lundi 28 mars 2022

Le derby des psaumes


On peut être le meilleur joueur du monde et pas obligatoirement le héros de son village. En l'occurrence, il semblerait qu'Antoine Dupont soit aussi le sujet le plus remarquable de Castelnau-Magnoac, village blotti entre deux collines, avec Lannemezan en limite d'horizon. Il est le champion de sa rue et même les bergers qui dorment un peu plus haut lui reconnaissent la sagesse que n'ont pas tous les enfants sur le berceau desquels toutes les fées se sont penchées.
Et vous voudriez que nous quittions le Tournoi des Six Nations par la petite porte du Championnat domestique sans profiter encore une fois du sacre de Saint-Denis dans cette basilique contemporaine qu'est le Stade de France désormais hissé au rang d'écrin, lui qui fut si longtemps le plus froid des réceptacles, enceinte hybride construite en forme de soucoupe volante pour recevoir tous les types de spectacles mais qui n'est véritablement adaptée à aucun ?
Comme vous, j'ai envie de rester encore un peu sous le charme d'un Grand Chelem parmi les plus aboutis qu'il m'a été permis de suivre depuis 1977. Chacun de ces succès sans partage a son histoire, ses histoires, mécanismes souterrains qui demeurent au secret. La grande différence avec les éditions précédentes, c'est qu'aujourd'hui rien n'est caché, tout est filmé, avec l'accord des joueurs et la complicité du staff pour la plus grande publicité fédérale.
Ce crochet intérieur permet de partager, grâce à des épisodes d'une dizaine de minutes, la vie du groupe France, lequel ne se préoccupe pas de la présence de la caméra, version 3.0 de la médiatisation maîtrisée en interne et savamment distillée au grand public, à l'image de ce que font aussi les candidats à la présidence de la République. Les Bleus furent ainsi au contact de la Légion Etrangère et du saltimbanque Patrick Sébastien, de l'acteur Jean Dujardin et du philosophe Charles Pépin, lequel eut la bonne idée de leur parler pendant une demi-heure des mystères de la construction d'une équipe et des ressorts de la confiance en soi.
Nous n'avons pas fini d'évoquer le retour des Bleus dans leurs clubs respectifs et de mesurer l'effet qu'ils ont sur le Top 14. Auscultons les contenus de matches de la journée passée : Paul Willemse a boosté Montpellier en difficulté, Atonio et Alldritt ont éteint les Racingmen, Dupont, Baille, Marchand, Cros, Ramos et Flament se sont employés à faire ployer Lyon. Sans parler de Villière et de Gros qui enchantèrent Mayol. Il y a encore une journée de Championnat à disputer, le week-end prochain avant de basculer sur l'Europe. L'effet Grand Chelem n'est pas prêt de s'évanouir. 
Je lis un peu partout et ici même le mot "chelemard". C'est franchement laid... Pourquoi utiliser une expression si moche pour évoquer un succès qui touche au sublime ? Ce mot était tout juste bon pour le clan de 77 qui se distinguait en faisant bande à part et assumait cet hermétisme. Ces Chelemards n'avaient du raffinement qu'une lointaine idée et jouaient de leurs pesanteurs pour mieux éloigner les intrus. Dupont et ses amis ne méritent pas ce mot disgracieux.
Il n'aura échappé à personne que nous allons bientôt passer au derby. Mais qu'est-ce donc qu'un derby ? Désormais, seul le choc entre le Racing 92 et le Stade Français mérite ce label. Pour le reste - Clermont-Brive, Toulouse-Castres, La Rochelle - Bordeaux-Bègles -, on parlera d'opposition au mieux, d'inimitié au pire. Rien à voir avec la guerre des clochers qui opposait Lombez à Samatan, la rivalité entre Brive et Tulle, voire l'affrontement Albi-Carmaux. Le marketing est passé par là.
Derby ou pas, prenez quand même soin d'Antoine Dupont. Ses récentes performances et son charisme "six-nationesque" ont fait naître une croyance qui se répand comme la bonne parole : sans lui, le XV de France ne serait pas tout à fait le même... On l'a vu distribuer les bons ballons comme d'autres multiplient les pains. De nombreux convertis se rendent aux stades en chantant des psaumes, agrémentent leurs ordonnances de quelques Pater Noster et autres Ave Maria, allument des cierges devant les vestiaires et prient le soir à l'heure du prime-time. Comme s'il était possible de laisser des prochains succès bleus la clé sur l'autel.

82 commentaires:

  1. C'est vrai qu'entre celui de 1968, auquel j'ai assisté passionnément, avec son coup de Trafalgar du match piège de Grenoble, juste avant l'ère Ferrasse, et ce dernier et dixième de 2022 sous celle de Laporte, de l'eau est passée sous les ponts et la maitrise des éléments est montée d'un cran. C'est le moins qu'on puisse dire.

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    1. Motivé par Lethiophe jai soudain eu l'inspiration hier soir tard.
      Mais la flemme d'envoyer le blog à tous les "abonnés".
      Pour une fois...
      Ceux qui aiment trouveront le chemin eux-mêmes. Comme André et Sylvie

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  2. Ha non non et non ! Pour moi 1977 c'est MON équipe ! Pour le coup l'attachement fut immédiat et il a perduré . Au point de m'inquiéter d'apercevoir Cholley peu en forme - ben si des fois il occupe une seule place au lieu de deux 😉 - ou d'apprendre que Riveskrela sont fatigués ... Ca ne s'explique pas . C'est comme ça .
    Question élégance je te l'accorde ils n'étaient pas au top mais quoi ? Les chaussettes dégringola.tes les maillots déchirés ça m'émeut toujours . Et puis bon Penaud en train de courir hein ...
    Donc je vous les laisse les Chelemards 2022 - sauf Dupont - lui il aurait été à l'aise avec mes vieux grognards . Tu vois grognards c'est plus joli que chelemards ce mot hideux dont se régalent les Lartot ou Bayle . Ca fait flemmards .
    Bref ...
    Mon panthéon personnel est fait de bric et de broc avec des joueurs de tout temps et tout acabit . Je les fais jouer ensemble parfois . M'en fous des progrès du XV de leurs maillots bien ajustés . Rendez moi mes clodos ❤

