dimanche 3 octobre 2021

De belles heures bleues

Une boucle exquise s'est refermée, jeudi après-midi, à Pont-du-Casse, fief situé en amont d'Agen dont mon ancien confrère et toujours ami Christian Delbrel est le maire, que dis-je, le conseiller départemental. A l'occasion de cette séance de dédicaces organisée sur les terres où tout s'est joué pour Michel Sitjar, à savoir l'ascension, la gloire, la chute et l'épiphanie, une filiation a tissé ses liens ; elle part de Philippe Sella, ému en position d'ouvreur pour une préface en forme d'aveu - car s'il a joué à Agen c'est après avoir écouter son père et ses oncles évoquer les exploits de Sitjar dont le nom claquait comme un étendard dans son imaginaire de gosse - pour arriver à Guy Pardiès et Yves Salesse, qui furent du reclus de Lamagistère les coéquipiers en quête du Brennus, tous présents pour un hommage bleu et blanc.

A l'appel du coeur et de la mémoire, Midi-Olympique par la plume d'Olivier Margot, Pierre Cornu pour Le Petit Bleu et La Dépêche, Gauvain Peleau dans les colonnes de Sud-Ouest, avaient répondu, bel unisson. Ce jeudi, l'annexe de la mairie de Pont-du-Casse s'ouvrait sur des supporteurs lot-et-garonnais qui virent jouer Michel Sitjar et chérissent un souvenir, une anecdote, une image, pour faire revivre leur héros au partage des émotions, éclats de vies minuscules mis bout à bout, festin de miettes si agréables à ramasser.

Grace à son président Jeff Fonteneau, le S.U. Agen dispose désormais des derniers exemplaires disponibles, une quarantaine, présentés dans la boutique située juste à côté du stade Alfred-Armandie. Au moment où Daniel Dubroca, Philippe Sella et Janine Sitjar (écrivaine, épouse du poète) dédicaçaient cette anthologie, Christophe Deylaud - appelé en sauveur pour relancer le Sporting (c'est ainsi qu'Agen est connu en Ovalie depuis plus d'un siècle) - devenait le nouveau maillon de cette chaîne qui va de Jean Boubée, passe par Jean-Baptiste Bédère, puis Marceau Ambal, Michel Couturas, Christian Lanta, jusqu'à Régis Sonnes, dans laquelle se place Michel Sitjar à double titre : comme joueur et comme artiste.

Grande fut ma joie de trouver parmi les visiteurs fameux ou anonymes de cet instant bleu deux membres du blog : le toujours athlétique et élégant trois-quarts centre Philippe Mothe et la rayonnante Patricia24, amoureuse du Sporting et descendue de sa Dordogne natale, et là immergée au milieu de figures (Gérald Mayout, Jean-Louis Bernès, Patrick Pujade, Jacques Lacroix) qui égrenaient titres et facéties. Comme à Toulouse pour Jeux de Lignes au soutien duquel se retrouvèrent quelques grands noms ovales, ces marques d'affection et d'estime nourrirent mon coeur et mon esprit, et rarement chemin de retour - plus six heures de route, quand même - ne fut aussi léger, presque aérien, tant mes pensées flottaient sur la mer étale des belles âmes associées.

La parole vaut l'homme, sinon l'homme ne vaut rien. Alors je ne remercierai jamais assez cet éditeur régional indélicat - son nom ne mérite pas d'être cité, ce serait lui faire trop d'honneur - qui abandonna ce projet d'anthologie puisqu'il m'a offert l'opportunité de vivre six magnifiques mois dédiés à la mémoire d'un homme que je n'ai pas vu jouer et que je n'ai rencontré qu'aux dernières années de son hiver. Mais comme les grandes équipes, les artistes ne meurent jamais : à travers nos yeux, leurs oeuvres prolongent l'existence qu'ils ont traversée, souvent dramatique, jamais morne. Et c'est bien de cela qu'il s'agit : transmettre, offrir, nourrir, rassembler, éclairer.

Cette belle ouvrage retrouve chez Sitjar - même s'il ne parlait pas de rugby dans son art - les élans poétiques d'un grand nom du Sporting Union Agenais, fondateur de son jeu, son sourcier, son barde aux oreilles boursoufflées, l'immense Jean-Baptiste Bédère qui lançait, les soirs d'entraînement, son ballon blanc à la main : "Il faut partir en retard pour arriver en avance", "Le ballon est une fleur, il ne mérite que caresses", "Celui qui manque le ballon, c'est celui qui le passe !", "Pour vous défendre, un seul moyen : attaquer." Cette philosophie de jeu, l'académicien agenais Michel Serres, la résume ainsi : "Jouer au rugby les yeux ouverts".

En cette période difficile que traverse l'équipe agenaise, avant-dernière de ProD2 devant Vannes (rien de moins que la révélation de la saison dernière), le message que nous laisse Michel Sitjar touche à l'idée dessinée en arrière-plan du rugby, mot à mot, rime après rime, par ses vers en contact avec l'imaginaire qui racontent à quel point l'être humain n'est pas univoque mais équivoque, blanc et noir, du pire au meilleur. Dans la tradition kabbalistique, me glissait l'ami Christophe Schaeffer, "on parlerait de Tikkun (ou Tikoun), un acte de réparation en libérant les étincelles." Janine Sitjar préciserait avoir reçu "un peu de douceur pour apaiser l'inéluctable qui est souvent dévastateur." Les lettres qui composent les mots que nous lisons servent à transmettre les énergies, matière autant lumineuse qu'inflammable dont Sitjar, si on en croit celles et ceux qui l'ont côtoyé et aimé, ne manquait pas.

