Parmi les joueurs de renom qui ont réussi leur après-carrière, Thierry Maset est un exemple à suivre. Tourner la page rugby, c'est d'abord faire le deuil de la notoriété, accepter de n'être plus adulé dans l'action. Thierry, avec lequel je conversais il y a peu, m'avouait avoir «mis vingt ans avant de passer vraiment à autre chose». Aujourd'hui assureur reconnu, l'ancien flanker toulousain développe une idée qui m'interpelle, riche discussion et vaste sujet : comment les règles abstruses du rugby permettent-elles à l'individu de se réaliser dans un collectif.
Il travaille de concert avec une spécialiste canadienne du management, laquelle a découvert l'existence du quinze au pays du hockey sur glace. Passant des «pousseurs de rondelle» - ce sont ses propres termes - aux passeurs d'ovale, elle trouve que «le rugby est jazzy» pour les arabesques qu'il décrit et les mélodies soutenues par les lignes d'attaque et de défense qui se fondent et s'entremêlent. De la musique avant toute chose. Une aubaine pour le fan d'Oscar Peterson, Bud Powell, Thelonious Monk, Erroll Garner et Bill Evans que je suis.
Pourquoi jazz et rugby seraient-ils ainsi liés ? La première raison qui me vient à l'esprit est de considérer la maîtrise de l'instrument, voix y compris, sans être l'esclave d'une partition. Un thème suffit, parfois très décalé - je pense à «Someday, my prince will come» - et jaillit alors une manière, une façon, un style, reconnaissable. Prenez Miles Davis et Bill Evans, et goutez la différence de rythme, d'harmonie, d'accompagnement, y compris jusque dans la ligne de basse.
Jazz et rugby, jeux de lignes. Et surtout art de l'improvisation. Laquelle est un summum d'expression personnelle dans un référentiel commun, celui des accords et du thème. Cela casé, tout le reste devient possible. La clé ? Savoir écouter. Percevoir ce que joue le coéquipier, anticiper son action, ligne mélodique ici course là. Ecouter puis se mêler, participer en soutenant puis en s'extrayant pour à son tour apporter un élan nouveau, un riff à suivre. Tout au rebond.
Vendredi et samedi à Lyon, ou plutôt à Décines, quelques fondus des Quinconces se retrouveront, assez fous pour avoir acheté en septembre dernier des billets sans savoir qui jouerait. Juste se rejoindre pour le plaisir du jeu et du nous - Pimprenelle, Snaileater, Michel, Allan, Ritchie - pendant deux jours. D'autres amis d'horizons divers - Claude, Jean-Charles, Franck - s'agrégeront au quintet pour imaginer les scenarii, partager l'instant des demies et prolonger impressions et analyses jusque tard dans la nuit rhodanienne.
Qu'attendre de cette phase finale quand trois des quatre demi-finalistes font de la défense leur viatique ? «Du rythme», répond Pierre Berbizier, que j'ai interrogé à ce sujet. La défense est souvent la meilleure attaque, d'où sortent les ballons de récupération, d'où naissent les relances et les contre-attaques quand l'adversaire, lassé, relâche le ballon ou s'en débarrasse au pied. En rugby, défendre est considéré comme la dernière option, alors que c'est peut-être la première.
Carwyn James, l'un des plus grands entraîneurs gallois, aimait à répéter : «Je préfère un plaquage destructeur à deux attaques de génie.» Des génies, dans les années soixante-dix, il en avait pourtant un certain nombre à sa disposition avec le XV de Poireau et celui des Lions britanniques et irlandais. Son credo trouve un écho particulier. Des attaquants, Castres, le Racing et Lyon en possèdent quelques uns - Dumora, Smith, Batlle, Vakatawa, Thomas, Arnold, Wulf - mais ils ne seront jamais aussi bons que si le désordre s'installe, qu'un plaquage désintégrant casse une attaque, que roule un ballon de récupération à jouer immédiatement face à une ligne brisée.
Rythme, donc. Ou plutôt changement de rythmes, alternance de tempo, accélération soudaine, de la blanche à la double-croche. Ces demies se joueront en rupture, quand la tension contenue éclate, quand le déséquilibre emporte les certitudes, qu'une ligne s'emballe, s'étend, déborde. La phrase de Pierre Berbizier était : «Le score fait le scenario. Lyon et Castres ne se découvriront pas. Montpellier a un jeu direct, le Racing 92, avec son potentiel offensif, tentera d'asphyxier Castres par du mouvement. En fait, tout sera une question de rythme à imposer.»
Le temps, trait d'union entre jazz et rugby. Temps forts, certes, mais aussi temps faibles soulignés par la batterie et la basse dans lesquels entrent les accords syncopés de la section rythmique. Rythme, toujours. «Dans un match, il y a des temps forts, pendant lesquels tu dois marquer, et des temps faibles, où tu dois défendre», explique mon ami Claude Saurel. En jazz, les temps faibles sont les plus difficiles à tenir. Les suggérer sans les encombrer, les soutenir sans les alourdir. Eux donnent la profondeur d'un morceau en dessinant son contour. En rugby, ils préparent les temps forts. Fascinating rythm. Et tout le reste est littérature.
Jazz, Rugby, les deux piliers de notre adolescence ( avec les filles aussi, pour la stabilité, fô trois points d'appuis )
RépondreSupprimerRugby, Jazz, en deux mots l'adaptation permanente, ou le rêve encadré. ...
Allez, rendez vous au tas de sable.
A la coda
SupprimerSans vouloir jouer les Jazz Raven, j’ai comme l’idée qu’à Lyon, on jouera surtout de la grosse caisse.
RépondreSupprimerDisons plutôt que les percussions seront talonneurs.
Supprimer👌🏻
Supprimer@Ritchie, celle là je la garde si tu le permets... ☝
SupprimerPas assez de culture musicale pour rivaliser et deviser avec vous, mais donc jouer juste, sur la scène comme sur le terrain, sans manquer une mesure, sans fausse note, rester dans le tempo, ça me va, Mais ...... Mais le tempo, est-ce la partition, comme des schémas de jeu à bien restituer fidèlement, est-ce mordicus respecter forcément cette partition ou ces consignes ???
RépondreSupprimerOu plutôt trouver justement le bon rythme, pas nécessairement dans l'attendu mais dans l'adaptation à la situation, aux autres, à la compréhension et l'adhésion à ce qui n'était pas défini mais qui s'impose, et qui oblige à essayer de s’accorder avec les autres, sur le terrain en accordant son action à l'initiative du partenaire, comme sur la scène on accorde son instrument avec un autre ou avec la voix ?
La défense donc la meilleure attaque, certes mais on peut espérer que les uns et les autres des 4 survivants de ce FLOP.14 exténuant, ont d'autres flèches dans leurs carquois, et ne vont pas nous servir une énième partie d'autos-tamponnantes !!!!!!!