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    1. Ah ah ah
      Je te raconterai un jour ma visite chez les survivants de 77. Magnifique.
      Le vrai crade cest Palmié
      A faire peur

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  3. Oui Ritchie, c'est bien aussi de pas envoyer pour voir. Mais je connais des gens qui ne reçoivent pas de SMS et qui trouvent sans problème une nouvelle publication. Car déjà une fois par jour parfois ils viennent voir ce qui s'est écrit. En particulier en début de semaine. Clin d'œil donc à mon grand frère 😉
    J'ai donc vu cette chronique dès qu'elle est apparue, et j'ai bien cru qu'une fois encore ce serait une certaine personne qui "ramènerait sa fraise 🍓 🤗"
    Je me permets cette facilité d'expression car il est beaucoup question de vocabulaire, j'y reviendrai. J'espère que Gariguette ne m'en voudra pas de ce "mauvais mot".
    J'ai donc expliqué il y a quelque temps que je ne jouerai plus à être le premier même si c'est la seule chose que je pourrais réussir très facilement ici. Mais je crois que j'ai toujours évité d'être premier (quand ça m'était possible, hein🤗) pour diverses raisons. J'adore la place de troisième car c'est celle où on ne regrette rien. La quatrième et la seconde sont la pire à mon avis.
    Ma Coupe du Monde préférée restera celle de 1995 quoi qu'il arrive de bien en 2023.
    En effet faut apprendre à perdre et subir de terribles injustices quand il existe d'autres enjeux bien plus importants que ceux sportifs.
    Cette image de Mandela avec son maillot de rugby reste un moment extrêmement fort de mon expérience de téléspectateur. Les larmes de Dupont tout récemment aussi.
    Ensuite finir cette coupe du monde 95 par une victoire de belle manière contre l'Angleterre dans le match pour la troisième place est un très grand souvenir.
    Je crois d'ailleurs qu'à l'inverse de toutes les autres coupes du monde c'est la seule où la France termine la compétition par une victoire.
    J'espère qu'en 2023 ce sera une victoire en finale, car finir premier ça peut être une performance enviable quand on en est digne et que rien ne justifie de laisser sa place. Mais bon le symbole de Macron avec le maillot sur le dos, ça le fera pas.
    J'ai déjà écrit qu'une coupe du monde doit être gagnée par le pays hôte. Même si des coups de pouce extra sportifs doivent s'en mêler. C'est pour ça que 95 en est l'illustration la plus frappante au grand désespoir de Pierre Berbizier qui en parle comme d'une escroquerie.
    C'est donc aussi pour ça que j'ai une grande confiance en l'équipe en place à la FFR et que je veux qu'on la laisse tranquille pour le moment 🤗
    Si l'équipe hôte arrive sportivement jusqu'en demi-finale, alors la jurisprudence 95 doit faire en sorte qu'elle finisse championne, quels que soient les moyens utilisés 😂
    Ceci n'est en rien le commentaire à l'état de brouillon et commencé dès 10h20. Certains qui me connaissent bien pourraient en douter, mais une vague histoire de livraison de four inopinée ce matin, faisait que j'étais déjà en place sur le terrain à une heure aussi matinale.😂 A suivre donc...

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    1. Ah ah joli commentaire, et oui 1995 terminé par un succes. La seule fois. Bien vu

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  4. juste un petit oubli au sujet de Cameron Woki, il a même crevé l'écran ...

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  5. Bah, autres temps, comparaisons délicates.

    J'aime beaucoup celle ci quand même.

    On partait de loin, le projet semble clair, adopté par l'équipe, une vrai équipe,les victoires indiscutables, les transformations de jeu fulgurantes.

    Tous en conviennent, ils sont sans conteste tombés sur meilleurs qu'eux cette année.

    Allez, les Berbizz-boy's de 95, aussi !

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  6. Question psaumes, j'en connais pas non plus un rayon. Donc pas de sierge, peut être du quantique quand on voit l'atomique Dupond...
    Oui Georges, Woki comme un pro du football américain.
    Certes chelemards, ça fait 68 tard. J'avais pensais chelémistes, mais ça fait RMIste, fumiste,... Donc pas mieux. Sinon, ce chelaim restera celui du printemps qui arrive. On est dans le floral, le gourmand. L'élevage va encore durer un peu. Pour exploser l'année prochaine, si les maîtres de chais ont fait tout bien comme y faut.

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  7. Peut-on comparer ou mettre en concurrence sur celui qu'est le plus mieux meilleur des grands chelems de l'EDF, sais pas trop, le rugby a tellement changé et évolué en 50 ans. Et puis ce sont des affinités et accointances, au gré souvent de souvenirs de jeunesse souvent embellis et magnifiés, non je crois que le plus beau, indéniablement, c'est celui à venir, le prochain, qui n'est encore qu'un rêve, c'est beau les rêves, et qui nous fera tous penser aux précédents et nous interroger sur lequel donc fut le plus mieux meilleur !!!!
    Bon, quand-même, 68 et 77 les plus beaux dans mon panthéon, le premier à mes 15 ans qui me donna envie d'approfondir ce jeu, sa pugnacité individuelle sa volonté collective et son inattendu tellement ovale, le second à mes 24 ans qui me révéla combien le collectif en tant qu'identité était l'alpha et l'oméga de ce jeu plein de rondeurs.

