lundi 25 octobre 2021

Faire équipe

Dans un peu moins d'un mois, samedi 20 novembre, très exactement, le XV de France lancera officieusement au Stade de France son programme de vol vers le trophée Webb-Ellis par un test-match, dans toute l'acception du terme, face aux All Blacks, lesquels Néo-Zélandais seront ses adversaires en match de poule et pas n'importe lequel puisqu'il s'agira du match d'ouverture du Mondial 2023. On fait difficilement plus symbolique que cette rencontre. Du coup, surgira l'occasion de baliser un territoire, de marquer les esprits, de prendre un avantage psychologique.

En attendant cet événement, l'heure est aux conjectures, et autant la composition du paquet d'avants tricolore ne suscite pas vraiment d'émoi, ni d'interrogations - sans doute parce qu'aucun des postulants ne semble se hisser nettement au-dessus de sa concurrence -, autant la perspective d'aligner prochainement une charnière et une ligne de trois-quarts à la lumière des performances des uns et des autres entrevue durant les récentes journées de Top 14,  réveille autant la raison de connaisseurs que la passion des observateurs.

En échangeant avec l'ancien demi de mêlée et ouvreur tricolore Jean-Louis Bérot, m'est venue l'idée de cette chronique sur la polyvalence, concept développé par René Deleplace dès les années cinquante, mis en pratique au Stade Toulousain depuis le début des années quatre-vingt, et maintenu depuis avec la réussite que l'on sait. Polyvalence des rôles quel que soit le numéro du maillot, la situation de jeu déterminant l'attitude et le geste technique adapté.

Ainsi, avec Antoine Dupont, Matthieu Jalibert, Romain Ntamack, Gaël Fickou, Damian Penaud, Thomas Ramos et Romain Buros, le XV de France dispose de joueurs aux multiples facettes, susceptibles d'évoluer à deux voire trois postes différents : la mêlée et l'ouverture (Dupont), l'ouverture et le centre (Ntamack), l'ouverture et l'arrière (Jalibert, Ramos), le centre et l'aile (Fickou, Penaud), l'aile et l'arrière (Buros)... De quoi varier les plaisirs à l'infini.

J'imaginais un XV de France polymorphe modifiant sa composition en cours de match en intervertissant la position des sept titulaires, du 9 au 15... Ainsi pourraient alterner les ouvreurs (Ntamack, Jalibert, Ramos), les centres (Fickou, Penaud, Ntamack), les ailiers (Buros, Penaud, Fickou) et les arrières (Jalibert, Ramos, Buros) selon la phase de conquête et l'occupation du terrain, et surtout dans l'urgence maîtrisée du mouvement en fonction des besoins, les options tactiques restant ouvertes et libres d'interprétation.

En 1968, lassés de subir en Nouvelle-Zélande l'indigence de leurs sélectionneurs-managers, les internationaux français décidèrent de composer eux-mêmes les lignes arrière avant d'affronter les All Blacks à Auckland, pour le troisième et dernier test-match. Il y avait depuis deux ans débats endiablés au sujet du poste, double, de trois-quarts centre, et puisque la France alignait pléthore de talents avec Claude Dourthe, Jean-Pierre Lux, Jean Trillo et Jo Maso, les intéressés eux-mêmes choisirent de n'exclure personne. 

C'est ainsi que Jean-Louis Bérot, ouvreur au Stade Toulousain, monta à la mêlée. Jo Maso occupant le poste d'ouvreur. Claude Dourthe et Jean Trillo furent associés au centre, tandis que Jean-Pierre Lux, le plus rapide de tous, glissait à l'aile gauche. Jean-Marie Bonal et Pierre Villepreux complétaient le dispositif. La France inscrivit trois essais aux All Blacks qui n'en marquèrent que deux, mais subirent a loi de Murphy, du nom de cet arbitre néo-zélandais qui leur refusa un quatrième essai parfaitement valable, enfouissant ce XV de France sous une avalanche de pénalités. Le New Zeland Herald titra : "La France a gagné les coeurs." Certes, mais elle avait perdu le match.

Mais toutes les forces vives du rugby français tourné vers l'attaque avaient été convoquées, ce jour-là et les acteurs de cette fête des sens n'ont jamais cessé d'en parler depuis, partageant toujours aujourd'hui une émotion intacte dès qu'il s'agit d'évoquer cette tournée au pays du long nuage blanc. Revenant à la perspective d'aligner cet automne une belle génération attaquants, Jean-Louis Bérot me faisait part d'une notion dont on parle peu mais qui pour lui est essentielle, à savoir celle d'équipier, celui qui fait équipe, qui s'associe, se lie, prend plaisir à partager, à vivre sa passion avec les autres. Romain Ntamack, Matthieu Jalibert et Damian Penaud en feront leur miel car sans ce prérequis, le talent n'est peu de chose.

Au plaisir de vous retrouver : pour la sortie en librairie de Jeux de lignes (éditions Privat), nous sommes invités, Benoit Jeantet et moi, à participer à une table ronde, dimanche 7 novembre à 14 h 30 (salle l'Ouvroir), dans le cadre de la Foire du Livre de Brive, sur le thème "Littérature et sports".

65 commentaires:

  1. ... comme quoi, l'histoire se répète !....le talent au service de l'équipe .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et parfois, dans le cas de génie, l'équipe au service du talent...

