mardi 5 avril 2022

La règle de trois

Elle a lieu, la guerre. A l'heure où montent les dictatures, où la bêtise des humains atteint des sommets de cynisme, où la perspective d'élections tire chaque jour davantage vers le bas les débats, une bataille en trois manches agrège quatre clubs français qui, par le hasard des calendriers domestiques et européens, se rencontrent ad nauseum. Trois matches qui sont autant de derbys. De quoi alimenter les chroniques en circuit fermé.
Les techniciens y trouveront plaisir à disséquer les compositions d'équipes, les modifications stratégiques, les combinaisons de jeu, les degrés de motivation. Les observateurs traqueront les petites phrases assassines, les messages subliminaux, les huis-clos revanchards, voire les claques sur le menton, et à ce titre le bord de touche à Chaban-Delmas sera ausculté et je parie qu'une caméra n'aura d'autre fonction que de suivre le deuxième round entre Christophe "The Bull" Urios et Ronan "Dodger" O'Gara.
Ainsi va le rugby d'ici, plus intéressé par des éclats de voix et des crochets éclairs que véritablement magnifié par le sillage doré d'un Grand Chelem en haut style. Huitièmes de finale, donc, de Coupe d'Europe en deux temps et, on l'espère, en trois mouvements. J'ai apprécié, comme beaucoup, la performance éblouissante du Racing 92 - sept essais - face au fantôme d'un Stade Français qui ne parvient toujours pas à digérer l'objectif fixé en début de saison par son capricieux propriétaire qui n'en peut plus de jeter des millions d'euros du côté de la  Porte de Saint-Cloud. Pour des clous. J'attends donc de voir fuser la réaction d'une équipe humiliée.
Tout comme m'intéresse - curiosité d'ordre purement anthropologique - la composition de l'Union Bordeaux-Bègles pour le déplacement en Aunis. Est-il possible de terrasser le surpuissant pack rochelais - Atonio, Priso, Skelton, Sazy, Alldritt - en utilisant une deuxième-ligne composée de joueurs qui ne sont en rien constitués pour ce type d'association ? Placer ensemble Cameron Woki et Louis Picamoles dans la cage bordelaise est-il un aveu d'impuissance, le signal d'une réduction d'effectif ou bien une projection stratégique dans un terme si long qu'il est difficile d'en voir les contours ?
Dans la situation actuelle où, à quatre journées de la fin de la phase régulière du Top 14, dix clubs - et j'y inclus Pau comme cadeau de Noël - visent les seules six places ouvertes à la qualification, il me parait complétement irréaliste d'imaginer qu'une équipe puisse vraiment jouer sur les trois tableaux sans se brûler les crampons. Les épreuves sont triples et concomitantes : doublons, Championnat de France et Coupe d'Europe. Ce n'est pas un calendrier, c'est un parcours du combattant. C'est la guerre de trop !
Ce n'est pas un secret, la compétition à très haute intensité telle que vécue par l'élite du rugby, et pas seulement français, se prépare en amont en ajustant quatre curseurs : physique, technique, stratégique et psychologique. Et, qu'on le veuille ou pas, c'est bien le cérébral qui, en dernier lieu, fait la différence. Et il suffit de constater le rejet - souvent mal  justifié - de la plupart des clubs de s'adjoindre un préparateur mental pour imaginer qui aura finalement les derniers maux.
Mais nous n'échangerions pas notre passe de trois pour suivre le football français qui se satisfait, contraint et forcé, d'une Ligue 1 transparente derrière l'hégémonie parisienne, ce PSG affriolant comme une danseuse orientale du ventre - mou, le ventre, mou - lors de ses prestations domestiques, de ses passes et de ses passements de jambes, mais friable comme une biscotte dès que le niveau s'élève pour passer au cran européen. Le psychique, on vous dit. Et il va en falloir, de la dureté mentale, pour réciter week-end après week-end, cette fameuse règle ovale de trois.

93 commentaires:

  1. Déjà ça ne sera pas les trois P pour Paris !
    Pour Pau p'tet, pour Toulon p'tet bien.
    Allez, prem's...

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    1. Ah ah ah... Andre battu au sprint.
      Tu es le VDP du blog

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  2. Il n'y a pas qu'en rugby où l'humiliation fait réagir. Poupou et Madouas ont fait enrager Pogastrong dimanche. Je le vois bien se venger en écrasant la concurrence à Liège puis au tour... Quant au QSG, ça prouve juste que le sport ne se résume pas à un carnet de chèque.

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  3. D'abord une petite rectification qui a son importance. La revanche entre l' UBB et LR a lieu à Chaban. Dans cette double confrontation européenne, la règle est que le premier match match se joue chez le moins bien classé des deux de la première phase régulière fantomatique.
    Ce n'est donc que le troisième match de ce "triby" qui sera à Deflandre.
    Et j'espère bien qu'à ce moment là, les caméras s'attarderont sur un Urios en tribunes. A suivre, car je suis en colère. "Non M. Urios, vous n'avez pas le monopole de la colère!" Une colère du genre de celle que je peux imaginer de Gariguette découvrant (j'imagine hein...) que Ritchie n'aurait en fait lu aucun des auteurs qu'il cite dans son dernier livre.

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  4. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  5. Chélemistes ? Grand chélémistes ?

    En tout cas des chélemonstres (sacrés).



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  6. Cyril CAZEAUX, Jandre MARAIS,Kane DOUGLAS, Guido PETTI, Thomas JOLMES,
    Alban ROUSSEL.... Voilà les deuxièmes lignes de l'effectif de l'UBB. Indisponibles, en phase de reprise, trop juste pour démarrer un match. Urios n'est pas du genre à se déjuger : " pour moi Cameron est un troisième ligne, ce n'est pas un seconde ligne tel que j'en ai besoin à l'UBB"
    Donc cette deuxième ligne est une "solution du moment", mais certainement pas une expérimentation.
    Je dirais qu'elle est un symptôme, comme la giflette au menton, que tout ne va plus aussi bien que ça à l'UBB et qu'il était judicieux de ne parler que d'objectif de qualification et pas de demi-finale directe, car les Montpellier-UBB et surtout UBB-Toulon risquent d'être de vrais révélateurs de l'état de cette équipe bordelaise. Sans compter, pour rajouter à la colère d'Urios que Castres peut aussi démontrer qu'ils savent se débrouiller sans lui, comme avant lui d'ailleurs avec Toto et Lolo.
    Même si perdre d'un seul point reste une performance avec une équipe aussi incomplète contre une équipe complète, avec un très bon Dulin (excepté une touche directe), qui a l'habitude de battre très régulièrement l'UBB avec de gros écarts, y compris à Chaban.
    Il manquait qu même à cette équipe ses quatre secondes lignes dont l'un peut jouer troisième ligne pour densifier le pack (Petti) ce qui aurait été fait peut être contre LR, un ouvreur, un centre et un arrière, tous trois dans la liste du staff de l'EDF.

