samedi 12 mars 2022

Le dixième est en route

Les entraîneurs avec lesquels j'échange régulièrement l'affirment : de toutes les composantes, la défense n'est pas la plus compliquée à mettre en place. Contrairement à d'autres aspects du jeu, la conquête et l'attaque, par exemple. Mais c'est un socle sans lequel il est impossible de construire quoi que ce soit de pérenne. Cela dit, poussée à ce degré de technicité, la défense made in Edwards - Shaun, pas Gareth - frise la volupté. Un master class à montrer en boucle. Forgée dans les vertus qui composent ce jeu de rugby - solidarité, engagement, abnégation, dépouillement - la défense bleue n'a jamais rompu.

Vous avez sûrement entendu cet axiome : "La défense décide du vainqueur, l'attaque de l'écart au score." Le XV de France n'a développé que trois offensives et isncrit un essai. Somptueux, au demeurant. Il a défendu devant sa ligne à treize reprises. Et n'a rien encaissé même si les Gallois ont payé d'une défaite leur incapacité à franchir, faute de vitesse d'intervention et d'imagination. Les coaches de football américain assurent, eux, que si "l'attaque fait gagner des matches, la défense permet de remporter des titres". Pris à la lettre, cela augure du meilleur. Mais l'Angleterre, qui s'avance samedi prochain à Saint-Denis, saura placer la barre un peu plus haut que ne le firent les tenants du Poireau.

Chaque fois qu'un XV de France a disputé une finale de Coupe du monde - 1987, 1999, 2011 - il est toujours parvenu auparavant à décrocher un Grand Chelem. Pour l'équipe de Dubroca, ce fut quelques mois en amont. Pour la génération Ibanez, il s'agissait d'un doublé - historique. Quand à celle emmenée par Dusautoir, elle fit chuter l'Angleterre à Saint-Denis sous la pluie. C'est dire si la rencontre de samedi revêt une importance non dissimulée. Dans sa quête aussi effrénée que désordonnée depuis trente-cinq ans pour la conquête du trophée Webb-Ellis, le rugby français n'en finit pas de mesurer l'impact de cette dernière levée.

Il est curieux, d'ailleurs, que le Tournoi, qu'il soit des Cinq ou des Six Nations, s'inscrive entre deux pôles très éloignés l'un de l'autre. D'un côté le bonheur d'une participation, d'un voyage, d'un partage, supporteurs et joueurs mêlés dans le souvenir d'un match épique sans parvenir à se rappeler du score, si ce n'est d'une troisième mi-temps homérique enveloppée de rires et de regards. De l'autre le Grand Chelem comme balise absolue. A l'image des grandes dates de l'Histoire de France apprises par coeur et conservées comme des reliques, les années de Grand Chelems sont gravées dans le marbre et je ne vous ferai pas l'injure de les aligner ici.

Le Tournoi est nominal. Zéro ou un. Soit un vague souvenir enfoui sous un amas d'émotions variées, soit l'éclat d'une réussite absolue qui traverse le temps sans outrage. Ceux de 1968 n'ont rien oublié de leur saga abracabrantesque passée par Grenoble, commencée dans le deuil et terminée au petit matin d'une longue fiesta germanopratine dont les écarts, certains irracontables, demeurent enfouis rue Princesse. Ceux de 2002 ont prévu de se revoir à l'occasion du France-Angleterre qui s'annonce. Et on devine sans peine l'envie des coéquipiers d'Antoine Dupont d'entrer à leur tour dans cette confrérie.

En difficulté depuis le dernier Tournoi, Eddie Jones a encore perdu une occasion de se taire. Promettre l'enfer aux Irlandais, samedi à Twickenham, annoncer que ses joueurs allaient "les pourchasser partout, jusque dans le rue. Partout où ils seront, nous serons là, en face d'eux", était totalement déplacé. Son deuxième-ligne, Charlie Ewels, prit cette injonction à la lettre, percuta son vis-à-vis James Ryan sans ballon et récolta illico un carton rouge. En infériorité numérique, le XV de la Rose n'avait aucune chance de l'emporter. Mais, vexé, surmotivé, il a démontré sa puissance en mêlée, côté gauche. Aussi sa pugnacité en défense et sa rigueur tactique dans l'adversité. De quoi inquiéter avant The Crunch, final digne d'un mouvement symphonique qu'on espère être hymne à la joie.

De tous les compositeurs, Ludwig van Beethoven est celui - ce n'est que mon avis - qui a le sondé cet univers. Sa "première" porte l'héritage de ses précedesseurs, Joseph Haydn en particulier. Sa neuvième symphonie, elle, ouvre le champ des possibles, lequel couvrira un siècle de Franz Schubert à Gustav Malher, prenant soin d'irriguer au passage Anton Bruckner et Richard Wagner. Il en est de même pour ce dixième Grand Chelem qui s'offre au XV de France : sa perspective est vertigineuse. En cas de succès, j'imagine bien ce personnage de film - dont je vous laisse trouver le titre - déclamer : "C'est un oiseau tissé en fil de paradis, un nectar argenté coulant dans une cabine spatiale, et la pesanteur devenue une simple plaisanterie."

123 commentaires:

  1. Orange mécanique d'après Anthony Burgess grand musicien par ailleurs . Il a écrit aussi La symphonie Napoléon composé comme une symphonie classique c'est mon préféré de Burgess ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ah je savais que tu serais là première Sylvie...

      Supprimer
  2. Belle mise en bouche pour cette judicieuse selection symphonique pouvant accompagner le sommet rugbystique du week-end prochain. Souhaitons que les images et le résultat de ce futur France Angleterre soient inoubliable de plaisir comme la force et le talents des compositeurs chers à Ritchie. Merci pour cette harmonie de rêve avant d'entrer en scène.

    RépondreSupprimer
  3. Voilà, le décor est planté pour le grand che l'aime. Il va falloir maintenant légitimer cette emprise, pour ne pas dire pouvoir du moment. La conserver sera une autre paire de manche. Et là, la voie est bonne à faire pour grimper sur ce tremplin avec vue directe sur la coupe du monde.
    Et puis c'est le le dixième, pour entrer dans cette confrérie. En 68, rien n'était fait. Tout s'était déroulé un peu comme les évènements qui ont suivi... sur les barricades. Avec une quarantaine de joueurs et la particularité de l'histoire racontée par Ritchie. Un peu improbable à la base mais réussite typiquement gauloise à la sortie. Un pied de nez au pied du mur. Pour ce 10e tout est réfléchi, conçu, travaillé. Ils se donnent les moyens pour aboutir, tisser ce fil argenté et ne pas passer à côté de ce moment, en apesanteur paradisiaque au son d'une symphonique ou hard ruck.
    Mais en citant Sénèque : la vie ça n'est pas attendre que les orages passent, c'est apprendre à danser sous la pluie...
    Au bout, juste des anglais qui continuent à nous donner rendez-vous depuis plus de 500 ans. Good game et good luck pour ce groupe et sa symphonie finale.

    RépondreSupprimer
  4. Depuis que le rugby est devenu sport professionnel, gagner la Coupe du Monde est devenu son acmé.
    Le Tournoi des 5 puis 6 Nations n'en a pas perdu son intérêt sportif pour autant, il nous le prouve chaque année ou presque, et encore plus en 2022. Mais pour un Néo-Zélandais ou un Sud-Africain, le Tournoi, ce n'est pas leur compétition.
    Je prends donc la perspective d'un possible Grand Chelem comme la confirmation d'une progression, qui s'inscrit dans une continuité historique que rappelle Richard (mais nos jeunes joueurs en sont-ils tous conscients ?), mais doit nous amener au plus haut-niveau en 2023, pour la prochaine Coupe du Monde qui de surcroît a lieu en France.
    Et cette progression est réelle, et si les matchs depuis 2 ans la montraient sportive, hier soir c'est le palier de la maîtrise auquel elle est arrivée; après tout, nous n'avons gagné ce match que de 4 points. Il y a encore peu, ce faible écart n'aurait pas paru suffisant pour éviter le doute; hier soir jamais nous n'avons senti l'équipe en danger, tellement sa défense, menée par un Fickou impressionnant (pour moi c'est lui l'homme -l'âme- du match), a été efficace et infranchissable.
    Si le Tournoi gardera toujours son intérêt sportif, c'est entre autres parce que les Anglais, en montrant en cette fin d'après-midi une belle résistance aux Irlandais pendant plus d'une heure de jeu, ont montré qu'ils viendront certainement à Paris décidés à en découdre sur le terrain et les armes à la main. Pas de quoi troubler la sérénité actuelle de l'EDF, mais il faudra lui rappeler qu'aujourd'hui, ils ont su faire déjouer et fortement douter une forte équipe irlandaise expérimentée.
    Si on a bien retenu la leçon, les meilleurs espoirs seront permis.