      Supprimer
  2. Au delà de l’intérêt purement stratégique, cette polyvalence assumée est également un facteur de cohésion psychologique pour l’équipe d’où l’intérêt également à avoir des 2e et 3e lignes polyvalents

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello Philippe...
      Et on peut aussi parler des piliers qui évoluent parfois talonneur, voire l'inverse (quand ils sont très solides). En fait, on voit bien que cette évolution ne date pas d'aujourd'hui : des joueurs comme René Biènes (pilier et troisième-ligne), Yachvili (père, talonneur, troisième-ligne, demi de mêlée), Michel Lasserre (pilier et deuxième-ligne), et même Walter (il a joué une fois pilier lors d'une tournée en Afrique du Sud sur un match de semaine, titularisation sans lendemain...).

      Supprimer
  3. Bonjour,
    Je plussoie et comment aux propos de Richard, je vois cependant des obstacles majeurs à la mise en place d'un système de cette sorte, à commencer par notre championnat son organisation et les schémas tactiques privilégiés par tous pour, au-delà des titres et du sportif proprement dit, arriver au seul but qui vaille : la qualif ou le maintien seules sources de rentrées financières conséquentes pour continuer de recruter plus grand plus fort plus vite et toujours ainsi rester en haut et assis sur un bon matelas.
    Les objectifs sportifs sont ainsi naturellement réduits en ambitions de jeu, les staffs choisis sont continuellement sur la sellette, 2 mauvais résultats de suite et te voilà déjà avec la moitié du billet de départ dans les crampons.
    De plus notre championnat est à plusieurs vitesses, à plusieurs hauteurs de trésorerie devrais-je dire, exemple le ST avec un recrutement XXL qui pioche sans vergogne, à coups de planche à billet, dans tous les espoirs de l'hexagone et pèche aussi plus loin selon ses intérêts, et quelques autres -UBB, LR ...- qui ne disputent pas le même championnat que l'autre moitié du tableau, ça ne favorise pas la polyvalence le plaisir le mélange, hein. Je n'entends pas beaucoup les joueurs pro parler du jeu qu'ils pratiquent, tous bons employés du mois au service de leur entreprise.
    1968 autre époque, le rugby pro aujourd'hui est captif de trop de paramètres pour espérer seulement respirer à travers 15 gus sur le pré, la dimension économique du monstre que l'on a construit trop forte, il nous restera quelques fulgurances épisodiques genre Dupont, que l'on admire d'autant plus qu'il nous rappelle nos monstres sacrés comme G.Edwards du temps où le rugby restait encore un jeu.
    Mais fulgurances rangées chacun rentre dans le rang, la polyvalence ça restera un bon outil dans les séances d'entrainement, entre skills et skills, pour s'amuser un chouïa mais pas trop, juste y goûter et revenir au prosaïque.
    Hier start-up Sarlat et son armée d'informaticiens venus du Pacifique en charter, a atomisé sa victime hebdomadaire, à suivre.
    CAB en-dessous de tout contre BO, toutefois illustration de ce jeu à plusieurs niveaux regroupés dans un seul championnat, 3 blessés et 3 convalescents tu bricoles avec ce qui te reste comme un vulgaire entraîneur de série territoriale, et la polyvalence éventuelle de celui-ci ou celui-là, et bien juste bonne à colmater les trous, rustines éphémères qui collent pas toujours bien.
    Allez, faire équipe, joli projet, heu c'est quoi l'équipe, coach ?????

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Barry,
      je pense que la polyvalence au départ de l'action, lors du premier temps de jeu, est difficile à mettre en action dans un club qui dispute le Championnat (à cause de l'hétérogeneité des talents). Mais en équipe de France, ça doit être plus facile compte-tenu de la sélection des meilleurs.

      Supprimer
  4. La polyvalence, oui, mais il faut effectivement qu'elle soit assumée et pas que par politesse vis à vis de la coacherie. Faut que les joueurs le sentent pour faire correctly équipe. Et qu'ils y trouvent leurs propres repères autant que ceux avec les autres. Il y a une différence entre ceux à même de s'adapter techniquement au poste et ceux qui le sont aussi à travers le jeu. Pas pour une polie val danse. Des gars comme Sinzelle ou Retière sont de vrais polyvalents.
    Sur des postes 9/10, les expériences laisse la salive tomber dans l'assiette. Michalak, Doussain, Serin, ils sont arrivés à s'égarer. Pour le bien de l'équipe ou alternative pour l'entraineur ?... D'autant plus que par le passé aussi, la polyvalence a eu bon dos pour satisfaire les embarras du choix ou égos des uns et des autres. Confusion ou déconfiture des esprits parfois aussi.
    Les joueurs doivent s'y retrouver autant sur le gazon que celui de l'esprit, sinon dans les ruches le miel peut être fade en finalité.
    Pas oublier que pour faire du bon vin, au delà de la bonne vigne il faut un bon vigneron, comme l'apiculteur pour le miel. Allez les fourmis, au travail....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Allez, on reste ouvert...
      VRDR reste en forme pour l'instant en Élite F1, prochain obstacle Soyaux Angoulême, l'autre ex pensionnaire Pro D2.

