jeudi 22 septembre 2022

L'ovale primé

Quand l'actualité dispose de ressorts dramatiques et pathétiques que la fiction, à cet instant, n'a pas à sa disposition, la réalité l'emporte. Elle l'emporte, oui, mais où ? Dans les gouffres d'affliction. Et je n'évoque pas ici le football mais simplement notre rugby. Du moins la partie actuellement médiatisée du prétoire. Il y est question de défense et d'attaques. Mais les passes y sont d'armes. Le présent judiciaire et correctionnel est à ce point prégnant qu'il occupe le terrain, qu'il l'occulte, même. 
Au 13 décembre, une fois les tests d'automne envolés, les comptes rendus ramassés comme feuilles à l'appel, une page se tournera, quel que soit le verdict. Mais les pages, ovales, ne manquent pas. Nous y accordons beaucoup de prix. Mais jamais elles ne furent distinguées comme telles. C'est pourquoi l'initiative de Philippe Folliot mérite ici d'être racontée. Le 29 décembre 2021, pour célébrer "le mariage de l'encre et du camphre, de la plume et du cuir", clin d'oeil à Jeux de lignes, le sénateur du Tarn, par ailleurs talonneur de l'équipe de rugby des parlementaires, a souhaité créer un prix qui récompenserait le meilleur ouvrage ovale de l'année, qu'il soit récit, roman, essai, pamphlet ou beau-livre...
Riche expérience que de construire - c'était durant la soirée du 23 février dernier - un jury ovale. Avec Philippe Folliot et David Reyrat, nous avons donc composé un comité de lecture autour de Jean Colombier (prix Renaudot), Pierre Berbizier, Laura Di Muzio, Max Armengaud et Emmanuel Massicard, épaulé par un invité, impact player qui se trouve être cette année Jean-Christophe Buisson. Nous avons ensuite choisi plusieurs ouvrages traitant du rugby, et il me semble intéressant que les lecteurs de ce blog puissent eux aussi, à titre consultatif, apporter leur éclairage, étayer leur choix, partager leurs coups de coeur. 
A cet effet, voici la liste des ouvrages pré-sélectionnés : Monsieur Rusigby au bureau ovale de la saison blanche, Didier Cavarot (éditions de la flandonnière); Une histoire de Sevens, Antoine Duval (Au vent des îles); Un Coq en Hivers, Pascal Fournioux (Editions des Coudercs); Rugby en choeurs, Guilhem Herbert (Amphora); Havre Athletic Club Rugby, 150 ans de passion, Bertrand Lécureur (Ramsay); Les chiffons bleus, Baky Meïté (Seuil); A corps perdu, Christian Pastre (éditions du Cabardès); Pôvre rugby, Gérard Savignol (les éditions Sydney Laurent) et Adieu champions, Anthony Tallieu (Talent Sport).
Quatre de ces livres ont déjà été retenus pour disputer, mi-octobre, les demi-finales. A vous, aussi, d'exprimer vos propres choix. Les deux ouvrages en lice pour le dernier tour de scrutin se disputeront ce prix, et la remise du trophée - conçu par Marie-Dominique Hérail -  à l'auteur de l'ouvrage primé se déroulera le samedi 29 octobre, à Saint-Pierre de Trivisy, à une portée de drop d'Albi, dans les locaux de La Biblioteca, qui se trouve être la première librairie-restaurant de France, et je vous conseille, en plus de sa carte, une collection presque exhaustive d'ouvrages concernant le rugby. Bonnes lectures.

179 commentaires:

  1. A priori, aucun commentaire, n'ayant lu aucun de ces ouvrages et ne connaissant aucun des auteurs...! A part le patronyme "Pastre" qui me rappelle le journaliste du "Midi Olympique", Georges Pastre. Il est vrai que je suis un mauvais exemple n'étant pas réellement un spécialiste des lectures d'ouvrages sportifs. En dehors de quelques exceptions notables, il va sans dire. Et de pas mal d'ouvrages techniques, çà oui. C'est un sujet que j'aurais sans doute plaisir à développer au fur et à mesure des contributions prochaines de chacun et chacune d'entre vous. En tout cas, je le souhaite. A bientôt donc vous lire....

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    1. Christian, professeur d'histoire en région parisienne, redescendu dans sa Septimanie natale, n'a aucun lien avec le grand Georges. Didier Cavarot a fait de "monsieur Rusigby" un personnage récurrent et ses ouvrages, nombreux et très lus, racontent le rugby amateur de l'intérieur. Anthony Tallieu écrit pour de nombreux sites rugby et fut un temps à Midol, Pascal Fournioux est une des références françaises en matière de rugby à XIII, et Guilhem Herbert a travaillé pour L'Equipe télé avant de passer en face, chez Canal, et de franchir le "rugby-con". Quant à Baky Meité, ancien joueur de ProD2, il chronique pour les groupe Midol et sur les réseaux sociaux.
      Quoi qu'il en soit, considérant les quatre demi-finalistes choisis (je ne peux vous en dire davantage), l'auteur primé fera honneur au jeu que nous aimons, c'est une certitude.

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    2. Mais tu connais Max Armengaud et son travail sur les portaits anti-iconiques et j'avoue que tu m'as bluffé, André... C'est un homme raffiné, un artiste plein d'humanité. Qu'il soit dans notre jury fut pour moi une belle découverte et nos échanges sont toujours empreints d'une grande élégance.

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  2. -“A brief tenure in Saint-Pierre de Trivisy
    could support you through the writing of any number of books.”

    -“I don't know, Richard; my place is here right now.
    I feel I'm on the brink of success”

    -“I'd say you're already enjoying some.”

    -“No, Richard, don't you see? Not the
    kind of success where the critics
    fawn over you or the editors make a lot of money. No, a
    real success – the success we've
    been dreaming about – the creation
    of a new, writing of, about,
    and for the common rugbyman! If I ran off
    to Saint-Pierre, now I'd be making money,
    going to parties, meeting the big
    shots, sure, but I'd be cutting myself
    off from the wellspring of that
    success, from the common rugby lover.”

    -“…I guess I'm sprouting off again.
    But I am certain of this, Richard.
    I'm capable of more good work. Maybe
    better work than I did before. It
    just doesn't seem to me that Saint-Pierre de Trivisy is the place to lead the
    life of mind.”

    -“Okay Writer, you're the artist, I'm
    just the ten percenter. You decide
    what you want and I'll make it happen.
    I'm only asking that your decision
    be informed by a little realism – if
    I can use that word and Saint-Pierre de Trivisy in
    the same breath…”

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    1. Barton Fink ... or so . 🤣🤣🤣

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    2. Merci Pom, Fruit Juice
      The message is clear, isn'it Richard !

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    3. @Pom, je serais donc à tes yeux lissés l'homme aux dix pour cent, et parce que je joue ouvreur dans cette aventure ? Le voyage à Saint-Pierre fut-il de Trevisy est un embarquement pour Cythère à titre littéraire. Succès, gloire, renommée au bout de cette équipée ? De quoi remplir les soutes ? En es-tu sûr, toi qui vois l'orage derrière les nuages quand j'y perçois l'aube se lever ?
      En attendant, même si mon anglais n'est pas défaillant j'ai du mal à capter l'auteur de cette scène.
      Je penche pour le grand Bill, dans Richard III
      J'aurais choisi cet extrait, si tel était le cas : " Bien que certains dénoncent ouvertement mes livres, ils me lisent en voyant là un moyen d’accéder au trône de Saint Pierre (de Trivisy, hi hi) et, quand ils me rejettent, ils sont empoisonnés par mes adeptes ambitieux. Pour moi, la religion n’est qu’un jouet d’enfant, et il n’est d’autre péché que l’ignorance. C’est la force qui fait les rois. "

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  3. comme André , lu aucun ouvrage et ne peut donc donner quelconque réflexion ; dommage d'ailleurs "car le coq en hiver" pourrait être de bon aloi, si de la verve de Blondin , mais on ne sait de quoi il parle...Donc cher richard nous devrons te faire confiance pour représenter tous ceux du blogs ignorants de ces ouvrages ....en tous les cas félicitation à ce député rugbyman pour son initiative qui mériterait d'être plus connu ...

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    1. Il y a de la verve de Blondin chez Fermioux et du phrasé de Colombier chez Cavarot.

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  4. Le passage de Baky Meïté (les chiffons bleus) a l'émission Quotidien témoignait d'une émouvante aventure.
    Je l'ai commendé en Juin, il doit arriver à la nage !
    Peut être pas vraiment un ouvrage "ovale", mais l'ovalie peut être fière de ce gars la.
    Allez Chevreuse

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  5. Comme la décision n'aura lieu que mi octobre c'était pour vous donner envie d'aller en lire un ou deux et de revenir vers moi via votre "comment taire", comme aurait dit Lacan

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  6. L'initiative est forcément bonne, ça vient d'un talonneur, fut-il parlementaire.
    (mais un talonneur, ça parlemente souvent...)

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    1. Alexis Corbière joue dans le XV parlementaire avec Louis Aliot . Ca me fait rire vu leur opposition politique . Il y avait aussi Djebbari mais il a quitté ses fonctions .

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    2. comme quoi le sport aplanit les conflits , donc plus de sport et moins de politique

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    3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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    4. On trouve des piliers et des ailiers à droite, et aussi à gauche. Comme les flankers... Belle idée que ce XV des Parlementaires, contre lequel l'équipe de la Presse (Deltéral, Rivière, Holtz, Calmejane, Bonnot, Crépin, Maria, Bouzinac, Viollier, Roger, etc.) avait joué à Jean-Bouin en 1988, rencontre présidée par Jacques Chaban-Delmas, ailier international à la Libération. Riche souvenir.

