Maintenant, on sait. Pour espérer remporter le dixième trophée Webb-Ellis dans deux mois, mieux vaut miser sur la conservation que sur la dépossession, jouer des appuis sur les "un contre un" pour éviter l'arrêt-buffet, aligner les temps de jeu pour rebattre la défense et poser le plus rarement possible le ballon au sol. Samedi 15 juillet face aux champions du monde sud-africain, les All Blacks ont donné le ton. Le jeu sera de mouvement ou ne sera pas, ou alors trop peu. Voilà le XV de France prévenu.
Qu'on s'entraîne à dompter la canicule à Monaco ou du côté de Seignosse, la préparation physique n'a jamais été l'unique clé du succès : elle n'est qu'une condition nécessaire. Ce qui importe c'est de savoir quel jeu elle doit servir. Et ce d'autant que les zones de ruck sont désormais dangereuses : le plaqué n'a pas la certitude de conserver son ballon et le plaqueur à l'interdiction de bouger le petit doigt, sans parler des soutiens offensifs et des gratteurs dont les positions au contact sont scrutées de très près par le corps arbitral. Mieux vaut rester debout, donc.
Match d'ouverture réussi ou pas, le XV de France passera le cut en quart de finale en affrontant la nation numéro un au classement World Rugby, à savoir l'Irlande, ou les Springboks, champions du monde en titre, écueils de taille. Avant de retrouver les All Blacks en finale si la logique sportive est respectée, ce qui est rarement le cas. Pourquoi s'inquiéter ? S'ils veulent entrer dans l'Histoire en étant les premiers Français à soulever le trophée Webb-Ellis, Antoine Dupont et sa bande doivent être capables de terrasser n'importe lequel des adversaires qui seront sur leur route. C'est aussi simple que ça.
Comme a été limpide le parcours des Bleuets lors du championnat du monde des moins de vingt ans disputé en Afrique du Sud. Douze, cinq et six essais plantés en phase de classement aux Gallois, aux Néo-Zélandais et aux Japonais, puis cinquante-deux points aux Anglais et cinquante aux Irlandais en finale. De la belle ouvrage. Gazzotti, Depoortère, Jauneau, Julien, Reus, Tuilagi, Nouchi, Costes, Ferté... : pas d'inquiétude, la relève est déjà prête. Et le meilleur joueur de la compétition, le troisième-ligne centre grenoblois Marko Gazzotti, s'est même permis de déclarer "source d'inspiration" ce titre mondial junior à l'usage de ses aînés qu'il sera très bientôt appelé à rejoindre...
Rendons hommage ici à Didier Retière qui décida, lorsqu'il était DTN, de supprimer le Pôle Espoirs de Marcoussis - vase-clos hebdomadaire des meilleurs jeunes au CNR - pour renvoyer l'élite juniors se former dans les clubs et s'aguerrir au contact de la Pro D2 et du Top 14. Vision gagnante, quoique décriée à l'époque. Champions du monde en 2018, 2019 et 2023 entre une longue période d'annulation pour cause de crise sanitaire, les Bleuets symbolisent l'excellence de la formation française. Reste maintenant à faire fructifier cette manne au plus haut niveau.
Trente-six ans d'attente, ça commence à suffire ! Toutes les nations majeures ont été au moins une fois sacrées. Serions-nous finalement plus cons que la moyenne ? Mis à part 2011 - et encore dans des conditions pour le moins baroques et après avoir été volé par l'arbitre -, jamais le XV de France n'a été en position d'être titré champion du monde, surclassé par la Nouvelle-Zélande en 1987 et éteint à petit feu par l'Australie en 1999. Que manque-t-il pour franchir ce dernier cap ? J'ai, comme vous, ma petite idée sur la question.
Est champion celui qui peut suivre sa stratégie de jeu qu'il pleuve ou qu'il vente, celui qui dispose d'assez de marge pour réduire à epsilon la part de l'arbitrage, celui qui envisage l'exploit comme un hochet pour les médias, celui qui considère la victoire comme le résultat et non comme une finalité, celui qui voit dans le tout quelque chose de supérieur à la somme des parties. Etre champion, au sens étymologique, c'est représenter le meilleur des autres.
Je pars écouter les oiseaux, bronzer à l'ombre, savourer quelques puros et m'abreuver de lectures. Bonnes vacances à vous. Reprise du blog juste après France-Australie, dernier match de préparation avant le Mondial.
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RépondreSupprimerD'abord pour commencer, juste merci pour cette dernière chronique.
RépondreSupprimerEnsuite tu as une drôle de manière de préparer la coupe du monde. Du repos, du farniente ? Mais ce n'est pas comme cela qu'on va soulever la coupe🤣🤣
Bon repos donc.
Tu nous laisses les clés du club house pour commenter, entre autre, les divers matchs de préparation.
Mais l'essentiel, est-il de remporter la coupe ou bien que la France devienne un pays d'exception rugbystique, où toutes les formes et possibilités se côtoient, malades et bien portant, jeunes et vieux, avec ou sans plaquage avec des foulards, à 7, 10, 15.
Je sors d'une semaine cinématographique qui vante l'exception du système français qui permet que le cinéma soit varié, productif et viable économiquement dans notre pays.
Et j'ai l'impression qu'en France, pour ce qui concerne le rugby, on s'en tire déjà mieux qu'ailleurs sur l'économique et que le meilleur reste à venir.
Une pratique encore plus massive en tous points du territoire, dans les établissements scolaires, et dans tous ces clubs inscrits en ce moment à l'intérieur des maillots de l'EDF vendus au grand public
Tous ces clubs, petits ou grands, formateurs, qui accueilleront nos futurs champions de demain mais aussi et surtout, toutes ces filles et tous ces garçons qui vont se forger une personnalité, des savoirs-faire et savoirs-être grâce à la pratique ludique du rugby avec d'autres, dont certains seront des adversaires le temps d'un match.
Savoir gagner, apprendre à perdre et vivre des émotions.
Hello Lethiophe
Supprimertout d'accord la récupération est la clé du haut niveau. Donc, je mets le clignotant et hop, une aire de repos. Faut pas jouer tous les ballons...
Et puis entre le Hors Série Spécial All Blacks, les deux livres qu'il a fallu terminer et qui sortiront mi-aout, (les nouveaux 101 mots du rugby et les 50 stars de la Coupe du monde 2023), sans oublier divers reportages et articles, je suis rincé.