76 commentaires:

  1. Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

    RépondreSupprimer
  2. Merci Richard d'évoquer ce magnifique joueur qu'il fut et surtout d'avoir fait ce livre pour rendre hommage au poète.
    J'ai le livre , je l'ouvre de temps à autre le soir mais il faut attention a cette mélancolie qu'il s'en dégage....
    Qui se souvient de cette fameuse 3ème ligne " Sitjar Zani Biemouret " peu de monde aujourd'hui s'il ne sont pas atteint par l'âge de la retraite , c'était et de loin la plus belle des années 60 ; la folie de Sitjar , la force de Zani , et la puissance de Biémouret ..
    Se souvenir de cela c'est me souvenir de mes années de cadet et junior , alors la mélancolie me guette ...
    Je voudrais ici remercier Richard pour "jeu de lignes" son livre avec Benoit est un voyage permanent , voyage vers la littérature , voyage dans le temps , voyage intelligent ; voyage vers ces auteurs et comme certains ne sont pas forcément très connus , alors au lieu de chercher dans le "dico" comme avant ; on va sur wikipédia et ce qu'il y a de bien , c'est qu'un lien en appelle un autre et en partant du rugby , des auteurs on se retrouve a lire l'histoire de France des années 30, 40 , 50 , celle des années 60 je l'ai vécus ado et donc m'en souviens.
    Je ne touche aucune royalties mais j'engage vivement tous les lecteurs de ce blog de se précipiter dans leur librairie et de commander le livre , car c'est du bonheur tous les jours quand on le lit , vous serez touché par l'intelligence du propos et surtout vous voyagerez assis dans votre fauteuil et en ces temps de disette covid , voyager est bon pour l'âme ...
    Bonne nuit a tous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci du fond du coeur, Marc, homme discret qui oeuvre tellement pour les autres depuis cette Corse que tu aimes tant.
      Alors oui, il y a débat : Sitjar-Zani-Viotto ou Sitjar-Nieucel-Biémouret (et Zani deuxième-ligne sur le tard). Les supporteurs, les connaisseurs, les spécialistes, les anciens joueurs et partenaires, tous s'interrogent et personne n'arrive à être d'accord. Une chose est certain : Il y a à chaque fois Sitjar et c'est tout dire.
      Quant à "Jeux de lignes", ce voyageque tu effectues visiblement avec beaucoup de plaisir, s'il te permet de remonter le temps pour aller découvrir des auteurs et d'autres ouvrages, alors nous avons gagné, car c'était un de nos objectifs avec Benoit.
      Bonne nuit, oui.

      Supprimer
  3. J'ai oublié de dire que les liens nous amenaient aussi vers des joueurs parfois connus mais aussi inconnus ; un vrai voyage rugbystique et par exemple c'est ainsi que j'ai retrouvé un article sur "jean Caujolle" dont mon père me parlait puisqu'il était de St Girons comme lui , arrière de l'EDF au début des années 1900 et qui était appelé "la barrière des Pyrénées" ...une légende de l'Ariège..

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "La barrière des Pyrénées", c'est imaginé. Je ne connaissais pas. Cela dit, l'Ariège regorge de légendes.

      Supprimer
  4. "Les jeunes désertent ce sport, à partir de là, il est très difficile d’être dirigeant… Le rugby de village est mort !
    Disons, qu’il végète et dès qu’il y a dans les petits clubs, 1 ou 2 joueurs par génération qui sortent de l’ordinaire, on va leur piquer de suite ! Les petites équipes souffrent.
    Les discours ont changé et nous sommes loin du rugby de clocher. Il n’existe plus, même les petits clubs se débrouillent à recruter."
    Pas un scoop mais toujours bon a répéter, surtout que l'auteur sait de quoi ki cause !
    Allez Paul.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il n'y a pas que le rugby sport déserté. On bascule sur le sport loisir, l'activité sportive, en fait. Les adolescents et les jeunes adultes ne veulent plus s'engager. La durée fait peur. C'est pareil dans le monde professionnel. Le CDD est à la mode. L'activité sportive, c'est plus cool. On y va quand on veut, on se sert au lieu de s'investir. Idem pour les dirigeants. On me dit que dans les clubs de Fédérale, ils veulent être payés. Je n'y crois pas...
      Quant au cas des meilleurs joueurs qui sont recrutés, il me semble que ça a été le cas de tous temps, depuis Quillan dans les années 20...
      Le rugby de clocher existe, Jan Lou, sauf que le clocher n'est plus au centre du village.

      Supprimer
    2. J'abonde, en rajoutant que plus que la durée, c'est peut-être la contrainte que l'on veut éviter: s'entraîner, jouer tous les dimanches et pas quand ça te chante.
      L'effet a été très visible dans notre rugby vétéran quand on est passé de la catégorie vétéran à la catégorie "rugby loisir"; certaines des équipes contre lesquelles nous jouions ont subitement changé en se rajeunissant brusquement. Ce qui a changé et la façon de jouer, et l'esprit dans lequel on vient se retrouver le vendredi soir autour d'un ballon ovale.
      Donc avec des oppositions entre joueurs (ou équipes) quelquefois déséquilibrées qui ôtent tout son intérêt à la confrontation, et pour les uns et les autres, quand une seule accélération franchit toute la ligne de défense sans rien derrière.
      Et quand l'opposition se révèle en fait plus coriace pour les jeunes gazelles, de l'énervement juvénile subséquent qui fait facilement dégénérer une partie, au détriment du plaisir à jouer après une semaine de dur labeur.

      Supprimer
    3. Excellent compte (conte) rendu, Popiou

      Supprimer
  5. Constat parfaitement pertinent me semble-t-il.

