ressenti l'autre jour en regardant ce match, les jeunes se redécouvrant sur le terrain, les âmes qui rencontraient d'autres âmes - rigolez pas, vous savez très bien que c'est vrai, que certains regards échangés sur les terrains valent des tonnes de littérature ... L'épreuve commune nous grandit sans nous endurcir ... c'est même tout le contraire .
    Sinon plus cavalièrement j'ai trouvé très beaux les masques aux armes des clubs ... et ces (petites) foules masquées avaient ... comment dire ? ... de la gueule ?

    RépondreSupprimer
  8. interessant Sylvie! Les masques, déjà apparaissent des masques avec une partie transparente dont le premier but et de faciliter la compréhension pour les mal entendant et ceci est important je vous en parle d'expérience. Et si un dialogue se met en place entre deux êtres, je crois que rien n'empêche de se mettre à 2 métres , de s'isoler de la foule,et de les enlever

    RépondreSupprimer
  9. Je ne pense pas qu'il y ait eu échec à imaginer le monde d'après.
    Le confinement a été période féconde en propositions pour non seulement améliorer mais au-delà à changer notre perception, notre "consommation" du monde (voir par exemple un dossier éclairant du Monde Diplomatique de juillet sur le tourisme, allant d'une enquête fouillée sur la nécessaire mutation du transport aérien à des réflexions plus profondes sur l'idée du voyage -ailleurs, autour de sa chambre-, du rapport à l'autre -on est toujours le touriste de quelqu'un...-, etc...).
    Avec cette très humaine, trop humaine contradiction entre le souhait de revenir rapidement au "monde d'avant" inchangé, mais pour un "monde d'après" radicalement différent...

    Mais pour l'instant (et un instant qui semble appelé à durer), c'est plutôt la maxime lampédusienne qui s'applique: "il faut que tout change pour que rien ne change" (ce que pressentait André dès le début d'avril, d'ailleurs).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. On ne pouvais que l'imaginer, hein John...
      Perso, j'en attendais pas moins du monde politico financier et industriel, malheureusement. Et de beaucoup, beaucoup trop de moutons bien gardés par Big Brother.
      "T'es vivant camarade ça vient d'être un délit
      Fais ton autocritique sur ton crâne poli
      Inscrit ton matricule numéro du zombie
      Big Brother is watching you..."
      On lampe trop du sien, pas beaucoup de collectivement correct. Mais il est clair que rien ne se fera rapidement, si ça peut (doit ?) se faire.

      Supprimer
  10. Et on continue dans le sublime... jusqu'où ne monterons nous pas...

    RépondreSupprimer
  11. Pipiou, comment fais-tu pour te rappeler de textes que j'ai pu écrire au début avril? Pour ma part, aucun souvenir...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Parce que 15 jours à peine après le début du confinement, tu écrivais déjà ce que je ressentais également à ce moment-là, soit qu'en haut lieu on n'était pas vraiment pressé de bouleverser les choses en profondeur. Ce que la suite a confirmé et confirme toujours.

      On a toujours bonne mémoire pour ce qui conforte nos opinions...

      Supprimer
    2. That's true, Pipiou😀
      Iln'y à qu'à voir les annonces de rentrées de Castex en priorité pour le Medef qui tient son université d'été sur les demandes, en phase avec les demandes patronale...

      Supprimer
  12. Cette orientation était évidente depuis la décision de reprise de l'Ecole.
    Enfants à l'Ecole, donc parents au travail.
    Ce n'est pas tant le choix que l'on peut déplorer que cette contradiction continuelle entre un discours alarmiste et une rentrée-reprise comme si tout était normal. Mais bon, un politique qui assume, c'est devenu plus rare qu'une chandelle de recentrage d'un ailier en rugby...

    (Pour ce qui est de l'Ecole, le protocole est clair: plus aucune restriction, pourvu que tout le monde porte un masque. Le président du Conseil scientifique a même déjà prévenu qu'il y aurait certainement des contaminations entre élèves et enseignants, un peu comme une vieille baderne de 14 prévoyant des pertes avant un assaut inutile. Mais la priorité reste sanitaire, paraît-il; à force de les multiplier, ces priorités, plus rien ne devient prioritaire, en fait).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quant aux championnats pros pas sûr que se passe bien quand on voit les cas de Covid en marge de la prépa des rencontres amicales

      Supprimer
    2. Et je ne parle pas des championnats amateurs ou semi-pros

      Supprimer
    3. Le comble du cynisme et de l'inquiétude mêlés cest la programmation de 2 rencontres le vendredi soir et le samedi soir

      Supprimer
  13. On dirait que les autres sports sont moins impactés, trop de contacts en rugby ? En attendant il va falloir améliorer les protocoles actuels ... ou alors ...