    RépondreSupprimer
  5. Le dixième, le dixième….on le sait : l'accouchement d’une multipare est généralement une formalité; y’a qu’à voir la tête d’une primipare italienne, tiens.
    Mais bon, méfi, quand sonne l’heure de la délivrance chelémienne, on n’est jamais à l’abri de la fausse couche.
    Nan, j’dis ça parce qu’une symphonic rugbystique obstétriquement réussie, c’est une élaboration savante faite de préparation, d’harmonie, d’exécution et…de contrepoint (des fois qu’on ait envie de renouveler l’éprouvante expérience d’une partition tatanesque. Je sais, Ritchie, je ne m’en remets pas 😬)
    Bref, à mon oreille, une subtile, romantique (…et vaillante) variation pour orchestre à 15 plutôt qu’une « Dépression au-dessus du jardin de France » assenée par un anglois par nature perfide, à tête de rose subitement mue en chou. (…celui qu’ on aurait l’air fin les 2 pieds dedans)

    RépondreSupprimer
  6. Sylvie, André, Pom, Sergio, Pipiou, Letiophe, Michel, Charrette, Cardiff et consorts, vous êtes des stylistes... Quelle classe, ce blog ! C'est une académie de belles lettres, un conservatoire épistolaire...

    RépondreSupprimer
  7. Mon cher Richard, j'ai suivi tranquillement le match de Cardiff avec dans les oreilles la musique de Haendel et son Messiah. Les commentaires du moment ne me conviennent plus. Les Gallois ne sont pas entrés dans les 3 m de toute la soirée. La leçon de Shaun est bien apprise. Les anglais ce soir ne sont pas bien menés.Depuis un moment l'australien , arrière petit ou grand fils de bagnard ne sait pas éduquer les Britanniques. L'esprit du JEU demande un effort de chaque JE en plus de l'équipe, ce que EDF sait faire en fonction des valeurs de son adversaire. Samedi le match sera différent mais les jeunes seront bien préparés par le staff. Un bout de chemin reste à faire mais l'objectif sera réalisé. Je vais sans doute écouter Carmen. J'aime l'Espagne, RM a démoli la politique interne de PSG.

    RépondreSupprimer
  8. La conquête c'est pas non plus si compliqué, de la mécanique et une bonne carburation.
    La défense pareil!
    C'est la suite fait phosphorer dans les vestiaires.
    Tout le génie d'Edwards ( aux mains d'argent, un sacré cisailleur), c'est de transformer une oeuvre de destruction massive en tremplin vers la victoire.
    Vu comme ça, les cartouches, la glissée, la rush,...., on s' en tape un peu, fô aussi, et surtout que ça prépare l'offensive, déjà plus compliqué, non ?
    Allez rue Princesse,c'est bon pour la santé.

    RépondreSupprimer
  9. Derrière, les panneaux "e teach" luminaient. Les bras étaient levés. La musique, ils l'a connaissaient à priori vu comment se passaient les dernières prestations. Restait la der, le dénouement, l'épilogue, pour 10 dixième...

    RépondreSupprimer
  10. c'est drôle cette quête du grand chelem , personnellement je suis plus intéressé par la qualité du jeu et de la victoire que cette envie de chelem ...c'est bien si on y arrive mais ce n'est pas mon attente ...j'ai surtout aimé vendredi ce sérieux dans a défense sans faire de fautes et si cette défense reste la même , il se peut que nous fassions match nul , car le rosbif va venir nous emmerder pour différentes raisons , dont celle d'hier ou un arbitre français l'a privé d'un jeu normal ; je sais que mes amis disent que le rouge était de rigueur , mais je ne suis pas d'accord ; l'anglais va pour plaquer , il ceinture des deux bras et ce sont les têtes qui rentrent en collision , un jaune eut suffi a mon sens pour prévenir ... ce n'est juste que mon avis et je peux avoir tort au vu de la règle mais qu'en est il donc de l'esprit ? Motivation donc supplémentaire pour nos ennemis intimes ...le principal est que nous assistions a un très beau match sans le perdre ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Dura lex Marco,le rossignol, fût il Froogy Bastard n'y est pour rien.

      Mais comme toi je déplore ce carcan réglementaire imposé à l'arbitre, et sur cette action, parfaitement involontaire et sans conséquences graves, dix minutes au coin auraient suffit.

      Allez, plus cent lignes, tiens, ça reste un Rosbif quand-même!

      Supprimer
    2. La qualité du jeu, Marc, elle dépend aussi de ton adversaire.
      Regarde le match remarquable de Marcus Smith hier; à 14 pendant tout un match, pas la peine d'imaginer mettre de la fantaisie offensive dans les ingrédients. Il a donc très bien distribué un jeu au pied d'occupation avec des merveilles de chandelles hautes devant les 22 à montrer en exemple, en mettant la pression sur les Irlandais, ballons aériens récupérés "au sol", ou donnant lieu à des mêlées où Genge et Lawes derrière lui étaient en feu, avec 4 pénalités récupérées et 6 ou 9 points. J'ai déjà dit que désormais, l'adage "No scrum no win" n'était plus de mise si on avait juste un axe droit qui tenait la route, pour samedi prochain Atonio et Willemse sont prévenus (mais je n'ai aucune crainte).
      Bref la qualité du jeu, elle dépend du contexte, vendredi soir elle était défensive et l'EDF s'est appuyée là-dessus pour maîtriser son match.

      On peut toujours anticiper et prévoir, quand le coup d'envoi est sifflé, tout (re)commence; le match à Twickenham hier est un parfait exemple: après une minute puis 2 essais irlandais il est plié et on semble aller vers une déroute, mais voilà que le second essai est annulé et les Irlandais sortent littéralement du match pendant 50 mn. On voit bien les Anglais leur rester collés aux basques jusqu'à la toute fin voire leur faire peur, et à leur tour ils finissent par craquer physiquement pour les 10 dernières minutes.
      Comme quoi rien n'est jamais écrit, et la vérité d'un match ce sont les joueurs (mais quelquefois l'arbitre, qui pour n'être pas joueur est quand même acteur...) qui la font.

      Supprimer
    3. On peut se poser la question du rouge et de la législation à travers le prisme de l'action juridique entreprise par les joueurs esquinté de la décennie 2000.
      Il n'y a pas de gestion intelligente dans cette optique. Juste prendre l'assurance que les joueurs se baissent. Et que le moins de chose possible soit reproché au législateur
      à terme. Ca passe par la coercition dans le jeu.

      Supprimer
    4. Parce qu'en attendant Ryan est sorti au bout d'une minute alors qu'il n'a rien demandé et pourrait en avoir pour des semaines. Ewels se baisse, et il n'y a de problème pour aucun des 2 joueurs.
      Je pense donc de mon coté que la décision est complètement justifiée

      Supprimer
    5. Tout à fait d'accord.
      Dura lex sed lex.
      Si on veut que les choses (et les attitudes) changent pour rendre le rugby moins violent, il faut être inflexible; même si ça doit faire changer le cours d'un match.
      Autant on peut sur certaines actions être amenés à -éventuellement- minimiser les choses (plaquages "hauts", plaquages en l'air), soit concrètement choisir du jaune au lieu du rouge, autant sur d'autres actions (impacts tête en avant, manchettes, coudes en avant, etc...), il faut sévir pour une prise de conscience et un travail précis conséquent sur les attitudes défensives (et là pour une fois se démarquer du XIII...).