Arrivera un moment où vous ne pourrez plus commenter sur ce blog car au bout de quinze jours, tout s'arrête. Vous aussi allez être en vacance.
🤣
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RépondreSupprimerSi la pente pouvait encore être douce, il y toujours un con qui voudra monter plus vite que les autres lorsque celle-ci augmentera dans la difficulté ascensionelle, comme sur le tour de France, entre autres. Gagner à la pédale certes mais avec la tête et la bonne mise en scène. Alors autant être le bon con qui sera sur le bon coin au bon moment pour devenir chef d'escadrille.
RépondreSupprimerLes Français vont-ils faire leur cinéma jusqu'au bout et être primé par l'ordre des champions après comme au festival de Cannes avoir ramassé le prix de la quinzaine des réalisateurs avec les bleuets et échoué aux portes avec les féminines à la semaine de la critique.
Les bleuets ont à nouveau gagné leur pari en misant le plus souvent possible sur le jeu de mouvement, la vitesse et la puissance bien sûr. En effaçant le doute aussi.
A l'image des blacks tout le monde sera en mode affinage avec plus ou moins de bonheur. On a de bonnes caves, de bons contenants et contenus à l'image, toujours, de ces jeunes premiers vins donnant le ton à leurs aînés censés être grands crus voire premier cru.
Allez, vais pas faire rougir les touches plus longtemps, ni la peau d'ailleurs car les vacances j'y suis toute l'année à vaquer avec le ballon 🎈 de la retraite.
Et 1995 aussi, sûrement une de nos plus belles équipes, sacrifiée à Durban sur l'autel de la rainbow-nation, tout autant que les Blacks quelques jours plus tard.
RépondreSupprimerMéfiance quand-même sur nos impressions concernant les sudistes et leur championnat aux résultats souvent contradictoires ces dernières années, ou tout le monde battait tout le monde, et inversement.
Ils seront présents à n'en pas douter, suffisant si d'aventure quelques diables verts et/ ou bleus les toisent dimportance, pas sur.
Et sans affront pour les autres, ils ne serait pas étonnant que le quarteron de favoris se divise en deux catégories.
Les tenants de leur stratégie bien établie, en effet,infusée jusqu'à plus soif, mise au point du côté de Dublin ou Pretoria, j'en jurerais.
Et les adeptes d'un jeu plus souple, plus en recherche de variation, plus opportuniste aussi,plus " Black magik"ou " French flair "
Allez, l'hiver en pente ( très ) douce, ici, c'est bien.
Il est vrai que les All Blacks ont donné le ton... pendant 30 mn.
RépondreSupprimerAprès, c'est resté beaucoup plus classique (35-20 ne reflète pas vraiment la partie, 4 essais à 3, une forte 2ème mi-temps des Sud-Afs qui auraient mérité peut-être un peu mieux).
Et pour ce qui est de "rester debout", y'a du travail; on ne se débarrasse pas comme ça de 20 ans de gros tampons avec des soutiens qui viennent s'affaler derrière (en appliquant la règle à la lettre, on peut siffler quasiment sur tous les rucks...).
On n'échappera donc pas à ces fondamentaux du rugby: une défense imperméable "offensive" (ballons récupérés ou pas), et de la vitesse sur toute prise de balle.
Rien qui ne soit étranger et donc hors de portée de l'Equipe de France actuelle (et que nous ont d'ailleurs montré les U20).
Je reste quand même persuadé qu'il faudra gérer la durée de la Coupe du Monde et qu'après le quart de finale-couperet, ce seront les équipes les plus fraîches physiquement qui gagneront en demie et en finale.
Après, il y aura toujours l'éternelle inconnue, même à une minute de rentrer sur le terrain: le mental qui fait qu'on y est ou pas, et à fond ou un peu en-dedans.
En tout cas l'Australie en dedans.aprè une défaite chez les bocks, une défaite contre l'Argentine, et une 3e.certe.avec l'équipe B essentiellement contre les Tongas.
RépondreSupprimerDit Eddy tu le tiens bien le manche de l'avion ?
Un célèbre poète de Bram ( qui avait le pif en plein milieu du visage , immanquable!)professait que le mental c'est la moindre des choses !
RépondreSupprimerM'étonnerait quand-même que nos lascars, et les autres, arrivent avec une demi molle, non ?
Mandela Day, today, chacun est invité à consacrer 67mn à la collectivité, en référence aux 67 année de combat de Madiba.
J'en connais quelques uns qui vont probablement aider à écouler les stocks de Lager.
Allez Eddy, 67 ans pour aider les Wallabies ?
Lethiophe pose "la" question.
RépondreSupprimerQuelle doit être la place du sport et à quoi çà sert ?
Pour moi le choix est vite fait, je laisserais volontiers toutes les Word Cup's et autres timbales si d'aventure on enregistrait un gros demi million de licences en d'autres termes si on fabriquait des pratiquants plutôt que des spectateurs.
Parce que mes bons amis je vous pose la question tout net, pensez vous normal que le deuxième sport médiatique de France, avec les retombées budgétaires qui suivent, ne soit que le dixième en terme d'effectifs, derrière le canoë kayak !
Comment font les dirigeants du Hand, du Basket?
Fastoche, ils ont pris la place que nous avons déserté dans les écoles.
Nos EDR sont exsangue, vivotent grâce à d'improbables regroupement, et la fédération est juste capable de les emmerder avec des tracasseries administratives , sans ça on ne saurait pas qu'elle existe!
Alors on va p'têt gagner coupe, ça me ferait bien plaisir, mais le problème n'est pas la, vraiment pas.
Allez, je m'énerve pas chérie, j'explique aux gens.
Mais Jan Lou, le sport n'est qu'un aspect des choses.
RépondreSupprimerPréférer la frime aux valeurs, la lumière au travail de l'ombre, le sport-spectacle (et payant, le spectacle !) au sport "pratique sportive", c'est la direction prise par l'ensemble de la société, dont le sport n'est qu'une des facettes. Une facette essentielle, pour la socialisation, l'intégration, la santé publique, etc..., mais dont nos élites dirigeantes se foutent complètement.