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  7. Comme beaucoup du blog, des auteurs inconnus, plébiscités par les parlementaires dont le sénateur ! Faut dire qu'ils ont le temps de lire et de penser. Le jury, littéraires et plumitifs, surement trié sur le volet, aura un choix difficile à faire. Quant au lieu, ou l'équipe de rugby à XIII excelle, selon mes sources locales, de choisir un restaurant bibliothèque dédié au rugby est original. Bon, comme les idées viennent en mangeant, peut être que le rédacteur en chef du blog aura un jour l'opportunité voir le désir de créer un prix des "Quinconces" ou les auteurs nourriciers du blog pourront se retrouver pour partager le prix de l'amitié et des mots car eux parlent de rugby toute l'année !

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    1. Une idée à saisir... Mais considérant qu'Uzerche est derrière nous depuis maintenant quelques années - chaque chose à une fin - je profite donc de ce blog et de vos commentaires pour recueillir des avis éclairés. Peut-être y a-t-il des ouvrages que nous aurions oubliés ?

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    2. Pour ma part,, point d'ouvrage.

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    3. A la réflexion (la nuit porte conseil), le prix des Quinconces est une riche idée. Mais quels critères choisir ? Le livre le plus décalé ? Le mieux écrit ? Le plus iconoclaste ? Qui rend le mieux hommage au rugby ?
      Cela dit, personne sur ce blog ne s'est vraiment interessé à la littérature ovale durant l'année... Preuve que le sujet n'était pas vraiment prégnant. Je me souviens qu'à Toulouse, lorsque j'ai prévenu que Benoit et moi dédicacions notre litre "Littérature et rugby", il y avait trois membres du blog et trois seulement...

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    4. Michel, Georges et Pipiou. Encore merci à vous.

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    5. Mais je n'en veux à personne. Car il est vrai aussi que pour beaucoup d'entre vous, Toulouse c'est loin.

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    6. Je rêve sur ta façon clivante et discriminatoire à propos des gens du blog. Je note que le canard n'est pas une chimère non plus. Le prix des "Quinconces" était de récompenser les écrits d'un blogger avant tout, rien d'autre. Pour ma part, je n'ai point besoin de vendre des livres. Effectivement, Toulouse est une grande ville ce qui complique les déplacements aux heures de pointe.

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    7. C'était un constat, c'est tout... Ni clivant ni discriminatoire... Richard Astre est venu de Béziers en voiture spécialement pour l'occasion, Roger Bourgarel, qui sort peu de son village, était là. Pipiou, Georges (depuis Montauban, et Dieu sait s'il ne faut pas quitter Montauban) et Michel avaient bravé les embouteillages aux heures de pointe pour venir partager un moment.
      Toi, Tautor, je sais que j'ai pu compter sur toi quand mon cousin est parti et que son épouse était en détresse, et ça ne s'oublie pas.
      Quant au prix des Quinconces, si c'est pour récompenser les écrits d'un blogger, tu me permettras de trouver ça hors de propos. Je ne vois pas le rapport, si ce n'est de chercher là où il n'y a rien d'autre que le plaisir de l'échange une reconnaissance dont je viens de mesurer à l'instant à quel point elle t'était nécessaire. Je peux me tromper, mais si tel est la cas, je pense que tu t'es trompé d'adresse.
      Ici, sur ce blog, les commentaires ne sont pas fait pour éblouir mais pour éclairer, ce qui n'est pas tout à fait la même chose.

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    8. Pour en finir avec ce passage étroit, tu as raison concernant l'écriture : ce n'est pas une activité qui consiste à vendre des livres.

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    9. Ca part un peu tendu pour une activité -la lecture/l'écriture- quand même, normalement, plutôt réjouissante.
      De mon côté, et puisqu'Internet existe et facilite grandement les recherches, je me suis plongé sur les noms cités par Richard: de Philippe Folliot, le lanceur à Marie-Dominique Herail, la réceptionniste. Avec tout ce qui m'a paru possible entre les deux. Intéressant et, effectivement, tentant. Beaucoup à dire, finalement, en pensant un peu à Raymond Devos..

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    10. Tu as raison, André. Mon propose n'est pas de savoir si vous connaissez ces auteurs ou si vous avez envie d'écrire un livre mais de vous proposer la listes des ouvrages ovales de l'année et de voir si vous êtes intéressés pour en lire un ou plusieurs et de revenir en parler ici...

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    11. Voltaire disait ceci :
      “L’écriture est la peinture de la voix.” Je ne cherche aucune reconnaissance ni ici, ni ailleurs. Je partage des points de vue par forcément oeucumeniques et rationnels. Je suis en adéquation avec Voltaire tout simplement.
      Quant à ton beau frère, tu m' as demandé un service, je l'ai fait comme pour d'autres sur le blog en toute discrétion et sans attendre un retour.

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    12. Ça et les Bolivar transmis par Lulure, qu'on a dégusté.

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  8. Tout d'abord, vaut mieux primer qu'opprimer en règle générale et l'occupation de l'actualité doit aller dans ce sens évidemment. Sur le gazon par contre vaut mieux opprimer l'adversaire pour être primé sur l'issue du match.

    Dans les ouvrages qui concourent, je connais que le sieur Rusigby dont je lis sa plumissitude sur Facebook. J'aime bien son style un peu à la Guillard.
    Je connais pas les autres. "Un coq en hivers" peut être quelque part inspirant. Comme "A corps perdu" qui pourrait être aussi à coeur perdu" m'inviterai à y jeter plus qu'un oeil.
    Quant à la biblioteca, un lieu de rencontre inspirant j'imagine, genre boîte de nuit du livre où se joue le jeu des lignes si t'as la clé de sol. En tout cas, où il vaut mieux tourner les pages dans cette idée là. Sinon, j'attends la suite de la musique...

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    1. Au lieu d'attendre, participe... Sans doute y a-t-il un livre ou deux, voire davantage, qui peuvent t'inspirer de la lecture. Ce blog est interactif.

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    2. Tu as deux semaines devant toi...

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    3. Le Romans de Valence, par Sergio, aux éditions "Cépages Oubliés "
      Allez VRDR

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    4. Jan Lou, tu pousses le bouchon un peu loin...

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    5. On aurait plutôt tendance à les faire sauter!
      C'était juste un p'tit clin d'œil vaguement envieux a l'œnologue du Coté Ouvert!
      Ici on a juste le cépage Isabelle, trés bien pour déboucher les cabinets
      Allez, hors sujet, bon d'accord!

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    6. Issu d'un croisement entre vitis labrusca (vigne américaine) et le petit meslier (vieux cépage champenois, vignes française, européenne = vitis viniféra) qu'on peut trouver à la Réunion effectivement. Je déteste pas si c'est bien exploité comme toute autre vigne et bien vinifiée derrière. Un goût de framboise, un peu comme d'autres hybrides américains. Souvent en déco tonnelle, donc ce qu'il en sort de chez les particuliers qui s'essaient à la vinification...
      Et puis ne pas oublier qu'il n'y a pas de mauvais vins mais que des mauvais vignerons...

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    7. Oui, le traditionnel, Isabel donc,provient depuis un bon siècle de structures familiales, comme complément ( et sur les mêmes parcelles ) de la lentille.
      C'est franchement pas bon.
      Une coopérative galère depuis une quinzaine d'années, tâtonne avec du Malbec, du Chenin, Coudert..., je crois qu'ils cultivent plutôt la subvention!
      Un nommé Olivier Cadarbacasse, réunionnais et producteur reconnu vers Bordeaux, cherche à reprendre tout ça par le bon bout, wait and see.
      Allez, veuillez excuser cette parenthèse pinardiere.

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  9. Vais lire "Pôvre rugby" après avoir googlé ... pile poil dans ce que je pense du rugby actuel - perso j'aurais dit "sale rugby " mais bon ...

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    1. C'est effectivement un pamphlet bien troussé...

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    2. C'est p'tet la gouvernance, l'organisation du Rugby chez nous que dénonce l'auteur, non?
      Il précise dans "La Dépêche" qu'il l'aime d'amour , le Rugby.
      Suis pile poil raccord, nous usons nos claviers d'indignation, souvent, j'ose espérer à juste titre, mais c'est de l'amour, pur et dur!
      On est quand même jamais aussi bien que le long d'une talanquère, à Marcq en baroeul ou Invercargill, ( je voulais mettre Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch, au Pays de Galles, mais c'est trop long) et c'est bien la le principal.
      Allez, avec Nini à la buvette, y a pas mieux!

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  10. Par ailleurs, les nouvelles du jour:
    Vincent, out.
    O'Gara, out.
    Cinq joueurs de Grenoble, out.
    Leroux, out.
    Altrad, Laporte, out.

    Seul Bastareaud O.K. Cà nous fait une belle jambe!

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  11. Pour prolonger l'idée du prix des Quinconces lancée hier soir par Tautor, vous avez dans cette chronique neuf ouvrages sur le rugby. Gariguette vient de lire "Pôvre rugby", Jan Lou a attaqué "Les chiffons bleus". Voici l'occasion de garnir l'étagère ovale et surtout d'échanger. Vous êtes une vingtaine à laisser des commentaires, chaque semaine. Si chacun prend le temps de lire un ouvrage et de revenir ici donner son opinion, nous aurons un riche comité de lecture à faire pâlir tous les aréopages épistolaires.
    Et puis ça va nous sortir, comme je l'écris plus haut, de l'actualité judiciaire.

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    1. Sergio connaît donc M. Rusigby. Et va tenter Un Coq en Hivers et A corps perdu. Bien joué...

