dimanche 9 mai 2021

Ouvert aux coeurs de feu

Prisonniers de ces jours qui défilent, de ces semaines si courtes et dans lesquelles, pourtant, se déverse en débordant un calendrier que rien ne peut retenir, il nous faut inventer d'autres ressources, construire à mesure que s'effondrent les certitudes. Tout est turbulence discordante, mouvements effacés à mesure que s'amoncellent les rencontres plus subies qu'attendues. Nous plions tous devant la loi de l'urgence, devant ces hautes vagues qui déferlent, quotidiennement répétées. 

Nous irons donc, forcés, célébrer l'Europe entre Français mais dans l'absence des joies partagées, d'encouragements volubiles. Tout est à distance, flacon sans ivresse que ce Twickenham brexité qui refuse de faire corps avec le continent, triste paradoxe qu'une finale dans un jardin anglais si distant, si éloigné, presque interdit. Rochelais et Toulousains, rudes vainqueurs en demies, seront consignés dans leur aspiration à partager. Il s'agira d'interprêter d'une fugue, partition mal répartie au terme d'une saison amputée.

S'avance maintenant l'heure des impasses, des multiplications, des calculs. Nous sommes le nez collé à la jauge du classement tandis que, sous la ligne de flottaison, coule Agen dans un silence gêné, lui qui fut naguère l'épicentre du rugby français ; tout se décidait à Boé, entre autres les compositions du XV de France et la constitution de son staff technique. La descente d'Agen est un miroir : il nous montre notre irrésistible aspiration à davantage de concurrence.

Mais tout ce qui est blessé s'en trouve augmenté, ironie batailleuse que cette pièce de théâtre ovale sans cesse réécrite pour déplacer son centre de gravité. L'enjeu consistera, pour les Agenais, à trouver assez d'énergie créatrice pour se remettre à flot. Lourdes, Narbonne, Carmaux, Quillan, Lézigan, Nice, Vienne, Bourgoin, Cognac, Mazamet, La Voulte, Bagnères-de-Bigorre, Tarbes et Dax n'y sont pas parvenus, pour ne prendre que quelques exemples. Et pourtant, toute relance demeure possible.

Avide de poussée et traversé par son impératif, le poète de la Sorgue écrit : "L'instant est une particule concédée par le temps et enflammée par nous." Le rugby d'aujourd'hui est ainsi un brasier sans cesse alimenté, indomptable, qui nous fascine, furieuse bataille à tirage limité qui tente de renaître sous un nouveau titre, qu'il soit d'Europe ou de Brennus, Coupe ou Bouclier, exilé ou domestique, imbriqué dans notre agenda sans cesse déconstruit. 

Les yeux brulés, j'en termine avec la mise en forme d'une anthologie, celle du poète Michel Sitjar, ancien troisième-ligne d'Agen disparu il y a maintenant de cela deux années, deux saisons si l'on parle ballon, touché par la chaîne de solidarité construite dans l'instant à l'appel d'un projet qui relie toutes les générations d'internationaux, ses pairs, d'André Herrero à Yannick Nyanga, mais aissi d'un solide pack de journalistes et de quelques passionnés choisis autour d'un devoir de mémoire, ou plutôt de ce plaisir partagé qui transpire de leurs mots d'encouragement et de soutien. 

Impossible, dans la foulée, de résister à l'envie de vous faire partager quelques uns de ses vers en guise de conclusion : "Dans tous les échos saisir le génie fabuleux, voix sublimes où battent les racines de l'homme, les moissons d'or de leurs rêves de gnomes, tout se mêle, tout est ouvert aux coeurs de feu, aux fils des horizons, aux rêves inconnus sur les temples écroulés pour devenir les autres, parce qu'il n'y a rien s'il n'y a d'absolu, remontant à la source tout peut redevenir nôtre."

131 commentaires:

  1. Joli texte, mélancolie du moment sur ces certitudes bien rebattues, l'effet gagnant toujours remis en question...
    En attendant l'épilogue dans ce jardin anglais Twick sans âme... Pas de meurtre, un renouveau ?

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    2. Twick sans âme... excellent

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    3. Et ces vers sitjariens du moment qui remonteraient faire quelques bulles à la surface et des ronds dans l'eau...

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  2. Très beau texte ou l'on sent force et mélancolie mélangée...richard tu vas arriver à sortir le recueil ?

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    1. Oui oui
      140 contributeurs ont répondu présents
      De quoi lancer l'impression
      On fera des séances de dédicaces sur Agen en septembre dans le nouveau stade avec Zani et Sella

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  3. Merci Richard beau texte sentimental de ce rugby difficile. La route de soie transforme toujours le monde. Michel Sitjar aura une trace de son histoire. J'aime toujours ce joueur moins poète sur le terrain. L'esprit d'Agen reste dans les pruneaux, les anciennes idées de ce coin semblent séchées

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    1. Concernant les pruneaux, à l'armagnac par exemple, l'alcool reste un bon conservateur, et apporte de la finesse...
      La mémoire reste à respecter sur ce bord de la Garonne. Il y a encore du travail

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    2. Plus sérieusement il y a un beau et gros projet autour de la formation à Agen.

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  4. Chasseurs alpins (Paoly)

    "Quand du souffle d'en haut votre coeur est touché,
    Votre coeur, comme un feu sous la cendre caché,
    Soudain étincelle et s'enflamme. V Hugo

    Météorique ou philosophique, le rugby meurt et renaît de ses cendres. Terre d'ovale, l'Occitanie a perdu ses plus chapelles ancestrales mais a su donner ses plus beaux joyaux, ceux évoqués par Richard. Après le Périgord Agenais, l'Armagnac Bigorre, l'histoire s'écrit avec les "contes de Toulouse" opposant les cathares de la ville rose aux protestants chers à Richelieu. Pied de nez à l'histoire ou les Calvinistes vont retrouver le temps d'un match les terres d'Henri II. Rien de plus triste que de penser qu'une poignée de fidèles seront les témoins d'un sacre dans le temple du rugby anglican. Le météorite file pour ne laisser que la trace d'un vainqueur. Feu le passé, l'avenir est aux pieds de la montagne, celle qui donnera les futurs chasseurs alpins. L'ovalie doit s'en convaincre et se préparer à cette mutation inéluctable. La poésie sera le ciment des générations passées et à venir. A vrai dire, voir cette accélération des pratiques ne m'inquiète point tant que le gazon sera vert et l'esprit rugby conservé. J'ai commencé gamin au pied de la cahutte loumagnole pour être dans un écrin 4 étoiles peut être 5 étoiles bientôt. Pyrénéen de souche, chasseur alpin n'a jamais été une priorité mais avoir partagé le secours montagne avec de vrais alpinistes m'a permis de comprendre que le fil conducteur de toutes pratiques demeurre l'humain et ses passions. Poèmes et auteurs sont la douceur de l'âme, celle qui échappe au terrain et qui redonne au rugby ses lettres de noblesse.
    "L'amour est un charbon qu'il faut éteindre, sinon il met tout le coeur en feu". W Shakespeare.

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    1. Whaou que cest beau... jaime bien le lien météorique avec la photo. Top Tautor

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  5. https://fb.watch/5o36M135_S/
    Quand nos jeunes espoirs du ST gagne devant le R92 80 à 35 avec 17 essais. Bravo

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    1. Cest quoi ce score de basket ?

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    2. C'est les jeunes.
      Ça court partout, ça relance tous les ballons.
      Et pis après quand ça veut faire la même chose en Top 14, on est puni, comme à Toulon...
      (mais Mola va certainement s'appuyer là-dessus pour les faire grandir, les Marty, Delibes, etc...)

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  6. ..."les échos...aux rêves inconnus...remontant à la source tout peut redevenir notre".
    Une sorte d'Allégorie de la Caverne, n'est-pas? Présent animé d'images projetées...Et de sons...Plonger vers les origines: là serait le salut.

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    1. Son salon était une caverne.

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    2. Je me souviens que tu m'avais montré une photo de lui en me demandant qui était-ce? Et je ne l'avais pas reconnu...Barbu me semble-t-il ou, du moins, une barbichette-bouc et, effectivement, entouré d'un certain Capharnaüm.

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    3. Capharnaum peut-être pas mais sombre oui

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    4. Je dois dire que j'aimais beaucoup ce joueur; sous le seul angle que je connaissais de lui à l'époque, c'est-à-dire ses qualités rugbystiques. J'ai eu l'occasion de connaître de près Jean Salut en 1965/66 au T.O.E.C....Le même style en un peu plus délié peut-être. D'ailleurs, il me semble que tu m'avais montré, au même moment, une photo de Salut et je ne l'avais pas reconnu non plus. Impressionnant!

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  7. Construire à mesure que s’effondrent les certitudes :
    -mais je vous jure Madame
    -ne jurez pas Marie Thérèse, ne jurez pas.
    Des certitudes ?
    Oui.
    Oui mais non.

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  8. Je viens de relire le "Comme Fou" du mardi 11 juin 2019 sur Michel Sitjar:
    -"Sitjar, démon des merveilles". Tout m'est revenu en tête à partir de ce bel article ou tout est dit.
    Et puis, j'ai retrouvé quelques "perles" comme cette interview de Jean-Louis Dehez:
    -"J.L.Dehez n'a rien oublié".
    Voilà.

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  9. Ce sera un beau livre
    330 pages
    230 poèmes

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    1. Il ne sera pas mis en vente en librairie mais imprimé mes frais à seulement 500 exemplaires. 200 ont déjà été pre-achetes par une kyrielle d'internationaux.