      Supprimer
    2. Ce qui me gêne, c'est que nous avons une association Jalibert-Ntamack qui pénalise l'ouvreur Toulousain. Mais vu la blessure de Vakatawa et comme jai l'impression que la paire Fickou-Penaud n'est pas un véritable option (je peux me planter) dans l'esprit des sélectionneurs, on va vers une compo à la NZ, avec deux cinq-huitièmes.

      Supprimer
  5. Polyvalence et capitanat même combat qui fait couler l'encre (l'ancre ?).
    Urios avec sa langue qui traine par terre me gave un peu mais je suis assez d'accord avec lui dans la succession provisoire d'Ollivon qui déjà devra aussi revenir au meilleur niveau. Jelonch a déjà apporté réponse lors de la tournée estivale. Pas certain que Dupont à son poste reste aussi bon et efficace dans le jeu avec ce poid même si ça se supporte. Déjà qu'on le pense aussi en 10. Ç'est pas à la performance dans le jeu que se juge 1 capitaine, même si ça joue quand même.
    Aldritt semble bien aussi. Et laisser Fickou tranquille aussi, avec ces histoires de polyambivalence, centre/ailier, comme d'autres.
    Mais faut bien trouver des sujets pour vendre Ricard et Kro.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne vois pas le rapport entre polyvalence et capitanat d'un côté et Ricard et Kro de l'autre. Ils jouent dans quel club ?

      Supprimer

  6. Arrive Novembre et je reverdis, là ou les feuilles se teintent d’or et d’ocre. C’est à contre saison mais dans le bordel climatique actuel, c’est de bon ton.
    voici donc que l’équipe de France reprend ses droits.
    De fait, c’est la saison ou je suis pour le parisianisme, le bordelisme ou le Lyonnisme, même le Castrisme même s’il a pris une belle bordée de Liberté de Je(ux) ce week-end dans le plus pur esprit démocratique, cette fin d’hibernation correspond au retour de la Franci au centre de l Attention

    et c’est donc dans l’air du temps de scruter, scanner toutes les informations du moment et d’essayer d’en tirer la quinte essence sur qui va jouer. Abondance de bien ne nuit jamais parait-il. Et bien pour une fois on est bien embêtés.Vient donc l’instant de la polyvalence qui reprend des lettres de noblesse déjà usitée
    Mais que cherche-t-on a exprimer derrière ce mot ? Mon avis est qu’on cible un brin de polymathie rugbystique, une capacité a s’exprimer dans différentes disciplines/postes avec Excellence. Pour aller de la Terre à la Lune d’ici 2023,est ce la voie imposée ?
    Si pendant un temps, la polyvalence a pu paraître comme un boulet, pouvait-on y lire un manque peut-être d’altruisme? Vouloir exceller dans une discipline, c’est chercher à la comprendre dans toutes ses dimensions ? Et quand on se met dans les mocassins d’un autre, on a plus de faciliter à le comprendre.
    La polyvalence n’avait donc pas bonne presse. Après tout, il faut comprendre les joueurs, ils ont tous envie de jouer le plus longtemps possible. Mais aujourd’hui, avec la débauche d’énergie que cela demande, le choix ne se fait plus uniquement sur le talent plus que pur mais aussi sur l’aptitude a tenir les 80 minutes, à rester lucide dans ses décisions, le tout au service de la cohésion du groupe. Rare sont les surhommes. On me dit qu’il y aurait quelques spécimens ces temps-ci, capable de. Quoi qu’il en soit, il y a un staff qui semble avoir les idées claires et pour qui la polymathie parait un atout plus qu’un fourre tout bouche trou au cas où quelqu’un se blesse.
    Mais dans ce cas, que doit on dire de ce que nous balance le staff comme info/intox dans la presse. Car si je pousse le bouchon, très très très très loin, je finis avec une propulsion arrière, Baptiste Couilloud est entré à la mêlée, Antoine Dupont est à l’ouverture, Romain ntamack reste au centre, D. Penaud est repassé au Centre, Jalibert a glissé à l’arrière, ou S. Macalou est à l’aile (oui oui, ils l’ont balancé cet hameçon là aussi) Et Thomas Ramos ou Romain Buros attendent leur heure sur le banc (là c’est l’exception bouche trou qui confirmerait la règle). Attention à la tenue de route ceci dit, une propulsion arrière trop puissante mal maitrisée et on finit dans le fossé.
    Après, il reste que la vraie maîtrise se travaille dans la répétition de la discipline préférée. Donc cette polyvalence individuelle servira t elle ou desservira t elle le bien commun ? Ou alors, la stratégie d’équipe, l’imprévisibilité tactique est la cible cherchée, la vraie excellence s apputant sur des talents individuelle deja suffisamment developpé. C’est un équilibre fin en tous les cas ou l’on doit maîtriser la technique mais aussi les égos. Et là, j’espère que l’objectif recherchés et les moyens pour els atteindre sont assez clairs pour tout le monde.
    Au final , Il n’y a donc bien que la première ligne qui est tranquille dans tout çà, de par son exotisme, et qui sait qu’la 50ème minute elle va sortir, pour peut être éventuellement jouer les 20 dernières minutes (de la 80ème à 100ème). Finalement, si l’on souhaite être tranquille, aujourd’hui, être première ligne, c’est la hype du moment.
    Bref,patience, d’ici au 6 novembre qui livrera une première vérité qui ne sera pas forcément celle du 20 novembre. La seule certitude, c’est que cet automne, j’abonde à l’introduction, il faut tout rafler, histoire de montrer qui c’est Raoul

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. je suis pour le parisianisme, le bordelisme ou le Lyonnisme, même le Castrisme. L'important c'est d'être opportuniste.
      Cela dit, en sport tout du moins
      et rugby en particulier, tu es souvent meilleur à 1 poste plus qu'un autre. Rares sont ceux qui excellent à différentes places, j'entends qui performent, puisque c'est ce qu'on demande malgré tout en finalité. Souvent ils ne sont pas forcément les meilleurs sur 1 poste mais s'y conduisent bien.
      Sans parler que d'un coach à 1 autre on ne voit pas tjrs l'évolution du joueur sur le même poste...
      En cas pléthore sur des postes, j'aime bien l'idée de cette "autogestion" soixante-huitarde des joueurs.