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  10. Psalmodie ou Epigramme

    "To Slam" à 4, 5 ou 6 nations n'a que plus d'ivresse et de contenu lorsqu'il emprunte la signature de 15 joueurs, couverts de sang et de sueurs pour nous faire vivre des pages livresques et romanesques. Rien de plus homérique, chevaleresque et guerrier que la narration d'une épopée éphémère nous transportant vers le rêve et le sublime. Le Tournoi, depuis ma tendre enfance, m'a toujours fait penser aux "Chevaliers de la Table Ronde" et à "l'Iliade et l'Odyssée" surement le fait du noir et blanc à la télévision, du conteur Roger Couderc et du samedi après-midi jour de marché lomagnol ! C'était une époque ou la bibliothèque de mon Père était un univers de curiosité ou je dévorais des pages et des images pour mon plus grand bonheur mais point de psautiers hormis la Bible. Depuis 1968, les souvenirs sont confondus à l'instant vécu, à la pertinence du jeu et au delà des joueurs du XV de France aux 15 autres joueurs, auteurs de ces moments inoubliables. Marcel RUFO a dit un jour "le rugby nous permet de passer de beaux hivers avant de jouir du printemps et de cueillir le muguet au mois de mai" comme un psaume au tournoi. Rien d'évangélique, ni de prophétique dans cette pensée mais somme toute une vérité fondée depuis tant d'années de disettes. De 1968 à 2010, Villepreux, les frères Camberabero, Bonal, Spanghero, Dauga, Cester furent mes préférés puis Rives, Paparemborde, Cholley, Imbernon, Palmié, Aguirre, Pelous, Betsen, Harinordoquy, Rougerie, Servat, Michalak, Dominici, Poitrenaud, Dusautoir, Nallet, Mas. Tous ces "Rubipèdes" ont construit plus qu'un psaume, ils nous ont permis de nous projeter dans nos illusions perdues celles probablement de ne pas avoir été à leurs places. Point de monotonie, de regard lugubre dans la construction de ces victoires, une grande admiration avant tout car la genèse d'une victoire ne s'élabore pas en un jour mais sur de probables incertitudes qui s'effilochent au fur et à mesure des matchs. Pour conclure, un bien bel épigramme "Ce que vous êtes, nous l'étions, ce que nous sommes, vous le deviendrez" et "Si la barbe suffisait à la sagesse, un bouc vaudrait Platon" (de Samosate).

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    1. Épistolaire aussi...
      Ou cheveux droits sur la tête, épis solaires🤣

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  11. Sacré galerie, tous des gentlemen des psaumes.
    Allez Gabin

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  12. Hier matin j'allais partir à vélo. Concentré. Partir pour mon premier 100 depuis l'année dernière et quelques soucis mécaniques. J'ouvre l'ordinateur et tombe sur la nouvelle chronique. Je réponds vite fait. Juste du souvenir. Aucune comparaison d'un chelem à l'autre pour ma part. Alors, ce matin, en lisant les commentaires, je vois des préférences. Préférences allant même jusqu'aux Coupes du Monde. Intéressant: je m'aperçois en avoir oublié certains, de ces dits chelem. Et de leurs entraîneurs et de leurs capitaines. En replongeant dans l'historique de ces époques, de ces victoires que des grands noms, pas de surprises. Des pointures à tous les niveaux que l'on aime les uns ou déteste les autres. Je dis chapeau et ressens une énorme richesse dans tous ces faits, dans tous ces noms, dans toutes ces histoires, dans toute cette histoire. Une évolution lente, constante, semblable d'une équipe à l'autre malgré tout.
    J'ai trouvé, dans ces recherches, la remise de cravates à 13 anciens de 1968, par Bernard Laporte, cinquante ans ans après, en 2018, donc et à Cardiff. Croustillant.

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  13. Moi c'est ceux de 1997 et 1998 que je garde en mémoire.
    Enfin, plus exactement le rugby que jouait l'Equipe de France à cette période (en fait les Grands Chelems ne sont que des aboutissements dans le jeu).
    Avec la demi-finale de 1999 en point d'orgue.
    Une symphonie de psaumes.
    (même si la musique de Stravinsky me semble bien éloignée dans l'esprit, et à l'écoute -que je recommande-)

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  14. En fait -expression "tic" à la mode par ailleurs- en fait, donc, avant 1964 nous sommes dans le moyen âge du rugby: français en tout cas.
    Il est de coutume, pour nos générations du moins, de dater l'évolution des sports à partir de l'après guerre. Disons qu'avant c'est une sorte de préhistoire, une construction sur les us et coutumes régionaux à partir de l'esprit et de la règle anglo-saxonne. Ensuite, de 46 à 64, le moyen âge proprement dit en passant par les Bayonnais, les Catalans, les Lourdais, 1958 et la victoire contre l'Afrique du Sud, les Toulousains, les Montois etc.
    A partir de 1964, une première: Jean Prat devient entraîneur officiel de l'équipe de France. Nous passons de l'école communale au secondaire avec les réussites que nous connaissons en terme de victoires dans le Tournoi et les grands chelems emblématiques à partir de 1968.
    Par la suite et pour aller vite, la succession de ces divers entraîneurs, jusqu'au duo Fabien Galthié/Raphaël Ibanez d'aujourd'hui, sera marqué par le passage au professionnalisme de 1995: l'entrée en troisième cycle en quelque sorte, pour rester dans le domaine de l'enseignement. Peut-être, et plutôt, entrée dans la vie adulte. Finies les études, bonjour la réussite -ou pas- sociale.
    Les noms, les dates, les anecdotes, le déroulement du film,...tout çà m'a un peu tourner la tète.

