samedi 20 juin 2020

Le test des forts

En cette période déséquilibrée où tombent les statues, déboulonnées, de leur piédestal à mesure que l'histoire, celle du grand H comme des poteaux de rugby, est revisitée au tamis d'un passé qu'on voudrait vertueux comme s'il était possible de gommer derrière nous les erreurs, il est des socles qui ne flanchent pas, des histoires qui se racontent comme on enveloppe délicatement des pierres précieuses dans une étole de velours.
Le calendrier unifié tel qu'imaginé et voulu par la grande maison du rugby mondial devrait et devait réunir ce qui est épars, alors qu'au fil des annonces la discorde s'amplifie tant les intérêts particuliers, y compris financiers, principalement financiers, continuent de l'emporter sur l'ensemble, les clubs français comprenant bien qu'une refonte des rythmes biologiques - ce grand remplacement des saisons - serait fatale au Top 14 sous sa forme actuelle.
Les deux nations les plus riches, Angleterre et France dans cet ordre décroissant, existent d'abord à travers la structure professionnelle de leurs clubs quand toutes les autres équipes sont conçues par un principe de ruissellement qui descend de l'équipe nationale jusqu'à la base. Et comme le Sud, hier nourrit par les dollars de Rupert Murdoch, crie désormais famine, le Nord est sommé de tendre la main afin que l'équilibre des hémisphères ne soit pas rompu.
On imaginait, en pleine crise coronavirale, un monde d'après réenchanté mais surtout repensé, imaginé avec de nouveaux outils ; de quoi changer de paradigme. Alors oui, si le monde déconfiné a changé, il a surtout changé de repères et ses perspectives semblent dans notre dos. La seule question de savoir s'il faut, ou pas, chanter désormais Swing Low Sweet Chariot nous en dit long sur la dérive des incontinents qui irriguent de leur préceptes le flux inversé des rectitudes sociétales.
Dans ce chaos intellectuel émergent quelques îlots de bonheur préservé, quelques pépites radieuses dont la lecture confine au plaisir profond, petite vibration toute personnelle que l'on préserve en soi. Telle est l'interview que Christian Califano a donné vendredi à mon confrère de Midi-Olympique, Arnaud Beurdeley : un joyau d'universalité rugbystique ciselé avec humour et amour par le meilleur pilier français, droite et gauche, de tous les temps (il aime bien quand on écrit ça).
Tout y est savoureux, principalement de petits pics sensibles délivrés à demi-mots ou bien à grandes giclées généreuses. Pour connaître Cali de l'intérieur depuis ses tatouages maoris jusque dans nos Mardi Rugby Club sur L'Equipe 21 des temps héroïques où il était possible de "chambrer" n'importe quel entraîneur ou dirigeant en direct sans risquer la comparution immédiate, l'épisode qu'il livre sur son expérience de Super 12 version 2002 en Nouvelle-Zélande nous en dit plus long et mieux qu'une thèse sur l'essence de ce jeu dès lors qu'il est question d'esprit.
Qu'est-ce qui fait gagner une équipe ? Quel est le secret de l'amalgame qui relie quinze joueurs ? Comment s'articule un groupe ? Autant de questions auxquelles Christian Califano a répondu par une anecdote. La voici. Après avoir évolué dans le championnat national des clubs avec la province d'Auckland, mais n'ayant pas pu parvenir à réussir les minima physiques demandés pour intégrer l'effectif susceptible de disputer le Super 12 - un ton au-dessus - avec la franchise des Blues, Christian Califano fut convoqué avec quelques autres "gras du bide" à sept heures un matin pour effectuer ces fameux tests d'aptitude athlétique.
On imagine Auckland en hiver, le jour qui tarde à poindre, l'humidité qui enveloppe les silhouettes, l'inconfort de la situation par ailleurs humiliante et l'angoisse de ne pas parvenir, une fois de plus, à atteindre l'objectif assigné, le petit groupe de blafards mal réveillés devant l'entrée anonyme du terrain d'entraînement et son cadre sans relief au sud de la ville. Et puis soudain une voiture, puis deux, d'autres encore qui se garent sur le parking. En descendent tes partenaires, et le mot prend tout son sens. Ils te rejoignent, à sept heures du matin dans le froid, pour non seulement t'encourager et te soutenir mais effectuer avec toi et tes compagnons de peine les tests exigés.
Bien sûr, ainsi porté, soulevé même par tant de solidarité et de générosité, Christian Califano parvint à passer le cut, intégra le squad et vécu éveillé son rêve : le Super 12 avec les Blues ! Je ne sais pas si le rugby est le plus riche des sports collectifs par la variété des profils qu'il accepte, par la diversité de ses mouvements sur le terrain, lignes tour à tour ondulantes et brisées, ou par la complexité de ses règles qui rendent inopérant tout souci exagéré de raison.
En revanche, je sais d'expérience qu'une équipe - comme toute association constituée - portée par un même objectif, mieux un idéal commun, est forte de la somme des qualités que chacun délivre sans rien attendre en retour. C'est de cette façon, et uniquement ainsi, que cette addition souvent désintéressée se trouve bonifiée sur la durée. Avec des mots qui transpirent l'émotion, Cali nous a révélé l'alchimie du rugby. A l'heure où, comme dans la scène d'ouverture de La Horde Sauvage réalisée par Sam Peckinpah, s'époumonent les ligues pour la vertu, son propos méritait d'être repris.

119 commentaires:

  1. J'ai eu le bonheur et la chance de croiser à plusieurs reprises Cali et, au détour d'une de nos conversations il m'avait raconté, le regard chargé d'émotion, cette anecdote, ce rendez-vous des "gras du bide", au petit matin, dans le froid d'Auckland. J'entends encore le son de sa voix, baissant d'une octave, me narrer la venue de ceux qui avait réussi le test et qui n'avait pas besoin d'être là. Mais ils étaient là. Parce qu'ils étaient frères d'armes… Tout est dit.

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    1. Oui. Tout est dit. Bien dit. Et il y a sans aucun doute dans cette anecdote plus que tout...

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  2. Le passé fait partie de notre présent comme je l'ai déjà dit. Cali et le Rouge, pas sur le terrain pour câliner et pourtant, il câline l'histoire ovale aujourd'hui, la rendant plus belle et humaine. Son anecdote est une dot pour les jeunes aujourd'hui. J'ose même pas imaginer la même situation chez les footeux d'aujourd'hui, style PSG et Neymar sortant de boîte qui viendrait se joindre à quelques comparses d'infortune devant confirmer à l'entraînement du p'tit matin décisif pour intégrer le groupe... La horde sauvage, film culte sur la violence, de Pekimpah, que j'aimais bien. Quant à celle à Fouroux tjrs pas déboulonnée comme référence par l'english interloqué. L'ovale ou l'halali chimie...

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  3. Bel examen de conscience qui se résume à "j'étais jeune, j'étais con ", le Cali à confesse ça fait plus rire que pleurer - surtout que l'abbé Beurdeley est pas vraiment méchant - même l'épisode émouvant des tests des "gras du bide" m'a fait rigoler . Avec ça un talent certain pour trousser une belle histoire sur le comptoir, t'en veux encore ? J'ai ! En creux, les portraits d'entraîneurs prestigieux qui ont su tirer la quintessence de cette tête brûlée - mais pas trop - Novès en gourou manipulateur c'est intéressant ...
    Pour moi Cali c'est les Tontons Flankers à présent et dans cet entretien on retrouve tout ce qui en fait le charme : la verve, avec parfois une larme au bord des lèvres ... oh pas longtemps hein ! S'agirait pas de devenir sentimental ! ... Quoique ...

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    1. La gouaille,les talents de conteur c'est juste le paquet cadeau, et parfois ça n'enveloppe que du vent.
      Mais pas la, miss!
      On est juste dans l'essentiel de ce sport, ce qu'on y allait chercher et ce dont on se souvient toute notre vie, du remplaçant au Rugby Club de Virazeil jusqu'au plus illustre des pillards.
      Allez, on a tous en nous quelque chose de Cali, ou d' Alfred Georges, d'Armand, de Nicolas, question de souvenirs.