      Supprimer
  11. Bien sûr s'extasier devant la défense, et louer la conquête, et puis une fois que tu as bien défendu (sans faire de faute, et ça c'est plus difficile dès lors que tu abandonnes l'idée de possession pour t'y filer à donf en défendant donc) et assuré tes conquêtes (plus facile aujourd'hui qu'hier, même si sur les lancers de Marchand on aurait dit les pizzaïoli de nos séries), le but du jeu c'est quand-même de faire vivre le ballon en avançant, trouver des espaces et des intervalles, bouger ceux d'en face en y mettant du rythme et de la force, et c'est bébête je sais, MARQUER DES POINTS pour GAGNER LA PARTIE !!!!!
    D'où le doute sur le parti pris de se DEPOSSEDER de la gonfle, autant pour collecter quelques victoires et asseoir des certitudes dans les premiers matchs de l'ère FG je plussoyais plutôt, autant sur le long terme et échéances qui nous attendent y recourir à l'abus me paraitrait aléatoire.
    La musique dans les oreilles et les jumelles braquées sur l'écran, pas mon truc, déjà si le rythme du match n'est pas raccord avec le tempo du maestro l'harmonie est éraillée, c'est l'arbitre et les équipes qui tiennent la baguette et les instruments, et tout grand compositeur qu'il soit le type dans les oreilles il est pas au match, hein ????
    Et puis moi, j'aime assez le bruit d'ambiance, beaucoup même, les commentaires ne me chagrinent pas même si je les mets en sourdine et je l'avoue ne les capte pas trop tellement le jeu d'échecs et mat sur le terrain m'accapare.
    Chaque rencontre est un ouvrage de plus à la construction du vaisseau pour mise à l'eau en 2023, ça me va bien pour l'instant, on n'a pas trop peur de voir le bâtiment couler lorsqu'il prendra le grand large vers l'horizon.
    Donc, si défense et conquête (d'ailleurs fondamentaux de notre jeu favori, non ??), qui sont aussi les phases les plus aisées à travailler, sont riches de vertu et permettent le prolongement du jeu, et bien justement c'est de ce prolongement que j'attend l'évolution de notre EDF.
    J'espère aussi que le stade de France saura partager émotionnellement cet évènement samedi avec l'Ukraine où les chandelles russes bien plus dangereuses que les ogives de Biggar, notre appétit de rugby et envers notre EDF ne dot pas nous faire perdre de vue l'essentiel, même si c'est dur.
    Allez, du jaune et du bleu partout, et pas que remisé dans le coin de l'écran.

    RépondreSupprimer
  12. Le Nini aux bolets, qui était un peu de Brive...🤔😉

    RépondreSupprimer
  13. samedi Richard attend l eurovision du tournoi avec en apotheose un orchestre phillarmonique
    avec une partition redigee par FB une meme mesure repetitive lancinante
    peu de mouvements solo interdit une harmonie de rigeur militaire
    il risque une attaque non je mets un bemol
    j aimerai entendre rugir
    les coeurs et les choeurs de l emotion sous la baguette du maestro Dupont
    les cors et les corps de nos avants perforants les ALBIONAIS
    une excecution parfaite du mouvement offensive
    une sourdine aux orguespingponaises
    pincer la corde des envolees
    une touche de folie
    alors la oui
    ce sera un recital

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Belle coda, Allan. Si les Espagnols ont autant de talent que toi pour la propoésie, ils vont cartonner durant le Mondial 2023 pour lequel ils viennent de se qualifier. Olé !

      Supprimer
  14. Je reviens à vendredi soir, comment se fait il qu'un joueur(Marchand) qui sort à la 53éme minutes , non blessé, soit désigné homme du match, en plus vu ses lancers plus ou moins hasardeux ne plaidaient pas pour lui.
    Qui à connaissance du temps de jeu effectif? à ma perception plutôt faible. et avec tous les arrêts et les attentes lors du ping-pong il me semble que l'intensité ne dépassait pas celle d'un match de top14

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas d'accord djorge... Ça allait plus loin que du T14, sans problème. Par contre même si rien à redire sur l'engagement de Marchand, pas forcément le meilleur... Bon , n'occulte les lancers de pizza🤣

      Supprimer
  15. Si on excepte l'Italie, les Anglais n'ont marqué que 2 essais en 3 matchs. L'attaque est leur problème cette année. S'ils doivent gagner samedi, c'est qu'ils auront su créer de l'indiscipline chez les coqs pour marquer plus de points en pénalités que d'essais français. On peut vouloir aimer créer un faux suspense, mais cette hypothèse est peu probable.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Exactly sir, sinon la physionomie du match n'aurait pas été la même.
      L'équipe la plus inquiétante reste l'Irlande. Après contre les roses bifs, juste d'avoir confiance en ses moyens...

      Supprimer
    2. Oui,l'Angleterre semble limitée (pour l'instant, le demi jaune est malin) a une grosse conquête, un jeu au pied précis, voir quelques attaques en première intention pas toujours incisives.
      Ca suffit pas, et les résultats des dernières saisons confirment.
      Ça n'a pas empêché Furlong de passer une soirée de merde, et j'ai la faiblesse de penser que notre ami Tonio n'est pas meilleur
      Bref notre si redouté axe droit venait a mollir du genoux la première heure pourrait bien être roborative, et la fin crispante.
      Allez, prono Bambou Bar,hein, enfin j'espère.

      Supprimer
    3. I love Marcus ❤🏈 et aussi Henry Slade . Sont quand même trognons comparés aux nôtres ( Flament peut être ?)
      Ben quoi ça compte le physique 😜

      Supprimer
    4. Pari tenu, JAN LOU.
      L'Ellis ne peut être à réaction 2 samedis de suite.
      Bon, prono bistrot tout pareil, surtout que le 8 anglais va être remanié avec la suspension d'Ewels et la blessure de Curry.

      Supprimer
    5. Slade, je veux bien, mais Marcus, enfin, Gariguette: un p'tit jeune qui sait même pas c'que c'est un peigne (ou alors il a le même coiffeur que Joe Marler, va savoir...)

      Supprimer
  16. Imposture et faux-semblants, me voilà affublé d'être un alias ou quelque copie pâlote d'un qui navigua jadis en ces eaux, alors que Nenni d'imaginer ce Nini réfugié derrière un paravent genre «Gary/Ajar» ???
    Imposture et mystification, nouveau duo «Nini/Barry» déjà aux oubliettes, fuite organisée des pseudos, donc au premier jour Ritchie créa la passe, le deuxième jour quelques adeptes, premiers apôtres conquis envoyèrent la balle plus loin vers le côté ouvert, le troisième jour d'autres (Nini) tentèrent le débordement plein extérieur, mais acculés sur la ligne, et côtés ouvert ou fermé s'étant alors inversés, sortit du paquet cadeau le Barry vint à-propos tenter de créer intervalles et John des espaces.
    Tout lassant et fatigant, options de jeu et choix de l'initiative pas toujours à l'unisson, on se fatigue parfois (souvent) à courir seul sans vraiment de soutiens int-ext, et entendre ergoter sur ses choix.
    Le jeu et les joueurs se renouvelant tout le temps, c'est la règle, il faut s'adapter sans rien renier de ses certitudes, le collectif toujours le collectif.
    T'en paraissant en bordure, parfois il est bon de rentrer aux vestiaires, puis après une bonne douche fréquenter bouche cousue les talenquères, on en apprend des choses le long des lignes de touche …!.! !
    Alors l'appétit te revient dès lors que le manque te bouffe le cœur l'âme et le bout des doigts, et comme Jésus -ou le moindre illusionniste de théâtre-, la réincarnation te guette, il me plait assez qu'elle sorte de ce pré pelé de la terre des ancêtres de ce sublime 10.
    Mais tout ça c'est pour rire, le jeu n'est qu'amusement, la balle ovale un fil rouge, Ritchie capitaine d'un bateau fou qui navigue large-large avec un équipage un peu foldingue aussi, il faut avoir le goût de la contre-attaque et du débordement pour s'y engager, mais aussi à-contrario bien peu de goût pour la mutinerie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ah, excellent. Du coup, là, tu ne peux plus te cacher, Jacques-Barry-Nini...

      Supprimer
  17. Là, il s'agit plus d'une espèce d'interstice qu'il a fallu prendre en se faisant p'tit Nini fureteur pour aller gratter la vague à surfer, imposter les faux semblants.
    Comme ses plantes de roches insistantes à prendre racine...

    RépondreSupprimer
  18. Ils vont nous arriver énervés comme jamais, les Anglais. Remontée, le Rose, et les épines en éventail. D'un autre côté, ils auront un jour de récup de moins et un match entier à quatorze dans les pattes.
    Vous en pensez quoi, vous ? On va le payer ou ce sont les English qui vont devoir régler l'addition, samedi soir ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. L'addition pour eux.
      Comme ils sont pénibles, pas trop corsée.
      Mais l'EDF est trop au-dessus en ce moment; trop puissante, trop rapide, trop technique.
      Après, un carton, une blessure, une "Médard", tout peut arriver qui ruine en un instant ce pronostic triomphant...

      Supprimer
    2. Medard, il en a fait tant et tant de sauvetages à la desespéré,qu'il faut vite oublier ce dernier couac

      Supprimer
  19. Ben tiens ,dernières news du Bambou Bar, en direct!
    Le courant circonspect est minoritaire mais tout le monde a un peu les jetons de leur conquête quand-même.
    Allez, 47/3 pour Nono , un ancien attaché parlementaire ça compte pas!