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    2. Ce qui tendrait à prouver et cest une bonne nouvelle que le lien entre générations ovales existe bien

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  10. Il me plaît en regardant un feu de camp, d'imaginer que toutes ses flammèches qui montent vers le ciel vont se cristalliser sur la voûte céleste sous forme d'étoiles.
    Alors le 22 je me contenterai de quelques flammèches, de quelques feux follets Toulousains, pour une cinquième étoile. Et si toutefois les Rochelais venaient à gagner, que ce soit pour eux l'étoile du berger

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    1. Berger, c'était le nom de famille d'un copain de mon père en équipe réserve du Stade rochelais dans les années 60.

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    2. Unknown c'était Lullure

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  11. " ... Et pourtant, toute relance demeure possible .... ", pas si sûr quand-même, nous sommes déjà, et le serons de plus en plus dans un monde pro ultra-pro, ou le jeu de rugby ne sera que le produit d'appel pour investisseurs appétents, chez nous sur nos pelouses synthé avec un toit, sans vent ni pluie mais tout aseptisé, les joutes du Ô niveau se disputeront entre multinationales, groupes pharmaceutiques, fonds de pension de diverses origines, constructeur de pneumatiques, mécènes des plus intéressés, gros entrepreneurs ...., et inévitablement les grandes métropoles de notre hexagone y seront toutes, entre elles, pas d'espoir pour la préfecture de moyenne importance, quant aux sous-préfectures qui tissent le paysage du JEU de rugby d'ici, même pas y penser, et pour regarder l'exemple du CO par exemple, jusqu'à quand l'entreprise, au gré des changements de dirigeants et de doctrine et de fusion-achat, continuera son mécénat ????
    Z'vez vu l'enchainement des rencontres pour certaines équipes, 3 matchs en 7 jours, pas d'avis des commissions médicalo-sportives, du syndicat des joueurs, du Ministère, allez on joue et à la fin on achève bien les joueurs !!!!!
    Z'avez parlé de Jean Salut, encore un enfant de Beaumont là-bas chez notre ami Tautor, le blond avant l'autre, sans doute beaucoup plus complet, jouait derrière comme devant, une vitesse à semer tous les cadors d'aujourd'hui, me souviens du samedi où en EDF il rentre écouter les hymnes et paf paralysie d'un pied je crois ou par là, vestiaires forfait rage et désespoir, au bout de 10 minutes plus de douleur mais le match est parti, en tous les cas beau joueur maillot du TOEC en bandoulière.
    Teddy qui reste au club, ça fait plus RCF que Racing.92, non ???? Moi ça me va bien, de plus ce type a quelque chose d'attachant, je pense que le focus média déforme complètement sa personnalité, après sur le terrain on peut regretter son peu d'application dans les gestes défensifs, oui bon y'en a d'autres, par contre au niveau de la création ça compense non ???? Un électron un peu libertaire ça ne fait pas de mal dans notre rugby Maginot.
    Azéma au chom'du, bizarre non ???? Ce marché de l'emploi de notre rugby, complètement dérégulé.
    Bon et tout ça donc, est-ce que ça change le jeu de rugby sur le terrain, comme dirait l'autre ???? Et bien je pense un peu que oui mon n'veu, bon pas faire une thèse et un mémoire ici, on pourrait y revenir, mais l'influence des à-côtés du monde du rugby sur le contenu de ce qui se passe sur les terrains, persuadé que non seulement ça influe mais ça le modifie en profondeur.
    Allez, le CAB presque sauvé, après cette semaine de 3 rencontres sont lessivés les types, les ai aperçu à la récup, ne font plus que ça de la récup, plus de temps pour s'entrainer, juste se faire retaper et regonfler un peu pour péniblement repartir au prochain, Crauste disait qu'ils feraient des vilains vieux les joueurs de son époque, aujourd'hui sont déjà vieux touts jeunes.
    Allez CAB qd-même, c'est plus les Coujoux c'est les TAMALOU !!!!!

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    1. Jean Salut, né à Beaumont, cousin de la famille Séran, Loumagnols du XV Beaumontois, a vécu à Toulouse, a joué au TOEC puis au ST et pas à Beaumont. Il confondait sports et loisirs, peu compatibles au bout d'un moment ce qui a écourté sa carrière rugbystique....

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    2. Sport et loisir,, c'est quand même ce qui caractérisait les joueurs du temps jadis qu'on cause, me semble t'il, non ???
      Si l'on écoute bien les anciens, le rugby était un heu et pas un métier, bien sûr beaucoup étaient très sérieux dans leur préparation et la préhension des rencontres, mais respiraient "large-large" en dehors.
      Et la "CARRIÈRE" rugbystique pense pas que beaucoup y pensaient vraiment.

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    3. Jadis le rugby proposait des métiers avant tout mais aussi des primes de matchs qui ont permis d'acheter des terres, des commerces, des voitures voir faire construire des maisons, etc. Je pense que beaucoup d'anciens joueurs doivent s'en souvenir enfin pour ceux qui ont encore la mémoire intacte.

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    4. Jean Salut la "bravitude" à perdre la raison

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  12. Mon cher Barry, le rugby a été créé à l'image des élites scolaires et universitaires britanniques dans le but de les former et sans aucune intention autre que de bien conserver cet état. Et puis, au fur et à mesure du temps et des évènements historiques, ce point de vue s'est lentement délité. L'International Board surveillait méticuleusement tout débordement et sanctionnait lourdement.
    La vie, les modes de vie du moins, se sont transformés. A l'image de ces changements, le rugby itou.
    En 1995 tout ce joli monde a craqué: il a explosé en plein vol.
    Et, il en est arrivé à être, non plus l'image d'un certain monde, mais de celui dans lequel il évolue; c'est-à-dire celui du capitalisme, du filon absolu d'aujourd'hui: l'argent, le fric, le flouze, le pognon, la fraîche... Enfin tout ce vous voulez qui ressemble à cette idée.
    Le rugby est le reflet de notre société dominante et inutile d'aller chercher plus loin ailleurs.

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  13. Oui mais rassurez moi, ce n'est pas le salaire qui fait que le joueur est bon,ou mauvais lors d'un match, et le rugby reste bien rugby, non ?

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    1. A contrario ç'est quand-même la qualité du joueur qui détermine le niveau du salaire !
      Sinon, ben oui, le Rugby reste le Rugby, et inversement, André a tendance à mettre tout le monde dans le même sac, il reste le monde amateur qui lui change peu.
      Allez Chevreuse

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  14. Les sousous rendent intelligents l'être humain parfois et peuvent bonifier un âne mais ne le rendra pas cheval de course.
    André, l'élite évolue au fil des siècles, nous en sommes au vélo électrique 😉💄💉.

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  15. J'accepte l'évolution mais ne me demande pas de la gober toute crue ou d'en accepter toutes les dérives.
    Alors, pour Lulure, oui, les glands redonnent des chênes à peu près semblables d'une génération à l'autre. Mais que peut-on dire d'un verre de vin que l'on complète avec de l'eau après en avoir bu une gorgée?

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    1. Boire du vin pur à table pour finir avec un verre d'eau fait qu'au niveau de l'estomac tout est mélangé. Ou est la différence finalement ?/

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    2. c'est que le vin n'est pas bon et commence à tourner , mais je dirais plutot que c'est une faute de gout, voire du gaspillage

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  16. Alors là, Tautor, j'appelle çà du sophisme. Ou, pire, de la mollesse mentale! Ce qui m'étonne beaucoup de toi.
    Par ailleurs et sans doute relié à ci-dessus, il est amusant de voir qu'il en faut peu pour faire réagir. Notre ami Nini est très bon dans ce domaine de la mouche du coche: dans le meilleur sens du terme bien entendu.

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  17. Comme Nini, tu n'es pas en reste, action réaction. La vertu vient avec l'âge, j'en suis ravi.

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  18. Si mettre de l'eau dans son vin peut s'avérer utile, gustativement c'est une hérésie. Allez mettons nous d'accord, "chabrot tout le monde"

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  19. Sur le vélo, bien sûr, toutes les pensées sont parfaites, les raisonnements délicats et les démonstrations imparables. De retour devant la feuille blanche ou l'écran, c'est, avant tout le travail qui s'impose! Et c'est la rebuffade, le refus devant l'obstacle, la dérobade. Trop long, trop dur, le style n'est pas bon. Je suis fatigué, tout le monde s'en fout....Bref, il faut abréger et résumer en en gardant sous le coude: on ne sait jamais.
    Alors, juste reprendre le verre de vin dans lequel on remplace doucement les gorgées bues par de l'eau. Au final, un liquide inodore, incolore et sans saveur, soit. Il reste quand même un verre et du liquide; et l'ensemble s'appelle encore une boisson. Et on peut aimer l'eau: c'est plus sain et çà correspond parfaitement à l'époque. Mais on est tout-à-fait en droit de penser que nous vivons l'opération inverse et que c'est l'eau, comme à Cana, par l'opération sinon du Saint-Esprit du moins des dirigeants qui nous gouvernent et nous veulent du bien, qui se transforme en vin.
    Pour ma part, le fait que les joueurs d'aujourd'hui soient plus forts que ceux d'hier et jouent extrêmement mieux que ces derniers ou l'inverse, cela m'est parfaitement égal. Là n'est pas la question. Oui, il y a toujours un terrain, un ballon, des règles, quinze joueurs distribués comme depuis l'après guerre pour ne pas remonter plus haut, et ces règles évoluaient doucement au fur et à mesure des évolutions, disons, sociotechniques pour simplifier. Il me semble qu'on tentait de conserver l'ensemble contenant/contenu dans un état raisonnable.
    La rupture, c'est que cet ensemble a explosé. Le verre est cassé et a été remplacé par un seau rempli de Coca ou d'une autre mixture. Mais c'est ainsi.

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  20. Je regarde à l'instant 28' minutes et c'est une sorte de replay dû à l'Ascension.
    Le premier "invité" est Hervé Le Tellier, prix Goncourt 2020 avec "L'Anomalie".
    Il explique qu'une anomalie est une rupture dans la continuité. Voilà. C'est exactement ce que je pense des modifications réalisées dans le rugby de notre temps.