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    1. Letiophe, tu as un sacré démarrage, toi, hein ?
      ma chronique se veut "légère". Ce n'est pas une présentation de match.
      Je connais l'infirmerie girondine. Et quand j'écris "réduction d'effectif", c'est bien pour signaler la pénurie. Mais le sujet, c'est la notion de deuxième-ligne en soi, pas la gestion d'Urios qui, le pauvre, fait bien comme il peut.
      Que je sois obligé de justifier ce que j'écris dans mon propre blog est assez douloureux ;-)

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  7. L'absence de costauds devant n'explique quand même pas l'absence d'efficacité du jeu derrière. La baisse de l'UBB ne tient-elle pas plutôt à l'absence de Jalibert ?
    L'esprit offensif et conquérant, c'est comme la Sainte Vierge façon Audiard: s'il n'apparaît pas de temps en temps, le doute s'installe...
    Et cet état d'esprit conquérant, j'ai trouvé que les Rochelais l'avaient bien en pogne, avec des flingueurs de concours et la puissance de feu d'un croiseur. S'il le gardent encore, je les verrai bien terminer fort cette saison. Travailler les autres en férocité, quoi...

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    1. Ben oui cela fait plusieurs matchs déjà qu'ils ne sont plus efficaces. Ça ressemble assez aux difficultés de Toulouse ou derrière il y a un coup de moins bien. C'était bien ce premier match qu'il fallait gagner en priorité, car sur la coupe d'Europe LR reste favori à mon avis. Ils reviennent forts. Et que dire de Toulon...

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    2. Les copains,
      une équipe est un ensemble, j'en suis conscient, mais sans au moins un deuxième-ligne de métier (cf XV de France), tu ne peux pas exister. Surtout devant le tank jaune et noir.

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  8. Six fauteuils pour dix prétendants ? Qui donc a déjà investi dans des canapés pour gagner au mental,
    comme le suggère Richie

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  9. Finalement on se tortille les mandibules à critiquer ce championship inintéressant dans le jeu notamment. Et voilà t'y pas qu'il amène sa dose d'exhaltation du moment avec des gros cubes qui ne passeraient pas la dernière haie qualificative. On appelle ça course avec handicap en hippisme où on lisse les chances en attribuant un handicap de poids pour chaque cheval concourant. On dira que le handicap du Top 14 ce sont les doublons et la perte momentanée des internationaux pour certains gros clubs. Du coup comme je disais déjà, les parties finales coupes d'Europe vont rebattre les cartes et en rabattre certains. Le cynisme en moins quoique certains se sont fait remarquer (le poids en plus), pas plus tard que ce week-end passé mais à un degré encore tolérable au regard de certains autres évènements. Un avènement dans le cérébral humain par cette volonté incessante de vouloir mieux faire que l'autre, pour dominer l'autre, bien inculquée dans nos sociétés actuelles. Et pour peu qu'il y en ait quelques uns avec des circuits électriques qui fument un peu trop...
    Sinon Pipiou, j'allais y venir aussi au syndrôme Jalibert. Car c'est sur qu'il manque à l'UBB, façon Audiard bien sur : "Dis-toi bien que si quelque chose devait me manquer, ce ne serait plus le vin, ce serait l'ivresse"... Et François son remplaçant traine un peu dans le jeu.
    Allez on y croit pour La Rochelle et Toulon...
    Sinon PSG, ventre mou, cerveau transparent pour étaler le beurre sur les biscottes. Résultat, pas de beurre dans les épinards.

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  10. « – La guerre des Trois n’aura pas lieu, Chri-Chri!
    – Je te tiens un pari, Ronan.
    – Cet envoyé du Top14 (et des intérêts supérieurs du ruby) a raison. On va bien le recevoir. On va bien lui envelopper ses petits doublons, et on les lui rendra.
    – On va le recevoir grossièrement. Il ne me rendra pas mes secondes lignes. On ne lui rendra pas nos qualifs. Et la guerre des Trois aura lieu.
    – Oui, si le RCT n’était pas là !... Mais il arrive, Ronan, il arrive ! Tu entends assez ses trompettes... En cette minute, il entre dans la ville, victorieux. Je pense qu’il aura son mot à dire. Quand il a disparu voilà trois mois, il m’a juré que cette guerre était
    sa dernière.
    -C’était sa dernière. La suivante l’attend.
    -Cela ne te fatigue pas de ne voir et de ne prévoir que l’effroyable ?
    -Je ne vois rien, Ronan. Je ne prévois rien. Je tiens seulement compte de deux bêtises, la mienne et celle des trois éléments. »

    Car c’en est un drôle, de chemin, ce produit en croix; cette quête de proportionnalité, trois pour faire quatre….quatre pour cinq, cette quintessence des astres (désastre?) du rugby…
    « Tiburce, il faudra, ou que tu te sacrifies sans délai aux dieux de jeu, ou que tu marches nu-pieds sur ces charbons »…aurait dit l’ex-taulier (oui, je profite très opportunément du retour de flamme de mon RCT pour évoquer de vieux souvenirs du Patron, cet autre (dés-)astre de son temps…rapport à ses éditions du Soleil pour ceux qu’auraient pas suivi, accessoirement tout feu tout flamme docteur honoris causa es-sortir le joueur, le supporter, l’adversaire, le suiveur, la terre entière de sa torpeur tant il maîtrisait l’hyperstimulation ovario-ovalienne et, par voie de conséquence, la survenue de grossesses nerveuses dans le landerneau ) à l’endroit du vieux druide qu’avait pas son pareil pour sortir le terrible guerrier-mercenaire-tireur de langue -ça dépend de votre point de vue- de la routine et entretenir le désir du joueur/amant émoussé.

    Mais cet amour régénéré, si pur soit-il, pourra-t-il éternellement sauver le petit monde de Péporte et Don Bouscatelo ?
    Les pessimistes auront-ils raison ?
    Le CO, lui, s’en frotte les mains.

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  11. Je propose , après longues supputations:
    1er Montpellier, 2émeUBB,3émeCatres, 4éme/5éme La Rochelle/ST dans le désordre, 6éme R92 et l'ASM qui peut s'introduire

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  12. Comme le cheval de Troie, Georges?

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  13. Je propose .......... D'attendre les prochains résultats avant que de supputer, il suffit de si peu de chose pour s'élever au paradis (de joueurs .....) ou chuter en enfer (de trésorier .....), un faux rebond une biscouette un leurre une ligne de but plus ou moins épaisse un poteau une barre, alors le mental oui pas la panacée quand-même, la prépa physique, technique et stratégique, individuelle comme collective, l'individu dans le collectif j'espère encore qu'il s'agit surtout de ça, penser qu'un mentor mental peur transcender les joueurs je n'y crois pas une seconde, chacun à quelque niveau que ce soit, engagé dans une rencontre de rugby, me semble bien assez grand pour s'élever seul jusqu'à l'exigence demandée, nous avons déjà débattu par le passé de cet aspect des choses, ne compliquons pas à l'excès ce jeu déjà si ardu à saisir et à pratiquer par une dimension intellectuelle qui en supprimerait le jeu précisément.
    Pas de pronos pour les phases finales, la CE concoctée par les puissances du rugby ne me passionne guère, illisible sur ses compositions et sa durée, intermède financier enchâssé entre championnats, tournoi et tournées pour occuper les fenêtres audiovisuelles, pas glop.