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    2. Oui, je vais tenter à corps perdu, des 50 m.🤣
      Sinon, Toulouse j'étais pas libre. Et dans les Landes, on a pas pu s'accorder avec Michel.
      Mais bon, il y aurait quelques évènements dans l'Estitude que ca m'arrangerait aussi. Enfin je prêche pour ma paroisse qui n'est pas grande et qui songe pas être reconnue

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  12. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  13. Richard

    Pourquoi subitement demander aux gens du blog d'aller lire des livres que peu connaissent alors même que le jury a été constitué le 23 février de cette année et que personne n'a été informé, ni sollicité du moins sur le blog ? Est-ce que ça légitime le fait que tu sois membre du jury et que tu puisses dire que le blog "Côté Ouvert" plus que "Comme fou" (bien plus littéraire à mon sens) s'associe à cette démarche parlementaire altruiste ? J'avoue que ta sollicitation de lecture à la hâte me laisse songeur parce que pas comprise du moins de mon côté. Je retiens néanmoins l'ouverture d'esprit dont tu fais preuve pour notre chère Ovalie. Bonne délibération.
    Quant aux parlementaires et consorts qui n'ont jamais écrit sur le blog, salue les avec les honneurs qu'ils méritent. Nous attendons le gagnant.

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    1. "Pourquoi subitement" ? La réponse est dans la question. Parce que ça a surgi comme ça, pendant que je rédigeais ma chronique. Parce que j'avais envie de vous faire partager la recherche que nous avons effectué, membres du jury, pour dénicher les livres et les auteurs. Le blog n'est pas le jury, deux univers parallèles mais souvent, je trouve ici, à travers vos commentaires, des pistes de lectures.
      Alors au moment de signaler la création de ce prix (qui n'est pas parlementaire, même si celui qui en a eu l'idée est président de l'association des parlementaires du rugby, successeur d'Henri Nayrou, d'ailleurs, dont le lien avec la prose et l'ovale n'est plus à mentionner), je voulais juste construire un pont pour relier deux groupes. Rien de plus, rien de moins.
      Côté Ouvert, davantage que Comme Fou, est ovale. D'où ce pont ici et pas ailleurs.
      "Sollicitation à la hâte", dis-tu. Je propose, je ne sollicite pas, que celles et ceux qui veulent suivent ce chemin. Il y a encore quelques semaines pour découvrir les auteurs dont je vous parle.
      Il n'y a pas de "voix" de Côté Ouvert dans ce jury, si ce n'est la mienne et j'avais envie, à travers vos retours, d'enrichir mon opinion sur tel ou tel livre, tel ou tel style ou auteur. Car je connais vos sensibilités littéraires - du moins pour certaines et certains, pas tous. C'est toujours interessant d 'élargir son point de vue. Le mien n'est pas fermé, loin de là, à trois semaines de la délibération.
      J'apprécie que tu retiennes l'ouverture d'esprit dont j'ai - dont nous, car j'y inclus notre jury - pour notre chère Ovalie. Pour ma part, je voulais élargir au delà du jury et même, pour celles et ceux d'entre vous qui auraient des pistes de lectures, à me faire découvrir des auteurs et des ouvrages pour l'année prochaine, année de Coupe du monde durant laquelle les parutions ne vont pas manquer.

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    2. Et puis on ne peut pas toujours tout expliquer. Cette chronique était une impulsion.

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    3. Pour ma part, je suis loin de connaître autant d'auteurs que je le souhaiterais et c'est pourquoi des amis, Benoît, par exemple, Olivier Margot ou mon frère Pierre, lecteur et écrivain, ont dégagé mon horizon. Je pense à Emmanuel Bove ou Maurice Pons, Pierre Michon, René Daumal, Michel Bernanos, José Bergamin, Michel Maffesoli... Il faut toujours capter le ballon impropable, c'est parfois celui de l'essai...
      Quand je lis ou entends : "je ne connais pas cet auteur", j'espère que mon interlocuteur sera curieux à défaut d'être captif.

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  14. Disons que, lorsqu'on est "sec" sur un sujet, il n'est pas interdit quand même de réfléchir. Un peu comme lors du début d'une enquête policière où rien ne dépasse, où aucun indice n'apparaît clairement. Ou bien lors d'un examen dont le sujet vous surprend et qui vous donne peu d'éléments de réflexion.
    De la méthode, du recul, des petits pas et, lentement, des bribes d'éléments commencent à se mettre en place, une stratégie s'élabore, une méthode se précise, des regroupements s'opèrent et petit à petit la sensation de ce qui était inabordable, inconnu, incompréhensible devient doucement familier comme une partie de nous mêmes, presque amical et compréhensible.
    Alors, voilà. Une proposition de prix littéraire centré sur le rugby. Donc des livres et leurs auteurs, un jury, des limites de temps, des lieux de rendez-vous d'un côté. De l'autre, une première assertion: je ne lis pas d'ouvrages sportifs, d'une part, je ne connais aucun des auteurs et encore moins leur production d'autre part. Point. Fin de l'affaire, donc?
    Et bien non. La curiosité alertée m'entraîne, dans un premier temps à situer historiquement, géographiquement, humainement le sujet. Autrement dit, de rechercher avec les moyens dont je dispose -la Fée Internet en l'occurrence et en grande partie, mais pas seulement quand même: à partir de mes propres connaissances aussi- tous les éléments me permettant de connaître, comprendre, visualiser, ressentir... l'ensemble de cette organisation afin de l'intégrer, l'ingérer, la faire partie de moi-même, la malaxer comme on le fait avec de l'argile afin de réaliser une poterie. Bref.
    Ce qui est amusant, en guise de préambule, c'est que, la semaine dernière, j'ai passé toute une journée sur (ou dans, je ne sais pas) le site de Benoît Jeantet consacré à la rencontre "Le Grand Maul" à Saint-Paul-lès-Dax. Rencontre entre littérature, art et rugby dans laquelle on retrouve, bien entendu, Richard, mais aussi Pierre Berbizier et pas mal d'autres personnalités. Saint-Paul-lès-Dax situé à peu près sur la même latitude que Saint-Pierre-de-Trévisy , l'un à l'ouest de Toulouse, l'autre à l'Est, les deux dans des régions fortement marquées historiquement par le rugby.

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  15. Je m'aperçois que, durant mes efforts d'expression, le débat a progressé...Finalement un peu dans ma direction me semble-t-il et j'en suis content. Je vais donc poursuivre ma démarche. Mais ça risque d'être long.

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  16. Alors j'ai regardé le village de Saint-Pierre-de-Trivisy (et non de Trévisy comme écrit ci-dessus). A peine un peu plus de six cents habitants. En fait, selon Wikipédia, 618 exactement en 2019, comme l'altitude du village! Philippe Folliot, ex-maire et actuel sénateur du Tarn. Ceci explique cela...D'autant plus que le village possède un restaurant-bibliothèque que l'on facilement visiter par photos et descriptifs divers et variés proposés. Cela me rappelle fortement, dans un autre style, la bibliothèque "Le Bleuet" à Banon (966 habitants). Tout çà fait rêver, mais il est 20h43 et j'ai faim et soif. Et je suis fatigué. Bonne nuit et à plus tard.

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  17. Je viens de commander"pôvre rugby" de Savignol. J'étais tenté par "Adieu champions" mais les infos sur ce livre ne m'incitaient pas

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    1. Quels sont les infos que tu avais sur "Adieu Champions" ?

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  18. en plus, nous savons les liens entre le basket et le rugby

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  19. cette nuit , un moment de sport extraordinaire en tennis , la laver cup avec le double Federer Nadal , ils ont perdu mais que ce fut beau et quelle émotion après ....cela faisait des années que je ne suis pas resté éveillé pour du sport ...( 2 h du mat )

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  20. l'homme le plus heureux du WE?https://www.ladepeche.fr/2022/09/24/proces-laporte-altrad-heureux-de-voir-dans-quelle-m-ils-sont-guy-noves-pas-tendre-avec-bernard-laporte-et-la-federation-10613105.php

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  21. Lao-Tseu. Si un jour quelqu'un te fait du mal, ne cherche pas à te venger, assieds toi au bord de la rivière, et bientôt tu verras son cadavre passer....on se régale ....

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    1. Bon, ce n'est pas non plus d'une grande élégance de la part de Novès, qui descend à la faible "hauteur" de ceux qui lui ont fait du mal, par esprit de revanche. On ne frappe pas un homme à terre.

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    2. Super citation Marco ... surtout quand on sait que Novès va souvent à la pêche au bord des rivières ! 🤣🤣🤣

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    3. Le rugby français manque de Lao-Tseu; une rivalité qui en dit long montrant à quel point nous sommes pauvres d'esprit et de moralité à tous les niveaux dans la grande famille des canards.

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    4. Voir le 22 septembre 2022 à 10h.24

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  22. Non Gariguette, il aime aller pêcher en mer à Port la Nouvelle

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  23. Pom,
    Tout sauf du Pur Juice, très inquiet pour l'avenir car, malgré les blessés, l'ossature est bien pauvre et le fond de jeu banal pour ne pas dire affligeant, surtout en ayant Mignoni et Azéma. Dire que vous avez battu l'ASM d'un cheveu reste un exploit. Finalement, suis les conseils de Richard, lis un de ses livres pour faire passer la migraine.

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    1. Je n'ai pas repris mes considérations sur les lectures proposées, mais j'y travaille. Je sais ce que je veux dire et faire, mais le travail d'écriture m'épuise un peu et je profite du temps toujours clément pour aller rouler et tenter de clarifier mes angles d'attaque tout en faisant tourner ma carcasse. Je sais, de source sûre, que "Pom, pur juice" est un fervent admirateur de Toulon, alors je lui conseillerais, s'il ne l'a déjà fait, d'aller faire un tour sur les sites de Max Armengaud - un du jury des neuf livres proposés. C'est un remarquable photographe qui a réalisé "un portrait du Rugby Club Toulonnais " en 2012-2013. Quatre-vingt-sept (87) photos superbes d'une époque à trouver simplement en notant:
      - Max Armengaud et R.C.T.
      Mais tout le reste, tout ce qui tourne autour de ce photographe, est passionnant. Il fera un merveilleux juré.

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    2. Nullité abyssale, Tautor. Le manque d’envie, d’implication des joueurs me rend dingue. L’une de nos pires prestations depuis longtemps…et Dieu sait combien il y en eut au cours des 4 dernières années.