    RépondreSupprimer
  14. Pipiou, assumer je suis d'accord mais rapport à qui, à quoi🤔. Pas besoin d'enlever le masque pour mieux y voir. C'est tout vu. La jauge est partiale, sur le monde d'avant, comme si compte tenu de l'évènement indélébile le jeu n'en valait pas la chandelle pour un avenir plus social collectif.
    On s'entête à percuter d'abord pour éliminer le plus faible, et pas à créer l'intervalle différemment par l'évitement ou le contournement... Un jeu protocole pour qui ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Assumer par rapport à qui et à quoi ?
      Ben, les électeurs, les citoyens. La responsabilité des affaires publiques.
      C'est quand même pas rien, non ?
      Il est possible (et même probable) que les élus, une fois élus, se moquent comme de leur première chemise de leurs promesses, de leurs programmes, et surtout du mandat qu'ils ont reçu de leurs électeurs (cette notion pourtant essentielle ayant quasiment disparu du débat, et donc la responsabilité qui va avec).
      Mais ça ne me poussera pas à bazarder pour autant ma propre responsabilité d'électeur (ou celle de ne pas avoir choisi de voter, ce qui revient au même et prend d'ailleurs de plus en plus de légitimité au fur et à mesure que les élus foulent le système aux pieds).
      On en avait d'ailleurs discuté il y a quelques années avec Ritchie (au moment des présidentielles ?), et après quelques lectures (David Van Reybrouck notamment) mon opinion, sans véritablement changer, a évolué sur le sujet.
      Mais il me semble que dans le processus d'un système électif, la notion de mandat est un socle. Or elle a été complètement occultée au profit de l'élection elle-même, qui vaut toute justification pour les heureux ... élus.

      Supprimer
    2. Voter actuellement c'est se défausser.
      Il faudrait pouvoir vérifier en temps réel la mise en places des programmes sur lesquels les élus ont été choisis.

      Supprimer
    3. Et surtout donner du poids au bote blanc.
      Tout en supprimant la sécurité sociale et les allocs pour ceux qui ne votent pas.

      Supprimer
  15. Au motif que si tu ne t'intéresses pas à La République alors la Republique ne s'intéressera pas a toi

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le vote a été donné à tous au principe que l'école laïque et obligatoire allait faire des enfants des citoyens responsables.

      Supprimer
    2. Aujourdhui force est de constater que les adultes responsables sont moins nombreux que les adolescents qui quittent l'école après un parcours scolaire minimum.

      Supprimer
    3. Il faudrait déjà définir ce qu'est un "adulte responsable" (je connais plein de gens qui ont fait d'excellentes études et qui ne répondent pas pour autant à la définition que personnellement j'en donnerais).
      Et il me semble que si la République s'intéressait un peu plus à certaines catégories, zones, régions, "quartiers", etc..., le ressentiment contre elle serait certainement moindre (bien entendu, quand j'écris "s'intéressait", je ne pense pas cosmétique, communication et effets de manche: mais une réelle politique globale dans laquelle l'Ecole ne serait qu'une partie du tout et non la défausse pratique des pouvoirs publics.

      Supprimer
    4. Tu as raison, Pipiou. Mais de tout temps (je deviens cynique), il semblerait que l'Etat ait laissé des zones en friches, comme s'il fallait maintenir certaines populations (on y retrouve les plus corvéables pour occuper les professions les moins bien rémunérées et les plus exigeantes physiquement)en l'état.