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    2. Bien d'accord mais si je ne sous estime pas du tout ses talents de joueur, je trouve que sa reconversion à la télé est une vraie réussite et là aussi il joue en équipe !

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  4. Bonjour, bon 2 remarques personnelles et peut être suivies par d'autres personnes.
    Le ruissellement, il va de bas en haut des "petits"clubs vers les grands et donc l'équipe nationale, ici comme ailleurs dans le Monde.
    Quant à mettre Cali devant Alfred ça passe mal!

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    1. Georges, deux remarques.
      Le ruissellement ne va jamais d'en bas vers le haut. Ce dont tu parles, c'est la montée des eaux... ;-)
      Et désolé mais Roques va derrière Califano, international des deux côtés de la mêlée, excellent manieur de ballon, rapide, capable d'être à l'intérieur des centres comme un troisième-ligne aile. Victorieux des All Blacks en série de tests en 1994 chez eux...

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    2. Elu "pilier du siècle" (le XXe) par tous les jurys de spécialistes.

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  5. Purée, iri..pas..Roques....🤔🤣🤣
    Sinon, Georges t'as pas répondu à ma question sur la cave BBR à Montauban à la fin du post précédent sur Blanco...

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    1. et non, je ne connais pas...vais plutot chez les vignerons...

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  6. Humidité, Humilité

    Celle du petit matin ou le réveil sonne l'appel de la gloire ou celle de l'abysse. Rien de tel qu'un escadron léger et fraternel pour franchir l'obstacle du destin. Oui Cali est l'un des rares français à s'être imposé sur les sacro-saintes terres du long nuage blanc. En 1995, je le croise au Creps de Toulouse pour des tests avant le départ pour l'Afrique du Sud. Mis à part les altères avec Marco ou ils excellaient, pour les autres, Pierre Berbizier restait dubitatif voir impassible devant les performances! Bref, un clin d'oeil pour dire que seule celle du jour J compte, le reste est littérature. Pour Marco, l'autre le flibustier des Iles, Cali a joué à Bastia XV me semble t-il, pourquoi ? Motard émérite sur le Dakar, il ne fut jamais dans le top 10 plutôt lanterne rouge ou presque. Qu'importe, concurrent très apprécié par sa gentillesse et sa gouaille selon mes sources. Comme quoi à force d'humidité et avec beaucoup d'humilité, le temps vous façonne en légende. La même que celle que j'ai croisée hier pour mon plus grand bonheur Guy Novès. Nous avons parlé bien sûr rugby alors que le lieu ne s'y prêtait pas comme quoi! Le rugby champêtre va disparaître laissant la place à World Fruit Juice et aux fédérations qui seront omnipotents. La misère de nos championnats va se profiler avec la formation de gladiateurs comme au foot américain. Les traditions vont peu à peu s'effacer et agoniser pour n'être que des souvenirs tel le tango argentin né d'un toulousain. Reste qu'en toute humilité, nous aurons le plaisir humide de partager des souvenirs que beaucoup nous envieront faute de mieux.
    Je conclus non pas avec Victor Hugo mais par Nelson Mandela (1995 oblige) "L’honnêteté, la sincérité, la simplicité, l’humilité, la générosité, l’absence de vanité, la capacité à servir les autres, qualités à la portée de toutes les âmes, sont les véritables fondations de notre vie spirituelle".

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    1. Joli commentaire en forme de chronique bis, Tautor...

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    2. Si je me souviens bien de ce que Corto Maltese - Marco m'a raconté Cali ne jouait pas à Bastia XV, il était entraîneur mais faut demander au flibustier les détails ...

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    3. je l'ai côtoyé plusieurs fois a Bastia , très sympa ,il voulait acheter une maison dans mon village ; s'il était en Corse c'est juste parce que sa femme de l'époque était corse,il n'a jamais joué mais a donné des coups de mains aux entraineurs de Lucciana XV si ma mémoire et bonne il a ensuite quitté la corse suite a divorce ..mais comme cela m'intéresse peu je n'en sais pas plus l'image que je garde de nos rencontres est un garçon absolument charmant , comme Landreau ( le gardien de l'équipe de F ) qui vit a Bastia et que je vois de temps a autres ..ces grands sportifs n'ont pas le melon c'est pour cela qu'ils furent grands ..
      bonne nuit

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  7. Réflexion effacée...J'ai appuyé sur "Aperçu" par mégarde...En guise d'aperçu, j'ai eu droit à "effacement"...Je vais retenter...Si énergie suffisante...

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  8. Vu aussi in the Midol, Justine Heymans journaliste sportif, belle enfant et fille du plaqueur à l'ëpaule... 👍

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  9. Notre Cali ne s'est pas vraiment imposé sous le long nuage, déjà sur le retour, une cape je crois.
    Qu'importe, il faisait la maille et dix ans plus tôt il aurait tordu du Kiwi , sur !
    Mais quel est ce Rugby champêtre que tu regrettes Tautor ?
    S'il s'agit des modestes talenquéres de notre enfance, et si on parle du terrain rassure toi, ami, rien n'y à tellement changé, on y joue même plutôt mieux, moins violent, plus vite.
    Mon dernier match en métropole, Orsay /Villefranche en 1/8 de Fed 2 à un an, putain de virus, mais j'en garde un bon souvenir.
    Ce qui a changé c'est notre société, et elle impacte durement nos clubs, leur attractivité, ils vont en crever et notre fédé ne lève pas le petit doigt.
    On gère toujours l'affaire avec des bouts de ficelle à l' époque du numérique, Marcoussis n'a , ou ne veut pas avoir la moindre idée des besoins du Rugby Club Treignacois, ne calcule pas pourquoi le R C Billere Asptt Lescar peine à prospérer.
    Et nos prétendues élites , justes avides de spectacle ont en effet accouché de monstres stéroïdés.
    Spectacle certes contaminé mais au moins de qualité pour certains, après tout si c'est ce que veut le cochon de payant ....
    Pour nous ce fut la double peine, le meilleur championnat du monde des lourdauds, même si ça va un peu mieux.

    Allez,deux mondes quoi, celui des pratiquants, celui des regardants.

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  10. Tout-à-fait. C'est une partie de ce que je voulais dire avant que le virus informatique ne me coupe l'herbe sous le pied.

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  11. L'une des dix plus grandes figures du sport français

    Alfred Roques, dans un sondage effectué il y a quelques années auprès du public, a été l'un des sportifs les plus plébiscités : il apparaît dans les dix premiers toutes disciplines confondues, sur cent sportifs cités. C'était une star, un pilier incontournable du rugby international. Il a signé son exploit le plus retentissant en 1958, sur le gazon de l'Ellis Park de Johannesburg, en Afrique du Sud, lors d'une rencontre historique.

    Il fut tout simplement héroïque dans ce match face au springboks battus pour la première fois par les tricolores. Denis Lalanne s'est penché avec une certaine attention sur cette rencontre pas comme les autres dans son livre intitulé «La grand combat du quinze de France».

    Bernard Moméjat, l'ami de toujours , était également aux côtés d'André Roques dans cette équipe de France des grands jours.

    C'est cette tournée exceptionnelle en Afrique du Sud qui a amorcé les premières heures de gloire du rugby français. Alfred Roques y a largement contribué. Ses exploits internationaux n'allaient pas s'arrêter en si bon chemin. Le «Pépé du Quercy» affiche à son compteur international 30 sélections en équipe de France et 20 matchs disputés dans le cadre du tournoi des cinq nations.