      Supprimer
    2. Hello Olivier79,
      un beau et long commentaire, ma foi. Presque une chronique bis. Tu aurais dû lui trouver un titre ;-)

      Supprimer
  7. Pour info, Côté Ouvert, lancé en juin 2016 pour sa nouvelle version, a dépassé le million de vues... Ca s'arrose.

    RépondreSupprimer
  8. On veut le nom du millionième, allez c'est sa tournée !!!!!
    Brive le 7 prochain, manquerai pas ça.
    Dupont capitaine, voit pas bien ce que ça va apporter à l'équipe et au joueur, pas loin de penser que ce serait bien de laisser son instinct continuer à nous enchanter plutôt que de le corseter -inévitablement- avec ces responsabilités. Le joueur nous enchante, le galon en plus ne va pas lui donner d'autres qualités, l'effet contraire même possible, de plus dire que de toute façon dans l'EDF y'aurait que des capitaines compte tenu du niveau des joueurs, je pense que c'est une grosse erreur, bon voire très bon joueur ça fait pas forcément un leader, un exemple sans doute, après c'est la personnalité qui parle.
    Bon, après, Dupont le connait pas plus que ça, juste de derrière les talenquères ou les écrans, mais j'aime tellement ce joueur que je n'arrive pas à voir le plus que le capitanat pourrait lui donner, encore une fois j'ai surtout peur du moins.
    L'autogestion soixante-huitarde, c'est dans les livres d'histoire, aujourd'hui sont bien élevés les joueurs, signent en bas à droite des contrats dont le montant n'incite guère à donner des coups de canifs dedans !!!!!!!!!!!!!!!
    Hé, la polyvalence, l'a du bon parfois, abonné aux lignes arrières et un peu grand j'ai bien aimé quelque temps tâter de la 3ème ligne, et, alors plus rapproché des gros par le fait, qu'est-ce que j'étais content d'avoir les centimètres, z'auraient pu avoir l'idée saugrenue de m'essayer au talon sans ça, horreur !!!!!!!!!!!!
    Le premier qui dit que l'ai raté le meilleur carton rouge !!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Allez les grands

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alors on se verra à Brive... J'y serai dès vendredi midi.

      Supprimer
  9. il me semble que pour N tamack jouer au centre ne represente aucun probleme le talent parle alors que JALABERT aura des difficultes a changer de poste
    La polyvalence est l emanation de la classe DUBROCA aussi fort au talonnage que pilier
    au sujet du capitanat quelle deception pour JELONCH sublime l ete passe et vite degrade aux premisses de l automne
    DUPONT etant le phare de l equipe ce brassard l encombrera plus a son rayonnement

    RépondreSupprimer
  10. Polyvalence encore, et histoire aussi, la grande hein, un bon exemple : notre Amédée pilier voltigeur transformé un après-midi de tournoi en 3/4 aile virevoltant et primesautier, copain comme cochon avec le juge de touche qu'il mystifia avec une feinte de passe qui laissa pantois et interrogatifs les sujets de sa Majesté !!!!!!
    Allez, FG, Atonio ou Haouas vers les ailes, osons !!!!!!!!!!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as oublié le fait, non négligeable, qu'il a été titularisé en équipe de France au poste de troisième-ligne centre. En Australie, au retour d'une tournée en Nouvelle-Zélande. 1961, il me semble. C'est un de mes vieux copains, Lucien Piquet, sélectionneur du comité Auvergne-Limousin, qui avait suggéré l'idée à Basquet et Laurent. Pour compenser en troisième-ligne l'absence de François Moncla qui boudait (ou qui était blessé, je ne sais plus) après le désastre d'Auckland.

      Supprimer
  11. Sont ils polyvalents ou tout simplement talentueux?

    Parce qu'a ce niveau il ferait beau voir qu'un exceptionnel 9 ne fasse un 10 de secours potable, que ce Jelonch,flanker universel se transforme en saucisson avec un 8 floqué dans le dos !

    Pour rester une richesse véritable, une arme de déstabilisation massive la polyvalence doit s' imposer dans le cours du jeu et certainement pas être la doxa d'une composition d'équipe.

    Toutes les équipes nationales, les gros clubs aussi possèdent au moins deux spécialistes de chaque poste.