Ce qui me gêne, c'est une fois de plus, ce doigt accusateur pointé sur l'école; elle participe du même mouvement, le fait qu'on n'y enseigne plus le rugby comme avant (ou pas de la même manière) est un signe. Et tous y concourent: profs, élèves, parents. C'est donc aussi une question de génération (et j'y inclue les profs): le rugby a un visage "dangereux" et rébarbatif, et pas pour ce que nous en montrent les collisions violentes du Top 14; non, ça cogne, faut courir et faire des efforts, on y joue sur de l'herbe avec des trous, on peut s'y "blesser", etc... et c'est pareil pour le foot, pris comme sport d'apprentissage (pourtant les problématiques du rugby et des fameuses "valeurs" s'y retrouvent aussi, y compris la mixité à y imposer).
Bref pour l'école et le sport, le travail à faire, il est d'abord autour: on ne peut pas les dissocier de la société dans laquelle ils fonctionnent. Ne pas partir de là, c'est faire de la démagogie, donc du saupoudrage, ériger les exceptions en principes tout en sachant qu'il y aura toujours -mais de moins en moins- des bénévoles pour maintenir ce qui peut l'être sur le terrain.
La dernière chronique d'Olivier Villepreux est en plein dans le sujet (même en partant de l'élection de Lappartient à la tête du CNOSF), et sans mettre de gants: https://www.lemonde.fr/blog/contre-pied/2023/07/13/un-apparatchik-a-la-tete-du-cnosf/
Oui, il est clair qu'il faudrait une autre posture générale sur le sport en société et le sport à l'école d'où tout part. Bref s'hydrater sur le gazon, les parquets, tatamis, l'eau, la neige, ... plutôt que les écrans phone.
RépondreSupprimerUn pari toujours pas validé par les élus, personne n'a fait tapis là-dessus, qui fait que soit il faut avoir ça dans le sang, soit il faut en vouloir pour pratiquer à haut niveau, et c'est donc pas nouveau. Mais manger des pommes ça suffit pas.
Je n'ai pour ma part pointé personne du doigt, si ce n'est notre institution.
RépondreSupprimerOn pourrait accuser la société, les élus, l'école, les illuminatis et même le bon Dieu qu'en a rien à cirer, ça ne changerait rien.
Dans le même contexte d'autres qui n'ont pourtant pas notre exposition médiatique s'en tirent beaucoup mieux,travaillent mieux assurément, sans que cela nuise à leur élite d'ailleurs.
Allez Chevreuse
Jan lou, il fut un temps où nous avions Frédéric Bonnet comme contributeur.
RépondreSupprimerhttps://docs.google.com/document/d/1tzzgaCJM4M_rprr62OFz0w5hYhAFVyPlxzud_2-UBe8/edit?usp=drivesdk
Je lui avais même rendu visite dans sa classe mais sans ses élèves puisque voisin. Je lui avais porté des livrets qui avaient été édités pour la coupe du monde 2007 en France. Je ne sais ce qui s'est passé cette année dans les écoles.
Frédéric a l'époque où je l'ai rencontré utilisait le rugby comme prétexte à tout un tas de matières.
Peut-être que la FFR va mettre des moyens, dans les clubs et dans les écoles pour que ça redevienne un jeu pratiqué par les filles et les garçons, au même titre que les autres sports qui ont pris la place. Du rugby à toucher au sec dans un gymnase, ce serait possible et une option supplémentaire aux traditionnels hand, basket, volley.
Mais pour ça il faut se sortir de la tête les images de matchs de haut niveau. Il y a plusieurs étapes pour arriver au rugby complet. Mais la première ne doit surtout pas être le plus baraqué de la classe qui vient percuter le plus léger ou le plus timoré.
Si les "gros" de NZ sont si agiles ballon en main c'est parce qu'ils ont appris d'abord les principes de la passe, des décalages, des évitements...et qu'il sont "rangés" par catégorie de poids et non d'âge.
Bonjour Christophe. et oui je continue le rugby à l'école avec mes élèves ce CP/CE1, de septembre à juillet, sur l'herbe ou le goudron, à 5 ou 8 et j'y mêle maths, français, art...20 ans que je les abreuve de ballons ovales...On est même allé interviewer les jouers de l'UBB : de papi Cobilas quileur a parlé de ses 8 enfants à Nans Ducuing qui a insisté sur sa passion pour le pastis et la pétanque en passant par les dxit mes élèves" beaux yeux de Pierre Bochaton. Et j'ai co réalisé des magasines mêlant rugby et français maths etc avec l'éditeur Maracuja pour la CDM de rugby en partant de ton livret. A bientôt !
SupprimerSinon, Christophe y fume pas (que🤔) de la beuh d'où on ne sait pas. Y réfléchit aussi sur l'idée qu'on peut avoir du rugby et comment l'aborder de manière plus softly ...
RépondreSupprimerBon le "5" rien à voir avec le physical pro 14, plus ludique mis avec l'esprit de faire (bien🤔🤔) voyager la gonfle et se faire plezz sans se faire démonter la tête après la feinte de passe.
Il n'empêche qu'il faut reprendre la main dans les rucks scolaires avec plus d'habileté et d'à-propos
A noter pour rester en pente douce sur la réflexion par ces temps de caliente, la parution du numéro 4 de "Raffut" (en mai, déjà), fenêtre sur le rugby amateur, qui commence par un p'tit papier sur "Savoir d'où on vient", hé, de l'amateurisme patate, même si t'es superstar aujourd'hui. Et qui finit sur un article "Ovale citoyen, quand le rugby facilite l'intégration". La dernière page étant dédiée aux beaux livres de rugby à retrouver en librairie, pas de Richard, mais y peuvent pas tout citer non plus...Allez, humour... en pente douce😉😉
RépondreSupprimerBonnes vacances Richard. Il semble que le mementum soit en faveur du XV de France pour enfin brandir le fameux Bill ! Mais attention à la NZ, aux Irlandais et aux Sud AF. Amitiés ovales.
RépondreSupprimerOui, Christophe, le Rugby sous toutes ses formes, le sport en général ,ont beaucoup a prendre et beaucoup a donner a l'éducation, nationale ou pas.
RépondreSupprimerCe genre de propos est tellement évident qu'il devrait être inutile, sauf que nos dirigeants l'ont oublié depuis trois ou quatre décennie.