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  23. "le vin est le miroir de l'homme" dixit Alcée. Autant de vins que d'hommes, engendrent autant d'anomalies à la dégustation. Le rugby est une anomalie ovalesque du ballon rond lié à l'homme et, le jeu, de par ses règles, ne subit fondamentalement que peu de changement car le but final c'est de franchir la ligne d'en but. Qu'importe la force, la forme, le style, la vitesse, la tactique, les anomalies du jeu régalent notre esprit avant tout telle une dégustation à l'aveugle. Galilée disait que "le vin est de l'eau emplie de soleil". Et moi je dis que "le rugby est un ovale empli d'esprit". En ce jour d'Ascension, début des sacrements, nous attendons le Saint Esprit, celui qui guidera nos pensées et notre plume vers un rugby au coeur de feu.

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  24. Réponses
    1. Puisque vous citez le vin, boisson également empli d'esprit selon Pasteur, Hugo, Baudelaire et tant d'autres, il a ces anomalies mais qui en font un mauvais vin pour lequel il ne vaut mieux pas passer la ligne de l'oesophage, tellement il peut avoir mauvais goût. Du style vous savez ce vin qui avait quitté Montauban et bu à Uzerche apporté par un contributeur du blog...😉 Le vin a ses défauts, les brettanomyces ou Brett, que la raison n'ignore pas mais conseille de surveiller si vous ne voulez pas décevoir vos amis. Il sont très souvent liés à l'hygiène, le sanitaire au travers les étapes du ramassage à la vinification et mise en bouteilles. A l'aveugle souvent il y a pas photo. Et là vaut mieux boire l'eau ferrugineuse et se rincer la bouche.

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    2. Sergio,
      les réunions de service du blog restent secrètes dans nos cœurs et ne doivent en sortir que par l'alambic ! Effectivement, dans les nombreuses dégustations, nous avons eu "du vitriol, au premier abord plutôt curieux, un vin de coteau, brutal en bouche, un vin d'hommes" qu'il ne faut pas dénigrer car il a permis de tisser des liens et des souvenirs indéfectibles. Rien de plus naturel que d'avoir un palais étamé par l'esprit et le goût ovales.

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    3. C'était juste un clin d'œil sur un vin trivial que tu avais bien titillé...🤔 et qui reste en souvenir au vestiaire...

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    4. Tiens, en parlant picrate.
      Excellent businessman, bon troisième ligne et vigneron peu recommandable.
      Un ami m'a amené ce midi une de ses productions, un rosé, fallait vraiment qu'on soit des vrais potes pour ne pas déboucher l'évier avec illico!
      Et contre toute attente, un p'tit z'afair convenable, étonnant non ?
      Allez, qui trouvera le coupable, fastoche....

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    5. L'est pas vigneron, il est négociant.
      Avisé, du reste, sachant se placer à l'export, ce qui n'est pas courant en France.
      Et ses vins sont d'excellents produits, bien et intelligemment faits.
      De toute façon, un type qui aime le vin et le jazz (le rugby, n'en parlons pas) ne peut être mauvais.

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    6. Certes, et mon expérience récente semble le confirmer.
      J'avais quand même des souvenirs pas terribles il est vrai déjà un peu datées.
      Je sais qu'il existe de tout temps des négociants avisés, de bons professionnels mais j'avoue chercher encore sur l'étiquette si mon flacon provient d'un producteur.
      Ceci et le débat cépage versus appellation nous a conduit à des débats animés et des sorties de chai tardives du coté du Cap, pas que, et c'est bien.
      Allez, du coté de Dijon pas de débat!

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  25. Jeannot Salut
    Suis allé le rencontrer à son domicile il y a 3 ans. Comme Sitjar, un drôle de paroissien. Il perdait un mois de salaire au poker en une nuit aux cotés d'une bouteille de whisky. Et le regagnait le lendemain...

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  26. Oui, j'ai le souvenir d'un joueur très libre, un peu fantasque, terriblement doué et très décontracté. Pas la grosse tête. Naturel et gentil. Je le regardais jouer avec le T.O.E.C. et, parfois, je le rencontrais dans le cabinet de Kinésithérapie qui s'occupait du Club. C'était un ancien ailier (catalan d'origine) installé à Toulouse, Michel Sageloly. J'avais des problèmes de genou et il essayait sur moi de nouveaux traitements d'électrothérapie...J'étais, apparemment, un bon cobaye. Tous les joueurs y venaient régulièrement et avec plaisir: j'y ai côtoyé les Cester, Dubor, Gallo etc. Cà faisait de la masse au mètre carré!

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  27. coucou, j'envoie un texte, un peu long, 2 mi-temps donc, mais après arbitrage vidéo espère quelques prolongations !!!
    Je m'inquiète, les amis, me fais du souci pour notre ovale qui ne rebondit plus, voyant autour de moi, dans les clubs de Corrèze et et de Dordogne de séries, tant de désespoir miné, de désenthousiasme destructeur, de tristesse désenchantée et désenchantement triste, devant LE MANQUE créé par la pandémie, tous ces prés emplis de pissenlits et de marguerites, ces buvettes au rideau de fer tiré devant le couvre-feu décrété par l'occupant virus, et tous ces gens, dirigeants joueurs supporters touchés douchés, sans compter les épouses/époux qui n'en peuvent plus de se coltiner le conjoint qui creuse des tranchées entre salon et bibliothèque 2 soirs par semaine et tout le dimanche !!!!!! Je m'inquiète et je suis en colère, en colère après tout le monde dirigeant du rugby, car la crise qui nous accable en ces moments et fait du mal partout n'épargne personne certes, mais notre rugby comment va t'il s'en relever ? Parce-que si pour les 2 divisions pro, l'hybride « nationale » et la scène internationale, à coups de protocoles et et de larges improvisations au coup par coup, ça tient vaille que vaille en disputant les compétitions, pour conserver le domaine sportif mais surtout pour continuer à alimenter « le marché » et diminuer les conséquences économiques et financières de la crise, pour les clubs amateurs eux, 2 saisons blanches, une catastrophe également économique, mais de plus sportive et sociale, un labyrinthe qui les a bloqué dans une impasse sans vraie boussole ni repères, comment faire pour s'en sortir ??? Inévitablement ces virus saisonniers vont revenir à chaque automne, comment qu'on va faire ? Pour le rugby amateur -allo dame FFR ???- peut-être temps de repenser les calendriers, par exemple saison (avril à septembre ou octobre???), modifier complétement les compétitions en privilégiant encore plus les regroupements territoriaux, bref Y REFLECHIR parce-que le fonctionnement quoiqu'il en coûte des pro et équipes nationales ça n'amène rien aux autres d'en-dessous. Inquiétude mais colère donc disais-je, oui colère envers ce rugby pro et comment que ça fonctionne parce-que, à bien y regarder, ne serait-ce pas le « pro » qui tue « l'amateur » ??? Et se remémorer comment que c'était avant, ça aiderait à prendre de salutaires décisions et orientations, même si bien entendu un retour en arrière est de toute manière impossible. M'enfin, l'était pas si moche le rugby de grand-papa et papa, même plutôt éducatif et moral, enjeux économiques pas premiers, des clubs partout qui disputaient des joutes territoriales appétentes, des dirigeants paternalistes, un peu de braise municipale, du flouze de la buvette et des bourriches, des enveloppes un peu par dessous, et puis les fêtes nombreuses, une petite aide pour aller étudier à la fac lointaine, le tissu économique de la région (industrie, agriculture, aviation, labo …...) pour trouver un emploi, l'aide à installer un commerce, bon ça tenait plutôt bien de la philosophie du jeu, et surtout c'était la vie, la vraie accouplée à celle du rugby, de la plus petite série jusqu'à la 1° division.

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  28. SUITE ....
    Et puis tout ceci s'est transformé, petit à petit, début des 80 jusque milieu des 90, et tout a explosé en 1995. Très pernicieusement, alors que tous les clubs avaient un numéro d'affiliation à la FFR et donc bénéficiaient du statut juridique d'association (loi 1901), voilà que que se créent des SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle), et pan boum hue les nouveaux présidents deviennent « propriétaires » et l'association sportive de départ -car le n° d'affiliation reste le sésame- devient structure minoritaire et négligeable. Dame patronesse FFR, prudente et avisée mais bien au fait de ses intérêts, délégue la gestion du rugby pro à la LNR, il lui reste à s’occuper du monde amateur et des EDF, on reparlera plus tard de sa sollicitude à son égard, restons ici. « Rugby pro » et « valeurs du Rugby » servent alors à VENDRE à qui veut acheter ce nouveau rugby qui promet de bonnes affaires, une caste de gens intra- et extra rugby s’enrichissent, les quelques qui entretiennent la « flamme » sont cocus, galèrent et s’épuisent. L'explosion télévisuelle alliée au professionnalisme et aux enjeux toujours plus grands, les actionnaires qui attendent -logique- un retour sur investissement et une progression de leur image et donc des parts de marché, le voilà bien loin le rugby de papa et grand'pa !!!!!
    Le rugby pro devient une bulle financière, la toujours plus grande puissance sportive devient l'alpha et l'omega, et les clubs la renforcent sans arrêt en même temps qu'ils creusent -consciemment- leurs déficits d’exploitation, et saison après saison c'est la dérive déficits et endettements exponentiels. Le rigolo de l'histoire c'est qu'il existe une DNACG, organisme de la FFR chargé du contrôle des finances des clubs de Rugby, qui communique ses analyses (AVEC 2 ANS DE RETARD, me demandez pas pourquoi, mais c'est le délai !!!!!!) Et donc la besogneuse DNACG détaille dans son rapport annuel déficits cumulés des clubs pro, qui s'élèvent à des millions d'€uros. Bon, oui et ??? Quoi donc qu'y s'passe alors ???? HOLA, hé ho pas pousser non plus, c'est d'un marché qu'il s'agit là, et mécènes, sous-traitants, moyens légaux et plus border-line, on trouve tout en magasin : grands groupes et grands patrons, mécènes et actionnaires ont mille solutions pour que le salary cap soit contourné de mille façons, que les salaires passent par des paradis fiscaux, et plein d'autres choses dont je subodore l'existence mais tellement compliqué de rentrer dedans. Les clubs pro clament souvent, pas trop fort quand-même mais suffisamment pour diffuser leur petite musique, que pour rester à ces niveaux, sportif et financier, les recettes ne suffisent plus à financer les dépenses, mon pauvre monsieur, faut trouver d'autres sources !!!!!!!!!! Les enfoirés.