    Une sacrée carte de visite !
    De plus nous de Montauban, il y avait un très grand pilier Louis Blanc,(capitaine des champions de 1967), j'attends d'ailleurs une narration de cette finale de 1967 à Bordeaux contre Bègles) , juste plus jeune et 18 fois remplaçants de Roques. Prieur l'a bien connu

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    1. Parmi les grands piliers, la moisson est belle : Jean-Pierre Garuet, Pascal Ondarts, Louis Armary, Amédée Domenech, Armand Vaquerin, Christian Califano, Pierre Dospital, Sylvain Marconnet, Nicolas Mas, Gérard Cholley, Robert Paparemborde...
      S'il faut établir une hiérarchie, Christian Califano coche toutes les cases : solidité en mêlée, joue des deux côtés, rapide comme un flanker, adroit balle en mains, marqueur d'essais, disponible dans le jeu, vainqueur de grandes nations et aussi médiatique (si ça compte pour quelque chose, ce qui n'est pas certain).

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    2. Sans oublier Alfred Roques, bien entendu.

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    3. En matière de pilier, je mets Amédée Domenech en 2...

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    4. Amedee était un coquin qui savait jouer avec les médias. Cest pas mon 2. Cest Patou.

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  12. Garuet (comme Nicolas Mas ou Roques) a été le meilleur pilier de mêlée de son époque.
    Pour autant, Garuet comme le Bus ou Alfredou ne seraient pas titulaires aujourd'hui dans une équipe du Top14, ou alors remplaçants pour jouer le dernier quart d'heure. Pousser en mêlée n'est plus le premier critère actuel d'un grand pilier.

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    1. Objection votre Honneur!
      Si un pilier de haute volée ne peut se contenter de ses seules tâches traditionnelles, elles restent primordiales.
      Je ne vois pas une équipe ambitieuse partir au combat avec une mêlée en carton, il suffit pour s' en convaincre de revoir la prestations des quatre intéressés de la dernière finale au Japon, d'abord des solides, non ?
      Les Blacks un peu déstabilisés aux débuts du Super Rugby ont vite rectifié le tir, et les tristes résultats de nos chers Bleus ces dernières années pourraient bien illustrer un peu le propos, entre autres insuffisances.
      Allez Chevreuse

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  13. Sans discuter des n°1 potentiels, je m'étonne de ne pas voir le nom d’Aldo Gruarin qui m'avait beaucoup impressionné en son temps. D'ailleurs, Califano a suivi un peu le même chemin à trente ans d'intervalle. Si ma mémoire est bonne,ils se sont révélés, l'un et l'autre lors d'une tournée des All-Blacks pour Gruarin et de je ne sais plus qui pour Califano. Deux beaux et grands Toulonnais.

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    1. Effectivement, comme Paparemborde aussi. D'ailleurs il (Aldo) n'est même pas dans le top 100 des internationaux de l'Equipe où Cali sort 12e et Roques 64e... Amédée Domenech est bien avant Roques. Mais tout ça reste bien subjectif... 🤔

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  14. Ah chic ! Des classements comme pour Miss France ! Alors c'est qui la Miss France des pilars ? 👯👯👯

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    1. Dans l'ordre d'apparition des 100 meilleurs internationaux (1er Blanco...), pour les pilars, Cali puis Paparemborde, Garuet, Domenech, Mas, et enfin... Roques... Mais est ce la rëférence ??

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    2. Enfin, vaut mieux classer pilier droit et pilier gauche, car la plupart sont spécialistes à l'un ou l'autre poste. Cali pouvait effectivement jouer sur les 2...

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  15. Je ne peux absolument pas classer qui que ce soit dans les piliers ; mais il est des noms qui restent ! Pourquoi ? des souvenirs , des exploits une autre vie ..
    Alfred Roques et Amédée Domenech restent pour tous ceux de notre génération comme des légendes ; il y en a d'autres qui ont marqué leur passage Cholley et Paparemborde , peut être pas les meilleurs mais qui ont permis à cette mêlée fabuleuse de 77 d'être invincible , et surtout je n'oublie pas Azarète et Irraçabal encadrant Bénésis ...comment ne pas rêver devant cette équipe de 73 qui a battu les Blacks ..Cester Estève ..Saisset Walter Biemouret ..Barrau Romeu ..Bertranne Dourthe Lux Campaes Cantoni...
    Oui ça fait rêver ...

    Petite anecdote "Paris Match", je passe quelques jours à Condom et l'épouse de Biémouret se présente a la Mairie , elle est Mme la députée de la circonscription ..s j'osais j'irai la voir lui demander des nouvelles de son époux , ce fabuleux 3ème ligne...il faut toujours a ses idoles qu'on les a aimé...
    Bonne journée

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    1. Osez, osez Joséphine ! 😉😉😂

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    2. Roques et Domenech c'est trop loin pour moi - mais je connais la légende - d'accord sur Cholley Paparemborde je les mets en 1e et 2e dauphines, et Miss France c'est Cali 😂

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  16. L'importance de la différence : Robert Paparemborde était médiocre à gauche et excellent à droite. Richard Astre lui fit changer de côté (la légende dit que c'est une idée de Michel Celaya). Et il devint la référence au poste dans ses années 76-83.

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    1. Ce qui donne encore plus de poids au fait que Christian Califano a été le meilleur à droite comme à gauche entre 1994 et 2007. Enorme.

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    2. Bon d'accord, peut-être pas 2007 mais au moins jusqu'en 2003. Sans parler du Super 12 et du championnat d'Angleterre. Un monstre. Cherchez bien, il n'y a pas d'équivalent en France sur l'intensité et sur la durée à un poste (double) aussi exigeant.

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    3. Sans oublier les titres avec le Stade Toulousain.

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    4. En échangeant avec Richard Astre par sms (on échange bcp par SMS entre Richard), voilà son commentaire sur Christian Califano : "meilleur pilier du siècle". L'avis du demi de mêlée de l'ASB grande époque vaut sans doute quelque chose, non ? Lui qui a cornaqué les frères Vaquerin, les Hortoland, Martin et compagnie.
      D'ailleurs pour lui, le meilleur de tous les piliers biterrois des années 70 se nomme...

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    5. Armand Vaquerin, où il y a un piège...

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    6. Indiscutable!
      Si piège il est, si Astre considère d'autres critères comme la personnalité, l'apport au vestiaire, au club, peut être JL Martin?
      Allez Chevreuse

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    7. Oui, c'est ce que je me disais aussi, le cas échéant... 🤔

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    8. Jean-Pierre Hortoland. Dit "le boeuf".

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    9. Celui qu'A. Vaquerin à remplacé...

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    10. En parlant d'Hortoland, ça me fait penser à Claude Portoland, pilier droit et reconnu comme un des tous meilleur joueurs du St avec qui il fut 6 fois champion de France, mais que 3 sélections en EDF suite entre autre à gué guerre entre Fouroux (Ferrasse) et Villepreux Skrela entraîneurs ST. Et finalement Garuet qui a pris place.

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  17. Quand tu tapais les prétentieux cadets bleus et blancs au début des 70', la récompense était à la hauteur de l'exploit.
    Et monsieur Lerou, leur mentor était un seigneur.
    Devant les banlieusards verts de rage, c'était très joli, nous recevons le jeu de maillots encore humide qui leur était promis, tout blanc avec le coq sur le coeur.
    J'avais joué flanker on m'attribua le six, celui de Paul Biemouret.
    Allez, assurément du bon coutil, il n'a pas bougé!

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  18. Et si on parlait un peu d'Uzerche ?

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    1. C'est pile poil dans trois mois... et le moins que je puisse écrire c'est que nous n'avons même pas de quoi composer une équipe de rugby... à dix !

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    2. Et j'irai même jusqu'à dire que ça manque de piliers.

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    3. A l'heure actuelle, sont sur la feuille de match : Kudekask, Sergio, Pimprenelle, Lulure, Michel Prieu, Christian, Philou Glatigny et Pipiou. Sans oublier Benoit et Ritchie.

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    4. Lulure et moi attendons les réponses de Stéphane Baralon, Benji, Pomasson et Tanous.

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    5. Jean-Yves, Lulu de Panama, Diogène, Tautor, Snaileater, Philippe Mothe, Sparrow, Le Gé, Letiphe, Bartolico, Landais, Geroges et Fred Bonnet sont out.