Temps forts temps faibles, oui marquer sur les uns et résister sur les autres, pas toujours cependant la vérité, comme le RCT par ex qui perd sur ses temps forts en ne marquant pas, mais après effectivement, comme le disait M.Palmié quand on lui demandait d'expliquer cette dernière touche le drop de Cabrol la victoire et le titre :" touche gagnée et drop et ....... le reste c'est de la littérature".
la partition des demis
RépondreSupprimerle rugby saura t il a la portee
en mesure de nous contenter
une execution sans ANNIE croche
les joueurs au diapason de leurs ambitions
accords parfaits entre vouloir et pouvoir
on improvise ou fidelement on repete ses gammes
des solos ou une sticte harmonie
place aux artistes
Espérons que les demies soient aussi entrainantes que ton texte Ritchie , que ce soit Jazzy , blue note , manouche pour la vitesse peut -être , pas assez connaisseur non plus mais qu'on est de la profondeur , du rythme , quelques moment de blues pour la dramaturgie et allez un peu de percussion quand même
RépondreSupprimer
RépondreSupprimerBon les demies je les vois pas du tout jazzy, suis comme Pom, j'entrevois des grosses caisses, du symphonique bourrin, du labourage de pelouse et accessoirement de côtes .On les entend déjà meugler à l'écurie - oui par cheu nous les vaches et les boeufs y vivent à l'écurie, l'étable c'est pour faire joli quand les cousins de Paris viennent tâter du purin . Déjà ça se joue à Lyon, donc cochonnailles et saucissons divers avec l'apéro, là déjà ça calme bien, après ben le comice agricole ! Oui je vois une fête rurale, des rednecks plein le stade et les bestiaux qui défilent ( pas trop de fumigènes svp, c'est pas bon pour les taureaux ) si on veut on pourra organiser quelques petits combats de ci de là, pour entretenir le cheptel .... Dame ! C'est que les 4 exploitations en lice ont de belles bêtes ... et ça mange ! A la fin de la journée il ne restera que deux formations et là on pourrait assister à du grandiose style Duke Ellington VS Count Basie " Battle Royal" https://www.youtube.com/watch?v=lK86vpOYmr8 ... Tiens détail amusant : ces somptueux orchestres alignent 15 musiciens chacun ! Elle est pas belle la vie ?
Comparé le rugby à la musique, c'est dire à quel point il peut être chargé en émotions.
RépondreSupprimerA chacun ses propres sensibilités au différents styles de jeux; associés ou non à des styles musicaux différents.
Comparer
SupprimerCoucou me revoilà ! après presque un mois de balades diverses (notamment dans la vallée de la Loire pour refaire les stocks !) me revoilou devant mon ordinateur...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce parallèle entre jazz et rugby... Dans un cas comme dans l'autre, effectivement, c'est dans l'impro qu'on voit les bons et que le public prend son pied, mais pour y arriver faut répéter les bases sans arrêt !
Vu quand même les deux barrages et franchement, à part le suspense, je n'ai pas vu grand chose... Content d'avoir vu "mon" LOU gagner à Toulon, non pas qu'il ait développé (à part la défense bien sur !) un rugby très convaincant mais parce que la morale exigeait que Toulon paie son manque d'implication. Pour Castres / Toulouse, c'était pareil... D'un côté des joueurs qui considéraient que la victoire leur était due, de l'autre des types qui savaient qu'il fallait aller la chercher. Mais rien de bien excitant dans ces deux matches...
C'est un peu comme le jazz en effet, l'orchestre fait le métier, juste le métier, puis quelquefois et tout à coup il y a quelque chose qui se passe. Va savoir pourquoi... Mais les veinards qui sont là s'en souvienne toute leur vie...
Tiens question souvenirs, en voilà un un peu triste : En 77 ou 78, je ne sais plus très bien, voilà que Nougaro (jazzman qui avait une tête à aimer le rugby) vient en concert dans la bonne ville de Laval où je travaillais à l'époque. En première partie, Mr Vinicius de Moraes en personne ! Il commence à jouer (mode ''je fais le métier'', le public n'en avait rien à f..., ils étaient là pour le Claude. On a senti le mec vexé, et il a commencé à s'y mettre pour de bon. Et plus il se vidait les tripes, plus le public s'en battait les ***** ! Il a joué trois bons quart d'heures, j'ai rarement entendu un musicien donner autant de lui sur une scène, mais jusqu'au bout il s'est pris un bide de première classe. Par contre quand Nougaro est arrivé, c'était du délire dans la salle (il le méritait d'ailleurs !). Comme c'était un mec bien, il a fait revenir Vinicius pour jouer avec lui et partager un peu les applaudissements... mais on voyait bien que l'autre en avait gros sur la patate.
Après le concert on a terminé dans un resto/bar où des gens bien informés nous avaient dit que les musiciens aller terminer la soirée. Ils sont effectivement venus, et Vinicius a pris une des plus belles cuites auxquelles j'ai assisté, en pleurant sur l'épaule de Nougaro...
J'aimais sa musique, et ce soir là j'ai aimé l'homme. Je m'en veux encore de ne pas avoir osé aller lui dire qu'il y en avait au moins un qui avait pigé ce qu'il avait vécu sur scène. J'étais un peu timide en ce temps là...
Magnifique(,) Daniel
SupprimerAïe,aïe,aïe... Honte, enfer et damnation !!!
SupprimerCe saligaud d'Alzheimer m'a joué un sale tour... Il ne s'agissait pas de Vinicius de Moraes mais de Baden Powell !
J'espère que le grand Vinicius, là-haut au Paradis des jazzmen, ne m'en voudra pas trop !!!
On Baden avec Vinicious
SupprimerMusique Maestro,
RépondreSupprimeroui mais laquelle ? Avec toutes les disparités symphoniques qu'il existe aujourd'hui entre les clubs, les présidents, les managers et les joueurs, avec le nombre grandissant d'ignares qui ne connaissent pas le solfège ni les gammes, faire du jazz, du moderne, du classique, du baroque, de la country, du rock, de la variété est une allégorie grandiose aux remakes, au rap et compagnies ... Le seul Jazzman, plutôt bluesman, que j'ai entendu fut Memphis Slim à Toulouse. Jamais je ne suis allé à Marciac (tiens combien d'entre vous y ont traîné leurs oreilles?). Donc ma culture jazzy reste laconique et lacunaire ce qui est surement une tare quelque part. Mais aujourd'hui, la mélodie du rugby ne me fend pas le coeur ni les oreilles. Il suffit de regarder le chef d'orchestre en bord de touche qui lève trois doigts comme trois notes ou qui demande la mêlée faute de connaître autre chose. Effectivement, l'improvisation tient sa place dans le jazz et c'est ce qui en fait le charme, rythme lent ou rapide peu importe, pour vue qu'elle vous transporte ! Tant de joueurs stéréotypés dans des schémas de jeu avec aussi peu d'octaves font que l'improvisation est quasi néante. Belle anecdote de Daniel qui montre bien que les spectateurs ne sont là que pour le personnage pas pour la musique même jazzy. Comme dit George Foreman "La boxe est comme le jazz. Mieux c'est, moins les gens l'apprécient"
Memphis Slim est surtout connu pour être un boogie woogie man, Tautor. J'ai commencé a jouer du piano "jazz" à partir d'un disque offert par mon père, et dédicacé par le grand Memphis, qui avait des doigts longs comme des baguettes.
SupprimerMarciac, non, mais Strasbourg dans les années 90 avec Miles Davis, Art Blakey, Dizzy Gillespie et compagnie...
Et surtout les différents caveaux et bar à jazz de Paris où les talents multiples se succèdent à un rythme effréné...
SupprimerEt pour ma part, le Front Page pendant quelques années, où j'ai tenu le clavier dans les années 80 jusqu'around midnight.
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RépondreSupprimerTiens le rugby c'est jazzy ...
RépondreSupprimerpas toujours. Mourir à 17 ans d'une fracture du crâne avec hémorragie méningée probablement des suites d'un choc pendant un match. La fatalité encore va t-on dire, la faute à pas de chance ...Qui est responsable ? .... Probablement personne mais il n'est plus là. Que dire aux parents ? Écoutez du jazz ....
Îhttp://www.lerugbynistere.fr/news/amateur-une-fracture-du-crane-a-lorigine-du-deces-du-jeune-joueur-de-billom-2205181825.php
On peut aussi parler des overdoses chez les musiciens de jazz. Faudrait pas tout mélanger non plus Tautor. Ce n'est pas parce qu'il y a des accidents qu'il faut interdire la conduite, non ?
SupprimerBien sûr pas plus que de s'étendre sur les commotions et ses conséquences. Exact. À chacun son indifférence comme pour le jazz. Pour Menphis, vrai mais me semble t-il avant d'être connu comme boogie woogie man il est passé par le jazz ?