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  29. RE SUITE ........... ET FIN !!!!!
    Et voilà le lien avec le rugby amateur, car il est là le scandale, si encore le rugby pro assumait et supportait ses travers, mais non, la gabegie financière ne fait qu'une victime, le RUGBY AMATEUR. Les clubs ancrés par l'histoire en 1ère division et répondant aux valeurs du rugby énoncées plus haut disparaissent un par un puis 4 par 4 puis par dizaines, condamnés à disparaitre sportivement du haut niveau, la liste est longue de Lourdes au Boucau, de Auch à Périgueux ….......etc..).
    Autour de mon village, plein vivier de clubs de séries et fédérales qui vivent une catastrophe humaine ; vous me direz que beaucoup de personnes vivent aujourd'hui des situations difficles, oui, mais il faut bien voir que le rugby des villages et petites villes, c'est du lien social, c'est occuper la jeunesse à grandir dans les épreuves et le collectif, c'est rassembler les générations, c'est entretenir des lieux de lien et de partage, c'est transmettre des valeurs, c'est se connaître et reconnaître par la couleur du maillot, c'est de la pâte humaine et humaniste malaxée, mélangée, assaisonnée au local, à l'accent, à la tradition, tant de choses impalpables juste à vivre. Alors, comment donc que ça va repartir -si ça repart-. Est-ce que LE rugby saura se réunir, se rencontrer, en un mot se fédérer, autour de ses valeurs de toujours, et ces valeurs finalement existent-elles toujours, ne sont-elles pas foulées, piétinées, déjà passées repassées à la moulinette du modernisme et de l'actuel ?
    Pac'que comment qu'on va faire aa retour de la vie « normale », quand les gamins des EDR auront déserté le pré pour d'autres occupations découvertes en confinement, quand les éducateurs idem, quand les dirigeants fatigués épuis&és après avoir tenu à bout de bras, de temps, d'argent, leur club, n'auront plus l'énergie suffisante pour repartir, quand les joueurs seniors comme les gamins seront partis vers d'auttres centres d'intérêt???
    Peut me chaut à moi que le monde pro continue à vivre s'il devient -et c'est déjà le cas- un objet identifié en orbite autour du noyau rugby sans aucune relation avec tous les satellites qui l'entourent et vivant dans son marigot sans relation ni inter-action avec le monde de l'ovalie.

    Comme tout le monde ayant trempé depuis l'enfance dans la marmite de l'ovale, je regarde encore nos EDF et je m'intéresse en pointillé au TAUPE.14, même si privé du CAB je ne crois pas que mon atention serait la même. Et j'avoue, sans honte, que faire un tour sur la main courante des stades de Sarlat, Périgueux, Objat ou Pompadour, me procure plus de joies ovales que d'autres enceintes plus prestigieuses, où d'ailleurs la main courante n'existe plus.
    Allez CAB, ce soir bouffer du lyon, gros menu !!!!!

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    1. et bien je t'ai lu en entier. Tout ça participe de l'évolution sociétale il y a encore 50 ans en arriere le rugby et beaucoup de ses pratiquants venaient du monde rural et agricole, ce monde a presque disparu et cependant le rugby amateur a continué. Il faudra trouver, c'est déjà le cas, le rugby organisé en périphérie des villes, pour dire les banlieux 'avec tous les pbs connus, reste donc plus qu'aux politiques à apprecier les nouvelles données pour faire tourner la machine

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  30. Toujours avec Jean SALUT en fil rouge, ces propos de JP.RIVES après FR/ANG 75, à des années lumière des conseillers en com d'aujourd'hui et leurs propos empesés:
    " ... Je suis arrivé à Twickenham, comme un cheveu blond sur la soupe... Je ne connaissais pas l'Angleterre, pas Londres et... peu du rugby (sic NDLR).
    Sur le terrain, j'étais comme un innocent.
    Jeannot Salut, mon grand frère du TOEC, à Toulouse, m'avait dit : « Tu me décanilles le « 8 » dès qu'il a le ballon. Comme tous les ballons passent par lui, si tu y parviens, tu gagnes ta place... » C'est ce que j'ai fait au détriment de ce formidable mec qu'est Andy Ripley, bête de rugby qui se demandait pourquoi tant d'acharnement.
    Pour me déstresser, Claude Spanghero me demandait régulièrement l'heure, alors qu'à Twickenham on ne voit que l'horloge !
    Quand vous regardez dans le rétro, qu'y voyez-vous ? Comme si c'était un autre qui avait joué ! Je me rappelle des hommes, pas des matchs !!!! ..."

    Tout est dit non ?????

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  31. Beau résumé de la situation.
    Je dirais, d'ailleurs, comme d'habitude.
    J'avoue être très proche de ta vision du monde, mais n'étant plus impliqué depuis longtemps dans le rugby réel, je ne sais plus bien quoi dire et même penser....
    Quand même, je ressortirais deux phrases de ton texte:
    -..."modifier complètement les compétitions"...dans la première partie, et:
    -..."ces valeurs, finalement, existent-elles toujours"... dans la troisième.
    Positions un peu contradictoires apparemment. Mais non, en y réfléchissant.
    Il est sûr que la modification est à l'ordre du jour. Et bien au-delà du rugby simple miroir social. Mais avec ce que je vois et entends autour de moi, j'avoue être très pessimiste: le monde n'a sans doute pas encore été assez touché pour vouloir varier d'un iota. C'est un Titanic lancé à bloc et dont il est terriblement difficile de modifier la trajectoire. On attend que les terrasses réouvrent et que l'été et les vacances arrivent. Normal, dans un premier temps...Réaction instinctive naturelle. Quant aux modifications...?
    Et les valeurs? Y réfléchir, c'est déjà bien. Et je laisse tout un chacun les déterminer. Ce sera certainement une bonne occupation pour passer un après midi froid et pluvieux en attendant une petite accalmie pour aller prendre l'air.

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  32. Sinon UBB/Castres, les statistiques s'affolent sur les coups de pieds...Les pénalités aussi

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  33. Nous sommes sous la pluie et Bordeaux aussi. Le jeu se fait au pied sans doute compliqué de jouer à la main entre les 2 équipes . Heureusement il y a des livres à lire. Je me dis qu'à Twickenham si c'est mouillé finalement mieux de regarder de chez soi la finale de Top 14.

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    1. Quelle horreur, l'UBB gagne avec des récups sur lancers adverses en touche perdus par Castres. Mérite pas plus de gagner que Castres qui se harakirise tout seul.

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    2. 7 touches perdues je crois, ça fait beaucoup dans des rencontres où le jeu est mis sous entonnoir et où la victoire se joue souvent sinon toujours sur une énième touche tout à la fin de l'énième temps de jeu dans la dernière possession, dans le money-time com'y disent, hé avouez que jamais nom n'a si bien mérité son appellation !!!!!!!!!!!
      Ce qui serait bien, ce n'est que mon avis pas étayé ici mais je peux, ce serait que le CO ne vienne pas mettre son rugby-virus dans les phases finales, le jeu s'en porterait bien et mieux, moi itou.
      J'ai joué et entrainé à un niveau modeste, mais grand soleil ou pluie, certes quelques ajustements en lisière des lignes de touche et des en-but, mais porter et conserver le ballon plutôt que le rendre à l'adversaire au pied ai toujours pensé que c'était mieux pour jouer et tenter de gagner.
      Après, bon si le maladroit d'en-face sur une chandelle échappe la savonnette et qu'elle te retombe dans les mimines pas cracher dessus non plus, mais construire une tactique de match -comme nos 2 zigotos cet ap-m- là-dessus, aléatoire et de courte vue, non ?????
      Bon, de toute façon l'important n'est pas là, en ce moment le CAB à table au menu du lyon, on verra l'addition à la fin des agapes.

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    3. L'UBB n'a pas cherché mieux non plus...

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    4. Mauvaise foi corrézienne...
      Les Coujoux ont gagné nombre de matchs avec le même engagement collectif, la même défense acharnée, et... le même rugby minimal que les Castrais jouent souvent. Ce qui doit être particulièrement pénible, c'est ce jeu souvent à la limite, un peu comme les Irlandais, et ce côté râleur systématique auprès de l'arbitre (quand tu officies l'après-midi et que tu sais que tu vas avoir sur le pré Kockott et Urdapilleta, tu sais qu'il va falloir rester calme avant tout...)
      Mais les Castrais une fois de plus ont montré avec l'essai de Combezou qu'ils savaient se passer le ballon jusqu'à l'aile, être au soutien et planter un bel essai de 80 m. Ce qui est quand même autre chose que les 2 essais à une passe qui ont fait plier les Palois hier soir, je dis ça je dis rien... Comme quoi tous les points sont bons à prendre.
      (Bon, il leur faut aussi travailler sérieusement la touche quand même, hein...)

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  34. Entrée copieuse pour les Coujoux, mêlée au supplice ballon subtilisé par le lyon qui veut pas le rendre, heureusement locaux d'une maladresse insigne et à qui on n'a pas dit, c'est ballot, que le terrain est large large, préfèrent patauger dans le bourbier devant la ligne adverse. Bon, à 15 c 13 finissent par le faire les Gones, pour l'instant ça me va bien, mais bien peur que pas fini tout ça !!!!