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  14. Deuxième ligne de métier, ouais, c'est bien un problème de pro ça, de mon temps on les choisissait pour leur volume leur efficacité à désamorcer les d'en-face qui papillonnaient beaucoup trop inconsidérément en terre interdite, et leur longueur de bras qui idéalement devait atteindre la zone pif/yeux/mâchoire du trapéziste inconscient venu pour jouer à la baballe.
    Au niveau mental, souvent des autodidactes aux poings !!!!

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  15. Ayant lu dernièrement le livre sur Alain Estève conseillé par Richard, je peux dire que le dénommé Cardiff possède parfaitement le cahier des charges des secondes lignes d'antan. Un peu comme Brassens se lamentait de ne plus retrouver ses funérailles d'antan.

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  16. Ritchie j'ai bien ri à ta remarque.
    Justifie, justifie🤗 mais pourquoi au juste?
    Par quel curieux hasard, faut-il que je "t'agace"😉 toujours, le plus souvent sans intention, quand il est question de seconde ligne. Ce n'est pas un "jeux de lignes" mais un amusant "jeu de lignes" entre nous à propos de la seconde ligne".
    Certes j'ai vite réagi, mais j'ai répondu au premier degré à ton interrogation. Car je suis bien souvent premier degré, il faut de tout pour constituer l'équipe du blog.
    La seconde ligne a évolué dans son activité et sa prépondérance sur un terrain. J'ai souvenir de la dernière finale de coupe du monde où chaque équipe avait mis une deuxième ligne complète sur le banc. Et il me semble que ce qui devient désormais de plus en plus une habitude ne l'était pas il n'y a pas si longtemps.
    Et si j'ai tenu à citer tous les noms des seconde ligne de l'UBB c'est d'abord pour leur rendre hommage et montrer combien parfois une équipe peut se trouver démunie à un point culminant de la saison. Souvenez-vous de Toulouse l'an dernier.
    J'ai même omis volontairement d'indiquer Petero Mailulu fidgien, 19 ans qui est déclaré dans l'effectif pro, mais qui n'a pratiquement pas joué encore en top 14 mais qui a marqué un essai précieux en espoirs ce dimanche contre Toulouse.
    Et cette pénurie n'est par forcément une histoire de nombre, à La Rochelle ils ne sont 5
    Toulouse c'est 7 (idem Toulon) et ils sont tellement "disponibles" et en forme, que Tekori râle du peu de temps qu'on lui laisse sur le pré.
    Cf ce site https://www.allrugby.com/clubs
    qui permet d'avoir une vision précise des effectifs et des statuts de chaque joueur.
    Donc je réponds "Non il n'est pas possible de terrasser à Chaban ou à Deflandre un tel pack surpuissant avec une telle seconde ligne bricolée qui ne correspond en rien à une projection stratégique compte tenu des profils qui plaisent à Urios en seconde ligne.
    La dernière victoire contre La Rochelle c'est celle là :
    https://www.sudouest.fr/sport/rugby/top14/top-14-l-ubb-s-impose-face-au-stade-rochelais-et-passe-leader-20-15-7385415.php
    La composition :
    https://www.lequipe.fr/Rugby/match-direct/top-14/2019-2020/ubb-la-rochelle-live/29087/compositions
    Le numéro 8 bordelais n'a pas vraiment été remplacé. La seconde ligne était au complet remplaçant compris. En face à La Rochelle il n'y avait dans le pack aucun des 5 joueurs cités par Richard dans sa chronique. C'est dire qu'il faut relativiser cette unique victoire récente au MATMUT en décembre 2019 et qu'on peut donc se satisfaire d'une si courte défaite, d'une équipe qui est loin de son effectif complet rencontrant une équipe au complet en regain de forme, qui a mis fanny une équipe du Racing pourtant brillante une semaine plus tard.
    Ce top 14 est fou, mais il ne faut pas se voiler la face ou se fâcher sur un bord de terrain pour détourner l'attention.
    Ma réponse à la question est donc assurément prioritairement "un aveu d'impuissance" face à une équipe de La Rochelle au meilleur de sa forme.
    Gagner le prochain match même avec le retour de Kane Douglas sera donc une sacrée performance, et éliminer LR des quarts de la coupe d'Europe, c'est juste de l'utopie.

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  17. "Les épreuves sont triples et concomitantes"

    Ben oui, et nous en comptons une de trop, mais laquelle ?
    Je vois des mains qui se lèvent, en nombre, la Coupe d'Europe bien sur!

    A bon, on reste entre nous alors, fini les St/Saries, exit un alléchant Rcf/ Leinster,le brexit quoi !
    Le prestigieux tournoi, le vénérable Brennus restants incontournables nous sommes dans l'impasse, condamnés aux pénibles doublons et ridicules trilogies.

    La solution est pourtant simple,remplacer cette Coupe mal foutue par un vrai championnat avec les quatorze meilleures équipes européennes, trois françaises, trois anglaises, deux par Celtes, une Italienne plus le champion de l'année précédente.
    Une descente par nation, remplacée par le champion domestique.

    Et voici en prime trois places libérées pour le top 14, les spécialistes de l'ascenseur nous remercieront.
    Allez l'Europe

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  18. De Trois à Moi

    V. Hugo disait “Pouvoir, vouloir, savoir, trois mots qui mènent le monde.” En est-il de même dans le rugby ? Pouvoir gagner une coupe du monde, pouvoir être qualifié pour les phases finales, pouvoir tout dire et son contraire, pouvoir croire que l'on sait. Le rugby nous offre, à bien des égards, toutes ces palettes de pouvoir avec, comme toujours, un plaisir enfantin de se rendre compte qu'il est éphémère, subtil, tendancieux et que personne pour rien au monde ne voudrait le partager. Joueurs, entraîneurs, managers et présidents en sont intimement persuadés et nous mesurons à quels points la cupidité devient le talon d'Achille de chacun. La question est de savoir si finalement le pouvoir est organique, minéral, ecclectique ou personnel. Notre sport regorge d'exemples depuis des décennies sans pour autant qu'une signature se dégage. A partir de là, que peut-on vouloir ? A mon sens, rien, de laisser faire l'instinct naturel de la situation. Avoir 3, 4 ou 5 2e lignes, ou est le problème ? Woki a montré que rien n'est figé en EDF et de quelle manière. A Urios de réfléchir comment faire tomber le 5 rochelais au lieu de se toquer des facéties de Garacaca. Face au poids et à la technique faut jouer évitement et vitesse pendant 80 mn. Là, le bas blesse. Reste aussi les vieilles méthodes chères à Nini. Entre vouloir et pouvoir, un anathème ou la réthorique prend tout son sens. Personne n'est à blâmer entre le joueur et le manager. Les enjeux communs à la base s'opposent sur le terrain. Le joueur est dans la conquête et la dominance de l'adversaire, l'entraîneur dans la tactique et la convenance. Reste qu'on veut toujours savoir avant le résultat, suffit de vous lire mais pas que. C'est le mal français quelque part de savoir mieux que les autres. Merci aux Champions du monde des moins de 20 et grand gagnant du Grand slam 2022. Eux savent qu'ils ont le potentiel de tout et de rien, eux savent où ils vont vers le toit du monde marcher sur le long nuage blanc. De savoir cela reste une saveur incomparable que l'on déguste tendrement tellement que le trois a pris le dessus du moi.