    RépondreSupprimer
  6. le rugby moins attractif sport de contact transforme en sport de collisions mieux vaut une assurance tous risques
    des joueurs mecanises sculptes dans le muscle tapageur soumis aux rebarbatives consignes du coucher liberation protection engendrant une monotonie
    heureusement que quelque brebis egarees Dupont N tamack Penaud raniment la symphonie
    le rugby perd des joueurs mais gagne des spectateurs
    et que dire de cette nouvelle mode de ce cher canal filmer des gens dans un spa buvant champagne quelle incongruite de l indecence du tape a l oeil
    il faudra bien un jour retirer les cles de la melee aux arbitres que de temps perdu cette phase de jeu la plus avide de fautes peu de piliers poussent droit les introductions devenues obsoletes
    plus aucun ballon pris au talonnage

    RépondreSupprimer
  7. Oui,nous sommes d'accord , et c'était surtout pour moi l'occasion d'évoquer Biemouret,une de mes idoles d'ado ( après Bénésis, hein, fô pas dec)
    Notons quand même que notre sport est très impacté.
    Sinon Pipiou je plussoye, oh combien !
    A là création des " Vieux Boucs" notre équipe vétéran,quelques rencontres avec des " folklos" furent savoureuses !
    Heureusement la densité des clubs franciliens nous a permis de rectifier le tir sans tomber dans la consanguinité, exit les gamins !
    Allez Chevreuse

    RépondreSupprimer
  8. OUH les jolis rencontres d'anciens, de vétérans, bin mon cousin avecque les "diables verts" de Masseube, purs Gersois et remplis de terroir, même sans les jeunes ça tapait quelquefois un peu dur, bien sûr toujours un zélé qui allongeait ses grands compas sur les extérieurs, mais avant que la baballe lui arrive y'avait quand-même le passage obligé dans l'affrontement et le défi petit périmètre, les qu'on étaient là avaient été élevé aux mamelles du jeu d'alors, c't'un héritage mon bon. Me souviens d'un petit match entre nous (entre nous, hein !!!!) un vieux du village qu'avait joué à XIII à St-Gaudens passait par là, boudu la passe connaissait pas, l'opposition raisonnée pas entendu parler, les contacts passifs kézaco, on a passé la soirée à le prendre dans la G....., à la 3ème mi-temps l'était frais comme un gardon sorti de la Baïse et nous chiffons !!!!!
    Entre Gers et Hautes-Pyrénées, les rencontres d'anciens étaient souvent -parfois- le moyen de solder quelques comptes du temps jadis où qu'on courait beau et plaquait sec.
    Plus sérieusement, je partage vos commentaires, petit bémol sur la courte vue de notre Jan Lou, trop de temps dans la cage et on croit que le jeu s'arrête au n° 2, Bénésis !!!!!!!!!! Et puis quoi encore, et pourquoi pas Paco, Dargelès, Yachvili et consorts non plus, non mais, bon remarquez les Biémouret et autre Sitjar n'auraient sans doute pas donné leur part aux chiens si d'aventure on les avait placé en tronche, hein ......
    Allez Vieux Boucs et autres Barbares Riants, le jeu vous/nous appartient.

    RépondreSupprimer
  9. La vue c'est pas le pire, le rayon d'action était un peu court aussi !
    Bon, on va pas tous les faire, manquerait de la place, juste à noter que nombre exellent ensuite dans le coatechinge, pas si mal pour des taulards.
    Et s'il n'en fallait qu'un, je prendrais l'Argentin, modifié ASM,un seigneur.
    Allez,c'est comme la rue côté pair,il commence au numéro 2 le jeu!

    RépondreSupprimer
  10. le nombre de licenciés, surtout chez les jeunes, est fortement corrélé au spectacle qu'il voit à la tv et dans les stades.
    les grandes envolées qui font rêver ne sont plus d'actualité en raison de la fraîcheur des avants. on peut remplacer 6 mecs sur 8 à l'heure de jeu et repartir avec des bulls tout neuf pour les 20 dernières minutes. Alors on casse parce qu'on ne peut plus châtier
    est-ce que les joueurs d'aujourd'hui auront la plume aussi affûtée sur la geste du rugby ? je le souhaite mais franchement j'émets quelques doutes.
    Dans les petits clubs, on doit continuer à former des gamins à l'école des copains, ils se construisent à travers eux et créent leur propre histoire. Après, c'est une question de positionnement de curseur. plaisir ou compet ? le choix est rude parce que l'un élimine l'autre et vice versa.
    d'autre part, quand un gamin arrivait dans un club du groupe A de notre ancien championnat, il y avait un ou plusieurs noms dans l'équipe qui lui servait de référence avec toute la dureté bienveillante pour lui forger le caractère. A-t-il le même accueil aujourd'hui ?
    enfin, combien de finales avons-nous vu avec le SUA dans les années 80-90 ? ce club d'un bassin économique écartelé entre Bordeaux et Toulouse est-il condamné à subir le même karma que Lourdes, Bagnères, Narbonne, etc ? chaque club a perdu son estampille lié à son environnement au profit d'un jeu sélectionné par les datas par des joueurs sélectionnés sur leurs datas.
    les jeux rudes des sites industriels (le Creusot, Bourg, le Boucau, la Voulte, etc) opposés aux jeux d'envolée et des traditions (Bayonne, Lourdes, Tarbes, Narbonne, etc) ne sont plus confrontés.
    En repensant à l'équipe de 1977, pas plus de 2 joueurs venaient du même club, et si le jeu de Fouroux et Averous ne sentaient pas la poésie, il permettait aux artistes Sangalli et Aguirre d'exprimer tout leur romantisme.
    bref, à quand un rugby miroir de ses racines ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Former des gamins,ce n'est pas très difficile.

      Les trouver devient une autre paire de manches,pour les raisons dont nous convenons plus haut,se contenter de la bonne volonté des clubs n'est plus suffisante depuis longtemps.