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  15. Le brouillon est toujours dans le tiroir. Ce jour c'est cet article qui me donne un nouvel angle d'intervention au sujet du vocabulaire, en réponse à la chronique de Ritchie.
    https://rmcsport.bfmtv.com/rugby/top-14/la-rochelle-l-ubb-on-ne-se-deteste-pas-mais-il-y-a-un-peu-de-jalousie-assure-atonio_AN-202203280595.html
    Et aussi pour déposer une réclamation qui sera bien sûr balayée par le patron. Mais c'est un peu le jeu ici. Tenter une ouverture, se faire coffrer avec le ballon, pire prendre un jaune🤗
    On y trouve comme dans ta chronique le mot "chelemard" et le mot derby.
    Je suis assez d'accord sur le fait que ce mot chelemard sonne comme flemmard et ça fait désordre car "les joueurs de l'EDF qui ont gagné le Grand Chelem" (ou tout autre expression ou mot simple pour les désigner rapidement) sont plutôt des courageux, des travailleurs et des talentueux.
    Mais il faut trouver un moyen de les distinguer car c'est une évidence que désormais ils ont un nouveau statut dans leur club et qu'ils assument par un comportement exemplaire sur le terrain. C'est pour cela d'ailleurs que je me dois ici d'être à la hauteur. Car Gabin était aussi présent sur le terrain que Mathis était étonnamment "emprunté". Il semblerait que être un ovni est une chose, mais confirmer dans le temps long, c'est compliqué...
    Dans l'article il est aussi question de Lucu et Woki, injustement oubliés dans la liste qui suit
    "Nous n'avons pas fini d'évoquer le retour des Bleus dans leurs clubs respectifs et de mesurer l'effet qu'ils ont sur le Top 14"
    Et trop modeste sans doute🤗 je n'imagine pas un seul instant que tu aies pu te dire "Letiophe en a très bien parlé dans son commentaire, http://coteouvert.blogspot.com/2022/03/un-ange-passe.html?showComment=1648410565649&m=1#c5325361721064054944, inutile que je revienne sur le rôle prépondérant de ces deux joueurs lors du match SF UBB..." 😂
    Et en face il y avait un joueur qui me fait penser que l'an prochain Toulon, ils vont revenir très fort, tout en haut.
    Pour avoir vu Lucu et Woki lors d'entraînements ouverts au public, ce sont des gars hyper gentils, donc ils ne t'en voudront pas de cet "oubli" 🤗 Je pense en fait que ce week-end, samedi soir tu as fait une impasse sur SF UBB te réservant sur les 2 x 3 derbys à venir, dont je pense le plus grand mal mais je ne demande qu'à en découvrir les vertus: "le parisien" et celui " de l'Atlantique" où tu vas "te fader" trois fois le SF et l'UBB contre des clubs vers lesquels penche ton coeur de supporter. Étant entendu que ta posture de journaliste t'impose plus de réserve 😂

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    1. mais non, le chef n'a pas fait l'impasse, il a même fait le commentaire papier du match, en signalant bien qu'ils avaient été à la hauteur surtout pou Woki... bon il est peut être un peu fatigué...

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  16. Pour moi, jouant au P.U.C., le derby c'était contre le Racing. Bien que contre le C.A.S.G. ou le Stade Français...ce n'était pas mal non plus. Et la plupart de tous ces joueurs se retrouvaient au départ ou à l'arrivée ou les deux, d'ailleurs, aux "Trois Obus", Porte de Saint-Cloud. Plutôt des bons souvenirs tout çà.

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  17. Ces quatre là nous auront bien agacé la jeunesse !
    Et souvent mis un terme à notre saison.
    Mais pas toujours.
    Les derbys c'était Plaisir, Rambouillet, Orsay lors des poules, mais le classico dès les phases finales arrivées c'était les bleu et blanc.
    Les tripes sur le champs, presque de la haine et ça nous a réussi quelques fois à Colombes ou ailleurs.
    Allez, mes meilleurs souvenirs.

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  18. A la Boulie, par exemple? J'ai un excellent souvenir de ce lieu: du cadre, des installations et du terrain....Sans parler des matches toujours intéressants.

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    1. DERBY OU PAS...Biarritz face à Pau, le BO face à la Section, samedi prochain, pour vous c'est pas un Derby, non...?
      C'est vrai qu'entre Basques et Béarnais il n'y a jamais eu, à ma connaissance, de rivalité, non...?
      C'est vrai qu'on appelait, il n'y a pas si longtemps, ce département les Basses Pyrénées, vendeur non...?
      C'est vrai aussi que si l'on organisation un championnat de Rugby des départements Français , le 64 gagnerait Bouclier tous les ans...Hé oui !!!

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    2. Sorry...C'est vrai que, pour nous ,Basses Pyrénées, le nord de la France c'est les Landes et que les Dax / Mont de Marsan c'est pas vraiment des Derby ...mais quand même...!