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    6. Delgado aux abonnés absents, VincentBernard est lui aussi out ; Valjean, ThibaultOlivier, Daniel Bouquet, Gariguette, André et Jan Lou sont incertains.
      Ca n'augure rien de bon.
      Mais comme le préconise Lulure, laissons-nous jusqu'à la mi-juillet, soit encore un mois, avant de décider quoi faire.
      Si je devais annuler pour 2020, il nous faudrait rembourser Lulure des 300 euros qu'il a avancé et qui ne lui seront pas rendus (c'est le principe des arrhes).

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    7. Toute façon d'ici là, on devrait pouvoir jouer qu'à toucher, donc les piliers pour les mêlées... 🤔 ! Si 2/3 de plus viennent (à voir avec Pom/Stéphane Baralon/JLou, Gariguette, voire André, ça devrait pas aller plus loin. Et Georges, il vendange... 🤔 ???

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    8. Hi Ritchie!
      J'ai répondu 2 fois à ton sms. Lundi et mercredi. Et encore une fois aujourd'hui. Ca n'a pas l'air de passer alors j'utilise le blog.
      L'envie de venir y est, mais prio famille question jours dispos et voyage depuis l'Angleterre.
      Bref oui mais incertain.
      Steph

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  19. Ce qui est bien avec Dominici c'est qu'on est jamais déçu!
    Nous devons absolument le conserver comme un monument national et je lance ici une souscription pour lui dresser une statue.
    Allez, qu'il nous face rire encore longtemps.

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    1. jan Lou
      Pourquoi ce post ?
      j'avoue que je viens de lire l'article dans l'équipe sur Dominici et n'y comprends ps grand chose mais si son projet était bon et viable , pourquoi a t'il été évincé ? ou alors son projet n'était qu'un château de sable de la péninsule arabique ..
      dis nous tout ....je fais mon jean jacques Bourdin " jan Lou les Français veulent savoir "

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    2. https://actu.fr/occitanie/beziers_34032/beziers-la-rage-de-christophe-dominici-j-irai-jusqu-au-bout-j-ai-le-soutien-de-tous_34492161.html

      Il n'a rien compris. Il y a une différence entre se battre pour 1 projet qui bénéficierait d'un soutien financier important pour faire uniquement du biz sur le dos de l'histoire d'1 club dont l'image ne sera plus ce qu'elle était à part le nom (encore qu'il pourrait le changer) avec des joueurs en renfort qui ont plus une image du passé que de l'avenir, et un projet respectant plus l'image de terrain actuel (mais avec certes des interrogations quant à l'aplomb financier et ses effets locaux) ...
      Il veut mettre la charrue avant les bœufs uniquement pour aller plus vite dans les profits... Si ça fonctionne🤔

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    3. ce serait un manque de garanties du côté emirati, je ne sais pas ce qu'il leur faut : 1500 chameaux et 4 tonnes de dattes ça ne se refuse pas !

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    4. Mais on est dans la quatrième dimension la, Marco !
      Tu as une idée de la force de frappe de ces gens la, ils s'achètent la Coupe du monde de foot, de Hand, le Paris Dakar ou une demi douzaine des plus gros clubs de foot , pas Béziers!
      Et ils utilisent pour cela une armée de lobbyiste et autres avocats, tous des pointures.
      Ces doux rêveurs seraient soudainement tombés en pamoison devant l'illustre Christophe D, pas vraiment le plus beau fleuron du microcosme ovale, dont nous ne reviendrons pas sur les hauts faits d'armes par pure charité.
      Le tout grâce à une Société civile immobilière au capital de 1 000€,qui a débuté son activité en février 2020!
      On se moque de qui?
      Un mot sur la forme, cavalière, grossière, populiste de la plus belle facture.
      Allez, le sport c'est , ça devrait plutôt être l'exact contraire.

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    5. ok compris je n'avais pas vu tout cela ...peut être avec plus d'humilité cela aurait permis a Béziers de redevenir une place forte , mais on ne réécris pas l'histoire ...cf Lourdes ...

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    6. Reunion en mairie samedi autour de la table

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  20. Somme toute, à la relecture du texte d'origine et aux divers commentaires, je constate avoir été le seul à m'intéresser à la première partie de la chronique. Chronique qui tournait autour du calendrier à la lumière des tous les évènements actuels: coronavirus, révision de l'histoire impliquant des déboulonnage de statues, des interdictions de chants, et, par dessus tout, l'allégeance du jeu au capitalisme, hier Murdochien, aujourd'hui, je ne sais pas trop...Des manipulations chaotiques entraînant l'effacement de mes efforts m'ont plongées dans un certain découragement.
    Le gros du débat s'est donc déroulé autour des piliers à partir de l'anecdote de Christian Califano, ce qui est bien et logique pour la construction d'une réflexion solide, et de la réunion future d'Uzerche, ce qui est bon aussi pour le moral des troupes.
    De mon côté, j'avais lu une très intéressante interview de Serge Betsen à propos de sa "Serge Betsen Académie" et le terme d'"humilité" employé par Tautor dans sa réponse m'avait paru totalement correspondre à sa démarche. Humilité et efficacité à l'image de son style de jeu passé. D'autres encore, comme Jean-François Tordo, par exemple, dont nous avons parlé ici dernièrement, me paraissent être dans le droit fil de cet "esprit rugby" dont on parle tant comme cache misère de quelque chose qui n'existe plus à mon avis. Je ne chercherais pas à redévelopper pour le énième fois ce sujet maintenant rebattu et pourtant bien d'actualité; et puis, l'inspiration évaporée ne me revient pas: question de style et, malheureusement, celui-ci est parfois volatile. Toutefois j'avoue que le sujet de "Renvoi aux 22" sur la question du calendrier m'a presque fait hurler de rire. Quand on voit que toutes les fédérations de la terre dont la plus puissante, celle du foot, ont réglé ce problème depuis belle lurette, on ne peut qu'être estomaqué par cette difficulté, d'ailleurs créée de toutes pièces -au fond tout marchait fort bien du temps des tournées- afin de satisfaire les desseins de quelques puissants introduits comme des loups dans la bergerie. En réalité, cette pierre d'achoppement, ce nœud Gordien est une manifestation, comme par l'absurde, de la spécificité du rugby lui-même. De son âme, peut-être. Oui, cette difficulté lui est inhérente, elle exsude littéralement de son être. Ou alors, on garde le nom et quelques règles et on met tout au carré comme on l'a fait de la roulette dans les casinos, par exemple, et l'on ramasse la mise, ou l'on pense autrement comme le suggère Richard et l'on se recale sur un sport conforme à ses racines.
    Puisqu'on parle de style, le thème d'Uzerche sur la littérature et le rugby semble bien d'actualité comme le montre le dernier "Contre Pied" d'Olivier Villepreux sur "Sport et Journalisme". Sujet dernièrement abordé ici me semble-t-il... Et aussi, d'une façon plus générale, dans le domaine de la littérature, le dernier Télérama qui traite d'un sujet qui devrait titiller nos amis Benoit et Richard et leur "Cent romans contemporains du monde entier":
    - "La bibliothèque idéale existe-t-elle? Nos 100 livres indispensables".