    RépondreSupprimer
  20. quelle triste defaite de Begles une equipe entreprenante alignant de beaux mouvements dominant des Michelins a la gomme tendre et au final un 5eme echec consecutif vraiment rien de logique
    bravo a URIOS pour lancer ses jeunes petris de talents
    a quoi est du l eclosion de tout ces jeunes prometteurs et a tous les postes
    ils vont vite venir bousculer les compositions

    RépondreSupprimer
  21. Des anglais énervés, oui peut être après arbitrage Raynalien. Mais l'EDF va vite enherber tout ça sur dans le pré, au près. Au large, on verra. Et faudra chercher les roses, dont les pétales vont s'étouffer... comme dans un gazon maudit.
    Et avec 2 joueurs de devant en moins. L'EDF va récupérer Tao le boucher. Les couteaux devraient être aiguisés pour tailler du beef. Après café, dessert. La rose qui paie bien sur. Enfin, c'est un scénar... parmi d'autres.

    RépondreSupprimer
  22. A pipiou
    Un peu de plagiat ne fera pas de mal pour "discuter" de ces matchs qu'on croit voir se dérouler sans accroc et puis....
    J'ai juste changé le nom propre de la phrase.
    "On peut toujours anticiper et prévoir, quand le coup d'envoi est sifflé, tout (re)commence; le match à Clermont hier est un parfait exemple"

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il paraît, oui (j'ai pas vu le match).
      Le match de Twickenham est d'autant plus exemplaire qu'il change de visage dès la 1ère minute.
      Mais des matchs qui ne se déroulent pas comme "prévu", y'en a tous les dimanches; même que c'est le boulot des entraîneurs, managers, capitaines et joueurs-cadres de s'adapter à la situation. Sans ça, on s'ennuierait ferme (et c'est déjà trop souvent le cas !).

      Supprimer
  23. La beauté de ce métier : au soleil avec un café, un morceau de chocolat et un cigare (Corrida, robusto hondurien), passer dix minutes au téléphone avec Roger Uttley (entraîneur du XV d'Angleterre en 1991, double victoire anglaise lors de deux rencontres déterminantes, l'une pour le Grand Chelem dont il nous prive, l'autre en quart de finale de Coupe du monde au Parc des Princes, tout sauf anodin) et lui demander comme il s'y prendrait pour battre la France, samedi soir.
    Edifiant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment s’y prendrait-il, Roger ?…si l’on se réfère aux canons de l’époque et références d’aujourd’hui, je dirais coups bas faisant dégoupiller d’emblée de trop sensibles français exaspérés par une supposée complaisance arbitrale ( requalifiée en sodomie, cf. jurisprudence Boudjellal / janvier 2012) up and under généralisés version blitz tatanesque et Sorry good game pour terminer ?

      Supprimer
  24. Pour ne pas "s'ennuyer ferme", lire l'article ci-dessous d'Olivier Villepreux.

    RépondreSupprimer
  25. Et alors? Qu'est-ce qu'il a dit Uttley?

    RépondreSupprimer
  26. Ben oui, il a dit quoi Utley ?
    Sinon, à mon corps défendant, le corps de cette EDF réclamé à cors et à cri a bel et bien pris forme. On va donc pas s'en plaindre, même s'il y a encore à perfectionner.
    Et sinon toujours question corps vaut mieux voir l'expression "passer sur le corps" dans un sens figuré et imagé comme une défense héroïque au sens d'un esprit ardent dans un corps musclé, dans le cadre d'un jeu, et donc insignifiant.
    Plutôt que dans le cadre du "corps politique" et ce conflit armé se déroulant actuellement dans l'Est européen, orchestré par un personnage pour faire du gaz et pas là que pour la roulette russe,...

    RépondreSupprimer
  27. semaine dernière, proposée aux joueurs dans le cadre de l'intervention du philosophe Charles Pépin, la réflexion qu'est ce qu'une belle et véritable équipe ?... Pas forcément une somme de talents mais aussi quelque chose de plus mystérieux... Peut être une prise de conscience de la force de ce groupe, de ce collectif dont il font partie et l'importance, la place de chacun à l'intérieur, de la confiance les uns dans les autres... Au-delà du jeu, du sens tactique, de l'entraînement physique et salle de muscu.
    Dans ce lien
    https://actu.fr/sports/rugby/pro/video-philosophe-la-900-discours-a-la-mi-temps-galles-france-dans-l-intimite-des-bleus_49387909.html

    RépondreSupprimer
  28. A Sergio au sujet des joueurs en plus ou en moins samedi.
    As-tu entendu parler des "tests pcr". C'est moins excitant qu'un test match et c'est assez brutal et surprenant quand le verdict tombe alors qu'on est en pleine forme.
    Ce n'est pas non plus aussi amusant qu'une chronique de Richard qui fait un bon mot là dessus.
    Cf http://coteouvert.blogspot.com/2022/01/tout-un-foin.html?m=1
    La deuxième vague de ce virus là autant ridicule (LR UBB 3 fois dans le mois) qu'excitant (revanche du tournoi au niveau des clubs, confrontations de nations différentes.
    Bref pour samedi attendons vendredi soir ou samedi matin pour être sûrs de la composition de l'équipe.Et encore espérons qu'elle sera pas atteinte de syndrome de l'UBB (trois fois de suite un joueur de blesse à l'échauffement du match.
    Étonnant à ce propos l'analyse de Urios sur les blessures. C'est qu'on se met trop la pression alors que le corps n'est pas/plus prêt, mais aussi quand on se la met pas assez. Ça me rappelle une époque où l'UBB avait très peu de blessés et où on attribuait ça au travail de
    https://www.sudouest.fr/sport/rugby/bordeaux-begles/union-bordeaux-begles-loustau-demissionne-et-se-rapproche-de-bayonne-3059424.php

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pas compris ton histoire de test PCR, des joueurs en plus ou en moins...🤔

      Supprimer
    2. Il avait été évoqué vendredi que lors de prochains tests pcr de joueurs de l'EDF on puisse détecter d'éventuels cas positifs à la suite de Tao et Penaud, vu le principe de la contamination. Mais à ce jour, pas de mauvaises nouvelles en vue de ce côté là.

      Supprimer
  29. André, article d'O.Villepreux, sans doute, sur le blog du monde «contre-pied», de ce jour et qu'il a intitulé « L'insignifiance de sport face à la guerre », c'est bien ça ??
    Comment dire … Je ne partage pas vraiment ce texte, au contraire de beaucoup d'autres de sa plume, il nous dit, inspiré par le conflit RUS/UKR, «…. qu'en temps de guerre le sport, qu’il continue pour les uns, s’arrête pour les autres, est la preuve qu’il n’est en rien considérable au regard d’une dramaturgie plus grande, celle de la vie et de la mort ….», et que «….. ces jours-ci, il n’a pas d’idées concernant le sport. Cette panne lui donne envie d’être journaliste …..» que le sport ne soir en rien considérable au regard de l'état du monde, je ne sais pas, il en est de même de la littérature, de la musique, de la peinture, de tant d'autres choses alors, je pense à-contrario, mais je suis bien conscient que la discussion nous entrainerait à des prolongations exténuantes et pas non plus l'objet de nos échanges.
    Bref, bel article qui dénonce et vomit l'état de délabrement dans lequel se sont mises toutes les instances du sport, dès lors que leurs statuts de professionnalisme et donc la recherche des affaires ont entrainé de leur part toutes les bassesses, compromissions et arrangements de toutes sortes avec tous les états bandits de la planète.
    Au-delà de ce constat (que l'on ne peut qu'approuver, à mon sens), et même si la dramaturgie de la guerre entre vie et mort tellement suffocante, réduire tout le reste à dire que ce reste n'est plus à considérer tant le rapport (valeurs ???) en semble absurde, insolent, inadéquat, malsain, et bien pas d'accord, dans le pire des régimes, dans la pire situation, ce qui peut apparaitre futile peut aussi servir de soupape, de fenêtre de respiration, d'évasion.
    Voilà, pas sûr d'être clair, ni même très cohérent, sur l'échiquier les pions sont devenus tous fous, les fondamentaux trahis, remettre de l'ordre dans le désordre parait ardu, peut-être une diagonale du fou et ..... Sur un malentendu !!!!!!!!!!!!!!!!!
    Je regarde les actus, je sens bien que je m'enfonce doucement vers résignation et fatalisme, mais je garde encore pour le rendez-vous de samedi un appétit féroce et de l'envie à revendre, comment dire ........... Bin je sais pas !!!!!!!!!!!!!