      Il faut aujourd'hui une volonté fédérale, une stratégie globale au service des petits clubs, si quelqu'un a des nouvelles vous me faîtes signe!

      Allez Chevreuse, pour encore combien de temps ?

      Supprimer
  11. Ce ne sont sans doute plus les mêmes racines.

    RépondreSupprimer
  12. Tout n'est qu'affaire de culture. Et qui dit culture dit histoire, racines,.. Aujourd'hui les jeunes pousses ont soit du mal à raciner où se déracinent facilement rapport à ce qui a été dit plus haut sur l'activité sportive, et aussi la société de consommation émettant mille signaux pour détourner l'attention vers d'autres alternatives. Bref les racines restent en surfaces. Question profondeur ça creuse pas bien loin...
    Aujourd'hui, ces maux font plus de bleus, et les mots sont de moins en moins bleus...
    Sinon question talon, Jlou (sans aiguille bien sûr, c'est pas la marque de fabrique), Paco n'en déplaise à BJ, j'aimais bien, Dintrans aussi plus que Dargeles, voire Dubrocca. Et Ibanez bien sûr.

    RépondreSupprimer
  13. Hello,
    Viens de lire quelques articles sur les prochains matchs des Barbarians, petites nterrogations sur les Barbarians d'à nous:
    En 2017, nos Barbarians étaient devenus EDF.B, mise à disposition des joueurs encadrée par une convention FFR/LNR, joueurs obligatoirement libérés par leur club, le groupe constitué en collaboration avec le sélectionneur national. Ces points avaient d'ailleurs agité un peu le landerneau et M.Guazzini avait quitté son poste de directeur général.
    En 2019, virage à 180° et FFR annonce que la sélection n'est plus EDF.B mais redevient une équipe d'exhibition.
    Qu'en est-il à ce jour, les Barbarians Français atones, les anciens à-priori ont pris du recul, c'était un peu le dernier témoin d'un autre rugby cultivant d'autres valeurs que les mercantiles actuelles, kékun d'ici en sait plus ???
    Tiens, retour sur les talons, ai joué avec un bien trapu, le coach quand ça tournait vinaigre enlevait sa casquette et la mêlée suivante ça se relevait comme un volcan en fusion, un jour match calme et gentil gros soleil, le coach a chaud, enlève sa casquette pour s'éponger le front, ça loupe pas, discipliné le pack nous fait une "relevée" d'école, au grand dam de tout le monde, les consignes c'est les con-signes, hein, pas déc' non plus avec ça !!!!!!!
    Allez suis sur la piste de la volonté fédérale et d'une stratégie globale au service des petits clubs, plus dur à trouver que les cèpes en ce moment.

    RépondreSupprimer
  14. en ce moment en France on regorge de bons etjeunes prometeurs talons mais que dire de l Argentine avec ses talons capitaines les numeros 2 se transforment en numero 1

    RépondreSupprimer
  15. Ah oui, Creevy and co c'est épais, le petit Montoya aussi!
    Chez nous Marchand ne devrait pas tarder à prendre du galon, non ?
    Allez Modiano

    RépondreSupprimer
  16. Texte de 2007...
    https://www.madeinmouse.com/deux-rencontres-en-deux-siecles-par-michel-serres/

    RépondreSupprimer
  17. Merci, Tautor, pour ce beau texte, finalement, d'actualité.

    RépondreSupprimer
  18. Lulure, bien évidemment. Je ne sais pas pourquoi mes doigts ont fourché!!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas grave, apparemment c'est la même personne...🤣🤣🤣

      Supprimer
  19. Et elles sont où les heures bleues en T14 ? 4 matchs joués et beaucoup d'inconstance à part le LOU qui a finalement mangé à sa faim mais pas non plus du foie gras... C'est vrai qu'on est en période de vendanges. En la circonstance, quand on a du vin qui vire à l'aigre, on en fait soit du vinaigre ou au mieux de la gnole. Mais le bon vigneron est où ???

    RépondreSupprimer
  20. PAU lenta et TOULOUSE lent au decollage mais a fini a mzg 2

    RépondreSupprimer
  21. Et Brive descendu à la mer avec ses champis all aussi no gènes pour décuirasser des Toul au nez bien enrhumés.
    La bouillie n'est pas que bordel à l'aise... Maillol plus dans le grand bleu, pas mieux à Mont pé lié.
    En fait, de graves indigences pour les équipes ayant joué samedi. Aucune ont un jeu bien en place. Même Toulouse se déplace en crabe mais pas encore ébouillanté.

    RépondreSupprimer
  22. Hello, oui FLOP.14 pas glop, le COUJOU que je suis content du bonus défensif ramené, mais alors quelle indigence de jeu des 2 côtés, il faudrait se résigner parfois à jouer juste avec les 8 de devant et un 9, suffisant pour les ambitions des uns et des autres, c'est aussi valable pour la plupart des autres matchs, on sent les équipes accros au plan comptable, le reste, le ballon et les cochons de payants paramètres obligatoires sans nécessité absolue.
    ST quand-même au-dessus, le collectif en panne ce sont les individualités qui font le match, et vice-versa, chez les autres trop d'individualités au non-service du collectif et ça le fait pas.
    On sent chez tous un jeu restrictif, retranché sur la prise de risque minimum, se nourrir des erreurs adverses seul crédo, si l'on veut se servir de notre championnat pour l'EDF peut-être viser plus d'ambition ???
    SUA la descente continue, c'est triste.
    Allez bon dimanche ici c'est aviron et cèpes

    RépondreSupprimer
  23. Aviron, quel beau sport. Le plus complet de tous, indéniablement.