    Allez, l'avis d'd'un talon de banlieue hein .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu es toujours sur Chevreuse ? Ou tu es rentré au Bambou Bar

      Supprimer
  12. La polyvalence apporte des compétences plus larges dans le jeu mais beaucoup plus dans bien de nos activités. Cela ne me semble pas toujours bien compris dans l'éducation des enfants par leurs parents. L'histoire change. Chaque responsable doit être polyvalent et aller chercher de nouvelles idées dans ce qu'il veut réaliser pour être meilleur. Un beau projet personnel pour chacun. Nous serions plus forts que maintenant dans bien de nos domaines de France. Dupont capitaine à Toulouse ou EDF va mener son équipe où qu'il soit au vestiaire, sur le stade ou le banc et ensuite pour débriefer.
    Je crois que les All Blacks vont bien regarder ce qui se passe dans la prochaine rencontre pour mieux réagir en début de celle de 2023. Mais pour ce tournoi mondial nous serons plus forts qu'aujourd'hui.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison, la polyvalence ouvre notre esprit. Ne serait-ce que parce qu'elle nous propose de regarder ce que font les autres à notre place ah ah...

      Supprimer
    2. ... et ce qu'il ne faut pas faire !🤣🤣
      Après en sport, la polyvalence,... Toute façon, que tu les mettent à tel ou tel poste, du moment qu'ils jouent.
      Lebel : "Romain, il a juste envie de jouer"...

      Supprimer
  13. permettez-moi de faire un parallèle avec le football, notamment le PSG. On a beau posséder les meilleurs joueurs du monde, si ceux-ci ne sont pas prêts à mouiller le maillot pour leur équipe, ne jouent pas pour les autres mais attendent que le ballon leur soit donné pour briller, ça ne le fait pas.
    Je crois que les longs entretiens menés au tout début par Galtié et Ibanez reposaient surtout sur l'état d'esprit des sélectionnés en EDF.
    premier objectif : être sur la feuille de match. Ensuite, je fais confiance à l'expertise des coachs pour savoir qui mettre où et avec qui.
    deuxième objectif : la polyvalence ne porte pas seulement sur le placement du joueur sur le terrain, ça, il le sait depuis l'école de rugby. Elle porte surtout sur la continuité du jeu et la vitesse du ballon. beaucoup de clubs pros adoptent un jeu minimaliste pour ne pas perdre. les rôles de chaque joueur est donc prédertéminé avant chaque match. là ce n'est pas le cas.
    troisième objectif : si on veut marquer les esprits des All Blacks, il faut jouer à haute intensité avec un instinct étudié. Comme eux mais plus vite (oui je sais)
    et puis ce n'est pas obligatoirement judicieux de laisser des certitudes avant les matches, on verra déjà comment cela va se passer sur les deux premiers.
    on n'en est plus à la période où les joueurs, tellement habitués à jouer selon un rôle prédéfini, étaient perdus dès que l'on changeait un réglage. là, les mecs sont dans l'intelligence situationnelle dans une philosophie de jeu.
    Dupont Capitaine ? pourquoi pas avec Marchand et Jelonch en lieutenants devant et Fickou derrière, il aura moins de boulot que Guirado qui devait exhorter ses joueurs à se bouger.

    RépondreSupprimer
  14. Ben oui, soyez intelligents, polyvalents, talentueux , généreux ,altruistes, mais surtout jouez vite.
    Vite sur l'homme, la fameuse seconde d'avance, vite au ballon qui doit lui-même ( et surtout)se déplacer vite.
    Suis rentré début Septembre Richard, le Bambou Bar, le Grand Raid et le Golf ne pouvaient attendre plus longtemps, ou le contraire 😃
    Allez, vite

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dommage que nous n'ayon pas trouvé le temps de nous voir sur Chevreuse ou Palaiseau. Le temps passe si vite...
      Concernant la "fameuse seconde d'avance", Jean Dauger (qui fut journaliste à Paris-Presse après sa carrière de joueur) parlait de la "vitesse-rugby", c'est-à-dire la rapidité liée au jeu (déplacement de l'homme et du ballon dans le timing).
      J'aimerais retrouver un texte où il développe cela.

      Supprimer
    2. Rencontré un soir à Pretoria la papesse de la bio-mécanique appliquée au sport,une ancienne pointure de squash qui intervenait pour la NFL,des boxeurs, Pistorius aussi.
      Pas tout compris mais le Rugby semblait plutôt en retard.
      Allez, c'est p'têt pas plus mal !