On en est réduits à des initiatives privées, jamais encouragées, et les éducateurs motivés se débrouillent avec des bouts de ficelle et trois sous grâce à la kermesse annuelle, dans l'indépendance générale.
Le nouveau président peut impulser le mouvement, affaire à suivre.
Parce que ç'est bien le Rugby qui est demandeur,ce n'est qu'avec un programme ambitieux impliquant FFR, ligue, clubs qu'on retrouvera des profs d'EPS au coeur ovale.
Allez, vaste programme, comme disait. ...
Du coté des dirigeants de la FFR que ce soit sous l'aire Camou, Laporte et désormais Grill se sont les mêmes personnes qui sont aux différentes commissions scolaires. Quand j'en faisais parti, j'ai vite compris que le pouvoir était détenu par qqs "technocrates" professeur de sport qui n'ont quasiment jamais enseigné à des élèves. Et aucun en école primaire. Le pouvoir est vertical, tout le monde se fiche des idées de ceux qui sont sur le terrain avec des élèves. Donc c'est vrai que pour le moment la seule échappatoire reste les initiatives locales. Car la vraie question n'est jamais posée : comment remettre le jeu de Rugby codifié dans une public scholl anglaise pour ses vertues pédagogiques au coeur de l' EN française. J'ai une petite idée concernant les écoles primaires...
SupprimerAh Frédéric pour avoir vu de près les bienfaits de dispositifs d'éducation à la balle Ovale, y compris pour les maîtresses en talons au milieu de leurs groupes en train de donner les consignes pensées de concert entre les conseillers pédagogiques et les éducateurs du club de rugby local, je ne peux qu'espérer que d'un coup de baguette magique on effacé les "incompétents notoires" et sans expérience par des penseurs et acteurs de terrain comme toi.
RépondreSupprimerBravo pour ta ténacité et ton exemple. Et puis à ces âges, c'est du pur bonheur, ils aiment ça.
Je ne voudrais pas doucher votre enthousiasme, mais parler éducation par le rugby dans l'Education Nationale, c'est parler d'abord de la volonté de l'utiliser par ses maîtres; je ne me prononcerai pas pour ce qui est du primaire (le premier degré), mais pour ce qui est du second degré (collèges et lycées), le constat que je peux en faire, c'est que les maîtres (les profs) n'y sont réceptifs que par conviction personnelle voire éventuellement par "culture" locale (les deux allant souvent de pair). En dehors de ça, il y a chez les nouvelles générations de "profs de gym" une forme de désaffection pour le rugby qui me semble corrélative avec le développement de nouveaux apprentissages en EPS bien plus riches que ce que nous avons connu dans notre jeunesse. Le rugby y perd certainement, mais pas ce que l'éducation physique (j'allais dire corporelle) des élèves peut y gagner en termes de diversité et d'apprentissages.
RépondreSupprimerMais le sujet peut se creuser: le rugby comme pratique sportive peut apporter énormément dans la socialisation, le rapport à l'autre et à la règle, les autres pratiques sportives (voire gymniques) apporter beaucoup individuellement dans le rapport au corps, le développement (voire l'épanouissement) personnel.
Que faut-il privilégier ?
Et bien évidemment, le tout dépendant de l'éducateur et de ce qu'il transmet.
Comme Frédéric...
pour interesser les profs des écoles il faut passer par le toucher 2S ou le rugby à 5, bref passer par une forme de rugby atténuée (sans plaquage) et parler pluridisciplinaire. En clair faire des maths rugby, du français rugby de la Géographie rugby etc. Si possible travailler en coopération avec un club de rugby et finir par une petite rencontre interclasses. je peux vous détailler tout cela si vous avez du temps !
SupprimerPassionnant, n'hésite pas Frédéric, à nous en parler ici. Sous la forme qui te convient
Supprimeravec plaisir !
SupprimerJe fais un peu de cuisine dans un café associatif s'appelant le "Cause toujours" 2 fois/semaine. Rien à voir si ce n'est qu'il faudrait bien arriver à cuisiner une alternative quelque qu'elle soit pour assurer un développement éducatif de ce jeu et la sociabilisation qu'il peut apporter. Mais à priori causerie dans le vide, quand même pour l'instant.
RépondreSupprimerUn rade ou on cause la bouche pleine alors ?
SupprimerSinon, Pipiou, nos bons profs de gym, au lycée Blaise Pascal ( perso je connais Spanghero, Rives, plein d'autres, mais lui je vois pas, sûrement un remplaçant ), nous enseignaient surtout les fondamentaux, basés sur l'athlétisme et la gym,la découverte du corps et comment le développer.
Les sports co c'était de temps en temps, pour varier un peu.
Et les équipes du lycée c'était à part, en plus, le jeudi sur la base du volontariat .
Et donc en effet avec des profs du sérail, le nôtre, M.Escargeuil jouait ailier au PUC.
C'est ce chaînon qui a disparu,et il faudrait le ré-inventer.
Il existe forcément au sein des clubs pro certains joueurs un peu justes pour faire carrière, en pleine interrogation sur leur avenir.
Si après accord entre l'EN,la fédé et la ligue on créait une filière pour en faire des profs d'EPS,tout le monde serait content.
Pourquoi pas imposer aux clubs pro d'en parrainer plusieurs chaque année, de les assister dans leurs études, sûrement de l'argent bien placé.
Allez Chevreuse
Vaste sujet... Avant les rugbymen étaient profs de sport sont le plus emblématique Guy Noves qui "recrutait" dans son collège de Pibrac les "potentiels".
SupprimerNous avions aussi des Frédéric Bonnet qui devenaient entraîneurs pour un temps et prenaient une dispo (on a droit à quelques années hors éducation nationale mais ensuite il faut faire un choix).
Francis Leta ex, n°10 de l'Aviron Bayonnais a quitté sa classe quelques années pour entraîner Bayonne, Pau et Brive.
Et puis à partir de ma génération, avec le développement des opportunités professionnelles, les rugbymen d'un certain niveau ont délaissé le Creps ou l'université pour devenir profs.
Philippe Sella était prof d'Eps mais son statut lui a permis de bifurquer vers des professions dans le privé (communication).
Je pense que ce réseau d'instits et de profs rugbymen du sud ouest mutés dans le nord de ma France et ont permis de faire connaître le rugby à certains jeunes, c'est un peu fini.