    RépondreSupprimer
  30. Je ne suis pas non plus d'accord à 100% avec l'article d'O.Villepreux, mais j'avoue avoir eu la flemme d'entrer dans les détails d'une explication argumentée. Je voulais juste signaler que le poids de ces évènements ne peut pas être balayé d'un simple revers de main ou par une attitude du même ordre. Ce qui ne m'a pas empêché d'assister aux matches de ce week-end avec grand plaisir. Cela doit sans doute entrer dans la catégorie les "mystère de la nature humaine".

    RépondreSupprimer
  31. A propos de l'article d'Olivier Villepreux, je voudrais juste préciser que "ci dessous" il n'y a rien sur affichage du blog sur mon (ou tous?) téléphone portable.
    Il faut éventuellement choisir "afficher la version web" qui permet dans l'absolu de voir l'ensemble du contenu du blog et ses à côtés, mais en réalité on voit plus grand chose pour des yeux fatigués.
    Donc l'article en question est situé dans la blogothèque (contre-pied):
    https://www.lemonde.fr/blog/contre-pied/2022/03/14/linsignifiance-du-sport-face-a-la-guerre/
    Plus léger le crunch de l'équipe qui est paru et va finir par bien porter son nom, un seul numéro, au moment du crunch ?
    "Qui aime bien châtie bien", mais comme j'aime la précision et la vérité, ce serait juste bien qu'il modifient leur annonce de conclusion qui est une promesse non tenue.
    Au lieu de lieu de dire à la fin "retrouvez nous tous les lundis, à la semaine prochaine" il vaut mieux conclure par un " presque aussi rare qu'un grand chelem, retrouvez nous au hasard de notre capacité à vous proposer cette émission"
    https://www.lequipe.fr/Rugby/Actualites/Crunch-le-podcast-rugby-de-l-equipe-derniere-marche-pour-un-tres-grand-chelem/1322165

    RépondreSupprimer
  32. Lu dans les commentaires sur Lequipe.fr : "le Crunchelem". Excellent

    RépondreSupprimer
  33. Comme Cardiff et André, pas tout à fait en phase avec l'article d'O. Villepreux dont les constats sont certes édifiants. Il me semble qu'effectivement l'esprit peut sortir de cette ambiance délétère, malsaine, dangereuse, pour celle dite plus futile, légère, et momentanément faire abstraction de certains choses, événements, pesants pour l'instant.
    Bonnes ou mauvaises vibrations dans l'air, l'EDF devra contrôler ses émotions sur l'aire de jeu. Pas tjrs facile mais y travailler. Le philosophe Charles Pépin a proposé aussi au groupe avant Galles, la réflexion "confiance en soi"...

    RépondreSupprimer
  34. du pain et des jeux ils disaient les Romains... et un peu plus de 20 siécles après via les sanctions et mises au banc, on va essayer de leur faire comprendre que leurs( ou le) dirigeant(s) a tout faux...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Modestement, si on faisait comprendre à Môssieur Eddy, déjà !
      Allez les Bleues, pour commencer.

      Supprimer
  35. Au fond, comme on dit d'un bébé "qu'il est en route".....

    RépondreSupprimer
  36. Spécial Gariguette. Partie 1
    Quand j'ai reçu l'alerte sur mon smartphone de la publication de la chronique de Richard, il était 20h. A 20h05 c'était déjà lu. Il m'est arrivé par le passé de "jouer" à mettre le premier commentaire. Mais ça m'a passé.
    J'ai vu et commenté en premier, et alors ?
    Donc à 20h08 un coup de copié collé plus tard dans Google et je tombais sur une page spéciale avec quelques paroles d'Alex.
    Je me suis dit que c'était tricher vu mon incapacité à me souvenir d'une telle prose. Alors que ma fois, plus ras des pâquerettes celle là m'aurait assurément mis sur la voie.
    "C'est du coté de l'ancien casino en ruines qu'on est tombés sur Billy Boy et ses quatre droogs. Il se mettaient en train pour s'offrir une séance de ça-va-ça-vient avec une pauvre petite devotchka fraîche levée."
    Mais surtout, je me suis dit " je parie que c'est Gariguette qui va publier le premier commentaire avec la bonne réponse et une explication de surcroît" Bon je t'avoue que j'imaginais tout de même pas y trouver le mot Napoléon 🤗
    Donc Richard avait raison. Je ne suis pas venu fausser le jeu avec "mes armes". Dans ce cas là c'était facile. Mais dans d'autres "jeux éducatifs et culturels" de Richard autrement plus trappus, GoogleMonAmi m'aurait été d'aucun secours.

    RépondreSupprimer
  37. Spécial Gariguette. Partie 2
    Revenons au rugby si tu le veux bien et cette possibilité, grande, que ce samedi à 21h tu sois supportrice de l'équipe d'Angleterre et pas seulement parce que leur physique te conviendrait mieux. Question de point de vue et de goût, moi c'est Joe Marler que je trouve trognon comme tu dis ou Maro Itoje🤗
    Non je pense que tes raisons sont plus "enracinées" et déjà justifiées par ailleurs.
    Bien entendu il peut être difficile à entendre qu'il existe à l'heure actuelle quelqu'un.e bien française qui puisse souhaiter la victoire de l'équipe d'Angleterre.
    Alors, même si dans cette période, je suis redevenu un supporter inconditionnel de l'EDF quel que soit le rugby pratiqué car je pense que c'est désormais son tour (en 2023), je pense pouvoir comprendre que ton positionnement est difficile à exprimer sans recevoir en retour critiques, arguments et j'en passe. C'est d'ailleurs à ces moments là qu'on se rend compte que même écrire bien, avec culture ou humour, peut entraîner des désagréments qui ne se produisent pas quand on est en vrai autour d'un verre et que le physique justement apporte d'autres éléments pour nuancer ou adoucir tel ou tel propos.
    Donc moi en 2011, grâce à mon épouse qui a rendu ce rêve possible, je suis allé en Nouvelle Zélande pour être présent au plus près lors de la victoire espérée de mon équipe préférée.
    J'ai embarqué dans l'avion au soir de la victoire de l'EDF contre le Pays de Galles et c'est le commandant de bord de la compagnie NZ qui assurait la dernière partie du voyage qui a annoncé la victoire de la Nouvelle Zélande.
    Je peux t'assurer que ça fait drôle de se retrouver dans une rue d'Auckland un jour de finale et d'avoir peur que l'équipe du pays dont je suis originaire puisse remporter le match, contre toute attente.
    Et même la presse NZ particulièrement odieuse avant le match (et beaucoup moins après) n'a pas réussi à me faire changer d'avis.
    Je voulais vivre au plus près de ses habitants la victoire de la NZ dans la coupe du monde qui se passait pour la dernière fois sans doute, exclusivement dans son pays.
    Je n'ai pas été déçu, tout comme j'ai vite compris qu'il y a plus chauvin que les français et que la suite de notre périple aurait été un enfer si par malheur l'EDF avait remporté ce match.
    Ce samedi, j'espère que l'EDF va mettre une belle rouste à l'équipe d'Angleterre et son bavard d'entraîneur.
    Mais si ça tournait mal, mon pessimisme oblige, je saurai alors qu'il y en a une qui sera contente 🤗

    RépondreSupprimer
  38. Merci beaucoup pour ces aimables commentaires Letiophe 🙏🌺
    Rule Britannia 😉