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    3. Merci André pour ce lien. Je suis effectivement un fada du RCT et connais bien les images de Max Armangaud. Je peux même te dire que sur certaines des photographies, on peut deviner le jardin de mes parents ! Le Campus du RCT (inexistant à l’époque où les images furent prises) étant construit sur les anciens vergers de mon grand-père. Voilà, voilà !

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  24. Pas vu les Blacks , ce qui n'a pas l'air de les avoir beaucoup dérangé.
    Par contre les gauchos sont en train de manger chaud a Durban, ça sent la grosse valise !
    Plus ça va vers la Coupe mieux nous allons peser au trébuchet les performances respectives des sudistes, pas que, et moins on y comprend quelque chose.
    Et c'est bien.
    Allez Chevreuse

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    1. Jan Lou
      On n'a pas vu le même match, des bocks vainqueurs au score flatteur qui ont eu 2 essais de pénalité, 4 cartons jaunes argentins, avec un F Steyn d'une pauvreté technique et imaginative, des Pumas plus que vaillants avec qui il faudra compter. On ne bat pas les Blacks par hasard et c'est le signe d'un progrès très net. Trop de pénalités, plus de 35 avec un arbitrage parfois discutable pour les 2 équipes. Finalement, un match sans enjeu.

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  25. ST R92
    Capuoso a crevé l'écran avec son gabarit, la paire de demis du ST a su orienter le jeu, mention à Roumat que l'on va retrouver sous peu en EDF tellement il progresse; Georges, ton chouchou à la passe laser est passé à côté comme ses avants avec un jaune purement inutile. Et Travers fait du travers, rien n'a changé depuis l'USM et le CO malgré un effectif pléthorique. Quant à Woki, il est passé au travers des vendanges. Ce trophée Coubertin est ce une bonne fausse idée pendant le top 14 ? Un non sens à mes yeux. Bon le ST doit travailler les combinaisons pour éviter un jour d'avoir des regrets. Enfin, question défense et vision du jeu, Dupont toujours n°1.

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  26. Pas de faute de goût dans le recrutement non plus, Jaminet, Capuoso, Roumat et dans le choix des jeunes comme Brennan, ...

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  27. Avec Capuoso de suite on tombe sous son talent cette facilite a eviter on croirait qu il skie sa vitesse de reactionengendre de supers
    mouvements de plus Ramos Guitoune et Le vieux fusil Lebel joueny a l unisson
    Le racing pathetique dans sa perseverance a echouer

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    1. Magnifique image, Allan... Effectivement on dirait qu'il skie. Bien vu...

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  28. Ça s'écrit Capuozzo normal qu'il skie il est de chez moi ! Pas pu voir le match box en rade après orage 😪 lu l'Equipe sur mon tél ... pas top on a l'impression que rien ne se passe et puis tout à coup 10 actions à la suite . Bizarre . Mais j'ai mieux compris le concept de temps de jeu effectif : en fait il ne se passe pas grand' chose . Sauf parfois un Ange passe ...

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  29. Des hauts et débat encore sur cette journée, Toulouse plutôt doux au début s'est libéré notamment par ses 3 arrières dont l'ange. En faire une force en les alignant tous les 3 et les permutations possibles. Et Dupont bien sûr.
    Et un Racing sans jeu, ni je, qui gagne et le regard dubitatif, ailleurs (?) de Travers, image à la TV...
    Montpellier paraît costaud, même si en déséquilibre avec Altrad. Pau sans gaz.
    Le LOU s'en sort contre les chasseurs français du Stade, mais avec beaucoup d'indiscipline.
    Castres petit respecte juste la prescription de la gagne.
    Bayonne gros jambon en vitrine et L'UBB petite huître qui ne s'ouvre pas.
    Enfin l'USAP fait sa fiesta contre des toulonnais toujours dans leur mue gaie...
    Quant aux Blacks, le nuage est toujours là mais ça gagne. Les Australiens tjrs sous le coup de Raynal ???
    Juste par contre sur le déblayage de leur 3e l. sur le centre NZ au match aller, z'en parle pas du carton rouge que Raynal n'a pas mis, pour un jaune uniquement...

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  30. Forcément quand l'élégant Damian ou le beau François allongent la foulée ma gourgandine oublie tout, et d'abord les saucisses apéro dans la cuisine !
    Le temps que j'offre son baptême de l'air au chat ( qu'est con comme un talon) , les Tintins en profitent sur leur premier ( timide) temps fort.
    Jusqu'à la, 17/0, une seule équipe sur le terrain, d'où cette avalanche de pénalités, ,les cartons, les essais, validés ou non, de pénalité aussi, classique.
    Et personne pour mettre un peso sur les Bleus clair , je te confirme Tautor, on est bien sur le même match, dans ce maudit Kings Park.
    Mais Il est dit que ce sinusoïdal championship nous échappera jusqu'au bout.
    Du coup les Bocks , qui jouaient quand-même la victoire finale se crispent, et donnent vingt minutes d'espoir aux latins qui n'en demandaient pas temps.
    Leur boulet depuis deux ans, je confirme c'est la charnière, et ce brave Stein qui n'est plus que le troisième ou quatrième couteau expedie les affaires courantes.
    Tout le pays espère que De Klerk et Jantjies redevienne Faf et Elton, affaire a suivre.
    Mais le final n'a surpris personne, jeu ,set et match, mais pas la timbale!
    Allez Tautor, depuis un bout j'ai l'impression que c'est la vie qu'on voit pas pareil, et non les matchs !

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    1. La vie t'appartient, seul le rugby est notre point commun parfois 😉😂

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  31. C'est ce qu'on appelle au cinéma un commentaire "crépusculaire".

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  32. Parfois
    A vous lire, je me régale de la profondeur de vos commentaires
    Parfois, j'ai envie de fermer ce blog qui bascule dans l'acrimonie ad hominem

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    1. Si un jour tu fermais ce blog, où pourrai-je trouver pareil espace d’expression alliant rugby et plaisir des mots ? Ce plaisir quasi-enfantin chez moi de rebondir dès ta chronique lue, sur un mot, une phrase, un personnage et farfouiller dans l’amas foutraque de ma mémoire et des lectures qu’elle suscite immédiatement, le bon mot, le lien, le truc qui fait rire et parfois, aussi, réfléchir .
      Je l’accepterais, mais j’en serais très malheureux.

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    2. Il faut donc le préserver et eviter d'en faire un forum ou un fourre tout. BIC avons nos dit à Uzerche : bienveillance, intelligence,convivialité...

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    3. C'est l'histoire d'un mec qui roulait sa pierre jusqu'au sommet avant de se retrouver dans la vallée en chantant
      J'avais des hauts
      J'avais des bats

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  33. Comme sur le terrain, on se file des bouffes et après on boit une bière comme Etzebeth 😉🏈, rien de plus, rien de moins.

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  34. Ouaip, et d'ailleurs garde au frais quelques points communs en bouteille , j'ai des projets de voyage! 🍷🍷
    Allez, la vie est un jeu, le Rugby c'est serieux 😂😂

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  35. Belle vctoire de l ASM un chapardage continu sur les touches adverses un piler roumain expert en placages aux chevilles et une tenue exemplaire en melee meme Plisson a rendu une belle prestation
    ALDŔITT ne pense jamais a faire une une passe il percutte sans dicernement un seul registre dommage

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  36. Clermont avait chaussé les pneus de chantier crantés devant l'armada rochelaise qui a fait du sur place pour finalement reculer.
    Temps de jeu plutôt rochelais mais lucidité et efficacité clermontoise. Et que dire de la touche où Ithurria a décroché la lune, plus que dominant dans ce secteur. Au final Michelin primé, LR opprimé.

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  37. Un beau joueur ce Arthur, non?
    En Edf au mauvais moment, il mériterait bien une seconde chance dans un contexte plus favorable;
    Allez Chevreuse

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  38. Iturria, pas dans les cartons de Galthié, j'en ai peur; et la concurrence est rude. A la rigueur, sa polyvalence 3ème-2ème ligne serait un atout, mais qui n'est pas polyvalent comme ça, maintenant ? l'importance de la cohésion d'un 5 de devant devenant moins prégnante. Quoique, les Blacks et les Sud-Afs ont montré ce week-end que pouvoir s'appuyer sur une grosse mêlée, ça aide bien (les Blacks surtout, se sont trouvé un pilier gauche avec de la sanquette qui va s'installer, et puis se sont un peu retrouvés tous ensemble, on les a -moi le premier- un peu enterrés trop vite).
    Le geste technique -argentin- du week-end: le cad' déb' d'école de Gonzalez Samso qui met Willie Le Roux -pourtant pas un perdreau de l'année- sur le cul.