Mais d'autres choses sont à imaginer.
Mais j'ai la certitude que ce que fait Frédéric est la bonne solution. Cette découverte du rugby dans tous ses aspects est un bon terreau pour des clubs de rugby proches et bien fournis en éducateurs formés. Le collège, et lycée peuvent juste faire découvrir à tous les facettes du rugby loisir (sans plaquage, donc potentiellement en salle).
Mais la découverte et initiation à l'école primaire serait un excellent levier, couplé à certains événements médiatiques majeurs (tournoi des 6 nations, coupe du monde) pour aborder aussi les différents aspects autres que sportifs évoqués par Frédéric.
Je vous lis et vous êtes reliés
RépondreSupprimerRichard 🙏 si tu pouvais faite en sorte que le bar ne ferme pas d'ici quelques jours? Histoire de pouvoir en boire une de temps en temps, et commenter par exemple les matchs de préparation à venir.
RépondreSupprimerTu as juste à venir mettre un petit mot de temps en temps pour que ça reste ouvert. J'ai l'impression. Je ne connais pas ces limitations dans le temps qui bloquent tout commentaire.
Je le redis, je viens de l'écrire plus haut, rien de très compliqué et Frédéric donne des pistes.
RépondreSupprimerJ'ai pu constater dans ma carrière qu'un travail bien encadré/soutenu par les cadres (conseillers pédagogiques eps) avec des outils "clé en main", avec des clubs impliqués et recevant quelques moyens supplémentaires et c'est n'importe quel professeur.e des écoles "ignorant.e" qui découvrira avec étonnement et plaisir les effets sur leurs élèves car justement ce n'est pas un jeu de cour habituel comme le foot. Et les filles y trouvent alors leur compte...
Il me semble qu'il y avait bien une idée de projet de rapprochement FFR educnat avec une rencontre prévue Laporte Blanquer lors d'un match de tournoi mais que des événements (covid) n'ont jamais pu rendre possible ce moment de communication/rapprochement officiel.
Mais peut-être que j'ai rêvé...
En tout cas c'est l'année où jamais pour lancer et dynamiser un tel projet. A l'échelle des écoles primaires, au risque de me répéter, car plus de souplesse que collèges et lycées comme très bien expliqué par Pipiou.
Des blacks en watts efficaces et des passes efficaces aussi. Des Australiens improductifs en 2e mt. Et un résultat ne souffrant d'aucun contest.
RépondreSupprimerOuaip,et des Springboks sur l'alternatif face aux autres morts de faim jamais battus.
RépondreSupprimerFinalement peu d'infos en provenance du Sud, même le tempo impressionnant de Blacks reste à relativiser face à des adversaires encore un peu sur les talons.
Allez, affaire à suivre....
Ben moi je relativiserais pas trop quand même.
SupprimerAutant le 35-20 contre les Sud-Afs pouvaient l'être, autant ils m'ont fait impression sur ce dernier match.
Pack mobile et conquérant, charnière huilée, centre reconstruit et solidifié autour de Barrett replacé, son frère moins en jambes mais prêt à relancer tous azimuts, et 2 ailiers de grande classe à surveiller comme le lait sur le feu.
Peut-être plus que l'Irlande, l'équipe dangereuse de la prochaine CDM; et on sera donc fixés dès le premier match...
Des Afsud plutôt antilopes qui s'en sortent devant des pumas insuffisamment bons chasseurs.
RépondreSupprimerBon, paraîtrait que l'arbitre...
Paraîtrait, mais c'que j'en dis...
Des Afsud plutôt antilopes mais qui s'en sortent devant des pumas insuffisamment bons chasseurs.
RépondreSupprimerBon, paraîtrait que l'arbitre...
Paraîtrait,.mais c'que j'en dis
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerHello du blog... Visite de Michel Prieu à Gruissan pour l'exposition de mon épouse. Ca fait plaisir, vraiment. Toujours aussi tonique, l'ami Michel. En pleine forme. La passion reste son moteur et de l'ovale à la petite balle, le trait d'union est toujours bien tiré.
RépondreSupprimerIl a pris contact avec Didier Codorniou et devrait faire une intervention d'ici la fin de l'année... A suivre...
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerAbondance de biens ne nuit pas, et il vaut mieux pour le staff un casse-tête sur le choix des joueurs plutôt que sur la manière d'arriver à bien faire jouer son équipe, quelle qu'elle soit... (et on a connu ça presque une décennie).
SupprimerA propos d'équipe-bis, les Blacks en alignent aussi une contre les Australiens ce week-end, ça sera intéressant de voir si les doublures (et faut voir lesquelles !) sont sur la même longueur d'onde que l'équipe-type; ça aussi ça pourrait valoir casse-tête pour notre staff en vue du 1er match de la CDM...
J'aimerais bien laisser le blog ouvert mais il s'arrête tout seul au bout d'un certain temps... Je ne suis pas certain d'avoir la possibilité de me connecter de façon régulière, mais vous pouvez toujours essayer de commenter. Surtout qu'arrive un Ecosse-France de faible signification, comme souvent en ce qui concerne les matches de préparation d'un Mondial : une équipe type à domicile face à l'équipe bis (des toasts, ou du mercredi, ou réserve) en déplacement. Et l'inverse la semaine prochaine.
SupprimerMais bon, si jamais les doublures tricolores atomisent le Chardon à Murrayfield, il y aura du casse-tête dans l'air pour le(s) staff(s).
L'important est que le casse-tête voire plus le soit pour leurs adversaires...
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerBonjour à tous.
RépondreSupprimerJ'avais effectivement fait un commentaire qui s'est retrouvé dans les limbes du blog en attendant que Richard vienne débloquer la situation.
Je l'ai publié sous une autre forme ici:
Je me prépare comme je peux à l'évènement de septembre.
Les tableaux noirs ont depuis longtemps déserté les salles de classe et pourtant, c'est bien d'un tableau noir qui m'inquiète dont j'ai envie de vous parler.
https://lerugbyestunjeu.blogspot.com/2023/08/tableau-noir-et-recreations.html
Effectivement ce peut être bien d'avoir des avis sur ce drôle de match à venir... A quoi sert-il pendant que la Nouvelle-Zélande va rejouer l'Australie ce week-end et terminer sa préparation le 25 août à Twickenham contre l'Afrique du Sud.