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  35. Bon, le CAB pas trop cher, pour espérer mieux y'a du chemin à faire !!!!!
    AB vainqueur au ST, bizarre, vous avez dit bizarre ????? Hâte de lire ce que l'ami Tautor va penser de ce revers inattendu et tellement gratifiant pour l'AB. Peut-être déjà les têtes et les corps à Twickenham ?????
    Oui, Pipiou, je discute pas le rugby minimal que les Coujoux appliquent dans de -trop- nombreuses rencontres, je ne faisais pas trop un parallèle entre le CO et d'autres, mais équipe pénible, joueurs pénibles, rugby pénible, la comparaison avec les Irlandais est très pertinente). Bien sûr capables aussi de faire de bien belles choses, mais il règne toujours sur leurs rencontres une odeur de chamaillerie et d'énervement, de discutables et interminables palabres et remarques envers le corps arbitral, alimentée par 2/3 tempéraments urticants qui contaminent d'abord leur troupe puis l'adversaire l'arbitre le public, et moi itou. Particulièrement énervé le Barry aujourd'hui, hein, sans doute cette journée toute grise, le ciel dégueule depuis ce matin des tombereaux de flotte toute froide, on se croirait à Pierre Antoine HA HA !!!!

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    1. Oui un bon aspro de chez Fabre. hein ?

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    2. Je ne veux pas donner l'impression d'absoudre les Castrais, Barry.
      Et ta description d'un match contre le CO ne doit pas être bien loin de la vérité, vu qu'elle correspond à peu près à ce qu'en disent les autres équipes du Top 14.
      Mais ça m'énerve autant d'entendre dire qu'ils ne savent pas jouer au rugby (y'en a qui aimeraient bien leurs titres de champions...) que de les entendre eux nous faire le coup du "petit" club contre les gros...
      (et si le CO t'énerve déjà ce week-end, qu'est-ce que ça sera pour la prochaine journée du Top 14...)

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  36. Sinon Toulon/Clermont, ça a l'air de vouloir jouer un peu...

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  37. Les amis,
    Je lis votre dityrambique prose et je sens votre consternation rugbystique à son apogée. Y a de quoi pour avoir vu juste ASM RCT, un rugby boumboum, tactiquement pauvre, à gagne terrain par coups de pieds occupationnels interposés, reflet de ce que l'on voit tous les week-end. Seul bonheur, le coup de gueule d'Urios qui résume bien vos commentaires et la crise actuelle voir intellectuelle de notre sport. Ravi pour l'AB, un miracle qui risque de condamner Pau. Quant au rugby amateur, une décadence lente et inéluctable liée à l'érosion rurale tant économique que sociale laissant friches et jachères. Le rugby est siphonné par l'argent et les pilleurs en tous genres. Rome est là avec ses gladiateurs et son cirque.

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    1. Et voilà petite sortie pour parachever, tel un Horace au cœur de feu...😁
      Dommage que le mot mécène soit aujourd'hui bien déformé d'une cause louable à un dessein de rentabilité, même si le taux d'intérêt n'est pas le plus intéressant...
      Twick, pas trop la cité des gladiateurs, ni celle du beau jeu. Cette finale aurait elle due avoir lieu à Rome ?🤣
      En France bien sûr pour un esprit plus free vole.
      Sauront-ils quand même le montrer ?

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    3. Caius Maecenas, helléniste de base, sous l'empereur Auguste, a donné beaucoup aux arts et aux lettres, Horace mais aussi Virgile furent de ceux là. La renaissance avec les Médicis, Borgia, Jules II mais aussi François 1er, le mécénat a eu ses lettres de noblesse nous laissant des œuvres entières bien plus qu'ovalesques. Les mécènes contemporains sont à géométrie variable, soit par charisme pour certains, soit par avantages fiscaux, je pense à Onassis, Guggenheim, Prada et pour être chauvin à Arnault, Pinault et Bettencourt. Quid du rugby, ? Ovale sportif bien plus que littéraire, les mécènes ne se bousculent pas au portillon. Facile à comprendre entres les fortunes des 3 mécènes cités et les entrepreneurs de clubs, ces gens là ne boxent pas dans la même catégorie financière et culturelle. Même Murdoch a essuyé les plâtres d'un rugby professionnel qui aujourd'hui se tourne vers les fonds de pensions. Autant dire que l'ovale à l'avenir sera un produit kleenex ni plus ni moins, BL a amorcé la pompe avec son ami fétiche CA espérant au passage pouvoir siphonner quelques ganots pour une retraite bien douillette. Quant à nous, il nous reste les yeux pour pleurer et la plume pour flèche, rose des vents et des points cardinaux.

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  38. AAHHHHHH Prochaine journée, mais oui les pénibles à Amédée, on peut s'attendre à du ping-pong ballon entrecoupé de collisions répétées, surtout pas mettre les enfants devant la télé !!!!!!!!!!!
    Z'avez vu le SF, Quesada trace son chemin, et la mayonnaise prend tellement bien qu'ls pourraient être aux phases finales, et sur ce qu'ils montrent depuis quelque temps, bel outsider.
    Vu ASM/RCT, joli début de rencontre jusqu'à ce que les acteurs se rappellent qu'ils n'étaient pas là pour s'amuser au jeu de rugby mais bien plutôt pour rendre à leurs employeurs un travail correct.
    Les palabres de Serin avec l'arbitre, ça va faire causer, lente dérive qui amène doucement notre sport dans le décor, mais sur le bateau rugby le capitaine et tout l'équipage d'accord pour se saborder, alors !!!!!!
    Il faudrait quand-même que quelques esprits se penchent sérieusement sur ces dérives, bon on a ici beaucoup développé sur l'emploi de la vidéo, les matchs qui durent 2 heures et tout ça, mais ça va nous bouffer ce sport et l'enfermer dans un jeu vidéo de bas étage. Pour le coup de Serin là, c'est la résultante de ce qu'on laisse insidieusement se développer, les bancs gesticulant, les joueurs indignés, les capitaines pleureurs, les commentateurs bonimenteurs, et en juge de paix l'image, image qui est, il ne faut pas le perdre de vue, le meilleur VIP et camelot pour l'économie et la tenue du "marché rugby".
    Bon finale de CE à venir, sera-ce une respiration bienvenue ou une énième bagarre de gros cubes ?????

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  39. Nini
    Confrontation de forts tonnages en vue à Twick, la différence se fera par la paire de demis dans la conduite du jeu, par les relances des deux arrières mais aussi par les remplaçants. Autant dire un jeu d'échecs qui rend fou.

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  40. Toulouse a rendu service à Bayonne en restant première du TOP 14. Bru est un ancien joueur remarquable de sa place de talonneur au Stade Toulousain, mais aussi en équipe de France. Capitaine puis entraîneur avec un esprit de ses études universitaires. Il est manager des avants , il leur parle . Il les assiste, demande conscience et confiance à chaque avant puis à tous les joueurs de Bayonne qui n'aiment pas Biarritz. Pau du Béarn, pays d'Henri IV, n'est pas aimé des cathares et encore moins de Gaston Phoebus. Les tarbais sont juste à la frontière de ces esprits de région et de construction de la France entre catholiques et protestants. Comment sauver Bayonne dans le classement du moment? La pensée de Toulouse: perdre un peu pour laisser La Rochelle encore derrière mais rêver de demain un peu fatiguée. Important d'être bien la semaine prochaine à Twickenham pour la 5ème étoile de la Coupe d'Europe de rugby. Toulouse n'aime pas Bordeaux, le problème est réglé en demi-finale sous la pluie. Maintenant ajuster l'équipe cathare-catholique et protestante et surtout son esprit pour gagner face à l'esprit de François 1er, catholique et ouvreur de la Renaissance. 
    Bru a dû remercier Lacroix-Mola toujours en relation avec René Bouscatel pour ne pas condamner le Pays Basque à la Pro D2.
    L'équipe de Pau, entraînée par l'excellent Sébastien Piqueronies va s'en sortir. Pau sait se diriger malgré les difficultés contrairement au Pyrénées, où Tarbes-Lourdes-Bagnères-de-Bigorre-Lannemezan ne s'entendent jamais depuis longtemps pour exister correctement. "Nous sommes dans ce département là dans une réserve indienne" révélation d'un ami en 1987 dans l'avion qui nous ramenait de Paris, il était dirigeant de Banque de France. Bonne fin de C1, Top 14 et Pro D2. J'ai regardé le golf pour mes études du moment et pas le rugby. 

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    1. Michel,

      Le comité Bigorre Armagnac, laissé en jachère par Lapasset et le félon occitan Doucet n'était qu'une zone tampon aux confluents de comités plus puissants économiquement parlant que furent Béarn Pays Basque, Agen Périgord et Midi Pyrénées. Comme du temps du pastel, l'argent faisait roi les banquiers en l'occurrence Toulouse et ses Capitouls. Aujourd'hui c'est Airbus et la métropole toulousaine qui règnent financièrement parlant, même si Montpellier conteste cette hérésie rose. Le rugby est devenue la poupée rose et la danseuse de la finance dont certains se plaisent, en bons marquis serviables,et pour cause, ça nourrit leurs portefeuilles, d'être les garants du jeu. A partir de là, joueurs, staffs et managers ne sont que des valets de bon aloi. Le jeu est source de perversités et de pouvoir et l'ovale ne fait plus exception à cette règle.