    RépondreSupprimer
  39. Et donc les revoilou et c'est reparti pour l'éternelle lutte entre roastbeefs et frogs, jolie tradition cultivée tout au long de notre histoire commune. Pourtant au tout début le bing-bang (dit aussi le créateur par d'aucuns) avait été bien avisé puisqu'il les avait mis, les autres là, sur une île, c'est dire si dès le début y'avait embrouille et qu'y z'étaient pas francs du collier (de la reine ..) nos amis !!!!!
    On raconte qu'en France au Moyen-âge «fils d'Anglais» était une injure très à la mode, ça remonterait au premier tournoi des 2 nations, qui dura quand-même 100 ans, où ces perfides vont occuper notre terrain une bonne partie de la rencontre aller, après le siège de l'en-but côté tribunes de Calais la cavalerie adverse culbutera nos lignes pour une mémorable correction infligée sur le champ de boue d'Azincourt. Mais perdaient rien pour attendre les types, et le pack de fer du capitaine Jeanne d'Arc, au match retour à Orléans, vit les Français inspirés bouter les visiteurs hors de l'en-but sans coup férir, puis dans la foulée s'en suivront de belles victoires avant le sacre final au stade de Reims, rempli pour l'occasion, même si le comité de sélection très sectaire se débarrassa du capitaine, condamnée au bûcher tel un vulgaire Boni, AH les cochons.
    Par la suite, cette forte rivalité perdura, les Anglais s'adjugeant 2 fois la victoire finale dans le tournoi, lors de 2 rencontres inoubliables dans les stades traquenard de Trafalgar et Waterloo, ce dernier match inscrit dans les annales avec à la tête de l'équipe française Napoléon (le premier, juste avant Fourroux), et Cambrone en voltigeur (juste avant J.Prat).
    Une longue période dite «d'entente cordiale» (sic), va permettre la venue de pays certes à l'accent très «british» mais moins … plus ... enfin, pas pareils quoi, et pacifier les relations des deux rugbys. Malgré tout la «Perfide Albion» la (si) bien nommée reste bien notre ennemi héréditaire dans l'ovalie, nos meilleurs ennemis en quelque sorte, aussi au gré des générations et de quelques matchs chauds-bouillants les traditions s'entretiennent, bien vivaces, les joutes modernes tournant à l'avantage de ceux-ci ou de ceux-là sur un faux rebond, un coup de casque malencontreux ou un malentendu sur un ruck des plus disputés !!!!!!!!!!!!!
    Bon, mais comment voulez-vous vous entendre vraiment avec des gens qui conduisent à gauche, qui s'enfilent des tonnes de thé au lieu de pinard, qu'ont pas 30 km plus loin la même heure que nous, qui petit-déjeunent de bacon, œuf, saucisses et haricots (non mais!!!!), qui ne se serrent pas les pognes pour se dire bonjour, qui icônent leurs petits animaux de compagnie comme le petit dernier de la famille, qui doublent pas en file d'attente ni ne bousculent dans le métro ni ne passent au feu rouge (franchement !!!!), et qui bâdent devant les perruqués de la famille royale à coups de tabloïds, mugs, goodies, t'imagine notre Pdt de la Rép sur les étals ????
    Aujourd'hui que les troupes françaises sont menées par le célèbre général Toto, à la devise légendaire «qui m'aime tente de me suivre», la prochaine confrontation attendue ce samedi dans la plaine de Saint-Denis (Montjoie ???), à l'assaut du grand chelem et des grands couillons d'en-face, ne devrait pas trahir les traditions d'affrontements rugueux et engagés, rendez-vous sur le champ de jeu (bataille??) pour savoir qui des Grenouilles ou des Rosbifs sera mangé, miam, crunch crunch !!!!!!
    Allez, sorry and good game !

    RépondreSupprimer
  40. A St-Denis, il y a pas de place dans pour ces zineglishes qui voudraient se la jouer à la Jones, ce gars du pays des camps gourous, pas de place dans les bars pour ces buveurs de thé. Et
    Les bûchers ne sont plus que des barbeukes grillant des saucisses autour desquels on ne parle plus de bouter mais de brexiter. Et d'une femme, on est passé à un p'tit mec pour leur faire bouffer leur pudding. Dans la basse cour, on aime bien les p'tits mecs bien ergotés, plutôt que les poudrés perruqués. Reste Cambronne bondissant pour étouffer un éventuel sorry good game.
    Bref, une grenouille sur la rose et des beefs sur le grill...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. quelle dextérité épistolaire...

      Supprimer
    2. 👍épistolaire, épicétou. Ah si et épicurien aussi parce que faudra fêter ça correctly. Enfin avec le résultat au bout bien sûr...

      Supprimer
  41. un Crunch pour un Grand Chelem...rare non ?

    RépondreSupprimer
  42. Pour Sergio
    Je suis pleinement rassuré :
    https://www.rugbyrama.fr/rugby/special-grand-chelem/2022/tournoi-des-6-nations-2022-aujourd-hui-a-marcoussis-les-bleus-tous-negatifs-se-sont-installes-a-sain_sto8848670/story.shtml

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ben tout va très bien. Mais le risque Covid ne m'a pas inquiété.
      Sinon, pas plus qu'un gros vide ou gros bide... En terme de résultat.

      Supprimer
  43. Boulangerie ce matin, du crunch en une du crunch dans la queue du crunch au comptoir, et puis petite musique entêtante sur la collecte communale pour l'Ukraine, l'envisagement d'un hébergement pour familles dans le besoin, et ....... Pourquoi qu'on trouve du logement, des aides, du tutti quanti pour les gens-là alors que depuis des années et mandat après mandat la commune exsangue ne peut pas secourir convenablement ses pauvres, aider ses nécessiteux, loger ces dans le besoin, oui comment donc ????
    Discussion qui sans s'envenimer s'espante un chouïa bien sûr, le crunch alors là mon pauvre Monsieur, peuvent bien se cruncher comme pas possible, y'a pas au't chose dans la vie qui vous interpelle !?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!?!
    Allez, cet après-midi, tournoi de pétanque, très sérieux hein, on joue notre maintien alors le crunch !!!!! Bien sûr ce soir la magie opérera une nouvelle fois, mais tous ces matchs vécus "entre parenthèses", comment dire, y'a pas le truc que l'ovale m'a toujours inspiré, un peu l'impression d'être des voleurs de ........ Je sais pas trop quoi, mais pas dans le tempo de la réalité des choses quoi.
    Pourvu qu'ils nous fassent un mach du feu de dieu !!!!!!!!!!!

    RépondreSupprimer
  44. C'est çà. Mais on y est quand même.

    RépondreSupprimer
  45. VOus le demandiez, le voici. Le plan tactique qu'aurait proposé Roger Uttley (ancien coach de la Rose en 1988 et 1993) s'il avait été en charge de l'Angleterre ce soir. "Gagner nos ballons en touche et, si possible, déstabiliser l’alignement français, qui est remarquable et sert de rampe de lancement. Peser physiquement sur la ligne d’avantage en avançant tout le temps. Jouer dans la défense, mais pas trop loin des soutiens pour ne pas donner l’opportunité à la France de gratter au sol. Insister sur la précision technique des gestes. Ralentir les sorties de balles françaises pour ne pas que le jeu adverse ne mettre trop rapidement en place.
    Ne rater aucun plaquage. Aller très vite défier les défenseurs dans la zone ouvreur-premier centre avec des troisièmes lignes."
    Joli programme...
    Il ajoute : "Si ce XV d’Angleterre n’est pas à cent pour cent dans tout ce qu’il fera, il perdra."
    A suivre, donc... D'ici huit heures.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Encore faut-il avoir les joueurs pour pouvoir faire tout ça. Le pack anglais est lourd et peu mobile, Curry n'est pas là et Underhill à court de compétition de haut-niveau. De plus il leur manque de la puissance et de l'impact au centre du terrain.
      Je ne doute pas que dans les plans du staff, si les Anglais veulent concentrer le jeu au près pour éviter les courses au large et faire jouer leur puissance, nous saurons nous adapter pour déplacer le jeu plus au large, y compris au pied, ou simplement en mettant du rythme dans les transformations. Nous, on a les joueurs pour pouvoir s'adapter, et tenir physiquement ce rythme.
      La chance des Anglais, dans l'état actuel de leurs forces, c'est d'arriver à faire ce qu'ils ont fait contre les Irlandais, mais à 15; soit un jeu moins ambitieux (ce qu'ils ont gagné avec Marcus Smith, ils l'ont perdu sans Johnny May et Watson, un centre puissant et "fixant" comme Tuilagi, une 3ème ligne coureuse et un régulateur attaque-défense comme Farrell).
      La vérité du match à 21H, pas avant.

      Supprimer
  46. Biggar 100 sélections AWJones 150 ! En plus fait beau ! Je regarde Capuozzo qui joue pour l'Italie le môme a des étoiles plein les yeux . Bons matches à tous 🏈🌺

    RépondreSupprimer
  47. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

    RépondreSupprimer
  48. l'Italie mène à la mi temps et c'est pas volé. Bons amuses gueules, si je puis dire, avant ce soir

    RépondreSupprimer
  49. Bonjour
    Quand il faut que je paye encore pour lire un article de Richard Escot, ça m'énerve.
    Je ne suis pas aussi doué que Richard pour faire des titres à double détente. Je fais ce que je peux:
    Le rugby à l'Equipe, c'est payant!
    https://lerugbyestunjeu.blogspot.com/2022/03/le-rugby-lequipe-cest-payant.html
    Evidemment Richard n'y est pour rien et si ça se trouve il doit s'entendre dire "Il faut bien qu'on trouve des moyens pour te payer pour ton travail". Mais bon ça m'agace et je l'écris... Bonne soirée

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ben oui, Letiophe, mais tout le monde paye, non ? Tu fais venir un plombier, il te fait le boulot gratis ? Le web gratuit, c'est le socle. Mais quand il y a un article qui demande de la recherche, des contacts, de l'écriture, article qui est unique dans son genre, ça me parait normal que ce soit payant. je ne vois pas le problème et je n'irai pas lire ta chronique car je pense qu'elle est totalement à côté de la plaque.