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  19. Avoir compris illico le jeu de mots "derby des psaumes" fut ma première satisfaction. Après la lecture je suis donc allé me documenter (c'est le but me répondrait Ritchie) sur le Derby Stakes, je fais le malin, merci Wikipédia.
    Cette petite vidéo sympa https://www.dailymotion.com/video/xck44y nous fait découvrir qu'une histoire de pile ou face nous aurait amené à peut être parler aujourd'hui du bunbury basque ou du bunbury parisien.
    Je me suis demandé si par cette expression Ritchie entendait comparer nos échanges, à une saine émulation entre participants très divers, dont la fameuse contribution de "Pom, pur juice".
    Alors qu'on a su trouver un nom à ces confrontations sportives locales, nous ne saurions pas trouver un joli nom/terme pour désigner les vainqueurs du grand chelem 2022?
    Ne pourrions nous pas "copier" le handball et donner des surnoms aux équipes qui réalisent des exploits?
    Cf https://www.sudouest.fr/sport/handball/handball-des-bronzes-aux-indestructibles-d-ou-viennent-les-surnoms-de-l-equipe-de-france-8033713.php
    En tout cas moi aussi j'ai envie de rester encore sur quelques semaines encore sous le charme de ce grand chelem, de lire et écouter à contre temps, des articles et des émissions. Même si du coup je ne peux pas tout lire et donc risquer d'écrire n'importe quoi à la suite de ce message resté en brouillon plusieurs jours, puisque j'ai osé imaginé que Ritchie n'avait pas vu le match SF UBB alors même qu'on m'a précisé ici qu'il en avait même fait le compte rendu:
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Bordeaux-begles-s-impose-au-stade-francais-et-met-fin-a-sa-serie-de-defaites/1324498
    Et quand Richard écrit "La grande différence avec les éditions précédentes, c'est qu'aujourd'hui rien n'est caché, tout est filmé..." je rajouterai, que tout est fort bien expliqué en long et en large, par écrit, en vidéo et en audio pour qui a le temps de lire, regarder et écouter.
    Par exemple, avez-vous eu l'occasion d'écouter cet épisode de cette émission dont je regrette l'irrégularité de manière régulière?
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Crunch-le-podcast-rugby-de-l-equipe-maintenant-les-autres-nations-ne-vont-pas-nous-lacher-decrypte-thibault-giroud/1323674
    C'est en écoutant cette émission qu'on comprend comment tout a vraiment changé en très peu de temps et tout semble être mis en équation. Il est très bien expliqué et justifié pourquoi Richard avait raison d'avoir légitimement peur à la mi-temps de France Italie, mais c'était prévu, avec une prise de risque assumée. J'imagine que Thibault Giroud a déjà expliqué ça par ailleurs, mais dans cette émission j'ai vraiment l'impression qu'il prend le temps d'expliquer des choses très étonnantes. Mais encore une fois, je n'ai pas tout lu et tout retenu de certaines choses déjà expliquées par Thibault Giroud par ailleurs.
    Dites-moi, si vous n'y avez pas, vous aussi, appris des choses que vous ignoriez. Je pense à Tautor en particulier pour qui ce sera plus facile de comprendre certaines notions.

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  20. Ben le derby d'Epsom c'est pour les jeunes poulains, et direction l'Arc de Triomphe...
    Donc l'allusion/jeu de mot de Richard en est toute adéquate.
    Sinon plus de torture de l'esprit, entre Midol, l'Equipe ou même sur ce blog blague à part, tout a été déjà bien disséqué, analysé, expliqué. Après c'est super fait tatoire...😉

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  21. Escroc, le Commandant des hippodromes ?! (…parce qu’il y en eut des « escrocs » qui entrèrent de leur plein gré au Panthéon du Ruby !)
    M’est avis qu’il aurait fait un bon meneur de monstre à 16 pattes, lui qui soufflait comme pas un dans les narines des bêtes de compétition.

    “L'hommage d'aujourd'hui n'appelle que le chant qui va s'élever maintenant, ce Chant de Bleus méritants que j'ai entendu murmurer comme un chant de complicité, puis psalmodier dans le brouillard des Landes et les (bouts de) bois languedociens, mêlé au cri perdu du Tabbouz agenais, quand la horde sauvage du petit maréchal de la bande à Toto avançait à la rencontre des chars de Beaumont -qu’était pas de Lomagne- lancés, one more time, contre la “French violence”.
    Écoute aujourd'hui, jeunesse de France, ce qui fut pour nous le Chant du Bonheur. C'est la Joyeuse Marche des résolus au flair ludique que voici. A côté de celles des Cambé avec les “13 pour 2 et 2 pour 15” de l'an 68, de celles du grand cirque de 98 avec ses Misérables devenus héros, de celles de 87 veillées par la Justice immanente du Champ, qu'elles reposent avec leur long cortège d'oreilles décollées.
    Aujourd'hui, jeunesse, puisses-tu penser à ces hommes comme tu aurais approché tes mains de la face ensanglantée d’un Casque d’or au dernier jour de Saint Roger, de ses lèvres qui n'auraient parlé que de copains aujourd’hui et pour toujours avec et sans ballon, ce jour-là, elle était le visage de la France.”

    Ps : j’annonce ici que ce psaume éhontément pompé sur cet autre escroc, un certain André M. (mais ceci est un autre débat ��) ne doit PAS être lu dans les vestiaires un certain soir de septembre 2023.

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    1. A propos de Malraux, Jean Lacouture racontait que c'était un de ses grands oncles, magistrat en Indochine, qui avait jugé Malraux quand celui-ci était allé au Cambodge faire du trafic de statues khmères, l'envoyant en prison pour quelques mois. Et quelle que soit la carrière ultérieure du grand homme, il était donc resté pour lui un escroc...

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    2. Malraux ? : « Des éclairs (tel ce texte) et de la fumée… »

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    3. Pom,
      du "Pur Juice" sur "un champ de course" digne du "chant du sang et des larmes" celles de 2023 qui tairont à jamais les victoires du slam et ses déconvenues par ailleurs. N'a de mot ou de mots que "les maux de la colère" rendant "en un combat douteux, des souris et des hommes" pour construire la "République bleue du rugby".

