Ne jamais oublier que le jeu de football tel que pratiqué à Rugby fut développé par des étudiants de Cambridge et d'Oxford après avoir été "inventé" ou plutôt légendé au sein du fameux College qui a fait de William Webb Ellis son messie. Quant à la passe, longtemps ignorée, elle provient de la modélisation du jeu d'échecs à l'initiative d'un dénommé Vassal, soucieux d'éclairer une pratique au sein de laquelle l'affrontement et le déplacement du ballon au pied étaient devenus trop prégnants, ouvrant ainsi le débat qui continue d'animer nos discussions sur la définition de ce sport qui mêle, et c'est heureux, combat et évitement.
Major de sa promotion à l'Ecole Centrale il y a de cela plus d'un siècle - le temps passe vite -, Marcel Communeau, fleuron d'une génération du Stade Français qui dominait le rugby français - là aussi, la roue tourne - proposa aux avants, dont il était l'âme, de redoubler les trois-quarts, décision stratégique qui lui valut d'être exclu de l'équipe première au motif que son exemple pouvait détourner les "bourriques" des tâches ingrates dans lesquelles elles étaient alors cantonnées. Les sélectionneurs du XV de France, eux, en firent un capitaine dont le charisme le disputait aux qualités physiques.
Dès 1983, me précise l'ami Pascal Yvon, Centrale-Paris - plus précisément Jojo, Carlo et Pierrot - organisa un tournoi universitaire international (Edimbourg, Dublin, Cardiff) à sept. La fac de Toulouse, avec à sa tête l'inénarrable Pierre Chadebech, bien soutenu par Denis Charvet, fut battue en finale par Cardiff University. Une référence. Et Christian Nieto avait même poussé plus loin en mettant sur pied un tournoi féminin, une première européenne à l'échelle des grandes écoles, remporté par les Centraliennes ! Le journal L'Equipe s'était d'ailleurs, à l'époque, fendu d'une coupe récompensant, dixit "la belle tenue d'une des équipes participantes", si l'on en croit l'article publié.
Depuis 2005 - j'y étais, diront certains - les Centraliens ont repris le flambeau en organisant un tournoi de rugby à sept où la passe et le plaquage appuyé sont érigés en viatique, compétition devenue au fil des éditions mixte et internationale. Elle s'est disputée la semaine dernière dans l'écrin du club d'Orsay cher à Paul Tremsal où pendant deux jours et sur deux terrains, une kyrielle d'équipes se sont affrontées, sous le parrainage de Juan Imhoff et de Jérôme Daret, entre autres mentors.
Il faut avoir vu les filles de la sélection basque et les Néo-Zélandaises à forte densité maori s'engager, et avant cela, Fidjiennes et Sud-Africaines partager, bras dessus bras dessous, un chant d'adieu à l'issue de la petite finale pour saisir à quel point les femmes sont sans aucun doute l'avenir de ce jeu, ainsi que le chantait le poète. Les unes pleuraient d'émotion à l'issue de la défaite et leurs larmes se mêlaient à la ferveur de celles qui les avaient vaincues mais sublimaient leur peine dans un bel élan de sororité. Merci à Maxime, Manon, Inès, Pétronie, Hèlène et Alexy, sans oublier l'inoxydable Matthieu, de m'avoir permis de partager cette fête.
Quelques jours plus tard, le RC Toulon délocalisait sa plus belle affiche au stade vélodrome de Marseille en battant un record d'affluence que l'OM n'avait fait qu'effleurer, mais les dirigeants varois n'avaient pas manqué l'occasion de rendre hommage à toutes les écoles de rugby de la région qui défilèrent ainsi fièrement autour du terrain juste avant le coup d'envoi. Le trait commun entre un tournoi organisé par des universitaires et le prime-time du Top 14 est ainsi facilement identifiable : il est tissé d'émotion, d'engagement et de passion.
Il faudra bien, un jour très prochain, se pencher sur l'avenir du bénévole, tant le joug administratif les écrase alors que la manne financière se rétrécit. Réfléchir à doter ces amateurs, sans lesquels rien d'ovale n'existerait, d'un authentique statut propre à les protéger, les valoriser, les encourager à poursuivre cette voie vertueuse qui tend, malheureusement, à se paver d'écueils. Nous avons tous, gravés, les noms de ceux qui nous ont donné les premières clefs de ce jeu, à commencer par la façon de bien lacer nos chaussures à crampons et d'en graisser régulièrement le cuir.