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  39. Oui, cette polyvalence qui a l'époque donnait plutôt un statut de remplaçant , d'appartenir à un club "confortable," aussi, n'a p'têt pas aidé.
    Le train est passé assurément.
    Allez, en voiture, Tutur

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  40. Je viens de relire l'ensemble, et de la chronique, et des commentaires. En gros 60% sur le sujet -littérature et rugby- et, donc, 40% sur l'actualité. De mon côté, je patauge: je veux trop en dire et je me retrouve devant un roman. Je pars dimanche prochain comme à peu près tous les ans depuis 40 ans à Montbrun-les-Bains avec mon ami Jean-Yves. Je compte bien grimper le Ventoux pour la énième fois. Par Sault, depuis longtemps; plus facile. De ce fait, plus d'ordinateur. Alors j'abrège mes réflexions avant ce petit séjour qui me permettra également une visite à la librairie citée ci-dessus "Le Bleuet" à Banon...et que connait et apprécie Gariguette. J'espère y trouver un des neuf titres proposés.
    J'ai plongé dans les lieux et dans les noms. Des trois organisateurs/encadrants, des sept jurés et des neuf "concurrents". Un riche et beau panel que j'ai analysé mais que, finalement, je laisserais de côté. Au fond, ce sont mes intérêts et démarches personnelles. Libre à vous d'aborder le sujet à votre manière et, pourquoi pas, de vous jeter directement dans la lecture des neuf ouvrages. Ce qui est demandé en premier lieu me semble-t-il, mes circonvolutions n'apportant en l'état rien à personne. Juste quand même dire que l'éventail des participants est vaste en âges (de 1947 à 1990), en lieux de naissance (plutôt sud, mais le nord également et -amusant- un homme de Montbrison, dans la Loire, près de chez moi), et en sexe. Toutes ces points de repères qui me sont chers et habituels. Profondément ancrés en moi. A la façon d'un "Knulp", voyageur solitaire décrit merveilleusement par Hermann Hesse dans le petit livre du même nom, qui utilise quelques stratagèmes du même ordre pour établir le contact avec les inconnus qu'il rencontre durant ses pérégrinations ou d'un Conrad Moricand, astrologue décrit par Henri Miller dans "Un diable au paradis", utilisant ses techniques pour éblouir des tablées de convives lors de soirée dans lesquelles il était invité. Ces méthodes -les miennes- certainement pas de l'époque actuelle qui refuse toute classification que ce soit en genre, en nombre ou en quoi que ce soit d'autre. Mais je m'en fous, c'est ma façon d'être, et je ne la développerais donc pas ici.






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  41. Le sport fédérateur au delà des étiquettes politiques, nous en parlions il y a peu en évoquant le XV parlementaire ... eh bien cela aussi a vécu . J'apprends ce soir que la Nupes refuse de jouer avec le RN bon c'est du foot ... mais c'était un match caritatif ! Et dans la foulée ils annoncent que le XV parlementaire itou ...
    Bon ça fait 5 ans Ue ça ne leur posait aucun problème mais il faut croire que the times they are a- changing !
    Hélas .

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  42. La politique, un sport à géométrie variable. Dire qu'il y en a qui en raffole est un euphémisme ! Paraît-il que ça entretient la forme mais aussi les finances ! Pic poil avec l'actualité. Contribution directe pour les 40%. Allez Dylan 🚵 faudrait pas traîner.

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  43. ..."Marie, Marie-Dominique, que foutais-tu à Saïgon?
    Cà ne pouvait rien faire de bon, Marie-Dominique"....
    Une chanson magnifique de Pierre Mac Orlan passe sur mon tourne disques. La voix vibrante de Monique Morelli....Certainement une des meilleures interprète de celui qui fût aussi rugbyman en tant que 1/2 d'ouverture à Rouen et au P.U.C. Son "Quai des Brumes" se passe au Havre dont l'un des ouvrages raconte l'histoire du Havre Athlétique Club. La boucle pourrait être bouclée entre Marie-Dominique Hérail et ce récit sur Le Havre, quasiment le premier club de rugby en France avant le Racing, comme une sorte de signe du destin.
    Je disais, en préambule, ne pas être un grand lecteur d'ouvrages sportifs. C'était quand même vrai et faux. La proposition de Richard m'a obligé à me replonger dans cette partie de ma bibliothèque et, finalement, j'y ai constaté un assez grand nombre d'ouvrages et de revues -tous sports confondus, allant de l'alpinisme à la voile en passant par l'athlétisme, la natation, le ski, le tennis et tennis de table, le volley, mais dont, quand même, 80% consacrés au cyclisme et au rugby à part à peu près égale- dont je ne ferais pas la liste l'ayant déjà faite il y a "x" années sur ce site pour je ne sais plus quelle chronique. Il est vrai -pour parler de ce côté- que la plupart de ces bouquins datent. Ils sont horriblement vieux, comme moi. Vieux comme Dylan, encore vif cependant, et son amie Patti Smith -itou- dont j'écoute les deux derniers C.D. "Gung Ho" et "Banga". Quand à Manuel Agujetas, le cantaor, il ne m'a jamais lâché et me redonne de l'énergie à tout va quand les choses vont mal. Je ne parlerais pas d'Amalia Rodrigues qui réveillerait les morts....Bref, dans toute cette musique qui baigne mon corps et mon âme, je viens de sélectionner les derniers bouquins lus sur le rugby -pour aller du côté du faux cette fois- ces dernières années: il y en a huit (8) au total.
    Dans l'ordre de lecture:
    - Daniel Herrero, "Passion Ovale", 1990.
    - Daniel Herrero, "Dictionnaire amoureux du Rugby", 2007.
    - Jacky Adole, "Mon sac de Rugby", 2002.
    - Jacky Adole, "Déjà", 2006.
    - Benoit Jeantet, "Short Stories", 2008.
    - Serge Collinet, "Rugby au cœur", 2020.
    - Michel Sitjar, "Sur un pont de lumière", 2021.
    - Jean-Luc Fabre, "Alain Estève, le géant de Béziers", 2021.
    Pour le plaisir de la lecture, pour l'intérêt profond, pour la simplicité pure de la personne et du style, pour toutes autres sortes de chose, j'ai particulièrement aimé le premier Jacky Adole, "Mon sac de rugby". Dans cet ordre d'idée, mais ce n'est pas lui qui l'a écrit, j'ai été touché et surpris par l'histoire d'Alain Estève.
    A l'opposé, si je devais être juré pour ces huit ouvrages, le livre de Serge Collinet ne m'a pas plu pour quasiment l'inverse de toutes les qualités de Jacky Adole. Au milieu, les autres. dont il n'est ici ni le lieu ni le moment de s'attarder. Peut-être plus tard si besoin était.
    Alors, et finalement, après ces lentes et longues digressions, au fait.
    Neuf livres.
    Sans en dire beaucoup plus, je choisirais celui de Pascal Fournioux pour enfin essayer de comprendre les finesses et l'intérêt du Jeu à Treize. Historiquement, je connais son histoire, les grands noms, les grands matches vus (commentés par Roger Couderc) à l'époque ou ce 13 était un 15 moins deux et où beaucoup de grands noms du 15 y passaient en quasi professionnels. Là, ce sera quelqu'un de l'intérieur et actuel, à l'époque ou le 15 est devenu un 13 plus 2 (quoique, dans une autre vie, dans les années 70, j'ai joué un moment à l'U.S.A.P. dont l'entraîneur était André Abadie et le bras droit non officiel était Claude Mantoulan avec qui j'ai pu un peu échanger) qui pourra m'éclairer. Et puis, l'article de "La Dépêche" du 28 Septembre 2022 m'a bien plu.
    Voilà. Donc, direction Banon et "Le Bleuet" la semaine prochaine.

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  44. André, Pétrarque pas patraque... Le Ventoux, la montagne qui se voit de loin quand elle n'a pas le nez dans les nuages. Vents d'où, mistral "blanc", mistral "noir", le "marin", ventoureso, vent partout. Ca t'aidera à tourner les pages de tes livres. Passe le bonjour à Tom...
    Quant à Monsieur Rusigby, je n'ai pas encore lu son nouvel opus "au bureau ovale de la saison blanche", jeu de mots sur bureau ovale de la Maison Blanche je pense... Nouvelles chroniques rugby sur la période confinement semble t'il. Ecriture décalée du rugby professionnel, sur la face B du rugby ce sport amateur, ordinaire, ce petit 10° de tous les jours, dont on ne parle pas mais rugby à part entière d'où beaucoup sont issus, certains devenant de grandes cuvées. Une écriture joueuse de mots, un ton badin, un côté artisanal à côté du multinational mais rugbystiquement transmissible et qui s'est fait pignon sur rue.
    Sinon, faut que j'achète "A corps perdus", c'est vrai qu'on y a tous perdu un peu de rugby mais on y a quand même gagné du bon temps... J'aime moyen la couverture éditeur Caberdès, mais j'ai vu qu'il y a un autre éditeur-libraire Camus et Cie qui l'a sorti avec un dessin à l'encre très sympa.

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  45. C'est marrant j'ai sensiblement les mêmes bouquins qu'André catégorie rugby ... Bonne pioche au Bleuet ils avaient un rayon polars époustouflant entre autres perles .
    Bon j'ai bientôt fini "Pôvre rugby", trop technique pour moi, déjà que les règles du rugby me gonflent alors là c'est un festival ! Plus intéressant ; la comparaison avec le basket .
    Bon pas la faute de l'auteur mais je m'aperçois que je n'aime pas vraiment la luttérature rugby; je préfère la littérature tout court ... où je pourrais tomber " par hasard " sur un passage rugby . Bref ...

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    1. As tu lu Beloni, de Jean Colombier ?

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    2. Oui mais ça date ... le rugby a tellement changé ! Cette fresque a bien pâli et qui se hasarderait aujourd'hui à peindre le monde ovale actuel ?

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    3. Ou pas. Ce n'est pas une histoire de date. Homere, c'est daté ? Celine aussi ? Beloni c'est de la littérature. Ce n'est pas compte rendu...

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    4. Restons sérieux : tout ne se vaut pas . Il ne me viendrait pas à l'idée de les mettre sur le même plan .