SupprimerPas à ma connaissance. En tout cas il n'a laissé ni marque ni trace dans le jazz.
Supprimerle blues c'est pas le papa du jazz ? Parce que lui il l'a, le blues : https://www.youtube.com/watch?v=LQFisTkXC48 ..... pfff il l'a tous les jours !!
SupprimerOn arrive à trouver sublimes des matchs très moyens (Bilbao) et pour justifier cet engouement plus que suspect ( relax Ritchie, je plaisante !) il suffit de s'enfermer dans "seuls les connaisseurs apprécient" ou bien "c'est comme le jazz" ... coupant dès lors le sifflet au pékin moyen . Me viendrait pas à l'idée de vous dire que le rugby c'est comme la scansion latine : une histoire de dactyles et de spondées . Oui ça marche aussi ! Parce que là encore c'est du rythme . Ou alors que le rugby répond aux mêmes règles que la tragédie classique ; les 3 unités ( temps, lieu, action) y sont en effet respectées à la lettre . Et puis c'est vrai aussi de la haute gastronomie, une question de respect des bons ingrédients, de la proportionnalité ... Ici nous avons disserté longuement et certains souvent avec talent sur l'oenologie appliquée au rugby, sur la tauromachie, sur la chansonnette, sur la mycologie, sur plusieurs sports amis ou concurrents . Le rugby devenait alors "semblable à " ou bien "en opposition totale avec" .
RépondreSupprimerA bien y réfléchir le rugby est aussi une symphonie, ça a également à voir avec la perspective ou l'économie de marché . Bref quel que soit votre domaine d'expertise, vous trouverez des liens parfois un peu saugrenus, mais toujours pertinents avec le rugby . Le rugby est dans tout, à moins que tout ne soit dans le rugby ?
Je me berce de cette idée avec ravissement et tout à coup l'exposant sommairement à quelques collègues de travail, tous protestent en choeur : " mais pas du tout voyons, c'est le foot ce que tu décris ! " Pauvres innocents ! Confondre universalité et popularité !!! S'ils savaient ...mais bon ...."seuls les connaisseurs apprécient " ! Amitiés bien vives .
Hello Sylvie,
Supprimerpour ma part, je ne crois pas que toute analogie soit pertinente avec le rugby. L'ovale n'est pas une clé universelle.
on a déjà parlé de jazz et rugby au moins 3 000 fois lors des saisons passées, j'avais d'ailleurs donné le lien vers une émission de radio ici https://www.francemusique.fr/emissions/open-jazz/jazz-et-rugby-avec-daniel-herrero-emmanuel-bex-andy-emler-et-michel-portal-12289 particulièrement passionnante - Tkt Ritchie, Dany ne parle pas trop ... enfin moins que d'habitude - et sur commefou je me souviens d'échanges avec André sur le jazz ... mais aussi d'un texte de toi sur "smoke on the water" pas vraiment jazz hein ? et Wagner, ça jazze ? bref moi c'est musique(S) sans limites .... mais pas la cornemuse, faut pas pousser quand même !
SupprimerFlouer of Scotland que tu es, Sylvie
SupprimerAh le jazz, j'en parlerais des heures (c'est ça les connaisseurs -j'ai pas dit vieux cons, mais j'y ai fortement pensé !-).
RépondreSupprimer1er ballon à 9 ans, 1er disque à 12 ans (après avoir entendu Oscar Peterson dans un Grand Echiquier, et avoir dit: "C'est ça que je veux").
Pour autant, je ne ressens pas d'analogie. Et pas le besoin d'en faire. Y'en a, c'est sûr, mais comme le dit Gariguette, on peut aussi en faire avec plein d'autres choses.
Autant il peut être intéressant de faire des ponts (comme en jazz...) entre des choses qui peuvent au premier abord paraître différentes ou éloignées, autant je me méfie des mélanges. C'est d'ailleurs un peu ce qui a tué le jazz, ces 30 dernières années, cette idée de "métissage" avec un peu tout et surtout n'importe quoi. On a fini par oublier l'essentiel.
Un peu comme dans le rugby, quoi...
Allez, souhaitons que ces demi-finales swinguent un peu par moments. Comme dit plus haut, le jeu ressemble plus à une rythmique binaire où l'important c'est surtout de taper fort. Un peu comme la "musique" d'ambiance de l'Arena...
Hello Pipiou, que tu ne ressentes pas d'analogie ne veut pas dire pour autant qu'elle n'existe pas ou qu'elle ne peut pas exister.
SupprimerQuant à avoir tué le jazz, le débat existe depuis les années 50 (cf. les chroniques de Boris Vian). Le jazz EST métissage. Sinon on serait resté aux chants de coton.
Du temps de Vian, c'était plutôt la querelle des Anciens et des Modernes; l'opposition poussée au paroxysme entre intellos germanopratins et amateurs "agricoles" type "on devrait jamais quitter Montauban". Après quelques années d'évolution, elle s'est naturellement vidée d'elle-même.
SupprimerPour le reste, je maintiens. Métissage n'est pas mélange, et si à l'origine, le jazz est né de la conjonction entre influences africaines et "cadre" (harmonique, rythmique) européen, le langage ainsi créé n'a ensuite pas autrement évolué qu'en interne, par l'apport de ses génies propres (Armstrong, Bechet, Ellington, Parker, Coltrane).
Musique classique, musiques dites "latines" (Antilles, Cuba, Amérique du sud, Brésil), indienne, tzigane ou autre, elles n'ont pas changé le jazz dans ses fondamentaux, c'est plutôt lui qui les a absorbées et assimilées dans son langage, du Quintette du HCF aux "fugues" du MJQ, de Getz et Joao Gilberto au jazz "modal" de Miles et Coltrane.
Mais dans l'actuelle confusion culturelle (intellectuelle ?), point de salut hors du "métissage" musical. Sauf à être catalogué dans les vieux cons dont je parlais plus haut. Ainsi, pas un festival de jazz tendance aujourd'hui dont la programmation ne semble avoir été faite que sur l'idée: tout ce que tu veux, mais surtout pas du jazz "standard", synonyme de vieillot et chiant. Alors que c'est le contraire.
Pas faux
SupprimerTu es très bon quand tu te lâches un peu Pipiou...
SupprimerMais reste sur l'idée du métissage qui permet le passage du chant de coton au blues puis au New Orléans puis Dixie puis swing puis bop puis cool puis free...
Supprimermon fils est saxophoniste de formation classique (conservatoire), joueur de rugby et il a opté pour apprendre le jazz. son prof ? Jacky BERECOECHEA, basque, joueur de rugby et grand trompettiste, accompagnant Claude BOLLING, Claude LUTER, etc.
RépondreSupprimerle premier enseignement, c'est apprendre le thème, quelques portées, et puis, on arrête de compter les temps, on cache la partition et va-z-y mon garçon, improvise autour du thème.
Je crains que le rugby pro ne soit pas dans cette notion de liberté.
soit les coaches ne sont pas des grands professeurs, soit les joueurs ne possèdent pas les fondamentaux du jeu pour mieux s'en passer et pour mieux s'en servir.
et puis, la musique d'ensemble et encore plus le jazz, c'est de s'écouter pour s'adapter et sortir une performance d'ensemble quelque peu transcendante.
bref, je formule le souhait que les demi-finales soient le reflet du vrai talent des joueurs dans l'esprit du jazz plutôt que de ressembler à une classe de violoncelles de première année du premier cycle du conservatoire : on s'applique mais c'est inaudible.
Excellent
SupprimerJe vois bien que la notion d'improvisation à partir d'un thème ne vous touche pas tous. Le jazz, c'est une façon de jouer, mais surtout de concevoir la musique et de s'approprier un thème.
RépondreSupprimerC'est à partir de ça et de ça uniquement que l'analogie entre jazz et rugby est intéressante à creuser.