      Supprimer
  15. Pour causer de cette "vitesse-rugby" alléchante que Ritchie nous donne ici en réflexion, qui mieux que l'immense Jean Dauger pour l'exprimer en effet, ce joueur qui inspira tous nos grands centres après lui, même Dédé Boni allait signer à l'AB lorsque l'Algérie en décida autrement, simplement pour côtoyer le meilleur et progresser à son contact et niveau, quand on connait les exigences du Montois en matière de jeu c'est tout dire.
    Mais donc la vitesse-rugby, joueurs et ballons dans la même action sur le même tempo et dans la même harmonie, difficile hein, oui mis un S à joueurs parce-que tu n'es rien sans les autres, et ce rythme musical du jeu ne peut se faire que si chaque joueur dans l'action fait le bon geste dans le bon temps.
    De vitesse point si au départ la transition entre la phase précédente et l'envoi grand large n'est pas raccord et sans à-coup, si après le passeur court en travers, si sa passe est un peu en arrière ou un peu basse, puis si ton ailier est un peu en avance ou un peu en retard, bref du début à la fin sur la partition de l'attaque aucune fausse note tolérée.
    C'est également valable dans un jeu pénétrant dynamique, la passe avant ou juste au contact, l'avancée gardée, le ballon vivant et chef d'orchestre.
    La "vitesse-rugby", quelle belle pensée, si difficile à obtenir, je pense que beaucoup d'entraineurs et joueurs cultivent cette notion et travaillent (jouent) à la réaliser le mieux possible, et puis peut-être aussi que la notion de "vitesse" ne doit pas être comprise comme justement de la vitesse, plutôt le rythme le mieux adapté à ce que ton adversaire du jour t'oppose ????
    J.Dauger avait commis un bouquin "histoires de rugby" dans lequel on doit bien trouver quelques développements de ses idées sur le jeu de rugby ???
    Et puis, bon, sans doute ici d'autres pointures que la mienne pour parler de la "vitesse-rugby", et qui l'auront pratiqué.
    Sans ça, le jeu des chaises musicales entre coachs bat son plein, les mutations et transferts s'invitent à la table, les joueurs à XIII Anglais portent plainte contre leur fédé pour cause de commotions cérébrales à répétitions jamais prises en compte et un NZ se serait suicidé en voiture supposément bobo tête lié au rugby.
    Allez, "vitesse-rugby" joli concept et belles promesses, après faut réussir le mariage et ça c'est pas rien !!!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dans son livre, Dauger raconte des anecdotes. De mémoire, il ne développe pas ce concept de "vitesse-Rugby". J'en ai parlé avec Jean-Luc Sadourny dans l'après-midi. La vitesse rugby est en rapport avec l'espace-temps, le ballon, l'adversaire et tes partenaires. C'est la vitesse dans le jeu. Pour lui.

      Supprimer
    2. Je partage ce point de vue qui mérite d'être développé reste à trouver des articles de Paris Presse rédigés par Dauger sur ce sujet...

      Supprimer
  16. Rythme en effet,le concept dont la vitesse n'est qu'un élément.
    Le fameux "pace" des trois P, pas si dépassé et encore largement suffisant dans le monde amateur.
    Allez Chevreuse

    RépondreSupprimer
  17. Bonsoir de retour encore faiblarde après soucis de santé et surtout le deuil récent de ma mère ... Contente d'avoir lu la belle interview de notre Christian par notre Richard . Un régal et comme un début de consolation ...
    A plus tard quand je serai plus d'attaque .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui, il y a encore du bonheur, de la joie, ou quelque chose comme ça, qui sommeille...

      Supprimer
    2. Chère Gariguette,
      de tout coeur avec toi dans cette épreuve. On se remet lentement du décès de sa maman. Je suis aussi passé par là. Elle était jeune (60 ans), emportée par un cancer sans avoir eu le temps d'apprécier pleinement (un petit peu seulement) le bonheur d'être grand-mère.
      Elle revient parfois dans mes songes et me parle.
      Pense aussi à toi, repose-toi, prends soin de toi et reviens nous en pleine forme, d'attaque, comme tu dis.
      La biz

      Supprimer
    3. Bonjour Sylvie, et sincères pensées.
      l'autre jour j'étais à Albi , dans la famille et j'ai dial rugby avec le Monsieur connaissant bien le monde local de l'ovalie, et à ma question : Arnaud Mela il est comment? il m'a répondu: c'est un homme exquis

      Supprimer
  18. Le jour s'est levé, sur cette bien triste nouvelle. Puisses tu trouver dans tes lectures, tes écrits, ici où ailleurs, le réconfort et l'énergie pour tout reconstruire. Bisous

    RépondreSupprimer
  19. En ces jours où l'ami Georges envahit les ondes, petit essai sur l'une de ses histoires, à-même de faire sourire et rire, et apporter ici où là un peu de baume sur la peine ou les plaies.
    Tempête en Ovalie

    Tempête dans l'ovalie,
    Le world rugby sans cervelle
    Les prés' coachs et joueurs unis,
    Nous foutent un satané bordel.

    Ils ne savent pas ce qu'ils perdent,
    Tous ces fichus fossoyeurs,
    Sans la passe et sans le coeur
    Le rugby nous emmerde.
    A la fête dominicale,
    Plus d'intervalles soudain,
    Sans la passe et le soutien,
    Plus de mystère de balle.
    Faux rythme qui nous encroûte
    S'avère alors anodin,
    Sans la passe et le soutien,
    Et les fidèles s'en foutent.
    O Barry Pierrot Gareth et Jo
    Dédé, dites à ces argentiers
    Qu'ils nous emmerdent profond
    Sans l'émotion.

    Je ne suis pas le seul, peuchère !
    Depuis que ces règles tuent le jeu,
    A ne plus lustrer la talanquère
    Dominicale même quand il pleut.

    Il ne savent pas ce qu'ils perdent
    Tous ces fichus fossoyeurs,
    Sans la passe et sans le coeur,
    Le rugby nous emmerde.
    En voulant devenir riche,
    Faudra qu'ils fassent tintin,
    Sans la passe et le soutien,
    Au moment d'la bourriche.
    A l'extérieur ou chez nous
    Soigneur serveur petites mains
    Sans la passe et le soutien
    S'raconteront l'jeu d'hier,
    O Barry Pierrot Gareth et Jo
    Dédé, dites à ces argentiers
    Qu'ils nous emmerdent profond
    Sans l'émotion.