    RépondreSupprimer
  24. L'aviron, ce sport où tu avances sur l'onde en tournant le dos au parcours, ou babord est à droite du bateau et la gauche est à tribord, petit bateau où un haussement d'épaule te met à l'eau sans crier gare, puis l'équilibre assuré, seul ou en équipage -mais l'équipage tellement plus gratifiant-, les coups de pelles (car ni rames ni pagaies ici) font glisser sur l'onde le bateau, sans à-coups, silencieux et furtif, les entrées et sorties dans l'eau des pelles comme des caresses, juste un petit rond sur la surface, et pousser sur les jambes, ouvrir son torse et jeter ses épaules, enfin tirer jusqu'au torse et recommencer, un plaisir, vrai plaisir.
    Bon, c'est OK pour l'aviron, pour les cèpes ce matin flop flop flop !!!!!!!!!!!!!!!
    Pour le SUA, comme d'autres (USAP, MHR, RCT), il me semble que l'on s'habitue un peu vite à ne pas gagner, presque à être satisfait de ce que l'on a joué, la défaite s'expliquant toujours avec les mêmes arguments: le manque de réussite, l'arbitre, le pas de pot, le manque de bol, les adversaires, et puis pour tous, les qui gagnent et les qui perdent, on cause sans cesse du "match référence", à ce jour aucun ne l'a trouvé, mais ils cherchent, y'en a qui vont arriver -à ce rythme là- à la fin de saison sans l'avoir entrevu !!!!!!!!!
    Cet après-midi la start-up Sarlat-Rugby joue contre Causse-Vézère, vais sans doute y faire un tour, vous raconterai si le ST et les autres doivent commencer à trembler !!!!!!!!!!!!!!!!
    Ritchie, foire du livre dans la cité gaillarde bientôt, vu sur le site que tu seras présent, confirmation ???
    Allez, ASM ce soir je pense qu'ils vont faire beaucoup de mal au SF.

    RépondreSupprimer
  25. SF a vire rond à défaut d'être carré, mais ça passe. Macalou bon dans les franchissements moins dans le maniement.
    Sinon l'EDF foot se remet sur pied. Avec l'arbitre sur le but M'Bappé, bien que ça s'explique...

    RépondreSupprimer
  26. L'EDF foot, c'est comme toutes les équipes censées être au-dessus du lot. De favorite à favorisée, la nuance est quelquefois fine, jusqu'à faire gagner un match.
    Les belges se sont ainsi vu refuser un but pour un hors-jeu du même ordre que celui d'hier soir, à 2 mn de la fin.
    Avec le sens de la nuance que peuvent avoir les médias actuels, on est donc passés d'interrogations et de remises en cause à un concert de louanges aveugles.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme quoi même avec l'assistance vidéo, ya discussion.... Pas tjrs rosé pour tout le monde.
      On s'en fout ces bleus sont en heures bleues avec tarif préférentiel... Avant ça n'a pas tjrs été le cas. N'est ce pas Baptiston ?

      Supprimer
    2. Vu hier soir sur TLS sur la 3, l'explication de la règle : ballon touché (dévié)par un joueur Espagnol , M'bappé pas hors-jeu ! ... alors, connaissent pas la règle en Espagne, vu les titres dans la presse ?

      Supprimer
    3. C'est ce que je disais au-dessus: il y a une interprétation de la règle plutôt tirée par les cheveux (le nombre de hors-jeu sifflés pour des cas similaires doit être astronomique), et au final, c'est l'EDF qui est favorisée. Sauf que là, c'est du foot, donc pas une petite faute dans le jeu, mais une action qui donne un but -celui de la victoire-.
      Non pas que l'EDF ait volé sa coupe, mais on retrouve souvent dans les sports collectifs une sorte de dynamique qui bénéficie à l'équipe censée être favorite (pour tout un tas de raisons y compris extra-sportives). On l'a souvent constaté avec les All Blacks depuis 10 ans, dans beaucoup de situations les arbitres laissent jouer (au-delà de la libéralité arbitrale de l'hémisphère sud) et c'est souvent au bénéfice des Blacks. L'exemple le plus flagrant et extrême étant celui de la finale de 2011 où Craig Joubert ne "voit" pas les fautes des Blacks puisqu'il a une forme inconsciente d'interdit absolu: les All Blacks, chez eux, ne peuvent pas perdre cette finale. Donc il ne "voit" pas toutes les fautes qui sont susceptibles d'être transformées en points. Et en toute honnêteté.

      Supprimer
  27. https://francais.radio.cz/jaroslav-drobny-champion-de-hockey-et-de-tennis-est-ne-il-y-a-100-ans-8730583
    Je l'ai déjà évoqué ici, et j'en rajoute une petite couche....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et donc il a été favorisé par les arbitres ou pas ?😁😁

      Supprimer
  28. Bonjour
    Suis malade comme un chien (gastro terrible)...
    Pas de chronique en début de cette semaine.
    Portez vous tous bien

    RépondreSupprimer
  29. Ah... C'est pas it's gas, gas, gas alors, c'est trop...😁
    Là, pas de cigare/malt. Plutôt tisanes thym, romarin, fenouil, menthe poivrée, sauge. Argile verte, voire mélisse...rhum ?🤔

    RépondreSupprimer
  30. Juste une cuillère à soupe de Ricard

    RépondreSupprimer
  31. C'est vrai.
    Un peu comme l'autre conseil de la grand-mère de Lulure qu'il m'avait donné à Treignac: prendre une chambre à air pour ouvrir les couvercles récalcitrants. Si la cuillère de Ricard pur est aussi efficace que la chambre à air, alors Richard sera guéri sur le champ (d'honneur, bien entendu).

    RépondreSupprimer
  32. Ah ah...
    Je vais essayer... je n'ai que de l'anis sec espagnol... à suivre...