      Supprimer
  16. Si je comprends bien, Pipiou, tous pourris quoi ?
    «La démocratie est le pire des systèmes, à l'exclusion de tous les autres», et le problème est, que comme le précisait le fumeur de Havane de savoir si elle n'est pas devenue "seulement du petit baratin partisan, qui ne va pas jusqu'à la masse des habitants de ce pays"
    Pour ce qui est de cette crise sanitaire, et même si c'est loin d’être parfait, j'ai plutôt l'impression que nos dirigeants n'ont pas à rougir avec 456 décès par million d'habitants,456 de trop bien sur,mais toujours moins que tous les pays comparables par leur niveau de vie et leur densité de population ( à l’exception de l’Allemagne)
    Et même l'impression que les fautifs de cette nouvelle flambée sont plus à chercher de notre coté, nous le vulgus pecum qui exige ses fêtes, ses matchs et autres spectacles.
    Bref,les spécialistes en tout et surtout en jérémiades me les brisent un peu, et on aura tout gagné le jour notre si mauvaise démocratie va mal tourner, si vous voyez ce que je veux dire!
    Allez, veuillez excuser cette possée de mauvaise humeur, ça va passer.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est plutôt moi qui me fais mal comprendre, sans doute.
      Pour le reste, chacun se fait sa propre idée des choses.
      Ce qui nous ramène à l'idée de responsabilité, individuelle ou collective, évoquée plus haut.

      Supprimer
    2. C'est drôle Janlou on en parlait ce matin ailleurs ça s'appelle "L'ultracrepidarianisme, ou ultracrépidarianisme selon les sources, est le comportement qui consiste à donner son avis sur des sujets sur lesquels on n’a pas de compétence crédible ou démontrée[1]. Le terme ultracrepidarian a été utilisé pour la première fois en 1819 par l'essayiste William Hazlitt dans une lettre ouverte à William Gifford.

      Son étymologie est relative à la locution latine Sutor, ne supra crepidam signifiant littéralement « Cordonnier, pas plus haut que la chaussure ». En français, cette locution peut se traduire par « à chacun son métier, les vaches seront bien gardées »." Juste un bémol à ton propos, en dehors des exigences des supps les matches les concerts les spectacles c'est notre culture et aussi ce qui fait vivre des milliers de gens ... pas que panem et circences pour le vulgum pecus ; pezus mon bon ! 😘

      Supprimer
    3. bon, donner son avis, ou en rechercher pour les médias dont le but est de faire de l'écoute c'est la tendance actuelle de plus en plus forte, avec en plus, cette manie du micro-trottoir. Qu'est ce que ça peut bien apporter un vulgum pécus qui donne son avis, je crois plus aux sondages (à mon âge je n'ai jamais été sondé). Et ces sondages ça donnent quoi, le plus souvent , aux dirigeants d'en tenir plus ou moins compte , et bien sur avec trés peu d'analyses pour le futur. Et que penser de ces candidats qui n'arpentent que les marchés ouverts, faire de la figuration surtout s'il y a des photographes de presse et/ou des caméras . A plus...J'ajoute que presque un quart de la population ne sait pas analyser un texte simple, est ce voulu?

      Supprimer
    4. Ah Georges, comme tu as raison. Merci Sylvie pour cette précision. C'est drôle (ou pas) mais je cherchais ce mot, "crépidarianisme".
      Je regardais la télé avant-hier soir (j'étais de garde - ou de veille infos - au journal) et je ne sais plus quelle chaîne demandait aux supporteurs du Barça leur avis sur le départ probable de Lionel Messi. Naze.

      Supprimer
  17. Crétinanisme ne serait pas mal...?

    RépondreSupprimer
  18. bien sur, mais attention il ya le phénomène médical dit du crétin des Alpes voire des Pyrénées, pour des sujets impactés par le manque d'iode et qui sont de petite taille.
    Tu ne m'en veux pas....

    RépondreSupprimer
  19. Pour autant si le terme existe, et si ça crépide plus ou moins ultra, il n'empêche qu'on peut trouver quand même des infos crédibles histoire d'avoir une opinion même si on a pas plus que ça de compétence particulière sur la chose. Après, en faire étalage est une autre chose. Sinon, moyen d'accord avec toi JLou. Si on s'en tire pas trop mal sur le covid par rapport à d'autres, pour autant,sans être con pêtant, il y a quand même une somme d''infos qui démontre une gestion assez (pour ne pas dire plus que) limite de nos gouvernants sans geindre â fond mais qui interrogé quand même. Comme d'ailleurs aux US, en Angleterre, au Brésil... On peut quand même se forger une opinion. Ne parlons pas de toutes les infos contrat dictoires alimentées par des spécialistes, pour le coup, invités sur les médias... On peut donc aussi polémiquer sur l'ultracrepidarianisme, bien. que je ne sois pas spécialiste de ce terme🤣 mais là aussi ça n'engage que moi...