    Ces zozos sont des enragés,
    Parasites qui scient, rognent, tranchent
    Ces poteaux toujours qui penchent
    Pour mieux voir marquer des essais.

    Il ne savent pas ce qu'ils perdent
    Tous ces fichus fossoyeurs,
    Sans la passe et sans le coeur,
    Le rugby nous emmerde.
    La bière d'la 3ème mi-temps
    Se change en eau minérale,
    Sans même un'petite générale,
    La poésie fout l'camp.
    A Lourdes, Béziers ou Toulouse,
    Comme à Nancy ou Roubaix,
    Le rugby à l'étouffée
    Nous file un sacré blues.
    O Barry Pierrot Gareth et Jo
    Dédé, dites à ces argentiers
    Qu'ils nous emmerdent profond
    Sans l'émotion.

    Allez, le CAB chez le CO, soirée poésie !!!!!!!!!!!!

    RépondreSupprimer
  20. bin voilà fini à Castres le CAB pas loin si loin !!!!!!!!!!!!!!!
    Et puis donc NTK centre en att et demi en défense, Jaja l'inverse, moi ça me plait bien le truc, à voir

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    2. C'est même un peu plus sioux !
      Fikou remonte premier centre et Jalibert second,on est dans l'ajustement la !
      Allez Chevreuse

      Supprimer
  21. Approches tactiques FB pour de bons tic tac français ?... Des essais pour des essais ?🤔🤔🤔 A voir.
    Sinon après midi ovale sinistrée, comme le temps, à enterrer les morts 🤣🤣🤣
    Dûe au temps parfois aussi.
    Castres a failli glisser sur un cep bien baveux... Faut regarder où tu mets les pieds. Et Toulon a tjrs du mal à écoper... LR fait malheureusement Bernard presque pitié... 2 actions où il suffisait de presque rien, et ils ont coulé. Là aussi, des interrogations sont en cours... Dullin jouait pas ?

    RépondreSupprimer
  22. Rien de bien terrible, en effeet, sur le front du Top 14. Mais vu une formidable équipe All Blacks à Cardiff, avec des passes de fous, des relances, des exploits techniques, de la vitesse, de l'inspiration, du soutien. De quoi éclairer mon après-midi. C'est suffisant parfois. Et encore, juste sur une période, la deuxième.

    RépondreSupprimer
  23. Les NZ oui, juste moduler avec l'adversaire Gallois amputé de plusieurs titulaires puis 2 gros blessés ensuite, mais viens de regarder le match oui ça va vite très vite, d'autant plus vite que l'adversaire n'a pas tout de suite la bonne réponse au problème posé, souvent assez simple mais qui exige de la répartie, et une fois ce petit retard pris, vu la vitesse -la vitesse-rugby- pfuuuiiittttt c'est fini !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
    Je pense qu'ils rencontreront d'autres soucis contre les Irlandais, ce sera un autre étalonnage de leur force, puis ce sera à nous, on verra, le gros souci contre eux, pas nouveau, c'est qu'ils jouent vite très vite et juste très juste jusqu'à la 50° minute et qu'ensuite .................. Ils continuent vite très très vite et toujours juste quand en face ça baisse de rythme et donc l'écart se creuse inexorablement, trouver les armes pour rester à leur rythme et donc les combattre et les contester, je sais facile à dire, ce sera tout l'enjeu non pas du prochain test contre eux -simple étape de haute montagne de laquelle tirer des enseignements- mais de prochaine CDM et du jeu que l'on veut y pratiquer pour conquérir le graal.

    RépondreSupprimer
  24. Begles une bonne cuvee a domine un Clermont ne tenant pas la route
    le LOU synchro non sans crocs
    MAYOL transforme en bassin olympique
    Brive gaillarde l equipe
    PAU cible le maintien
    Montpellier heros hics
    ccomme d autres la demonstration des ALL BLACKS m a enchante quelle vitesse une belle representation oui le rugby est un spectacle

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De fil en aiguilles, l'EDF va t'elle se mettre à l'heure ?...🤔🤔🤔

      Supprimer
  25. Interessant de voir comment le Stade Toulousain sans ses internationaux mais quand même avec Médard, Akhi, Nanaï-Williams, Tolofua, Faumuina et les frères Arnold va s'y prendre pour l'emporter à l'Arena face à un Racing qui a l'infirmerie débordante mais qui aligne malgré tout Teddy Thomas, Chavancy, Beale, Le Roux, Diallo et Chat. Soit quelques internationaux quand même sur le terrain synthétique.
    On voit bien la profondeur des effectifs en plein doublon. Les grands clubs ont de quoi aligner trois équipes de bon niveau. C'est le prix à payer pour ne pas sombrer au milieu des aléas (blessures, suspension, sélections) et se maintenir dans le top 6.

    RépondreSupprimer
  26. Après 60' les blacks ont déroulé comme souvent, là devant des gallois pas au sommet de leur art avec quelques absents titulaires.Sachant qu'ils n'ont pas bien géré leur temps forts.
    Faudra que l'EDF en ait encore sous le pied dans les 20 dernières mn, en plus de les gérer correctement... Et d'être du bon côté du score. Des blacks à l'heure pour l'instant, voire en avance.
    Le Racing ce soir pour se refaire la cerise contre le 1er du championnat, et sans racler les fonds de tiroirs (des 2 côtés effectivement)...
    Reste à ce que ça déroule un match intéressant.