    RépondreSupprimer
  33. SUA quel pataquès, quel désastre humain surtout pour ce club formateur qui voit partir régulièrement ses jeunes pousses chez plus fortunés.
    L'heure de la retraite Sonnes pour Régis et le voilà fâché avec Deylaud alors que c'est lui qui l'avait réclamé ??? Drôle de climat, l'ex-président en pyromane assumé qui ne se rappelle pas qu'il avait allumé quelques mèches du désastre du temps de sa présidence.
    Et les joueurs, équipage soudain en pleine mer et qui s'aperçoit qu'on l'a floué, le rafiot prend l'eau de toutes parts et pas de canots de sauvetages, le commandant et ses lieutenants cloitrés dans la cabine en espérant ..... Quoi ?????, et sur le pont le staff sans vêtements de pluie qui tente de trouver au bout de la lorgnette une berge accueillante à l'abri des tempêtes, pas gagné même en naviguant au près.
    Bon, la catastrophe est là, devant la situation anciennes grandes gloires ou pas, grandes équipes ou de légendes, terroir et traditions, rien ne résiste à la loi du marché les petits finissent toujours par mourir, ou alors accepter d'aller vers les fédérales, et encore je vois les budgets ici des clubs féd 1, 2 voire 3, faillites prévisibles de beaucoup dans quelque temps mais chacun d'y aller allégrement.
    Allez, sourions, vu à Sarlat dimanche Urios taper un coup d'envoi et ça c'est pas rien, en même temps des publicités partout en ville et au stade sur un vignoble occitan propriété de .............. Urios !!!!!!!!!
    Vive le sport .

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Commentaire de qualité, "Barry Nini Jacques"... Effectivement, quelques glissements de terrain et de grosses vagues qu'on nomme "scélérates". Par ailleurs, excellente interview de Philippe Sella dans le Midol Mag. Un champion reste un champion.

      Supprimer
  34. Pour les amateurs, et ils sont nombreux, voici un extrait de l'interview que j'ai donnée à "Ecrire le Sport", sur Twitter au sujet de notre livre "Jeux de lignes"

    "Comment est née l’idée de ce nouveau livre ?
    Avec Benoît Jeantet, nous nous connaissons depuis une quinzaine d’année et nous avions pris l’habitude d’échanger nos impressions de lecture autour d’un café boulevard Saint-Germain. En 2011, nous avions déjà co-écrit un ouvrage sur notre bibliothèque idéale, le Dictionnaire du désir de lire, et pendant la Covid, nous avions l’envie de retrouver ce sujet, littérature et rugby, qui nous tient à cœur. Nous avions prévu de nous réunir entre blogueurs de Côté ouvert ( http://coteouvert.blogspot.com/ ) à Uzerche, comme nous le faisons chaque année, et prévu avec Benoit une intervention sur ce thème de la littérature et du rugby. Malheureusement, à cause des conditions sanitaires, nous avons annulé cette réunion. Mais comme nous avions travaillé sur le sujet pour ce rendez-vous, nous avions déjà pas mal de matière. Cette intervention qui devait être orale est devenue, au fil du temps, un manuscrit."

    RépondreSupprimer
  35. Je viens de lire le billet d'Olivier Villepreux et, comme bien souvent, il réfléchit et réponds d'une façon précise aux questions du moment. Et il me semble que la situation décrite par Nini, ci-dessus, a quelques points communs avec certaines parties du texte d'O.V.

    RépondreSupprimer
  36. Effectivement, excellent billet d'O.V, au-delà du cas de la "start-up Sarlat", la philosophie des nouveaux investisseurs de l'ovale pose quand-même question, le système ne peut être fiable qu'en cas de réussite sportive, seule la vague de résultats et de titres, d'accessions rapides et de maintiens assurés permettra de rester sur une dynamique qui intéressera les partenaires, sponsors, soutiens et collectivités, par la même assurer des flux financiers permettant de toujours plus investir sur un recrutement (l'achat ??) de qualité et recueillir (pas être naîf non plus) des investissements.
    Mais à trop touiller la martingale la sauce ne dure pas toujours plus longtemps que le temps de se gaver, et la crise de foie (de croissance) guette telle la grenouille qui se voulait plus grosse que le boeuf.
    Enfin, dimanche derby en territoriale ici, Terrasson reçoit Mansac, distant de 5 km, un NZ/AFS ne remuerait pas plus de commentaires, pas de start-up mais des gonzes qui sont déjà dans les starting-blocks, vous raconterai.
    Littérature et rugby, c't'une sacrée bonne idée, à propos il est envisagé une session des Quinconces à l'horizon 22 ?????
    Allez samedi CAB à l'abordage de LR, flibustiers contre corsaires, grand vent annoncé sur le vaisseau d'Aunis.

    RépondreSupprimer
  37. World Rugby toujours à la pointe du progrès et de l'évolution de notre jeu, autorise les joueurs de rugby de tous niveaux à porter des collants (seules les femmes étaient autorisées à le faire), décision motivée par l'augmentation des terrains synthétiques.
    Allez, je connais certains "gros" que ça va faire tousser !!!!!!!!!!!!

    RépondreSupprimer
  38. Des gros en collants voilà un raccourci curieusement synthétique. De culturiste à danseuse on arrête pas le progrès. Allez vous r'prendrez bien un peu de pro téines pour tous ces androgynes...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ca va être mignon tout plein. D'abord il y a eu les cheveux teintés, puis les chaussures colorées. Les gants, les casques et maintenant les collants. Cela dit, il y a aussi chez les footeux américains le maquillage (traits noirs sous les yeux) et on ne peut pas dire que ce soit des garçons efféminés...