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    1. Excellent titre ah ah
      Sorte de continuité
      Bien vu

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    2. Ou plutôt de prolongement.
      Cest le mot qui convient.
      Et comme cela que j'envisage ce blog.
      Que chacun prolonge ma chronique dans la direction qu'il souhaite.
      Ce que vous faites.
      Y compris par une chronique bis comme Tautor

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  19. Tautor n'a pas tort, mais il faudrait peut-être arrêter de parler de "mal français", parce que penser savoir "mieux que les autres" me semble bien partagé en ce monde. C'est juste la manière de l'exprimer qui diffère.

    De toute façon, projections, pronostics et lecture du marc de café, on sait bien que tout commence au coup de sifflet de l'arbitre, et qu'une fois le match lancé, pas grand chose d'extérieur ne peut en arrêter ou infléchir la course (c'est Truffaut qui disait qu'un film qui est projeté pour la première fois est comme un train sur ses rails: plus rien ne peut l'arrêter, le sort est jeté).

    Et là, 2ème ligne ou pas, on en revient à ce que disait Ritchie sur l'aspect mental: ça se joue dans la tête.
    On sera donc rapidement fixés sur l'UBB ce week-end: ils sont censés récupérer Kane Douglas et Jandré Marais (déjà rentré lors du dernier match). On verra bien si le rendement de l'équipe s'en trouve modifié...

    Quant à (F)Urios, il a toujours été sanguin en bord de touche; je me souviens d'une chaude altercation quasi-identique avec Galthié où le même type de petite baffe était parti.

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    1. Si on considérait que les joueurs sont des grands garçons on pourrait p'têt leur foutre la paix au moins 80mn dans la semaine, non, et les laisser se démerder .
      Et confiner le staff tout en haut de la tribune, au chaud derrière leurs petits écrans, ça ferait des vacances a tout le monde.
      Allez Chevreuse.

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  20. pour moi URIOS a bien fait de faire jouer Picamoles en 2 ligne c est etrange qu il faille attendre la fin de carriere d un joueur pour lui trouver son veritable poste idem pour Bastareau toute une vie derriere alors qu il aurait du etre talonneur
    quoi qu il en soit BEGLES et PAU offrent du beau jeu
    pour en revenir a PICAMOLES c est la premiere fois que l ai trouve tres utile a son equipe
    conquerant batailleur vraiment une belle prestation
    quant a la preparation mentale je rigole sur les chantiers ou dans les ateliers fait on appel a un gourrou pour motiver les salaries a accomplir leurs taches
    ces equipes avec 20 assistants un bataillon de techniciens pour chaque poste une armee Mexicaine
    ces conseillers de nutrition ces autres de communicationet tant d autres pour au final transformer le rugby a entrer au cac 40
    tout concourt a une transmutation de ce sport maudite evolution pas de soucis BEGLES sera champion

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  21. Ben pour les salariés, pas dérangeant de manger dans de grands restaurants, boire des grands crus, des vieux whiskys, des vieux rhums, des jeunes femmes, et tiens, mêmes des vodkas... C'est même recommandé pour conclure les affaires du CAC 40 et éviter du couac 40. Chacun ses arguments, ses stratégies, sa forme physique, sa forme intellectuelle, et affairiste.
    Picamoles a déjà rendu 2/3 services en seconde barre. Intéressant cette année en championnat avant sa reconversion éleveur de chèvres.
    Sinon, le pouvoir de vouloir savoir... Question de langue au chat...

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  22. Assez d'accord avec Allan 73 pour Picamoles et Bastareaud. Et, finalement, aussi sur le suite...
    Par ailleurs, et puisque c'est lui le créateur de son propre texte, de son propre match, de ses propres règles, il est évident que Richard possède systématiquement un temps d'avance sur nous, pauvres pêcheurs, pauvres lecteurs. Nous ne pouvons que subir l'assaut et, selon l'effet produit, entrer dans le débat avec nos maigres moyens. Moyens bien notés en fin de texte. Pour tout sport -pour rester dans ce domaine- quatre domaines d'étude, de réflexion, de travail: le physique, le (ou la) technique, le mental, et le (ou la) tactique. Tactique et mental peuvent avoir quelques variations verbales comme la stratégie, le psychologique etc. Mais, globalement, on peut en rester aux 4 cités précédemment.
    L'avantage que nous possédons sur Richard, c'est que son texte est fini. C'est pensé, écrit et basta...A nous de jouer. Il faut donc, pour compenser notre surprise, et çà nous le pouvons, relire tranquillement le texte. C'est notre seul privilège. Et tenter, à la fois de saisir ce qu'il nous dit et, par la suite, d'entrer dans le jeu. Certains pensent qu'il ne faut jamais quitter Montauban, ici je dis qu'il faut toujours relire un texte de Richard.
    "La règle de trois" est donc le titre pour parler, en introduction, à la fois de la guerre et de quatre clubs français. Immédiatement trois visions m'apparaissent.
    En un, la "règle de 3" mathématique qui permet de trouver un quatrième terme lié à trois autres par une relation commune. Comme lorsque je roule 30km en 1h30' et que je veux savoir à combien de kilomètres/heure, donc en 60 minutes, troisième terme, j'ai parcouru mon circuit. Là, ici, quatre clubs et trois matches successifs. La conclusion de ces trois matches nous donnera sans doute un résultat concret en victoires et défaites mais, contrairement à la règle de 3 classique, pas de relation véritablement commune afin d'établir un résultat juste et sûr.
    "Elle a lieu, la guerre" en introduction du texte proprement dit. Deux nouvelles visions.
    "La Guerre de Troie n'aura pas lieu", la pièce de théâtre de Jean Giraudoux (1935), et
    "La Règle du Jeu", le film de Jean Renoir (1939).
    Ces deux remarquables créations, prémonitoires de la seconde guerre mondiale. En espérant que cette entrée en matière de Richard ne soit pas, cette fois, comme les deux autres, le signe d'un futur bien sombre.
    Tout tourne autour de trois/Troie dans cette histoire: le quatrième éventuel n'en étant que le résultat, la prime du plaisir comme disait l'autre. C'est un grand principe que celui du Tabouret. Trois points suffisent: un ou deux çà tombe et quatre c'est toujours bancale.
    Aller, nous verrons bien tout cela dans les jours à venir...




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    1. Et d'abord pour un Rugbyman, André la fameuse règle des trois P
      Allez, incontournable

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    2. C'est tout à fait ça, André.
      J'apprécie ton commentaire.