L'autre lien qui rassemble la pratique du rugby dans toute sa diversité n'est pas sur mais à côté du terrain, point de convergence qui dépasse les divisions. Il suffit de se laisser porter après le coup de sifflet final. Que ce soit sur l'avenue du Prado ou pas loin de la sortie des vestiaires, il y a toujours une buvette, une cabane à frites ou un barbecue ventrèche-merguez pour rassembler celles et ceux qui se sont affrontés, ou qui ont encouragé leurs champions. On y rejoue les matches, on y fraternise sans avoir besoin de se ressembler. Je mesure ma chance d'avoir, en quelques heures, vécu ce trait d'union. Plus de quarante années passées à raconter l'odyssée du ballon de rugby sous toutes ses coutures n'ont pas encore tari ma source.
Merci Richard de cet article. Quel bonheur d'assister une année de plus à cette merveilleuse fête du rugby à 7, même si on n'y retrouve plus le match anciens centraliens contre modernes, que tu arbitrais avec tant de justesse, à défaut de justice. Et même si le tournoi a acquis une pérennité depuis 2005 avec une organisation impeccable, il ne faut pas oublier les pionniers Jojo, Carlo et Pierrot qui en avril 83 organisèrent une version béta du tournoi avec les universités de Londres, Edimbourg, Dublin et Cardiff et quelques universités françaises dont celle de Toulouse emmenée par Pierre Chadebech et Denis Charvet, échouant d'un souffle en finale, n'ayant pu récupérer pleinement des 3iemes mi-temps des jours précédents. Et il y eu également un tournoi féminin, remporté par les centraliennes devant l'EPF.
RépondreSupprimerAh oui, Pascal (Pascal Yvon, pour ceux qui voudraient savoir), belles précisions qui méritent inclusion.
SupprimerMerci pour le clin d'oeil. Oui, c'est vrai, un vrai plaisir que d'arbitrer ce match Anciens contre Modernes. Et le souvenir des dix dernières minutes - où les Anciens faisaient entrer tous leurs joueurs pour une partie de Soule - reste vivace. Sans oublier la troisième mi-temps jusqu'à pas d'heure.
SupprimerPeut être que le 7 est l'avenir d'un autre rugby ? mais il est vrai qu'il est plus aéré , il me semble moins violent et donne de beaux gestes ....cela fait aussi longtemps que je n'ai vu un match a 13 dont on ne parle plus beaucoup dans les journaux nationaux ...
RépondreSupprimerQuand à l'engagement des bénévoles , je viens a 74 ans de m'engager auprès d'un club nouvellement créé " stadiu capicorsinu" , club qui ne fait qu'école de rugby pour les enfants du cap corse ....j'ai des idées pour promouvoir à mon petit niveau le club et le rugby en Corse , terre de foot s'il en est avec un Sporting de Bastia de Légende qui pour les plus jeunes fait partie des rares clubs français ayant disputé une finale de coupe d'Europe ...UEFA 1978 ; donc le travail pour promouvoir les écoles de rugby est immense.
Il n'y a donc pas d'âge pour s'engager. Bravo Marc. Et tiens nous au courant de tes avancées
SupprimerLe seul souvenir que j'ai du 7, hors comme "éducatif" durant les entraînement, est celui du tournoi du P.U.C. dans les années 70! Il me semble même qu'il avait été télévisé et commenté par Roger Couderc (comme lorsqu'il commentait le catch!), mais je peux me tromper. Il est évident qu'un changement de civilisation et d'éducation tire actuellement vers ce type de distraction et que le mot même de "bourriques" est devenu obsolète, sinon interdit.
RépondreSupprimerAh le Tournoi du PUC ! Un must. tous les plus grands y participaient Maso, Walter, le grand Benoît, monsieur Ripley... la perspective aussi de chaudes nuits et de petits matins à St Germain des Prés
SupprimerSi je me souviens bien l'inauguration du nouveau Charlety , Krotoff à la barre, Blachon au micro, c'était un tournoi de 7,non , avant que ça dégénère un peu ?
RépondreSupprimerEt pour buteur attitré le célèbre " lui même "
Allez, souvenirs....
Ah ah... transformé par lui-même... il fait encore une grande carrière, celui-là
SupprimerPas connu le rugby universitaire.
RépondreSupprimerA la vue des productions du Stade Français, retourne pas ce qui te reste d'os, Marcel. Voilà un monsieur qui devrait être affiché pourtant en grand dans la vitrine du SF et qui devrait inspirer aujourd'hui l'humilité en faisant relire son portrait dans la revue sportive de l'époque "La vie au grand air", préambulaire à l'Equipe.