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  46. "Cà mouline dur".
    Si je m'en réfère au cyclisme, cette formule est un peu contradictoire. Quand on mouline, globalement, c'est dans la facilité, comme en promenade. Bien sûr, au sens figuré, on pourrait comparer cette expression à "çà carbure fort" et c'est ainsi que je l'ai reçu. Dans les pelotons de cyclos, quand on attaque une montée, on dit souvent que l'on va "mettre la moulinette", ou "mettre Moulinex", ou "pédaler dans le yaourt"..., pour bien signifier qu'il n'est pas question de forcer exagérément, que l'on va essayer de rester groupé. Entraîner de gros développements et, donc, faire intervenir la puissance, c'est chez les cyclistes -même hors les professionnels que l'on voit à la télé- que cela se passe. Et ce n'est pas la même chanson. Le but est de faire craquer l'adversaire, de faire monter les pulsations, de faire chauffer les cuisses, de s'isoler si possible. Dans ces cas là, certains ont quand même des capacités à mouliner très vite aisément. La plupart des grimpeurs, dont un archétype était Charly Gaul, sont dans ce cas. Un autre, Lance Armstrong, avait aussi cette capacité, contrairement à Jan Ullrich, toujours en force et incapable de changer de rythme. Bon, on pourrait en parler longtemps.
    En dehors du fait que, devenant vieux, les cyclistes deviennent des sangliers solitaires (comme moi), précisément parce qu'ils préfèrent rouler à leur allure et, le plus souvent en moulinant, le cyclisme est quand même une pratique sociale et collective avec ce peloton dont on parle si souvent. C'est la mode actuellement. Avec un paquet d'études, d'écrits, de recherches scientifiques à ce propos... Le peloton, pour le cycliste, c'est la maison. Un peu comme la mêlée qui serait la maison du ballon. Et le ballon on le passe une fois sorti de sa coquille de tortue. Comme le cycliste, au mieux, s'échappe de son logis, au pire, participe à l'avancée du dit peloton en faisant sa part de travail, devant, dans le vent. Ce vent -sous toutes ses formes: on parle, par exemple de "pénétration à l'air"...- dont Cyrille Guimard dit qu'il est l'élément essentiel du vélo avec cette formule: "le vélo, c'est de la voile".
    Ce site, "Côté Ouvert", c'est un peu pareil. Il faut faire vivre le ballon, le faire sortir de sa maison qui est la chronique hebdomadairement renouvelée. Ou, si l'on ne peut pas s'échapper, tenter de venir un peu devant "prendre le vent", faire avancer le sujet du moment quel qu'il puisse être. Comme les conditions climatiques variables, l'arbitrage, le dénivelé, les adversaires..., obligent à l'adaptation le jour du match, le temps de la durée de la course proposée Que l'on aime plus ou moins le chaud, le froid, la pluie, les bosses...il faut faire avec et tenter de ne pas subir.
    Afin d'éviter une conclusion éventuelle dont parle "Pom pur juice" le 25 sept.2022 à 19h10, comme on peut voir parfois, la fin de certaines épreuves -rugby, cyclisme...- ici, ce n'est pas le tout de "mouliner dur" par ci par là. C'est de mouliner moins dur peut-être, mais plus régulièrement, certainement, quelques soient les thèmes proposés; que l'on aime mieux les sujets actuels, le terrain, ou alors, les réflexions techniques, ou leurs dérivés et variantes, philosophiques, littéraires, voire politiques...le but est bien de faire avancer le peloton contre vents et marées, comme on fait tenir et avancer la mêlée en restant bien serré, bien groupé face à la poussée adverse.


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  47. Je reprends la réflexion de Gariguette-
    -..." mais je m'aperçois que je n'aime pas vraiment la littérature rugby; je préfère la littérature tout court ... où je pourrais tomber " par hasard " sur un passage rugby . Bref ...".
    J'avoue être très proche de cette position. Ce qui me plait chez Denis Lalanne c'est, précisément, le côté littéraire et presque romanesque de l'épopée du XV de France. Et ces débordements comme "Le temps des Boni", "Rue du Bac", et quelques autres. C'est pareil pour le vélo. Dans tous les magazines on relit les mêmes histoires de voyages, d'anecdotes, de rencontres..., comme les successions de matches avec leurs statistiques, leurs pourcentages, leurs nombres de mètres avancés...en rugby. On m'a souvent demandé d'écrire quelques petites réflexions sur mes voyages, dans le cadre de la sortie du journal annuel de mon club, et, n'ayant pas eu le courage de travailler la matière première j'ai rendu cette maxime:
    - "J'ai pris mon vélo. Je suis parti. J'ai roulé. Je suis revenu."
    En fait, c'est toute la littérature sportive qui m'intéresse peu. Sauf quelques rares cas, à la fois traitant le sujet sport, mais en y intégrant autre chose dépassant la simple pratique et débordant vers d'autres points de vues plus universels. Et sauf, également, les purs ouvrages techniques: aussi bien en cyclisme, qu'en rugby, qu'en tennis de table..., associés aux règlements, essentiels à mon avis.
    Par exemple, j'ai beaucoup aimé le "Giro 1949" de Dino Buzzati à partir de la rivalité Bartali - Coppi, le livre extraordinaire d'Agnès Dargent "Echappée", le livre "Ping-Pong" de Robert Charyn ....et quelques autre encore comme quelques passages d'Henri Miller, de Jack Kerouac, de Camus....comme le souligne parfaitement Gariguette.
    Mais j'arrête là mes réflexions en ayant encore un peu trop sous le coude. Aux autres, éventuellement de prendre le relais....Comme souhaité ci-dessus.

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  48. Je viens de finir"Pôvre rugby" . Interessant de par le fait qu'il y a principalement des remarques ou analyses de bon sens. Par exemple sur le lanceur en touche , role devolu au talonneur à la place d'un autre qui devrait être plus lucide comme un ailier ou un "9". La double peine , essai de pénalité et carton jaune..Analyse tactique globale sur le fait qu'il vaudrait mieux conceder l'essai, plutôt en coin si possible, car là il n'est pas sur que l'adversaire marque 7 points et qu'on ne soit pas sanctionné du carton jaune.
    Reflexions sur le pourquoi de la non mondialisation du rugby.. Bien sur une analyse sur les périodes de "doublons".
    Son analyse du sauvetage de Maxime Medard en CE, ce qui donne que le legislateur laisse 2 interpretations et ses conséquences quand on fait tomber le ballon tenu par l'adversaire.
    Des rapprochements avec les régles du Basket et la tenue de l'encadrement au bord de la touche. Je ne vais pas tout dévoiler. Il faut avoir ,déjà , pas mal de connaissances sur le rugby en général pour mieux apprécier cet ouvrage. Cependant un écrit à 16.9€ pour moins de 150 pages avec calligraphie au caractères au dessus de la moyenne c'est peut être un peu cher...

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    1. C'est tout à fait ça Georges, je suis bien trop incompétente pour vraiment apprécier ... mais d'autres blogueurs y trouveront leur bonheur .

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  49. La littérature et le sport (et donc le rugby), on en avait déjà parlé quand est sorti "Jeux de lignes".
    Je suis partagé.
    André nous parle de Lalanne, du temps des Boni, ou du merveilleux Giro 49 de Buzzati; je ne sais pas si c'est de la "vraie" littérature, mais je sais qu'il y a dans ces textes une puissance d'évocation (la France des années 50 et 60, la jeunesse (enfuie...), l'Italie d'après-guerre), un sens de l'épique qui rivalisent haut la main avec des oeuvres purement littéraires.
    Pour moi, très rares sont les oeuvres littéraires qui parlent vraiment du sport (quel qu'il soit), peut-être parce que les deux sont antinomiques. Comment mélanger l'eau et le feu ? L'action pure et la réflexion, le mouvement et le repli intérieur ? Les anglo-saxons qui ont un autre rapport au sport (au corps ?) sont plus à l'aise avec ça (et avec l'idée de littérature en général).
    Sinon je suis un peu comme Gariguette et André; on trouve dans des oeuvres littéraires des passages "rugby" (dans l'esprit). Dans certains textes de Benoît Jeantet, par exemple.
    D'ailleurs, dans le panel des livres pour le concours, il n'y a qu'une seule véritable oeuvre de fiction...

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    1. Oui Pipiou.
      Petite précision : notre prix récompense ce que nous considérerons comme le meilleur ouvrage de rugby. Pas nécessairement un roman. Ce n'est pas un prix "littéraire" au sens Goncourt du terme.

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    2. Oui Ritchie (c'était clairement indiqué dans ton billet).
      C'était juste un constat.

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  50. Ben si je suis André, la recette c'est du vent dans les voiles, mouliner à son rythme comme on le sent, un bon coefficient de pénétration aux registres, sujets proposés, aux conditions, la situation du moment, aux autres points de vue... et j'arrêterai là la pnétration... La qualité de l'écriture sportive peut être intéressante dans le sens où elle est originale, avec un sens de l'épique aussi comme dit Pipiou.
    Sinon, Philippe Guillard est sur un nouveau film "Pour l'honneur", rivalité entre deux villages du sud de la France, qui se livrent une impitoyable guerre de clochers symbolisée par un gros derby entre les deux clubs de rugby (dont l'un va fêter son centenaire). Et une arrivée inattendue de demandeurs d’asile dans l'une des équipes qui va changer la donne. Ca se passe en Corrèze et pas question de se laisser marcher sur les champignons. Il y en a un qui doit être au courant... A voir comment ça va se traduire. Bon, ça sera du Guillard... J'aimerai bien lire une association Guillard/Jeantet, comme ça une idée...

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    1. La production littéraire est très importante dans des sports plus confidentiels : escalade, grands raids en Himalaya, traversées en bateau ... on est à mi chemin de l'exploit . J'étais fan de Frison- Roche, Thor Heyerdahl, et aujourd'hui Sylvain Tesson . Beaucoup de philo surgit de ces longues expéditions lointaines en solitaire ou non . Que ces cogitations mènent à une très bonne littérature n'est guère étonnant .