    RépondreSupprimer
  27. La logique voudrait que le Racing gagne. Je trouve que depuis le début de la saison, le Stade gagne grâce à ses individualités, et pas forcément en équipe (bien sûr tout est relatif). Il faudrait donc un jeu sérieux, en équipe, avec un véritable meneur. Et comment dire que Balès ne m'a jamais convaincu depuis son arrivée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La logique l'a emporté. Succès scellé en 6 minutes.

      Supprimer
    2. Avec un excellent Le Garrec. 19 ans, le môme, et déjà du tranchant et de la personnalité.

      Supprimer
  28. ST/Racing enfin un match intéressant. Du jeu même si plus heurté en 2e mt et de beaux gestes. Découverte d'une charnière francilienne au top qui gère bien à leur âge et du culot surtout Le Garrec, peut-être futur n° 2 EDF. Démarrage difficile mais cette charnière a su mieux gérer et à remis dans le bon sens ses avants, plus que celle du ST qui n'est plus leader. Quand on voit la prestation du Racing contre Montpellier qui s'est replacé après avoir battu le LOU, mais qui ne propose pas grand chose qu'arriver à gagner.
    Joli match de Médard quand même comme son jeune homologue du Racing.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Perso, je n'ai pas trouvé ce Matt Spring très enthousiasmant. Médard était un cran au-dessus. Mais quand tu vois qu'il manque plus de dix joueurs de chaque côté, et que ces deux clubs sont capables d'aligner deux équipes très compétitives, tu te dis qu'il y a vraiment deux vitesse dans ce Top 14.

      Supprimer
  29. Apparamment tout le monde oublie l'enorme quantité de fautes au sol faites par le ST, au moins plus de 6, pour moi la clef du match est là! Ils servent à quoi tous ces consultants de C+? j'ai pensé qu'après la 4 éme faute l'arbitre allait sortir un jaune......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le jaune pour des fautes au sol, c'est dans les zones de marque, Georges. Sinon, dans le jeu courant ailleurs sur le terrain, le pénalisé suffit.

      Supprimer
  30. On a quand même vu la différence entre le Stade toulousain 1 et le Stade toulousain 2 (voire 3).
    Ils ont franchi au moins 3 fois de façon nette (soit avec une réelle opportunité d'essai au bout), et n'ont pourtant pas réussi à marquer. La différence ne tient pas à grand chose, une petite seconde de retard dans le soutien, le déblayage ou la continuité du jeu, mais elle est là.
    Le Garrec bien sûr, qui petit à petit relègue Machenaud sur le banc (d'autant plus qu'il bute bien lui-aussi), mais j'ai les yeux de Chimène pour Miquel, qui progresse lentement mais sûrement pour être titulaire inamovible en 8 au Stade, voire plus haut.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah oui, Antoine Miquel. Je me faisais exactement la même réflexion. Il y a du Joe van Niekerk chez lui. Ou plutôt du Juan Smith. Grand, délié, tête haute, fin technicien, toujours placé ras ou large là où va être le ballon.

      Supprimer
    2. La grande école de rugby du Bugue, en Dordogne. Périgord noir... Suis allé sur leur site : on y trouve de passage Amédée Domenech, Alain Carminati, et même l'arbitre Maxime Chalon...

      Supprimer
  31. Des p'tits jeunes élevés dans le sérail et qui prennent à bras le corps leur chance si offerte, oui plein le réservoir, des performances immédiates souvent au top, bémol leur participation due aux seuls grés des doublons blessures et forfaits, et puis après ?????
    Sans remettre en cause leurs perf's, si on fait le bilan d'une météorite ici ou là, force de constater qu'elles se crament souvent dans la durée et la réalité des objectifs des uns et des autres.
    Chaque semaine une étoile filante, c'et beau dans le ciel, éphémère beauté ......
    Le ST comme les copains, en cas d'éclipses des soleils on retombe dans l'ordinaire.
    Le match d'hier soir, quand-même, un peu pauvre non ????
    Allez, cet après-midi les talanquères territoriales prises d'assaut entre passages buvettes, c'est chouette !!!!!!!!!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Racing-Toulouse, match pauvre ? Ah ben je ne sais pas quels sont tes critères, Barry Nini, mais ils sont sacrément élevés... Whaou. Dans ces conditions et avec un tel tamis fin, bien peu de choses passent et trouvent grâce à tes yeux, donc... Du coup, je comprends que tu t'emmerdes à regarder du rugby à la télé.
      Ce n'est pas une critique.

      Supprimer
    2. J'ai un remède à ça (je veux parler de cette exigence qui t'honore mais doit te rendre bien malheureux devant son téléviseur le week-end) : procure-toi en vidéo une finale, genre 1954, 1961, 1963, 1970, 1979 ou 1988. Et regarde les progrès effectués...
      J'ai visionné avec le copain d'une de mes filles le Galles-France de 1998 à Cardiff pour lui montrer le récent "jeu à la Française". J'étais à Wembley ce jour-là, je me suis régalé. Et bien plus de vingt ans après, oups, comment dire, ça passe moins bien. Des fautes, des maladresses, des cagades. Certes des essais, du mouvement, mais à l'aune du rugby d'aujourd'hui (disons Galles-Nouvelle-Zélande) et bien l'écart est grand.
      Alors franchement, Racing-Toulouse, c'était plutôt pas mal.

      Supprimer