    RépondreSupprimer
  20. Suis quand même bien content de ne pas être Rosbif, Usien ou Carioca sur ce coup, Sergio !
    Et la somme des infos est si astronomique que j'ai préféré m'en tenir à des chiffres simples que même un vieux talon de banlieue saurait comprendre.
    Qui peut se prétendre titulaire d'une gestion irréprochable de cette saloperie ?
    Les chinois, p'têt, les coréens aussi, mais au prix d'un modèle socio- politique disons....autoritaire, pour faire sobre !
    Et puis des économies solides aussi, qui permettent de trancher dans le vif alors que nous sommes contraints a des arbitrages cornéliens entre sécurité et économie.
    Bémol Gariguette, tu m'étonnes , la survie de la presse papier, par exemple, celle qui a noirci nos doigts des décennies (surtout quand elle commence par L'),ça m'interpelle plus, tout de suite et maintenant que le supposé monde d'après.
    Allez Chevreuse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. oui mais la presse sans le spectacle/sport dont elle doit rendre compte que devient-elle ? en fait c'est le serpent qui se mord la queue ce truc ...

      Supprimer
    2. Ou pas.
      De mars à août sans sport il me semble que L'Equipe a sorti de sacres bons papiers de fond.
      Apres effectivement ça peut finir par s'épuiser...

      Supprimer
    3. Ouroboros...
      Le cycle de fécondation permanent.
      Un beau symbole pour ce qui nous concerne...

      Supprimer
    4. Exactement et c'est donc très encourageant car "ce symbole renferme en même temps les idées de mouvement, de continuité, d'autofécondation et, en conséquence, d'éternel retour. "🤗

      Supprimer
    5. Sacré serpent, nous autres pauvres garçons. ..oh pardon !
      La presse c'est quand-même autre chose que le seul compte rendu des spectacles non?
      Ou alors c'est triste , très!
      Allez Chevreuse

      Supprimer
    6. Pour moi "rendre compte" n'est pas restrictif c'est analyser.expliquer.exprimer.
      faire remarquer.
      informer.notifier.raconter.( celui là je l'aime bien )
      retracer.... faire vibrer, émouvoir ah Janlou j'aime beaucoup la presse ! 😍

      Supprimer
  21. Le peuple a besoin de certitudes quand il se sent menacé, le politique se tourne vers le monde scientifique perçu comme garant de celle-ci mais le scientifique ne peut que fournir des solutions approximatives car il n'a que très peu de données sur lesqu'elles s'appuyer, le virus est nouveau et capricieux. Le scientifique soulignera durant de multes entretiens que ses conseils n'ont rien de certains, tout juste une boussole pour se diriger dans la nébuleuse virale de la crise.
    Le politique ne peut pas faire du scientifique ... il doit prescrire des directives et transforme des conseils et supputations en affirmations scientifiques car le peuple a faim de certitudes rassurantes ...
    Ayant vécu la version britannique de la crise je peux témoigner que l'incompétence, le copinage pour désigner les bénéficiaires de marchés juteux et le manque de transparence a fait bcp de victimes outre-manche, le corps médical étant l'une des premières, les maisons de retraites et minorités ethniques les plus grandes.
    Vu de l'île, le gouvernement français semble s'en être pas trop mal sorti en comparaison ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A eu la chance de pas trop mal s'en sortir, car question copinage, manque de transparence on a vu aussi chez nous.

      Supprimer
    2. TOUT le monde s'est trompé en France et dans le monde TOUT le monde, sur la dangerosité du virus "grippette","variante de ceci ou cela"et pour cause,c'est un nouveau virus. Il etait donc logique que l’exécutif se range aux préconisations des médecins avant de retirer cette confiance une fois la cacophonie médicale constatée y compris dans les plus hautes revues internationales.Par contre il y ae u mensonges sur les masques ,mauvaises décisions sur la thérapeutique etc...Je pense également que l'on s'en est plutôt correctement sorti compte tenu de l’état sanitaire français en fevrier et mars.
      Bernard Landais

      Supprimer
    3. Oui, d'accord Bernard, mais je pense que tu le sais bien (...) exécutif rangé derrière la parole des mêmes qui prêchaient pour des intérêts... intéressés, et qui continuent de tenir des propos alarmistes au contraire d'autres qui sont entre autres sur le terrain... Quelque part de la manipulation, mais ça n'engage toujours que moi. Et je m'arrêterai là dessus...
      Allez question ovale, VRDR (Valence Romans Drôme Rovaltain) s'en sort pas trop mal pour l'instant.