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  22. Je viens de relire la chronique de Richard.
    Elle m'apparait maintenant marquée du sceau d'une sorte d'aura mystique entre Saint-Denis et les Psaumes en passant par Saint-Cloud. Et oui, Charles Pépin y est né. Lui en 1973 -comme mon fils- et moi en 1946. Saint-Cloud, pas seulement un nom de Golf, mais aussi, pour revenir à Derby, un hippodrome sur lequel nous allions enfants jouer "aux courses" en ramassant les tickets de la course précédente jetés au sol. Charles Pépin que je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam jusqu'à cette chronique. Patrick Sébastien, Jean Dujardin, O.K. Mais aussi Francis Cabrel. Lui, je l'ai vu, comme une apparition dans mon jardin: et je peux, comme Saint Thomas, y croire. Saint-Cloud aussi, malheureusement, le bout de la course pour Christophe Dominici. Bien sûr, tout çà à travers le philtre de la sainte télé. C'est drôle, cette juxtaposition d'une rigueur quasiment scientifique et de tous ces petits faits accumulés; ce que l'on appelle des faits additifs sur lesquels un peut bâtir et les autres, non-additifs, comme des témoignages, qui restent en permanence dans le flou mais apportent inlassablement, comme les marées, de l'eau au moulin de la vie, de la passion.
    Plus tard, adolescents l'hiver, nous allions tourner autour de Lonchamp avant de partir, au Printemps, vers la Vallée de Chevreuse chère à certains.

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    1. Tellement riante la vallée ce matin que les rouleurs du jeudi chevrotains ont préféré improviser un solide couscous en place de la sortie.
      Et la bonne idée de m'y inviter !
      Les St Remois plus courageux ( ou mieux couverts) alimentent déjà le derby...
      Affaire à suivre.
      Quand je pense qu'il va me falloir subir le derby ( encore un) de samedi chez l'un de ces hableurs, trop prêts du RER pour être honnêtes!
      Allez rouler

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    2. Oté Zoreil, t’es plus rougail saucisse ?

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    3. Zot la fé un ti visit mon moman, mon matante et mon bonn dalons.
      Na r'trouv mon case vitement , zoreil li gagnn plu met paleto ek gro pantalon !
      Allez Chevreuse, mais pas trop longtemps!

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    4. Ouaip, le père Sobol toujours ça la barre!
      Allez les rouge et noir .

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  23. Quel beau texte de "Pom, pur juice". Amusant et plein de références multiples à partir de la structure de celui "du chant du malheur et des partisans" pour se transformer en celui "du Chant de Bleus méritants"....J'y ai retrouvé à peu près tous les noms de cette épopée que représente le Tournoi, tout d'abord, et une victoire totale sur les autres participants, encore plus. Celui du "Tabbouz agenais" m'a particulièrement plu car il me semble que c'est l'un des plus oublié de nos jours .Mais je me trompe peut-être.

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  24. Richard nous a expliqué dernièrement qu'il se consacrait à l'écriture de son prochain livre sur le XV de France tandis qu'il se préparait à la sortie d'un ouvrage sur Petrarque et Kerouac...
    Je vous laisse deviner aisément lequel j'aimerais recevoir en cadeau au pied du sapin🤗
    A ce point que trois jours plus tard dans un article sur le sommeil biphasique
    https://www.franceculture.fr/histoire/dormir-en-deux-fois-dans-la-nuit-la-tradition-perdue-du-sommeil-biphasique
    J'ai cru retrouver la trace de Pétrarque, mais non c'était Plutarque. Quelques années d'écart. Et puis l'un est joueur de hockey alors que l'autre est joueur de baseball. Deux sports qui me sont inconnus, alors les noms des joueurs présents et passés 😂😂
    "En tout, il trouvera 2000 références similaires dans des écrits juridiques et de fiction, et pas des moindres : chez Érasme, chez le philosophe Plutarque, l’historien Tite-Live et dans “L'Odyssée” d'Homère. Le tout dans différentes langues : "premier somme", "primo sonno", ou encore "morning sleep”.
    Bref si vous vous réveillez la nuit, vaquez à des occupations puis vous vous rendormez facilement, c'est que c'est normal d'un point de vue historique.
    Je ne sais si le directeur de la performance de l'EDF a intégré cette découverte dans son "logiciel". Peut être qu'effectivement cette heure de réveil dans la nuit pourrait être profitable aux joueurs pour une activité particulière pensée par le staff😂

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  25. J'ai vaqué. J'ai fini les 35 nouveaux épisodes de "En Thérapie". Prenant. Et puis je me suis couché de bonne heure, vers 2 heures du matin. Relevé à 5 heures par la neige qui entrait par ma fenêtre ouverte: je dors depuis toujours sans chauffage et le fenêtre ouverte. Une couverture supplémentaire, un peu de lecture et je replonge. Levé tard ce matin vers 9 heures. La neige tombe toujours. Près de 30cm à cette heure. Pas de vélo.

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    1. En thérapie, belle série 2, et pas qu'en théorie... J'ai commencé à la regarder. Vraiment très prenant. Plein de choses à scruter et expliquer à travers la neige qui tombe dans nos cerveaux à un moment où un autre...

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  26. Au coin de l'âtre donc !
    Avec l'Équipe du jour, page 43, un bonheur, a renter dans la caboche de tout ce qui se dit un peu quelque-un dans le sport.
    "le Je remplace de plus en plus le Jeu"
    Allez, pas mieux!

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    1. Raynald Denoueix? Dommage, sans doute...mais je n'achète plus "L'Equipe" depuis des lustres. J'ai commencé par l'abandonner le samedi, quand un magazine qui ne m'intéressait pas m'a été imposé...Et puis, je dois le dire, la respiration du dimanche et son absence de parution, me plaisait particulièrement. De l'air, de l'air,...on étouffe.