Sinon, on peut dire que l'élan vers la buvette reste plus fort que l'élan vers la passe par ces jours pros.
Même à 7 où on profite souvent d'un déséquilibre rapide de la défense pour la jouer sur des crochets et la vitesse pour faire la différence.
Ya qu'à la buvette qu'on l'a joue regroupé et collectif et qu'on trouve le plus de bénévoles pour boire une tournée. Et en matière de trous ce sont ceux des fonds de poches perçés pour les plus pingres.
Allez oh, dit say ovale, encore...
Ah, le rugby universitaire... je sortais des juniors de La Rochelle où le plan de jeu était cadenassé et je découvre qu'on a le droit et même le devoir de contre-attaquer de l'en-but... Ça a changé ma vie ovale... rugby de liberté, festif, délié... la fac de Poitiers avait une belle equipe, qui sera championne de France.
SupprimerEn 1985
SupprimerFace à l'université de Bordeaux.
SupprimerTiens ,85 justement , quelle finale, l'instant magique ou Charvet anesthésie toute la défense Varoise.
RépondreSupprimerEt cette explication de maître Pierre, je cite , deux points ouvrez les guillemets
"Nous voulions attaquer tous les ballons jouables, y compris du fond du terrain"
Fermez ( bon, ça va...)
Modestement j'aurais tendance à penser que " jouables "est le plus important.
Des propos recueillis sauf erreur par un jeune et fringant journaliste dont on reparlera.
Allez, de l'Equipe je crois.
On parle du 7, de son développement, certes. Et je vois qu'il n'est plus soutenu en Irlande. Manifestation ponctuelle ou bien réflexion plus profonde?
RépondreSupprimerEt les rugbys à 5,7,9, 11, 13, qu'en pensez-vous?
RépondreSupprimeril y eu aussi quand j'étais minime le rugby à 8 en scolaire
RépondreSupprimerBah, tant que ça touche du ballon, c'est bien ,non ?
RépondreSupprimerAllez, ça caille à Orly bordel !
Petite provocation😉. Cf le titre de mon article dans la blogotheque du boss: " L'UBB pour des oh et débats🤣"
RépondreSupprimerA l'inverse du Stade Toulousain qui n'apporte aucun suspens et finit par perdre un match à domicile alors que la première place est assurée avant même de jouer ses trois derniers matchs ; L'UBB est l'équipe qui dynamise le plus le Top 14💪...car elle est imprévisible.
Soit par ses matchs réussis où rien ne semble les arrêter tellement ça joue vite et bien, soit par son inconstance qui va permettre tout au long de la saison à des clubs de prendre confiance (Bayonne), de reprendre confiance, se relancer (Lyon, Racing, La Rochelle, Montpellier) afin de viser une place dans le top 6 voire pour un barrage à domicile. Hier soir ils ont atteint et démontré ce niveau de perfection et de générosité qui les caractérise. Des sueurs froides pour les supporters, puis de l'euphorie (bonus offensif après avoir d'abord encaissé deux essais), puis le trouillomètre à zéro, puis un point de bonus laissé à Castres, mais ils ont hésité jusqu'au bout à leur laisser 4 points🤣
Et ensuite pour clôturer la soirée, un bel élan de solidarité avec l'équipe adverse dans la peine, pour nous procurer d'ultimes émotions.
Bravo👏
J'ai retenu du week-end deux belles images du sport ; celle évidemment de chaban où l'UBB s'est associé spontanément au CO pour l'hommage a Raisuke , c'est quand même bien quand la fraternité des groupes prévaut l'enjeu !
RépondreSupprimerEt la deuxième au vélodrome de Marseille , quand Habib Beye a laissé a Steve Mandanda qui jouait son dernier match avec Rennes , entrer sur la pelouse pour jouer quelques minutes dans ce stade où il fut une légende et voir le public debout scander son nom sous un autre maillot , montre que le spectateur de foot parfois peut ne pas être trop con !
Les résultats de de l'Usap m'ont fait de la peine car je les vois mal gagner leurs derniers matchs , il restera comme d'hab le couperet ...le championnat se termine dans la difficulté , on voit que les équipes sont à la peine , n'est ce pas Mola ?
En plus de la partie purement technique les staffs doivent gérer au mieux l'état de forme du groupe tout au long de l'année, et ça doit pas être facile !