On pourra peut-être discuter de ces "calendriers" différents selon les hémisphères.
Je croise les doigts, nous avons des champions qui se préparent.
D'accord Pipiou, relativisons relativement, donc!
RépondreSupprimerC'est vrai que les Blacks sont impressionnants, et depuis longtemps m'inquiètent plus que les Verts.
Je souhaitais juste préciser que leurs qualités que tu pointes font miroir aux nôtres, et qu'ils n'ont pas eu ce type d'opposition dernièrement.
Sinon ce match a venir contre des Écossais toujours dangereux devrait quand même être significatif pour quelques uns en quête du "top 33".
Effectivement va mieux falloir les prendre qu'en finale. là on est dans le bon scénar si l'EDF est là aussi. Ils sont sur la remontée et quand ils sont bien sur les rails et qu'ils sont sûrs de leurs rails, ça sent pas très bon. Ils sont pas pour l'instant intenables et irrésistibles comme ils établissaient leurs records de victoires d'affilée mais ils recommencent à engranger quand il le faut, jusqu'à la gagne. Ils sont donc sur la pente ascendante reste à savoir jusqu'où...
RépondreSupprimerL'automne sera finalement en pente douce si on peut dire, pour NTM...
RépondreSupprimerEt à défaut de coup sûr, un premier gros coup dur pour l'EDF et premier gros dilemme.
Question sur l'enjeu ou pas de ces rencontres amicales (4 quand-même) amorcée par Moscato.
Vers un show des blessures ??
Oui, c'est pas de bol, mais à ce niveau les équipes ne peuvent plus se passer semble-t-'il d'une préparation trappue.
RépondreSupprimerAdmettons mais attention à l'overdose.
J'ai une grande confiance dans le staff des Bleus , ses résultats sont incontestables, mais la tournure des événements est inquiétante.
Ce ne sont pas tant les blessures, elles font partie du jeu, que l'importance de l'enjeu qui pose problème.
Les garçons semblent embarqués dans une croisade sacrée ou la fraîcheur et l'allégresse n'ont plus leur place.
J'espère me tromper mais vivre une coupe du monde avec la peur au ventre de mal faire et de trahir la patrie ne serait pas une bonne idée.
Allez les Bleus
C'est clair que le forfait de Ntamack rebat les cartes. Plus la blessure de Baille, la présence de Jelonch en suspens, et encore 2 matchs à jouer... (le coup de gueule de Moscato me fait un peu marrer: il rejoint la très longue cohorte des avis définitifs donnés après -jamais avant- la défaite, le fiasco, la blessure, etc... Si on avait largement battus les Ecossais (et on aurait pu) sans que Ntamack ne se blesse (en plaquant mal, d'ailleurs), personne n'aurait eu l'idée de crier au scandale de "gros" matchs avant la CDM).
RépondreSupprimerJoueurs, systèmes de jeu, composition, il y a moyen de bouleverser plein de certitudes. Mais avec la polyvalence des joueurs actuels du groupe, il y a de quoi faire. Et surprendre, éventuellement !
Moscato, qui aurait imaginé que ce soit lui qui "informe" de la violence des contacts😉
RépondreSupprimerhttps://sites.google.com/view/durugby/moscato-philosophe
Après la révélation de la liste des 33 je trouve que la non section de Serin est un peu anormal vu la saison qu'il a fait et les qualités qu'il a. Rien qu'à voir la première action après sa rentré il est pour moi nécessaire de l'avoir
RépondreSupprimerBaptiste Couilloud est un cran au-dessus, à mes yeux. Plus tranchant. Plus proche d'un profil Dupont
SupprimerMais surtout, bienvenue sur ce blog, Adrien.
SupprimerPlutôt d'accord avec Adrien.
SupprimerSerin a un profil (comparable à celui de Lucu), destiné à rentrer en fin de match, un très bon pied, buteur, mais avec une dimension offensive qui le rapproche aussi de Dupont. Un bon mix entre Dupont et Lucu.
Je n'ai rien contre Couilloud, mais dans la gestion de match (et de matchs compliqués) je ferais plus confiance à Serin; nonobstant le fait que Couilloud a toujours été irréprochable.
Sinon, une remarque: on met en cause les matchs de préparation "amicaux" qui physiquement n'ont rien d'amicaux, d'où blessures, mais hier on a annoncé le forfait pour la CDM du pauvre Tetaz Chaparro, le pilier argentin, rupture de tendon d'Achille... à l'entraînement. Comme quoi matchs de préparation ou pas, la blessure peut arriver dans n'importe quel cas dans le rugby de haut-niveau actuel.
Sans penser nécessairement à ça avant le dernier match de dimanche, il permettra de voir où en sont physiquement les joueurs (avec la forte pression sur Jalibert -une fois de plus...-, qui jouera une grosse carte).
Hello à tous, l'espace d'ici donc côté fermé pendant cet été un chouïa chaud, n'est-il pas ??
RépondreSupprimerLe bateau EDF sorti du radoub en bon état à-priori, quelques moussaillons sont restés à quai voire même des boscos que la belle jeunesse ou la poisse ont poussé à fond de cale, mais les essais sont concluants, l'appareillage imminent et tout semble gréé pour le mieux, maintenant encore quelques ronds dans l'eau et il sera temps de hisser la grand-voile, à commencer par affronter les vents contraires NZ, tous pavillons noirs au vent, couleur de pirate, hissés au plus haut, ça promet de belles chaloupées, faisons confiance à cet équipage, son capitaine et ses boscos.
Sans ça, ici, jeudi soir CAB reçoit ASB, plus le parfum ni la gueule des années 70, certes, mais ça reste bien appétissant, à suivre.
Allez, restez au frais et buvez pareil
A priori l'espace est re-ouvert
SupprimerAllez, ouvrons les espaces, donc !
SupprimerSurtout que l'EDF les ouvre, les espaces.
RépondreSupprimerT. Casteignède aussi exprime quelques incompréhensions sur les choix de gestion et d'hommes du staff dans son analyse globale restant judicieuse.
Et notamment à l'ouverture où je comprends qu'il verrait bien T. Ramos à l'ouverture pour dépanner, lui apparaissant comme un des joueurs pouvant apporter du plus au même titre que Dupont.