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    2. Il traduit un mal présent pas UE dans le sport.
      On communique, on ventile, on aère, on aligne des punchs... mais on ne comprend pas grand grand-chose.
      Les techniciens qui font trop dans la technique perdent le grand public.
      Mais quand on n'en fait pas du tout c"est creux et ca ne ressemble même pas à de la broderie.
      Comme tout ceux qui dans le dégagement de Bouthier oublie que Marchand relève le ballon magnifiquement bien.
      Et que sur la relance de Tamack, on parle de Dupont qui enchaîne un bronco test à la 60ème, ce qui reste un exploit ceci dit, et de woki qui malheureusement savate un peu le travail (il est moins bon au bronco test peut-être) que de Barlot et Gros qui nous font un enchaînement du plus bel effet.
      Alors tant qu'au rugby il y aura des Héros pour qui le je c"est se sublimer pour le Jeu, ça devrait aller. Il y aura toujours quelques fautes de goût sûrement. Mais l"esprit est là. Et c'est sain comme idée.

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    3. Exactement de ton avis Jan Lou
      Remarquable
      Ma première lecture
      Et la plus riche

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  27. Victoire construite, méritée de LR avec la signature de 2 essais de bonne facture, peu de fautes en 2e mi temps et un buteur en face, défaillant, coûte la victoire à domicile. Le ST, alterne le bon et le mauvais pour finir par perdre. L'ASM sans opposition prend le bonus. Pau, devant une équipe résignée, n'a pas flambé. L'USAP n'a pas assez cru à la victoire, le MHR revient de loin. La surprise c'est le RCT, Cher à Pom Pur Juice, broyant le LOU façon sauce aïoli 😉. Ravi de ce bonus qui leur permet de croire encore ce qui était l'impossible à Noël. Le jeu des chaises musicales au niveau des entraîneurs pour la prochaine saison va valoir son pesant de cacahuètes, à croire qu'il s'agit d'un cercle très fermé de privilégiés aux CV disparates.

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    1. Pom, ce matin, est en PLS de béatitude 😄

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    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    3. "Via crucis" en vue de Pâques peut commencer, la béatitude viendra après et la canonisation à la 15e station chez "le Corsaire" 🥂🏈🍷

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  28. Oui les tractations pour les encadrements, qui ont déjà bien commencé, beaucoup d'agitation partout, chaque journée et ses résultats poussent un peu plus dehors celui-là ou retiennent un peu plus fort celui-ci, c'est la loi de ce monde professionnel, après les accros virés vont aller entrainer peut-être un échelon ou plusieurs en-dessous, les virés plus pragmatiques et moins accros iront renforcer sur les ondes et télés l'armée d'experts es-ovale.
    Etonnant RCT, Azéma certainement la meilleure recrue de l'année, capitaine d'un rafiot qu'il a transformé en vaisseau pour quitter la rade et voguer plein vent vers les côtes des phases finales.
    ST et UBB retour à la réalité du terrain, trop de louanges ramollissent les joueurs qui croient que c'est arrivé quand tout reste toujours à faire. USAP, on dirait les joueurs déjà au match de barrage, si pas la tête au truc les bras et les jambes n'y vont pas tout seuls, hein.
    Quand-même, entre les 7 qui se battent pour le top.6 et les 7 autres qui se chamaillent pour se maintenir chaque saison enfante dans ce top.14 un écart qui ne rend pas cette compétition aussi intéressante qu'elle pourrait l'être.
    De plus le morcellement du calendrier et son découpage par maître-diffuseur pas fait pour la cohérence.
    Intéressant article d'O Villepreux, qui nous dit en substance que les instances du rugby n’ont aucun intérêt à développer ce jeu dans des nations autres que celles participant au Tournoi et au Champion-ship puisque ces deux compétitions sont rentables et permettent à ces mêmes nations de dominer le jeu et donc garder le pouvoir, les équipes de rang inférieur réduites à des "œuvres de charité".
    Et vous, z'en pensez quoi ??????

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  29. Rien vu ce samedi pour cause répète théâtre. Taupes 14 continuant à creuser des galeries incertaines... pour certains. Pour d'autres le jeu des je redevient un grand nous, à priori. En tout cas, ça reste ouvert. Certains machouillent encore les cacahuètes de l'apéro, d'autres sont passés au foie gras.
    Qui va coincer dans le fermé ? Encore quelques psaumes à réciter pour le LOU, Clermont, Racing, voire Toulouse barré à Castres et qui doit se reprendre.
    Je reste tjrs un peu surpris du déroulé Montpelliérain sans surprise dans le jeu mais qui continue à s'en sortir après avoir decoincé le ressort. Z'ont pas surfé, à Biarritz. Seront-ils confrontés à une spirale de la défaite à nouveau ?
    Reste la coupe d'Europe au milieu pas évidente à gérer et qui va quelque part rebattre les cartes pour l'outro du cantique à 14... De la science la gestion ? En tout cas, physique la quantique...

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  30. Mais comment Mathieu Van Der Poel aurait-t-il pu perdre cette course? Je suis rentré de mon tour d'aération aux environs des 70km restants et il m'a semblé -sauf accident- qu'il était impossible que M.V.D.P. puisse être battu. Même par un Tadej Pogacar très fort.

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  31. C'était pareil l'an dernier, André.
    Et pourtant il avait été battu par Asgren...
    Ils ont quand même joué avec le feu, et à ce jeu-là, c'est moins Van Der Poel qui a gagné que Pogacar qui a perdu.

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    1. Il aurait sûrement perdu aussi en lançant le sprint.
      Mais il avait quand-même une vraie chance qu'il a gaspillé ( gaspillée ?, je saurais jamais)
      Encore un peu tendre, plus à l'aise sur des dénivelés longues d'accord,mais un bizut comme celui la sur le Ronde, c'est pas souvent!
      Allez Chevreuse

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  32. Oui, d'un côté, mais VDP était quand même largement au-dessus sur ce genre de course. Surtout après l'année dernière effectivement. J'ai l'impression qu'il courre un peu différemment...Il a pris du plomb dans la cervelle.