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  42. il faut vraiment rebaptiser ce top 14 par JC DECAUX CHALLENGE
    le rugby a tant evolue que ses interpretres ne sont que de vilains supports de reclame
    si l essence de jeu reste la meme le carburant a change
    beau final a2 encablures du poteau final le Stade francais casaque rose revenu du diable vau vert accelere tandis les casaques rouges et noires peinent a maintenir le sprint l ecurie lie de vin se contente de finir sams se soucier du spectacle le pur sang bibendumise semble bien engonce et devra cravacher ferme alors que le numero 17 casaque jaune et noir attend son heure pour tous les coiffer

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    1. Ouais, on est passé au gasoil, ça consomme moins de jeu😉

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  43. Allez, encore tout 1 plat. Serin signale une faute en tant que capitaine et qu'il aime parler aux arbitres. Et un arbitre qui dit tiens puisqu'on y est on va se faire 1 vidéo et on verra. Et qui vivra verra... Il advint ce qui ne fut pas vain au final. L'arbitre aurait très bien pu en rester là. Ah les médias, tjrs dans l'immédiat pour faire leur sauce. Et si ça avait été Kockott ?...😉y aurait il eu que codec ?🤣🤣🤣

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    1. D'accord avec toi.
      Un non-évènement.
      Ça fait belle lurette que les capitaines voire les joueurs signalent des fautes ou faits de jeu aux arbitres et que ceux-ci se tournent éventuellement vers l'arbitre vidéo pour vérifier la chose.
      Et en plus la faute était évidente, il n'y a que Vahaamahina lui-même pour la contester; en fait elle est là la vraie nouveauté: maintenant on peut contester le ballon à genoux et d'une seule main...

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  44. Finale CE donc, l'ami Lomagnol promet un jeu d'échecs à rendre fou, prévision ma foi très pertinente, et joli parallèle entre échecs et rugby, principes de jeu identiques, les pièces/joueurs sont prépositionnées, établissement de plans de jeu -moyen et long termes- élaborer une tactique et une stratégie propres à mettre l'adversaire échec et mat.
    Mais duquel saura le mieux arpenter sur l'arête du jeu les difficultés de la traversée par une diagonale du fou propre à tournebouler l'autre, les porteurs des couleurs des CAPITOULS ou ceux du drapeau blanc à croix bleue, les soldats du Capitole ou les corsaires du "petit rocher" ????
    Z'êtes bien vilains avec feu le comité Armagnac-Bigorre, en parler comme d'une anomalie insérée entre des territoires bien plus prestigieux c'est ignorer tout ce qu'il a apporté au jeu en matières d'innovations techniques et tactiques (Lourdes, Bagnères, Tarbes) et donné en joueurs dont la liste serait ici trop longue.
    Et puis penser que le rugby du plateau -Lannemezan? Castelnau-Magnoac ...- aurait des accointances avec l'école lourdaise ou la tradition tarbaise, non non non pas le même monde pas le même rugby, justement parce-que ce jeu est de territoires, du moins l'a été, les ersatz d'ententes et regroupements d'aujourd'hui donnant certainement dans les caveaux aux anciens nourris à l'adversité des envies de mêlées relevées !!!!!
    Ce qui est vrai dans ce que dit Tautor, c'est que ce rugby a été abandonné par ses instances, l'importance des clubs étant jugée à l'aune des puissances économiques locales, quantité négligeable fut-il déclaré et exécuté sans remords ni chagrin.
    Des départements dans lesquels d'aucuns pensent qu'ils sont une réserve indienne -peu flatteur pour nos amis Indiens-, l'en existe une palanquée sur notre territoire d'à nous, hexagone et ultra-marin inclus, et plutôt que de justement vouloir tout égaliser en arasant les particularités, me semble meilleur de cultiver les différences quand elles ne restent que prétextes à joutes et rivalités ludiques, expression de ses traditions, affirmation de son existence.
    Pour continuer le propos d'ALAN, espère seulement que ce n'est pas la photo finish sur la ligne d'arrivée, laser juge de paix, avec observations et jugement du vidéo-arbitre, qui décidera de l'issue de la confrontation.
    Episode Serin non évènement, oui, mais à ne pas traiter les non-évènements, ils se reproduisent à foison et installent de-facto des situations bancales propres à mécontenter tout le monde.
    Tiens, anecdote dominicale, promené Pilote, le digne héritier de feu Fagot, passé près de l'école du village, les ballons des récrés entassés dans un coin, z'allez pas me croire, tous RONDS, petits, gros, moyens, plastique, cuir, tous RONDS !!!!!!!!!!!! Pas un ovale même tout petit, rien, petit à la même école on roulait un cahier avec un élastique pour s'écorcher les genoux, on tirait au sort les ceux qui faisaient le CAB et les ceux les autres, quand l'école finissait on jouait les prolongations sur la place de l'église avec un gros ballon de cuir que je ne sais plus qui sortait d'un coin secret, après fallait dissimuler les genoux et les coudes parfois fripés, et c'était tout pareil pour les villages d'à-côté ............ Des ballons RONDS, z'y croyez, vous ??????

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  45. Tout fout l'camp, mon bon Monsieur !!

    (Et je te rejoins sur l'Armagnac-Bigorre, le Tautor a été un peu vite en besogne, en confondant l'importance du Périgord-Agenais façon Albert et le rugby bigourdan façon Prat et... Pipiou ! Dans l'histoire du rugby français, et sans faire offense à nos copains agenais, Lourdes (le grand Lourdes !), le Stado et Bagnères, c'est quand même pas rien...)

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    1. Lourdes oui une référence, Tarbes et Bagnères un miracle !😂🍷

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    2. Demande-leur un peu, aux Lourdais, si un miracle, ça n'aide pas un peu...

      (un jour je te raconterai le miracle de Bernadette revu et visité par la version de mon paternel...)

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    3. C'est bien sûr du second degré

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  46. Second degré, c'est vite dit mon ami, ah non faudrait trouver plus mieux, bon pas refaire la tirade de monsieur Cyrano non plus, mais second degré dès l'abord ça nous amène à quitter école primaire et école de rugby pour rejoindre collège lycée cadets et juniors, c'est aussi cher Tautor la brûlure au deuxième degré que tu infliges aux Armagnacois Bigourdans en les piquant dans leur épiderme en profondeur, enfin comme sans doute rien n'était prémédité dans tes propos, ce meurtre au second degré du rugby des vallées de là-haut je te le pardonne volontiers et t'absous de toute repentance, ce second degré ne m'ayant pas aveuglé au point de ne pas y voir ce sens beaucoup plus subtil que ta petite phrase anodine ne voudrait nous faire croire.
    Je me souviens, à Castelnau-Magnoac ou j'ai un temps officié sur les terres des Dupont, que les dimanches après-midi y'avait pas de second degré dans le contenu des réceptions des adversaires, et pour ces derniers pas trop de miracles non plus à attendre d'une sainte apparition !!!!!! Fallait tout prendre au premier degré, de la 1ère mêlée à la dernière touche, comme je n'en doute pas, étaient traités les visiteurs sur la verte prairie lomagnole !!!!!!!

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  47. Ah Nini
    Tu sais lire derrière les mots, me voilà rassuré, les Bigourdans sont des Pyrénéens comme moi et l'Armagnac c"est Charles de Batz, un Gascon, proche de la Lomagne, ou rien ne fait peur comme moi. La prairie lomagnole était soyeuse et avenante, bien arrosée et souple pour les plus rugueux 😉😂😂

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  48. Très "Rugby-Rural", notre Tautor!
    Certes longtemps une spécificité de chez nous, sauf a considérer que c'est depuis toujours l'Île de France qui produit les plus gros bataillons.
    Comme nous le prouve la diversité a l'international on en trouve partout des joueurs, dans les mines de la Rhondda, les universités de Cambridge et les banlieues de Capetown, encore heureux!
    Fô juste aller les chercher, par une politique fédérale, une stratégie.
    Le Rugby et les banlieues, ces deux la ont un sacré service à se rendre, j'en reste persuadé et si vous me trainez en justice pour hérésie, de Betsen à Bamba, j'ai un paquet de témoins !
    Et puis tiens, tant qu'on y est, savez vous ce qui manque à nos clubs amateurs pour faire bouillir la marmite ?
    Ben des sponsors, cette blague , ou des mécènes c'est pareil, mais surtout une politique fed...bon, ça va, on a compris!
    Allez Pilote

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    1. le rugby dans les banlieues ? Celles d'il y a 20 ans ou celles qui restent encore accessibles c'est à dire de moins en moins mon cher Janlou, leurs activités actuelles sont très éloignées du sport . MMA en tête, baston sous toutes ses formes, voilà ce qui a la cote auprès des djeuns et pas pour l'amour du sport ces clubs étant pour la plupart complètement phagocytés par le communautarisme .Tu peux lire plein d'articles sur ce problème préoccupant . De mon côté quand j'enseignais encore j'a vu monter l'amour de la lutte, de la boxe thaï et autres amusements chez mes élèves et le déclin des sports co quels qu'ils soient .

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    2. Ouais, quelques joueurs qui rebondissent haut, issus de la région parisienne, mais pas d'effets ricochet en province en règle générale. Pas de rugby en cités Drôme, en jachère et plutôt cités à comparaitre les zozos. Des occupations d'artifices, d'artificiers mais qui rapportent plus qu'un salaire légal.
      En Drôme-Ardèche le rugby rural rebondit très mal aussi, et les printemps sont durs. En amateurs il y a 6 clubs en F2, 4 clubs en F3, 2 en Honneur, 3 en Promotion d'Honneur et environ 35 en petites séries...
      1 club en proD2 qui redescend en F1 élite et 1 en F1. Autant dire que tu te tapes sur le ventre.
      Est ce le mistral qui disperse les instigations ou aspirations ?..._

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  49. Je tombe sur un article dans le Monde:
    -"La F.F.R. avalise l'inclusion des transgenres".
    Intéressant? Ou cela ne mérite même pas réflexion?