      Supprimer
    2. Le porté de collants chez les hommes va faire des bas. Resille + synthétique = velcro. Fini les plongeons sous peine d'être scotché à un mètre de la ligne

      Supprimer
  39. Suite et fin de l'interview parue sur les réseaux sociaux avec Ecrire le Sport au sujet de Jeux de Lignes.

    "Avec l'omniprésence de l’image vidéo et des statistiques, existe-t-il encore un peu de place pour l’imagination ?
    Oui, bien sûr. La littérature n’a pas vraiment besoin de l’action et des matchs : elle dépasse la simple pratique sportive, elle regarde ce qu’il se passe à côté et autour du rugby. Aujourd’hui, les hauts et les bas du Stade Français pourraient être de l’ordre du romanesque. Ce qui manque, ce sont les plumes pour raconter tout cela, mais il y a toujours autant de sujet qu’auparavant. On est nombreux à écrire, j’ai déjà cité plusieurs collègues, mais peut-être sommes-nous moins médiatiques que d’autres. Dernièrement, il faut quand même noter la publication de « La Totale », un roman à huit mains de quatre ex-rugbymen, dont Jean Colombier, prix Renaudot 1990. S’il y a, peut-être, un problème de médiatisation, heureusement les réseaux sociaux sont aujourd’hui une possibilité supplémentaire de rendre compte de notre travail.

    Justement, la Coupe du monde 2023 peut-elle redonner cet élan ?
    En 2007, lors de la dernière Coupe du monde en France, nous avions listé 350 livres sur le rugby ! Mais très peu de romans. Il s’agissait principalement de livres qui mettaient en valeur le jeu et les joueurs. En 2023, il y a aura probablement un impact : savoir s’il sera positif ou non, je ne le sais pas. Parfois, le trop est l’ennemi du bien, car les bons livres pourraient être noyés dans la masse de publications.

    A la fin de votre livre, vous proposez votre bibliothèque idéale. Avez-vous une affection particulière pour un texte ou un écrivain ?
    J’ai beaucoup d’affection pour le livre "Raffut" de Philippe De Jonckheere (Inculte, 2018) qui est vraiment un texte d’une grande sensibilité et d’une qualité d’écriture étonnante. "La Total"e (‎Éditions Gascogne, 2021), roman absolument formidable écrit à quatre mains par Jean Colombier, Jean-Paul Basly, Jacques Colombier et Frédéric Villar. Et puis "Epopée" (Edilivre, 2018) le roman d’un certain Charrette, vraiment très drôle et bien écrit.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et vous, ami(e)s du blog, quel est votre tiercé gagnant en matière de littérature ovale ?

      Supprimer
    2. Hello à tous,
      "LE GRAND COMBAT" de D.Lalanne, mon livre initiatique, les 2 livres de J.Capron "MATCH ALLER" "MATCH RETOUR, et "LA 4ème MI-TEMPS" de J.Fabre.
      Voilà, et puis bien sûr je ne saurais trop vous conseiller les ouvrages sur Barry John !!!!!!!!
      Allez, vive les collants et les talons !!!!!!!!!!!!!!

      Supprimer
    3. je suis d'une ignorance crasse en matière de littérature sur le rugby. Je ne sais même pas par quel livre commencer.
      A propos de Barry John, je suis tombé sur un Scotland - Wales de 1971, j'ai enfin compris pourquoi il est une référence de ce jeu.
      revu également John Bevan lors d'un match "amical" dans son village d'origine à Tylorstown en plein pays minier où nous étions renforcé par Alain Lorieux. Une générale à la première touche, Lorieux expulsé, 3 demis de mêlée ont servi de paillasson aux crampons gallois sans aucune intervention de l'arbitre. Enervements répétés, j'ai fini à la mêlée et chatié le 8 adverse, hors jeu, le nez à la fenetre. trop tentant, comme une offrande à ma frustration, ce nez ne demandait qu'à vivre une réorientation de son axe comme on donne une nouvelle direction à sa carrière. Après avoir pensé avoir raté la première, j'en ai mis deux autres, m'assurant ainsi une certaine légitimité dans ce paysage minier gallois. c'était mon dernier match de rugby, la troisième mi-temps fut décevante, nos amis gallois n'ayant pas souhaité partager ce moment.

      Supprimer
    4. Voila matière à un roman, cher Philippe... ou à une nouvelle

      Supprimer
  40. J'ai pas non plus grande culture littéraire rugby. "Petits bruits de couloirs" de P. Guillard que j'avais adoré, toujours dans le bruit, "Du bruit sous le silence" polar de Pascal Dessaint, et ... ??? le dictionnaire amoureux du rugby de Daniel Herrero. Et puis cette petite nouvelle écrite il y a quelque temps déjà...


    Le maire du village rejeta toutes les idées noires du mariage sur les berges de son discours civil lors de la cérémonie. Le ton était badin et aussi un brin électoraliste quand même.
    A vote bon coeur !
    Dehors, la pluie tombait régulière arrosant enfin la vigne qui poussait folle, au grand dam des grains de raisins.
    Je ne connaissais pas ces familles vigneronnes.
    Raison, raisin. Raisins d'amour plutôt que raisins de la colère, le fond de l'air fraye...
    Et au pays de Gérard dans un coin quelque part de France profonde, à la question de savoir pourquoi posséder de la terre, il répondait ironiquement du haut de sa bâtisse "pour y marcher dessus, hé con " !
    Dans ma tête, j'avais cette chanson d'Aston Villa :
    "je veux exister sous un ciel, plus féminin plus sensuel, le fond de l'homme est lourd mais peu importe, anatomique nouveau ciel, que j'aime les fesses de la sagesse". Tululu tu, tululu tu...
    Le soleil venait de botter celles des nuages.
    Ca chantait donc juste ?
    "Vive les mariés"... sous une voûte de ballons ovales.
    Car le marié était un membre phare de l'équipe locale.
    La soirée promettait d'être chaude.
    Pas moins de 12°5...
    Les filles célibataires n'avaient qu'à bien se tenir.
    Les autres aussi d'ailleurs...