      Supprimer
    2. je ne vois pas d'où tu sors cette idée saugrenue qui veut que le web soit gratuit ?
      Quand je lis des articles de Libération, du Monde, du Figaro, de médiapart, ils sont payants. Tout travail mérite salaire. Où est le souci ? Tu achètes le journal, tu payes, non ? Pareil pour le web. Ce n'est pas parce que c'est sur internet que c'est obligatoirement gratuit. D'où vient cette idée ? Le web, ce n'est pas du sous journalisme. C'est juste un autre support.

      Supprimer
    3. Suis finalement allé sur ton site.

      Supprimer
    4. Pour infos j'ai répondu ici: https://urlz.fr/hKUF et dans un commentaire dans la chronique "Un Ange passe" je te propose au besoin de supprimer mon commentaire ci-dessus et tes réponses.

      Supprimer
  50. J'en connais une qui a bien fait de regarder Ange

    RépondreSupprimer
  51. En l'occurrence il me semble que le Seigneur n'a rien à voir là dedans et que l'Italie a largement et magnifiquement gagné son match. Seraient-ce les premiers effets du travail de Crowley? Je l'espère sincèrement. D'autant plus que leurs U20 ont l'air particulièrement bons. Retrouveront nous bientôt des matches accrochés, comme du temps des Lanfranchi, Zani...dans les années 60, et des années plus proches de nous avec Diego Dominguez par exemple? Là aussi, encore, je l'espère réellement.

    RépondreSupprimer
  52. Magnifique match italien ! Quel exploit ! Les Italiens méritent ce succès, ils n'ont rien lâché dans ce Tournoi. Et progressent malgré les défaites. Content pour eux. Du coup, le Pays de Galles confirme qu'il n'est pas bien et cela remet à sa juste place le succès du XV de France à Cardiff.
    En fait, c'est ce soit le grand test.
    Les Bleus l'emportent, c'est Grand Chelem et perspectives ouvertes pour un Coupe du monde 2023.
    Ils perdent, et la doute peut s'installer, peut-être même une petite remise en question. Car enfin, battre l'Italie et l'Irlande au Stade de France, ça n'a rien d'un exploit. C'est juste normal pour une équipe qui veut être championne du monde. Victoire à Edimbourg, c'est bien car on n'y gagne pas souvent. Succès à Cardiff, obtenu en défense, ça en dit long sur la solidarité et l'organisation, mais ça n'apporte rien sur le plan tactique et offensif.
    Là, ce soir, on va savoir. C'est l'Angleterre, sa culture, sa maîtrise, son savoir-faire, sa puissance, ses plans tactiques pour nous faire déjouer, bloquer le "momentum".
    Dans la mesure où l'Irlande va l'emporter et passer provisoirement à la première place, c'est triple pression sur les Bleus : bien faire devant leur public, battre l'Angleterre et passer devant l'Irlande.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les ritals font dans l'épate.
      Allez les français en mode too mate l'anglais par une triple distillation...

      Supprimer
  53. Mais quel match, après celui de la semaine dernière, de l'équipe d'Italie. Pas mieux à ajouter au dernier commentaire de Richard. La charnière galloise a grincé sous la rouille, comme depuis le début de ce tournoi, quand en face ça a joué juste et simple. Et puis l'inspiration et le Tchic Tchac monumental de ce petit Ange...Mention spéciale à ce talon qui confirme que rien, vraiment, ne vaut nos débuts dans la vie...
    Benoit

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hello Benoit. Oui, belle journée rugby, quand on sait que Josh Adams a offert sa médaille du meilleur joueur du match à Ange Capuozzo. Ca me touche, ce genre de geste. Esprit rugby.
      C'est pour ça que notre sport est grand. Parce que sont de belles âmes qui en composent le tissu.

      Supprimer
  54. Oui, juste et simple pour les bleus d'Italie, et encore, ils ont vendangé... Mais quel finish inattendu !
    Content pour eux... mais quand même, les gallois ont rendu une bien meilleure copie contre les bleus de France ( c'est mon pont de vue : approximation, engagement, vaillance...)
    Vivement que le match commence, j'ai la trouille pour ce soir... ça doit être le vieillou : je supporte plus la pression !

    RépondreSupprimer
  55. Les nôtres sont jeunes, une moyenne à 25 ans passés si j'ai correctement compté.
    A cet âge là, la pression c'est bon!
    Quand je jouais (j'ai jamais joué à un gros niveau) je disais toujours que j'aimais bien en prendre une pour me mettre dans le match (une timbale, une gifle, un tampon... une injustice !), ça me sortait de ma torpeur gigot-haricot, et après je sortais un bon match!
    J'espère vraiment que les Rosbifs vont taper fort d'entrée !
    Allez les bleus !

    RépondreSupprimer
  56. Et hop un nouveau futur Toulousain très vite titulaire (un kolbe en moins râblé, le rugby c'est pas que des gaillards même à l'aile) mobilisé pendant le tournoi des 6 nations... Et de 10 ou 11 sauf si Ramos va voir ailleurs ?
    On a un peu retrouvé Kolbe cet après midi, et Luc se bonifie avec ses aller et retour à Marcoussis. Ce groupe de 42 ne profiterait pas à long terme aux clubs ? A suivre et bon Crunch.

    RépondreSupprimer
  57. Italie en progrès remarquable, bel arrière 🏉de Grenoble.
    Gros match maintenant , bon match à tous . Tout est dit et attendu sur L'Equipe le journal connu... Enfin article sur équilibre de l'équipe et de son staff en plus avec le Président.🤭🐓

    RépondreSupprimer
  58. Certes les Anglais ont un plan de jeu mais redonner au pied autant de ballons aux Bleus, c'est maso, non ?

    RépondreSupprimer
  59. Ils cherchent à contrer nos montées défensives? Surtout du sérieux à la reprise

    RépondreSupprimer
  60. Exactement ce que je pense. Ils m'ont paru un peu plus dangereux en ouvrant le jeu. Par ailleurs les Français dominateurs sur cette mi-temps. Malheureusement, les fautes de mains...! Mais le rythme et la vitesse sont intenses: ceci explique sans doute cela.

    RépondreSupprimer
  61. Aaaaaah oui,merci à ce groupe, mais maintenant laissez-moi dormir, j'ai envie d'hibernation...jusqu'au prochain tournoi...les blacks blablabla vexés comme des poux genoux cailloux joujoux hiboux... les italiens... bonbé ça été, les irlandais étaient verts...tendres, les scots ont bien essayé mais c'était pas suffisant, et puis Hogg est un Maître Vendangeur now, quant aux gallois ils ont toujours des Trolls, ils ont UN elfe (Liam W.) mais ils manquent de lutins pour créer de la fantaisy (RIP Shane W.). On m'avait parlé de l'anglais Marcus la mèche: comme tête à claque, je préfère Joe la crête, il est plus rigolo. Deux regrets, des gens qu'on croit un peu de la famille tellement on les connaît depuis longtemps : Sexton, il joue comme un papi. Et Alowinjones, pitié ne fais pas le match de trop...
    Les bleus ont gagné mais ils ont une telle marge de progression que ça me brouille la tête, je préfère hiberner, un peu de paresse sans doute. Trop de rugby tue le rugby 😴

    RépondreSupprimer
  62. et l'Ange fit une apparition...mes yeux eurent beaucoup d'humidité.
    Avez vous remarqué qu'il ne perd ou son équipe ne perd jamais le ballon quand il remonte et slalome et se trouve arreté.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Du pont de la Garonne, Il a jeté tous ces mauvais esprits pour boire le bon coup du sort de l'année dans des verres bleus.
      La nuit pouvait être étoilée...

      Supprimer
  63. D'accord avec toi Georges, ce match des Italiens de loin le plus émouvant pour moi .Et le public Gallois ne s'y est pas trompé qui a respecté ces joueurs . Un grand moment de rugby comme je l'aime .