Supprimeron a tous connu des joueurs capables de créer, devant comme derrière, des mouvements de classe qui les ont fait passer sur une autre dimension, de force, de puissance mais aussi de coups de folie, de grâce parfois.
Supprimerje suis certain que les joueurs actuels sont capables de telles choses mais s'écarter des consignes est, sans aucun doute, improbable.
et puis faut reconnaître que tous les trompettistes, aussi bons soient-ils, ne sont pas Miles Davis... c'est un peu con ce que j'écris mais c'est une évidence
"Un peu con !".J'aime pas quand tu cause comme ça Fifi, tu te fait du mal 😃
SupprimerSinon ça me fait penser à Iribaren la semaine dernière, tiens.Quelques bons coups à jouer, dans l'avancée mais le verrou des consignes trop solide, dommage, ça aurait p'têt fait la rue Michel !
Allez la Fougère
Rantanplan est un grand jazzman . Rugbyman .... ça reste à voir ...🎺🎷🏈
Supprimermerci jean Lou, pour ta compassion, mais je suis trop douillet pour m'autoflageller
Supprimerentièrement d'accord avec toi sur Iribaren qui a tellement attendu que tous les collègues soient bien en place pour faire la cawendosh, soit péter dans la gueule de l'irish, qu'il a fini par se faire piquer le ballon
le rugby français est-il un extincteur de talent ?
On peut toujours rêver qu’au Groupama, nos solistes, solides des assurances d’une rythmique binaire (je ramasse la balle, je tape dedans) sauront en Monk éclairés par la grâce improvisée, moines chevaliers du beau jeu, sortir du cadre de la dé-construction collective, nous enregistrer une partition raffinée, comme un air de Criss Cross, un morceau en mesure à 3/4. Une Ugly Beauty.
RépondreSupprimerc'est finalement simple le rugby de Caveau : des skills, un ballon et un terrain !
RépondreSupprimerpour en revenir aux demies, sans vouloir plomber l'ambiance, on est saucisson brioché que fine de claire, à Lugdunum....
Si le match du vendredi me tiendra sans peine en haleine devant la TV quoi qu'il s'y passe (ou pas) , parce que rouge, parce que noir, piLOU piLOU, tout ça, ... , je crains vraiment l'indigestion le samedi.
Mais la perspective de croiser des Quinconces compensera
"Le Petit Journal","le New Morning"et surtout pour ma part le "Bilboquet" ,Kenny Clark et la délicieuse Rhoda Scott, ça te cause "Keith" Richie?
RépondreSupprimerAllez la musique!
Et comment donc
SupprimerL'eau de Kholn
L'ode de Cologne
SupprimerRhoda Scott jouait de l'orgue pieds nus, ça m'épatait alors pour rivaliser moi je faisais du vélo sans les mains et je me cassais la g ....
Supprimerje vous lis, j'apprends un peu mais je ne suis pas musicien ni cultivé dans ce domaine. cependant faire rapprochements entre jazz et rugby ça va être difficile. Pour moi ,depuis tout petit, le jazz c'est de la musique BORDELIQUE, alors que le rugby sérieux c'est tout en rigueurs. Quand j'entends un jazzeur se lancer, si j'ai un peu de patience,je me demande vers où il va aller et comment il termine et comment les autres musiciens vont le suivre. Excusez moi de cet apparté...
RépondreSupprimerPas de souci Georges. Mais le jazz n'est pas le bazar c'est même bien structuré. Mais c'est comme les gens qui n'aiment pas le rugby : îls trouvent ça compliqué et incompréhensible
Supprimer.... et je place Otis Reding au dessus de tout et de tous, quelques soient leurs différentes contributions
SupprimerÉcoute Alhabama Shakes, je trouve que les intonnations de la chanteuse rappelle celle en masculin d'Otis ou de Wison Pickett...
SupprimerL’important la dedans ce sont les émotions , le feeling , sentir , lâcher prise dans une forme d’harmonie que l’on ne soit pas obligé ou capable d’expliquer ...
RépondreSupprimerLes petites musiques que l’on entend ça est la dans notre Rugby ne sont pas très mélodieuses , de la mélodie de coulisses où ça grince , en sous sol ou ça bastonne , ou l’on se demande si la notion de partager quelques beaux et bons moments n’a pas complètement disparu ....
Nous n’avons peu ou plus d’improvisateur , de surprise , pour ça il faut regarder au Sud ...
Le jazz je n’y connais rien mais j’ai compris d’ou Il venait et pourquoi en visitant le musée Afro américain
“ making your way out of no way “
Ce musée remarquablement conçu montre la contribution positive des Afro américains dans la culture américaine , le Jazz a deux salles expliquant tout cela , sa naissance , son importance vitale et le succès planétaire d’une expression . Émouvant quand les visiteurs sont à 70% Afro américains avec enfants et petits enfants ... leçon d’histoire , de racines , d’ou on vient et encore aujourd’hui “ making your way out of no way “
Beaucoup d’émotions
Ma contribution à ce débat essentiel, c'est en musique bien sûr ... ici : https://www.youtube.com/watch?v=uLtMBjW7BQs ... j'adore cette version ! alors évidemment j'ai tripatouillé les paroles, pas d'impro, juste suivi la ligne musicale et écrit selon mon inspiration bref, j'ai jazzé !
RépondreSupprimerQuand le jazz est
Quand le jazz est là
Le rugby ça
Le rugby ça va
Il y a de l'orage dans l'air
Mais pas d'eau dans les
Verres avec le jazz, l'rugby est joie
Chaque jour un peu plus y a le jazz qui s'installe
Alors la rage au coeur le rugby s' fait la malle
Ses p'tit's fesses en bataille sous son short fendu
Il rameute ses copains et va jouer dans la rue
Quand le jazz est
Quand le jazz est là
Le rugby ça
Le rugby ça va
Il y a de l'orage dans l'air
Mais pas d'eau dans les
Verres avec le jazz, l'rugby est joie....
Quand j'écoute béat un solo de batterie
V'là l' rugby qui râle au nom de la patrie
Mais quand je crie bravo à l'essai d'un artiste
C'est le jazz qui m'engueule me traitant de gauchiste*
Quand le jazz est
Quand le jazz est là
Le rugby ça
Le rugby ça va
Il y a de l'orage dans l'air
Mais pas d'eau dans les
Verres avec le jazz, l'rugby est joie
Pour moi jazz et rugby c'est du pareil au même
J'me soûle au Stade de France et m'noircis à Harlem
Pour moi jazz et rugby dans le fond c'est tout comme
Quand le jazz dit: Go man , le rugby dit: come on !
Quand le jazz est
Quand le jazz est là
Le rugby ça
Le rugby ça va
Il y a de l'orage dans l'air
Mais pas d'eau dans les
Verres avec le jazz, l'rugby est joie
Jazz et rugby copains ça doit pouvoir se faire
Pour qu'il en soit ainsi, tiens, je partage en frère
Je donne au jazz mes pieds pour marquer son tempo
Je donne au rugby mes mains, pour une passe dans le dos !
* variante : d'anarchiste, à choisir selon votre humeur ....
Merci à M Nougaro, Toulouse, le rugby, le jazz ...
Comme une évidence
SupprimerAllez dans une ferme du Poitou.
Genial Gariguette
SupprimerJe le chante (mal) en m'accompagnant au piano
Y'aura des bandas Biarrotes.... Elles sont libres de contrat pro depuis peu... 😤
RépondreSupprimer17 ans, jazzy dans sa tête jazzy dans son corps, le dimanche avec les copains rugby pour jeter sa jeunesse et sa fougue sur le terrain, jouer ensemble et prolonger la journée, la soirée, la vie ensuite .......
RépondreSupprimerChoc dans le match et le lendemain plus jazzy du tout la vie, l'horreur.