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  23. donc . Bonjour pour moi la seule bonne nouvelle c'est que Louis Picamoles va prendre sa retraite pour aller élever des chèvres et fabriquer du fromage . Retour aux fondamentaux
    Egalement je salue le retour de la torgnole d'abord Will Smith puis Urios . Ayant écouté les 4 parties du podcast de France Cul sur " philosophie de la gifle " je peux vous dire que le coach de l'UBB est dans le droit fil d'Hobbes . Faut dire qu'il avait déjà oeuvré avec FG ... alors talent inné ? Philosophie mûrement réfléchie d'aucuns diraient ruminée ... Va savoir !
    PS : france cul c'est france culture hein ! Allez pas imaginer des trucs 🏈😜

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  24. Belle série au BO, ou chaque jour apporte son lot de suspens, moderne Dallas où les traitres abondent, les coups de Jarnac foisonnent, coups bas entre anciens et aïeuls, modernes et passéistes, amateurs et professionnels, un jour des galactiques puissants et armés chamboulent tout et plastronnent en réunion, puis des résistants si bien attentionnés surgissent des souterrains pour renverser le nouvel ordre, de glorieux anciens aux têtes couronnées mais aux appétits encore visiblement affûtés mettent en branle leurs réseaux secrets pour rebattre les cartes, pendant ce temps-là les pro du lieu galèrent sur les terrains, la guerre de tranchée entre mairie et club continue de plus belle, pas de nouvelles du secteur amateur que tout le monde aime tellement, pas de nouvelles bonnes nouvelles ????
    Pour la longueur des bras des 2èmes lignes, il y avait une part de galéjade, mais pas si éloigné de la vérité quand bien même les moeurs évolueraient en la matière. Pour mémoire sur les temps anciens, jadis sur le plateau de Lannemezan, une semaine d'entrainement à la veille de recevoir Pau et Paparemborde, 1ére et 2ème ligne travail de mise au point quotidienne, le dimanche jour du saigneur travaux pratiques, mêlée missile Papa dodo !!!! Je vous parle d'un temps .................................

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  25. On disait "qu'il faisait Jésus", c'est çà, n'est-ce pas!
    Et pour Will Smith, Gariguette, je n'ai pas osé. Je me suis demandé quelle était la part de "cinéma" là-dedans.

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  26. Bin, pour Will comme pour Chris, si on enlève les caméras et le besoin de faire du buzzz, z'auraient laissées leurs mimines dans les poches et seraient resté bien sagement assis sur leurs culs.

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    1. Non c'est même très différent Will Smith vient de bousiller sa carrière n'oublie pas la woke culture, ils seront intraitables .
      Urios aura une petite fessée .

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  27. Oh, c'est pas sûr...Y a le côté maladie de sa femme, malgré tout. Et puis le style, quand même! Pas si évident que çà de donner une si belle gifle...Quoique je ne suis pas certain qu'il ait touché l'autre si violemment qu'on peut le croire à première vue...

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  28. Quand je lis les commentaires de M. Altrad (Midi Libre), le discours est béton de lucidité, de pragmatisme et de suffisance. En parlant de X Garbajosa, il souligne qu'il avait perdu le vestiaire avec les joueurs. Soit, après LR, quid de Lyon ? Pragmatique à souhaits, sans résultats chez Altrad Fruit Juice, Wilde card vers la sortie avec les compliments du boss. Le joyau pour la fin, la suffisance du bédouin, si FG performe aujourd'hui, c'est grâce à lui en passant par les prud'hommes ! En conclusion, il reconduit pour 2 ans le staff actuel pensant qu'en visant la lune, il a devenir le Petit Prince. L'homme du désert devrait savoir que le rugby est loin d'être un marchand de sable.
    https://www.midilibre.fr/2022/04/06/mhr-quand-je-suis-avec-eux-je-suis-bien-le-president-mohed-altrad-annonce-la-prolongation-de-son-staff-10218279.php

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    1. Au-delà de ce que chacun peut penser du bonhomme, les propos de M.A en tant que président de club me semblent très rugby, quand on voit le jeu de chaises musicales qui agite le landernau du rugby pro pour une place de manager, d'adjoint, de responsable de ceci ou cela, l'affirmation de la confiance en son encadrement, dans la continuité du groupe qui semble vivre très bien ensemble (résultats aidants, mais c'est le lot de touts, non , j'aimerai bien voir les fameuses valeurs de l'ovale, qui sont en filigrane dans ton propos, à LR, ST ou autres grosses écuries dès lors que les résultats n'y seraient pas) ça me parait plutôt bien, non ??
      Sans ignorer les aspects du monsieur parfois très égocentrique (son parcours de vie cependant lui donnant quelques excuses), le discours par rapport à son club, ses joueurs et son encadrement me plait bien.
      Sur XG ou FG, plus personnel, peut-être aussi de vraies blessures chez MA, nous ne sommes pas au milieu du vestiaire, ce sont des histoires d'hommes, icebergs toujours abrupts dont on ne connait que la partie que les uns et les autres veulent bien montrer.
      Bon, il semble quand-même qu'ils bossent bien au MHR et chacun doit y avoir sa part.

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  29. Par ailleurs, dans un autre registre de règle trois, Karim Benzema: et un, et deux, et trois! Bravo, c'est le moins que l'on puisse dire.

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  30. Je vois que Pierre Mignoni quitte le LOU et retourne chez lui à Toulon. Avec Franck Azéma, çà va faire la règle de deux! Je ne les connais pas, mais je n'y vois rien de bien bon un peu par principe. Enfin, nous verrons bien comment les rôles seront distribués...

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    1. Et le 3e c'est Romain Poite !

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    2. Oui, j'ai vu, mais monsieur Poite ne sera pas là pour être entraîneur en chef. Une simple partie technique dont je me demande, pour reparler de l'épaisseur des staffs, l'intérêt sur une année compète. On connait les règles ou on ne les connaît pas, c'est tout. Bon, une consultation de temps en temps à la limite pour affiner un point ou deux, mais je ne vois même pas pourquoi on parle de çà.
      Par contre, pour les deux chefs c'est une autre paire de manche.

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  31. André

    Je viens de voir le triplé de Benzéma, encore une anthologie. Du rêve, de la présence et de l'instinct, le Dupont du football.

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    1. En football oui, en dehors j'sais pas. En tout cas, certainement loin de Dupont.

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  32. Sinon, Altrad égal à lui même et trouver qui à se risquer pour l'instant ? Entre les choix de jeu, de stratégie, sur que Garba avait perdu le vestiaire avec les sudafs qui restaient et une autre idée et enseignement de jeu. En terme humain, je pense pas foncièrement. Mais si sur la stratégie ça passait pas... A Lyon, il devra malgré tout avoir la bonne main pour faire prendre la mayo. Et le bon accord avec le reste du staff en place. Bon, il reste dans l'esprit Mignoni, je pense. Pas trop mignon quand même, sinon.
    Mais Mignoni interrogé quand même sur sa capacité à mener sa barque avec résultats probants en tant qu'entraîneur principal ou manager.