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    1. Hello André,
      oui lu l'interview de Olivier Villepreux avec ce maître de conférence sur le sujet du journalisme "sportif".
      D'abord, dire que ça n'existe pas, le journalisme "sportif". Celui ou celle qu'on appelle journaliste sportif, c'est le ou la journaliste qui fait du sport.
      On est journaliste ou on n'est pas journaliste. C'est assez simple. Il existe une carte de presse, donné (ou pas) chaque année par une commission paritaire élue.
      Tu as cette carte ? Tu es journaliste.
      Tu ne l'as pas ? Tu es tout ce que tu veux, sauf journaliste. Tu es chroniqueur, commentateur, consultant, écrivain, écrivant, auteur.
      Après, il y a les bons et les autres, comme partout ailleurs : ceux qui ont des informations et ceux qui se contentent de les reprendre ailleurs.
      Tout le reste est une sorte de ressenti à distance, à partir d'éléments disparates.
      Et puis savoir que la qualité d'un journaliste se mesure à l'épaisseur de son carnet d'adresses et au nombre d'informateurs dont il dispose. Car pour avoir des informations émanant d'un monde clos, il faut des informateurs. C'est le principe du Canard Enchainé, qui est la référence.
      Tes sources doivent avoir confiance en toi autant que tu as confiance en elles.
      Voilà, voilà

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    2. Quant aux Cent livres de la bibliothèque idéale, dans la mesure où Télérama commence en 1800, ça ne peut pas être du même tonneau que notre "Désir de lire". Mais il y a des points de rencontres. Rares.
      Pourquoi choisir "La Montagne Magique" et "Les Buddenbrook" ? Et surtout comment, sur quels critères ? Relire ce que nous avons écrit p. 250. C'est à dire surprendre, toujours. Et éclairer.

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  21. le feuilleton ASB repart ..discussion rouverte ...quand même bizarre non ?
    Dominici crédible , pas crédible ? des gros sous émiratis ?

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    1. j'ai dans l'idée que le trou financier est plus conséquent qu'annoncé, et que les garanties financières d'un côté comme de l'autre ne sont pas à la hauteur ... jeu de poker menteur ? Bonne idée de réunir tout le monde autour de la table en tout cas .

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    3. Et ensuite ils se courent après... Pour un test des forts... 🤔 Là aussi, ça manque de piliers. Y a que des cacamuettes à becquetter🤣 ça poke, quoi...
      Y a que la DNCG qui peut relancer la donne qui aboutirait aux zémirats and co et 1 job pour Domino minot, Domino minette. Après, c'est aussi le choix des anciens. Entre la peste et le choléra... Et un groupe de joueurs pas respecté pour l'instant, dans lequel une dizaine risque de sauter. Super pour l'ambiance d'une reprise. Ensuite, le chef cuistot consacré devra avoir une sacrée main ou main sacrée ça dépend comment on se place, pour faire prendre la mayo.

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  22. Moi ce qui me fait marrer, ce sont les discours qui sont tenus.
    D'un côté Dominici le varois, carrière à Toulon puis au lucratif Stade Français, l'enfant de Solliès-Pont puis de Mayol, qui vient nous causer du "peuple biterrois" et s'infiltrer comme à ses meilleures heures dans l'histoire du rugby audois. Pire qu'un politique soudainement parachuté localement.
    Et à propos de politique, de l'autre côté Ménard, le maire (quasi) RN de Béziers, qui se découvre soudain une passion rugbystique et joue le médiateur qui apaise les conflits (alors qu'il passe par ailleurs son temps à allumer des feux et souffler sur les braises).
    Comme souvent donc, on ne connaît que le quart de la moitié de ce que veulent bien dire les principaux intéressés. Et je note que Fred Michalak, qui connaît bien le milieu et les enjeux, après une seule rencontre avec Dominici, s'est prudemment mis en retrait...

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    1. Vaut mieux qu'il s'endorme au bord du lac...

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    2. C'est injuste pour Ménard qui avait fait un boulot fantastique à Reporters sans frontières, là il vient d'être réélu dès le 1er tour, et je ne pense pas que ça se bouscule beaucoup dans les états majors politiques pour gérer une ville comme Béziers ... Quand tu vis à Béziers je pense que la passion rugbystique te vient naturellement et les quasi RN ou RN tout court adorent le rugby cf Louis Alliot à Perpignan par exemple . S'appuyer sur ce sport pour fédérer une ville aux difficultés sociales aussi évidentes me semble plutôt une très bonne idée ; remonter un grand club et faire rêver les gens c'est important . Bon cela dit il faut voir dans quelles conditions ça se ferait ....mais tu sais Bouscatel n'est pas non plus un perdreau de l'année !

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  23. Comment on peut s'intéresser à ce genre de choses?

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    1. la nostalgie du Grand Béziers !

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    2. Mais cette histoire de nostalgie, c'est complètement aberrant!

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    3. Bien sûr mais ça n'empêche pas les gens d'être nostalgiques ! Je vous avais parlé des posts étonnants des biterrois quand cette affaire a commencé à s'ébruiter, depuis ça n'a pas arrêté de prendre du volume ( je surveillais discrètement ...) C'est parfaitement irrationnel mais c'est ainsi .

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  24. Le feuilleton de l'ASB pose quand même des questions essentielles sur l'évolution du rugby, ses moeurs, ses instances, ses dirigeants, ses joueurs et son (nouveau) public ,à l'image de notre société.
    le professionnalisme (le fric) dénature tout.
    Quelques réflexions, avec un peu de recul depuis que j'ai décidé "d'abandonner le bateau". Manifestement ce n'est plus ce que j'ai connu, mais c'est la logique du fric qui modifie le rapport et les relations humaines et contre laquelle on ne peut pas lutter; c'est ainsi et il faut faire avec et adieu la nostalgie et les états d'âme;
    Alors comment un club comme l'ASB, "patrimoine national"du rugby en est arrivé là ?
    Comment avec un tel vécu, un tel palmarès, une telle histoire, avec de si grands joueurs qui l'ont écrite cette histoire, comment rien n'a pu être pérennisé, rien n'a pu être transmis, relayé ,
    Comment peut-on voir arriver soudainement dans un club aussi glorieux(en faillite certes)un illustre inconnu dans la région, affirmant haut et fort vouloir faire de ce club le plus grand d'Europe, et avant même d'avoir les clés du camion, dit avoir déjà fait le marché et assure arriver avec des recrues certifiées top niveau et un staff réputé ?
    Comment et pourquoi tous ces anciens joueurs, jusque là éloignés du club, (mis à l'écart?)sortent de leur réserve pour appuyer de leur ancienne gloire un bateleur sans expérience niveau gestion d'un club, tout ça pour de nouveau disent-t-ils, rêver à la conquête d'un énième Brennus ?
    Projet crédible ou pas, on verra, on va suivre le feuilleton biterrois avec curiosité et sans être dupe, l'argent restant bien le nerf de la guerre !

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    1. appât du gain ? envie de briller dans la lumière ? En fait tu trouveras autant de motivations que d'individus ... ou alors envie de jouer au rugby ! Va savoir ...

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    2. Christian, tu as répondu dans ta dernière phrase: le fric.
      Beaucoup de fric (en tous cas la perspective "Golfique" d'en avoir autant qu'on veut.
      Ça miroite dans les yeux, c'est magique, et en 10 mn on est passé du spectre de la descente en Fédérale aux trophées européens. Quitte à gagner avec un jeu bourrin et 15 "languedociens" venus de l'hémisphère sud...
      Quand je dis que le Toulon de Boudjellal a fait beaucoup de mal au rugby français...

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    3. Sachant qu'à priori, personne ne connaît trop qui sont ces investisseurs émiratis, qu'ils n'ont fourni encore aucune garanties certes ils se sont fait couper l'herbe sous le pied, et que Domi ne veut pas apporter de précision pour l'instant à part le croire sur parole. Sa démo interviouve au Moscato show ne plaide pas en faveur du personnage. Et même les anciens quand on parle d'eux, ils ne s'agit que d'une partie, car là aussi ils sont divisé. Y en a pour une partie de l'été...

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    4. Christian

      Les anciens ne rendent pas aux clubs ce qu'ils ont reçu un métier ainsi qu'à leurs proches pour beaucoup d'entre eux. En retour, l'investissement au sein du club est quasi nul sauf pour critiquer et venir manger aux repas des anciens. Il serait bien qu'ils puissent transmettre aux poussins, benjamins, minimes, etc leur savoir faire et épauler les éducateurs en herbe pour certains. Le maillage et la pérennité d'un club passe par là c'est à dire le renforcement des fondations et l'identité même du club. Beaumont en Fédérale 2 cette année, budget doublé mais une école de rugby pauvre déficiente ou les anciens sont rares. Du gâchis et ce partout sur notre Mère Rugby. Des pros pour gérer le fric, il en faut surtout un bon expert comptable avec une feuille de route et un Président les pieds sur terre.
      Le monde amateur a un terreau d'une valeur inestimable qu'il met en jachère par égoïsme ce qui explique le désintérêt grandissant de la jeunesse qui ne rêve plus un peu comme en tauromachie 🙈😉🐂.