Il ne comprends pas non plus tous ces matchs préparation, comme Moscate.
La-aussi, il y a une fuite en avant vers ce choix. L'EDF n'est pas seule. Là tu ouvres pas forcément des espaces pour les joueurs, tu peux en fermer par les blessures. Tant que les organismes tiennent le coup...
Mis il y aura certainement des coups de mou pour certains dans l'avenir.
Perso, je trouve que les choix de joueurs restent bien gérés dans l'ensemble. Le staff
sait où il va depuis longtemps. Vu le réservoir ils ont anticipé les solutions de rechange en cas de blessure, sauf méforme inopportune. Mais ces matchs de préparation arrivent un peu comme pour faire une sélection par blessure, en finalité.
A vouloir toujours faire plus.
Contre l'Australie ça devrait être une équipe type à l'exception de Jelonch et NTM.
Mais à la vue des autres équipes, l'étau se resserre
Salut Adrien
RépondreSupprimerDans notre petit cœur tendre il sommeille toujours un morceau de sélectionneur !
Perso j'aurais bien vu un deuxième ligne de plus, à la place d'un troisième.
Honnêtement, on est un peu loin de l'action, et puis p'têt aussi pas plus qualifiés que la bande à Galtoche, non?
Mais ça alimente le débat, et c'est bien.
Allez Brive, pour l'instant.
Question alimenter t'as l'estomac dans les talons concernant les 2e l. ?
SupprimerCertes, 3 talons pour 1 poste ça tu aimes, 3 2e l. pour 2 postes dont 1 polyvalent 3e l. pauvre pour le coup surtout rapport aux 7 3e l. pour 3 postes dont Woki polyvalent 2e l.
Tu'm'suis...? C'était juste en tant que tout p'tit bout de sait les tionneurs sur le bout d'pain du matin
Et salut Adrien, tu sais les tionnes aussi ??
SupprimerOui, j'aurais du préciser " a la place d'un troisième ligne", c'est plus clair.
SupprimerTripler les droitiers de la seconde ligne me semblait tout autant légitime que les pillards .
Beaucoup d'entraîneurs construisaient leur pack d'abord avec un pillier droit, maintenant on parle plutôt d'axe droit, ça me semble logique.
Quant à Moscato ben..., c'est Moscato, et inversement!
J'avoue aussi ne pas trop comprendre l'espiègle Thomas;on ne va pas partir au combat avec un ouvreur " de dépannage ", et du coup un arrière pas vraiment titulaire non plus, bordel ( oh pardon )
Là plus qu'ailleurs le joueur doit être serein et conforté dans son poste.
Allez, vu d'ici , au frais !
Jalibert n°1 des 10 bleus, XV premium face aux Wallabies pour une répétition générale grandeur nature avant le match d'ouverture et surtout grand week-end ovale avec Afs-Nzl, Ang-Fid, Ita-Geo et Irl-Sam
RépondreSupprimerDe quoi échanger
SupprimerOh ben dis donc, ça cartonne du coté de chez Nini!
RépondreSupprimerFite, Rossignol et quelques autres , pardon beaucoup d'autres doivent rigoler.......
Allez CAB, encore!
Ah la clé du club house à été retrouvée. Chouette.
RépondreSupprimerPetit message personnel à Dominique Bourdot.
"Surtout ne changez rien, je me régale à écouter vos émissions en podcast."
S'il était besoin de rappeler ici qu'il y a ceux qui aiment bien compter le nombre de "contributeurs plumitifs" mais qui seraient bien en peine de compter ceux qui s'interrogent (voire s'impatientent) de la date de reprise de Richard Escot après son stage de désintoxication/régénération. Qui s'est donc malgré tout prêté à un entraînement modéré 😉 le 14 août dans l'émission 100% ubb de M.Bourdeau.
Est- ce que c'est ici qu'on a le droit de se moquer un peu de TF1 et de l'annonce "originale" de la liste tant "survendue"sur leur antenne en particulier par leur nouvelle recrue?😉
Bon en tout cas je suis bien obligé de vous transmettre leur vidéo de l'extrait du match où on voit Romain Ntamack se blesser (détails et gros plans à compter de 1min 42)
https://www.tf1.fr/tf1/coupe-du-monde-rugby/videos/france-ecosse-27-10-romain-ntamack-sort-sur-blessure-74437741.html
Etant expert en rien du tout et surtout pas en traumatologie du sport, j'ai du mal à comprendre comment une situation qui semble se produire très régulièrement au cours d'un match (choc lors d'un plaquage qui semble anodin) peut avoir de telles conséquences. La faute à pas de chance? A la préparation? A la saison précédente bien chargée jusqu'au titre et son exploit et pas assez de temps de repos?
J'ai du mal à ne pas m'imaginer Bielle Barrey qui rentre contre les Blacks et qui se prend un autobus en tentant un geste défensif.😱
Bon, hébin si en France certains se demandent quelle est l'utilité de "gros" matchs de préparation à la Coupe du Monde, qu'est-ce que ça va être demain matin dans la presse néo-zélandaise...
RépondreSupprimerBlacks bouffés de partout (mêlées, touches...), bousculés en défense, pris à l'impact, le 35-7 est même pas cher payé pour une telle domination des Sud-Afs, et du début du match jusqu'à la fin.
De quoi donner des idées au XV de France, et aux Irlandais l'assurance que jouer les Sud-Afs ne sera pas une partie de plaisir. Et je ne parle pas des néo-zélandais repartant de Twickenham avec un plein baquet de doutes au lieu d'un panier plein de confiance...
Ils ont placé très haut la barre d'intensité
SupprimerLes visages tumefiés des AB au coup de sifflet final racontent la dureté de l'engagement et l'épreuve subie
SupprimerMis à part l'Irlande, je ne vois aucune équipe capable de rivaliser avec ce rouleau-compresseur
SupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerL'Irlande ou Valence-Romans !
SupprimerAllez les damiers.
J'avoue que là aussi on y pensait pas trop à un 55/0. A Pompidou et sous la pluie en partie, le B.O, n'a pas su surfer
SupprimerLà, j'avoue (ne pas suivre vraiment mais vous avez réveillé mon appétit pour la ProD2) que la performance drômoise a de quoi impressionner.