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    1. Garba semble patiner un peu quand-même, Mignoni aurait plus le vent dans le dos, non ?

      C'est la situation du BO qui semble aujourd'hui l'exemple parfait de ce que devient le sport de haut niveau.
      L'argent, qui dans ce cas a bien une odeur, exige !
      Tout, la soumission des élus, la reddition du monde amateur, fut il mené par des légendes de notre sport, un désastre!

      Allez, pas une odeur de violette

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  33. Sans ça, du côté très ouvert d'Auckland et sa pelouse de l'Eden Park, Dan Carter associé à l'UNICEF, pour récolter des fonds destinés à venir en aide aux enfants les plus démunis du Pacifique, lance un « kickathon », qui consiste à tirer aux buts à 1598 reprises (nombre de ses points inscrits dans sa carrière) pendant 24 heures, belle initiative un peu dingue mais soutenue à travers les continents par nombre de grands joueurs passés ou présents, allez quand-même finalement l'humain c'est bien, hein !!!!!!!!!!!!!!

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  34. https://youtu.be/pRM_lTm0qXY
    Demain 1ere au Stadium

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  35. Section un jour, Section Toujours...et puis c'est tout 8

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  36. Sports.fr: Dopage: Un ancien coureur dénonce. https://www.sports.fr/cyclisme/dopage-ancien-coureur-denonce-577394.html

    Voilà pour les passionnés de vélo un autre visage du sport.

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  37. Je ne dirais pas "Mon pauvre Tautor". J'en resterais à "Mon cher Tautor". Mais qu'est-ce que tu veux prouver ou même , mieux, cacher, en envoyant ce genre de témoignage que nous connaissons tous? Est-ce que je l'ai déjà lu? Est-ce que j'en ai lu d'autres? Comme tous ces livres qui s'entassent chez moi, style "Secret défonce " d'Erwan Menthéour et tous les autres...? Vrais ou faux, intéressants ou pas: des Willy Voet, Christophe Bassons, Tyler Hamilton etc. Le cyclisme est une passion, un sport dur et il entraîne des comportements parfois particuliers, certes: même à l'époque des âges farouches des frères Pélissier et d'Albert Londres. Mais j'aimerais savoir ce qui te pousses, comme le commun des mortel, le moindre pilier de comptoir, à lancer ce genre de cliché -quel dommage et tristesse de la part d'un fin lettré comme toi, cultivé et tout- qui ne fait que hurler avec les loups et n'apporte strictement rien qu'au mieux un article dans "Voici" ou ses confrères de la presse de caniveau. Quelle relation, au fond, entre ces comportements et les autres sports? Finalement, la réflexion sur la forêt de la nature humaine dans une certaine société, se retrouve caché par l'arbre de la rumeur, même argumentée. Tout cela me fait trop penser à ces corbeaux de villages envoyant délicatement leur lettres anonymes découpées dans des feuilles de journaux faisandés.
    La question qui m'intéresse, mon cher Tautor, est donc celle-ci:
    - Qu'est-ce qui te pousses à vouloir absolument dénigrer le cyclisme, envers et contre tout? Et cela, très régulièrement. Sans aucune réflexion et analyse, ni autre effort intellectuel qu'une succession de témoignages et d'évidences des plus brutales.

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    1. Bien Aimé André,

      Merci pour cette diatribe qui me remet en selle malgré moi pour te répondre. Comme toi, depuis l'enfance j'adore le vélo, l'eus et le pratique à mes heures perdues en attendant la retraite et, comme toi, j'ai lu livres, journaux et commentaires de tous niveaux sur le dopage. Après avoir passé 18 ans à l'AFLD, mon regard est devenu différent sur la performance de ces sportifs quelque soit l'évènement y compris le tour de France. Quand je vois que l'extase se résume au dernier kilomètre d'une classique ou d'une étape de montagne, sans parler du contre la montre, je cherche ou est le panache, pire l'exaltation sublimées par des tricheurs ?
      Alors, d'être "pauvre" appartient à mon esprit de comptoir et à moi seul sans que je remette en question celui des autres. "Allium senescens montanum" fait parti de mes rhizomes pyrénéens sur lesquels j'ai grandi à l'origine de certaines valeurs. La pythie n'est qu'une vue de l'esprit, venue de Delphes perdant sa virginité au fil du temps et au travers des oracles déchus, similitude faite à la gériatrie ou l'esprit se corrompt avec la senescence. Pour répondre à tes interrogations, point de commérages de comptoir, point de servitude de l'esprit et point de dénigrement du cyclisme, simplement de pouvoir te dire que la valeur ajoutée à la performance, que l'abime des résultats et que la sublimation de l'esprit saint sonnent faux et creux et que la tricherie, aussi lumineuse et subtile soit elle, ne fait pas mon pain quotidien. Que tu sois accro de la selle et que cette passion nourrisse ta libido sont un fait certain que je respecte, n'en demeure pas moins qu'au delà des témoignages relatés par le passé, sur ce blog, décortiqués, analysés et relatés sur toutes les pratiques du dopage moderne jusqu'à l'affaire "Puerto" et le bon Dr Fuentes, relaxé au bout de 10 ans, je ne me soumettrai point la vindicte populaire ou de comptoir.
      Je connaissais "le brutal" des Tontons Flingueurs, celui de l'amitié convenue de ripoux, je ne connaissais pas la tienne à ce point. Décidément, nous ne partageons pas les mêmes valeurs du vélo ce qui n'enlève en rien, Cher André, le plaisir de te lire. "Celui qui méprise son prochain pèche, mais celui qui a compassion du pauvre sera bienheureux." La Bible.

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    2. Oui, bof...Finalement je m'en fous. Que chacun pense comme il veut, c'est ainsi et c'est bien.

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    3. 😂😂😂 ferme la fenêtre ce soir 😉

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    4. Surtout pas...Ce matin j'avais un peu de neige sur mon duvet...J'ai rarement aussi bien dormi...

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  38. Du nervous breakdown André😁.
    Le dopage, c'est finalement un peu comme des fleurs dans un champ de mines...
    Après la rumeur se taloche par ces témoignages dans le seau qui arrivent comme ça, pas mal dans le cyclisme parce que c'est dur, en athlé, mais dans d'autres sports où ça suinte moins...
    Au pire ça finit au "terminus des prétentieux".

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  39. Sinon j'ai lu que l'ami Urios est interdit d'Oscars pendant 10 ans.
    Tout ça pour une petite calotte de 3/4 aile !
    Allez sévère non ?

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  40. Du coup, ce matin je ne regarde plus mon vélo comme à l'habitude, sous ces couleurs chatoyantes et ses lignes épurées ne se cacherait'y pas une machine infernale ??? J'avais bien senti quelques prémices dans les pentes des vallons d'ici où la bête n'avançait pas aussi vite que jambes et poumons pensaient, et puis ces plaintes stridentes des patins dans les descentes dès lors que j'appuyais un peu sur les freins.
    Pourtant dans mon bidon que du thé froid, certes riche en gallocatéchol, gallate d'épigallocatéchine, théanine et caféine, mais bon, hein, rien de répréhensible, non ???????
    Sino, CE et challenge européen, vu comment ces affaires commerciales sont ficelées, difficile quand-même d'y trouver du vrai intérêt, bien sûr quelques rencontres seront intéressantes, mais j'y vois surtout un encombrement (inutile) des calendriers quand les championnats territoriaux sont à l'agonie de dates et régularité.