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    2. Il me semble, mais ce n'est peut-être pas une évidence, que ce site varie entre 80 à 60% rugby et donc entre 20 à 40%, disons littérature. Le maitre des lieux est un rugbyman, oui, mais un littéraire tout autant: c'est -entres autres choses- sa marque de fabrique: son œuvre en est d'ailleurs le parfait reflet. Une quarantaine d'ouvrages au bas mot dont, pour ma part, je n'ai lu que les deux dictionnaires, "du désir de lire" et "des penseurs". Je m'en excuse platement. Si, dans le temps, des contre rendus dans l'Equipe, dans la lignée des "grandes plumes" comme disait ironiquement Jacques Fouroux. La conséquence en est que ce site est marqué comme au fer rouge par cette caractéristique. D'ailleurs, pour y participer -et y rester- il faut, me semble-t-il encore, apprécier un tant soit-peu lire, écrire, réfléchir, enfin peut-être pas comme dans les salons littéraires, mais dans ce cadre rugbystique, image assez parfaite de la société dans laquelle il évolue.
      Par ailleurs, et j'en suis là aussi parfaitement convaincu, il n'est absolument pas obligatoire d'aimer la littérature pour être un spectateur, un amateur de ce jeu, un joueur lambda comme un grand international, ni même un éducateur, un entraîneur, un arbitre, un supporter etc. J'en ai connu un nombre considérable qui venaient juste s'amuser, passer une heure ou deux pour certains, beaucoup plus pour d'autres pris de passion dans leur jeunesse et même plus tard par ce jeu complexe et dont le contexte global favorisait la dépense physique, l'amitié et les dérivés hors terrain. On voyait vite ceux qui, rapidement, se mettaient à réfléchir sur le jeu, l'entraînement, la stratégie et d'autres qui exploitaient tout simplement leurs qualités particulières et y prenaient grand plaisir. J'ai joué deux ans en universitaire à Nanterre et le niveau intellectuel des joueurs était pour la plupart impressionnant. Mais combien s'intéressaient à la littérature, pour résumer? Bien peu. Ils venaient s'amuser, se détendre, reposer sans doute leurs neurones.
      Quand même, l'activité physique sous toutes ses formes -au départ chasse etc., militaire, santé...,puis canalisée dans différentes catégories, ce sport est un remarquable terrain de jeu pour la réflexion et la production littéraire On pourrait dire de l'Iliade et l'Odyssée à ceux qui nous sont proposés aujourd'hui, en passant par Montherlant, Camus et bien d'autres. Du plus simple comme, a priori, la marche, au plus complexe, comme le rugby, il y a de quoi dire, de quoi réfléchir, de quoi faire des comparaisons avec le monde qui nous entoure et le social en particulier. Si l'on en éprouve le besoin, bien entendu.
      Certains sports sont de véritables viviers comme le cyclisme, par exemple, et la boxe. Je ne pense pas que le rugby batte des records de productions littéraires. Trop complexe peut-être, trop spécifique, pas assez populaire. Populaire au sens large, c'est-à-dire praticable par tout le monde, en tout temps et en tous lieux. Certains sports se pratiquent uniquement en tant que tels, dans un stade, par exemple et n'ont d'unique objet que cette activité, cet amusement, d'autres partent d'une pratique utilitaire pour se spécialiser en sport par le biais de la compétition. On voit bien, là ce qui fait sa popularité et , par là même, la profusion de sa littérature. Les Antoine Blondin, les Paul Fournel, les Eric Fottorino...fleurissent aisément à tous les coins de rue et peuvent être lus aisément par quasiment tous les pratiquants.
      Voila pour le moment.

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    3. Sports confidentiels, oui, mais accessibles à tous sans contraintes. A sa mesure bien évidemment. Pour contre exemple, le rugby suppose un cadre, un règlement, un équipement, du matériel, une Fédération spécifique etc. Bien sûr, on peut y jouer sur l'herbe, pieds nus, avec une boule de chiffons comme les Fidjiens à l'origine! D'où le succès du Sept aujourd'hui.
      Le vélo praticable à tous les âges, tous les milieux, tous les sexes, un peu de toutes les façons.
      J'ai, sous l'œil, trois bouquins de Régis Debray:
      - "Les Cahiers de la médiologie":
      - Le n°2: "Qu'est-ce qu'une route?"
      - Le n°5: "La bicyclette".
      - Et le n° 12: "Automobile".
      Intéressant. Un peu, d'une autre façon que "Mythologie", finalement.

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  52. J'apprends, à la seconde, que Paul Veyne -quelqu'un que je connaissais bien et aimais beaucoup- vien de mourir, chez lui, à Bédouin. Je penserais bien à lui sur la route du Ventoux. Ce n'était pas un sportif, mais un grand historien et une homme d'une grande finesse et d'un humour décapant.
    Je lis une des phrase du "Monde":
    - "Il faut dire qu’il n’y a quasiment pas de livres chez lui, où ils sont jugés « insolites » et « inutiles », rares et dispendieux, et la fréquentation des librairies inconnue".

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    1. Pas un sportif, mais amoureux de la montagne et donc... alpiniste. Juste un stade différent...
      En tous cas une grande figure intellectuelle, sagement en retrait de la lumière de l'espace public, et combien enrichissante.

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    2. Grand spécialiste de René Char, dont il était l'ami

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    3. Je réécoute à l'instant l'interview de Paul Veyne par Paule Chavasse. 3 heures 35, quand même...Pour ceux ou celles que cela intéresse.

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  53. Bonjour Philippe Folliot,
    Quand nous étions étudiants et que je m'occupais de l'équipe de rugby de l'IEP Toulouse, tu jouais dans l'équipe de foot. Le Treize de Saint-Pierre t'a plus tard amené au rugby, puis la députation sur Castres au XV. Sénateur aujourd'hui, te voici sur l'Olympe des commentateurs de ce noble sport. Belle progression.

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  54. Petite info, à corps perdu, une histoire de sevens, Monsieur Rusigby et Ruby en Choeurs restent en lice pour les demi-finales de notre prix 2022 du meilleur ouvrage de rugby

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  55. Au fait, qqun a souligné ici que peu de romanciers se sont interessés pour faire un roman à travers le sport. Je vous indique donc le cas de Jean Echenoz (Médicis, Goncourt, et autres prix) qui à écrit "courir", à vous de trouver le sujet... proche à mon coeur...

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    1. Haruki Murakami, "Autoportrait de l'auteur en coureur du fond". Pascal Dessaint, "Du bruit sous le silence" (Policier). Guy Lagorce, "Les Carnassiers", "Le Train du Soir"....Intéressante question, Georges. A creuser, donc.

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    2.  Zatopek, les années Mimoun », une bd dans laquelle l’auteur exprime son admiration pour ces 2 formidables athlètes et son amour pour…le vélo. Sinon, le classique « La solitude du coureur de fond » de Sillitoe et, plus récemment, «Vaincre à Rome » sur la formidable épopée de Bikila, le champion aux pieds nus. Ã voir impérativement, Bikila filmé en clair-obscur dans les rues silencieuses et admiratives de la ville éternelle.

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  56. Pour parler d'autre chose, de sport par exemple, je viens de voir un article sur les problématiques des Jeux Olympiques 2024 en France. Minés -déjà- par les "affaires" des fédérations françaises de Foot et de Rugby associé à des problèmes financiers majeurs. Sans parler des problèmes de sécurité comme on a pu le voir dernièrement pour la finale de la coupe d'Europe et le dernier Brésil - Tunisie au Parc.


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    1. Et aussi l'enquête de l'Equipe explore sur les hooligans . Très bien écrit et ça fait peur !

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  57. Et la Coupe du Monde de Rugby féminin qui débute samedi prochain en Nouvelle-Zélande. Pour resserrer les propos sur le rugby plus précisément. Pour ma part, je vois assez mal l'équipe de France qui se retrouve dans une poule plutôt dure.

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  59. La santé, magnanime de tout et de rien
    Entre l'audace de la lecture et le choix d'une activité sportive où se situe la pertinence pour le bien-être de soi ? À lire le blog, rien d'évident. Comment les phases de la lune, il semble exister une agitation cérébrospinale digne de la science des anciens pour la cueillette des cèpes ! Autant dire que la spiritualité n'est pas synonyme de sportivité. Donc rien de tel que le mont Ventoux et Pétrarque, idylle juvénile qui se concrétisa quelques années plus tard en ces mots alors même qu'il menait une vie dissolue et qu'il convergeait vers des aspirations spirituelles : "après avoir beaucoup traîné, il te faudra choisir : accéder au bonheur éternel au prix d'énormes efforts sottement différés ou t'abandonner dans le bas-fond de tes pêchers et, je frémis à le penser, si les noires ténèbres de la mort te surprennent en ces lieux, tu vivras l'éternité dans les tourments sans fin". Victor Hugo disait "La religion n'est autre chose que l'ombre portée de l'univers sur l'intelligence humaine". Autrement dit peut-on légitimement se regarder pédaler à coté de son vélo ? Pour ma part, la lecture révèle une certaine plasticité cérébrale qui se cultive dans le continuum de la pensée des mots et des lettres parfois des maux. Et un muscle ne fonctionne que sur commande ou comme la grenouille par automatisme. A tel point que le neurone, source musculaire et d'endorphine, fait le lien entre le corps et l'esprit. Alors, dans les livres de sports, je n'ai que rarement trouvé la substantifique moelle du désir de lire, faute aux trop nombreuses images et photographies qui castrent l'imagination et le rêve propres aux fondamentaux de la lecture. Et pourtant, "Jour de gloire", "Cents romans contemporains du monde entier", "Sur un pont de lumière", "Le Spicilège" ont su intéresser ma curiosité naturelle à ce qui n'est pas littérature, philosophie ou poésie. Finalement, un foi lu et couru, que reste t-il de la santé ? Homère disait fort justement "la santé, c'est un esprit sain dans un corps sain".

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  60. https://www.whatsupdoc-lemag.fr/video/lassaut-du-mont-ventoux-et-du-cancer-de-la-prostate,
    ça va en intéresser plus d'un, non ? Une bonne action somme toute.

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  61. Un remarquable petit livre, c'est du cyclisme, de Jean-Bernard Pouy, "54 * 13". Il a été mis en scène et joué par Eric le Lann et Jacques Bonnaffé. Et par d'autres aussi...Un autre, toujours sur le cyclisme, de Jean-Noël Blanc, très réaliste et inspiré de "l'affaire Festina", "Le Tour de France n'aura pas lieu".