RépondreSupprimerC'est même sûrement la que se joue la saison.
Ça explique aussi probablement des performances sinusoïdale à la Rocheloise
Allez, rdv au tas de sable .
En pleine écoute "d'un siècle de Jazz", d'Alex Duthil", sur France Musique. Passionnant....
RépondreSupprimerDans la foulée, je ne résiste pas au plaisir de vous signaler un entretien que je viens de réécouter: "Bernard Lubat, incendiaire" , qu'il a donné le 27 août 2018, chez lui, à Uzeste, durant son festival. Ce remarquable entretien résume assez bien ce que je peux ressentir de l'évolution du monde. Ici, à propos du Jazz et du spectacle d'une façon générale, mais, bien évidemment, discours applicable, comme il le dit par ailleurs, à quasiment tous les domaines de la vie sociale: rugby compris, bien entendu. Entretien public d'une 1/2 environ...passionnant.
RépondreSupprimerJ'ai oublié, dans "la foulée" précédente, ce que je voulais signaler au premier chef, c'est-à-dire, "Indifférence" chanté par André Minvielle avec Bernard Lubat à l'accordéon.
RépondreSupprimerLa bande à Nougaro, non ?
SupprimerAllez Toulouse !
Oui, ou peut-être l'inverse....
SupprimerUn même élan jazz, donc
RépondreSupprimerC'est à peu près çà, mon cher Serge.
RépondreSupprimerDe Bernard Lubat, dans une longue interview sur France Musique ("Les Grands Entretiens"; 5 épisodes d'1/2 heure): ..."le Jazz, c'est une musique ovale"...
RépondreSupprimerPour revenir au rugby ...article de sud ouest :
RépondreSupprimerUn au revoir aussi douloureux qu’inévitable. Au lendemain de la défaite de l’US Dax face à Nice (34-19), « Sud Ouest » apprend que Marc Dal Maso, entraîneur de la mêlée, a vécu son dernier match sur le banc des rouge et blanc. L’état de santé du gamin d’Escalans, atteint de la maladie de Parkinson depuis de nombreuses années, est devenu incompatible avec un travail au sein d’un staff professionnel.
On a profité de l’intimité de ce long déplacement pour remercier Marc pour tout ce qu’il a fait pour Dax. On lui doit de la reconnaissance et du respect pour le travail qu’il a accompli », confie Jeff Dubois, le manager de l’US Dax. Depuis trois ans, le travail de Marc Dal Maso dans ce secteur de jeu a fait de Dax une équipe redoutable en mêlée fermée, avec plus de 90 % de ballons conservés sur les introductions landaises.
c'est quand même beau et triste à la fois de voir cet homme qui a su redonné a Dax une fierté en mêlée , ne plus pouvoir exercer son sacerdoce ....il n'a que 58 ans ...
Richard "Le King" Maphui (ex Valence Sportif qui l'avait fait venir de son Tahiti puis ex Pau) vient de décéder à 62 ans. Il était depuis 2 ans en Ephad compte-tenu de son état de santé...
SupprimerDonc, même les matches du "Challenge Européen" et sa finale ne vous intéressent plus!? C'est la débandade, la panade, le grand lâchage, la déroute, l'épuisement, l'usure, les cerveaux mous, que sais-je encore...?
RépondreSupprimerBen si, bien sûr, mais le débat est vite clos, non!
SupprimerJ'ai cru, pas longtemps que les cartons jaunes allaient rééquilibrer un peu le match, mais rien à faire, du coup rien à dire !
Les Lucu's boys devraient êtres plus consistants.
Allez, cerveaux mous, non mais j'vous jure !
LE LOU repousse dans ses steppes une meute vite dompte par ces fameux guerriers Britaniques le chef de l assaut King Russel precis elegant il use de toute sa panoplie passes rapides tendues coups de pied varies accelerations aucun stereotype un regal
RépondreSupprimerMAIS L ARBITRAGE A GACHE CETTE PARTIE l attentat du 3eme ligne anglais aurait merite une execution immediate je suggere que a l instar des flippers d antan pas le dauphin on installe un tilt sur la boite craniene des joueurs lamentable la decision des arbitres ce var devrait etre confie a MAIGRET CAR CHAQUE INTERVENTION EST UNE ENQUETE UNE AUTOSPSIE SANS ANESTHESIE et que dire du coup franc joue a la main a 5 metres de la lignedevant les yeux de l arbitre le ballon n a jamais quitte les mains du joueur
mais je pense que meme avec si la sanction de la collisions etait traduite par un rouge les anglais auraient gagne
Esperons que Begles nous enchante porte par l eclosion tardive de meneur de jeu de Jalibert et par la vitesse de ses arrieres
C'est tout-à-fait çà.