    RépondreSupprimer
  41. Retour sur le terrain: ça fait 2 matchs depuis le début de saison où une équipe gagne un match (ou fait un résultat) en utilisant la règle du 50/22. Hier soir Colomiers mené de 13 points à 3 mn de la fin du match réussit à marquer 2 essais qui leur assurent la victoire d'un point in extremis. Notamment un dernier essai de pénalité sur ballon porté écroulé, consécutif à 2 touches dont la première "récupérée" grâce à cette nouvelle règle (et un très long dégagement de l'ouvreur).
    Je ne sais pas si la règle du 50/22 va favoriser le jeu offensif, mais en tous cas les équipes semblent l'avoir ajoutée dans leur outillage offensif de fin de match comme un moyen décisif de se rapprocher de l'en-but adverse pour marquer et, éventuellement- gagner la partie. Comme Colomiers hier soir contre des bayonnais qui ont dû tomber de haut.

    RépondreSupprimer
  42. Très mauvaise organisation de l'arrière-garde de l'AB, qui tenait le terrain chez l'adversaire et pouvait donc reculer à l'extrême son fond de terrain, pour le botteur ça joue aussi à la loterie, on met toute sa mise dans un coup très aléatoire, souvent en toute fin de rencontre, quitte ou double, un coup ça peut sourire mais la plupart du temps sur les rencontres que j'ai vu le ballon ne sort pas et tu repars en touche dans ton camp.
    Sue ce match AB avait tout en main pour l'emporter avec beaucoup de ballons à jouer tant pis, les autres avaient le match dans les pieds de leur botteur sur un ballon tant mieux.
    Allez, le jeu aux pieds déjà primeur n'a pas fini d'encore prendre plus de place.

    RépondreSupprimer
  43. Oui, c'est une autre conséquence: puisque les ailiers gardent le fond de terrain latéralement pour éviter les touches en 50/22, le fond de terrain central se dégarnit; et donc dans le jeu au pied courant, on voit encore plus de jeu d'occupation dans le champ profond éclairci.
    Pour ce qui est du risque pris à chercher un 50/22, faut reconnaître que sur le match d'hier soir, les columérins venaient d'enchaîner pas mal de phases sur leurs 22 sans vraiment parvenir à avancer. Il y a aussi un risque, quand tu veux tenir absolument le ballon (comme toutes les équipes qui jouent "après la sirène"), à faire la faute fatale en multipliant les temps de jeu. Pas d'en-avant, des soutiens propres, résister aux plaquages agressifs, etc... en toute fin de match, c'est très souvent voué à l'échec.

    RépondreSupprimer
  44. L'occupation, jamais un bon régime, même en rugby, couvre-feu sur le jeu, circulation derrière les lignes proscrite, mieux vaut monter un bon réseau de résistance dans tous les rideaux et courir vers la libération à grandes enjambées et prise de risque maximum, le dernier compagnon de la libération disparu aujourd'hui, certes si éloigné de nos terrains de jeux, respect, prendre l'histoire à contre-pied quand la partie semble bien perdue, sacrée leçon bonne partout quel que soit le domaine.
    Sur le terrain comme dans la vie, si tu prends pas le risque tu as toutes les chances de subir et encore subir.
    Allez, peiné pour Georges Iribaren out, questions posées quand-même sur toutes ces blessures de tant de jouerus hyper-préparés, non ????

    RépondreSupprimer
  45. les ailiers du front se retrouvant a l arriere front tentant d enrayer les missiles
    les fantassins du devant envoyes pour gagner positions l adversaire se retranchant en une feroce guerre de tranchees on se sublime pour un metre gagne la conquete de l espace se reduit a de rares envolees qu importe les pertes le quartier general disposant d un stock de gladiateurs venus de toute la planete
    Waterloo Verdun temples de ce nouvel engagement
    mais dans la grisaille de ces batailles surgit quelques fulgurances d un Dupont N tamack Jalibert
    pour nous redonner gout au rugby de mouvements de jeu rapide et collectif
    les cohortes d entraineurs figes sur leurs ecrans me font penser aux techniciens de la NASA
    LORS DES LANCEMENTS DE FUSEES BIENTOT UN ENTRAINEUR PAR JOUEUR ce n est pas un staff mais une armee Mexicaine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Cher Allan, il y a aujourd'hui plus de quinze techniciens dans un staff... Mais nous sommes encore loin du football pro, où ils sont dix, au moins, pour un joueur...

      Supprimer
  46. Par ailleurs, je viens de lire, avec du retard, l'interview donné par Mbappé à L'Equipe. Et quelques pages, plus loin, je découvre que l'attaquant du PSG a créé une association qui aide 98 gamins et gamines à réaliser leurs projets de vie. Tout l'argent qu'il touche en équipe de France est versée à cette association. Les rugbymen n'ont pas le monople des valeurs humaines et sociales. C'est toujours bon de de le rappeler.
    Et ses 98 gamins aideront à leur tour chacun 98 enfants, souhaite-t-il.

    RépondreSupprimer
  47. Sinon, ça vous dit quoi les arbitres Ben O'Keefe pour le test Argentin et Barnes pour celui NZ ? Peut-être pas des heures bleues. Le coup fourré ?

    RépondreSupprimer
  48. je ne connais pas les faits d armes des 2 arbitres

    RépondreSupprimer
  49. je ne connais pas les faits d armes des 2 arbitres

    RépondreSupprimer