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    1. C'est intéressant, à mon avis, et d'une la FFR est première en ce domaine, et de deux surtout, elle prend ainsi le contre-pied de world-Rugby -au fier slogan "LE RUGBY POUR TOUS"- qui voici peu décidait de "restreindre l’accès au plus haut niveau, au nom de la sécurité et l’équité", ce qui vraiment n'était pas trop réfléchi.
      Bien aimé à ce sujet les commentaires de Serge Simon, je le sais peu goûté ici, disant en gros que notre sport se targue beaucoup des “valeurs du rugby”, et que cette décision met les actes en adéquation avec les paroles.
      Donc pas botter en touche pour se débarrasser du ballon, c'est toujours bien, NON ???????

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    2. Certes.
      Cependant mon esprit toujours taquin mais néanmoins arithmétique regarde ma main droite et je me dis que le nombre de doigts que j'y vois doit être à peu près le même que celui des transgenres qui souhaitent jouer au rugby chez les garçons après avoir joué chez les filles (ou inversement).
      Et qu'à tout prendre, il y aurait plus à travailler sur l'homophobie dans le sport en général (et donc le rugby), pour rester dans un sujet connexe mais qui doit toucher un nombre bien plus important de joueurs-joueuses, et donc relever de ces fameuses valeurs du rugby auxquelles Simon fait référence.

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    3. oui interessant, et pas facile pour se prononcer sur ça. Cela fait partie d'un petit bout qui s'ajoute à l'acceptation de la grande diversité du genre humain

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    4. l'inclusion se heurte à un problème matériel tout simple : le vestiaire . Où les installer ? Côté filles ou garçons ? Il faudra ouvrir un 3e vestiaire dédié ce qui posera des problèmes financiers . Expérience vécue dans mon lycée et je ne parle même pas des résistances ... le chemin est encore long à mon avis .

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    5. Tout cela me parait un peu délirant...Pas vraiment envie d'argumenter d'une part, pas non plus d'opposition sur ce sujet d'autre part. Juste le sentiment que le problème est pris à l'envers et que l'on cherche à faire tenir le triangle sur la pointe et non sur la base. Pour construire là dessus, c'est un peu dur! Quant aux problèmes matériels que tu soulèves, j'ai connu çà au Tennis de Table quand nous avons voulu faire passer les matches de D1 de six joueurs à quatre.

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  50. Hier soir, attendant l'heure du film choisi pour étirer la soirée, zappé sur les chaines et je suis tombé vraiment par hasard sur la fin de la rencontre de nationale Tarbes/Albi. Sais pas combien y'avait de joueurs avec de bons contrats sur la pelouse et si les encadrements touchent de bons émoluments, mais les uns comme les autres argent gaspillé si c'est pour jouer de telles rencontres, un niveau d'intelligence du jeu indigent, le pompon revenant aux Albigeois, qui avec tous les ballons et campant dans les 22 adverses, se trouvaient démunis dès lors qu'il fallait en faire quelque chose de cet objet ovale non identifié.
    Et c'est la nationale, la saison prochaine on aura en plus une natonale.2, un peu comme nos cousins du ballon rond, on crée des échelons entre le pro et l'amateur, couleurs pastels, qui ne servent qu'à nourrir artificiellement une économie sans grand intérêt sportif.
    Je me répète, mais aller voir les rencontres des séries territoriales de nos ligues s'avère de plus en plus bien plus intéressant.

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    1. Il est gentil, le Barry: après avoir eu des mots avec Tautor qu'avait osé égratigner le rugby bigourdan, voilà-t-y pas que 3 posts plus loin il nous explique que le Stado (et les Albigeois), en gros c'est des manches qui savent pas aligner 3 passes à un canard, un "niveau d'intelligence du jeu indigent", de l'"argent gaspillé", etc, etc...
      Hérésie ! (comme on dit à Albi)
      Mais si tu veux une générale, Barry, faut le dire de suite, on perdra moins de temps que le visionnage d'un essai au ralenti par un référé pointilleux et presbyte de surcroît.

      Bon, je sais, c'était pas beau.
      Et en plus, les joueurs n'ont même pas eu l'élégance d'en distribuer quelques-unes pour réveiller l'amateur assoupi (tout juste une giflette entre ailiers qui n'a valu qu'une remontrance de l'arbitre -même pas un carton, tout se perd-.
      Bref, à défaut d'accéder au plus haut-niveau de ce rugby des villages que le monde entier nous envie (et dont l'apothéose fut un mythique Brive-Tulle 1980 que la Corrèze rugbystique garde en mémoire à jamais), les montagnards sont las.

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  51. Les banlieues, et la Parisienne en premier, gros réservoir de joueurs d'une grande richesse, que oui, après comme dit JAN LOU « Fô juste aller les chercher, par une politique fédérale, une stratégie ». Bien sûr pas si facile, mais quasiment tous les clubs IDF ont une palette très étendue de recherche de recrutement, notamment par des actions dans les écoles primaires et l'organisation de journées découvertes au sein des clubs; et ça marche, ne serait-ce un bémol, qui est le peu d'intérêt du corps enseignant pour cette activité, leur faible investissement pour ce qu'ils apparentent à une joyeuse récréation un peu farfelue, et devant laquelle ils restent comme deux ronds de flanc en se demandant bien ce que ce joyeux bobinard apportera à leur docte mission.
    Pourtant, partout où il y un réel investissement des enseignants, ça fonctionne plutôt bien, le lien école-club se tisse naturellement, l'activité rugby n'est pas perçue par les gamins comme un échappatoire à la chape de la classe mais comme un prolongement sur le terrain de ce qu'ils apprennent sur les bancs en matière de vie en société, de règles à respecter, de respect de l'autre, du besoin du groupe.
    Il y a un vrai délitement du corps enseignant du primaire, en général, dans leur investissement dans les domaines hors-école, que ce soit dans le sport ou les associations les plus diverses. Sans remonter à la préhistoire, il n'y pas si longtemps, les éducateurs des EDR étaient composés en majorité d'instituteurs, quand on regarde les histoires des clubs de partout en France, on constate qu'ils ont bien souvent été créés par des instituteurs, qui prolongeaient sur les prés l'éducation à la vie de leur petite bande de gamins, de leurs petites classes.
    Perso, dans les clubs fréquentés depuis l'enfance jusqu'au début des années 90, les EDR étaient animées par des instit's, et c'était vraiment bien car s'alliaient naturellement la pédagogie et la technique, quand je regarde le parcours des gosses qui passaient dans cette formation, pas si mal !!!!!
    Alors pour reprendre la banlieue, y'a là d'la matière, pas ignorer les problèmes de ces lieux de vie où cette dernière est dure souvent, pesante, parfois retenante et anti-émancipation, qu'elle soit sportive ou autre, mais là où les clubs et l'enseignement tirent dans le même sens ça marche, bien sûr pas de stratégie fédérale là-dedans, c'est la débrouille plus mieux de celui-ci, le volontarisme plus grand de celui-là, le président plus intelligent, l'enseignant plus engagé, avoir une politique fédérale en la matière, ça n'existe que dans les discours, distribuer des ballons ou des petits trucs c'est pas difficile, aller sur les terrains avec les messages et les attitudes qui vont avec, bien plus ardu.

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  52. Et c'est pas fini ..... Suite et FIN
    Vous savez que me gonfle souvent la référence NZ, pourtant évident que sa réussite tient en grande partie à son caractère universel enseigné dans les écoles primaires où filles et garçons jouent tous au rugby à toucher, les gosses développent ainsi à la fois une technique individuelle mais aussi, plus vaste, la vision d'un jeu.
    Tiens, Graham Henry, vous connaissez, il était instituteur le gars, sans doute autre chose qu'un hasard, non ????
    Pourquoi le rugby français serait plus con que les autres ??? A des moments divers, dans les Landes, en Hautes-Pyrénées, dans l'Héraut ou en Haute-Garonne, notre rugby s'est montré avant-gardiste, vif, puissant, rapide, malin, robuste, intelligent, résistant, à tous ces pics le monde enseignant était grandement et dignement représenté sur le pré, un hasard ???
    Pourtant en France beaucoup de fédérations ont choisi ce passage par l'enseignement primaire pour mettre en oeuvre une vraie politique de développement, et ça ne marche pas trop mal si l'on regarde le hand, le judo, l'escrime par ex.
    Voilà voilà, oups j'ai débordé du sujet, là, bon z'êtes habitués, un hasard ????
    Allez la banlieue …... de Brive !!!!!!

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    1. Perso, jamais trop vu d'instits en EDR. Des curés peut-être, mais il y a longtemps🤣...

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  53. Et c'est fini pour aujourd'hui Madame et Pilote s'impatientent !!!!!!
    A bientôt de vous lire pour voir ce que vous pensez de tout ça.

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  54. Sur le sujet, un livre conseillé par André Buonomo par l'intermédiaire de Richard dans un "Comme Fou" d'il y a quelques mois.
    Je l'ai acheté et lu.
    Il s'appelle:
    "Rugby au cœur. Les Braqueboys". De Serge Collinet; Editions Passiflore; 331 pages et 22,00 euros.
    C'est le "Comme Fou" du dimanche 7 février et il s'intitule:
    "L'ouvrage à cœur".

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    1. Celui de son frère Yvan, "Les mains de Dieu", présenté sur le dernier "Comme fou", me parait plus intéressant. Mais c'est un roman fiction.

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    2. Donc pas le sujet des banlieues je suppose.
      Par contre une nouvelle, "Chez ouam", si je me souviens bien (et peut-être d'autres), dans le livre de nouvelles de Benoît Jeantet: "Short Stories" c/° atlantica ; 106 pages; 16 euros.

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  55. Et oui, pour Gariguette et les anciens comme moi, décès de Jean de Gregorio. Quelques souvenirs, çà c'est sûr.

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    1. A preuve du contraire un de ses frères, Bernard, avait entrainé le Valence Sportif de 69 à 71. J'avais joué en minimes avec son fils Gilles parti ensuite à Romans où il avait joué plus tard en équipe fanion, comme on disait à l'époque...