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  62. "Deux mètres dix", de jean Hatzfeld.

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  63. Ce matin, tout de suite, sur France Culture, chez Alain Finkielkraut, ce n'est pas rugby et littérature, mais politique et littérature. Cà parait plus facile...

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  64. Du coup, je pense qu'un sujet comme rugby et politique serait plus prolifique et certainement passionnant.

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  65. Pour ma part, je ne comprend rien à la discussion de ce matin.
    Déjà, aucune définition de ce que l'on appelle "politique". Ensuite, discussion marquée par les modes actuelles. Maintenant, un certain recentrage vers la question de savoir quel écrivain est de gauche ou de droite, sans vraiment, là encore tenter de définir ces deux positions.
    Il me semble que Finkielkraut a invité ses deux invités pour les laminer sérieusement.

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    1. Et comme il a raison ! Quand même la même semaine lire et/ou entendre que Badinter est réac et qu'il ne reste rien de Sarraute ! Dure semaine ...

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    2. L'émission est un peu partie à l'envers en discutant d'abord du woke- cancel culture- néoféminisme mais vers la moitié le titre " littérature et politique" reprend de la vigueur avec ces 2 belles définitions de Fink la politique ce sont les solutions, la littérature l'exploration des possibilités - à peu prés - en s'appuyant sur "Mme Bovary" de Flaubert . A partir de là je trouve que le débat est plus riche .
      J'ajoute que Fink ne les lamine pas mais il rappelle la situation particulière du débat intellectuel en France .

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    3. Exact sur l'ensemble des points. J'ai bien ri lorsqu'il a parlé à propos de je ne sais plus quel sujet qu'il "était aussi original qu'une couverture de Télérama". Bien vu...Et je suis un lecteur -malgré tout- de Télérama.

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  66. Politique et rugby, invite Bernard Laporte, il en connait un rayon tout comme Bernard Tapie parti trop tôt. Nous aurions eu un beau débat ! Coquin de sort ....

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  67. Ce n'est pas tout-à-fait ce que je voulais dire. Je parlais politique, dans un premier temps, au sens d'organisation.
    De gestion des êtres et des biens. En gros, comment on fait avec ce qu'on a.
    Et, ensuite, dans un second temps, comment on décide, si l'on possède un bon ensemble de joueurs, de les faire jouer comme Béziers ou comme Lourdes?
    Dans un troisième temps, bien sûr, il peut exister des milieux dans lesquels baignent les équipes qui sont plus marqués à gauche comme Béziers, pour en reparler -voir la révolte des vignerons du Languedoc et du Roussillon- ou bien à droite, comme les "dandys" du Racing. C'est un peu grossier, mais c'est pour donner l'idée.

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    1. Vu récemment une série British qui illustre parfaitement ton propos André " The English game " sur le foot et comment d'un sport aristocratique ils sont passés à un sport populaire .

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  68. Un peu ancien mais avec quelques clés ...https://www.lexpress.fr/actualite/sport/le-rugby-est-il-de-droite_475382.html

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  69. Un peu dur, André avec le RCF .

    C'est vrai que les vieux barbons et les daronnes décaties qui fréquentaient La Boulie ou la Croix Catelan ne pointaient pas à Billancourt, mais l'essentiel n'était pas la.

    Le Racing des 70', c'est le plus grand club omnisports du monde, melting pot de champions de toutes disciplines, origines ou nationalités .
    Et en caricaturant un peu un embryon de ce que pourrait être une société idéale.

    Plus tard la génération Mesnel a un peu donné cette impression, certes, dans le bon sens du terme.

    Allez, si j'ai le choix, je préfère quand même prendre de face Messieurs Brummell ou Bowie que le dandy's Franky lancé plein fer!

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  70. Juste pour faire avancer le schmilblick....
    Et puis, de mon côté, j'ai joué au Toulouse Olympique Employé Club d'un côté et, de l'autre, au Stade Français, puis au P.U.C. Il me semble que ces trois clubs couvrent assez bien un panel de positions variées et défendables.

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  71. Relire le chapitre "rugby, politique et litterature" dans Jeux de Lignes...

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    1. Nous sommes partis, avec Benoît, de cet article de l'Express mais surtout de l'enquête en deux volets réalisées par Midol sous la plume de Jacques Verdier pour rédiger ce chapître sur rugby et politique, à travers d'abord la littérature, notre angle d'entrée. Comme en mêlée, on pousse à droite et à gauche, et au talonne au centre... Après, il faut s'entendre sur le terme "politique". Si c'est de la "popo" (politique politicienne) ou "la vie dans la cité" telle que développée par Pythagore, Aristote et Platon. Dans la mesure où le rugby constitue et renforce - surtout - un lien social autour de notions comme la solidarité, l'engagement, l'altérité, le don de soi, l'esprit d'équipe, l'acceptation des différences et le bien commun, alors oui, le rugby est politique. Fortement, même. Mais si c'est une histoire de partis - ce qui est de peu d'importance finalement - on gardera à l'idée que les parlementaires ovales de tous bords jouent ensemble. Pas ceux du football. Pourquoi ne suis-je pas étonné ?

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    2. Aller, j'achèterais "Jeux de Ligne" la semaine prochaine à Banon. Je t'en parlerais...

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    3. Il me semble avoir lu que les élus de gauche qui participaient au XV parlementaire
      suivraient les positions des footeux .
      Et vu la radicalisation actuelle ça ne m'étonnerait pas .

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    4. Il me semble que c'est le contraire c'est du moins ce que disais Alexis Corbieres. Mais je peux me tromper.

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    5. Dans Le Parisien " Mais finalement, ce mardi après une réunion dans la matinée, le groupe PS à l’Assemblée a emboîté le pas à son allié de la Nupes. « Aucun député socialiste ne participera demain (mecredi) au match de football de l’équipe de France des parlementaires, annonce le groupe dans un communiqué. (...) C’est la première fois que le RN est convié à participer à un match de l’équipe de France de l’Assemblée nationale. Nous ne participerons pas non plus aux prochains matchs du XV parlementaire de rugby si le RN est présent. Les députés socialistes et apparentés refusent cette banalisation de l’extrême-droite ». Olivier Faure, le Premier secrétaire du parti à la rose, renchérit même : « la banalisation conduit à des alliances entre la droite et l’extrême droite comme en Italie ». ... eh oui ! Cons au foot et cons au rugby !

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    6. Bien vu Gariguette 👏 Comme quoi il faut lire 💅💅

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    7. Comme les parlementaires avaient pris position pour le foot, ils ont bien été obligés de s'"aligner" pour ce qui est du XV parlementaire du rugby.
      C'est très con, et maintenant il ne reste plus à Corbière qu'à nous expliquer pourquoi il jouait et poussait ovale il y a peu avec Aliot, et plus maintenant. On va encore nous dire que c'est une question de contexte...

      (mais bon, à défaut d'être politiquement crédibles, ça leur permet de rester "intègres": lors de ce fameux match caritatif, le malheureux député RN Julien Odoul n'a joué que 5 mn avant de se rompre tout seul le tendon rotulien. Sont diaboliques, au RN: dans leur politique de normalisation et de banalisation, ils se blessent même comme les sportifs du dimanche, dis donc !!)

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    8. C'était très sympa en plus avec Raquel Garrido en pompom girl ! https://www.tf1.fr/tmc/quotidien-avec-yann-barthes/videos/jeudi-transpi-match-de-rugby-parlementaires-gueule-de-bois.html

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    9. Bien vu, Gariguette.Tout ça n'est pas très "valeurs". Et décevant. Si le rugby, version politiciens, s'accordent sur le football, on est foutus, ma pauvre Sylvie. Il n'y a plus qu'à tirer le rideau. ;-)

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    10. Bon allez, place à la bruine et au crachin et ce tristouille Bordeaux-Paris qui peine à démarrer après 47 minutes de petit jeu...

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  72. Un crachin de rugby pour UBB SF, rien de plus ce qui arrange les 2 équipes, l'une pour la victoire, l'autre pour le bonus défensif. Attendons le blablabla d'Urios. A vrai dire, bien triste le fond de jeu du vainqueur, seul le buteur a fait le job.

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  73. Garbajosa a du souci à se faire, plus à sa place comme journaliste à Canal + que comme entraîneur. Comme à LR ou au MHRC, il n'a jamais su convaincre. L'Usap se construit dans la douleur et fera tomber d'autres gros bonnets du top 14. L'AB est parti pour surprendre avec néanmoins des difficultés. La surprise ce sont les Coujoux, le CAB démarre bien la saison et les points engendrés les sauveront en fin de saison à moins d'un peu plus de fond de jeu, à confirmer.

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    1. Je ne suis pas surprise par le CAB ; nouveau patron, nouvelles valeurs . Ce Simon Gilham est une personnalité très intéressante .

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    2. Journaliste, non, mais consultant oui...

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    3. Journaliste, c'est un métier, consultant, c'est une occupation. Bon, certains disent que l'inverse est aussi vrai ah ah...

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    4. Certains consultants sont bien meilleurs que certains journalistes mais le contraire est vrai aussi, question de diplômes, les uns sont allés à l'école les autres sur le terrain

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  74. Pom, Pur Juice
    Enfin la pythie de la Rade montre son bout de nez. Certes, ce n'est pas encore Alexandrie et comme César mieux vaut ne pas perdre la tête pour un joyau du Béarn. Des essais avec la manière, un fond de jeu retrouvé semble t-il devant, reste à débusquer un ouvreur idoine afin de ne pas se retrouver à l'West en fin de saison. N'oublie point toi qui vient d'embraser la sagesse par des noces inattendues ce qu'a dit l'abbé Pierre “Quand tu n’en peux plus d’aimer, espère. Quand tu n’en peux plus d’espérer, crois.” Donc, continue de croire au RCT.

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