    RépondreSupprimer
  64. Et trop de nazillons tue le Rugbymen!
    Beaucoup de mal à exprimer une joie sans réserve.
    Vamos Fréderico

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. pareil même, des sales types partout.
      EDF à la hauteur, équipe en fusion public en feu, le jeu bien en place malgré trop d'occasions très franches non conclues ce qui a laissé les autres dans l'espoir et les nôtres dans l'inquiétude.
      L'Angleterre pas si loin du truc, hein, rien qu'à nous emmerder comme ils l'ont toujours fait, manquent quand-même de consistance et de continuité, une mi-temps pour comprendre que rendre les gonfles au pied pas la meilleure des tactiques, j'étais curieux de voir leur nouveau 10, il a bien tenté d'ouvrir des brèches et de remuer un peu le cocotier mais trop de travers et peu de clairvoyance, a le temps de mûrir.
      Bon, joli match de nos coquelets quand-même, pas bouder le plaisir non plus, de rencontre en rencontre ça se bonifie et se consolide, grand chelem en poche vogue le bateau maintenant vers des horizons pleins d'embruns et d'écueils, le capitaine et l'équipage semblent bien d'avisés navigateurs et si la traversée vers les rivages de 2023 ne sera pas un long fleuve tranquille confiance à ce que dégage l'ambiance dans la cambuse.
      Re-regardant le match, sur le retourné dans l'en-but et le rapt du ballon brûlant par Villère chaud-chaud, on n'est pas passé si loin non plus de "difficultés" sur la fin de rencontre.
      Allez, c'est qui ce 9 bleu ??? Si les oies du Capitole le mangent pas, pourrait bien devenir un tout bon manieur de l'ovale, on s'extasie (justement) sur son jeu, franchissement, tempos de ses passes, présence ua soutien ..... Mais son activité défensive hors-norme est étonnante, il replie il rattrape il coupe il rabote il jeu au pied défensivement parfait, il plaque et plaque et plaque encore, me fait penser à un paquet cadeau où qu'on aurait bien mélangé et brassé un patchwork "Jérome/Max/Gareth".
      L'Italie pas vu, sinon un résumé, bon les Gallois un bon wagon vers la retraite, les autres ça reste un coup qui à mon avis ne sera pas le début d'un vraiment mieux, à suivre.
      On s'est bien amusé, le jeu c'est fait pour ça, retour au monde débile de la planète, beaucoup moins amusant.

      Supprimer
    2. Rien à ajouter. Ca remplace ma chronique. Me voilà au chômage technique

      Supprimer
  65. Ca, c'est du résumé de la situation!

    RépondreSupprimer
  66. le comité de sélection, réuni en black-out dans les sous-sols de Marcoussis, vient de décider la mise à l'écart définitive de Dupont, coupable d'un coup de saton inconsidéré au-delà des lignes du terrain.
    Pour sa pénitence, les sages l'ont exilé à Mont-de-Marsan une semaine et la semaine suivante séminaire à Lourdes, où de vieux exilés leur apprendront les choses de l'ovale, non mais !!!!!!!
    Hier, bien aimé aussi l'entrée de Ramos, quel que soit le temps de jeu ce garçon, outre de grosses qualités de joueur, possède à mon avis, un sens aigu de l'humain et de ses vicissitudes.
    Je lisais par ailleurs que FG commence la composition de son équipe en remplissant le banc des remplaçants/Finisseurs, originale conception qui en dit long, me semble t'il, sur la réflexion globale qui habite le bonhomme, pas très commune.
    Allez, les morilles prennent l'air, on s'en va les visiter !!!!!!!!!!!

    RépondreSupprimer
  67. Du côté des Anglais, j'ai beaucoup aimé -si l'on peut dire- la rentrée de leur jeune 1/2 de mêlée, beaucoup plus vif et rapide à tous points de vue que "l'expérimenté" Ben Young. A ce propos -de jeunesse-, je ne connais plus la moitié sinon les 2/3 de l'équipe Anglaise: vraiment bien rajeunie. Je pense qu'elle va sérieusement s'améliorer et redevenir très dure à jouer. En 2023? Quant à E.Jones, je n'en suis pas très friand.

    RépondreSupprimer
  68. Ben ils l'ont fait.... Sans trembler. Dupont au-dessus du lot. Tout a fait d'accord avec l'analyse de Berbiz. Quand ça a un peu tangué en fin de partie, son jeu au pied a bien reposé son pack et belle tenue de barre en attaque comme en défense. Et bon dans la com aussi, n'est ce pas Fabien ? Rien à rajouter que boire un coup d'eau, en conf de presse...
    Belle 1re ligne aussi, pas Maginot du tout. Imagine... Peyper qui a bien surveillé celle en face, qui n'avait plus les mêmes frisettes. Curieux non ?... Grosse activité de Genge dans le jeu, quand même. Aldritt s'est beaucoup dépensé en attaque.
    Marcus apprend à perdre et être encore impuissant face aux Bleus. Visage déconfi plusieurs pendant le match.
    Bref grosse maîtrise, malgré un temps faible encore en début 2e mt. L'essai de fin 1re mt fait énormément de bien pour repartir...
    Mais dommage 3 ballons tombés en en 1re mt, 3 occases d'essai et là,...
    Ce groupe peut marquer son temps si ça déconne pas.
    Et pis les italiens, le coin d'épate samedi après-midi. Ils y travaillaient
    à faire prendre cette putain de chantilly. Et le chant qui rit... Val qui rit. Du coup, la Géorgie...
    Sinon, Hogg confirme sa baisse de niveau, un peu trop single malt et des buveurs de whisky pas à la hauteur de maturation, emportés par la triple distillation des whiskeys...
    Allez, il y aura encore à écrire...

    RépondreSupprimer
  69. J'apporte ma note au concert de louanges.
    Dupont a fait un match exceptionnel, son meilleur en EDF, la 3ème ligne va rentrer dans l'histoire avec des matchs comme ça (mention à Jelonch et son travail dans l'ombre, qui cimente la solidité défensive de l'équipe). La paire Baille-Marchand hausse encore les standards dans l'explosivité balle en main (ils ont tous les deux un démarrage et des appuis de centre).

    Je mettrai juste un petit bémol (souci de riche !): à trop se reposer sur une telle défense, faudrait pas oublier de se restreindre sur le plan offensif alors qu'on a de sérieux arguments là-aussi. Quand il faudra jouer des All Blacks requinqués et avertis (Vern Cotter disait l'autre jour que ce que font les Français et les Irlandais est suivi de près en Nouvelle-Zélande), des Sud-Africains champions du Monde en titre et toujours au meilleur niveau, il faudra proposer plus.
    N'oublions pas que le 25-13 était acquis à la 60ème, donc si pendant un quart du match les Anglais sont venus cogner sans succès (c'est même passé près), nous-aussi on n'a pas su les surpasser et planter le 4ème essai qui aurait scellé notre domination, alors-même que l'équipe est censée être physiquement au-dessus en fin de match. Gestion voulue avec 12 points d'avance, incapacité offensive à battre la défense anglaise en fin de match, ou frein à main inconscient d'une équipe trop sûre de sa défense infranchissable ?

    (chez les Anglais, mention au centre Marchant, 2ème couteau de réserve en début de Tournoi, le seul hier soir à jouer dans la défense française en avançant. Et Marcus s'installe en 10. Les choix tactiques d'Eddie Jones n'ont pas été payants, à part les ballons aériens pour Steward: Furbank n'a pas apporté la plus-value offensive, Genge s'est fatigué en remontant ces ballons comme un 3ème ligne centre et du coup la mêlée anglaise n'a pas été conquérante comme le week-end dernier, avec derrière elle un Ben Youngs transparent).

    RépondreSupprimer
  70. Cette victoire montre comment demain les entreprises qui vont avoir à se créer et se développer dans le futur de ce monde qui change et inventer une stratégie similaire à cette EDF. Le travail fait par le staff suite à l'élection du Président de la FFR et ses choix inattendus pour choisir son chef d'industrie est récompensé du coup à recommander. Galthié a construit son équipe d'engagement et elle a choisi son ensemble de travail où chacun doit aimer le JEU et être chaque jour un vrai JE. Le lien de l'univers bien connu grâce aux nouvelles sciences, est plus que le collectif, la solidarité... juste une vraie intelligence du mot Amour dont la définition n'est pas comprise dans tous le(s) pays. Le rugby né en Angleterre comme le golf demande de prendre-apprendre-comprendre son JEU par chaque JE pour avoir un niveau convenable. Nous avons montré le sens du mot efficacité plutôt que seulement beauté au Nord et le Sud se pose des questions pour hausser autrement leur niveau. Aurons-nous l'an prochain un nouveau Grand Chelem avec nos déplacements différents ? Je le crois et de cette manière pour la première fois nous serons Champion du Monde dans ce jeu aussi. La stratégie dynamique est en place et les ouvriers-techniciens de cette entreprise auront leur plus grande histoire.

    RépondreSupprimer