Alors, le rugby, ce sport d'évitement comprenant la lutte pour la conquête du ballon, devient-il petit à petit une arène pour gladiateurs où la mort s'invitera à loisir au gré de déblayages violents qui sont la plaie du rugby moderne, de rucks qui tournent à la foire d'empoigne, de plaquages assassins devenus clés d'étranglements (voire la culture de cette phase de jeu que développe l'Irlande), mais qui s'inquiète, dans les instances -nationales et internationales- vraiment de ce que devient ce sport, qui à ce rythme va bientôt se jouer en armure et casque ?? Qui ne voit pas aujourd'hui que pour créer de l'évitement et des espaces il est vital de modifier les règles, voire envisager un effectif peut-être réduit sur le terrain pour mettre fin au règne de ces défenses hermétiques, travaillées en priorité pour gagner l'affrontement, obligeant alors l'adversaire à pilonner frontalement pendant autant de temps de "non-jeu" qu'il veut ou peut additionner. Pas d'espace dans ces lignes Maginot, pas d'évitement possible, et d'ailleurs l'évitement c'est un gros mot, pas un exercice n'est mis en place pour transpercer et déborder, tout juste sur quelques turn-over parfois un type se lâche sans craindre le soir à la vidéo de se faire enguirlander !!!!
Le pire, les petits clubs copient ce jeu, et inévitablement les joueurs amateurs, pas entrainés et développés physiquement pour être des gladiateurs, "chargent" et les drames qui couvent vont se multiplier.
Petit aparté, pour être au stade et voir de nombreuses rencontres de séries, pas sûr du tout que les
accoudés de la main courant apprécient plus un intervalle pris goulûment et un cad-débor qu'une bonne partie de manivelles entre deux gros tas bien compacts.
Mais 17 ans, merde ...... !!!!!!!!!!!!
Je lisais quelque part qu'il serait impossible au rugby d'avoir une coupe de France (avec des rencontres style foot entre PSG et les Herbiers) tant la différence est importante entre les tonnages du"haut niveau" et les catégories inférieures, ce serait criminel . je lisais ailleurs un très intéressant rapport sur l'organisation de la CDM 2023, il n'est question que d'hospitalités et en filigrane de pognon . La sécurité des joueurs - et notamment celle des jeunes joueurs - ne semble pas au programme ni pour la FFR, ni pour la Ligue . 17 ans ... merde !!!
SupprimerVite, une alternative Rugby éducatif , comme la boxe à su le faire.
SupprimerPour la formation, le plaisir et la sécurité de tous, pour un retour d'attractivité aussi.
Allez, Ben non, ça va pas, on préférerait causer Nougaro jusqu'au bout de la nuit, 17 ans, merde !
Arthur Rimbaud disait "on n'est pas sérieux quand on a 17 ans. Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade". Je me raccrocherais à Schopenhauer disant ceci "tout ce qui est exquis mûrit lentement". 17 ans, merde !
Supprimer17 ans merde ! Pensées pour les Parents , les amis , le club .... terrible ...
SupprimerLe Pr Chazal, référent commotions, blablatte ... Si on s'en tient au déclaratif tout est normal ou presque... Demain j'ai une réunion pour accompagner un club en fédérale à la demande d'un ami. Tant que rien ne sera fait, pas de responsabilité engagée sur du blablattage. Je ne veux pas porter une croix ma vie restante. Beaucoup ont vite fait de taper en touche et de noyer le poisson et se défiler devant les responsabilités. Merci de vos réactions en "Quinconces".
Supprimerhttps://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/puy-de-dome/clermont-ferrand/puy-dome-mort-du-jeune-rugbyman-billom-pose-question-1480983.html
Comme d'autres, je ne suis pas 1 spécialiste du Jazz. Perso, j'ai juste 1 HONDA Jazz ! Maintenant, je peux concevoir le parallèle tél que déclamé dans ton allégro, Ritchie. On a pu le faire antèrieurement avec la musique classique. Si quand le jazz est là le rugby va, ça me va. Après, autant le jazz peut être free que le rugby par les temps qui courent... C'était juste 1 bmol, jazzy bien sûr.
RépondreSupprimerEt Surtout, gardez votre optimisme pour ce week rend. Car entre 2 outsiders qui chercherons à défendre âprement et qui risquent d'avoir peu de solutions pour rebondir, et les 2 favoris, dont Montpellier, qui vont mettre l'accent sur la grosse caisse effectivement, on sera p'tète pas sur du freeride. Par contre, pour les quinconçais aventuriers qui seront présents, il y aura la joie de se retrouver le temps d'1 p'tit W.E. lors de cet événement. Et ça on ne pourra pas vous l'enlever.
C'est aussi ce que tu voulais dire en partie sur la chronique précédente. De plus, Lyon est une belle ville, en espérant pour vous qu'il y ait l'ambiance, qui sera différente de Bilbao.
Mais l'Espagne pousse pas sa corne jusqu'à Lyon...
Ce n'est pas la notion d'improvisation à partir d'un thème qui me touche pas, c'est le manque d'improvisation, je ne suis pas un spécialiste du jazz (je sais, du rugby non plus).
RépondreSupprimerPour autant, en te lisant j'ai immédiatement fredonné "Le Jazz et la Java", et l'idée de faire une chanson m'a titillé. J'ai bien fait de laisser la primeur à Gariguette. Puis naturellement d'autres paroles, plus rugby, me sont parvenues : "C'est peut-être pour ça, malgré ton rouge et noir". Enfin, en lisant TAUTOR, j'ai terminé sur les paroles de Quatre boules de cuir: " Quatre boules de cuir tournent dans la lumière
De ton œil électrique, Boxe, Boxe,". Le cuir, on y revient!
Samedi dernier, La Banda La Clau, autour du Stade, c'était pas mal non plus.
Maintenant si ce week-end nous assistons à un essai d’anthologie,devrons nous parler de fausse note ?
J'ai peur que pour ces 1/2 finales, nous soyons plus proche du boum-boum de la techno que du phrasé endiablé d'un Art Tatum...
RépondreSupprimerRitchie, est-on sûr que Art Tatum n'avait pas plus de 10 doigts?
Quand Grappelli, également pianiste de formation, a entendu Tatum pour la 1ère fois, c'était tellement prodigieux qu'il a cru qu'ils étaient 2: Art et Tatum...
Supprimer(Après tout en 81 ou dans ces eaux-là, j'ai bien acheté une place pour un concert d'"Art et Blakey" avec les Jazz Messengers -avec un p'tit jeune inconnu nommé Wynton Marsalis-)
Vous y croyez au mariage Boudjelal Urios ? Dire qu'il restait au CO ? Ce rugby devient fou sauf pour celui qui encaisse un gros chèque mais quand Noves, Galthié, .... ? Fickou et Maestri eux c'est cash comme au loto
RépondreSupprimerQuand tu te maries avec Boudjedal tu dois surtout bien préparer le divorce ...
RépondreSupprimerIl a été remarquable dans la resureccion du RCT , si il continue comme ça il en sera le fossoyeur ...
Il l'est déja et court à sa propre perte tel Hannibal ... Au lieu de faire de la BD il ferait mieux de relire l'histoire
SupprimerFabien pourrait bien avoir le port moins altier sur les quais varois. Ca jazze pas terrible, java vous dire. Et dire que Mourad avait un des meilleurs coachs dans ses rangs, qu'il n'a pas voulu garder, préférant la valse des entraineuses. Quand Mourad bande, c'est que du ciné.
SupprimerHannibal, Napoléon, Adolf, ... se sont tous gourrés aussi à 1 moment, mais la messe était dite.
Petite info ou est passé Onesta ? La
RépondreSupprimerhttp://m.leparisien.fr/amp/sports/JO/paris-2024/financement-gouvernance-comment-le-sport-francais-va-faire-sa-revolution-23-05-2018-7730556.php?