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  41. Aux jolis mots d'un grand ancien : "Le cyclisme ce n'est pas un jeu, c'est un sport dur, terrible, impitoyable, qui exige de très gros sacrifices. On joue au football, tennis, golf, hockey (rugby), mais on ne joue pas au cyclisme", j'aime bien aussi celui-ci d'une romancière : " Le vélo ! c'est bon pour la circulation, ça fait toujours une voiture de moins" !!!!

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    1. Effectivement Nini

      Le vélo, le ski de fond, le marathon et l'aviron sont les sports les plus durs. En fait, tout ce qui relève du foncier et de l'extrême de soi.

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    2. Le cours des châteaux bordelais à la baisse. Urios l'a bien compris, lui qui a acheté ses vignes en Languedoc Roussillon...
      Et Toulouse démarrant un peu style EDF, pour poursuivre à 14. Une saucisse en moins dans le cassoulet

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  42. Les Pélissier avaient leur centre d'entrainement à Dampierre, et notre gloire locale, le flamboyant Fernand ( Bordeaux-Paris 1933 quand même )nous en a raconté de pas tristes!

    Comme André j'ai pas mal suivi ces histoires de dopage, un vrai feuilleton au début, puis un sentiment d'immense gâchis.

    Suis pas vraiment un adepte du "tous pourris" si tendance, mais là mes bons amis vous pouvez m'en croire, l'hydre concerne toutes les disciplines ( oui, tous, même les échecs et le eSports!), à tous les niveaux et tous les âges.

    C'est comme ça, plus aucune performance ne peut sembler à priori vertueuse, quel gâchis.

    Allez Tautor, vaste problème non?

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    1. Pour moi non.Une dérive sociétale consentie aux mains du narco trafic et des sociétés off-shore. En sport, rien ne me surprend plus. L'hydromel a changé de goût.

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  43. Seul Exeter a gagné à domicile! Curieux, non?

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  44. Poue revenir au ST, le fait de jouer à 14 ne les a pas vraiment desservi, plutôt un argument et motivation supplémentaires, le vrai souci du ST en ce moment c'est le peu d'efficacité dans des parties où ils ont plus de possession et d'occasions mais sans en profiter vraiment, ils récitent un beau rugby qui s'arrête souvent au dernier geste, à la dernière passe, à l'ultime maladresse et au manque de clairvoyance des joueurs. On les sent vraiment capables de tout bousculer, mais bien réciter la leçon pas toujours suffisant, y mettre un supplément d'âme souvent nécessaire, ce que montrent par contraste leurs adversaires qui tous élèvent leurs exigences en face d'eux, c'est paradoxal !!!!!!!!!!
    Domicile/extérieur, à ce niveau finalement ça ne compte pas plus que ça, tout le monde formaté pareil, les schémas de jeu tous les mêmes, les leçons et répétitions jusqu'à saturation apprises et répétées à l'infini, les mutations incessantes de saison en saison créant un milieu fermé cadenassé sans fantaisie mais très professionnel, des staffs aux joueurs en passant par les arbitres, l'avantage du public plus vraiment palpable,
    à part LR et RAC les rencontres retour de cette CE la semaine prochaine peuvent basculer à l'inverse de l'aller.
    Cet après-midi les filles, fenêtre de respiration pour le jeu de rugby, évitements et courses, récréation bienvenue dans ce monde de calculs et cadenas.

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    1. Tu peux pas franchement parler de formatage avec Toulouse qui essaie de pratiquer un jeu debout pour faire vivre. Sinon tu es tjrs le format de quelque chose. Les Irishs ont su bien profiter du fait que Toulouse a forcé son jeu même à 14, a perdu des ballons "balancés" pour les faire vivre, mais de trop et des petites largesses arbitrales. Irlandais très bons en défense, de plus. A voir comment le retour sera vécu...

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    2. Oui. Toulouse cherche à rester debout. Hier, ils ont prouvé que leur salut éventuel ne passerait que par le jeu. Je n'ai pas trouvé l'arbitre incohérent dans ses décisisons. Ses jugements prompts et rapides ont au moins eu le mérite de ne pas hâcher la partie. Le mouvement de longue haleine conclu par l'essai de Lebel est certes splendide...sauf qu'il y avait bel et bien en avant de Dupont. Pour le reste, Mallia mérite son carton et l'ailier irlandais son triplé. Benoit

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    3. Sur ce match que je viens de voir en entier, je trouve l'arbitrage très bon, de toute façon un arbitre sera toujours ou pas bon, ou franchement mauvais, ou très accommodant, ou .... ou ..... sauf si tu gagnes bien sûr ...... Mais c'est pas lui qui joue, hein, pas lui qui tarde à éjecter les ballons, pas lui qui met une plombe à armer sa passe (Dupont), pas lui qui loupe un plaquage ou ne saisit pas les occasions de marquer, ce qui fait qu'au final, tous comptes faits, ces "largesses" ou "petitesses" de jugements influent très très peu sur le résultat final. Pour le ST, je persiste à penser qu'ils sont pour l'instant, notamment pour les têtes de gondole particulièrement et staff compris, dans ce tourbillon médiatique qui entoure le film et les obligations commerciales qui en découlent, et désolé mais au niveau rugby et bien il manque quelque chose, ce petit truc qui fait qu'au-delà de faire ton métier tu y apportes aussi ce plus dans l'attitude, dans ton implication, ce truc que paradoxalement les mêmes joueurs portent en eux lorsqu'ils jouent en EDF.
      Que ST cherche à rester debout, pas non plus une originalité, hein, les autres pas plus bêtes et peu d'équipes cherchent leur salut dans le non-jeu -oui, le CO ????- NON, je rigole, hé ho !!!!!
      Quant au "formatage", le terme peut-être un peu fort, j'avoue monsieur le Président, allez la même "formation", quoi, plus correct ????? C'est justement quand tu t'écartes d'un "format", quel qu'il soit, que tu te construis et te personnalise, mon propos voulait souligner l'uniformité et le moule dans lesquels nos joueurs se complaisent à évoluer, et le seul moyen justement de se réaliser (individu, collectif) me semble s'écarter des fausses certitudes du confort.
      Sans ça demi-finales dans le premier tour aujourd'hui pour l'élection du Prés, les arbitres/électeurs pour le coup très inconséquents et "larges larges" dans leur implication, faudra pas pleurer après, le juge vidéo hors-jeu ici, la réalité du terrain toujours, c'est celui qui joue-vote qu'a raison.
      LR ç'a l'air d'un sacré morceau à tordre non ????

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    4. C'est important la formation, non?