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  33. Non, cher Tautor. Pas toujours, et en particulier, pas aujourd'hui en tout cas.

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  34. "Innoucent" bien sûr que c'est convenu surtout avec les contrôles anti dopages. Mais Omerta oblige.

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  35. Triste époque, est-il mieux de se méfier de tous, et soupçonner de tout, les athlètes QUI GAGNENT dans toutes les disciplines -et donc penser qu'une grande frange des participants est propre ou moins sale et que c'est pas les meilleurs qui gagnent- OU BIEN croire que tous shootés dopés gonflés et les meilleurs gagnent, OU MEME que tout est arrangé (comme le dit Tautor pour la bicyclette, mais ça vaut pour tout le reste) dans un grand melting-pot scénarisé par sponsors et diffuseurs ???
    Je ne sais pas trop, j'aurais envie de croire encore à la glorieuse incertitude du sport et à l'éthique des sportifs, mais trop d'argent dans les championnats qui pourrissent tout et tous, et même si les vitrines sont belles et bien astiquées, le décor trop propre devient suspect.
    Quand on regarde bien les calendriers du rugby par exemple, championnats, coupes d'Europe, tournois, tournées hémisphériques, coupe du monde, on est en droit de se poser des questions sur la préparation athlétique des joueurs, leurs récupérations tellement rapides après commotions ou blessures, l'histoire se remplit également de drames que l'on étouffe en sourdine, depuis les champions du monde Sud-Africains jusqu'aux petits drames en séries amateurs, semi-pro et même pro, the show must go on disait l'autre !!!!!!

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  36. https://vm.tiktok.com/ZMLxxjQcS/
    Lui au moins y cause

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  37. Tautor, excuse moi, mais çà ne veut rien dire de tout mélanger.

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    1. Cher André,
      Un clin d'oeil aux coulisses du terrain, rien de plus.
      Quant au vélo, je n'ai pas ton expérience, ni ton savoir, juste les confidences de pros contrôlés.
      N'oublie pas de fermer la fenêtre de la chambre, l'insomnie, très mauvais pour l'esprit.

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  38. Ah, çà, Tautor, je n'en souffre pas. J'ai toujours été un gros dormeur; quelques soient les conditions. Ce serait plutôt par là le défaut, si dormir beaucoup en est un.

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  39. Et merci de t'occuper de ma santé; j'apprécie.

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  40. Me suis régalé sur le final de la Ronde.
    Svp m'a bluffé
    Son coup de poker ! Quel sang froid...
    Cetait le seul moyen de planter Pog

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    1. Il était un petit cran au dessus de toute façon
      Et le façon dont il démarre dans les d derniers hectos alors que les poursuivants arrivent lancés cest juste magnifique.

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    2. C'est Pogacar qui était un ton au-dessus hier. Mais voilà, il n'a pas réussi à décrocher Van der Poel dans le dernier raidard, et il aurait dû le relayer dans le dernier kilomètre, même un relais léger, ça aurait maintenu le rythme et l'écart avec Madouas et Van Baarle au lieu de tout couper. Après, il garde trop gros en lançant son sprint et se fait déborder par l'arrière. Ne peut s'en prendre qu'à lui-même.

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  41. Et que dire des performances de Toulon à Lyon et du Racing sur le SF ?
    Sinon que la aussi il y avait régal...
    Les 4 dernières journées promettent des surprises
    Bien malin qui peut annoncer les 5 qualifiés derrière Montpellier...

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  42. Lyon, 3 matchs perdus de suite, le dernier fera peut-être mal à la tête en résonnant jusqu'à la fin de saison...
    Il y a des matchs compliqués pour tout le monde, Castres semble avoir le calendrier le plus facile (et sans Coupe d'Europe ils pourront couper et garder du jus), Toulon part de loin mais va vouloir jouer le trouble-fête jusqu'au bout.

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  43. a lapproche des dernieres haies du DERBY toqqque bleue et blanche le MHR maintient son avantage a une encolure l ecurie bordelaise a perdue du tanin tendance a se diluer suit une petite horde
    emmenee tour a tour par les talents toulousains suivi de pres par de robustes castrais la monture racing peinant a trouver une allure semble recoller tandis que surgit l alezan varois effectuant un retour d enfer
    ne pouvant suivre le train le musstaang Lyonnaais boite bas aa ses cotes le volcanique clermontois est bien eteint quaand au robuste coursier des pyrenneens son depart catrosphiqque le condamne
    donc une arrivee serree

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  44. J'ai cru entendre Léon Zitrone...

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  45. La grande époque "Roquépine, Allez France", des chevaux d'exception, vus à Beaumont dit "Le petit Vincennes" pour une des étapes du Grand National et du Grand prix du Sud Ouest ou mon Père officiait comme médecin de courses. Entre rugby et chevaux, je fus un enfant gâté. Le point d'orgue était les commentaires de Léon Zitrone lors des courses hippiques.Il avait coutume de dire "la popularité, c'est d'éternuer à l'écran et de recevoir le lendemain des centaines de cartes postales avec écrit : à vos souhaits".

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    1. Tidalium Pelo avant et Bellino 2 après. Idéal du Gazeau aussi. Et le driver Jean-René Goujeon.
      Des noms qui reviennent comme ça, que j'entends encore dans sa voix à s'en étouffer...
      Et Monsieur X ayant gagné des millions aux paris dans les années 60 au point de modifier les règles du jeu.

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  46. Attention La Section se rapproche de la zone de qualification...
    Face au Stade Français, le 23 Avril , La Section joue gros...
    C'est l'équipe depuis le début de l'année qui envoie le plus de jeu et marque beaucoup d'essais...A suivre !!!

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    1. Mouais, mêmes s'ils envoient du jeu, sont à 7 pts du 6e. Ça risquent d'être short. Un outsider quand même...

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