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  25. Çà fera vendre quelques journaux...

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    1. et ça fera du bien à la presse parce qu'en ce moment ...

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  26. Pipiou
    ce n'est pas Boudjellal qui a fait du mal au rugby français , c'est le rugby tout court qui s'est fait du mal a lui même , M B s'est servi de ce qui se passait pour refaire du RCT une place forte ..et j'avoue qu'en tant que supporteur de la rade , j'ai aimé cette équipe avec wilko a la baguette.
    ce n'est pas lui qui a créé le professionnalisme ..en revanche il a su s'en servir ...

    Quand à Menard qui n'es pas ma tasse de thé , en quoi serait il plus mauvais supporteur de l'ASB parce que proche du RN qu'un communiste proche de mélanchon ..
    Jamais personne n'a reproché à François Moncla d'être proche du PC , on a juste admiré l'homme et le joueur qu'il fut ..

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  27. Je ne reproche pas à Ménard de supporter l'ASB (c'est un biterrois d'origine, il avait 20 ans au milieu de tous les titres du club, ça me paraît difficile qu'il ait localement ignoré cette réalité à ce moment-là...), seulement de ne pas avoir depuis 5 ans qu'il est maire montré autant d'intérêt pour ce club que depuis cette offre de reprise (et au-delà de la subvention -conséquente- que la mairie de Béziers octroie au club). Parler des sympathies politiques de François Moncla est hors de propos: il n'est pas à mettre sur le même plan que Robert Ménard.

    Pour ce qui est de Boudjellal et du RCT, on peut effectivement discuter de son rôle véritable dans l'évolution du rugby français depuis 12 ans; mais il y a une chose (une conséquence) qui me semble fortement dommageable et que, si j'étais toulonnais, je ne pourrais pas accepter: c'est que le fric et la victoire excusent et passent avant tout.
    Or il me semble qu'ici (et ailleurs), se maintient l'idée que le rugby, au-delà de la compétition (et donc d'un sport de compétition), c'est d'abord un état d'esprit; l'évolution du RCT depuis 2008 a été la plus symbolique d'un changement irréversible et durable du rugby professionnel en France, et plus grave, de ses échelons inférieurs.
    Il ne s'agit donc pas de diaboliser Boudjellal (et le RCT), mais d'être réaliste: en agissant économiquement comme il l'a fait, il a obligé les autres acteurs à suivre et à surenchérir (le meilleur exemple étant l'USAP avec D.Carter), jusqu'à fragiliser tout le système. Qui en a largement perdu son âme et, éventuellement, les valeurs que chacun veut bien lui prêter.

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    1. Pour clore le sujet , je suis d'accord avec toi sur ménard et sur son intérêt passager de l'ASB ;
      quand a François Monclar je le citais simplement pour dire que l'on admirait le joueur en se foutant totalement de ses idées politique , car seul le terrain nous intéresse.

      Pour le RCT je pense que M B est un homme décomplexé qui a su venir le vent et qui s'est servi du système pour faire de son club une machine à gagner ; s'il n'avait pas été là , serions nous quand même dans la même situation ?
      Je pense que oui mais peut être différemment car je le place au même niveau qu'Aulas il prends des risques avec ses sous et il réussit car je le pense meilleur que les autres du fait de ce caractère d'entrepreneur osé.
      Il parait qu'il vise l'OM , ça ne m'étonne pas et il réussira ...

      Maintenant je suis d'accord avec toi , ce n'est plus le sport que nous aimions , ce n'est pas le modèle que nous cherchons en terme d'éducation et de formation des jeunes ..
      Mais il y a tant de choses qui ne correspondent plus avec ce que j'ai vécu et qui me désolent; c'est ainsi que l'on peut quitter ce monde sans regrets puisqu'il n'est pas celui que nous voulons vivre.

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    2. Pas vraiment certaine de la responsabilité totale de Boudjellal dans l'évolution du capitalisme rugbystique, après tout les autres auraient pu résister plutôt que s'aligner . Tout le monde a voulu gratter son picotin mais quelle erreur ! Même les mécènes - salut à Serge Kampf- y ont laissé des plumes et parfois de grosses plumes . Faut vraiment être complètement barge pour investir dans le rugby ; Dominici a donc toutes ses chances !

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  28. Bernard Tapie, dans le cyclisme, a bien fait changer les choses; en particulier pour la paie des coureurs. A Marseille, sans doute aussi, mais c'est différent.

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    1. Tapie a bien fait changer les choses partout ou il est passé en effet.
      Et il a laissé partout un champ de ruines !
      Bon, trois jours sur les sentiers, encore, et Dominici ne me fait plus rire, mais pleurer !
      Ales, fô que j'vous lise, y a l'air d'avoir du lourd .

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  29. Pas chez les cyclistes pros qui sont aujourd'hui, et quand même grâce à lui, payés convenablement.

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  30. Bonsoir Pipiou ,

    Si en tant que Biterrois je peux apporter de l'eau a votre moulin et bien avec grand plaisir.
    Quand vous dites que Ménard n'a jamais autant été proche du club que depuis ces derniers jours,c'est TOTALEMENT FAUX.Cela fait bon nombres d'années que la mairie de Beziers éponge une partie des dettes du club a hauteur de près de 1 million par an ( 900 000 € exactement) ,et je ne compte pas le stade et sa location, qui sont considérablement dévalués ,afin de soulager le club financièrement.De plus,Ménard ( qui en + pour votre info est actionnaire) a toujours essayé de priviliéger une solution locale dans les négociations de rachat.Il a été floué par l'arrivée subite de mr Bouscatel mis en place par la direction actuelle,le jour meme ou Christophe Dominici et ses investisseurs Emiratis devaient présenter le dossier de rachat avec garanties !!Donc cette arrivée subite ( Bouscatel) a été décisive,Ménard en tant que médiateur se sentant floué.D'autre part la tres grand majorité des biterrois sondés ( 80% !) ne voulaient plus continuer avec l'équipe en place,et,encore moins accepter que d'un projet Biterro.Biterrois promis pour sauver le club,on se retrouve avec un Toulousain a sa tete.Pour résumé,un club a la dérive financièrement et en face un projet avec une adhésion totale, on fait que Ménard a demandé une derniere médiation,ce qui a été fait ce samedi, avec la validation du projet du duo Dominici/Pons.En ce qui concerne les 'anciens',c'est Jean Louis Martin qui a soutenu avec vigueur le dit projet accompagné de quelques dizaines de joueurs de renoms comme Claude Saurel,Michel Fabre,Philippe Bonhoure,Patrick Fort et j'en passe.Il n'y a pas pour etre honnete totale adhésion des anciennes gloires mais un mouvement fort, clair,déterminé qui a eu également le soutien des diverses associations de supporters ,et du peuple de biterre (80 % pour rappel des personnes sondés).Enfin je terminerai sur l'éthique,Mr Escot avait fait un superbe papier a ce sujet il y'a quelques années dans l'Equipe.Il avait pris ( de mémoire),Lourdes,Beziers et Toulouse comme exemple,en expliquant et démontrant que quelque soit l'époque tout n'était qu'empreinte et projet économique.Donc on pourrait en débattre,mais quand vous allumez votre téléviseur pour regarder un match sur Canal ou autres,vous etes caution de ce système.Pour revenir sur nous Biterrois,c'était la fédérale ou le reve,donc nous avons choisi le reve tout en étant lucide qu'un empilage de noms ne remplaçeront jamais l'époque ou sur 15 champions,80 % étaient du cru.Pour finir et pour rappel notre carte de visite :Beziers c'est 10 titres en 14 ans et 12 ans d'invincibilité a domicile,70 titres toutes catégories confondus,un monument et des records jamais égalé tous sports confondus.Un véritable cauchemard pour ceux qui ont connu le mythique Stade de Sauclières.Vous comprenez donc pourquoi chez nous,le 'peuple'est Rouge et bleu et pas que,nous avons déja des témoignages de soutien des 4 coins de notre beau pays ,qui revent de revoir une grande équipe a Beziers.Amitiés sportives.