      Tout l'art du formateur est justement d'éviter le formatage, de permettre au joueur de devenir ce qu'il est comme disait l'autre ( les autres même !)

      Prenons l'exemple de nos tous frais champions, le respect d'un cadre de jeu bien interprété leur offre des occasions de faire valoir leur talent, leur personnalité, tout sauf du formatage.

      Tout au long de ce grand chelem jamais ( presque?) ils n'ont donné l'impression de réciter.

      Allez,la différence entre l'adjudant et le pygmalion quoi!

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  45. L'occasion de se rendre compte de l'apport du Cheslin...

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  46. Réponses
    1. un ovni dans le ciel toulousain, aperçu en chute (libre ... de contrat) dans la rade toulonnaise, en partance pour tous cieux plus accueillants si la monnaie est bonne.

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  47. Pas besoin de règle de 3 pour trouver que l'ASM n'y est plus. Plutôt formaté volcan éteint et pneu dégonflé, pas d'effet Gibbs. Guère que Raka, Tiberghien que je trouve bien comme joueur, et Cancoriet. Un groupe à recréer. Et pas sûr d'être dans les 6 qualifiés T14. Plus du tout formaté😉 pour faire la différence par le jeu, à part de faire l'essuie-glace mais ça avance plus.
    Globalement, il me semble qu'il y a 1 décalage, un écart qui se crée entre EDF et clubs sur ce qui se pratique à l'entraînement comme en match et ce qui est analysé, mis en place pour un jeu gagnant/conquérant au score.

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  48. Pour les commentaires télé rugby je vote Rodolphe Pirès / Julien Candelon . Drôles, rapides, techniques sans trop nous les casser, agréables à propos des joueurs sans se gargariser de " chelémards" ou " international Machin " : tous les joueurs égaux devant la baballe . Rugby gagnant !

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    1. et je suis assez d'accord avec toi

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    2. Étant au PCS, j'avais en dessous de moi, à ma gauche A2 et à ma droite beIN Sports. 2 mondes opposables, 2 attitudes différentes. A gauche, des "paysanas" aux mines ennuyeuses, vapotants à tout va, en mode avachi max et à droite, des gentlemans farmers, souriants, donnant une image très professionnelle du métier. La classe Messieurs Viard et Bonneval. Je comprends mieux Gariguette ta remarque.

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    3. D'accord avec toi, Sylvie. Pires-Candelon au top. J'aime bien Yachvili. Toujours un temps d'avance dans son analyse. Il décrypte parfaitement le jeu. Et il était très à l'aise avec Pirès à la belle époque de leur duo sur BeIN Sport.

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  49. Les commentaires TV ne m'intéressent que s'ils m'apportent un éclairage d'expert sur le jeu, c'est à dire essentiellement sur la conduite du jeu par une équipe et la réponse de l'autre. Le reste, c'est de l'habillage, plus ou moins bien fait mais par nature accessoire (d'ailleurs il m'arrive souvent de regarder les matchs sans le son). Le summum de l'inutile tenant souvent aux commentaires de bord de terrain, avec des remarques passionnantes sur la météo, de petites interviews convenues avec les entraîneurs où la réponse est en général dans la question et les cafouillages habituels des remplacements où souvent la réalisation en régie est plus précise que les préposé(e)s de bord de terrain.
    Dans ce rôle d'expert, j'aime beaucoup le regard analytique de Cédric Heymans ou Jérôme Cazalbou, ou celui d'Olivier Magne (même s'il ne pense qu'à attaquer, le bougre !).

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  50. Oh ben tu dois couper souvent alors!
    On rigole mais ils ne servent souvent a rien, la 2 surtout , et souvenons nous de TF1 en coupe du monde....
    Perso je laisse le bruit de fond, pour l'ambiance quand je suis seul, mais avec les copains on ferme le son en effet.
    Allez, on s'engueule quand même mieux sans Lartot ( une tête de gondole celui la!)

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  51. Tu l'as dit, JAN LOU: souvent...
    (mais en écoutant Heymans ou Cazalbou, qui ont l'oeil "immédiat" sur ce qu'il faut faire -c'est ça la classe internationale-, j'apprends beaucoup de choses sur l'aspect offensif, le placement, la gestuelle (Heymans), la gestion des matchs, des temps forts et faibles (Cazalbou)).

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  52. Enormément de gens regardent les rencontres de rugby comme l'évènement du moment, bien conditionnés par les bandes annonces, les petits reportages la semaine précédente, les publicités, et le fil rouge sur les radios et télés en recherche de la meilleure audience, et sans rien ou peu de connaissances sur le jeu de rugby.
    Donc, pour beaucoup de public, les commentaires sont intéressants, ils expliquent les grands principes du jeu, commentent pas si mal que ça la réalité du terrain, les intermèdes sur le bord du terrain ou dans les gradins, sur les bancs de remplaçants, petits espaces de respiration pendant lesquels on peut aller chercher une autre mousse ou vidanger la précédente, ce ne sont pas non plus des propos imbéciles et dénués de sens, tout ceci plait au grand nombre et c'est aussi ce côté spectacle avec ses tensions ses envolées ses chocs ses courses qui fait et crée l'évènement et l'intérêt que l'on peut porter d'abord à la rencontre, ensuite à la trame d'un tournoi, d'une coupe ou d'un championnat.
    Les connaisseurs -ou présumés tels-, eux, ont en effet plus d'intérêt à écouter quelques anciens recyclés dans les médias parler de l'aspect tactique et technique, ça n'enlève rien aux mérites des commentateurs de faire vivre le match dans ses grandes dimensions, pour susciter le plus grand intérêt de tous, sans forcément rentrer dans des détails dont le commun du téléspectateur se fout bien.
    Après, chacun sa religion, ici on laisse le son aux commentateurs, souvent vilipendés par tous les entraineurs du bistrot, de toute façon entre Marcel et Riri qui ont plié 20 ans durant tous les pilars du coin et Benoit qui n'y connait rien mais a gagné toutes les 3èmes mi-temps des rencontres locales, on n'entend rien dans le bouclard.
    De toute façon, une fois bien compris que les Français jouent en bleu les autres en couleurs tous des enfoirés, en championnat on méprise ses riches qui gèrent leurs effectifs comme on thésaurise un bon placement, en coupe de l'Europe on s'en fout un peu, sauf quand l'ASM prend l'eau, alors la bière est meilleure !!!!
    Les temps changent, du temps de la disette du Guitou et du Jacquot on s'engueulait ferme dans les rencontres et les commentateurs, hein ............ Aujourd'hui et toutes ces belles moissons on ne s'engueule plus mais ça braille autant, du coup les commentateurs !!!!!!!!!!!!!!!!!!

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  53. Après lecture, l'habit ne fait pas le moine et le quand dira t-on est toujours un fait de tribunes et de comptoirs loin de ceux qui mouillent le maillot. En fait, il faut meubler 80 minutes et comme dans le cochon, tout est bon à dire où pas selon. Finalement, comme on fait son lit, on se couche. Belle soirée.

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