Réaction aussi tardive que béotienne aux Kommotions de Tautor (façon de parler) : est-on assuré que le problème n'est pas amplifié par les surmédiatisations buzzistiques dont l'époque se gave ? Les 'bras en croix' qui jonchaient jadis tout terrain qui se respecte auraient-ils du faire l'objet d'un protokol au lieu d'un coup d'éponge magique balancé sous les quolibets ? Autrement dit, est-on passé à l'époque du Dr Mias à côté du diagnostic ? Je n'en ai donc aucune idée, même s'il est étonnant que les mandarins d'aujourd'hui minimisent. Pour désengorger les urgences ? ET puis, faut-il vraiment sauver les rugbymen qui n'y connaissent rien en jazz ?
RépondreSupprimerTiens la réponse du Seigneur aux Béotiens !
Supprimerhttps://m.youtube.com/watch?v=A0xIqr5zn1Y
Tellement rugby dédicacé à Mourad 😂
Supprimerhttps://m.youtube.com/watch?v=xvNkKMwXEXs
le XV des curés, c'est excellent Tautor, ça donne la pêche avant d'aller rassembler mon troupeau de brebis égarées ce matin ... et pour une fois qu'on peut jeter un oeil sur la 3e MT !! Allez le LOU !
SupprimerExcellente remarque du non moins exellllent Charly !
RépondreSupprimerDans les milieux bien informés on s' autorise à penser que les "gros"soucis sont en augmentation préoccupante, quand même.
Le bon côté c'est qu'on en à déduit que finalement les pilards,les 2ême lates aussi, avaient un cerveau!
Allez à l'hosto
Allez, direction Lyon en voiture. 4 heures de route. Pour rejoindre les Quinconces constitués autour de Michel. On vous racontera ça lundi. D'ici là je vire en mode IRL.
RépondreSupprimerSinon "Chez Mounier " les gars,place Bellecourt ,tablier de sapeur et cervelle de canut, tenez vous bien, je le saurais !
SupprimerAllez à table...
Bon ben à propos d'abord, le LOUp devra être couillu pour entrer dans la bergerie. N'est ce as Baptiste ? Le berger Altrad veille avec son chien Vern. Mais l'étoile du berger est elle tjrs là pour la route vers le sommet ? Est ce que Cruden sera la clé du match ? Pour 800 000 €, il pourrait échafauder 1 sans faut...
RépondreSupprimerMais je suis pas supporter du MRC. Aller les crocs... pour l'accroc montpelliérain !!
A propos d'abats...
SupprimerBon, y a personne sur la ligne ? De la friture ?
RépondreSupprimerSinon, Froome à fait péter le Giro aujourd'hui et les stats et les écarts (pas vu depuis plus de 50 ans dans cette courses). Yates à 40 mn. Mis 3'20 à Dumoulin, Pinot. Course seule dans le Finestre et pendant 80 km. L'avait jamais fait ça, à priori. Couillu aussi. Quoique les urines... Pas jazz pour les autres ! Pourtant l'a rien d'un loup comme ça... Qu'est ce t'en pense André, toi qui connaît 1 peu la pédale (j'm' comprend, bien sur !).
Sinon, bonnes bulles de jazz, ovales si possible.
Bof,les Sky font absolument ce qu'ils veulent en toute impunité , désolant !
SupprimerAllez Chevreuse
Même si l'affaire n'est pas sûre
SupprimerNe pas s'enfuir, ne pas s'en faire .... coeur de LOU !!!
Les Sky se préparent aux Canaries où règne le Dr Fuentes et sa sœur biologiste ... Les résultats suivent ... Le tour d'Italie est plie ... Reste le tour de France sans suspens
Supprimer"Quinconces original" Match retour...c'est l'info du jour...j'ai drivé Richard en petit comité pour sa chronique de mai 2019...
RépondreSupprimerJe souhaite une chronique exclusivement centrée sur le jeu réaliste de l'ubb de Teague qui après s'être sortie en barrages à Chaban des griffes de Clermont (qui a eu bien du mal à décrocher sa 6eme place) s'est débarrassé non sans mal du Toulon de Collazo.
Bon je fais le malin sur le rêve jamais atteint des bordelais ....ça faisait si longtemps que j'avais pas déliré sur ce blog... Lyon l'a réussi ..bravo à eux...
Souvenez vous quand même de 2015... on y a cru à la demie à domicile :
http://www.quinzemondial.com/top-14/1058145-beauxis-penalite-ratee-toulouse-bordeaux-begles-ubb
Parler de Teague et Collazo au mois de mai c'est croire que le rugby ne suivra pas les traces du foot avec la valse des entraîneurs en cours d'année.
Une chose est sûre et je l'avais annoncé depuis longtemps... S'appuyer sur un généreux mécène c'est la chute assurée quelques années après. Au fait Gariguette Grenoble c'est toujours Cap Gemini dépendant?
Une autre chose par contre semble perdurer et c'est heureux.... Richard nous l'a bien raconté dans sa précédente chronique trop prise en otage à son goût dans des commentaires restreints sur le jeu jugé trop restrictif et décevant . Alors moi qui adore le super 15, je signerai bien pour un 6-3 pour l'ubb en demie dans le stade qu'il a tant de mal à remplir.
Par contre il ne faudra pas compter sur moi pour jouer le régional de l'étape qui s'occupe des "quinconces". Je laisse Bernard L. s'en occuper? 😂
Déjà que le chemin tortueux pour décrocher une place pour le commun des mortels m'ennuie déjà. Bons matchs les quinconces lyonnais! ALLEZ MIGNONI!
Bonsoir Letiophe, à Grenoble le sponsor historique du FCG c'était Sogeti, une filiale de Capgemini, elle plutôt sponsor de feu Biarritz, bon les deux étaient les bébés de Serge Kampf ... dès janvier on a su que Sogeti se désengageait ... et en avril le nouveau sponsor s'est déclaré c'est Work 2000 une société spécialisée dans l'interim .
SupprimerÇa va être compliqué pour le LOU , sont bien réveillés au MHR ....
RépondreSupprimerl'Afrikakorps dans sa splendeur rien de plus pour l'instant
SupprimerOn sent que l’on est dans un stade de football ....
SupprimerRien de jazzy
SupprimerNon ... le Lou doit envoyer si il peut ... efficace de l’autre côté , on fait pas dans l’esthetique
RépondreSupprimerMe demande lequel de Bayle ou Lombard va finir par épouser Pienaar ... threesome maybe ?
RépondreSupprimerLombard très amoureux depuis longtemps !
SupprimerBon un peu ennuyeux hormis la bromance avec Pienaar ...
Comme pour le train, 2e et 1e classe, pas besoin de la photo finish
SupprimerLa cabane est tombé sur le Lou ... la meute est fatiguée
RépondreSupprimerMontpellier à pas de LOU vers la finale ... Pas beaucoup de surprise au final ... Merci Mr Michalak pour l'ensemble de son œuvre
RépondreSupprimerBon, ben le LOU dévoré. Trop de chars d'assaut. Z'était comme ces gamins qui essaient de construire 1 château de sable au bord de la mer, dont les vagues détruisent leurs efforts, au fur et à mesure. Z'ont pris 1 java. Allez l'est mignon quand même Pierre.
RépondreSupprimerOui mais bon, toutes choses égales par ailleurs, au niveau du vécu et sans céder à la lombardisation des esprits, le vieux Piennar ça tiens le millésime, quand-même.
RépondreSupprimerAllez, au suivant.
Et le vieux Michalak, mauvais millésime côté des épaules. Où l'on sent bien ton affection sudafs ! Même si on cherche une identification française difficile à trouver dans ce collectif, celle ci, physiquement, étant trop souvent reléguée à l'arrière banc. Si le R 92 passe, grosse finale étrangère... Mais c'est là dure dure loi de ce monde professionnel d'affairisme qui a dézingué y a longtemps le clocher de l'église qui sonnait les vêpres à 15 h le dimanche.