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    1. Bonjour M. Fabre
      Conte.t de vous compter parmi nous aux Quinconces. Vous avez un prénom ?

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    2. Merci Fabre pour tous ces éclaircissements rien ne vaut l'avis des gens du cru ! Bien contente de voir que j'avais vu (et lu) juste ; les supporters en veulent de ce nouvel espoir . Quant à Robert Ménard qui a fait verser 900 000 euros de subvention si c'est pas de l'engagement ça ! Suis épatée ! Je vous souhaite bien sûr un grand renouveau et surtout un bel avenir rugbystique .

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  31. Bonsoir Fabre,
    Je vous remercie pour toutes ces précisions locales.
    Mais comme vous le dites elles apportent effectivement de l'eau à mon moulin.
    Je comprends tout à fait qu'après des années d'atermoiement à Béziers on souhaite que l'équipe en place se retire; mais quand vous parlez d'un projet biterro-biterrois avec au final un toulousain à sa tête, que dire d'un projet "hors-sol" mené par un varois (faut-il rappeler la rivalité entre le RCT et les 2 clubs phare du Languedoc dans les années 60 et 70 ?) financé par des crédits étrangers ?
    Pour moi il y a autant de flou (notamment financier) entre les 2 projets.
    Vous dites que c'est le rêve qui a été choisi plutôt que la Fédérale: comment vous en faire le reproche ? Espérons surtout que pour vous le rêve ne se transforme pas en cauchemar au pire, en dur réveil et retour à la réalité au mieux.

    La reprise et la gouvernance du RCT depuis 12 ans, avec sa surenchère financière, ont à mon sens accéléré une dérive du rugby français. Bon, comme disait (à peu près...) un lord anglais (puting, encore un anglais !), l'argent corrompt, énormément d'argent corrompt absolument. Mais maintenant le pli est pris, on ne peut plus revenir en arrière, même avec le gros coup de frein du Covid.
    Le plus désolant, je trouve, c'est que le RCT de Boudjellal (comme le PSG en foot) est devenu dans l'esprit des supporters des clubs un "modèle unique" (comme on dit "pensée unique") hors toute autre forme de développement.
    (et encore une fois, le RCT n'est qu'un symbole pour moi: d'autres clubs ont développé le modèle. Ce qui est symptomatique, c'est de s'en apercevoir quand le gendarme leur tape (ou pas...) sur les doigts; Montpellier, les Saracens...).
    Bref dans ce modèle, c'est le seul résultat qui prime, quelle que soit la manière (voire l'état dans lequel on laissera le club si on va voir ailleurs); et pour moi le rugby, c'est bien plus que ça...

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    1. Ah que jaime le blog quand les débats- corrects- atteignent cette qualité de pensée et d'échanges.

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    2. mais c'est pas un lord anglais c'est Machiavel ! (à propos du pouvoir) je ne sais pas pourquoi on continue à l'attribuer à Acton ... mais enfin à Toulouse les joueurs sont payés en saucisses et cassoulets ??!! c'est de la fraîche, de l'oseille comme dans tous les clubs alors la provenance ... Je reviens un instant sur le RCT, j'en ai parlé ailleurs et à ma grande surprise un ancien élève qui est devenu pro est venu saluer Boudjellal en ces termes - "un grand monsieur" - il a 23 ans, très discret et peu enclin à dire n'importe quoi, pour moi ça signifie que le modèle RCT a su convaincre la jeunesse de venir et rester dans le rugby, car Boudjellal a vendu du rêve et c'est ça le moteur, le déclencheur des passions . Modèle économique validé par des titres qui plus est . Alors faute d'avoir su proposer mieux, les clubs vont tous dans ce sens . Et finalement au vu des risques pris, il y a une certaine morale dans tout ce parcours . Je ne comprends pas ces pudeurs de jeune fille vis à vis du pognon emirati .

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  32. Fabre, si tu souhaites rejoindre les Quinconces (tu dois connaître le principe si tu lis et écris sur ce blog), il te suffit de me laisser son 06 et ton prénom sur rescot@lequipe.fr.

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  33. Pour résumer l'affaire Dominici :
    une majorité de supporteurs héraultais et d'anciens joueurs ne veut plus entendre parler du duo Valaize-Angelotti. Pour de multiples raisons.
    Bistrué, lui, a laissé du pognon à l'ASBH et va tenter de retrouver une partie de ses mises en revendant ses parts à Dominici.
    On dit Dominici mais en fait c'est Samir Ben Romdhane, entrepreneur dans l'immobilier (entre autres) qui vient de créer sa société en 2019 sur Paris 20e.
    Reste maintenant à savoir d'où viennent les fonds : on parle de 15 à 30 millions qui seraient investis dans le club sur les deux prochaines années. C'est beaucoup.
    Voilà pour l'instant.
    Le reste, c'est pur fantasme.

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    1. ... et oui Richard, c'est Samir Ben "Ramdam"(bon OK, c'était façile) qui devrait se prononcer sur son projet avec l'ASB parce que Dominici en cheval de Troie ,ça interroge non?

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    2. Pour moi ce qui clignote là-dedans, c'est une boîte créée en 2019 qui investit un an plus tard des dizaines de millions.
      Je suppose que cet entrepreneur n'a pas débuté à ce moment-là, pourquoi donc parler de 2019 ?
      Parce que sinon s'il sort de nulle part, y'a de quoi se poser des questions; pas sur le côté (moyen-) oriental de l'oseille, mais sur sa réalité tout court.
      On en a vu, depuis 10 ans, miroiter des châteaux en Espagne...

      Y'a un autre truc qui me chiffonne, c'est que ça s'agite beaucoup, on cause beaucoup des anciens, mais on ne parle pas des joueurs actuels de l'effectif; au point que le capitaine Best est intervenu par voie de presse pour souligner l'inconfort d'un groupe qui ne sait pas à quoi ni à qui se vouer, et encore plus en entendant les noms ronflants avancés par Dominici (donc susceptibles de leur piquer la place...). Ça ne serait pas la première fois qu'on tient un joueur le bec dans l'eau pour lui annoncer soudain dernier carat que finalement il ne sera pas conservé, au moment où le marché des transferts est bouclé ou quasi...

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  34. Fantasme de l'effort pour rafler la mise. Sans érafler l(es)'esprit(s), c'est autre chose. Tous ces supporters héraultais et anciens joueurs y rêvent très fort, sans crever l'oreiller. On attend, mais ça serait (c'est ?) dans la poche. Pour les forts on verra après. Qui viendra finalement : tjrs Cheika manager, Etcheto impasse avec Nantes rétrogradé qui cherche encore le rebond, Fall en pourparlers avancés avec Pau, Mon Nonu...?,... Allez le LOU va bien prêter Basta de retour des US, non ?
    La pudeur de jeune fille ? Ben Gariguette, je vais pas te faire un dessin...
    Mais quelques risques quand même avec l'argent qui n'a pas d'odeur (comme le dioxyde ou monoxyde de carbone). Et d'une société récente à capitaux anonymes réunis. En somme, entre la peste et le choléra quand même (Bouscatel évincé). Un projet Biterro-Biterrois ?? avec un ex toulonnais parisianisé farceur turlupiniste avaleur de sabres émiratis aux commandes pour faire revenir le lustre passé... Ca interroge quand même, et sans pudeur. Mais ce n'est que mon avis. Dommage que l'histoire biterroise se travestisse comme ça. On attend la suite et que se club se fédéralise différemment que par une rétrogradation.