      Supprimer
  22. aprés l'utilisation des masques en mars on a eu droit aux masque à bicyclette et le rétropédalage bondissant... encore une pierre dans les compétences.
    Dis nos cher Alain S.... car tu dois passer nous lire, quel est ton point de vue sur la situation actuelle et dans les prochaines semaines.

    RépondreSupprimer
  23. Jeu de massacre pour le démarrage du tour sous la pluie. Du coup, faut pas se masquer, dur, dur d'être cycliste. La boîte à pansements ne va pas mentir...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tout ce multicolore en magasin à revoir à nouveau, une nouvelle partition du Tour en impro dans un mélange de pluie et de sueur, tout un bazard de notes en clés de sol. Un grand prix de la chute. Écoute les hommes tomber. Mais Beethoven était bien sourd...

      Supprimer
  24. Du rugby avant toute chose, pour tromper la famine. J'ai faim de jeu. Le reste n'est que littérature.
    Et là, je sens le couac arriver

    RépondreSupprimer
  25. Belle formule rimbaldienne, cher Lulure...Mais quel couac?

    RépondreSupprimer
  26. Quelle thématique aimeriez vous voir traitze en chronique ce lundi dans le blog ?

    RépondreSupprimer
  27. Bonjour et pourquoi pas une revue du rugby mondial au temps du Covid ? Comment font les autres ? Steph a commencé avec les Rosbifs ...

    RépondreSupprimer
  28. Bonne question. Belle idée.
    Juste dire que ce ne sont pas les sujets qui manquent, mais l'énergie -de mon côté- pour participer. Parfois une bouffée d'enthousiasme me pousse à intervenir. Mais, le plus souvent, les développements des idées et des angles de vues possibles restent coincés dans mon cerveau...Pas de passage à l'écrit, à la communication. Pourquoi? Çà...!?
    Ainsi, pour cette dernière chronique, beaucoup à dire mais, d'attente en report, rien d'efficace n'en est sorti. Au départ, et immédiatement, j'ai pensé développer une réponse à partir de la "fonction spéculaire" puisque Richard nous désignait le regard comme essentiel de nos jours plus particulièrement. Avec, en contrepoids, et à sa sorte de conclusion: "au silence succède le vide", je me suis dit qu'il serait intéressant d'un peu développer une autre fonction importante: "la fonction contenante". Et, pour développer tout çà, j'imaginais quelques petits récits tirés de mes expérience afin d'illustrer un peu mieux ce que je voulais dire.
    Et bien, j'ai raté le passage de ce petit filon qui s'est finalement asséché comme un ru de montagne manquant de pente pour se développer et qui, finalement, retourne au fond de la terre. Des trois expressions du temps, c'est le "Kairos" qui me manque le plus!
    Alors, pour ma part, quasiment tous les sujets proposés par Richard m'ont parus et me paraissent riches, intéressants et potentiellement dignes de longs développements. Développements que je lis d'ailleurs avec beaucoup d'attention. Mais là où le bas blesse, c'est dans l'intervention. Voilà mon point de vue.
    Par ailleurs, je suis fasciné par la "capacité" de Bernard Laporte à dire de telles énormités:
    -.."André Boniface, il n'a jamais rien fait"...
    - ..Pierre Villepreux, tout le monde sait que c'est une pipe"...
    et toutes les dernières de ces derniers temps,
    que je me demande comment il n'a pas encore été interné pour justifier son surnom de "Bernie le Dingue", ou, plus simplement, éliminé, pour outrages et mensonges éhontés et parfaitement vérifiables!
    Surtout dans l’époque ou nous vivons qui est particulièrement sensible au moindre mot dit de travers. J'en suis comme deux ronds de flanc.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce ne sont pas ses propos qui me choc, à la guerre comme à la guerre. Ce qui me choque c'est qu'il puisse gagner avec un tel comportement

      Supprimer
    2. Les clubs ne voulaient plus de Pierre Camou, Lulure. C'est aussi simple que ça. Tu te serais présenté, tu aurais été élu, toi aussi... ;-)

      Supprimer
  29. Chais pas... Entre le rouge (colère) et et le noir ("marée noire montante de la bêtise" de Camus citée sur 1 autre site) et toutes ces fleurs du mal continuant à sévir, nous ramenant entre autres à Bernie le dingue qui est loin d'être seul, on cherche toujours l'instant T, le Kairos à André permettant les bonnes ouvertures, les bonnes décisions de jeu. Le jeu de jouer le jeu...