RépondreSupprimerMais stratégiquement, l'échaffaudage était plutôt bien monté pour regarder la victoire. Partition jazz bien jouée mais pas jazzy, sachant que le LOU avait égaré la sienne. Pour l'éclairage du jeu, on est pas sur le même ampérage... du moins en ce qui me concerne.
Et aujourd'hui, si Castres a les chaînes aux pieds, ça sera rebelote...
Sinon les quinconçais du direct live, tjrs dans votre bulle ?
Bovins, bourrins, tracteurs comme prévu, l'intensité agricole à son meilleur niveau . De belles machines hein, pas vraiment déplaisant pour qui aime les démonstrations de puissance . Ces phases finales qui devraient être l'occasion d'étaler la richesse du rugby français-sic dans toute sa variété, sont - et chaque année davantage - sont donc la preuve par boeuf qu'un seul type de jeu a sa place aujourd'hui en top 14 . Peut-on s'en réjouir ?
RépondreSupprimerEn même temps, je me faisais la réflexion que c'est heureux que les bestiaux fassent plus ou moins le même poids ; imaginons un instant ce que des gazelles pourraient subir au milieu des zébus . A moins que quelques antilopes ... ?!
Gariguette
SupprimerC'est la transhumance un peu partout dans les estives, les bœufs revivent. On sort la viande de l'étable pour lui donner un label (style Cochonou) avec de l'herbe fraîche et saine . Rien ne vaut l'AOC de Barèges et ses moutons ou le porc noir de Bigorre.
Le porc noir de Bigorre ne vient-il pas après celui des ALdudes ?
SupprimerBernard Landais
Celui des Aldudes n'est pas tout noir, seulement tacheté je crois
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerL'humour jazzy de Mourad, belle analyse chez un homme à l'ego surdimensionné. Il pourrait prendre Lartot ou Bonnot ...laporte est ouverte et le safari ne fait que commencer. Là où il est lucide c'est sur Mignoni, un aveu de ne pas être un enfant de l'ovale. Néanmoins, il reste un peintre amateur devant les huiles que sont Mohed, Jacky et Hans Peter qui sont de vrais modernistes et non des impressionnistes. Pour conclure je vois bien Mourad Mola 😂👍
RépondreSupprimerhttp://www.lerugbynistere.fr/news/dans-la-tete-de-boudjellal-qui-pour-remplacer-fabien-galthie-2505181619.php
Très drole l’artcle « dans la tête de Mourad « bien imaginé par le journaliste un poil trop polisse en comparaison avec le vrai Mourad qui est limite vulgaire quelque fois
Supprimerje n'y resiste pas, EMOTIONS à partager. Hier apm, j'ai revu une Dame de 92 ans à Montauban, on a parlé de choses et d'autres, et je lui pose une question( vous comprendrez plus loin), avez vous cotoyé Emyl Zatopek? oui qu'elle me répond, "quand je m'entrainais au tir à l'arc dans le stade, lui faisait des tours de piste, et je ne comptais pas ses tours, je regardais l'auréole de sueur s'agrandissant sur son maillot... c'était un homme merveilleux". Cette Dame est championne olympique de tir à l'arc en 1948 à Londres
RépondreSupprimerDans le Mille Georges 👍👍👍
SupprimerSi un des "chanceux" des Quinconces qui est au stade U truc à Lyon ,pouvait illuminer notre après midi ,devant la tristesse de ce que l'on voit de plus en plus ,un Stricker ,un qu'on connaitrai ,avec sur le torse un "coucou les Quinconces",çà aurait de la gueule non?... Sans compter l'ovation le quart d'heure de gloire ,je dis un mais pourquoi pas plusieurs ,pour semer les stadiers .Bon je vais regarder quand même on sait jamais .
RépondreSupprimerTiens Michel
SupprimerÀ défaut de stricker des Quinconces, ceci
https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=638176856532063&id=100010192623116
sinon en attendant il y a le Final Four de handball à Cologne avec 3 clubs français !!! et je vous signale un article passionnant d'une dame sur l'Equipe d'hier où elle comparait rugby et hand, sur la passe après contact avec Nakarawa et Karabatic et un avis autorisé de Fabregas, qui a joué aux deux ... bel angle de tir Mme Leostic !
RépondreSupprimerA forcé de de tirer sur le Leostic 😂
SupprimerAllez Chevreuse
Non va déconnez pas ,je me suis emballé ,je sais pas ce qui m'a pris ,il ne manquerai plus que vous réussissiez des godilles à travers les stadiers ,que la faéna soit reussie ,et qu'on accorde sous la pression du public,les deux oreilles et la queue.... Bon je vais continuer de planter les tomates ,mais peut être mettre un chapeau....
RépondreSupprimerQue ce soit avec Clermont , l’Ecosse et maintenant avec le MHR , Vern Cotter sait parfaitement adapté le style jeu en fonction des joueurs qui sont à sa disposition , clairement pas eu le temps de vraiment posé sa patte sur le recrutement au MHR mais a su proposer la formule gagnante , plus de vitesse que l’on croit mais pas vraiment d’evitement hormis l’arriere Et Cruden !
RépondreSupprimerAllez Vern ! Jusqu’au bout !
Le collectif pour le CO, les individualités pour le R92
RépondreSupprimerfont pas de pause fraîcheur ? 34° au sol quand même et vu qu'ils y passent beaucoup de temps ...
SupprimerCe sont des pros pas des danseuses
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerQue de fautes au sol, de mauvais gestes et un Ovni Imhoff ...bien trop peu néanmoins pour une 1/2 ...allez une piecette pour mes amis du CO
RépondreSupprimerSur ll 2e essai, il y a en avant au niveau de la passe sautée à l 'ailier. Le R92 à son image, mais ç'est stratégique...
RépondreSupprimerPiecette sur le CO aussi, pour le fun
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLa modestie de Pierre Yves Revol tranche nettement avec beaucoup de Présidents, lui le fils spirituel de Pierre Fabre
RépondreSupprimerQuand on joue à 15 contre 14, on joue extérieur, on joue pas 3 points pfff
RépondreSupprimerPas de water break. On considère qu'à 30° les joueurs sont tjrs en position chapeau !
RépondreSupprimerChameau... pas chapeau
Supprimer9 points de perdus ca va compter en fin de match ... Nyanga ferait mieux de jouer que de parler à l'arbitre
RépondreSupprimerVois pas pourquoi Urios change ses 2 piliers avant mélée sur pénalité dans ses 10 m. Résultat, ils se mettent en difficulté
RépondreSupprimerPour gagner
SupprimerBasta les Lolo's boys direct en NZ bien payés pour nous nous avoir donné un rugby de merde aujourd'hui ..ravi pour le CO et tous les gens que je côtoie depuis 15 ans dans ce club à l'âme encore familiale
RépondreSupprimerRacing plus consistant en fin de match mais sans ambition de jeu vers l'extèrieur pour finir et Castres avec 1 plus gros COeur.
RépondreSupprimerPiting ces Castrais ! Urios sacré mec ! c’est énorme ce qu’ils ont fait ... énorme ! Profitez du moment !
RépondreSupprimeren jazz ça s'appelle taper le boeuf 😎😉 ...
RépondreSupprimerLa collerette du maillot du R92 style MOF usurpée et mal venue
RépondreSupprimerHommage à Michoulak. S'il a pu être parfois controversé, il reste pour les jeunes une des rares stars du rugby français actuel dont il se souviendront. C'est dire notre pauvreté en la matière !
RépondreSupprimeron l'appelle MichaLOUk à présent ...
SupprimerC'était pas style MOF, c'était BOF !