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    1. Bref, savoir se préserver pour ne pas capoter... Ah, ah😜

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    2. Joli texte, Sergio. Si si vraiment. Ca pétille de créativité stylistique néologienne. Bref, j'apprécie.

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    3. Thanks, Béziers mériterait autre chose

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  35. Faire rêver les gens,mam'zelle, t'es sûre?
    Toujours préféré ceux qui m'instruisent, perso.
    Pour autant et malgré le côté clivant ( d'aucuns diraient tête de noeud, mais ce n'est pas mon style )du Mourad, son modèle économique basé sur de nombreux acteurs économiques locaux était sûrement plus vertueux que les horreurs qu'on est en train de nous infuser, là, pour vendre ( cher) du rêve au bon peuple de notre nouvel ami Fabre.
    Allez, suis prêt à manger mon chapeau et présenter mes excuses à Marco si d'aventure le projet du moyen-orient s' avére solide, ce qui reste quand même à prouver.

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    1. Pour avoir vendu de l'instruction pendant 40 ans je peux te dire que le rêve en plus c'est mieux ! Comme quoi tout est relatif : voilà que tu trouves du charme à Boudj ! Je me souviens aussi que nous avions beaucoup de prévention à l'encontre d'Altrad et puis quoi ? Il a perdu du flouze comme les autres, le club ne s'est pas effondré et ça vivote tout ça . Ou alors il ne faudrait que des financiers franco français genre famille Savare ? En gros nous sommes des souverainistes de l'ovale ; consommant bio et local . Mais c'est cher .

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  36. http://www.peinard.fr/#emissions&type=3

    Interview au sujet de l'ASBH sur Radio Skyrock version "Peinard"...

    Si vous avez une demi-heure devant vous...

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    1. oh mince je me suis gourée de reportage et j'ai eu que de la pub, 10 glaces à 20 euros au Cornet d'or à Valras Plage ( entre autres ) ... ha ça y est j'y suis ....
      défense de Christophe Dominici, bons arguments, histoire du mécénat, du biterrois ... Bon je cite direct : "un sanguin, un toulonnais, un ailier qui peut renverser des montagnes, il a mis un peu la charrue avant les boeufs, c'est le Midi des réactions un peu muscat ( joli ! ) ailier tonitruant mais il est toujours en 1ère ligne ...c'est pas fait ...impossible d'avoir la moindre info à part les communiqués de presse de Braillard .... il faut vérifier les sources des fonds, analyser les raisons du déficit, encore 10 jours de travail au minimum , SBR, l'investisseur, n'est pas propriétaire de ses fonds c'est un porte valise, la traçabilité des fonds c'est la loi Braillard donc l'avoir choisi comme avocat est déjà un signe fort ... non pas d'enfumage de la part de CD ( ne veut pas dégrader définitivement son image) ... JL Martin a eu comme une révélation Christophe Domi Messie ( ha ha !) il est à fond derrière CD mais d'autres grands anciens sont plus partagés ... les joueurs actuels doivent attendre ils sont là pour jouer d'autres clubs sont en très grande difficulté ils n'ont pas besoin de venir brouiller une situation complexe ... les annonces de CD sont un peu prématurées il faut d'abord signer ... le sport c'est du rêve ( YESSS !) un supplément à la vie ... les effets d'annonce n'engagent que ceux qui les écoutent ( en forme le Ritchie ) ... pour moi depuis toujours les Rochelais sont les plus vertueux avec 800 partenaires , ils ne veulent pas être dépendants d'un seul groupe ... ils agglomèrent toutes les qualités, isolés, pas médiatiques, jouent à guichets fermés : un cercle vertueux ... je pense que la DNACG maintiendra le club pour garder Béziers dans le patrimoine français .
      Mon plus grand souvenir 1995 Joburg ...Mandela ... Tout faire pour garder ce club dans l'élite .... Le rugby est un théâtre avec des personnages comme CD ..."
      J'ai pas pu tout écrire mais je crois qu'il y a l'essentiel ...

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  38. Bonjour M Fabre, si ton prénom est JEAN , tu es un bon ahaha.
    Pour le projet financier , si l'argent vient des émirats , il a une simple odeur de petrole , donc on connait ...si l'argent vient d'un entrepreneur parisien estampillé 2019 ...hum je serai alors dubitatif ...merci mon jan Lou d'avoir reconnu le mérite de MB pour le modèle économique basé sur des locaux et ses propos deniers ...J'espere un vrai projet sain et viable pour l'ASB et pas de margouilins ...ce peuple de l'Hérault mérite une grande équipe... et peut être que Louis Alliot va lâcher plus de palettes à l'USAP afin que l'on retrouve nous les vieux les splandeur d'antan et de rêve à nouveau ...la encore jan Lou tu as raison la connaissance est importante mais sans le rêve l'instruit se fait chier ahahahahha
    Bises à tous et allez le sportif de Bastia, ça vous mettra tous d'accord

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  39. Ah non,pas mon genre le Mourad même si ses propos sur des sujets sociétaux parfois m'ont semblé justes.
    Mais, et tu peux le vérifier sur ce blog, j'ai toujours pensé que le volet "recettes" de son modèle économique ,a l'instar du toulousain d'avant Fiducial et bien sur du rochelais, est le plus acceptable.
    Passons...
    Par contre, m'expliquer que l'argent n'a pas d'odeur , que le sport c'est du rêve, et que " Panem et circenses", tout va bien et Rome peut dormir tranquille, ça risque de piquer un peu !
    Et puis je vais te l'avouer , le sport c'est de la sueur et de la réflexion d'abord, parfois du rêve aussi pour ses pratiquants.
    Les rêves par procuration des supporters ne m'intéressent pas.
    Allez, Tautor 28/06 a 12h29,tout est dit !

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    1. Ahahhaha comme dirait Jean Pierre Foucault..vous faites appel à un ami ....
      Entièrement d'accord avec toi Rome est tombé aux mains des barbares à force de regarder les jeux du cirque et perdre la volonté de se battre ...

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    2. mais JanLou, Rome n'a qu'à rester éveillée par Jupiter ! Qui te dit que les gens dorment ? Au contraire il y a de l'effervescence autour de ce projet, ça doit pas trop pioncer là bas . Ecoute l'interview de Richard ...

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  40. De l'effervescence, il y en a effectivement avec Messie Domi provoquant des bulles en pêtant dans la mer de Valras plage. La Biterre à été aussi cette Rome romaine fin 19e/début 20e avec ses vignobles et ses châteaux pinardiers sortis de terre dessinés per Garrros pour la plupart. Grandeur et décadence d'une région, comme une statue déboulonnée de son piedestal par le phyloxéra, covid de l'époque, qui avait su se tirer encore vers le haut par le biais du rugby et qui cherche à nouveau un Djizeuss, pas sorti comme ça de la cuisse de Jupiter, pour reproduire la multiplication des pains pour tous et des biffetons aussi. Mais pas un barbare de l'argent. Un espèce d'imprésario producteur à la Johnny Stark, pour replanter des greffons de vieux ceps français ou de l'étranger, respectant la culture de l'éthique bio du coin. Un lien social, quoi, mais pas de chiens de paille plutôt love story. Pour l'instant qu'un rêve grattant sur l'oreiller...

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  41. Richard, par le principe de déduction je m'aperçois seulement maintenant que tu as répondu beaucoup plus haut aux questions journalistiques et littéraires dont j'avais parlé. Chose que je ne sais toujours pas faire, d'ailleurs. C'est-à-dire de pouvoir répondre juste sous un texte...? Je me retrouve toujours à la fin! Ce qui n'est pas plus mal, finalement, pour être sûr d'être lu, mais ce qui peut aussi provoquer de l'incompréhension ou des ratages (ce qui a failli bien arriver dans ton cas présent).
    Je te remercie de tes réponses. Je reprendrais peut-être plus tard...Ce n'est pas vraiment ni le lieu, ni surtout le moment de revenir là-dessus.

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