    RépondreSupprimer
  30. Tiens vu reportage C+ sur Basta. Pas inintéressant. A un moment donné petit retour sur l'épisode table de nuit. Ben c'était pas elle bien sur mais le pied du lit suite à chute d'après Basta. Marc Lièvremont confirme la thèse comme la plus plausible et véridique suite à nuit trop arrosée (dans le gosier bien sûr)... 🤔Allez ya absolution maintenant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'avait dû aller chercher marquer l'essai à la base du poteau, dans son ivresse...

      Supprimer
    2. Sergio, si tu veux la vérité vraie, alors il faudra attendre Uzerche 2021. Je l'ai. En première main. Mais impossible à partager par écrit ici ou là. La version de Marc Lièvremont n'est pas loin de cette vérité.

      Supprimer
    3. mais il la connait la vérité vraie ( Treignac ) ...

      Supprimer
    4. Il y a quelques années j avais eu une version disons toulousaine parlant d'une boite neo zed mixte homo-hetero dans laquelle les français avaient passe un moment.Deux clients auraient suivi Basta etc...
      Bernard Landais


      Supprimer
    5. Ma source ne fait pas état de la soirée. Mais seulement de l'histoire qui suit. Et cedt pas aussi glamour que raconté À Treignac.

      Supprimer
    6. Il n'y aurait pas travelo tongien dans l'affaire.

      Supprimer
    7. On en parlera en avril 2021 si vous le voulez bien

      Supprimer
    8. Oui, il me semblait que l'info ressemblait à celle de Bernard, mais on attendra 2021.

      Supprimer
    9. Envore une histoire à tiroirs alors ... plus une commode qu'une table de nuit 😉

      Supprimer
  31. Minute réalité féminine pour les footballeuses lyonnaises (à l'inverse du PSG'ai3 pas) aussi bien que le Bayern en coupe d'Europe...

    RépondreSupprimer
  32. Et pourquoi pas une étude sur les correspondances entre les régions vitistiques et rugbycoles ?
    Allez, on rigole...

    RépondreSupprimer
  33. Bon vous dire que la journée a été épuisante. Avec la conf de rentrée de la LNR, quelques interviews, et puis ce soir une info de première bourre et de première main sur le Stade Français. Vous pouvez la trouver sur le site L'Equipe.
    Alors vous pensez bien que n'ayant pas encore dîné, je vais faire un break ovale. On se retrouve demain. J'ai l'idée de chronique en tête. Le thème aussi. Je laisse la nuit faire son effet et on se retrouve demain matin.
    Avant que la bombe SF explose.

    RépondreSupprimer
  34. A perdre contre Bordeaux Begles, autant le faire sur tapis vert, sans casse pour les joueurs

    RépondreSupprimer
  35. Au passage, l'équipe qui gagne sur tapis vert prend 4 ou 5 points?

    RépondreSupprimer
  36. Richard? hier j'ai regardé sur wiki au sujet de Gareth Edwards, puis ensuite sut Barry John et je remarque que l'article concernant Barry est bien plus long et etoffé que celui sur Gareth, pourquoi donc?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah, tu jauges le JE🤣. Peut-être parce "la clé de la compréhension de la perfection de son style réside dans sa capacité à rendre meilleurs ses partenaires", selon les historiens de la Welsh Union. Ou qu'il a été surnommé "The King" par les ... NZ.
      Sinon, t'as John Barry qui a une bio wilki niveau de G. Edwards🤣🤣🤣

      Supprimer
    2. Et marqué + de points en moins de matchs même si Edwards est censé avoir marqué l'essai du siècle.

      Supprimer
    3. Edwards c'est deux fois plus de matchs, quatre fois plus d'essais, Barry était buteur, c'est ce qui a meublé son total!
      J'adorais "The King", mais Gareth était vraiment The Boss, sans "", réellement le patron.
      Allez , Arms Park 72,ces deux la nous avaient tout fait!

      Supprimer
    4. Georges, cela dépend des contributeurs Wikipédia. Ca n'a jamais été une jauge précise et pertinente.

      Supprimer
  37. Sinon,« Le sens commun va reprendre le dessus », prophétie d'aujourd'hui dans L'Equipe.
    Et qui est donc ce phare de la pensée mondiale éclairant de ses fulgurances notre avenir radieux ?
    Rory Kockott, lui même, alors!!!!
    Allez, il ne faut donc désespérer de rien.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le sens commun, rien que l'expression peut faire peur si on y réfléchit un temps soit peu.

      Supprimer