RépondreSupprimerQue voulez-vous braves gens, c'est le jeu qui gagne en France, c'est respectable et si ça suffit!
A l'export c'est un peu court mais pas le sujet du jour.
Le vieux renard de Vern va s' en contenter pour ramener sans trop de soucis le bout de bois, peut il hausser le curseur l'an prochain?
Allez,il en à les moyens ....
Vu le match en replay ,et j'imagine que si Kokoct avait joué dans les années 70 (au hasard contre nous à Lavelanet et d'autres équipes avec elles aussi des anesthésistes du dimanche) il aurait eu des protocoles commotions ,et plusieurs dans le match certainement ,je trouve les arbitres un peu trop laxistes .Bien sur on va voir dans les commentaires ,c'est un battant ,un guerrier ,tout ce que vous voudrez ,mais il empoisonne ,pour ne pas dire plus ,çà n'empeche que c'est un drôle de joueur bien sûr .Content pour Castres et Urios un type simple qui ne se la pète pas .
RépondreSupprimerEt aussi à 1 dont on ne parle pas assez : Capo ortega. Un peu l'homme de l'ombre, et depuis longtemps dans le club, sur lequel Urios et d'autres entraîneurs ont pu s'appuyer. Un peu son double, qui se la pète pas non plus.
SupprimerDevrait pas tarder àrrêter...
Article dithyrambique d'Olivier Magne sur Kockott dans l'Equipe parce que , dit-il, "il mêle le vice à la maîtrise émotionnelle" ailleurs " il a fait disjoncter ses adversaires un à un ... il les a même rendus mauvais ..." bref "c'est le numéro 9 casse-couilles par excellence " ! Il est d'ailleurs beaucoup question de couilles à Castres ( voir les déclas d'Urios)... sans doute inspiré par le nom de la ville dont il défend les couleurs ?
SupprimerHé, Barto, un dénommé Lannes comme chef de service d'anesthésie, si mes souvenirs sont bons?
SupprimerOn constate que les deux charnières finalistes ont fière allure, et en creux ce que le Racing à perdu avec ses blessés.
J'ai le plus grand respect pour Tales et le petit Teddy, bons exécutants, mais qui n'ont jamais pesé sur les matchs au moment où il fallait sortir du schéma .
Allez les Ariegeois, coeurs fidèles!
Les Quinconces
SupprimerSoyez "Beaucaire"😭😭😭
on l'est, Tautor, on l'est 💔
Supprimer👍👍👍👍
SupprimerSalut à tous,
RépondreSupprimerjuste un petit commentaire après avoir regardé RCF / CO, ayant lu dans Midol en avril un papier "Toto et Lolo sont dans un bateau", ou Lolo disait : "le beau jeu, il y en a qu'un : celui qui gagne !... je confirme à mon ami Lolo : passer le dernier quart d'heure à 5m de la ligne de but à rentrer dans le mur, incapable d'avancer d'1 m, ....non seulement ce n'est pas beau, mais c'est surtout manquer d'intelligence tactique et de précision technique, ce qui fait "le beau jeu" et qui est la marque des grandes équipes ! .... bon, y'a encore du boulot !!!
Ben oui, d'accord avec Lolo, complètement.
SupprimerMais comme le Rugby est bien fait,c'est souvent le beau jeu qui gagne, sauf dans le top 14,zut !
Allez Chevreuse
Lolo que j'ai côtoyé depuis 3005 USM, 2 titres de champion de France, beaucoup et peu, quand on sait l'Armada de joueurs et de gladiateurs qu'il a eu sous sa coupe "jeu d'avant, jeu néant". Depuis 2013, maigre palmarès, il serait au RCT, limogé illico presto. Comme disait Thomas "on se nourrit des défaites" jamais entendu un AB parlé comme cela.... en plus dans les 5 m à 15 contre 14 ce qui est le comble du beau jeu!
SupprimerExact Lannes a fait une belle carriere il a terminé chef de clinique,mais il avait des assistants de qualité Vedel, Dispagne et Taffine les deux derniers aussi réputés pour leur humour ,Taffine par exemple avait dit à un pilier de Valence ou de Bourg en Bresse qu'il faisait monter depuis qqs mélées "Heuresement qu'il ne neige pas ,sinon tu aurais eu le cul tout blanc" et à un arbitre qui lui mettait une penalité injuste à son avis "fous en deux (conno)" ,je ne suis pas sur du mot entre parenthèse. On s'ennuyait rarement ,le public y avait droit aussi .
RépondreSupprimerHello du blog
RépondreSupprimerde retour de Lyon
Et déjà à imaginer la prochaine chronique.
Le Racing manque de mémoire, qui oublie déjà sa finale contre le Leinster où il s'agissait avant tout de ne pas faire de faute en donnant à l'adversaire l'occasion de scorer; hier le dernier quart d'heure était pour eux et ils s'obstinent à vouloir marquer un essai.
RépondreSupprimerOn peut saluer le travail d'Urios qui réussit à faire déjouer successivement Toulouse et le Racing, sans pour autant rester dans un rugby limité et minimaliste.
Et pis mine de rien ça fait plaisir de voir que le rugby de sous-préfecture peut encore tenir la dragée haute aux grands clubs et à leur course à l'armement.
Dans le bistrot où je regardais le match avec les copains du rugby, on diffusait aussi la finale du championnat anglais qui avait commencé avant: quand même autre chose que les phases finales du Top 14...
Pas jazzy les demis, enfin vu d'ici les rencontres n'ont pas soulevé les foules, mais peut-être que dans l'ambiance du stade le spectacle fut plus enlevé et coloré. Bon, le LOU n'avait pas les crocs et le monstre MHR trop fort trop compact trop gros trop tout, quoi. Le Racing, eux z'avaient tout pour gagner, les joueurs n'ont pas su faire autre chose que ce qu'ils avaient répété à satiété tout au long de la saison, les entraineurs rivés rivetés corsetés dans les mêmes certitudes n'ont pas non plus compris que le salut résidait dans le JEU, le bête et si simple JEU de rugby, un ballon des mains et des pieds, et avoir l'intelligence d'observer l'adversaire (en l'occurrence un CO au même niveau d'imagination) pour lui poser des problèmes et créer de l'incertitude dans la profondeurs, l'extérieur, le pied par dessus lobant ou rasant, bref se servir de sa tête !!!!!!!
RépondreSupprimerLe jazzy, n'y crois pas non plus vraiment pour la finale qui s'annonce, Vern Cotter a fabriqué une machine de guerre impressionnante -sans doute en enfouissant au fin fond des vestiaires ses convictions et envies sur le jeu comme il nous avait montré et à l'ASM et avec l'Ecosse, mais bon la fun justifie les moyens- et au CO Urios propose avec son équipe un schéma réducteur, dans lequel on parle de résistance, de défi du petit au grand, de la fierté et des couilles en passant, mais on ne cause pas beaucoup de jeu.
Pour le rugby de Sous-Préfecture, vous repasserez, pas de petits ou de grands dans notre FLOP.14, peu importe la taille de la ville ou de l'agglomération, ce qui compte c'est la hauteur de tes capacités financières et le matelas de partenaires qui t'accompagne, faire passer celui-ci ou celui-là pour un tendre poulet dans un enclos de fauves, c'est jazzy mais ça tient pas la route.
Egalement les entraineurs d'ici ou de là, si l'on regarde bien, interchangeables, pas d'équipe qui porte vraiment la marque et la patte d'un coach, même moule pour tous. D'ailleurs quand je vois le coach du CO "si j'ai pas mon jouet comme je veux, je m'en vais", j'aimerais bien qu'en face on lui dise "et bien salut", franchement on lit le rugby comme le foot et le show-biz maintenant, ça ne vous met pas -parfois- un chouïa en pétard ????
Allez, une pensée pour les amoureux du rugby qui ont perdu la vie au retour dans l'accident de leur car.