RépondreSupprimerSe focaliser sur la couleur d'un carton c'est faire fausse route; le match a déroulé un scénario maintes fois vu et revu: une équipe anglaise puissante, solide sur les fondamentaux et la défense, un rugby maîtrisé, une mise en oeuvre appliquée et manoeuvrée par une charnière dominant son sujet, contre une équipe française à réaction, qui ne concrétise pas devant la ligne et même à 15 contre 13, en déficit de puissance et d'inspiration (on aurait attendu plus de Couilloud pour dynamiter au ras, Berdeu en gestion au pied ou Niniashvili en fond de terrain), comme physiquement fatiguée par une longue saison incertaine et difficile.
RépondreSupprimerA l'arrivée, score logique et supériorité incontestable d'une belle équipe anglaise (et regret de ne pas avoir pu voir Spencer évoluer à la manoeuvre du XV de la Rose, vu le niveau et le jeu complet affiché hier).
Célébration place des Quinconces... à me rappelle quelque chose, 2015, une naissance...
RépondreSupprimerJ'y pensais justement bien que je ne fus pas de cet élan
SupprimerJ'y pensais justement bien que je ne fus pas de cet élan
Supprimer10 ans... Que de chemin parcouru pour ce club. Joli récompense. Finalement j'apprécie cette champions cup qui pour diverses raisons propose un rugby plus "enlevé". Bravo à l'UBB qui a la victoire modeste en reconnaissant avoir fait probablement le plus mauvais match de leur campagne européenne. Idem pour Northampton. Mais on retiendra le titre.
SupprimerNous n'y fûmes pas, Sergio, mais nous sommes toujours là !
SupprimerAllez Chevreuse
UBB s'en sort plus ou moins bien avec la maîtrise du jeu, mais ils ont maîtrisé le score et leur sort, et ça c'est bien
RépondreSupprimerLa charnière encore à l'honneur et toujours cette belle attaque
Une vraie concurrence au ST maintenant
Le 6 anglais, quel joueur a à coté de la morve d'un Pollock
2ème finale européenne semblable à celle de la veille; un départ avec une longue séquence ponctuée d'un essai, une réponse rapide de l'UBB, puis une mi-temps partagée; au retour des vestiaires, une baisse physique anglaise accentuée par l'entrée du banc bordelais, qui ne parviendra pas à combler le retard.
RépondreSupprimerAu-delà des éclairs, je n'ai pas aimé la 2ème mi-temps de Jalibert, qui a déjoué voire surjoué en commençant à sortir du match (y compris défensivement) au lieu de rester simple (et donc sobre). Le dernier essai de Penaud conditionnant la fin de match et scellant le succès final résulte plus de la chance de récupérer un petit rasant inutile après un contre favorable que d'autre chose.
Faute de quoi, on en serait restés à 3 seuls petits points devant, et une fin de match certainement différente côté anglais.
Ce qui, bien entendu, ne remet pas en cause le succès mérité de l'UBB.
Une dernière remarque, pour regretter que maintenant, l'"analyse" d'une partie de rugby s'attarde beaucoup trop sur des faits de jeu sifflés -ou pas- par l'arbitre, en oubliant que le jeu repose d'abord sur un affrontement physique et mental entre deux groupes, et que cette vérité, même si elle n'est pas toujours tranchée, illustre plus ce qu'a été le match qu'un coup de sifflet oublié ou un carton de telle couleur et pas d'une autre.
Une finale ça se gagne, c'est fait.
RépondreSupprimerBien fait c'est moins sur,oublier d'en
passer quarante à des Rosbifs agonisant c'est une faute qui désole toute la planète Ovale.
Bon, on rigole mais cette seconde mi- temps brouillonasse interpelle un peu après la démonstration contre Toulouse.
Fébriles, et plus en réaction qu'en action avec le match en main, c'est ballot .
Lucu individuellement irréprochable a peut être abusé de la dépossession vers la fin,alors que les gros porteurs étaient très disponibles pour concasser plus encore la ou ça faisait mal.
Allez, un nouveau au palmarès, série bleue toujours en cours, de quoi qu'on s'plaint ?
NON il a abusé de la dépossession , au début, de plus c'était mal fait
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