SupprimerJ'avoue ne pas trop savoir.quoi en penser.de.ce.concassage.de.blacks. Un bien un mal pour l'EDF ? Les sudafs comme un gros cumul au nimbus pour leurs adversaires.
RépondreSupprimerAh ah, sacré Sergio. "Le cumul au nimbus". Excellentissime.
SupprimerEn direct du Bambou Bar, qui s'impressionne !
RépondreSupprimerCe n'est pas tant les cétacés (on a l'habitude) que les buffles made in Kruger Park qui éteignent les clapets d'habitude prolixes !
Pour une fois tous d'accord pour expliquer qu'il n'y a rien à dire, ce qui devrait quand-même prendre un peu de temps!
C'est de Patator,longtemps chargé des basses besognes du côté de la Sare que viendra la lumière :
"Fô juste leur rentrer dans la gueule pis c'est tout!"
Allez, le message est passé 🤣
Jan Lou et tout est dit. Les buffles... "Pour une fois tous d'accord pour expliquer qu'il n'y a rien à dire, ce qui devrait quand-même prendre un peu de temps !" Voilà bien une idée de chronique rédigée en une phrase. Je m'y lance.
SupprimerL'intensité c'est une chose; et avec les Sud-Afs (et tout le rugby contemporain), toutes les équipes sont habituées à ce degré. Ne serait-ce que chaque année pour les équipes qui jouent le Four Nations.
RépondreSupprimerCe qui m'a le plus surpris hier soir, c'est l'incapacité des All Blacks à y répondre sur tout le match. La sortie de Scott Barrett sur ce 2ème carton jaune (que je trouve sévère au vu des images) n'a pas aidé, mais il y a quand même eu une absence de révolte après avoir essuyé l'orage et de leaders de jeu (Whitelock, Ardie Savea, Sam Cane -dont la légitimité du capitanat ne va pas encore une fois manquer d'être questionnée-, la charnière) qui est inquiétante. A tout prendre, l'équipe de France, malgré les blessés, va arriver sur ce premier match avec une sérénité et une confiance en ses moyens autrement plus importante que celle des Blacks après leur soirée désastreuse.
Ce déficit est d'autant plus surprenant après ce que la Nouvelle-Zélande avait montré cet été dans le Four Nations, y compris contre ces mêmes Sud-Afs.
Déjà, on sait qu'il faudra leur mettre la pression devant, avec leurs absences prévues ou prévisibles (Retallick, Frizell, Barrett, Lomax), une première ligne en souffrance, une deuxième ligne amoindrie et une troisième ligne loin de son niveau habituel. Plus Beauden Barrett invisible (car sans ballon) toute la partie (et son frère bousculé et intercepté au centre), Will Jordan idem.
Il faut enfoncer le clou sud-africain.
Excellente analyse prospective, Jacques
SupprimerMais forcément relative: le jeu étant ce qu'il est, et le hasard taquin, on pourrait ressortir du match de demain soir aussi marris que le sont les néo-zélandais aujourd'hui.
SupprimerNéo-zélandais qui pourraient arriver très revanchards le 8 septembre au soir.
Après tout, on leur a mis une belle claque lors de leur dernière venue en France, et pour ça, le joueur de rugby a toujours de la mémoire... et on peut faire confiance au staff néo-zélandais pour trouver tous les ressorts pour regonfler leur équipe. Qui n'a pas perdu son rugby (et quel rugby cet été !) sur un seul match.
Et oui Jacques, que de contraste entre ton commentaire du 31 juillet 2023 à 16:21 et celui du 26 août 2023 à 12:27.
RépondreSupprimerOlivier Magne sur l'équipe TV hier soir, ne croyait plus au chances des blacks d'aller au bout. C'est fou comme les choses changent vite. Un début de chronique de Richard à jeter un mois plus tard?
Pourtant 3 blessés dans les lignes arrières sud-af hier soir en première mi-temps et le match aurait été sacrément différent. La part d'incertitude et de prise de risques (dans la composition d'un banc avec 7 avants).
J'aimerais tant que ton commentaire de ce jour 15h30 manque de clairvoyance. Mais je ne vais pas me déjuger sur un match. Et je pense que le 8, ça sera peut être compliqué. J'aimerais en tout cas qu'en quarts on ait un Irlande France et un NZ Afds pour tout le parfum de revanche qu'auraient ces matchs et pour définir à un instant "t" la hiérarchie pour l'hémisphère sud et pour l'hémisphère nord. Le fameux classement mondial restant très soumis à cette ligne imaginaire qu'est l'équateur terrestre. En particulier en fin de tournoi des 6 nations et fin de Rugby championship.
Pour rappel pour les matheux: https://www.world.rugby/tournaments/rankings/explanation
Je me demande aussi si ça serait pas mieux que les 2 zémisphères se matent entre eux avant la finale histoire d'équalizer le truc plutôt qu'un hasard taquin à la Jacquouille qui nous péterait dans les mains.
SupprimerJ'ai du mal à imaginer des blacks pas au top même s'ils auront des blessés. Pour l'instant on perd bien aussi NTM, et Baille pour les éliminatoires et Jelonch dont il faudra vraiment être sur. Et d'autres équipes auront leurs ab sans.
Bah tu sais, Christophe, ici on cause, on cause, mais ensuite c'est le terrain qui décide.
SupprimerTiens, les Anglais viennent de rejoindre le camp de ceux qui vont arriver à la CDM la besace pleine de doutes (ah non, on me dit dans l'oreillette qu'ils y avaient déjà planté la tente...).
Ouaip, le terrain, on a pas encore trouvé mieux !
RépondreSupprimerN'empêche que si le carambolage jusqu'à extinction de l'adversaire devient la norme, ça fout un peu les jetons.
Difficile de prédire les effets de cette magistrale branl..( pardon, contre -performance) des Blacks tant leur Championship nous a habitué à des résultats surprenants d'une semaine sur l'autre.
Mais quand même cette prestation doit leur entamer un peu la confiance.
Bref les prendre en suivant me semble pas plus mal.
Et L'Irlande en quarts vu la disparité du tableau.
Parce que les Verts, ils vont tomber sur des verts plus foncé, à minima aussi forts qu'eux et tout autant rapides, pas sur qu'ils s'en sortent.
Allez à ce soir.