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    2. Je me souviens surtout de lui dans son bar le Londres mon QG de lycéenne juste à côté du lycée Champollion ... j'y faisais mes dissertations ! C'était bruyant et très vivant; ça causait rugby ça rigolait beaucoup . Jamais pu travailler dans le silence après ça ... le brouhaha amical du Londres me suit encore . Je comprends la tristesse des anciens du club c'était un grand, un bon un vrai seigneur .

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  56. Nicolas de Gregorio (neveu?) champion de France avec La Voulte. Et international junior en 1964 avec, excusez du peu, Richard Astre/Jean-Pierre Romeu à la charnière. Je vous épargne les autres joueurs...

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  57. Pipiou, André, j'envie votre sens de la syntaxe et des raccourcis, la pertinence de vos commentaires et le fait qu'ils ouvrent toujours des chemins intéressants sans jamais fermer le jeu, avec cette qualité d'utiliser 3 mots là où il m'en faut 30 !!!!!!.
    De plus, vous avez la bonté de me lire et de répondre avec humour et justesse, en pardonnant les excès -souvent volontaires, parfois pas-, sans jamais demander la vidéo ou me renvoyer à 10 lignes, je vous en sais gré et voulais vous le dire avant qu'un excès de trop ne vous fasse sortir le carton rouge de l'infâmie.
    Bon, pas de vacances à Tarbes ou Albi cette saison, pas prévu non plus à Castres, me reste plus qu'à planter la tente familiale au beau milieu d'Amédée, j'y cours !!!!p
    ps: Brive / Tulle en 1980, pas du rugby, un folklore local avec ses traditions, chacune plus bête qu'une autre, et des gladiateurs venus s'en mettre une bonne devant le bon peuple de Corrèze, préfecture contre sous-préfecture, les enfants des écoles, tous amenés par leurs papas pour une formation accélérée, n'auraient raté ça pour rien au monde !!!!!!!
    Allez les banlieues

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  58. Tiens la banlieue, Mohammed Haouas,
    un exemple à suivre, issu d'un quartier populaire "le Petit Bard", passage à la maison d'arrêt, 5 ans sous contrôle judiciaire, le rugby l'a remis sur la ligne droite en attendant son jugement éternellement repoussé. Par contre, en banlieue loumagnole, rien, des champs à perte de vue, de l'ail à ramasser à la main, des copains de maternelle, une école de rugby à l'ancienne, du maïs comme grain à moudre mais pas d'internationaux en devenir comme au MHR. Ah! la syntaxe, c'est dépassé, c'est has been, par contre l'humour ça se cultive grave du côté de la Gimone. Bon, le problème pas de mec enseignant comme Marceau Ambal, André Béquié ... des institutrices surement l'avenir du XV féminin. Pour le transgenre, je pencherais sur Pipiou et sur l'homophobie masquée.
    Trêve de plaisanteries tautoriennes, le sacre en fin de semaine, le Graal cinq étoiles à venir ou la première étoile de la tour de La Lanterne quels sont les faiblesses de chaque équipe ?
    Nini pas trop long, Pipiou pas trop court, André pas de limonade et Georges sors nous la pistache des coteaux, histoire de rire 😂😂💉🏈

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  59. Allez, je donne mon avis bien que pas invité par Tautor...🤣🤣🤣🤣🤣
    Cette finale de cup reste ma cup of tea forcément par le fait de la présence de 2 clubs français, qui tire par le haut un jeu où "ça tape fort" comme se plaisent à glousser certains journalistes TV qu'on nommera pas...
    A eux de prouver que'ils sont bien le terreau du renouveau de l'EDF et que leur style reste bien celui du moment.
    ST reste favori et se prépare discrètement à cette consécration en basculant la pression sur LR, jouant les agnelets et sur le fait de la forme rochelaise, leur euphorie du moment, la force de leur pack autour de Skelton. NTM/Dupont pas joués de 15 j. Chacun sa gestion des RH. Celle du Mola a payé globalement jusqu'à présent. Les blessés du ST... Pas Marchand mais son frère et surtout Mauvaka bien en ce moment. Mais avec la meilleure charnière du monde et ça passera par là... Bon en flanker un Cros oui, mais de l'autre un Flament, un Youyoute sur le banc pour le peps du jeu. J'aime moins Elstad et cie. Derrière, Aki le meilleur des centres sur le terrain avec ki ? A voir... C'est le petit hic.
    Ramos à l'arrière.
    Chez les rochelais pour bien sentir l'air marin, devant la force c'est Skelton et Vito qui devra présenter son meilleur visage avec Gourdon. Leur charnière est plus faible. Dulin à la relance bien sûr. Une ligne d'attaque correcte. Pour moi, avantage Toulouse avec l'expérience de la gestion de ces moments là. Ils seront là. Bon pas de cum des banlieues...

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    1. Tout le monde parle de l expérience supérieure de Toulouse: Gibbes en est a sa 5° finale dont 4 gagnées avec le Leisnter et O'Gara en a vécu pas mal avec le Munster :je ne me fais aucun souci la dessus... pas plus que sur les étoiles qui manqueraient à Toulouse :je parle des joueurs absents pas de Poitrenaud. Bernard Landais et Rochelais

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    2. Les faiblesses de chaque équipe ? Hébin y'en a pas trop.
      je vois surtout 2 équipes solides partout, et aussi joueuses l'une que l'autre.
      Comme pour tous les matchs de haut-niveau entre équipes de qualité égale, la différence se fera, peut-être, sur le détail auquel sera sensible l'arbitre à un moment et pour une équipe, et pas à un autre pour la seconde. Je me trompe peut-être, mais je ne vois pas un score fleuve.
      Zack Holmes étant très incertain, on parle ici de faire monter Ramos en 10 et descendre Ntamack au centre, avec Médard à l'arrière. On a connu pire comme chamboulement d'équipe.

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  60. Franchement vous m'agacez avec votre image romantique des banlieues où qu'on n'attend que le rugby pour que les loups redeviennent des agneaux ! Des mecs nés la Kalach en main qui reviendront dans le bercail il y en aura bien sûr mais pas des masses . Ils n'en veulent pas de vos valeurs ils ont les leurs bien plus prégnantes que vous ne le pensez . Bon j'arrête parce que ce sujet m'énerve .

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    1. Je valide Gariguette. Le nerf de la guerre dans toutes les cités ce n'est pas le rugby c'est la drogue et toutes ses dérives même si du social de qualité est réalisé avec des moyens dérisoires mais bien trop peu par rapport aux autres fléaux.

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    2. Sans verser dans l'angélisme, on peut aussi être "énervé" par un discours médiatique présentant systématiquement et depuis longtemps toutes les banlieues (les "quartiers, comme qu'ils disent) comme des coupe-gorges où les gangs de dealers font seuls la loi et le communautarisme omniprésent.

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    3. On en est quand même pas très loin. Je parle que de Fontbarlettes à Valence et la Monnaie à Romans où on voit ce qu'ils s'y passe et les "incidents", fréquents en ce moment.

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    4. Angélisme ?? Vous rigolez ou quoi ? Pas une soirée sans tirs de mortiers à Grenoble et sinon ce sont des feux d'artifice pour fêter le 1er million gagné avec la drogue ... Bah ... on peut voir ça comme des quartiers festifs en effet !!

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  61. Bon, court court, promis Tautor.
    Donc, les banlieues, un dictionnaire d'idées reçues, non ??? La drogue les trafics les kalach ...... Certes, mais sont quand-même sur le bon chemin regardez sont tous en tenue de sport, déjà près pour le ballon (sic) simplement leur indiquer à la sortie du dernier bloc le chemin du stade plutôt que l'impasse de la zonzon !!!!! Remarquez les stades maintenant sont ceinturés clôturés chaînés encore mieux qu'une zonzon, alors pas facile .....

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  62. Ah Barry, jamais à court, hein ?

    (un dictionnaire ? tu parles: une encyclopédie, oui)

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  63. Je souhaitais parler des banlieues au sens large, disons les zones urbanisées,et j'aurais pu rajouter les régions peu concernées par l'Ovale.

    Pour regretter que forts de notre fameuse différence, de nos sacro saintes valeurs , des gros pardessus et des jolis escarpins brillants de nos zélus territoriaux, nous ayons laissé en jachère la moitié , bon poids , du territoire depuis des décennies.

    Et pas initier un débat sociologique, même si tout cela est intimement lié .
    Bref on a que ce qu'on mérite et si en effet tout commence à l'école, pourquoi n'est on plus présents?
    Allez Chevreuse

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  64. JOUTE DES STADES
    L un au stade avance
    L autre au stade des recherches
    A ce stade de la competition(la pelouse sera verte)
    Cher usite cliche On reste au stade des suppositions
    Depasse un certain stade
    On revientaux stad istiques
    Le stade Cathare face
    au stade Protestant
    En un stade Anglican
    Quant aux banlieux a evangeliser
    Cela requiert un autre stade

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  65. Coup de fil :
    "Tu es vieux, tu n'es pas Jiff, on va te licencier. Nous avons besoin de piliers pour l'an prochain, on a signé Census Johnston et on lui a donné ton contrat. Nous allons inventer une faute grave pour te mettre dehors ou alors, tu peux accepter une indemnité de 30 % et partir. Si tu veux aller au tribunal, j'espère que tu as assez d'argent pour faire vivre ta femme, tes enfants et payer ton loyer parce qu'il faut deux ans avant d'être indemnisé par la justice. Nous ne te voulons pas de retour pour la pré-saison. '' Voilà comment j'ai été traité après avoir gagné un titre. J'avais 34 ans, je n'étais pas Jiff et il était trop tard pour retrouver un club. J'ai fini ma carrière ainsi. ''
    C'est un grand, un très grand joueur qui s' exprime, même si l'affaire eût été tout aussi minable avec un autre.
    Allez, au fait, le minable c'est Tayeb, prez de Bayonne

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